Le gouvernement mettra en œuvre un nouveau programme d’intervention destiné à soutenir les familles à faible revenu. Annoncé mercredi par la cheffe du gouvernement, Sara Zafrani Zanzari, ce dispositif bénéficiera à 11 770 personnes dans toutes les régions, dans le cadre du programme spécial de logement social visant à éliminer les habitations rudimentaires.
Un budget 2026 axé sur l’équité sociale
Présentant le projet de budget de l’État et le cadre économique 2026 devant une séance conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts, Mme Zanzari a souligné la poursuite du programme “Premier logement”. Ce dispositif, prévu pour 2026, vise à aider les familles à revenu moyen à financer l’acquisition de logements construits par des promoteurs agréés ou par des particuliers.
13 400 logements pour un investissement d’un milliard de dinars
Le gouvernement prévoit la réalisation de 13.400 unités de logement pour un coût total estimé à 1,093 milliard de dinars. La première phase, déjà entamée, comprend 8.400 logements et lots sociaux. Une seconde phase, prévue pour 2026, ajoutera 5.000 logements pour un budget d’environ 0,505 milliard de dinars. Ces projets concernent aussi bien des logements collectifs qu’individuels, ainsi que l’aménagement de lots à usage social.
Des mécanismes de financement renforcés
Mme Zanzari a indiqué que le Fonds de promotion du logement pour les salariés sera doté de 63 millions de dinars en 2026. Le gouvernement prévoit également de renforcer le mécanisme de location-vente (25 millions de dinars) et celui de vente à tempérament, utilisé par les promoteurs publics. L’objectif est de maintenir des coûts accessibles pour les ménages à revenus faibles ou modestes.
Mesures incitatives et fiscalité allégée
Pour rappel, en 2025, plusieurs mesures avaient été adoptées pour faciliter l’accès au logement décent. Le programme “Premier logement” avait été élargi à l’auto-construction, et la TVA réduite de 13 % à 7 % pour les logements d’un prix inférieur à 400.000 dinars.
De nouvelles procédures d’acquisition de terrains publics via l’Agence foncière de l’habitat ont également été mises en place pour proposer des lots sociaux à prix préférentiels.
Le Président Algérien Abdelmadjid Tebboune, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, a reçu aujourd’hui, mercredi 5 novembre 2025, au Palais d’El Mouradia à Alger, Mohamed Ali Nafti, Ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, à l’occasion de sa visite en Algérie pour participer à la Réunion consultative tripartite sur la Libye, qui se tiendra le 6 novembre 2025, avec la participation de la République Tunisienne, de la République Algérienne Démocratique et Populaire et de la République Arabe d’Égypte.
Le Ministre a transmis au Président Abdelmadjid Tebboune les salutations de son frère, Son Excellence le Président de la République Monsieur Kaïs Saïed, soulignant la profonde fierté de la Tunisie quant aux liens de fraternité et de coopération solides unissant les deux pays, ainsi que la volonté du Leadership Tunisien de poursuivre la coordination et la concertation permanentes avec l’Algérie, au service des intérêts des deux peuples tunisien et algérien et pour le renforcement des fondements de la sécurité et de la stabilité dans la région.
Lors de la rencontre, l’accent a été mis sur l’importance d’adopter une approche purement libyo-libyenne afin de parvenir à une solution politique durable garantissant l’unité et la stabilité de la Libye. À cet égard, le mécanisme de concertation tripartite entre les pays voisins a été salué, dans la mesure où il permet de coordonner les positions et de contribuer efficacement, en toute neutralité, à l’accélération du processus de règlement politique libyen sous l’égide et la supervision des Nations Unies.
Le Ministre a également informé le Président Abdelmadjid Tebboune des discussions tenues avec M. Ahmed Attaf, Ministre d’État, Ministre des Affaires Etrangères, de la Communauté Nationale à l’Etranger et des Affaires Africaines, concernant la préparation de la 23ᵉ Session de la Grande Commission Mixte Tuniso-Algérienne, qui se tiendra à Tunis du 9 au 12 décembre 2025. Cette session constituera une étape supplémentaire importante dans le processus de renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays et de sa promotion vers un partenariat stratégique à tous les niveaux.
Les équipes de l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) à Zaghouan ont mené 83 inspections sanitaires au cours du mois d’octobre, dans le cadre de campagnes conjointes avec la brigade nationale de la Garde nationale à El Oued et les services de la police municipale.
Ces opérations ont permis la saisie et la destruction de 5 tonnes de concentré de tomate destiné aux cantines scolaires, jugé impropre à la consommation. En outre, environ 30 kilogrammes de viande rouge avariée ont été retirés de plusieurs boucheries, représentant un danger pour la santé publique, a indiqué le directeur régional de l’INSSPA, Bassem Neifer.
Les contrôles ont également conduit à la fermeture d’un restaurant de grillades pour non-respect des normes sanitaires et à la délivrance de six avertissements écrits à des propriétaires de cafés, restaurants et établissements de grillades, afin de remédier aux infractions constatées.
Par ailleurs, 38 moulins à huile d’olive de la région ont été inspectés et leurs propriétaires ont été invités à se conformer aux règles de sécurité sanitaire pour garantir la qualité des huiles. Ces moulins feront l’objet d’un suivi ultérieur par l’INSSPA pour vérifier la mise en œuvre des recommandations.
La Tunisie poursuit le renforcement de sa présence sur le continent africain à travers sa participation à la 20e édition de la Foire Internationale de Lomé, prévue du 2 au 6 décembre 2025. Cette mission économique, organisée par la CCI Tunis en partenariat avec la CCI Togo, vise à intensifier les échanges Sud-Sud et à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays.
La Presse — La Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis annonce la participation tunisienne à la 20e édition de la Foire Internationale de Lomé, un événement économique majeur organisé par le Centre Togolais des Expositions et Foires en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo.
Prévue du 2 au 6 décembre 2025, cette rencontre internationale constitue une plateforme stratégique pour renforcer la coopération économique et commerciale entre la Tunisie et le Togo et pour favoriser de nouvelles synergies entre les acteurs économiques des deux pays
Promouvoir les échanges Sud-Sud
Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la stratégie de la CCI Tunis, qui œuvre activement à promouvoir les échanges Sud-Sud et à accompagner les entreprises tunisiennes dans leur expansion sur les marchés africains. En multipliant les actions de terrain, la Chambre confirme son engagement en faveur d’une diplomatie économique ouverte sur le continent et axée sur la création de partenariats durables.
En marge de la Foire, une mission de prospection économique sera organisée conjointement par la CCI Tunis et la CCI Togo. Ce programme ambitieux comprendra des rencontres B2B entre opérateurs économiques tunisiens et togolais afin d’explorer les opportunités d’affaires et de partenariats concrets dans divers secteurs. Les participants prendront également part à une visite guidée de la Foire Internationale de Lomé, un espace d’exposition qui réunit chaque année des centaines d’entreprises africaines et internationales.
La mission inclura aussi la participation à la Journée du Togo, un moment fort, dédié à la coopération économique tuniso-togolaise. Cette journée sera marquée par des workshops thématiques portant sur l’innovation, la digitalisation et les nouvelles dynamiques entrepreneuriales en Afrique. Les entreprises tunisiennes bénéficieront en outre d’un accompagnement personnalisé au stand de la CCI Togo, conçu pour faciliter les échanges et valoriser les savoir-faire tunisiens auprès des visiteurs et partenaires locaux.
Bien au-delà des perspectives commerciales !
Par ailleurs, des visites stratégiques du Port Autonome de Lomé et de la Plateforme industrielle sont prévues afin de permettre aux participants de mieux comprendre les atouts logistiques et les infrastructures économiques du pays. Ces déplacements offriront une vision concrète du potentiel togolais dans le domaine du commerce, du transport maritime et de l’industrie, tout en favorisant le partage d’expériences et la mise en réseau avec les acteurs institutionnels et privés sur place.
Participer à cette mission représente une opportunité unique pour les entreprises tunisiennes désireuses de développer leurs affaires et d’accéder à un marché sous-régional de plus de 300 millions de consommateurs. C’est aussi l’occasion de découvrir les potentialités économiques, culturelles et touristiques d’un pays en plein essor et d’ancrer la présence tunisienne au sein d’un espace africain, de plus en plus intégré.
Au-delà des perspectives commerciales immédiates, cette participation reflète une vision commune tournée vers l’avenir. En s’associant à la dynamique économique de Lomé, la Tunisie réaffirme sa volonté d’intensifier les échanges intra-africains et de consolider sa position d’acteur clé du développement partagé sur le continent. Pour les entrepreneurs tunisiens, cette mission constitue ainsi une expérience professionnelle enrichissante, au cœur d’un écosystème africain en pleine transformation et porteur de nouvelles opportunités.
La police mexicaine a arrêté un homme soupçonné d’avoir harcelé la présidente Claudia Sheinbaum et tenté de l’embrasser lors d’une rencontre avec ses partisans dans la capitale.
L’incident s’est produit alors que la présidente participait, à pied, à une activité près du palais présidentiel. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent l’homme tentant d’approcher Sheinbaum tandis qu’elle saluait et prenait des photos avec les citoyens.
Un membre de la sécurité présidentielle est rapidement intervenu pour maîtriser l’homme, apparemment sous l’influence de drogues ou d’alcool. Malgré cet incident, la présidente a conservé son calme, acceptant de poser pour une photo avec lui et lui tapotant le dos avant son interpellation.
La ministre mexicaine des Affaires féminines, Citlali Hernández, a condamné l’acte sur X : « Nous dénonçons fermement l’agression subie par notre présidente aujourd’hui », critiquant ce qu’elle a décrit comme « des attitudes masculines normalisant les intrusions non désirées dans l’espace et le corps des femmes ».
Cet incident met en lumière la persistance du harcèlement sexuel au Mexique, près de 70 % des femmes âgées de 15 ans et plus ayant été victimes d’au moins un harcèlement sexuel dans leur vie, selon l’ONU Femmes.
La Presse — Pour sa première session, le Salon de l’agriculture du Centre, organisé du 30 octobre au 2 novembre par l’Utap et inauguré par le gouverneur de Kairouan, Dhaker Bergaoui, a connu un franc succès auprès d’un public assez nombreux venu découvrir les composantes de cette manifestation en vue de favoriser la productivité et la compétitivité et mettre en exergue la dynamique du secteur agricole.
En outre, ce Salon a permis d’illustrer les mesures prises par l’Etat pour la promotion du secteur agricole et qui visent à subvenir aux besoins du marché national, à préserver notre patrimoine végétal, à créer un label pour les produits du terroir, à encourager les investissements à s’orienter vers des créneaux d’exportation porteurs et à promouvoir le rôle des groupements professionnels dans la commercialisation des produits agricoles.
Ainsi, beaucoup de stands ont été réservés à une panoplie de matériels agricoles, aux machines agricoles qui renforcent la compétitivité et aux moissonneuses-batteuses qui témoignent de la mécanisation croissante de notre agriculture.
En outre, plus de 30 entreprises agricoles et de services ont présenté dans leurs stands des articles de démonstration, des échantillons de produits agricoles, des variétés végétales bien adaptées à notre climat, des produits agroalimentaires, des fruits et légumes de primeurs ou d’arrière-saison, le petit élevage (caprins, cailles, poules, lapins, etc.) ainsi que les produits biologiques de haute qualité (plantes médicinales, pistaches, amandes, huile d’olive, miel…), sans oublier les produits habituels tels que les piments, les tomates et les pommes de terre.
D’ailleurs, les visiteurs de ce Salon en ont profité pour acheter à des prix raisonnables, de l’huile d’olive, du miel, des condiments et des fruits secs…
En fait, l’importance de ce Salon est à plusieurs nivaux. D’abord, il a mis en valeur la recherche qui joue un rôle crucial dans le développement.
Ensuite, c’était l’occasion pour les agriculteurs de voir réunis dans un même espaceles producteurs des différents gouvernorats du Centre, les services à l’échelle du pays et les nouvelles règles en matière de qualité, ce qui a permis d’échanger les expériences et d’établir des relations de partenariat, notamment dans les domaines de la mise à niveau des exploitations agricoles à potentialité exportatrice.
La femme : un rôle primordial
Notons que ce Salon a mis en exergue le rôle de la femme dans le secteur agricole. Mme Aïcha Youssfi a exposé des produits du terroir qu’elle prépare chez elle sans composants chimiques tels que la bsissa, la rfissa, les confitures biologiques, les condiments, le smen, les épices ainsi que différentes sortes de conserves de produits alimentaires. Mme Ourida Dhouioui a exposé des échantillons de compost et de semences biologiques destinés à la production de produits maraîchers selon le mode biologique avec pour objectifs l’innovation, le respect de l’environnement et l’adéquation du produit avec le marché.
Enfin Mme Abdellaoui a exposé du miel d’eucalyptus, de thym et d’acacia qu’elle produit au sein de son unité située à Aïn Jloula (délégation de Oueslatia).
Lundi 3 novembre. Ce jour, on commémore le premier anniversaire du décès d’Abderrazak Chéraït. Cet événement a été ressenti comme une grande perte pour le pays et plus particulièrement pour sa région d’origine, le Jérid, et plus spécialement Tozeur, qu’il a servis avec courage, détermination et abnégation et qui lui doivent une véritable résurrection qui renoue avec le lustre d’un passé prestigieux.
Les réalisations de Chéraït en tant qu’homme d’affaires, de maire et de député sont trop nombreuses et sont surtout trop bien connues de tous, et pas seulement dans cette partie de la Tunisie, pour être rappelées ici avec leurs retombées sur le plan économique, social et culturel. Mais son legs le plus important, au vu d’un événement récent, n’est peut-être pas encore suffisamment visible. Il s’agit d’un état d’esprit qui vient de se manifester sur le terrain, surtout parmi la jeunesse, et qui est la meilleure garantie de pérennité pour l’œuvre de cet homme d’exception.
Le week-end des 18 et 19 octobre dernier, les rues et places de Tozeur ont bruit du remue-ménage d’une vaste opération de nettoyage qui a concerné le noyau historique de la cité connu sous l’appellation de quartier d’El-Houaddef, le centre-ville ainsi que le parc el Kaâbi, situé à l’orée de l’oasis, dans le voisinage de l’aéroport, au lieu-dit Ras El-Aïn, à la naissance de l’oued qui irrigue les parcelles de la palmeraie, là où le grand Aboulkacem Chebbi aimait à se retirer pour chercher l’inspiration au sommet de rochers qui surplombe la source.
Pour sa part, la municipalité est intervenue dans le périmètre oasien pour assainir les rivages de l’oued, auparavant encombrés de détritus divers, rebuts de matériaux de constructions et déchets plastiques. Des citoyens se sont spontanément chargés de nettoyer les trottoirs, d’en rafraîchir la signalisation peinte et tel artiste a pris en charge la restauration du monument à Ibn Chabbat dont la statue a été pourvue d’une main manquante !
L’esprit d’engagement citoyen parmi les habitants de Tozeur est un héritage direct d’Abderrazak Chéraït
Cette opération a été menée par environ 150 jeunes, filles et garçons mêlés, au terme d’une campagne de sensibilisation et de mobilisation menée essentiellement sur les réseaux sociaux par des associations (scouts, Croissant-Rouge, Club de télévision, Club de l’environnement d’une école primaire, sans compter les «influenceurs» qui se sont investis eux aussi pour assurer le succès de l’opération.) La maison des jeunes de la ville a, pour sa part, assuré la coordination entre les différentes parties prenantes dans cette action basée sur le volontariat.
Quel bilan pourrait-on tirer de cette opération ? Matériellement, le résultat obtenu en matière d’hygiène et de beauté du paysage urbain et oasien est un acquis visible et même quantifiable au regard du volume de collecte des déchets. C’est très important pour une ville et une région qui se remettent tout juste d’une dure traversée du désert en matière de fréquentation touristique et qui aspirent, au moins, à retrouver le niveau d’avant-Covid-19 en termes d’arrivées et de nuitées.
Il faut également enregistrer l’exemplarité de l’opération. L’enthousiasme des jeunes volontaires qui se sont mobilisés durant ces deux jours et leur imitation par des adultes ne manqueront sans doute pas de constituer un exemple qui sera suivi par d’autres citoyens à la première occasion qui leur sera offerte.
Les responsables de la maison des jeunes n’entendent effectivement pas s’en tenir aux résultats obtenus. Ils se proposent déjà d’organiser à Tozeur, courant décembre prochain, une rencontre nationale d’«influenceurs» pour une sensibilisation à grande échelle à la problématique de l’hygiène et de l’environnement et de remettre à l’ordre du jour d’autres campagnes de propreté à Tozeur.
Il n’y a nul doute que cet esprit d’engagement citoyen qui a si rapidement et si efficacement trouvé son chemin parmi les citoyens de Tozeur est un héritage direct de celui qui, sa vie durant, a animé feu Abderrazak Chéraït. La graine qu’il a semée sous ces latitudes a germé et commencé à porter ses fruits. L’entretenir est le meilleur moyen de perpétuer le souvenir de celui à qui la ville et la région doivent leur rédemption et la plus belle manière de lui témoigner leur reconnaissance.
Le débat en commission avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, hier, dans le cadre du projet de budget 2026, a permis de dissiper le doute — si doute il y a — sur la diplomatie économique, d’ores et déjà une constante dans l’action diplomatique tunisienne.
La Presse — C’est ce qui a été constaté, au terme de 5 heures de discussions entre le chef de la diplomatie tunisienne et les membres de la Commission des relations étrangères, de la coopération internationale, des Tunisiens de l’étranger et des migrations relevant de l’Assemblée des représentants du peuple et ceux de la Commission des investissements et de la coopération internationale du Conseil national des régions et des districts, réunis hier au Palais du Bardo.
« La Tunisie a entamé un travail d’évaluation de l’accord d’association avec l’Union européenne, signé en 1995, notre partenaire le plus proche géographiquement », a-t-il déclaré, précisant que l’action diplomatique se poursuivra pour diversifier nos partenaires économiques, que ce soit avec la Chine, le Japon et la Corée du Sud, ou avec les pays de l’Europe du nord ou encore les pays africains, qui présentent de nombreuses opportunités dans le cadre du Comesa et de la Zlecaf.
Le ministre a souligné l’effort particulier de son administration, désormais forte d’une direction générale en charge de la coopération économique et culturelle, pour promouvoir l’huile d’olive tunisienne, mais aussi les dattes et les agrumes, pour explorer de nouveaux marchés et nouer de nouveaux partenariats.
Parmi les dimensions économiques non moins importantes, le ministre a cité la transition énergétique verte et la digitalisation, entre autres, dans la modernisation des services consulaires. Il a rappelé, au passage, la participation particulière de la Tunisie à l’Exposition universelle 2025 à Osaka (Japon) qui a permis d’accueillir plus de 500 mille visiteurs.
M. Nafti a également mis l’accent sur les compétences tunisiennes établies à l’étranger et le rôle de la diaspora, pour faire rayonner la Tunisie comme fournisseur de matière grise sur le marché de l’emploi international, mais également pour conforter les recettes en devises et contribuer à l’effort d’investissement. « C’est la vraie richesse de la Tunisie », a-t-il laissé entendre, fruit d’un investissement de plusieurs décennies dans le savoir et l’éducation.
Lors des débats, le ministre a été interpellé sur de nombreux points en rapport avec la diplomatie économique, mais également sur l’activité diplomatique et consulaire en général. Il a été aussi interrogé sur la réaction de la Tunisie après la hausse des tarifs douaniers décidée par les Etats-Unis. Plusieurs députés ont soulevé la complémentarité des rôles entres diplomates et parlementaires, appelant à être associés aux programmes de formation dans ce domaine, ainsi qu’à la participation aux activités et aux événements diplomatiques importants.
En réponse aux différentes questions, qui nécessiteraient, selon le ministre, « beaucoup plus de temps » qu’une séance de quelques heures, Mohamed Ali Nafti a rappelé le principe général qui régit l’action diplomatique, soit de contribuer à chaque démarche en mesure d’être bénéfique à la Tunisie et aux Tunisiens, en l’occurrence avec les pays voisins. « Nous ne nous ingérons pas dans les affaires intérieures des Etats, mais nous souhaitons que la paix et la stabilité soient restaurées en Libye… »
Il a également rappelé la position constante de la Tunisie aux côtés du peuple palestinien et son droit d’établir son Etat souverain sur l’ensemble de son territoire avec Al-Qods comme capitale. Plusieurs députés ont valorisé cette prise de position de la Tunisie.
Concernant les relations avec l’Union européenne, M. Nafti a déclaré que des négociations vont s’ouvrir dans des domaines bien précis, « mais nous comptons d’abord évaluer ce qui a été accompli jusqu’à présent ».
«Avec l’Union européenne, nous voulons entretenir des relations d’égal à égal, en tenant compte du développement réalisé en Tunisie. Nous souhaitons introduire une nouvelle approche, que ce soit au niveau commercial, financier, industriel, etc.», a détaillé le ministre.
S’agissant de négociations, le ministre a également indiqué qu’une démarche a été enclenchée avec la partie américaine afin de défendre les intérêts tunisiens et trouver une entente concernant les tarifs douaniers augmentés il y a quelques mois.
Dans une interaction avec une élue, Rym Sghaier, le ministre a apprécié la proposition de mettre en place une cartographie pour l’investissement, sur la base de la nouvelle délimitation des districts, question d’orienter les investissements par spécialité régionale.
A la fin de la réunion, les députés et le ministre ont exprimé des convergences de points de vue pour mettre en place un comité conjoint entre les deux commissions parlementaires chargées des affaires étrangères et les départements ministériels des Affaires étrangères et de l’Economie.
Lors de la présentation de sa déclaration devant la session conjointe des deux chambres législatives sur le budget, tenue ce mercredi 5 novembre 2025 au matin, la Cheffe du gouvernement a affirmé que l’État œuvre au développement d’une politique de logement équitable et s’oriente vers la construction de nouveaux quartiers résidentiels et la mise à disposition de logements qui seront vendus aux citoyens par le biais du mécanisme de versement échelonné ou du crédit-bail (crédit-location), à des prix étudiés qui tiennent compte en premier lieu du revenu du bénéficiaire.
En plus de la poursuite du programme « Premier Logement » la Cheffe du gouvernement a déclaré que l’État a programmé une intervention au profit de 11 770 bénéficiaires dans tous les gouvernorats pour la démolition de logements insalubres/rudimentaires , dans le cadre du Programme Spécifique de Logement Social.
Elle a également annoncé la réalisation et la mise à disposition de 13 400 unités de logements sociaux (individuels et collectifs) et l’aménagement de lots sociaux destinés aux catégories vulnérables, pour un coût total de 1093,5 millions de dinars (MDT).
Selon sa déclaration, l’État a lancé, dans une première phase, la réalisation de 8 400 logements et lots sociaux. Une seconde phase verra le lancement, en 2026, de la construction de 5 000 logements sociaux pour un coût de 505,5 millions de dinars.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a réfuté l’existence d’une quelconque « convention secrète » sur la migration illégale, en réponse à une question d’un député, hier, à l’occasion d’un débat en commission sur le budget du ministère pour 2026.
« Il n’y a aucune convention secrète. Ni légalement, ni déontologiquement, il ne peut y avoir une telle convention… », a-t-il affirmé.
La question migratoire a été soulevée par plusieurs députés, appelant à trouver une solution rapide à ce phénomène.
Dans son discours à l’ouverture des débats, M. Nafti a exprimé la disposition de la Tunisie à accueillir des migrant légaux pour l’éducation, pour recevoir des soins ou pour faire du commerce, « mais pas au-delà », a-t-il soutenu, rappelant que la migration illégale frappe plusieurs régions du monde.
Dans cet ordre d’idées, il a rappelé l’adhésion de la Tunisie aux efforts internationaux de lutte contre ce phénomène, entre autres, par l’encouragement du retour volontaire de ces migrants dans leurs pays, mais également par la lutte contre les réseaux de trafic d’êtres humains qu’il a qualifié de « criminels ».
En termes de chiffres, le ministre a affirmé que pas moins de 19 mille migrants irréguliers ont pu volontairement regagner leurs pays d’origine depuis 2022, en coopération avec l’Organisation internationale pour les migrations. Le rythme de ces rapatriements est en augmentation continue, selon les chiffres du ministère. Il est passé d’environ 7.000 en 2022 à 7.668 en 2025 (10 mois), avec une perspective d’atteindre les 10 mille à la fin de l’année en cours.
Concluant sur ce sujet, M. Nafti a affirmé que « l’Etat tunisien a supporté plus que sa capacité », appelant l’Union européenne et la communauté internationale à soutenir l’OIM pour atténuer ce phénomène et stabiliser les candidats à la migration illégale dans leurs pays d’origine.
Au pied du mur, l’Olympique de Marseille reçoit l’Atalanta Bergame pour la 4e journée de la Ligue des champions d’Europe 2025-2026. Autrement dit, défaite interdite pour les Marseillais.
La rencontre est à suivre sur BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.live à partir de 21 heures (même heure en Tunisie).
Dans le cadre des exigences SWIFT et du passage obligatoire aux normes ISO 20022 avant le 22 novembre 2025, la BH BANK est fière d’annoncer qu’elle fait partie des premières Banques de la place à réussir son passage au format MX CBPR+ en émission et en réception.
Cette avancée stratégique marque une étape majeure dans la modernisation de ses échanges interbancaires internationaux. Elle vient renforcer sa conformité, efficacité opérationnelle et son engagement envers l’innovation.
Ce succès est le fruit d’un engagement sans faille de toute l’équipe projet, qui a su relever les défis techniques et organisationnels avec rigueur et professionnalisme et ce, en partenariat avec Banking Intelligence Consulting « BIC », dont l’accompagnement expert a été déterminant tout au long de cette transition.
La BH Bank continue à investir dans l’excellence et l’innovation pour offrir à ses clients des services bancaires à la hauteur des standards internationaux.
La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a annoncé mercredi l’ouverture de 51.878 postes dans la fonction publique pour l’année 2026, dont 22.523 réservés aux diplômés de l’enseignement supérieur au chômage depuis plusieurs années. Une mesure inscrite dans une stratégie plus large de justice sociale et de lutte contre l’emploi précaire.
Un budget 2026 axé sur l’emploi
Lors de la séance plénière conjointe consacrée à la présentation des projets de budget de l’État et du budget économique 2026, Sarra Zaafrani Zenzri a affirmé que le gouvernement accordera la priorité à la création d’emplois stables et à la régularisation des contractuels dans l’enseignement et les chantiers publics. Le budget, élaboré à partir du niveau local jusqu’aux pôles régionaux, vise selon elle à ancrer le rôle social de l’État et à garantir une meilleure équité territoriale.
La cheffe du gouvernement a également annoncé une augmentation des salaires et des pensions de retraite dans les secteurs public et privé, prévue pour 2026, 2027 et 2028. Le projet de loi de finances comprend par ailleurs des incitations fiscales à l’emploi, notamment la prise en charge par l’État de la contribution patronale à la sécurité sociale pour encourager les recrutements dans le privé.
Soutien à l’économie sociale
La responsable a indiqué la révision du décret n°15 de 2022 sur les sociétés communautaires, afin d’en simplifier les procédures, et la dotation de 35 millions de dinars supplémentaires au Fonds de l’emploi.
Le gouvernement prévoit également de proroger la contribution de solidarité et d’instaurer de nouveaux prélèvements pour garantir la pérennité des régimes de protection sociale et de couverture sanitaire universelle.
Dans la même optique, des fonds seront mobilisés pour favoriser l’inclusion économique des personnes en situation de handicap, avec des exonérations fiscales et des programmes d’appui aux familles à faible revenu.
La cheffe du gouvernement a mis en avant le programme « RAÏDET », qui a permis la création de 5610 projets et 2020 emplois en 2025. Mille nouveaux projets seront acceptés en 2026, principalement au profit des femmes rurales dans le secteur agricole. Le gouvernement poursuivra également les programmes d’accompagnement des enfants menacés de décrochage scolaire, des personnes âgées et des sans soutien familial.
Santé, éducation et formation au cœur de la stratégie 2026
Sarra Zaafrani Zenzri a confirmé que le secteur de la santé demeure une priorité nationale, avec la modernisation des hôpitaux et la construction de nouveaux établissements à Kairouan, Jelma, Thala, Haffouz, Makthar et dans d’autres régions. Elle a annoncé le lancement du premier hôpital numérique de Tunisie, conçu pour intégrer la télémédecine et les ordonnances électroniques.
Dans le domaine de l’éducation, la mise en place du Conseil supérieur de l’éducation interviendra prochainement pour refondre les programmes scolaires selon les besoins du marché du travail. Le gouvernement s’engage aussi à améliorer les infrastructures scolaires rurales et les conditions de transport et d’hébergement des élèves.
Enfin, la formation professionnelle sera réorientée vers les secteurs à forte valeur ajoutée, tels que les énergies renouvelables, avec une meilleure coopération entre les centres de formation et les entreprises.
Le chroniqueur politique Riadh Jrad a révélé, dans une publication sur sa page Facebook, que la justice tunisienne a ordonné la libération de l’homme d’affaires Abdelaziz Makhloufi après le versement d’une caution record de 50 millions de dinars (soit 50 milliards de millimes). Le montant, déjà déposé dans les caisses du Trésor public, a permis […]
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a reçu ce mercredi 5 novembre 2025 au Palais d’El Mouradia, à Alger, le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, en visite officielle dans le cadre de la réunion consultative tripartite sur la Libye prévue le 6 novembre. Cette rencontre […]