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Gestern — 05. Juni 2025Haupt-Feeds

Prix Mustapha Azouz 2025 : Quatre écrivains tunisiens et deux Algériens récompensés à Tunis

Von: walid
05. Juni 2025 um 09:14

Quatre écrivains tunisiens dont trois auteurs professionnels et une jeune autrice en plus de deux jeunes auteurs algériens sont au palmarès de la 16ème édition du “Prix Mustapha Azouz de littérature arabe pour l’enfant” dévoilé, mercredi après-midi, au cours d’une cérémonie organisée à la Cité de la Culture.

Trois écrivains tunisiens dont deux autrices et un auteur de Nouvelles, sont les lauréats de la compétition dédiée aux auteurs professionnels. Le premier prix a été attribué à Ichraf Ben Mrad pour “Rihlat Nour” (Le voyage de Nour).

Le deuxième prix a été décerné à Besma Gandouzi pour “Alwane alhayat” (Les couleurs de la vie) alors que le troisième prix est revenu à Ibrahim Riahi pour “Al fata dhou al-ayn al kassoula” (l’ednfant à l’oeil paresseux).

Dans la compétition de la littérature de jeunesse destinée aux auteurs âgés de 9 à 18 ans, la liste des lauréats comprend une Tunisienne Islam Majoul (Tunis) pour “Haythou takounou alhouriatou yakounou alwatan” (Là où il Y a la liberté, il y A la Patrie).

Les deux autres lauréats sont Algériens dont Nourcine Charfik (Sétif) pour “Boudhour Azzaytoun” (Les graines d’Olivier) et Al Motassem Bellah Wathek Midani (Alger) pour “Linaech bihtiram” (Vivre dans le respect).

Le jury de cette édition a réunit les auteurs et autrices Nafela Dhhab (présidente), Amel Mokhtar, Mohamed el Kadi, Hedi Khadraoui et Fathi Ben Maammer.

La compétition des auteurs professionnels est dotée d’une valeur globale de 25000 DT dont 12000 pour le premier prix, 8000 pour le deuxième prix et 5000 pour le 3ème prix.

La compétition de la Littérature de jeunesse est dotée de 3000 dinars à départager entre les trois lauréats.

A cette occasion, un hommage posthume a été également rendu au célèbre homme de culture Fradj Chouchène disparu en décembre 2024. L’écrivaine Jalila Tritar a prononcé une allocution en hommage à cette grande icône du paysage culturel et audiovisuel, décédée après une long parcours de près de six décennies en tant que producteur à la Radio et Télévision nationales, écrivain et dramaturge.

La 16ème édition du “prix Mustapha Azouz de littérature arabe pour l’enfant” a été marquée par la participation de 117 écrivains représentant divers pays arabes en plus d’auteurs de la diaspora arabe, installés en France, en Suède et, pour la première fois, aux Etats-Unis d’Amériques.

Le palmarès du “prix Mustapha Azouz de littérature arabe pour l’enfant”, organisée les 3 et 4 juin, est devoilé au terme du Forum annuel de littérature arabe pour l’enfant présidé par l’écrivain tunisien Mohamed Ait Mihoub.

La littérature, la psychanalyse, la psychologie, en particulier la psychologie de l’enfant, et la pédagogie étaient au cœur du forum de cette année placé autour du thème “L’humour, le burelsque et le ludique dans la Littérature pour enfants”.

Ce concours annuel est organisé par le forum de littérature arabe pour l’enfant, en partenariat avec l’ATB-Tunis et avec le soutien du ministère des Affaires Culturelles. Il est ouvert aux écrivains d’expression arabe présentant un récit pour les lecteurs de 12 à 16 ans, ainsi qu’aux jeunes et aux enfants âgés de 9 à 18 ans.

Créé en 2003, ce prix est baptisé au nom de l’écrivain et poète disparu Mustapha Azzouz (1914-2003) en hommage à son œuvre littéraire caractérisée par son réalisme. Appartenant à la génération d’écrivains avant et post indépendance, Mustapha Azzouz était un auteur prolifique largement habité par les questions de sa société et de son époque.

Depuis sa création il y a près de 22 ans, le prix Mustapha Azouz de littérature arabe pour l’enfant a été attribué à 47 lauréats dont des auteurs et autrices issus de divers pays arabes, en plus de 30 enfants et jeunes de toute la région qui sont récompensés par des prix d’encouragement.

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De l’élève à l’écrivain : cultiver le génie littéraire grâce à l’éveil créatif

04. Juni 2025 um 21:28

Les ateliers d’écriture jouent un rôle essentiel dans l’épanouissement créatif et intellectuel des enfants, comme en témoigne la récente initiative de la nouvelliste Madiha Jamel à l’École canadienne de Tunis. Loin des méthodes académiques rigides, son approche bienveillante considère chaque enfant comme une « page immaculée », dont le potentiel littéraire ne demande qu’à s’éveiller.

Consciente de l’importance d’un encadrement précoce, Madiha Jamel insiste sur la nécessité d’accompagner les jeunes plumes dès leur plus jeune âge. « Identifier un talent, c’est semer la graine d’un futur écrivain qui pourra, un jour, enrichir le paysage culturel », confie-t-elle. Pourtant, le processus est exigeant : sur une centaine d’élèves participants, seuls 25 ont achevé une nouvelle, et 12 ont été retenus pour une publication dans un recueil collectif, en raison de leur maturité et de leur respect des codes du genre.

Quatre de ces nouvelles ont déjà été publiées dans un journal arabophone, et quatre autres suivront prochainement. « Ces ateliers permettent aux élèves de sortir du cadre scolaire, de stimuler leur imaginaire et d’affiner leur expression écrite », souligne l’écrivaine.

Dépasser l’école, cultiver l’imaginaire

Ces sessions s’inscrivent dans une démarche de différenciation pédagogique, visant à libérer la créativité tout en renforçant la confiance en soi. Madiha Jamel a également instauré des rencontres littéraires, invitant des auteurs tels que Tarek Lamouchi et Wahida May, afin d’immerger les élèves dans l’univers des mots.

Fait notable : certains participants ont intégré l’intelligence artificielle comme outil d’aide à l’écriture, sans pour autant y voir un substitut à la pensée humaine. « L’IA peut stimuler l’esprit critique et la créativité, mais elle ne remplacera jamais la sensibilité propre à l’être humain », précise-t-elle.

 

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À Paris, la littérature algérienne célébrée… sans Boualem Sansal

02. Juni 2025 um 08:00

Paris accueillera les 28 et 29 juin 2025 le 31e Maghreb des livres, dans les majestueux salons de l’Hôtel de Ville. Cette édition, organisée par l’association Coup de soleil, mettra à l’honneur les lettres algériennes dans toute leur diversité. Mais un grand absent pèsera sur l’événement : l’écrivain Boualem Sansal, incarcéré depuis novembre dernier à Alger.

Djamal Guettala

Ils seront plus de cent auteurs algériens à répondre présents, parmi lesquels Maïssa Bey, Leïla Sebbar, Kamel Daoud, Akli Tadjer, Mohamed Kacimi, ou encore Lamis Saïdi. Une scène littéraire algérienne bouillonnante, portée par des plumes confirmées mais aussi de jeunes voix comme Sabrina Kassa, Dima Abdallah ou Fatiha Saïd.

Les visiteurs auront accès à des milliers d’ouvrages — romans, essais, BD, beaux livres — proposés par plusieurs librairies partenaires, dont une invitée de marque cette année : la librairie Le Tiers-Monde d’Alger.

Une édition marquée par une absence politique

L’un des auteurs les plus emblématiques de la littérature algérienne contemporaine, Boualem Sansal, ne pourra être présent. Arrêté fin 2024 pour «atteinte à l’unité nationale» et «propos subversifs», il est aujourd’hui détenu à la prison d’El Harrach. Ce silence imposé résonnera au cœur du salon, où un hommage symbolique lui sera rendu.

«Son absence est une présence», confie un des organisateurs. En ces temps de crispations politiques, la littérature algérienne reste un espace de résistance autant que de mémoire.

Le Maghreb des livres ne se résume pas aux dédicaces. Ce sont 34 entretiens d’auteurs, 16 débats, deux cartes blanches (dont l’une à la revue Awal pour ses 40 ans), et plusieurs hommages. Parmi les thèmes abordés : les femmes remarquables du Maghreb, la traduction littéraire, la place des journalistes, et les héritages postcoloniaux.

Une agora maghrébine, entre exil et engagement

Les cafés littéraires, moment fort du salon, réuniront cinq auteurs autour de thématiques communes : immigration, polar, écriture féminine, racines, poésie, fiction comme levier de transformation…

Enfin, quatre grandes tables rondes concluront le week-end, dont une sur la littérature algérienne de la guerre d’indépendance à nos jours, et une autre sur «L’Algérie en résistance, d’Abd el-Kader à Fanon».

Dans un climat tendu sur les deux rives, cette manifestation gratuite et ouverte à tous s’affirme comme une agora pour penser le monde d’hier et d’aujourd’hui, entre engagement, transmission, dialogue et exil.

Le Maghreb des livres ne célèbre pas seulement les écrivains. Il donne corps à une mémoire plurielle et à une parole souvent empêchée.

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Riadh Hajjej : « Investir dans la culture jeunesse, c’est bâtir l’avenir »

30. Mai 2025 um 14:19

L’ATB réaffirme son engagement en faveur de la littérature arabe pour enfants à l’occasion de la 16e édition du Prix Mustapha Azouz

Le directeur général de l’Arab Tunisian Bank (ATB), Riadh Hajjej, a présidé ce jeudi  30 mai 2025 une conférence de presse au siège de la banque pour  revenir sur les grandes ligne de la 16e édition du Prix Mustapha Azouz de littérature arabe pour l’enfant et du Forum arabe de littérature pour enfants. Ces deux événements culturels majeurs se dérouleront les 3 et 4 juin 2025 à la Cité de la culture à Tunis. Il s’agit de deux événements qui bénéficient de l’appui financier  de la banque.

Dans son discours d’ouverture, Riadh Hajjej a tenu à saluer les efforts  des membres de l’Association du Forum de littérature pour enfants qui organisent l’événement. Le directeur général a rappelé l’engagement historique de l’ATB en faveur de la littérature jeunesse, un engagement qui s’inscrit dans une démarche de responsabilité sociétale. « Notre soutien à cette initiative n’est pas seulement un parrainage, mais une conviction profonde que l’avenir de la Tunisie et du monde arabe repose sur l’éducation et la culture de nos enfants », a-t-il déclaré. Il a également rendu hommage à Mustapha Azouz, figure emblématique de la pédagogie et de la littérature enfantine en Tunisie, dont le prix perpétue la mémoire.

Cette année, le Prix Mustapha Azouz a enregistré une participation record, avec 117 auteurs et créateurs en compétition, venant de Tunisie et de divers pays arabes. Parallèlement, des ateliers de lecture et d’écriture seront organisés en collaboration avec le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, impliquant des enfants de différentes régions du pays.

Les lauréats du prix se partageront une enveloppe globale de 26 000 dinars. Le premier prix est doté de 12 000 dinars, le deuxième de 8 000 dinars et le troisième de 5 000 dinars. Trois prix d’encouragement, d’une valeur de 1 000 dinars chacun, seront également décernés à de jeunes talents prometteurs.

Le Forum arabe de littérature pour enfants, qui accompagne traditionnellement le Prix Mustapha Azouz, se penchera cette année sur le thème de l’humour, de la satire et du jeu dans la littérature enfantine. Une dizaine d’interventions sont prévues, animées par des experts tunisiens et arabes, afin d’explorer les enjeux de la création littéraire pour les jeunes publics.

Le  président de l’Association du Forum de littérature pour enfants, a salué le rôle clé de l’ATB dans la pérennisation de ce projet culturel. « Sans le soutien indéfectible de la banque, cette initiative n’aurait pas pu atteindre un tel niveau de reconnaissance », a-t-il affirmé. Il a également rappelé les origines du prix, initié par feue Souad Abbès avant d’être repris et développé par l’ATB à partir de 2012.

Le Prix Mustapha Azouz de littérature arabe pour l’enfant a été créé au début des années 2000 pour encourager la production d’œuvres de qualité destinées aux jeunes lecteurs. Au fil des éditions, il est devenu une référence dans le monde arabe, couronnant des ouvrages dans des catégories variées, telles que la poésie, le théâtre et le conte. Son association avec un forum de réflexion permet, chaque année, d’approfondir les débats sur les défis et les perspectives de la littérature enfantine.

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