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Heute — 23. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

Données astronomiques relatives à Dhou al-Hijja

23. Mai 2025 um 16:16
Selon un communiqué, une séance de travail s’est tenue au cabinet du mufti de la République dans la matinée du mercredi 23 Dhou al-Qa’da 1446 de l’Hégire, correspondant au 21 mai 2025.

Cette réunion a porté sur les données astronomiques relatives à Dhou-Al Hijja. En effet, Khayreddine Al-Atafî, sous-directeur des séismes et de l’astronomie à l’Institut national de la météorologie (INM), a présenté un rapport au Cheikh Hichem Ben Mahmoud, mufti de la République, concernant ce sujet.

Il convient de noter que le cabinet du mufti est l’unique autorité officielle habilitée à annoncer le début des mois lunaires tout au long de l’année hégirienne.

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L’Observatoire national de la sécurité routière appelle à la prudence sur les routes

23. Mai 2025 um 15:44

L’Observatoire national de la circulation routière (ONSR) a exhorté, vendredi 23 mai, les automobilistes et autres usagers de la route à être vigilants et à suivre plusieurs recommandations en raison des conditions météorologiques défavorables, a rapporté un média local.

L’ONSR a averti que des orages, accompagnés de pluies éparses parfois intenses, sont prévus à partir de midi, vendredi 23 mai, notamment sur les régions de l’ouest. Ces intempéries devraient progressivement s’étendre, durant la nuit du 23 mai, vers certaines zones de l’est, avec des chutes de grêle localisées. En outre, des vents modérés à forts souffleront sur le sud-est du pays, soulevant par endroits du sable et de la poussière, ce qui risque de réduire la visibilité.

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Législatives partielles-Bizerte nord: Une première liste de 7 candidatures retenues

La liste préliminaires des candidats retenus pour les législatives partielles à la délégation de Bizerte-nord, prévues le 29 juin 2025, comprend sept candidats, a fait savoir le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouasker.

Il s’agit de: Adnène Allouche, Mahmoud Essayed, Mehrez Ghannouchi, Fatma Rabiî, Kamel Gaïdi, Kamel Chetouane et Hichem Arfaoui, a précisé Bouasker, lors d’un point de presse tenu, vendredi 23 mai, au siège de l’IRIE à Bizerte.

A cette occasion, le président de l’ISIE a appelé les électeurs à se diriger aux bureaux de vote pour accomplir leur devoir électoral, assurant que l’Instance des élections a mené à bien tous les préparatifs logistiques et humains de ce rendez-vous électoral.

La délégation Bizerte-nord compte 12 imadas et 89631 électeurs répartis en 23 centres de vote qui contiennent 74 bureaux de vote.

L’Instance des élections dévoilera la liste définitive des candidats retenus, le 8 juin 2025.

La proclamation des résultats du premier tour des législatives partielles à Bizerte-nord aura lieu entre le 30 juin et 2 juillet 2025, selon le calendrier électoral.

Avec TAP

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98 jours d’importation pour 22,7 milliards de dinars

23. Mai 2025 um 15:12

La BCT a publié le jeudi 22 mai 2025 ses données sur les réserves en devises. Celles-ci s’établissent à 22,677 milliards de dinars, suffisantes pour couvrir 98 jours d’importation.

Par rapport à mai 2024, on observe :

  • Une baisse de 6 jours de couverture (104 jours en 2024)

  • Un recul de 0,6% en valeur monétaire (22,817 milliards en 2024)

Bien qu’en diminution, ces réserves restent au-dessus du seuil minimal de sécurité fixé à 90 jours d’importation.

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Allemagne : surprise, le PIB progresse de 0,4%

23. Mai 2025 um 15:05

Au premier trimestre, le PIB de l’Allemagne a progressé de 0,4% contre 0,2%, selon de précédentes estimations. L’anticipation des droits de douane américains a profité aux exportations de voitures et de médicaments vers les États-Unis.

C’est une nouvelle encourageante dans un contexte plutôt morose. D’après les données finales publiées vendredi 23 mai par l’Office fédéral des statistiques, l’Allemagne a enregistré une reprise de croissance plus importante que prévu au premier trimestre 2025. De janvier à mars, l’économie allemande a enregistré une croissance de 0,4% du produit intérieur brut en comparaison avec le trimestre précédent, à la suite d’une estimation initiale de 0,2%. On doit remonter jusqu’au troisième trimestre 2022 (+0,6% comparé au trimestre précédent) pour observer une expansion trimestrielle aussi importante.

À cet effet, Ruth Brand, présidente de l’Office fédéral des statistiques, a déclaré : « Cette hausse légèrement supérieure à l’estimation initiale est due à la performance économique exceptionnellement bonne observée en mars », et de poursuivre que l’évolution de la production dans l’industrie manufacturière et des exportations, en particulier, a dépassé les attentes.

Anticipation et réaction en urgence

Les entreprises allemandes ont profité de l’anticipation par leurs clients américains de l’instauration de droits de douane aux États-Unis. En effet, à compter du 12 mars, le président Donald Trump a instauré des taxes douanières additionnelles sur l’acier et l’aluminium, suivies de l’imposition sur les voitures à partir du 3 avril. Il a de même déclaré une augmentation de 10% des taxes douanières sur toutes les importations, tout en reportant les droits supplémentaires plus importants pour certains pays.

Afin de faire face à cette situation, les sociétés américaines ont passé des commandes de toute urgence et les usines allemandes destinées au marché américain ont connu une augmentation spectaculaire de leur volume de travail en mars.

 Un rebond pour 2026 ?

L’Office fédéral des statistiques estime que « cette tendance favorable » est probablement due aux « effets prévisibles du conflit commercial avec les États-Unis ». Au début de l’année, les importations ont aussi connu une hausse, bien moins marquée que celle des exportations (+1,1%).

À souligner qu’au cours du premier trimestre, l’économie française a enregistré une progression de l’ordre de 0,1%, tandis que l’ensemble de la zone de l’UE enregistrait une hausse de son PIB de 0,3%…

D’après l’institut économique Ifo, le conflit commercial initié par Trump provoquera une récession du PIB durant l’été. Toutefois, les prévisions tablent sur un probable rebond qui interviendrait en 2026 (+1%), selon les experts, et ce, grâce au « bazooka budgétaire » du nouveau chancelier, Friedrich Merz.

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CSR Power Forum 2025 : L’intelligence artificielle au cœur de la RSE les 28 et 29 mai à Gammarth

La quatrième édition du CSR Power Forum se tiendra les 28 et 29 mai à Gammarth, autour du thème : « Repenser la stratégie RSE/ESG à l’ère de l’intelligence artificielle ».

D’après la page officielle de l’événement sur Facebook, ce Forum, dédié à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et aux critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG), réunit chaque année un public exigeant composé d’experts, de dirigeants, de décideurs politiques et d’acteurs associatifs engagés dans la transition durable.

Cette nouvelle édition se concentre sur la transformation des stratégies de durabilité par l’IA et propose un programme dense mêlant conférences, panels thématiques et formations certifiantes.

Quatre panels principaux aborderont la gestion intelligente du capital humain, la finance durable, la transformation de la relation entreprise consommateur grâce à l’IA, et l’accélération de la transition énergétique par l’innovation technologique. Des ateliers pratiques traiteront notamment de l’harmonisation du reporting ESG, de la cybersécurité pour les organisations responsables et de la contribution des entreprises au développement territorial inclusif.

En outre, des formations dispensées par l’AIPS (American Institute of Professional Studies), organisme américain reconnu, seront proposées. Un hackathon collaboratif et une cérémonie de remise des CSR Awards , récompensant les initiatives les plus innovantes en matière de RSE et d’intelligence artificielle, complètent le programme.

Organisé en partenariat avec la Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances (FTUSA) et Ernst & Young (EY), le CSR Power Forum 2025 s’impose comme une plateforme incontournable pour le networking, l’apprentissage et la co-construction d’un avenir plus responsable.

Avec TAP

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Gertridus Nsang Ndong Nsuga: « les femmes ont accompli de grands progrès ces dernières années »

23. Mai 2025 um 14:41

Le 23 mai 2025 s’inscrit désormais comme une date symbolique dans le calendrier international avec la célébration de la Journée de l’Afrique en Tunisie. Bien que cette journée ait été officiellement instituée le 25 mai 1963, la Tunisie a choisi cette année d’en avancer la commémoration dans le cadre d’une initiative particulière visant à renforcer les liens entre le continent africain et ses partenaires.

 

Présente à cet événement, Gertridus Nsang Ndong Nsuga, Ambassadeur de la République de Guinée Équatoriale et Doyenne du Groupe des Ambassadeurs Africains accrédités en Tunisie, a partagé son analyse sur l’état des relations entre l’Union européenne et l’Afrique, ainsi que sur la question cruciale de la solidarité intercontinentale.

 

Un bilan des relations Union européenne – Afrique

Dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com, l’ambassadrice a souligné que  « la solidarité entre continents repose avant tout sur l’établissement de relations solides, visant à prévenir les conflits et les guerres. Cette solidarité se manifeste également par un soutien concret au développement humain, notamment à travers la formation des jeunes et des femmes, afin que nous puissions progresser et rester au même niveau que les pays européens « 

Elle rappelle ainsi que cette coopération doit être fondée sur des partenariats durables, capables d’accompagner les transformations sociales et économiques nécessaires au développement des pays africains, en particulier ceux de la région subsaharienne et la Tunisie.

La place des femmes dans la diplomatie africaine : des progrès, mais encore des défis

Interrogée sur la représentation féminine dans la diplomatie africaine, Gertridus Nsang Ndong Nsuga estime que « les femmes ont accompli de grands progrès ces dernières années « . Cependant, elle nuance : « Dans de nombreux pays, des obstacles persistent encore. Il reste beaucoup à faire pour soutenir et encourager les femmes, notamment dans les pays africains où des difficultés liées au mariage ou à l’accès à l’éducation freinent leur avancée ».

L’ambassadrice appelle ainsi à une mobilisation collective : « Il est essentiel que tous les pays réfléchissent à des mesures concrètes pour aider les femmes à progresser, comme cela a déjà été réalisé dans plusieurs pays très avancés ».

 

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Femmes et agriculture : un rôle ancestral à soutenir

Les femmes sont l’épine dorsale de l’économie rurale et de l’agriculture familiale en Tunisie, comme partout dans le monde. D’ailleurs, l’agriculture familiale qui assure 85% de l’alimentation dans le monde repose sur les femmes. Ces dernières devraient, compte tenu du rôle qu’elles jouent dans la garantie de la sécurité alimentaire, bénéficier de tout l’accompagnement et l’appui nécessaires et occuper la place qu’elles méritent dans les politiques et plans nationaux de développement, selon les intervenants au séminaire national qui s’est tenu, vendredi 23 mai, à Tunis, sur le « renforcement du rôle des femmes dans la conservation dynamique des systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM) en Tunisie ».
 Organisée à l’UTAP, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la biodiversité (22 mai), cette conférence a réuni de nombreuses femmes agricultrices et responsables de GDA, venant de plusieurs régions du pays, des représentants des divers départements ministériels (Environnement, Agriculture, Femme…), en plus du représentant de la FAO et des deux chambres parlementaires (ARP et CNRD).
 Le monde compte actuellement 95 Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial, définis par la FAO comme étant « des systèmes et des paysages remarquables d’exploitation de terres, riches en une diversité biologique d’importance mondiale et évoluant grâce à l’adaptation d’une communauté à son environnement, à ses besoins et à ses aspirations au développement durable ».
La Tunisie, qui projette de créer 5 sites de systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM), d’ici à 2030 et qui compte déjà trois inscrits dans la liste mondiale, soit les jardins suspendus de Djebba (Béja), les oasis historiques de Gafsa et les cultures Ramli, de Ghar El Melh, est actuellement le premier pays d’Afrique du Nord et de la région MENA, en termes de nombre de SIPAM promus par le pays dans le cadre de sa Stratégie et Plan d’action nationaux sur la biodiversité (2018-2030), comme une priorité pour développer le savoir et valoriser le savoir-faire traditionnel (objectifs Aichi 18 et 19).
Noureddine Nasr, expert international en développement rural et agricole, a déclaré aux médias que la femme joue un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité et des systèmes agricoles ingénieux menacés de disparition. « Ce rôle consiste par exemple à préserver et faire durer les traditions culinaires à partir d’ingrédients et de semences artisanales non importées comme c’est le cas pour le maïs de Gafsa qui sert à préparer des plats et des soupes comme la « sliga » et le « hsa » pendant l’hiver. À Ghar El Melh, Bizerte, les cultures de pommes de terre et de haricot blanc spécifique à cette localité sont aussi jalousement gardées et conservées par les agricultrices. Ce sont elles qui assurent la conservation et la valorisation des produits et des savoir-faire dans des sites et des écosystèmes fragiles », a-t-il expliqué.
 La Tunisie projette, dans le cadre d’un programme dédié à la conservation impliquant les collectivités locales pour la valorisation des connaissances et des savoir-faire traditionnels, de créer 5 sites SIPAM d’ici à 2030, notamment à Ghar El Melh, Kerkennah, Djebba, Kesra et l’agrosystème Jessour. Mais, selon Nasr, il existe en Tunisie beaucoup plus que 5 sites SIPAM. « Il faut revenir à un recensement, déjà élaboré en 2010-2011, des systèmes en Tunisie qui pourraient être inscrits sur la liste du patrimoine mondial, dont les Ksour de Matmata, Chnenni, Douiret (sud de la Tunisie), les systèmes pastoraux et nomades à Médenine, les systèmes de pêche à la Charfia à Kerkennah et autres ».
Le porte-parole de l’UTAP, Fethi Ben Khelifa, a appelé les autorités à intégrer le plan d’action sur l’agriculture familiale, élaboré en coordination avec 5 départements ministériels, au plan de développement national 2026-2030.
L’agriculture et les produits agroalimentaires, qui contribuent à hauteur de 14% à la main-d’œuvre nationale, 9% à l’exportation et 6% à l’investissement, ne bénéficient que de 3% des financements, a-t-il regretté.
Les femmes agricultrices représentantes des Groupements de développement agricole (GDA) et des sites SIPAM sont unanimes à souligner que leur objectif est de préserver le patrimoine national tout en créant des moyens de subsistance et de garantir une vie décente à leurs famille et aussi une dynamique économique pour les communautés locales.
Ferida Djebbi, présidente du GDA Kounouz Djebba, qui présentait les pratiques de valorisation des figues de Djebba à travers le séchage et la transformation en confitures, a évoqué certains problèmes auxquels font face les femmes agricultrices. En plus des difficultés parfois d’écoulement des produits sur les marchés, elle a évoqué le coût de renouvellement des certificats bio, estimé à 2 mille dinars.
« Pour des GDA confirmés et des sociétés bien établies, ça ne pourrait pas poser de problème, mais pour des groupements de femmes dans un milieu rural, payer 2 mille dinars pour renouveler un certificat valorisant les produits locaux et de terroir, c’est aberrant », a indiqué Djebbi.
Pour des femmes reconnues comme « conservatrices confirmées de patrimoine agricole artianal national » et qui contribuent activement à la garantie de la sécurité alimentaire, un surcroît d’efforts est nécessaire, d’après les intervenants et intervenantes, pour préserver leurs droits, leur rendre hommage et leur témoigner gratitude.
Une exposition de produits du terroir et de produits valorisés par les GDA et les sites SIPAM a été organisée, à cette occasion, à l’UTAP.
Avec TAP

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L’âge de la retraite au Danemark passera à 70 ans en 2040

23. Mai 2025 um 14:18

70 ans. C’est l’âge légal du départ à la retraite au Danemark. Une loi en ce sens a été adoptée par le Parlement danois, laquelle entrera en vigueur à partir de 2040, contre 67 ans aujourd’hui.

En 2030, l’âge de la retraite passera à 68 ans, puis à 69 en 2035.

À rappeler que depuis la réforme de 2006, l’âge légal de départ à la retraite au Danemark est ajusté en fonction de l’espérance de vie et est révisé tous les cinq ans, selon Express FM.

Actuellement, il est de 66 ans en Allemagne, 65 en Belgique, Slovénie, Bulgarie, Croatie et Estonie, et 63 ans pour la Suède.

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Forum de Kazan : coopération Russie-OCI en marche

Quelque 130 accords et mémorandums d’entente ont été signés au terme du « Kazan Forum 2025« , le XVIe Forum économique international « Russie – monde islamique », qui s’est tenu du 13 au 18 mai à Kazan, 6e plus grande ville de Russie et capitale de la République du Tatarstan.

Ont pris part à cet événement, 96 pays et 82 districts fédéraux russes ainsi que 8 500 invités dans le programme d’affaires de ce forum annuel de la Russie et des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Il a l’ambition d’être une plateforme pour booster la coopération entre la Russie et les États membres de de cette organisation dans une multitude de secteurs.

Les autorités russes ont indiqué que les relations commerciales entre la Russie et le monde islamique sont en progression tout autant que le nombre de projets d’investissements internationaux grâce à ce forum, insistant sur l’importance de « construire un dialogue international entre la Russie et les pays islamiques ».

Le Forum de Kazan a porté sur la numérisation de la coopération entre la Russie et les pays de l’OCI et a traité de domaines très diversifiés, se rapportant à la coopération internationale, l’industrie halal, le sport, le financement et l’investissement islamiques, le tourisme, la culture, le commerce, l’économie, les ressources humaines, les sciences et technologies et l’informatique.

Le chargé d’affaires ad interim à l’ambassade de Tunisie a Moscou, Bechir Langar, a déclaré à l’occasion de ce forum, à l’Agence TAP,  que la Russie oriente ses efforts vers le développement des relations avec les pays arabes, islamiques et africains dans de nombreux domaines économiques, notamment les technologies de l’information, la sécurité informatique, le transport, outre les domaines de l’éducation.

 Et d’expliquer: la Tunisie en tant que pays importateur net de céréales, de pétrole et dérivés et d’engrais, accorde un intérêt spécial au développement des relations avec la Russie. L’ambassade de Tunisie à Moscou est en train de prospecter le marché russe en vue d’identifier les sociétés russes intéressées par l’importation de l’huile d’olive tunisienne ainsi que des dattes, du prêt-à-porter et des cosmétiques.

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Japon : l’inflation ne faiblit pas

23. Mai 2025 um 14:00

L’inflation sous-jacente au Japon a accéléré en avril à son rythme annuel le plus rapide depuis plus de deux ans en raison de la hausse constante des prix des denrées alimentaires. C’est ce qui ressort des données qui viennent d’être publiées, augmentant la probabilité d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année. 

Ces données sur l’inflation soulignent la difficulté de la Banque du Japon à équilibrer les pressions sur les prix dues à l’inflation alimentaire persistante et les vents contraires à la croissance provoqués par les tarifs douaniers du président américain, Donald Trump.

En effet, l’indice des prix à la consommation (IPC) de base, qui exclut les produits frais mais inclut les prix du pétrole, a augmenté de 3,5 %, dépassant les prévisions du marché qui tablaient sur une hausse de 3,4 % et s’accélérant par rapport à une hausse de 3,2 % en mars.

Il s’agit également du rythme de croissance annuel le plus rapide pour l’indice depuis la hausse de 4,2 % en janvier 2023, se maintenant au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque centrale (BoJ) pendant plus de trois ans.

« L’inflation sous-jacente est restée forte en avril malgré la réduction des frais de scolarité dans les lycées publics », a déclaré Marcel Thieliant, responsable de l’Asie-Pacifique chez Capital Economics. « Notre propre point de vue est que la force persistante de l’inflation convaincra la BoJ de relever à nouveau les taux d’intérêt en octobre ».

Un sondage Reuters, réalisé du 7 au 13 mai, a montré que la plupart des économistes s’attendent à ce que la BoJ maintienne ses taux stables jusqu’en septembre, une petite majorité prévoyant une hausse d’ici la fin de l’année.

La récente hausse de l’inflation est principalement due à une flambée des prix alimentaires de 7 %, signe que de nombreuses entreprises ont augmenté leurs prix au début du nouvel exercice fiscal japonais en avril. Le prix du riz a grimpé de 98,6 % le mois dernier par rapport à l’année précédente. Tandis que celui du chocolat a bondi de 31 %.

Un autre indice, excluant les prix du carburant et des produits frais et considéré par la Banque du Japon comme un meilleur indicateur de la pression sur les prix induite par la demande, a progressé de 3,0 % en avril par rapport à l’année précédente, selon les données. Cette hausse s’est accélérée par rapport à la hausse de 2,9 % enregistrée en mars.

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Mohamed Ali Nafti:  » La Tunisie, moteur de l’innovation et du multilatéralisme en Afrique »

23. Mai 2025 um 13:50

À l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrébin.com , revient sur le rôle central des Nations Unies dans l’accompagnement du développement africain, l’engagement multilatéral de la Tunisie et la contribution remarquable des jeunes talents tunisiens à travers le continent.

Dans une déclaration à leconomistemaghrébin.com, Mohamed Ali Nafti a tenu à rappeler que, dès l’aube de leur indépendance, les pays africains ont bénéficié du soutien indéfectible des Nations Unies, qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner leur développement multidimensionnel. Selon lui, cette dynamique a permis d’ancrer durablement l’esprit onusien au sein des diplomaties africaines, faisant des Nations Unies le garant de l’égalité internationale et le porteur d’espoir pour les générations futures, malgré les défis rencontrés au fil du temps.

Il souligne que l’attachement de la Tunisie au système onusien et au multilatéralisme n’est pas simplement un choix, mais une véritable appropriation.  » Nous croyons profondément en ce système, et nous œuvrons à renforcer notre position au sein de l’Afrique, en adhérant pleinement aux programmes qui respectent la dignité et l’identité africaines, les choix de nos peuples, ainsi que les aspirations de notre jeunesse et la promotion du rôle des femmes « , affirme-t-il.

Sur le plan diplomatique et économique, Mohamed Ali Nafti met en avant la contribution croissante des jeunes talents tunisiens en Afrique. Il rappelle qu’au plus fort de la pandémie de Covid-19, la présence active de start-upers et de professionnels tunisiens dans de nombreux pays africains, francophones comme anglophones, a été une source de grande fierté nationale. « Malgré les difficultés, nos jeunes ont su non seulement préserver, mais aussi renforcer leur position sur le continent, grâce à leur maîtrise des technologies de l’information et de la communication », explique-t-il.

Pour Mohamed Ali Nafti, cette dynamique illustre la capacité de la jeunesse tunisienne à participer activement à la prospérité partagée de l’Afrique, ouvrant la voie à une nouvelle ère de développement et de coopération sud-sud, portée par l’innovation et le savoir-faire.

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La Manouba : la récolte céréalière estimée à 850 mille quintaux

La production céréalière dans le gouvernorat de La Manouba devrait atteindre, cette année, 850 mille quintaux, en hausse de 50% par rapport à l’année précédente (470 mille quintaux), dont 520 mille quintaux de blé dur.

Selon le commissariat régional au développement agricole (CRDA), les superficies céréalières emblavées s’élèvent à 35 mille 500 ha avec un rendement moyen estimé de 24 quintaux par hectare.

La région compte 128 moissonneuses-batteuses, 5 centres de collecte d’une capacité de stockage de 200 mille tonnes, 160 faneuses à foin, 365 tracteurs et 200 citernes.

La saison des moissons au gouvernorat de La Manouba devrait démarrer, respectivement, les 1er et 11 juin, pour les superficies d’orge et de blé.

Avec TAP

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Mohamed Ali Nafti réitère l’engagement solennel de la Tunisie en faveur d’une Afrique prospère, solidaire et résiliente

23. Mai 2025 um 13:21

Le 23 mai 2025 marque désormais une date symbolique dans le calendrier international : la célébration de la Journée de l’Afrique. Bien que la Journée internationale de l’Afrique ait été instituée le 25 mai 1963  cette année, la Tunisie a choisi d’en avancer la commémoration dans le cadre d’une initiative particulière.

La diplomatie tunisienne et l’intégration africaine

 

Aujourd’hui, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a rappelé l’importance de cette journée emblématique, un moment fort pour célébrer ensemble l’Afrique à laquelle nous appartenons et que nous portons dans nos cœurs, nos âmes et notre conscience collective.

Lors de son allocution, le ministre a souligné que cette occasion est propice pour réitérer l’engagement solennel de la Tunisie envers le continent, ses peuples et ses nations, en faveur d’une Afrique prospère, solidaire et résiliente. Il a insisté sur la nécessité de bâtir une Afrique où règne la justice humaine, maîtresse de sa souveraineté, capable de gérer ses ressources naturelles, d’assurer sa sécurité alimentaire, énergétique et hydraulique, et où les technologies de l’information et de la communication évoluent au rythme de son développement.

Engagement et vision de la Tunisie

Le ministre a rappelé que la Tunisie a fait sienne les engagements des bâtisseurs de nos États respectifs, en adoptant une politique étrangère principalement axée sur le développement du continent et la promotion des valeurs de paix, de sécurité et de développement solidaire, partagé avec ses frères africains. Ce message a été porté lors de la 3e réunion ministérielle de l’Union Africaine et de l’Union Européenne, tenue récemment à Bruxelles.

Par ailleurs, la Tunisie se réjouit de son appartenance afro-méditerranéenne et se veut un pont civilisationnel entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe. Au-delà de sa position géographique, le pays ambitionne de contribuer à toute initiative visant à valoriser les compétences féminines et à renforcer la participation des jeunes talents dans le développement du continent africain. La Tunisie demeure attentive et interactive avec tous les partenariats établis avec les différents espaces arabo-africains, arabo-asiatiques et arabo-américains, pourvu que ces partenariats soient fondés sur les principes de coresponsabilité, de respect mutuel et de bénéfices partagés.

Multilatéralisme et célébration de l’Afrique

Il a également rappelé que conformément aux instructions du président de la République, Kaïs Saïed, la Tunisie souhaite que sa diplomatie soit dynamique au niveau des relations bilatérales, que nous nous efforçons de promouvoir et d’élever dans tous les domaines d’intérêt commun. Le choix a été fait de placer la célébration de la Journée de l’Afrique de proclamer l’année 2025 année du multilatéralisme.

Cette initiative revêt une dimension symbolique particulière, puisqu’elle coïncide avec la commémoration du 80e anniversaire de la fondation de l’Organisation des Nations Unies, réaffirmant ainsi l’engagement indéfectible de la Tunisie envers les principes du multilatéralisme et son attachement profond aux valeurs fondatrices de l’ONU.

Profondément attachés aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, les pays africains n’ont cessé de réclamer la place qui leur revient dans le système onusien, qui a été à la base de leur libération. Aujourd’hui, 80 ans après la naissance de l’ONU, force est de reconnaître que des avancées multidimensionnelles ont profité à l’humanité entière et à l’Afrique en particulier.

Défis et perspectives

Cependant, ces réalisations, aussi significatives soient-elles, ne sauraient masquer des souffrances indicibles et des injustices criantes qui persistent, comme le génocide perpétré par l’entité occupante à Gaza, au mépris des principes fondamentaux du droit international humanitaire. Cette situation alarmante est aggravée par l’indifférence et le désengagement de la communauté internationale.

Le Ministère des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, en tant que coordonnateur de l’action diplomatique intergouvernementale, demeure à l’écoute des initiatives et suggestions pour une interaction positive, capable de réaliser nos objectifs communs. Nous sommes persuadés que les autorités ne ménageront aucun effort pour faciliter la tâche de nos ambassades accréditées auprès de vos pays respectifs. Ensemble, nous saurons relever les défis et envisager de nouvelles perspectives pour notre continent.

Positionnement régional et international

Le ministre a également souligné  que malgré les aspirations non réalisées des premières générations ayant vécu ce moment historique, force est de reconnaître que bien des avancées multidimensionnelles ont profité à l’humanité entière et à l’Afrique en particulier. Toutefois, ces réalisations, aussi significatives soient-elles ne sauraient cacher un constat des plus accablants, illustré par des souffrances indicibles et des injustices criantes qui persistent toujours.

Le génocide perpétré par l’entité occupante à Gaza, au mépris des principes fondamentaux du droit international humanitaire en est une illustration frappante. Une situation alarmante face à l’attitude d’indifférence et de désengagement de la communauté internationale. Il conclut: « Ensemble nous saurons relever les défis et envisager de nouvelles perspectives pour notre continent. »

 

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Le G7 met en garde contre les « déséquilibres excessifs » de l’économie mondiale

23. Mai 2025 um 12:35

Les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales du G7 se sont engagés à remédier aux « déséquilibres excessifs » de l’économie mondiale, selon un projet de déclaration cité Bloomberg News, jeudi 22 mai 2025.

Les ministres des Finances du G7 ont souligné la nécessité d’une compréhension commune de la manière dont « les politiques et pratiques non marchandes compromettent la sécurité économique mondiale ». Ils ont déclaré qu’ils étaient d’accord sur l’importance de créer des conditions de concurrence équitables et d’adopter une approche largement coordonnée pour remédier aux dommages causés par ceux qui ne suivent pas les mêmes règles et manquent de transparence.

Ces remarques font partie d’un communiqué final en cours de préparation pour résumer trois jours de réunions (20, 21 et 22 mai) entre des responsables des pays du G7 – les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon – à Banff, au Canada.

Le projet prévoit une analyse de la « concentration du marché et de la résilience de la chaîne d’approvisionnement internationale ».

Il mentionne également la reconnaissance de l’augmentation des expéditions internationales dites de faible valeur, aussi appelées expéditions « de minimis », généralement en provenance de détaillants chinois comme Temu et Shein. « Ces expéditions risquent de surcharger les systèmes douaniers et de perception des impôts et d’être utilisées pour faire passer en contrebande des matières illicites, notamment des drogues ».

Le projet de déclaration ne parvient cependant pas à mettre en évidence l’acrimonie et les profonds désaccords entre les alliés au sujet des tarifs douaniers imposés par l’administration Trump. Il y a un an, en Italie, le groupe des ministres des Finances avait réitéré son engagement en faveur d’un « système multilatéral libre, juste et fondé sur des règles », mais à Banff, cet engagement a été édulcoré pour se résumer à « la poursuite de nos objectifs politiques communs ».

La déclaration fait référence aux inquiétudes soulevées par les organisations internationales lors de la dernière réunion du groupe en avril concernant la manière dont l’incertitude politique pèse sur la croissance, mais minimise l’évolution de ces risques.

« Nous reconnaissons que l’incertitude en matière de politique économique a diminué depuis son pic et nous travaillerons ensemble pour réaliser de nouveaux progrès », indique le plan.

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Compétitivité verte et financement de la PME de demain : l’engagement politique de l’Union européenne

23. Mai 2025 um 12:33

La conférence « Compétitivité verte : financer les PME de demain », organisée par la Banque de l’Habitat (BH Bank), ce jeudi 22 mai 2025 dans un hôtel aux Berges du Lac 1, en partenariat avec la BEI et l’Union européenne, s’est tenue alors que le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de l’UE est entré en vigueur.

La conférence a permis d’approfondir l’analyse du contexte économique dans lequel s’inscrit cette initiative, à travers les interventions d’experts sectoriels qui ont enrichi la compréhension des enjeux et des opportunités.

 

Marco Stella, chef de la section économique de la délégation de l’Union européenne en Tunisie, a apporté la dimension politique et diplomatique à cette initiative, inscrivant le programme « Trade and Competitiveness » dans le cadre plus large des relations stratégiques entre l’Union européenne et la Tunisie.

Son intervention s’est caractérisée par une approche à la fois technique et géopolitique, soulignant la dimension partenariale de l’engagement européen.

Stella a reconnu le défi que représentait son intervention, succédant à des panélistes qu’il a qualifiés d’« experts engagés et particulièrement connaisseurs ». Cette modestie apparente masquait en réalité une volonté de replacer l’initiative dans une perspective politique et stratégique dépassant les seuls aspects techniques et financiers.

En effet, le représentant européen a réaffirmé avec force que « l’Union européenne demeure un partenaire à la fois technique, financier et politique pour la Tunisie ». Cette triple dimension du partenariat revêt selon lui une importance cruciale, concernant non seulement le secteur public mais également, et de manière particulièrement significative, le secteur privé tunisien.

Marco Stella a présenté le programme « Trade and Competitiveness » comme un don de l’Union européenne permettant à la BEI de générer des ressources financières additionnelles au bénéfice des petites et moyennes entreprises, via le partenariat avec la BH Bank. Cette mécanique financière illustre selon lui l’approche européenne privilégiant les partenariats larges et l’effet de levier pour maximiser l’impact des financements publics.

L’ambition affichée vise explicitement à aider l’économie réelle, objectif prioritaire de l’Union européenne et de sa banque d’investissement. « Cette focalisation sur l’économie réelle témoigne d’une volonté de dépasser les approches purement financières pour s’attaquer aux défis concrets auxquels font face les entreprises tunisiennes », assure le dirigeant européen.

Visite  de terrain

M. Stella a rappelé l’importance fondamentale des PME dans l’économie tunisienne, citant le chiffre de 90 % du tissu économique national qu’elles représentent. Il a souligné qu’« elles emploient des millions de personnes et génèrent des opportunités d’emploi dans différents secteurs de l’économie, constituant ainsi l’épine dorsale du système productif tunisien ».

Pour illustrer ses dires, le diplomate européen a évoqué ses missions d’accompagnement sur le terrain, citant notamment une récente visite à Gabès avec le ministre du Tourisme « pour explorer les opportunités de développement touristique ». Ces expériences de terrain ont renforcé, souligne-t-il, la conviction de l’importance de renforcer le tissu économique dans certaines régions qui, pour des raisons historiques, territoriales ou environnementales, disposent de moindres possibilités de développer leur valeur ajoutée.

Un constat alarmant, mais solution avec « Trade and Competitiveness »

Un constat particulièrement alarmant a été mis en avant par . Stella : la durée de vie moyenne des PME tunisiennes ne dépasse pas 18 mois selon les données disponibles. Ce chiffre dramatique illustre la fragilité structurelle de ces entreprises et justifie l’urgence des mesures d’accompagnement proposées.

Parmi les défis majeurs identifiés, M. Stella a notamment insisté sur la difficulté d’accès au crédit, problématique centrale que le programme « Trade and Competitiveness » ambitionne de résoudre. Cette difficulté d’accès au financement constitue selon lui un goulot d’étranglement majeur limitant le développement et la pérennité des PME tunisiennes.

Au-delà de la dimension financière, M. Stella a mis en avant la possibilité d’assistance technique et la mise à disposition d’une garantie par la BEI et la BH Bank. « Cette approche intégrée reconnaît que le financement seul ne suffit pas et doit s’accompagner d’un renforcement des capacités et d’un partage approprié des risques ».

Secteurs concernés par le nouveau dispositif

Le représentant européen a détaillé les secteurs ciblés par l’initiative : agroalimentaire, textile, automobile et mécatronique. Ces choix sectoriels résultent selon lui d’analyses approfondies et d’études réalisées en collaboration avec la BEI et les acteurs économiques tunisiens, garantissant ainsi la pertinence et l’ancrage territorial de l’initiative.

Par ailleurs, M. Stella a explicité l’ambition de l’Union européenne de créer un écosystème favorable permettant aux PME d’innover, d’exporter et de contribuer activement à la transition verte. « Cette vision écosystémique dépasse la simple logique de financement pour embrasser une transformation plus profonde du tissu économique tunisien », dit-il.

Le soutien aux PME engagées dans des investissements durables constitue, affirme M. Stella, une partie intégrante des stratégies de développement économique de l’Union européenne en Tunisie. Cette intégration témoigne d’une approche cohérente liant développement économique et transition écologique, deux objectifs désormais indissociables dans la vision européenne.

Climat des investissements en Tunisie

M. Stella a particulièrement insisté sur la coordination avec le gouvernement tunisien pour renforcer et améliorer le climat des investissements en Tunisie, ainsi que pour renforcer les liens entre la Tunisie et l’Union européenne. Cette dimension de dialogue politique illustre la volonté européenne de dépasser les seuls aspects techniques pour s’engager dans une transformation structurelle durable.

Qu’entendre par “équipe Europe“ ?

L’initiative s’inscrit plus globalement dans un effort de soutien coordonné en format « Equipe Europe », concept symbolisant le travail que l’Union européenne vise à développer dans l’avenir. Cette approche utilise le mandat de coordination de la Commission européenne pour fédérer les différents partenaires européens présents en Tunisie.

La BEI, qualifiée de « partenaire d’excellence », constitue naturellement un élément central de cette équipe Europe, mais M. Stella a souligné que d’autres partenaires et institutions financières bilatérales des États membres travaillent également dans le secteur d’appui aux PME. Cette multiplicité d’acteurs nécessite une coordination renforcée pour maximiser l’efficacité des interventions.

M. Stella a rappelé l’alignement de cette initiative avec le programme national de relance économique en faveur des PME, soulignant ainsi le respect de la souveraineté tunisienne et la volonté de s’inscrire dans les priorités nationales définies par les autorités tunisiennes.

L’objectif affiché consiste à croiser les expertises et les dialogues entre institutions financières, experts, autorités publiques et chefs d’entreprise pour faire émerger des solutions concrètes et adaptées. Cette approche participative reconnaît la complexité des défis à relever et la nécessité d’une mobilisation collective de l’ensemble des parties prenantes.

M. Stella a conclu son intervention en réaffirmant, au nom de l’Union européenne, l’engagement à soutenir les réformes structurelles et les dynamiques économiques positives en Tunisie. Il a exprimé une confiance profonde dans le potentiel du secteur privé tunisien, et notamment des PME, pour bâtir un avenir plus durable, inclusif et prospère pour l’ensemble de la population tunisienne.

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Appel à projets pour jeunes créateurs africains : « Ateliers Sud-Sud : Ici et Ailleurs »

L’Association tunisienne du Multimédia et de l’Audiovisuel (AMAVI) ouvre un appel à idées dans le cadre de son programme « Ateliers Sud-Sud : Ici et Ailleurs », destiné aux jeunes entrepreneurs culturels de Tunisie, du Maroc et du Sénégal. Soutenu par des partenaires institutionnels et associatifs, ce dispositif panafricain propose un parcours d’incubation combinant formations, mentorat et résidences de co-création dans trois pays.

Cet appel s’adresse aux porteurs de projets âgés de 18 à 35 ans, résidant en Tunisie, au Maroc ou au Sénégal. Les candidats doivent proposer des initiatives innovantes dans les industries culturelles et créatives (hors cinéma), en lien avec les cultures africaines.

L’objectif ? Renforcer les échanges et le co-développement entre jeunes talents africains, tout en valorisant les récits locaux. Le programme inclut :

  • Des ateliers de formation et d’accompagnement

  • Un mentorat personnalisé

  • Trois résidences en présentiel (Tunisie, Maroc, Sénégal)

Partenaires et soutiens institutionnels

Parmi les partenaires figurent :

  • La Fondation HIBA (Maroc)

  • CinéKap Group & Up’Courts (Sénégal)

  • La Direction de la Coopération Internationale de l’Ambassade de Suisse en Tunisie

  • Le Fonds FEF via l’Ambassade de France en Tunisie

Ce projet s’inscrit dans une dynamique panafricaine, visant à favoriser les collaborations Sud-Sud et à promouvoir une identité créative africaine plurielle.

Avec TAP

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TSI sous la tutelle d’un administrateur judiciaire

23. Mai 2025 um 11:34

Le Conseil du marché financier (CMF) a annoncé, jeudi 22 mai 2025, la nomination de l’expert Bilel Errahmouni en tant qu’administrateur judiciaire de la société d’intermédiation en bourse Tuniso-Séoudienne d’Investissement (TSI). Cette décision, ordonnée par le Tribunal de première instance de Tunis le 15 mai, est valable pour une durée de trois mois.

Selon un communiqué du CMF, cette mesure vise à « assurer la gestion administrative et financière de la société sous la supervision d’un juge contrôleur ». L’administrateur judiciaire représentera désormais TSI devant les clients, les banques et les autorités de régulation. Il traitera également les réclamations, sous le contrôle du tribunal et la supervision du CMF

Contexte : des manquements graves

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un suivi accru du CMF face aux « graves manquements » de TSI en matière de gouvernance et de gestion. Ces dysfonctionnements ont conduit à une « situation fragile et instable », risquant d’affecter les droits et avoirs des clients.

Poursuite des procédures

Le CMF a rappelé que l’instruction disciplinaire se poursuivait, parallèlement aux actions judiciaires, afin de « protéger les épargnants et garantir la stabilité du marché financier ».

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Trump : l’UE doit supprimer unilatéralement ses droits de douane, sinon 20 % de riposte

23. Mai 2025 um 11:32

Le Financial Times rapporte, vendredi 23 mai 2025, que les négociateurs commerciaux du président américain Donald Trump font pression sur l’Union européenne pour qu’elle réduise unilatéralement les droits de douane sur les produits américains.

Les négociateurs affirment que sans concessions il n’y aura pas de progrès dans les discussions visant à éviter l’imposition d’un tarif supplémentaire de 20 %, qualifié de « réciproque ».

Selon des sources bien informées citées par le média, le représentant américain au Commerce, Jamison Greer, s’apprête à informer ce 23 mai son homologue européen, Maroš Šefčović, que la dernière « note interprétative » soumise par Bruxelles lors des négociations ne répond pas aux attentes américaines.

Les États-Unis sont consternés par le fait que l’Union européenne n’a proposé que des réductions tarifaires réciproques, au lieu de s’engager à les réduire unilatéralement, comme l’ont proposé certains autres partenaires commerciaux de Washington. L’UE n’a pas non plus réussi à présenter la taxe numérique proposée comme point de négociation. Ce que réclament les États-Unis.

Bien que l’Union européenne cherche à élaborer un texte commun pour encadrer les discussions, les deux parties restent très éloignées, selon des sources proches des discussions citées par le Financial Times.

Réduire le déficit commercial de 192 milliards d’euros

MM. Greer et Šefčović doivent se rencontrer à Paris le mois prochain (juin). Une rencontre qui devrait être un test crucial pour savoir si les deux parties peuvent éviter une escalade de leur conflit commercial. Les États-Unis insistent pour que Bruxelles adopte des mesures visant à réduire le déficit commercial de 192 milliards d’euros.

Malgré l’échange de documents de négociation entre les deux parties, peu de progrès ont été réalisés depuis que Trump a annoncé une période de négociation de 90 jours. Un troisième responsable au courant des discussions a déclaré qu’il n’était pas optimiste quant à la possibilité de parvenir à un accord qui permettrait d’éviter les droits de douane américains sur les importations européennes. « L’échange de messages ne constitue pas un réel progrès… Nous ne faisons toujours pas de réels progrès », a-t-il souligné.

Londres devance l’Union européenne dans l’accord avec Washington

Le Royaume-Uni a conclu un accord qui maintient les tarifs « réciproques » de 10 % imposés par Trump, mais a reçu un quota sans droits de douane pour ses exportations d’acier et une réduction des tarifs à 10 % sur 100 000 voitures. Il a également dû autoriser davantage d’importations d’éthanol et de viande américains…

Certains diplomates européens estiment que les États-Unis maintiendront un minimum de 10 % dans tout accord, un point de vue que de nombreux ministres européens du Commerce considèrent comme une justification à des représailles.

Supprimer tous les droits de douane

Les États-Unis considèrent que l’offre européenne actuelle – qui comprend la suppression de tous les droits de douane sur les produits industriels et certains produits agricoles si Washington fait de même – est dans l’intérêt de Bruxelles, compte tenu de son utilisation de normes réglementaires pour empêcher les importations.

Washington a envoyé à Bruxelles ses conditions standard pour tout accord, qui incluent la facilitation des investissements des entreprises américaines dans l’UE, la réduction des restrictions réglementaires et la reconnaissance des normes alimentaires et de production américaines. Elle appelle également à la suppression des taxes numériques nationales…

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