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Aucune grève des institutions bancaires et financières prévue les 29, 30 et 31 décembre

26. Dezember 2025 um 17:23

Les informations faisant état d’une grève dans le secteur bancaire à la fin décembre 2025 ont été formellement démenties. La Fédération générale des banques , des établissements financiers, et des compagnies d’assurance a précisé qu’aucune action n’était prévue pour les 29, 30 et 31 décembre. 

Cependant, ce report ne signifie pas un renoncement aux revendications. Comme le souligne Ahmed Jaziri, secrétaire général de la Fédération générale des banques, des institutions financières et des assurances, relevant de l’UGTT. Les mouvements de protestation visant des augmentations salariales et l’amélioration des conditions de travail restent à l’ordre du jour et ne seront envisagés qu’après l’entrée en vigueur de la nouvelle année administrative.

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Circuler avec plus de 5000 Tnd en espèces: ce que la loi vous permet… et ce qu’il faut éviter

26. Dezember 2025 um 17:02

L’article 54 de loi de finances 2026 qui a abrogé l’article 45 de la loi de finances pour l’année 2019, marque un tournant majeur dans l’encadrement des paiements en numéraire en Tunisie. Présentée officiellement comme une mesure de simplification administrative et de respect des droits constitutionnels, cette décision soulève néanmoins de lourdes interrogations sur ses effets réels en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, l’économie informelle et la crédibilité financière du pays à l’international. 

Contrairement à une idée largement répandue, l’article 45 ne se limitait pas à un simple plafonnement des paiements en espèces à 5 000 dinars. Comme le rappelle Soumaya Chibane, Dr en fiscalité et enseignante à l’IHEC à Carthage , il s’agissait d’un mécanisme juridique de conditionnalité fondé sur la traçabilité du paiement. « L’article 45 occupait une place centrale dans l’architecture de lutte contre le blanchiment, car il liait directement la validité juridique des contrats à la transparence du mode de règlement », explique-t-elle.

Concrètement, l’article 45 interdisait aux municipalités de légaliser les signatures des parties à un contrat de cession à titre onéreux portant sur des immeubles, des fonds de commerce ou des moyens de transport lorsque le prix était payé en espèces au-delà du seuil autorisé. Les actes concernés ne pouvaient ni être enregistrés auprès des recettes des finances ni être rédigés par un notaire sans preuve d’un paiement bancaire ou postal traçable. Une amende fiscale équivalente à 20 % du montant de la transaction, avec un minimum de 1 000 dinars, était prévue en cas de non-respect.

Ce dispositif visait principalement à bloquer un canal classique de blanchiment d’argent, notamment via l’immobilier. « Sans l’article 45, une personne peut aujourd’hui acheter un bien immobilier avec des sommes importantes en espèces, l’enregistrer légalement et sécuriser juridiquement l’opération, ce qui était précisément impossible auparavant », souligne Soumaya Chibane. Or, l’immobilier est historiquement considéré comme l’un des vecteurs privilégiés de recyclage des fonds d’origine illicite.

Une confusion persistante autour du “cash”

L’experte insiste sur une confusion largement entretenue dans le débat public. L’abrogation de l’article 45 ne signifie pas une libéralisation totale du paiement en espèces. Les règles fiscales encadrant le numéraire demeurent en vigueur. Depuis 2023, les charges, la TVA et l’amortissement liés à des opérations réglées en espèces au-delà de 5 000 dinars sont redevenus déductibles fiscalement, mais en contrepartie d’une amende de 20 %, avec un minimum de 2 000 dinars. De plus, le fournisseur ou prestataire qui perçoit un paiement en espèces sans déclarer l’identité de son client reste passible d’une pénalité de 8 % du montant total encaissé.

En parallèle, le décret-loi n°3 du 14 octobre 2024 a supprimé la criminalisation de la détention ou de la circulation de sommes en espèces supérieures à 5 000 dinars sans justification. Cette réforme visait à corriger les effets jugés excessifs d’un dispositif pénal qui pénalisait fortement les petits agriculteurs, commerçants et artisans, dont l’activité repose encore largement sur le numéraire.

En fait, l’abrogation de l’article 45 s’inscrit aussi dans un contexte structurel contraignant. Le faible taux de bancarisation, la complexité d’ouverture des comptes, la diffusion encore limitée des cartes bancaires et les commissions élevées sur les terminaux de paiement électronique rendent l’usage du cash économiquement rationnel pour une large partie des acteurs. « On ne peut pas imposer une traçabilité parfaite sans avoir préparé l’infrastructure bancaire », estime Soumaya Chibane.

Cette fragilité a été accentuée par la réforme des chèques entrée en vigueur en 2025. Selon les données de la Banque centrale de Tunisie, le nombre de chèques utilisés est passé de 12,3 millions à 4,1 millions entre janvier et juin 2025, soit une baisse de plus de 60%. Les transactions quotidiennes via la plateforme Tunicheck ont chuté dans les mêmes proportions. Ce recul massif a mécaniquement favorisé un retour au cash, illustrant le lien étroit entre les comportements de paiement et la disponibilité des instruments financiers.

Un autre point soulevé par l’experte concerne une contradiction institutionnelle majeure. Alors que la législation relative à la lutte contre le blanchiment limite strictement l’acceptation des paiements en espèces par les personnes morales, certaines administrations publiques continuent, dans la pratique, à exiger ou accepter des paiements en numéraire, avec seuil de 3000 Tnd avec, avec l’application de droits additionnels. « L’État impose aux acteurs économiques ce qu’il ne s’impose pas toujours à lui-même », déplore-t-elle, affaiblissant ainsi la portée normative de l’ensemble du dispositif.

Un mauvais timing 

Au-delà des considérations internes, l’abrogation de l’article 45 intervient à un moment jugé critique. La Tunisie doit faire l’objet d’une nouvelle évaluation du Groupe d’action financière (GAFI) en février 2026. Même en l’absence de sanctions formelles, ces évaluations influencent directement la perception du risque pays, le coût des opérations bancaires internationales et la confiance des investisseurs étrangers.

Dans ce cadre, modifier un dispositif de traçabilité financière à la veille d’une telle échéance envoie un signal ambigu. « En matière de lutte contre le blanchiment, le signal compte autant que la norme », rappelle Soumaya Chibane, estimant que le timing de cette abrogation est « particulièrement mal choisi ».

Pour l’experte, la suppression de l’article 45 ne devrait pas être une fin en soi, mais le point de départ d’une réforme plus cohérente. Elle plaide pour la mise en place de mécanismes alternatifs crédibles, combinant renforcement des capacités bancaires, digitalisation réelle des paiements, exemplarité de l’administration et activation effective des outils de contrôle fiscal existants, notamment le principe du «d’où provient cet argent ?» prévu par le Code des droits et procédures fiscaux.

 

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Voyage aux États-Unis : la photo biométrique obligatoire dès aujourd’hui

26. Dezember 2025 um 17:34

À partir d’aujourd’hui, tous les voyageurs étrangers entrant et sortant des États-Unis doivent se soumettre à la prise de photographie biométrique. Cette mesure, annoncée par le Department of Homeland Security (DHS) et appliquée par le U.S. Customs and Border Protection (CBP), marque un renforcement majeur du contrôle des frontières américaines. La nouvelle règle s’applique à […]

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Rétrospective : Une année s’en va ; le temps du choix est là…

26. Dezember 2025 um 17:30

La Presse —  À l’heure des bilans, l’économie tunisienne offre une image contrastée. L’année 2025 s’achève sans rupture majeure, dans un contexte international instable et régionalement contraint. La Tunisie a résisté. Ce n’est pas un détail. C’est un point d’appui. La croissance reste modérée, autour de 2 %, et le chômage recule lentement. Ce ne […]

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Orientations sociales : La famille nucléaire et les séniors en priorité

26. Dezember 2025 um 17:15

L’année 2025 touche à sa fin, après avoir marqué le contexte national de réalisations, tout en préservant, malheureusement, des lacunes constantes. La Presse — Sur le plan social, des pas ont été franchis et d’autres, se font encore attendre. Néanmoins, pour établir des plans d’actions, des programmes et des stratégies sur des bases solides, des […]

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Alerte météo : Risque d’inondations et de vents forts dans plusieurs régions de Tunisie

26. Dezember 2025 um 17:06

L’Institut National de la Météorologie (INM) a placé vendredi 26 décembre 2025 les gouvernorats du Grand Tunis, Nabeul, Zaghouan et Sousse en vigilance orange en raison de pluies orageuses localement fortes, de grêle par endroits et de vents pouvant dépasser temporairement 60 km/h. Ces conditions météorologiques pourraient perturber la circulation et les activités humaines, et […]

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Pourquoi : Eduquer à la civilité

26. Dezember 2025 um 17:00

Durant les vacances d’hiver, les parents habitant les banlieues de la capitale en profitent pour emmener leurs enfants à la capitale, surtout que le temps — assez clément — s’y prête. Et le meilleur moyen pour se rendre à destination, ce sont les transports publics et notamment les trains. Et là, les chérubins — la […]

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MEMOIRE : Mabrouk REDISSI

26. Dezember 2025 um 17:00

A la mémoire de notre cher regretté et bien-aimé Mabrouk REDISSI (Décédé le 26/12/2024) Voilà déjà 1 année depuis ton brusque et foudroyant départ pour un monde meilleur, laissant derrière toi un vide immense difficile à combler. Ta subite disparition nous a profondément atterrés.   Tu resteras perpétuellement gravé dans nos cœurs et nos esprits, […]

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MEMOIRE : Pr Abdelwahab Bouhdiba

26. Dezember 2025 um 17:00

Pr Abdelwahab Bouhdiba Hommage 5 ans 1932-2020 Cher Papa, cher Baba Sidi, cher Si Abdelwahab Cinq ans déjà…que tu es parti pour un monde de Lumière et de Paix Cinq ans déjà…et notre douleur reste vive. Merci pour chaque conseil prodigué, pour chaque geste de tendresse offert Nous sommes fiers de porter ton héritage. Que […]

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Égypte 1‑0 Afrique du Sud à la mi-temps: Salah marque et Hani expulsé

26. Dezember 2025 um 16:56

La première mi-temps du match opposant l’Égypte à l’Afrique du Sud dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 s’est achevée sur le score de 1‑0 en faveur des Pharaons. Mohamed Salah a ouvert le score pour l’Égypte grâce à un penalty transformé à la 44ᵉ minute. Cependant, l’Égypte devra faire face à […]

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Pourquoi les maisons sont parfois plus froides que la rue en hiver ?

26. Dezember 2025 um 16:38

De nombreuses personnes constatent qu’en sortant dans la rue, elles ressentent une certaine douceur, alors qu’en rentrant chez elles, la sensation de froid devient plus marquée. Ce phénomène, souvent perçu comme paradoxal, s’explique par des facteurs scientifiques bien établis. Selon les spécialistes, les murs et les sols des habitations emmagasinent la fraîcheur accumulée durant la […]

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Tunisie : alerte aux pluies orageuses dans le Grand Tunis, le Cap Bon et le Nord

26. Dezember 2025 um 16:37

Le météorologue tunisien Mehrez Ghannouchi a annoncé, ce vendredi 26 décembre 2025, le retour des pluies en Tunisie à partir de cet après-midi et durant la journée de demain, mettant en garde contre des précipitations orageuses localement abondantes dans plusieurs régions du pays. Dans une note publiée sur sa page officielle Facebook, Ghannouchi a précisé […]

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Fitch Ratings attribue la notation définitive « B(tun) » à l’emprunt obligataire « BTK 2025-1 »

26. Dezember 2025 um 17:25

L’agence de notation Fitch Ratings a publié, le 23 décembre 2025, la notation définitive concernant l’émission obligataire « BTK 2025-1 ». L’emprunt est évalué à long terme avec la note B(tun) selon l’échelle de notation de l’agence. Cette information a été communiquée par BTK Conseil, l’intermédiaire en Bourse responsable de l’opération d’émission de ces titres.

 

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Les banques maintiennent la pression : la grève reportée mais pas abandonnée

26. Dezember 2025 um 16:58

Le président de l’Union générale des banques et des établissements financiers, Ahmed Jaziri, a démenti la tenue ou l’annulation de toute grève dans le secteur des banques et des institutions financières les 29, 30 et 31 décembre 2025, précisant que l’exécution de toute grève dans le secteur a été reportée à après le Nouvel An administratif.​C’est ce qu’ont révélé les ondes radiophoniques.

Il a souligné que le secteur reste déterminé à poursuivre les mouvements de protestation, y compris le recours à la grève, afin de revendiquer une augmentation des salaires et l’amélioration des conditions sociales et professionnelles des employés du secteur.​

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IACE : quand la fiscalité sauve le budget, le secteur public le plombe

26. Dezember 2025 um 16:47

Aux dernières nouvelles, selon le dernier « Rapport national sur l’entreprise en Tunisie » de l’IACE, les entreprises privées portent désormais 53% des recettes fiscales tunisiennes, via l’IS (13,24%), la TVA collectée (28%) et l’IRPP à la source (11%). Ce qui laisse entendre que le privé finance 53% du budget. 

Pourtant, leur nombre de déclarants chute de 8,3% en 2024 (103 756 entreprises), les recettes grimpant grâce à une concentration sur les grandes structures organisées. À l’inverse, les entreprises publiques creusent le déficit : entre 2020 et 2024, les subventions et recapitalisations excèdent leurs paiements à l’État, générant une charge de 22,13% du déficit budgétaire moyen.

En 2022, ces transferts ont explosé de 72,7%, à 14 560 MDT, malgré une rémunération moyenne annuelle de 45 217 DT par salarié et des déficits à 2 981 MDT en 2020. Face à ces déséquilibres, un rééquilibrage s’impose : rationaliser les aides publiques et élargir l’assiette fiscale privée via la formalisation des micro-entreprises et la traque à la sous-déclaration.

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Nadia Dhab expose « À pleins tubes » à la galerie Kalysté

26. Dezember 2025 um 16:44

L’exposition “À pleins tubes” de la designer graphique, dessinatrice, illustratrice Nadia Dhab, est un véritable une échappée dans le bonheur, la couleur et l’émotion que le public composé de petits et de grands, peut découvrir la galerie Kalysté jusqu’au 3 janvier 2026 en ces vacances de fin d’année.

Pour sa première exposition personnelle, l’artiste a choisi de dévoiler 52 œuvres de divers formats, exclusivement des acryliques, pour exprimer son ressenti envers la famille, la musique, la danse, l’amour et la liberté, avec un hommage délicat à la femme et à son enfant, dans un travail marqué par une très grande sensibilité avec des titres tels que ” Danseur éperdu “, ” Douce transe ” ou ” Love me tender “.

” C’est un travail qui m’a pris deux ans pour arriver à cette exposition ” déclare Nadia Dhab à l’agence TAP.  C’est une échappée dans le bonheur et une manière d’y rentrer, malgré le deuil et la guerre qui nous entoure la vie “.

Au sujet de la place de la mère et de l’enfants que l’on retrouve des œuvres à l’instar de ” Ange ou démon !” ou “Loumima”, elle explique l’influence symbolique de sa mère, Claudine Lavigne, professeure de lettres français à Paris, qui a n’a cessé de l’encourager depuis son enfance dans sa lecture de livres illustrés, ainsi que la place centrale qu’occupe sa famille et ses enfants dans son processus de création.

Une exposition marquée par l’harmonie des couleurs et l’influence de son entourage

Nadia Dhab dévoile une sublime exposition marquée par un équilibre harmonieux entre les couleurs vibrantes et chatoyantes de la vie, les personnages puisés de son entourage et son amour pour la musique, sachant qu’elle est également une saxophoniste amateure.

Alors que ses tableaux sont peints uniquement à l’acrylique, certains de ses œuvres semblent pourtant être des aquarelles, car elles sont marquées par beaucoup de transparence et aussi baignées de fluorescence dans un arc-en-ciel chromatique.

Les couleurs vibrantes qu’elle choisit sont un véritable hymne à la vie. Ses tableaux sont influencés par le dessin qu’elle pratique dans sa carrière de designer et d’illustratrice, ce qui distingue sa “marque de fabrique” des autres artistes.

Elle explore avec tendresse, passion et émotion l’univers des bonheurs simples, des sentiments humains, des émotions intenses et des sensations exaltées, dans un hymne coloré d’espoir exalté de la vie dans toutes ses notes de couleurs et de musique.

Cette exposition, qui a démarré le 13 décembre, à la différence de nombreuses autres, peut véritablement être visitée par les petits autant que les grands, car l’empreinte de la designer graphique, dessinatrice et illustratrice donnent vie à cette exposition dans un langage universel de beauté qui peut être apprécié de toutes et tous.

L’artiste et universitaire Kaouther Kassou Jellazi a suggéré ce titre ” A plein tubes ” choisi pour l’exposition et a apporté un soutien inconditionnels au suivi de la création des œuvres de Nadia Dhab.

” C’est un peu la marraine de l’exposition ” note à l’agence TAP, l’artiste, qui souligne l’amitié profonde liant les deux personnes qui s’encouragent mutuellement dans leur processus de création.

A ce sujet, Kaouther Kassou Jellazi a décrit, dans le catalogue illustré de textes et de photos des œuvres exposées, Nadia Dhab comme étant l’expression d’une ” chorégraphie lumineuse “.

Elle explique que ” la couleur s’avance comme un souffle. Elle éclaire un geste, frôle une épaule, traverse un regard d’une lueur qui hésite entre l’élan et le silence ”.

” Rien en elle n’est décor : elle agit, elle appelle, elle dévoile ce qui, autrement, resterait enfoui dans l’ombre des corps. Les œuvres deviennent des territoires de lumière où adultes et enfants se tiennent dans une même pulsation. Entre eux, pas d’histoire construite, mais une présence partagée : légère, mouvante, presque chuchotée. On y sent le passage d’une émotion, le frémissement d’un lien, la rencontre discrète entre un âge qui retient et un âge qui s’élance. ”

Dans cette exposition, ” la danse y circule comme un murmure. Elle n’exhibe rien : elle traverse.

Une inclinaison, une suspension, un souffle qui cherche son rythme. Une lueur fluo, telle un fil d’énergie, relie les silhouettes à la manière d’un chant lumineux. Les notes dispersées deviennent les balises d’un monde intérieur : elles donnent aux images leur respiration, leur tremblement, leur secret battement de cœur. Dans les visages, dans les mains, une précision presque tendre se révèle “.

En effet, “les figures apparaissent comme des éclats de présence : ni pleinement affirmées, ni prêtes à s’effacer. Elles forment un entre-deux vibrant, un seuil où la lumière sculpte le vivant avant qu’il ne devienne geste. Elles ne décrivent pas : elles sentent, elles portent, elles annoncent. C’est dans cet espace vibrant que l’artiste inscrit son geste là où la couleur devient souffle, où la peinture fait naître la lumière au cœur du mouvement”.

Ainsi ” s’élève À pleins tubes, exposition personnelle de Nadia Dhab :  dans un univers qui nous accompagne et nous relève, tant que la couleur nous tient “, conclut la pétillante Kassou.

Une carrière professionnelle puriforme

Nadia Dhab pour ceux qui ne la connaissent pas encore, est artiste tunisienne et française est née à Paris en 1970 qui baigné entre deux cultures. Elle s’installe en Tunisie et suit le cursus des Beaux-Arts de Tunis pour se spécialiser dans le design graphique après des études de Communication en France.

Diplômes en poche, elle débute sa carrière professionnelle dans le secteur du cinéma, et travaille sur les décors de films tunisiens et internationaux durant quelques années et crée ensuite son propre studio en tant que designer graphique-directrice artistique, illustratrice freelance, métier qu’elle exerce depuis. Elle développe en parallèle la pratique de la peinture, essentiellement figurative, et prend part régulièrement à des expositions collectives d’art depuis 2001.

Dès 2012, Nadia Dhab se lance dans le dessin de presse, l’illustration et la bande dessinée, et participe à plusieurs projets, recueils et festivals autour de ces activités. Elle anime, dans ce cadre, périodiquement des ateliers en milieu scolaire, et participe à des expositions, en Tunisie et à l’international.

Elle est présente dans de très nombreuses expositions de groupe de peinture, dessins de presse et de bande dessinée, telles que l’exposition collective itinérante internationale de bandes dessinées organisées par Koshk Comics intitulée « World War III », qui a débuté à Malmö (Suède) en octobre 2017, l’exposition collective itinérante « Dessinons pour la Paix »(dans les lycées et collèges tunisiens), organisée par Cartooning for Peace en partenariat avec l’Institut Arabe des Droits de l’Homme de Tunis (IADH) et l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT-Tunisie), en septembre 2017.

Parmi les évènements auxquels elle a pris part, figure l’exposition de groupe d’artistes arabes ” North African-Middle Eastern Women Resisting with Art ” organisée à Little Gallery Oregon State University (USA), (3 juillet- 14 septembre 2017) outre   son exposition personnelle de dessins au Centre Socio-Culturel Tunisien de Bruxelles (Belgique) du 13 au 20 mai 2017, organisée par le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie dans le cadre du Premier Printemps Culturel Tunisien en Belgique.

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Asma Jebri annonce un plan préventif contre la drogue

26. Dezember 2025 um 16:33

La ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, Asma Jebri a annoncé, jeudi, au cours d’une séance de travail avec les représentants des ministères concernés, le lancement d’un plan national de prévention de la drogue chez les enfants et les adolescents, dans le cadre de l’initiative nationale participative pour la prévention des risques liés aux drogues.

Au cours de cette réunion qu’elle a présidée, la ministre a affirmé que ce plan qui sera axé essentiellement sur la prévention, constitue un support supplémentaire à l’effort national de lutte contre la drogue, insistant sur le fait que cette initiative doit avoir un caractère prospectif, préventif et réel.

Elle a souligné l’importance de l’unité du discours et des messages des différents intervenants pour garantir sa mise en œuvre avec l’efficacité requise.

Jebri a mis l’accent sur l’engagement de la Tunisie dans la lutte contre les risques liés aux drogues et le renforcement des programmes et mécanismes nationaux mis en place pour faire face à ce fléau, compte tenu des menaces qu’il représente pour les groupes et les individus, en particulier les enfants, les adolescents et les familles.

À cette occasion, elle a salué les efforts déployés par les divers partenaires ayant contribué à la mise en œuvre de l’initiative nationale participative pour la prévention des risques liés aux drogues en 2025, relevant la nécessité de poursuivre le travail collectif et en réseau pour lutter contre les phénomènes et les comportements à risque.

Au cours de la séance de travail, une présentation a été faite par les deux experts chargés d’élaborer le plan national de prévention de la drogue chez les enfants et les adolescents, à savoir la spécialiste en toxicomanie et communication Faten Idriss, et le sociologue et expert en toxicomanie, Hedi Dahman.

Des propositions et recommandations ont été émises par les représentants des ministères participants, qui ont signalé que la famille est la première ligne de défense pour protéger les enfants, les jeunes et tous les membres de la société contre les dangers liés aux drogues, soulignant l’importance de mobiliser toutes les parties intervenantes, de renforcer la vigilance, de réaliser des recherches et des études spécialisées, de diversifier les moyens de sensibilisation, d’établir des partenariats efficaces, et de renforcer la contribution des médias, des organisations et des associations, et la formation dans ce domaine.

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