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Heute — 13. November 2025Haupt-Feeds

L’Afrique du Sud teste son premier vaccin contre le choléra 

13. November 2025 um 13:30

Le choléra demeure une cause importante de morbidité et de mortalité en Afrique Australe. L’Afrique du Sud a récemment lancé son premier essai clinique d’un vaccin oral contre le choléra. Il est développé et fabriqué entièrement dans le pays, annonce le ministère de la Santé.

Le ministre de la Santé, Aaron Motsoaledi, s’exprimant à l’hôpital universitaire Chris Hani Baragwanath de Johannesburg, a déclaré que l’essai constituait une étape majeure vers le rétablissement de la capacité de l’Afrique du Sud à concevoir et à produire des vaccins à usage local et mondial.

« Pour la première fois de l’histoire, un vaccin prêt pour un essai clinique crucial a été développé et produit de A à Z ici même, sur le sol sud-africain », a déclaré M. Motsoaledi.

Le vaccin oral contre le choléra, connu sous le nom d’OCV-S, est actuellement testé par la société biopharmaceutique sud-africaine Biovac, en partenariat avec le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC).

« Ce vaccin représente bien plus que la science : il représente l’espoir, la résilience et la capacité de l’Afrique à protéger sa propre population », a souligné le Dr Morena Makhoana, directeur général de Biovac.

La professeure Glenda Gray, directrice scientifique du SAMRC, a qualifié ce résultat d’« étape essentielle pour renforcer notre capacité à répondre aux maladies infectieuses ».

Si les essais s’avèrent concluants, le vaccin pourrait être approuvé pour une utilisation en Afrique d’ici 2028, avec un déploiement plus large prévu à l’échelle mondiale, indique SA News.

Le choléra est une infection bactérienne transmise par l’eau qui provoque de graves diarrhées et une déshydratation, et peut être mortelle en l’absence de traitement. Bien qu’il ne soit pas endémique en Afrique du Sud, des épidémies sporadiques surviennent, souvent liées à une transmission transfrontalière.

Le Zimbabwe, pays frontalier de l’Afrique du Sud, a été confronté à l’une des pires épidémies de choléra de la région ces dernières années, avec plus de 34 000 cas suspects et plus de 700 décès signalés entre février 2023 et juin 2024.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique du Sud a signalé plusieurs dizaines de cas de choléra au 20 janvier 2024, dont un certain nombre importés du Zimbabwe.

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France : le Parlement « gèle » officiellement la réforme des retraites 

13. November 2025 um 12:05

Les députés français ont voté le gel de la réforme des retraites du président Emmanuel Macron. Permettant ainsi au gouvernement de centre-droit du Premier ministre Sébastien Lecornu de conserver le soutien des socialistes dans les négociations budgétaires qui menacent de déclencher des élections législatives anticipées.

L’Assemblée nationale a approuvé mercredi 12 novembre la suspension de la réforme des retraites controversée de 2023 par un amendement au budget de la sécurité sociale pour 2026. Cette modification a reçu le soutien des socialistes, du Rassemblement national (RN), ainsi que de certains députés centristes proches du gouvernement.

Ce vote était nécessaire pour maintenir la suspension de la réforme dans le cadre du débat sur le budget de la sécurité sociale, qui sera examiné cette semaine par le Sénat. Si les parlementaires rejetaient l’amendement, le gouvernement aurait des difficultés à rétablir cette mesure ultérieurement.

La suspension de la loi sur les retraites, qui relève progressivement l’âge minimum de départ à la retraite de 62 à 64 ans, constitue un revers symbolique pour le programme économique du président et sa doctrine selon laquelle les Français doivent travailler davantage pour stimuler la croissance et assainir les finances publiques.

Le gouvernement a du mal à maintenir le contrôle du processus, car Sébastien Lecornu a également cédé aux demandes de l’opposition de ne pas utiliser la disposition constitutionnelle 49.3, que les gouvernements précédents ont exploitée pour faire passer des lois sans vote au Parlement.

Ce changement de procédure a permis aux parlementaires d’apporter des modifications importantes au projet de budget initial du gouvernement, en augmentant les taxes sur les entreprises et les plus riches et en réduisant les coupes budgétaires.

Une nouvelle chute du gouvernement entraînerait probablement des élections législatives anticipées et déstabiliserait le budget dont la France a un besoin urgent pour résorber le déficit le plus important de la zone euro. Cette incertitude a secoué les marchés obligataires, creusant l’écart de rendement des obligations d’État à 10 ans entre la France et l’Allemagne, un indicateur clé du risque.

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Les États-Unis sanctionnent le réseau mondial de soutien à l’Iran

13. November 2025 um 11:37

Les États-Unis ont décidé d’imposer des sanctions à un certain nombre d’entreprises et de personnes de divers pays. Et ce, en les accusant de soutenir l’industrie iranienne de fabrication de missiles balistiques et de drones. Ces répressions interviennent dans le cadre des pressions exercées par l’administration du président des Etats-Unis Donald Trump contre l’Iran.

Le département du Trésor américain a donc annoncé, mercredi 12 novembre 2025, des sanctions contre 32 personnes et entités. Elles les touchent en Iran; mais aussi aux Émirats arabes unis, en Turquie, en Chine, à Hong Kong, en Inde, en Allemagne et en Ukraine. Le Trésor américain estimant qu’elles ont aidé à se procurer des composants clés pour des programmes de drones et de missiles.

« Partout dans le monde, l’Iran exploite les systèmes financiers pour blanchir des fonds, se procurer des composants pour ses programmes d’armement nucléaire et conventionnel et soutenir ses groupes terroristes affiliés ». C’est ce qu’a déclaré John Hurley, sous-secrétaire au Trésor américain chargé du terrorisme et du renseignement financier, dans un communiqué.

Au final, « les États-Unis attendent également de la communauté internationale qu’elle applique pleinement les sanctions de l’ONU contre l’Iran. Et ce, afin de lui couper l’accès au système financier mondial », a ajouté M. Hurley.

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États-Unis : Trump promulgue la loi sur la fin du shutdown 

13. November 2025 um 10:40

Donald Trump a promulgué une loi mettant fin à la plus longue paralysie budgétaire jamais connue par les États-Unis (le Shutdown), qui a duré 43 jours. Il n’a pas manqué  l’occasion de s’en prendre à l’opposition démocrate et vanter une fois de plus les mérites de sa politique économique.

« Aujourd’hui, nous envoyons un message clair : nous ne céderons jamais au chantage », a déclaré Trump avec amertume, s’adressant à ses adversaires démocrates, avant de signer le texte sur la fin du shutdown, acclamé par les législateurs républicains qui l’entouraient dans le Bureau ovale. « Le pays n’a jamais été aussi prospère », a assuré le milliardaire président. Et ce, alors même que les sondages montrent un mécontentement croissant des Américains quant à la direction prise par l’économie.

Après son adoption par le Sénat lundi 10 novembre, la Chambre des représentants a approuvé le projet de loi par 222 voix pour et 209 contre. Seuls six membres du groupe parlementaire démocrate se sont rangés du côté des Républicains, tandis que deux Républicains ont voté contre le texte.

Le président républicain de la Chambre, Mike Johnson, a exprimé sa satisfaction face à la fin de ce « long cauchemar national ». Il a ensuite fustigé les Démocrates, les accusant d’être à l’origine de cette impasse qui a duré six semaines. « Ils savaient que cela causerait des souffrances et ils l’ont fait quand même. Toute cette manœuvre était inutile, injuste et inhumaine », a-t-il déclaré.

« Obamacare »

Après 43 jours de paralysie budgétaire, une poignée de sénateurs démocrates ont finalement cédé, approuvant avec leurs collègues républicains la loi qui sort de l’impasse, prolongeant le budget actuel jusqu’à la fin du mois de janvier.

Le texte reste cependant vague quant à l’extension des subventions à l’«Obamacare », un programme qui fournit une assurance maladie et des soins aux ménages à faibles revenus. Ce qui provoque l’indignation de nombreux élus Démocrates.

L’une des rares concessions faites à l’opposition est que le projet de loi prévoit la réintégration des fonctionnaires fédéraux qui ont été licenciés depuis le début du blocage, le 1er octobre.

Il prévoit également des fonds pour le SNAP, un programme d’aide alimentaire, jusqu’en septembre. Evitant ainsi le risque que cette aide, qui bénéficie à plus de 42 millions d’Américains, ne soit gelée en cas de nouvelle paralysie budgétaire fin janvier. Comme cela s’est produit au cours des 43 jours précédents…

D’autres Démocrates se sont interrogés sur les raisons pour lesquelles les huit sénateurs ont fait marche arrière quelques jours seulement après les importantes victoires des candidats du parti lors d’élections locales clés. Ce qui, selon eux, justifiait leur position au Congrès.

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Gestern — 12. November 2025Haupt-Feeds

Chômage record au Royaume-Uni depuis la Covid-19

12. November 2025 um 16:46

Le chômage au Royaume-Uni a augmenté plus que prévu, signe supplémentaire d’un ralentissement accru du marché du travail qui a incité plusieurs responsables de la Banque d’Angleterre à réclamer une baisse des taux la semaine dernière.

Le taux de chômage a atteint 5 % au cours des trois mois précédant septembre, contre 4,8 % le mois précédent, son niveau le plus élevé depuis début 2021, période où l’économie était soumise au confinement lié à la Covid-19. Des chiffres fiscaux distincts, publiés mardi 11 novembre, ont montré que le nombre d’emplois a diminué de 32 000 en octobre.

La livre a poursuivi sa baisse après la publication des données, chutant jusqu’à 0,4 % pour atteindre 1,3121 $.

Les salaires du secteur privé ont progressé de 4,2 % sur un an au cours du trimestre clos en septembre, contre 4,4 % en août, annonce l’Office national des statistiques (ONS). Il s’agit du taux de croissance le plus faible depuis début 2021.

Ce rapport devrait rassurer les responsables de la Banque d’Angleterre quant à l’amorce de la déflation. La semaine dernière, les décideurs politiques ont voté de justesse (5 voix contre 4) en faveur du maintien des taux d’intérêt à 4 %, ce qui semble préparer le terrain pour une baisse en décembre.

Le gouverneur de la Banque centrale, Andrew Bailey, qui a voté pour le maintien des taux inchangés, a indiqué qu’il pourrait être amené à les baisser en décembre si les données des prochaines semaines confirment son analyse d’un ralentissement des pressions inflationnistes. Évoquant la dégradation du marché du travail, il a déclaré que les risques de détérioration étaient plus susceptibles de se concrétiser que les risques de hausse.

« Globalement, ces chiffres suggèrent un affaiblissement du marché du travail », a déclaré Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l’ONS.

Avant la publication des chiffres d’aujourd’hui, le marché anticipait une probabilité de 70 % d’une nouvelle baisse d’ici la fin de l’année. La question cruciale sera le budget du 26 novembre, date à laquelle la chancelière de l’Échiquier, Rachel Reeves, devrait augmenter les impôts des ménages pour combler un nouveau déficit des finances publiques. Cette mesure pourrait freiner la croissance et ralentir l’inflation, contrairement à son premier budget, où la hausse des charges sociales patronales avait incité de nombreuses entreprises à augmenter leurs prix.

La baisse des salaires du mois dernier porte à 180 000 le nombre de travailleurs qui ont perdu leur emploi depuis le premier budget de Reeves, assorti d’une hausse d’impôts, en octobre dernier.

Le nombre d’offres d’emploi a augmenté de 2 000 au cours du trimestre clos en octobre par rapport au trimestre précédent, mais est resté inférieur aux niveaux d’avant la pandémie.

Le rapport sur l’emploi est le premier d’une série de publications de données qui, au cours des prochaines semaines, détermineront si la Banque d’Angleterre baissera ses taux d’intérêt lors de sa dernière réunion de l’année, le 18 décembre. Les données du PIB suivront jeudi, offrant un premier aperçu de l’économie pour le troisième trimestre.

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La Suisse proche d’un accord de réduction des droits de douane avec les Etats-Unis

12. November 2025 um 15:11

La Suisse est sur le point d’obtenir une réduction de 39 % à 15 % des droits de douane américains sur ses exportations. Ce qui constitue un soulagement considérable, selon des sources citées par Bloomberg.

L’accord pourrait être conclu dans les deux prochaines semaines, indiquent les mêmes sources. Lesquelles précisent toutefois que rien n’est encore finalisé et que les négociations pourraient encore échouer. Comme ce fut le cas lors des précédentes négociations fin juillet sur les droits de douane imposés par les USA à la Suisse.

Donald Trump a confirmé que son administration « travaillait à un accord visant à réduire quelque peu ces tarifs douaniers sur les produits suisses. « Je n’ai pas précisé le pourcentage. Mais nous ferons quelque chose pour aider la Suisse. Nous l’avons durement touchée et nous voulons qu’elle continue à prospérer », a-t-il ajouté lorsqu’on l’a interrogé sur les 15 %.

Suite à la publication de ces informations pertinentes, le franc suisse a réduit ses pertes face au dollar. Tandis que l’indice du marché suisse a progressé de 0,7 %, lors des échanges avant l’ouverture à Julius Baer mardi.

Les négociations précédentes avaient abouti au tarif douanier le plus élevé jamais imposé par Washington à un pays développé. Depuis, la Suisse fait pression pour obtenir de meilleures conditions, une pression qui s’est intensifiée la semaine dernière après la rencontre d’un groupe de milliardaires et d’hommes d’affaires suisses avec Donald Trump dans le Bureau ovale.

La réunion se serait si bien déroulée que Trump a chargé son représentant au commerce, Jamieson Greer, d’intensifier les négociations directes. Elles se sont poursuivies vendredi avec les responsables suisses.

Un accord serait l’aboutissement de plusieurs semaines de négociations menées par la ministre suisse du Commerce, Hélène Büdliger Artieda, conjuguées aux efforts concertés des principales entreprises suisses. Un droit de douane de 15 % alignerait la Suisse sur l’Union européenne et représenterait une nette amélioration par rapport au taux « choquant » de 39 % annoncé par Trump le 1er août.

La première mesure punitive, fondée sur les droits de douane, était liée à l’évaluation par Trump d’un déséquilibre commercial entre les deux pays. Avec un déficit d’environ 40 milliards de dollars pour les États-Unis. La Suisse a rétorqué que ce déficit était compensé par les importations américaines de services.

L’annonce du 1er août a suscité une déception particulière. Car de hauts responsables suisses estimaient avoir déjà conclu un meilleur accord, qui n’attendait plus que l’approbation finale de Trump.

Par ailleurs, les conséquences négatives des droits de douane sur la Suisse se font déjà sentir. L’économie s’est probablement contractée au troisième trimestre. Tandis que la banque centrale du pays avertit que « les perspectives se sont détériorées en raison de la forte hausse des droits de douane américains ».

Le chômage est également en hausse; même s’il partait d’un niveau bas.

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Trump : la fin des droits de douane pourrait coûter 3 000 milliards de dollars à l’Amérique

12. November 2025 um 14:20

L’abolition des droits de douane imposés par les États-Unis à la quasi-totalité de ses alliés commerciaux– et à d’autres- coûterait « plus de 3 000 milliards de dollars ». C’est ce qu’il ressort d’une déclaration de Donald Trump. Il s’exprimait de la sorte dans un message publié mardi 11 novembre 2025 sur son réseau social Truth Social. D’ailleurs, il va même jusqu’à qualifier la question de « problème de sécurité nationale ».

Dans ce texte, le chef de l’Etat américain, Donald Trump, fait référence à l’examen en cours par la Cour suprême des États-Unis de la légalité des droits de douane imposés par le pays. Et à cet égard, il indique que celle-ci a donné des « chiffres erronés ».

Alors, il précise : « L’annulation [de la mesure] en cas de décision négative sur les droits de douane représenterait, investissements réalisés et à venir compris, ainsi que le remboursement des capitaux, une perte de plus de 3 000 milliards de dollars. Il serait impossible de compenser un tel préjudice. Il s’agirait d’un problème de sécurité nationale véritablement insurmontable, aux conséquences dévastatrices pour l’avenir de notre pays – potentiellement intenables ! »

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Allemagne : l’inflation s’établit à 2,3 % en octobre

12. November 2025 um 12:03

L’inflation en Allemagne ralentit en octobre 2025 pour s’établir à 2,3 %. C’est ce que relèvent les données préliminaires, telles que publiées mercredi 12 novembre 2025 par l’Office fédéral de la statistique.

L’inflation, ou les prix à la consommation harmonisés pour être comparés à ceux des autres pays de l’Union européenne (UE), atteint 2,4 % en glissement annuel en septembre, en Allemagne. Ainsi rapporte Reuters mercredi 12 novembre.

Dans le même temps, la confiance des investisseurs dans l’économie allemande a chuté de manière inattendue. Cet état de fait tempère l’optimisme quant à une amélioration imminente de la situation du pays.

A cet égard, et plus précisément, l’indice des anticipations de l’institut ZEW a reculé à 38,5 en novembre; contre 39,3 pour le mois précédent. Sachant que les analystes tablaient sur une hausse à 41. L’indice des conditions actuelles s’est donc amélioré.

Par ailleurs, « le climat général est marqué par une baisse de confiance dans la capacité de la politique économique allemande à résoudre les problèmes urgents ». C’est ce que déclare pour sa part Achim Wambach, le président du ZEW. Il s’exprimait de la sorte dans un communiqué publié mardi 11 novembre. Au final, « bien que le programme d’investissement soit susceptible de stimuler l’économie, des problèmes structurels persistent », a-t-il souligné, révèle Bloomberg.

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Pétrole et gaz : la soif mondiale ne faiblira pas avant 2050, prévient l’AIE

12. November 2025 um 11:05

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a déclaré, mercredi 12 novembre, que la demande mondiale de pétrole et de gaz pourrait continuer de croître jusqu’en 2050. Elle revient nt ainsi sur ses prévisions précédentes concernant une transition rapide vers des carburants plus propres.

L’AEI a subi des pressions de la part des États-Unis en raison de l’évolution de ses politiques, ces dernières années, vers une orientation vers les énergies propres, au moment même où le président Donald Trump appelle les entreprises américaines à développer davantage la production de pétrole et de gaz.

Reuters relève que sous l’administration de Joe Biden, l’Agence internationale de l’énergie avait prédit que la demande mondiale de pétrole atteindrait son pic au cours de cette décennie, et qu’aucun investissement supplémentaire dans le pétrole et le gaz n’était nécessaire si le monde voulait atteindre son objectif climatique.

Chris Wright, secrétaire à l’Énergie de l’administration Trump, a qualifié d’« illogiques » les prévisions de l’AEI concernant la demande de pointe.

A noter au passage que l’AIE est financée par ses États membres, les États-Unis étant le principal contributeur.

Dans ses « Perspectives énergétiques mondiales annuelles », l’agence prévoit que, selon les scénarios politiques actuels, la demande de pétrole atteindra 113 millions de barils par jour d’ici le milieu du siècle, soit une hausse de 13 % par rapport à la consommation de 2024.

La dernière fois que l’Agence internationale de l’énergie a utilisé le « scénario des politiques actuelles » pour ses prévisions remonte à 2019 ; elle est ensuite passée à des prévisions plus conformes à la transition énergétique propre et aux engagements visant à atteindre la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle, à partir de 2020.

Augmentation de la capacité de production de gaz naturel liquéfié

Le rapport, publié mercredi, indique une augmentation des décisions d’investissement finales pour de nouveaux projets de gaz naturel liquéfié (GNL) en 2025. Les opérations pour environ 300 milliards de mètres cubes de nouvelle capacité annuelle d’exportation de GNL commenceront d’ici 2030. Ce qui représente une augmentation de 50 % des approvisionnements disponibles.

Dans le contexte politique actuel, le marché mondial du gaz naturel liquéfié passera d’environ 560 milliards de mètres cubes en 2024 à 880 milliards de mètres cubes en 2035 et à 1 020 milliards de mètres cubes en 2050, sous l’effet de la demande croissante du secteur de l’énergie, elle-même alimentée par la croissance des centres de données et de l’intelligence artificielle.

Le rapport indique que les investissements mondiaux dans les centres de données devraient atteindre 580 milliards de dollars en 2025 et, si cet objectif est atteint, ils dépasseront les 540 milliards de dollars dépensés chaque année pour l’approvisionnement mondial en pétrole.

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Le rapprochement de la Chine avec l’ASEAN et l’UE modifie la carte mondiale des conteneurs

11. November 2025 um 14:35

La Chine a procédé à un réajustement complet de sa stratégie commerciale en 2025. Et ce, en réduisant sa dépendance vis-à-vis des États-Unis et en renforçant les flux vers l’ASEAN et l’Union européenne. 

Ce changement se reflète clairement sur le marché mondial des conteneurs, où les exportations en provenance d’Extrême-Orient continuent de stimuler la croissance de l’offre. Laquelle atteignait +6 % en glissement annuel à la fin de l’été. C’est ce qu’il ressort des données de Container Trades Statistics (CTS) publiées lundi 10 novembre.

A cet égard, notons que presque toutes les régions génératrices de demande de fret conteneurisé ont enregistré une hausse. Ce constat s’applique également aux ports de Gdańsk et de Gdynia, véritables portes d’entrée vers la mer Baltique. Cependant, les ports d’Amérique du Nord font figure d’exception, l’offre de fret y étant en baisse constante depuis le début de l’année. Au total, sur une période de huit mois, le trafic en EVP (équivalent vingt pieds) dans les ports américains a reculé de 3 %.

Par ailleurs, la balance commerciale entre les États-Unis et la Chine demeure instable. Les importations américaines en provenance de Chine ont chuté à 869 523 EVP en août. Soit une baisse de 5,8 % par rapport à juillet et de 10,8 % sur un an. Ce recul fait suite à une hausse temporaire due à la demande saisonnière et aux stocks de précaution constitués avant l’entrée en vigueur des droits de douane.

La principale raison des changements survenus dans les flux mondiaux réside dans la politique d’exportation dynamique de Pékin. Face à une demande intérieure toujours atone et à un ralentissement de l’économie, le gouvernement chinois renforce sa présence sur de nouveaux marchés. Cette stratégie, initiée avant l’escalade des tensions commerciales avec les États-Unis, a été intensifiée ces dernières années. En 2025, la Chine orientera une part croissante de ses exportations vers l’ASEAN, l’Inde, l’Afrique et l’Union européenne.

Durant la même période, le trafic mondial de porte-conteneurs a atteint un nouveau record de 16,6 millions d’EVP, dépassant légèrement le précédent pic de mai. Malgré ce record, la dynamique du secteur s’essouffle. La hausse mensuelle en août n’a été que de 0,2 %. Tandis que la croissance annuelle de 2,8 % représente le deuxième taux le plus faible de l’année. La moyenne mobile sur 12 mois a chuté à 4,7 %, loin des 7,8 % prévus pour 2024.

Enfin, les flux commerciaux vers l’UE ont également progressé. En août, les exportations chinoises vers l’Europe ont dépassé 51 milliards de dollars. Alors que celles vers l’ASEAN ont atteint 57 milliards de dollars. Parallèlement, les exportations américaines vers la Chine ont chuté de 33 % sur un an, à 31,6 milliards de dollars. Témoignant ainsi du réalignement en cours des relations commerciales mondiales. Malgré ce recul, les États-Unis demeurent le premier acheteur de produits chinois.

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L’UE annonce de nouvelles mesures pour soutenir le secteur agricole

11. November 2025 um 12:23

Les négociateurs des pays de l’UE et du Parlement européen sont parvenus, lundi 10 novembre, à un accord préliminaire. Lequel réduirait les formalités administratives et les inspections sur le terrain imposées aux agriculteurs de l’Union européenne.

La présidence danoise de l’Union européenne a indiqué que l’accord prévoit également un soutien financier accru pour les petites exploitations agricoles. Les règles d’obtention des subventions agricoles européennes seront simplifiées, notamment pour les agriculteurs biologiques. Et ces derniers disposeront de meilleurs outils pour se prémunir contre les risques, selon l’agence de presse allemande (dpa).

L’accord permettra également aux États membres d’effectuer des paiements aux agriculteurs en situation de crise. Par exemple après des catastrophes naturelles ou des intempéries, afin de garantir la continuité de l’exploitation des fermes touchées.

La ministre danoise des Affaires européennes, Marie Bjerre, a déclaré : « Il est important de faciliter l’agriculture en Europe. Car cela aidera le secteur agricole à se développer et à se renforcer, améliorant ainsi sa compétitivité sur tout le continent. »

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Le FMI met en garde contre le risque d’explosion de la dette en Europe

11. November 2025 um 11:20

Le Fonds monétaire international (FMI) met en garde, dans un rapport publié lundi 10 novembre par Capital, intitulé « Comment l’Europe peut-elle payer pour des choses qu’elle ne peut pas se permettre ? », contre le risque d’une explosion de la dette publique en Europe au cours des 15 prochaines années, en raison de l’augmentation des besoins de dépenses et de la hausse des coûts d’emprunt. 

Comme le souligne le FMI, l’Europe est confrontée à d’importantes pressions budgétaires liées à de nouvelles priorités (telles que la défense et la sécurité énergétique), à ​​l’augmentation des coûts du vieillissement de la population (retraites et soins de santé) et à la hausse des coûts d’emprunt. Sans mesures politiques immédiates, la dette publique pourrait exploser au cours des 15 prochaines années.

« L’héritage des chocs précédents demeure considérable, la dette publique ayant fortement augmenté pendant la pandémie et restant élevée », note le FMI. Parallèlement, le vieillissement de la population continue de faire grimper les dépenses de santé et de retraite,. Tandis que le ralentissement de l’offre de main-d’œuvre risque de freiner la croissance et les recettes publiques.

En outre, les gouvernements doivent faire face à de nouvelles exigences, telles que les dépenses de défense, ainsi que les coûts liés à la sécurité énergétique et à la numérisation.

Si rien n’est fait, la dette publique suivra une trajectoire insoutenable, souligne le FMI. D’ailleurs, l’institution de Bretton Woods prévoit que la dette moyenne d’un pays européen pourrait atteindre 130 % de son PIB d’ici 2040. Soit près du double du niveau actuel. Si la dette est pondérée par le PIB, elle pourrait même atteindre 155 %. Certaines des plus grandes économies européennes affichant les ratios d’endettement les plus élevés.

Les pressions exercées sur les dépenses de santé, de retraite, de défense et de lutte contre le changement climatique devraient collectivement augmenter les dépenses publiques en moyenne d’environ 4,5 points de pourcentage du PIB dans les économies développées d’ici 2040. Alors que pour les pays d’Europe centrale, orientale et du Sud-Est, cette augmentation devrait atteindre 5,5 points de pourcentage du PIB.

Par ailleurs, le rapport souligne que, dixit la littérature économique, la dette publique freine la croissance, surtout lorsqu’elle atteint des niveaux élevés. En effet, une dette plus importante peut entraîner une hausse des taux d’intérêt sur les obligations d’État, notamment en raison de l’augmentation des anticipations d’inflation. Ce qui rend les conditions de financement plus difficiles et décourage les investissements productifs.

Cela peut également engendrer des anticipations de hausse des impôts, limitant ainsi les investissements; ou créer des risques pour la stabilité financière, en raison de l’exposition des banques à la dette publique.

En moyenne, les études pertinentes montrent qu’une augmentation de 10 points de pourcentage du ratio dette/PIB réduit la croissance annuelle du PIB d’environ 0,05 à 0,2 point de pourcentage, lorsque la dette dépasse 75 % du PIB.

Compte tenu de ces éléments, le FMI estime que l’augmentation de la dette, sans mesures correctives, pourrait ralentir le taux de croissance annuel du PIB d’environ un demi-point de pourcentage d’ici 2040. Ce qui est significatif étant donné le taux de croissance potentiel d’environ 2 % en moyenne dans tous les pays européens.

À leur tour, une croissance plus faible et des taux d’intérêt plus élevés aggraveraient la dynamique de la dette. Et le ratio d’endettement moyen atteindrait environ 150 % du PIB d’ici 2040 (ou près de 190 % pondéré par le PIB).

Le FMI affirme donc que l’Europe a besoin d’une politique ambitieuse pour faire face à la croissance explosive de la dette. Elle devra comprendre à la fois des réformes et des mesures de consolidation budgétaire.

Une politique qui devrait reposer sur trois piliers

Premièrement, des réformes qui renforceront la capacité du gouvernement à faire face aux pressions en stimulant la croissance économique. Par exemple, des réformes du marché des produits, du marché du travail et de la gouvernance, ainsi qu’un marché unique européen plus approfondi. Lesquelles permettront de réduire certaines pressions sur les dépenses. Et ce, notamment, en ajustant les systèmes de retraite pour atténuer les coûts du vieillissement, de l’augmentation de l’espérance de vie et qui allégeront la charge pesant sur les budgets nationaux.

Deuxièmement, des mesures de consolidation budgétaire à moyen terme, tant du côté des recettes que des dépenses. Celles-ci pourraient inclure la mobilisation des recettes par une réforme de la politique fiscale et une meilleure gestion des recettes, ainsi qu’une priorisation plus stricte des dépenses et une efficacité accrue.

Troisièmement, le rapport du FMI note que, dans certains pays, des mesures fiscales plus radicales pourraient être nécessaires, notamment une réévaluation de l’étendue des services publics.

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Les États-Unis proches d’un accord commercial avec l’Inde

11. November 2025 um 10:58

Donald Trump a déclaré, lundi 10 novembre, que les États-Unis étaient très proches de conclure un accord avec l’Inde, « qui développera les liens économiques et d’assurance entre les deux pays, stimulera les exportations énergétiques américaines et favorisera les investissements dans des secteurs clés américains ».

Il a fait cette déclaration dans le Bureau ovale lors de la prestation de serment de son ambassadeur en Inde, Sergio Gore, indique Reuters. « Nous concluons un accord avec l’Inde, un accord très différent de ceux que nous avons eus par le passé », a-t-il ajouté.

Trump a réitéré son optimisme quant à la conclusion imminente d’un accord, déclarant : « Nous nous en approchons. »

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COP30 : Lula dénonce les « climatosceptiques »

11. November 2025 um 10:18

La 30ème conférence sur le climat (COP30) a débuté lundi 10 novembre à Belém, en Amazonie brésilienne, avec l’immense tâche de maintenir la coopération climatique mondiale, à un moment où les États-Unis lui tournent le dos.

« Il est temps de porter un nouveau coup aux climatosceptiques », a déclaré Luiz Inácio Lula da Silva en ouverture de la COP30, qui durera deux semaines.

Le président brésilien a réaffirmé qu’investir dans la lutte contre le changement climatique – un sujet de discorde récurrent lors de cette conférence – coûterait « bien moins cher » que les guerres. Il a également insisté sur la volonté d’éviter le fatalisme : « Nous allons dans la bonne direction, mais pas assez vite ».

Il appelle à ce que les consultations aboutissent à quelque chose de concret : davantage d’engagements pour sortir des énergies fossiles, développer les énergies renouvelables et verser l’argent promis aux pays pauvres pour les aider à faire face à des conditions climatiques de plus en plus extrêmes.

« Il est absurde, tant sur le plan économique que politique, de tergiverser alors que des méga-sécheresses détruisent les récoltes nationales et font flamber les prix des denrées alimentaires », a-t-il déclaré.

A noter que les États-Unis, premier producteur mondial de pétrole et deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois dans l’histoire de ces conférences.

Pour sa part, le président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a estimé qu’il est « presque inévitable » de dépasser à court terme la limite d’augmentation de la température de 1,5 degré Celsius, un objectif fixé par l’Accord de Paris en 2015, tout en précisant qu’il est « peut-être encore possible » de la limiter.

« Il est désormais presque inévitable que le réchauffement climatique dépasse 1,5 degré Celsius à court terme. Et cela est clairement dû à l’insuffisance de l’action climatique ces dernières années et à l’augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre qui en résulte », a déclaré Jim Skea, président du panel d’experts représentant le consensus scientifique sur le climat, dans un message vidéo diffusé au début de la COP30.

Par ailleurs, l’ONU et de nombreux climatologues ont admis que ce niveau de réchauffement allait bientôt se produire. Ils ont appelé à agir pour que ce réchauffement soit temporaire, un objectif qui a nécessité des décennies d’efforts.

Les scientifiques insistent sur le risque que représente chaque décimale de réchauffement au-delà de 1,5 degré Celsius, avec des conséquences imprévisibles pour les écosystèmes et la vie humaine, notamment des vagues de chaleur, des sécheresses, des incendies, des inondations, des tempêtes, l’élévation du niveau de la mer, des impacts sur la biodiversité, etc.

A cet égard, l’Accord de Paris de 2015 visait à limiter le réchauffement climatique « nettement en dessous » de 2 °C et à poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Le climat s’est déjà réchauffé de 1,4 °C, selon l’observatoire européen Copernicus.

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Nouveau crash d’un avion-cargo : Boeing replonge dans la tourmente

10. November 2025 um 16:39

Déjà affaibli par des difficultés financières et industrielles, Boeing doit affronter désormais un nouvel accident dramatique – cette fois impliquant un avion-cargo. Un nouveau coup dur pour le constructeur américain.

Un appareil du transporteur UPS, à destination d’Hawaï, s’est écrasé mardi 4 novembre peu après son décollage de l’aéroport de Louisville, dans le centre-est des États-Unis. L’un des réacteurs aurait pris feu avant de se détacher, provoquant la chute de l’avion sur des usines voisines. Le crash a fait 14 morts, dont les trois membres d’équipage. L’appareil, un MD-11 conçu par McDonnell Douglas — société rachetée par Boeing en 1997 — engage donc la responsabilité du groupe.

Face à ce drame, les autorités américaines de l’aviation ont ordonné, samedi 8 novembre, l’immobilisation immédiate de tous les MD-11 encore en service. UPS et FedEx, les deux géants américains de la livraison de colis, ont eux aussi décidé de clouer au sol leur flotte d’appareils. Boeing, de son côté, a recommandé à l’ensemble des opérateurs de suspendre les vols de ce modèle jusqu’à nouvel ordre.

Une série noire qui n’en finit pas

Ce crash s’ajoute à une longue liste d’incidents qui ternissent l’image de Boeing depuis plusieurs années. Le constructeur, rival direct d’Airbus, reste fragilisé par des problèmes de sécurité et des défaillances techniques récurrentes : les crashs des 737 MAX en 2018 et 2019 (346 morts), la porte arrachée en plein vol en 2024, ou encore la perte d’une roue au décollage.

Alors qu’un juge texan venait tout juste d’abandonner certaines poursuites contre Boeing après un accord à plus d’un milliard de dollars, ce nouvel accident menace de relancer la crise. Selon le constructeur, 70 MD-11 restent aujourd’hui en activité dans le monde, uniquement en version cargo. La version passagers, qui pouvait accueillir jusqu’à 400 personnes, ayant été abandonnée après avoir séduit des compagnies comme Swissair, KLM, Alitalia ou Japan Airlines.

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Baisse de 8 % des importations de gaz du Maroc via l’Espagne

10. November 2025 um 15:17

Les importations de gaz du Maroc ont chuté de 8 % en septembre 2025 par rapport au mois précédent; après être restées stables pendant deux mois consécutifs.

Des données, publiées dimanche 9 novembre par la plateforme énergétique spécialisée (basée à Washington), indiquent que les importations de gaz du Maroc ont atteint environ 912 gigawattheures; contre 992 gigawattheures en août 2025.

Au cours des neuf premiers mois de 2025, les importations de gaz du Royaume chérifien ont connu une augmentation de 6,3 % en glissement annuel, atteignant environ 7,643 térawattheures; contre 7,19 térawattheures au cours de la même période en 2024.

La plateforme indique que le Maroc importe une partie de son gaz naturel liquéfié de plusieurs sources, principalement de Russie et des États-Unis. Tandis que l’autre partie est fournie par Shell dans le cadre d’un accord conclu en 2023.

Le Royaume du Maroc regazéifie le gaz naturel liquéfié en Espagne. Puis ces approvisionnements sont acheminés par le gazoduc Maghreb-Europe, qui servait auparavant à transporter le gaz algérien vers l’Europe.

Les importations de gaz du Maroc en 2025

Les importations de gaz du Maroc en 2025 ont connu une baisse en début d’année, avant de rebondir rapidement et significativement. C’est ce que révèlent les données obtenues par la plateforme énergétique spécialisée.

Les niveaux les plus élevés des approvisionnements du pays via l’Espagne ont été observés cette année en juillet et août. Tandis que les importations ont atteint leurs niveaux les plus bas en janvier, avec des quantités depuis début 2025 telles que mentionnées dans la liste suivante :

  • Janvier : 672 gigawattheures.
  • Février : 700 gigawattheures.
  • Mars : 956 gigawattheures.
  • Avril : 738 gigawattheures.
  • Mai : 823 gigawattheures.
  • Juin : 858 gigawattheures.
  • Juillet : 992 gigawattheures.
  • Août : 992 gigawattheures.
  • Septembre : 912 gigawattheures.

Au total, les exportations de gaz naturel de l’Espagne en septembre 2025 se sont élevées à environ 3 196 térawattheures. Soit une augmentation de 30,3 % par rapport à l’année précédente. C’est ce qu’il ressort des chiffres publiés par la Société espagnole des réserves stratégiques de pétrole (CORES).

L’Espagne a exporté environ 61,2 % de ces quantités par pipelines. Tandis que le pourcentage restant (38,8 %) a été exporté sous forme de gaz liquéfié.

La France était la principale destination des exportations espagnoles à 30,0 % avec 959 GWh. Suivent le Maroc en deuxième position à 28,5 % avec 912 GWh et le Portugal en troisième position à 8,8 % avec 14,8 GWh.

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Egypte : l’inflation s’élève à 12,5 % en octobre

10. November 2025 um 14:02

Les données publiées ce lundi par l’Agence centrale égyptienne pour la mobilisation publique et les statistiques montrent que le taux d’inflation annuel des prix à la consommation est passé de 11,7 % en septembre à 12,5 % en octobre en Egypte.

Selon les données de l’agence, le taux d’inflation annuel pour l’ensemble de l’Egypte s’élevait à 10,1 % en octobre 2025; contre 10,3 % en septembre 2025.

Sur une base annuelle, le secteur de l’alimentation et des boissons a enregistré une hausse de 0,1 % en octobre par rapport 2025 à octobre 2024. Cette évolution s’explique par les hausses suivantes : augmentation des prix des céréales et du pain de 4,1 %; des poissons et fruits de mer de 4,5 %; des produits laitiers, fromages et œufs de 1,7 %; hausse des prix des huiles et matières grasses de 5,1 %; des fruits de 32,7 %; du sucre et des confiseries de 1,5 %; du café, du thé et du cacao de 4,0 %; et des eaux minérales, boissons gazeuses et jus de fruits naturels de 13,3 %.

A noter que l’inflation annuelle a atteint un niveau record de 38 % en septembre 2023 en Egypte. Mais elle a depuis diminué, soutenue par un programme d’aide financière de 8 milliards de dollars signé avec le Fonds monétaire international (FMI) en mars 2024.

Inflation mensuelle

L’indice global des prix à la consommation a augmenté de 1,3 % pour atteindre un total de 264,3 points en octobre 2025 par rapport à septembre.

Les principales raisons de cette augmentation sont dues à la hausse des prix des groupes suivants : céréales et pain (0,3 %), viande et volaille (0,2 %), produits laitiers, fromage et œufs (1,9 %), huiles et graisses (0,2 %), légumes (12,9 %), sucre et produits sucrés (0,1 %), café, thé et cacao (0,4 %), eau minérale, boissons gazeuses et jus naturels (0,6 %); tabac (0,7 %); tissus (1,8 %), vêtements confectionnés (1,3 %), chaussures (0,9 %); loyer actuel des logements (0,7 %), entretien et réparation des logements (0,3 %), eau et services divers liés au logement (0,3 %) et électricité, gaz et autres combustibles (0,1 %).

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La Chine lève l’interdiction d’exporter des terres rares vers les États-Unis

10. November 2025 um 11:58

La Chine annonce la suspension, pour un an, de l’interdiction d’exporter vers les États-Unis des terres rares critiques (gallium, antimoine et germanium). Un signe supplémentaire d’un apaisement des tensions commerciales entre les deux pays.

Ce règlement, qui excluait les exportations de ces métaux rares, composants importants principalement pour les semi-conducteurs, est suspendu « jusqu’au 27 novembre 2026 ». C’est ce qu’a déclaré le ministère chinois du Commerce dans un communiqué.

Cette annonce intervient quelques jours seulement après la rencontre entre le président Xi Jinping et le président Trump, qui ont conclu une trêve commerciale. Tout en s’engageant à réduire les droits de douane et à suspendre les dernières mesures commerciales pendant un an.

La Chine a également suspendu les restrictions sur les exportations de graphite à double usage vers les États-Unis.

A cet égard, soulignons que Pékin a annoncé vendredi 7 novembre la suspension des restrictions imposées le 9 octobre dernier sur d’autres catégories de matières premières. On peut citer notamment d’autres terres rares et des matériaux pour batteries au lithium.

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Transport aérien américain paralysé : 2 800 vols cloués au sol

10. November 2025 um 11:12

Des centaines de milliers de voyageurs ont vu leurs vols retardés ou annulés dimanche 9 novembre. Ce qui constitue la pire journée de perturbations du transport aérien depuis le début du blocage des services gouvernementaux américains (Shutdown). Le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, a averti que la situation pourrait s’aggraver à l’approche des vacances de Thanksgiving.

Les compagnies aériennes ont annulé plus de 2 800 vols américains et en ont retardé plus de 10 200 autres dimanche. Soit le troisième jour de réductions de vols imposées par le gouvernement en raison d’une pénurie croissante de contrôleurs aériens. Et ce, après que des milliers de retards et d’annulations ont perturbé le transport aérien samedi.

La paralysie des services publics, qui a atteint une durée record de 40 jours, a entraîné une pénurie de contrôleurs aériens qui, comme le reste des employés du gouvernement fédéral, n’ont pas été payés depuis des semaines…

Des millions de personnes voyagent généralement pendant la période précédant Thanksgiving, l’une des fêtes américaines les plus importantes, qui tombe cette année le 27 novembre.

Par ailleurs, le Sénat américain a voté dimanche soir un projet de loi visant à mettre fin au blocage des services gouvernementaux. Toutefois, même si le Sénat adopte définitivement le texte, la Chambre des représentants devra encore l’approuver et le transmettre au président Donald Trump pour signature. Une procédure qui pourrait prendre plusieurs jours…

Plusieurs compagnies aériennes ont déjà prévu d’annuler des vols dans les prochains jours. Par exemple, United Airlines réduira ses vols de 190 lundi et de 269 mardi, selon la compagnie.

L’Administration fédérale de l’aviation (FAA) avait demandé aux compagnies aériennes de réduire leurs vols quotidiens de 4 % à compter de vendredi dans 40 grands aéroports. Et ce, en raison de préoccupations concernant la sécurité du contrôle aérien.

Les réductions sur les vols devraient donc atteindre 6 % mardi, puis 10 % d’ici le 14 novembre.

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