Du 12 juillet au 16 août 2025, l’amphithéâtre d’El Jem, monument millénaire au cœur de la Tunisie, s’apprête à vibrer à nouveau sous les notes des Nocturnes d’El Jem, à l’occasion de leur 38e édition. Plus qu’un simple festival, ce rendez-vous est une célébration enivrante où la musique classique se mêle aux pierres chargées d’histoire, dessinant un pont entre passé et présent, entre les rives de la Méditerranée.
Au fil des soirs d’été, l’espace grandiose résonnera des harmonies de l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger, invité d’honneur le 9 août. Cette présence, chargée de symboles, incarne une fraternité artistique entre la Tunisie et l’Algérie, deux pays aux destins croisés et aux cultures riches, où la musique devient un langage commun, un souffle partagé d’émotion et d’espoir.
La clôture du festival, le 16 août, offrira un écrin somptueux à l’Orchestre symphonique tunisien, porté par le talent exceptionnel du violoniste Yury Revich. Ensemble, ils composeront une fresque sonore où virtuosité et sensibilité dialogueront avec l’âme même des pierres antiques d’El Jem.
Le festival invite également des formations venues d’Italie, de Belgique, d’Espagne et d’Autriche, ainsi que des artistes tunisiens tels que Mohamed Ali Kammoun et Hassen Doss. L’Oriental Heritage Choir du Canada apportera, quant à lui, une touche d’ouverture et de métissage, reflet d’un monde en mouvement.
Les Nocturnes d’El Jem, par leur alliance singulière de patrimoine et d’excellence musicale, continuent de tisser une toile où l’art devient un vecteur d’unité méditerranéenne, un hymne vibrant aux mémoires croisées, à la beauté et au partage.
Né en 1925 à Téhéran, Ahmed Chamlou (Ahmad Shamlou en anglais), ancien membre du Parti communiste Toudeh, est poète, traducteur et rédacteur en chef de différentes revues. Il est considéré comme une voix majeure de la poésie iranienne contemporaine.
Influencée par de grands poètes occidentaux, la poésie de Ahmed Chamlou est faussement simple, s’enracine dans la tradition persane et populaire dans une écriture moderniste. Engagé, le poète développe une esthétique de la figure pour exprimer sa vision contestataire.
Après sa mort en 2002, les forces de l’ordre ont dispersé un rassemblement autour de sa tombe, en 2008.
Le Comité national olympique Tunisien (Cnot) organise des cours avancés en management du sport avec un programme unique
Ce programme s’adresse aux passionnés par le sport aspirant à un rôle stratégique dans sa gestion, indique le Cnot qui promet un programme unique pour booster les compétences en leadership & gouvernance, marketing et communication sportive, gestion d’événements et financements et responsabilité sociale dans le sport.
Les demandes d’inscription doivent être déposées directement au bureau d’ordre du Cnot au Centre Culturel et Sportif Menzah 6, et ce, avant le 29 août 2025, ajoute la même source.
L’univers de la série culte « Ragouj » prend vie dans une création scénique signée Abdelhamid Bouchnak : un show total mêlant musique, danse, jeu et narration visuelle.
Les compositions de Hamza Bouchnak seront interprétées en live par un orchestre, accompagné d’une troupe de danseurs pour donner corps et mouvement à l’émotion le 8 juillet 2025 à 22h au Théâtre Romain de Dougga.
Un final intense, puissant et plein de cœur pour clore cette 49ᵉ édition du festival de Dougga.
Le président de l’Association SOS Villages d’Enfants Tunisie, Mohamed Megdich, a été élu membre du Conseil des sages de la Fédération SOS villages d’enfants international.
Mohamed Megdich représentera la région Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord après son élection, ce samedi 28 juin 2025, lors de l’Assemblée générale élective de la fédération, qui s’est tenue à Vienne.
SOS Villages d’Enfants Tunisie rappelle que La Fédération internationale regroupe 138 pays fournissant des services de protection et de prise en charge à environ 2,9 millions d’enfants dans le monde à travers divers programmes avec un budget de 1,6 trillions d’euros en 2024.
L’Association s’est par ailleurs réjoui de la représentation directe de la Tunisie, par M. Megdich, au sein du Conseil des sages de la Fédération composé de 13 membres et constituant l’organe exécutif de l’organisation.
L’Espérance sportive de Tunis vient d’officialiser la prolongation de contrat de son défenseur central international algérien, Mohamed Amine Tougaï.
Son engagement avec les Sang et Or s’étend désormais jusqu’en juin 2027, annonce l’EST dans une note diffusée ce samedi 28 juin 2025.
Arrivé à l’Espérance en 2020, Mohamed Amine Tougaï s’est rapidement imposé comme un pilier de la défense sang et or et a joué un rôle majeur dans les récents succès du club.
Deux étrangers impliqués dans une affaire de trafic international de drogue ont été condamnés à 40 ans de prison ferme.
La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné les deux suspects qui avaient été arrêtés il y a quelques mois après avoir introduit une importante cargaison de stupéfiants à travers les frontières tunisiennes.
L’enquête avait révélé que les trafiquants avaient formé un groupe en vue de revendre la drogue dans des établissements nocturnes et à de jeunes consommateurs.
La compagnie aérienne nationale Tunisair a indiqué que le trafic aérien connaît aujourd’hui des perturbations générales, entraînant des ajustements horaires sur certains de ses vols.
« Nous déployons toutes les mesures nécessaires afin de limiter la gêne occasionnée, et mettons tout en œuvre pour informer les passagers concernés via SMS et courriel », a commenté Tunisair.
La même source a appelé les voyageurs de consulter régulièrement leurs messages afin de prendre connaissance des éventuelles mises à jour relatives à leur vol.
« Tunisair présente ses excuses pour les désagréments occasionnés par cette situation exceptionnelle et vous remercie pour votre confiance. La sécurité de nos passagers demeure notre priorité », lit-on encore dans la note diffusée ce samedi28 juin 2025 par la compagnie aérienne national
Il est très peu probable que l’Union européenne (UE) décide des sanctions contre le président de la république Kaïs Saïed et certains de ses proches collaborateurs, pour violations des droits humains, comme le lui demandent dans une lettre officielle des organisations de la société civiles basées en Europe. Cette demande vise clairement à mettre la pression sur le régime en place en Tunisie et, surtout, sur ses soutiens européens qui apprécient clairement ses efforts dans le domaine de la lutte contre la migration irrégulière.
Imed Bahri (avec AFP).
Dans une lettre adressée, mercredi 25 juin 2025, à la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, des ONG ont demandé à l’UE de proposer des sanctions contre le président de la république Kaïs Saïed et son entourage, accusés de violations des droits humains.
La lettre a été envoyée par William Bourdon et Vincent Brengarth au nom du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), dont l’un des principaux animateurs est l’ancien ministre et actuel opposant Kamel Jendoubi, par ailleurs ancien président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), de la Fédération des Tunisiens pour la citoyenneté des deux rives (FTCR), du Centre libanais des droits humains et d’EuroMed Droits.
Bruxelles «suit de près la situation sur le terrain»
Les organisations avaient envoyé une première lettre en juin 2024, à laquelle l’UE avait répondu en assurant «suivre de près la situation sur le terrain». Dans cette nouvelle lettre, celles-ci réclament une série de mesures contre le président Saïed, d’anciens ministres et ex-ministres, de hauts responsables de l’armée, de la police et de l’administration pénitentiaire, ainsi que des membres du pouvoir judiciaire et de l’Assemblée. Excusez du peu !
Leurs revendications incluent des interdictions de voyager, des gels de comptes bancaires, des sanctions économiques, l’interdiction de fournir à la Tunisie du matériel militaire ou des services financiers, le gel des fonds européens versés à la Tunisie pour les questions d’immigration, etc.
«Une nouvelle ligne a été franchie et l’Europe ne peut rester silencieuse», écrivent les avocats, car «la situation des droits humains en Tunisie n’a cessé de se dégrader ces dernières années». Depuis la prise de pouvoir du président Saïed le 25 juillet 2021, qualifiée de «coup d’État» par ses opposants, ONG tunisiennes et étrangères déplorent la régression des droits et des libertés dans le berceau du Printemps arabe. Des figures clés de l’opposition sont derrière les barreaux et purgent de lourdes peines de prison, notamment Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), opposante nostalgique des époques Bourguiba et Ben Ali.
L’UE ménage ses amis et alliés
Une douzaine d’humanitaires spécialisés dans l’aide aux migrants sont emprisonnés depuis plus d’un an. Plusieurs dizaines d’activistes politiques, journalistes, blogueurs et avocats ont été arrêtés ou font l’objet d’une enquête en vertu d’un décret visant à lutter contre les «fake news», mais vivement critiqué par les défenseurs des droits humains, qui dénoncent son interprétation trop large par la justice.
Selon les données de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTH) publiées fin janvier, «environ 400 personnes ont été poursuivies» en vertu de ce décret.
Jusque-là, les capitales européennes sont restées indifférentes à ce que les opposants tunisiens considèrent comme des atteintes aux libertés et aux droits de l’homme en Tunisie, et il est peu probable qu’elles réagissent cette fois-ci, sauf sans doute pour botter en touche, comme elles savent le faire pour ménager leurs amis et alliés, surtout que Bruxeklles et Tunis viennent de célébrer en grande pompe le 30e anniversaire de leur accord d’association.
Commentaire ironique d’un observateur européen : «La Tunisie n’est tout de même pas l’Iran. Et la situation des libertés n’y est pas pire qu’en Algérie, en Egypte et dans les autres pays de la région».
C’est probablement en réponse aux auteurs de la lettre à Mme Kallas que Saïed a déclaré, hier, vendredi 27 juin, en recevant le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali, que «le peuple tunisien est conscient de la situation et déjouera tout complot ourdi contre lui», en dénonçant «des cercles liés à des partis soutenus par l’étranger» [qui] «attisent les tensions par tous les moyens».
Le chef de l’État a également affirmé, lors de la même réunion, que la Tunisie n’a besoin ni de l’approbation ni des louanges d’aucune partie extérieure. Elle n’est ni un État satellite ni un État isolé, comme certains pourraient le penser, a-t-il insisté, en réponse à ceux qui affirment que la Tunisie, sous sa conduite, s’est isolée sur le plan international.
Le World Poetry Movement (WPM) ou Mouvement Poétique Mondial organise les 28 et 29 juin 2025, une vaste mobilisation poétique intitulée «Chant d’amour du monde pour Gaza», une action en ligne qui rassemblera 170 poètes issus de 110 pays, dont la Tunisie, pour une série de lectures poétiques des quatre coins du monde.
«Ecrire et lire des poèmes ne suffira pas à éteindre la guerre à Gaza ni à empêcher l’extermination du peuple palestinien. Mais cela s’inscrit dans la trame d’une révolution poétique mondiale, destinée à secouer l’esprit confus de notre espèce et à la ramener vers les grands idéaux oubliés de l’Humanité… Et si les peuples du monde sont convaincus qu’ils continueront à défendre l’esprit humain et à poursuivre le rêve de vivre en paix, il est tout aussi vrai que la poésie, voix de l’Humanité, incarne ce rêve», lit-on dans la Déclaration du comité de coordination du WPM, dans le cadre de l’appel lancé aux poètes du monde entier pour cette vaste mobilisation poétique.
Cette initiative du WPM, présidé par le poète, journaliste et éditeur colombien Fernando Rendón, se veut d’une ampleur sans précédent, tant par sa portée organisationnelle que par son impact symbolique et humain.
Trois poètes représentent la Tunisie
Dans cet élan poétique de solidarité, l’événement prend forme grâce à l’engagement de 76 coordinateurs mobilisés aux quatre coins du monde. Radhouane Ajroudi, coordinateur du WPM en Tunisie, a précisé à l’agence Tap que trois poètes ont été choisis par le WPM pour représenter chaque pays. Pour la Tunisie, il s’agit de Ahmed Zaabar, poète vivant à Londres, de la poétesse Faten Guemri et du poète Radhouane Ajroudi.
Les lectures, enregistrées sous forme de vidéos sous-titrées en anglais et en espagnol, sont diffusées en ligne, les 28 et 29 juin, depuis Medellín (Colombie), via les réseaux sociaux du mouvement, notamment Facebook et YouTube. Par ailleurs, une quinzaine de poètes de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, du Moyen-Orient et du monde arabe participent à une action nationale en Tunisie, dans le prolongement d’une première initiative organisée en mai dernier baptisée «Toute la poésie du monde avec Gaza», diffusée notamment sur la page du WPM-Tunisia.
Le WPM se définit comme une coordination internationale rassemblant plus de 2 150 membres, 187 festivals et 118 associations partenaires. Son siège se trouve à Medellín, en Colombie, qui s’apprête à vivre du 5 au 12 juillet 2025 au rythme de la 35e édition du Festival international de poésie de Medellín, où de nombreux prix seront remis dont celui portant le nom du poète palestinien Mahmoud Darwich.
C’est le titre de l’appel lancé par le Collectif Agir pour que l’Union européenne (UE), qui est liée par un accord d’association avec l’Etat d’Israël depuis 2010, cesse de financer, indirectement et directement, la guerre génocidaire que mène l’Etat hébreu contre les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie. Nous reproduisons ci-dessous cet appel…
Depuis 2010, quasiment tousles produits industriels israéliens entrent sur le marché européen sans droits de douane car ils ont été supprimés progressivement au fil des années.
L’UE est donc de fait le 1er partenaire commercial d’Israël et représente environ 30% de son commerce. En 2024, 34,2% des importations israéliennes provenaient de l’UE, tandis que 28,8% des exportations du pays étaient destinées à l’Union. Le total des échanges de biens entre l’UE et Israël en 2024 s’est élevé à 42,6 milliards d’euros, les pays européens ayant exporté pour 26,7 milliards d’euros de biens vers Israël.
Israël exporte principalement, pour sa part, des produits chimiques, des équipements médicaux et des technologies de pointe vers l’UE (24% des exportations israéliennes vont vers l’UE) donc les bénéfices de l’économie israélienne viennent donc essentiellement de son commerce avec l’UE.
Le ministère israélien de la Défense participe au programme Horizon financé par l’UE via l’accord d’association.Plus de 1,11 milliard d’euros de l’UE dans ce programme dont de nombreux projets ont trait à des recherches militaires ou de sécurité israéliennes.
De plus, le média Disclose a révélé en juin 2025, que le fonds européen de défense finance des projets israéliens directement liés à la sécurité et la défense. Domiciliée en Grèce,la société Intracom Defense, coordinatrice du projet Actus de drones militaires, qui a reçu 14 millions d’euros est en réalité détenue à 94% par Israel Aerospace Industries… Ces drones sont utilisés notamment «pour surveiller, cibler et frapper des bâtiments et campements où sont réfugié·es des civil·es Palestinien·nes».
Enfin «les universités israéliennes forment une partie clé du tissu de l’establishment militaro-sécuritaire israélien et de son industrie d’armement». Des complexes militaires sont intégrés dans le campus de l’Université de Tel-Aviv (230 millions d’euros de fonds européens) ou encore de l’université Ben Gourion (54 millions d’euros de l’UE).
La France hésite à suspendre l’accord d’association…
Après des mois de mobilisation contre le génocide dans toute l’Europe, le 20 mai 2025, 17 des 27 ministres des Affaires étrangères de l’UE ont finalement soutenu une proposition visant à réexaminer l’accord d’association avec Isra3l.
Le lundi 23 juin, le conseil européen des affaires étrangères s’est ouvert avec un rapport officiel qui reconnaît noir sur blanc qu’Israël viole l’article 2 de l’accord d’association avec l’UE, reposant sur les droits humains. Il documente notamment la destruction systématique d’hôpitaux, la famine organisée et la colonisation à grande échelle en Cisjordanie. En continuant cet accord, l’UE viole elle-même le droit international et contribue à la colonisation.
La France joue la montre, prétendant être pour réexaminer l’accord d’association mais en même temps demande du temps supplémentaire pour réfléchir à toutes les options possibles sur ce réexamen… Sauf que pendant ce temps-là, Israël continue de perpétrer le génocide à Gaza !
Le 2 juillet, une commission de l’Assemblée nationale française se prononcera sur deux résolutions (n°1444 et n°1459) demandant la suspension de cet accord.
Le 2 juillet, les députés français devront choisir : la complicité ou le droit.
Au milieu de paysages apocalyptiques plein de poussière où tout est détruit, des Palestiniens marchent des kilomètres au péril de leur vie pour atteindre les centres de distribution des aides où l’armée israélienne tire sur eux faisant quotidiennement plusieurs morts. Cette situation de chaos dure depuis qu’Israël a confié la distribution des aides à la Fondation humanitaire pour Gaza, une entité créée par les Israéliens et les Américains pour remplacer l’UNRWA qu’ils accusent à tort et sans preuves d’avoir des liens avec le Hamas.
Imed Bahri
Le New York Times a publié une enquête de Rawan Sheikh Ahmad et Adam Rasgon sur les dangers auxquels sont confrontés les Palestiniens lorsqu’ils se rendent dans les centres de distribution d’aide imposés par Israël dans le cadre d’un système supervisé par la très opaque Fondation humanitaire de Gaza. Selon les auteurs, des centaines de Palestiniens ont été tués dans ce guet-apens depuis le mois dernier.
Un mois après le lancement d’un nouveau système d’aide soutenu par Israël à Gaza, l’accès aux centres de distribution sous haute surveillance est devenu périlleux pour les Palestiniens entravant ainsi les efforts visant à acheminer suffisamment de nourriture à la population affamée. Le journal américain indique que des incidents violents répétés se sont produits à l’entrée des centres d’aide dont la plupart se trouvent à Gaza et sont gérés par des sociétés de sécurité américaines et gardés par l’armée israélienne.
Piège mortel pour les Gazaouis
Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré mercredi que des centaines de personnes ont été tuées au cours du mois dernier à proximité des points de distribution.
Parallèlement, les agences des Nations Unies et les organisations d’aide humanitaire acheminent des vivres limités dans le nord de Gaza. Des personnes désespérées et affamées attaquent les camions transportant de la farine et d’autres marchandises à leur entrée dans la bande de Gaza selon des témoins.
Jens Leers, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha), a décrit le nouveau système de distribution de «piège mortel pour les Gazaouis». Il a déclaré mercredi: «Gaza est l’endroit le plus affamé de la planète et dès qu’on parvient à faire entrer n’importe quelle chose, les gens la pillent. C’est dire le niveau de désespoir!».
Le système d’aide, géré par la Fondation humanitaire pour Gaza, s’étend au-delà de quelques centres du sud. Il a été mis en place après qu’Israël a imposé une interdiction de trois mois sur l’entrée de fournitures humanitaires dans la bande de Gaza. Cette interdiction n’a été que partiellement levée le 19 mai.
Ce nouveau dispositif vise à remplacer un système efficace et fonctionnel dirigé par l’Onu via des centaines de points de distribution. L’Onu et d’autres organisations humanitaires internationales ont critiqué le nouveau système affirmant que l’aide fournie est bien en deçà des besoins et qu’il oblige les gens à marcher des kilomètres dans des conditions dangereuses pour tenter de trouver de la nourriture. Elles ont accusé Israël d’instrumentaliser l’aide.
Des témoins oculaires ont rapporté à plusieurs reprises que les forces israéliennes avaient tiré sur les entrées des nouveaux centres d’aide. L’armée israélienne a prétendu avoir tiré des tirs de sommation lorsque des personnes s’approchaient de ses troupes, ce qu’elle a qualifié de menace. Les responsables israéliens affirment que la Fondation humanitaire pour Gaza est essentielle pour empêcher le Hamas d’accéder au système d’aide. Ils ajoutent que le mouvement a contrôlé la majeure partie de l’aide qui entrait auparavant dans la bande de Gaza en mettant la main sur une partie pour la revendre au marché noir.
Attaques israélienne à proximité des sites de distribution d’aide
Mardi, la France a condamné les tirs des forces israéliennes sur des civils rassemblés autour des sites de distribution d’aide à Gaza affirmant que ces tirs avaient fait des dizaines de morts et de blessés parmi la population civile. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué mardi près d’un site géré par la Fondation humanitaire pour Gaza à Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Le CICR a ajouté que son hôpital de campagne de Rafah, proche du centre, avait reçu 149 blessés après l’incident dont 16 ont été déclarés morts à leur arrivée et trois ont succombé à leurs blessures.
L’armée israélienne a déclaré ne pas être au courant de l’incident signalé sur le site de distribution d’aide à Rafah. La Fondation humanitaire pour Gaza n’a pas commenté spécifiquement l’incident mais a indiqué qu’il existait de fausses allégations d’attaques à proximité de ses sites de distribution d’aide et que les médias internationaux associaient à tort ses opérations à des violences à proximité des convois de l’Onu.
«En fin de compte, la solution pour mettre fin aux violences réside dans l’augmentation de l’aide ce qui renforcera la sécurité et réduira l’urgence de la situation. Il n’y a toujours pas de nourriture pour nourrir tous ceux qui en ont besoin à Gaza», indique un communiqué la Fondation.
L’organisation a appelé les Nations Unies et les autres parties à coopérer avec elle.
Depuis que la Fondation humanitaire pour Gaza a commencé à distribuer de l’aide à la mi-mai, la Croix-Rouge a signalé que son hôpital de campagne à Rafah avait activé ses procédures d’évacuation massive à 20 reprises. «Nous condamnons fermement le fait que, depuis un mois maintenant, des personnes soient blessées et tuées quotidiennement en tentant d’accéder à la nourriture dont elles ont désespérément besoin dans une zone de guerre», a déclaré jeudi Christian Cardon, porte-parole principal de la Croix-Rouge.
Dans un communiqué distinct publié lundi, le chef du commandement sud de l’armée israélienne a défendu l’importance de poursuivre la guerre à Gaza lancée selon lui pour écraser le Hamas après le 7 octobre 2023 contre Israël. «Nous ne pouvons tolérer le Hamas ici. Nous ne mettrons pas fin à cette guerre tant que la menace ne sera pas éliminée», a déclaré le général de division Yaniv Asor.
Un contexte de faim et de désespoir croissants
Malgré l’arrivée de fournitures humanitaires des agences des Nations Unies et du Programme alimentaire mondial, l’Onu estime que Gaza est confrontée à une famine catastrophique après plus de 20 mois de guerre et d’approvisionnements insuffisants ayant entraîné une pénurie alimentaire. L’agence humanitaire des Nations Unies a déclaré dans un rapport publié jeudi: «Les familles de Gaza risquent leur vie pour accéder à la nourriture et des pertes massives sont signalées presque quotidiennement. La plupart des familles survivent avec un seul repas par jour et sont privées de leurs apports nutritionnels tandis que les adultes sautent régulièrement des repas pour donner la priorité aux enfants, aux personnes âgées et aux malades, dans un contexte de faim et de désespoir croissants».
Ahmed Samir Qufina, du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, a déclaré avoir risqué sa vie à trois reprises en essayant d’atteindre les centres de distribution car sa famille élargie dépendait de lui pour l’approvisionnement alimentaire.
À chaque fois, il quittait le domicile familial au milieu de la nuit et marchait 45 minutes jusqu’aux centres de distribution, généralement accompagné de proches et de voisins. Un jour, il a réussi à obtenir une petite portion de nourriture mais il a été accueilli par des tirs. «J’ai vu la mort là-bas!», indique-t-il, expliquant avoir craint la bousculade et avoir vu des gens utiliser des objets tranchants pour voler la nourriture à ceux qui en avaient reçu. Malgré les risques et le danger qu’il court, il n’a pas le choix. «Nous n’avons pas les moyens de nous procurer de la nourriture», affirme-t-il.
C’est l’histoire d’une Tunisienne de 19 ans qui a rejoint son amant et futur mari pakistanais avant de se voir rejetée, divorcée et sans ressources pour revenir au pays. La jeune femme s’est présentée au poste de police de Karachi, a rapporté ce samedi 28 juin 2025 la chaîne de télévision 24NewsHd.
Selon les informations, le 28 novembre 2024, Sinda Ayari, 19 ans, est arrivée à Karachi après s’être liée d’amitié avec Mohammad Amir, un habitant de Layari, sur Facebook.
Les parents de Mohammad Amir ont initialement rejeté leur demande en mariage, mais ils ont ensuite accepté.
Le 29 novembre 2024, le couple s’est marié et leur mariage a été enregistré auprès des autorités compétentes.
Mais seulement sept mois après leur mariage, Mohammad Amir a divorcé de Sinda Ayari.
La jeune fille a contacté la police pour obtenir de l’aide. Elle a informé la police que son visa pakistanais avait expiré le 18 février 2025 et qu’elle n’avait plus d’argent pour subvenir à ses besoins quotidiens.
Elle a fait part à la police de son souhait de retourner en Tunisie et demandé au gouvernement de lui délivrer un permis de sortie.
La police a indiqué avoir convoqué le mari de la jeune fille au poste de police, lequel a affirmé avoir déjà divorcé.
Il convient de préciser que la jeune fille n’a pas porté plainte contre son ex-mari.
Selon certaines sources, la jeune fille serait renvoyée dans son pays d’ici quatre à cinq jours.
Le ministre de l’Intérieur, Mohsin Naqvi, a pris note samedi du recours de la jeune Tunisienne divorcée et a demandé aux autorités compétentes de lui délivrer immédiatement un permis de sortie.
Suite à cette directive, les responsables des visas du ministère de l’Intérieur ont demandé à l’intéressée de leur soumettre les documents nécessaires et de déposer une demande en ligne pour obtenir un permis de sortie, assurant qu’un permis de sortie lui serait délivré dès réception de sa demande.
«Le peuple tunisien est conscient de la situation et déjouera tout complot ourdi contre lui», a affirmé Kaïs Saïed, sans donner plus de précisions sur ce complot dont, nous autres Tunisiens serions l’objet, ni sur les raisons qui pousseraient certains, à l’intérieur et à l’extérieur, à nous vouloir tant de mal. Tant il est vrai que nous ne possédons ni bombes nucléaires ni missiles balistiques, et encore moins des drones kamikazes.
Le président de la république, qui parlait lors d’une rencontre, vendredi 27 juin 2025, au palais de Carthage, avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali, a ajouté que la réunion a porté sur la situation dans certains secteurs et régions du pays, «où des cercles liés à des partis soutenus par l’étranger attisent les tensions par tous les moyens», indique un communiqué de la présidence de la république, sans donner plus de détails sur l’identité et les motivations de ces fauteurs de trouble. «Ces groupes se prétendent patriotiques et au service du peuple, mais ils sont démasqués. Et c’est la loi qui tranchera entre tous», a souligné le chef de l’Etat selon le même communiqué.
Le peuple tunisien mène une guerre de libération nationale sur tous les fronts, a encore affirmé le président de la république, soulignant que la politique de l’État tunisien est guidée par ses institutions, qui tirent leur légitimité de la volonté populaire, conformément à la Constitution et à l’ensemble de ses lois.
Le chef de l’État a également affirmé que la Tunisie n’a besoin ni de l’approbation ni des louanges d’aucune partie extérieure. Elle n’est ni un État satellite ni un État isolé, comme certains pourraient le penser, a-t-il insisté, en réponse à ceux qui affirment que la Tunisie, sous sa conduite, s’est isolée sur le plan international, voyant dans le manque d’activités internationales du locataire du palais de Carthage une preuve de cet isolement.
En fait, le président Saïed semble concentrer toute son intention sur les problèmes internes et sur la nécessité, impérieuse à ses yeux, de renforcer les politiques sociales, en vue d’une répartition plus équitable des ressources nationales. D’ailleurs, la réunion d’hier, comme toutes celles qui l’ont précédées au cours des derniers mois, a porté sur des projets de loi à caractères économique et social.
L’Espérance de Tunis a participé au à la Coupe du monde des clubs Fifa. Elle n’a pas réussi à franchir le premier tour. Est-ce pour autant une raison pour enterrer le sport de haut niveau tunisien dans une discipline aussi exigeante que le football?
Jean-Guillaume Lozato *
Pendant le premier tour de ce qui semble avoir été une répétition pour la danse des sponsors, les Espérantistes ont bâti une aventure qui présente l’aspect d’un bilan mitigé.
Le tout premier match s’est vu sanctionné par une défaite qui reflète la situation générale : quelques dispositions contrebalancées par des phases de mauvaise gestion du temps hors et sur le terrain. Logiquement, les Brésiliens de Flamengo, guidés par le meilleur buteur de leur championnat, Arrascaeta, ont gagné, sans pour autant procurer une sensation d’écrasement malgré la domination du sujet.
L’opposition suivante a vu des Espérantistes contrarier les plans de l’équipe du Los Angeles FC dès les premiers instants de jeu, sachant tour à tour gérer et agir en dominateurs. Les locaux ont été défaits malgré leur volonté de s’accrocher jusqu’au bout. Le 1 à 0 en faveur des Tunisiens est très loin d’être immérité. Victoire obtenue grâce à un Youcef Belaili intenable et grâce au gardien Béchir Ben Saïd qui a détourné un penalty en toute fin de rencontre.
Malheureusement, Chelsea a anéanti tous les espoirs, lors de l’ultime match de poule, de pouvoir passer à la postérité. Sur un score sans appel de 3 buts à zéro pour les Anglais, obtenu en seconde mi-temps, malgré une possibilité d’égalisation de l’attaquant Youcef Belaili.
En ce qui concerne la manière, le spectateur lambda comme le plus fervent supporter se retrouvent perplexes. L’Espérance est-elle une formation avec quelques qualités ou bien est-elle si mauvaise que ça ? Y a-t-il un style de jeu tunisois hors des frontières ? Pour ces deux questions, la réponse commune est l’incertitude. À l’image du flottement caractérisant le marquage individuel lors des deux buts brésiliens et sur un des buts anglais. Quelques individualités sont bien ressorties. Ce qui n’a pas été suffisant au niveau de l’osmose collective, à l’exception de certaines séquences de jeu. Youcef Belaili, Mohamed Amine Tougai et Yann Sasse sont les étrangers qui ont su encadrer positivement leurs coéquipiers les plus en vue comme Bechir Ben Saïd ou Mohamed Amine Ben Hamida.
Dirigeants, entraîneurs et joueurs tunisiens doivent apprendre à consolider les acquis. Et cette expérience américaine a confirmé que certaines choses étaient possibles comme lors de la victoire sur Los Angeles, où évoluent des pointures comme Olivier Giroud et Hugo Lloris. Ce qui prouve indirectement que les Aigles de Carthage n’avaient pas triomphé de la France à Qatar 2022 uniquement grâce à un coup du hasard. Ce qui prouve que, sans se faire trop remarquer, les Aigles de Carthage auraient les moyens de surprendre car possédant une part d’indéfinissable.
L’EST a quitté les Etats-Unis à l’issue du premier tour. Mais il faut se garder des jugements expéditifs. «Pas mal mais peut mieux faire» serait le jugement le plus adapté pour résumer la situation.
Le football tunisien n’est pas dans une position de leadership pour le moment. Son équipe A a perdu 0-2 chez le poids lourd marocain. Espérons que l’expédition outre-Atlantique de l’EST servira à se forger d’autres points de repères et à mettre en garde l’effectif pour le Mondial 2030.
Relancer le championnat tunisien serait la première solution pour l’équipe nationale, contrairement à ce qui se passe en Algérie et au Maroc qui comptent plus sur les expatriés.
Le Groupement d’intérêt économique Get’IT, acteur de référence dans les solutions digitales à haute valeur ajouté, a célébré, le 25 juin 2025, son 20ᵉ anniversaire lors d’un événement au Club nautique des Berges du Lac de Tunis. Devant ses partenaires et membres, le groupement a marqué deux décennies de succès et de synergies, et a dévoilé sa vision pour les années à venir, axée sur la co-construction et le partage.
Depuis sa création en mai 2005, Get’IT s’est imposé comme un partenaire stratégique pour la transformation digitale des entreprises et organisations en Afrique, Europe et Moyen-Orient. Son modèle unique de «One Stop Shopping» fédère les expertises pour proposer une offre consolidée, complémentaire et sur-mesure, répondant aux défis complexes du marché global.
La force d’un écosystème intégré
La réussite de Get’IT repose sur la synergie de son collectif. Avec 14 entreprises membres actuellement, plus de 2 000 experts et un book de plus de 1 800 success stories dans 45 pays, le groupement dispose d’une force de frappe unique. Cette expertise multisectorielle lui permet d’intervenir avec agilité dans des domaines aussi variés que la banque, l’assurance, l’industrie, la santé, les télécoms, l’énergie, le transport, l’éducation, le tourisme et le secteur public.
Mais au-delà des chiffres, cette performance repose sur un socle de principes qui cimente le collectif. Au cœur de l’ADN de Get’IT se trouvent des valeurs fondamentales qui guident chaque partenariat : le partagedes connaissances pour favoriser le progrès commun ; la coopérationcomme moteur de réussite ; l’intégritéabsolue comme pilier de confiance ; et l’excellencecomme signature de la qualité tunisienne.
À ces piliers s’ajoute une ambition internationale claire : celle de positionner le savoir-faire tunisien comme une référence mondiale et de co-construire des solutions adaptées aux enjeux globaux de ses clients.
«Ces vingt années représentent bien plus qu’un anniversaire ; elles témoignent de la puissance de notre modèle collaboratif», a déclaré Imed El Abed, président de Get’IT. «Notre force réside dans notre capacité à unir nos talents pour innover et créer de la valeur équitable pour tous nos partenaires. Aujourd’hui, nous ne célébrons pas seulement notre passé, nous nous engageons à construire un futur qui soit à la fois performant, inclusif et durable.»
Une expertise complète
Pour relever les défis complexes de la transformation digitale, Get’IT mobilise un large éventail de compétences. Le groupement ne se contente pas de fournir des services ; il conçoit et intègre des écosystèmes technologiques complets, de l’infrastructure à l’application métier. Son expertise s’ancre d’abord dans la maîtrise des fondations technologiques robustes et sécurisées, incluant des solutions de pointe en cloud, cybersécurité, gestion de data centers et systèmes embarqués.
Sur ce socle, le groupement déploie son savoir-faire en ingénierie de solutions innovantes, développant des logiciels sur-mesure, des applications web et mobiles performantes et des architectures télécoms résilientes. À l’ère du Big Data, Get’IT excelle dans la valorisation stratégique de la donnée, qu’il transforme en avantage compétitif grâce à l’Intelligence artificielle (IA) et l’Internet des Objets (IoT). Cette approche intégrée se concrétise par le développement de plateformes pionnières dans des secteurs d’avenir comme la e-santé, le e-tourisme et la modernisation des services publics (e-gouvernement).
Cet arsenal technologique est renforcé par une offre d’accompagnement stratégique (conseil, audit, gestion de projet, intégration), garantissant une appropriation réussie et durable des solutions mises en œuvre.
La campagne de démolition des constructions illégales menée par les équipes de la municipalité de Tunis se poursuit pour le troisième jour consécutif.
Cette opération, qui mobilise plusieurs services locaux et régionaux, notamment les forces de l’ordre, vise à renforcer le contrôle et veiller au respect de l’exploitation des biens, en particulier, commerciaux.
La municipalité de Tunis a encore précisé que cette initiative s’inscrit dans la volonté des autorités de faire respecter la loi et de lutter contre les atteintes à la propriété publique, lit-on encore dans le communiqué, qui annonce par ailleurs la démolition de 29 constructions illégales en trois jours
La joueuse tunisienne de tennis Ons Jabeur prendra part à Wimbledon, où elle affrontera la Bulgare Viktoriya Tomova au premier tour.
Le tirage au sort du tournoi de Wimbledon s’est tenu ce vendredi 27 juin 2025 et le match du premier tour opposant Ons Jbeur à Viktoriya Tomova aura lieu lundi 30 juin 2025.
Notons que Wimbledon débutera le 30 juin et se poursuivra jusqu’au 13 juillet.
Le Club Culturel Tahar Haddad de Tunis accueille, demain samedi 28 juin à partir de 10h, le Medina Book Club pour un moment de partage autour des livres.
Venez papoter de vos lectures, découvrir celles des autres, et passer un bon moment ensemble, commentent les organisateurs, qui promettent aussi une occasion de rencontrer des personnes qui aimeraient aider pour faire revivre le club.
« Communication, graphisme, modération… peu importe votre talent, on a besoin de vous ! », ont-ils précisé.