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Heute — 07. Dezember 2025Haupt-Feeds

Naples – Juventus : Lien streaming, chaîne tv pour regarder le match

Von: walid
07. Dezember 2025 um 07:01
Naples – Juventus : Lien streaming, chaîne tv pour regarder le match

Pour la 14ᵉ journée de Serie A, Naples accueille la Juventus ce dimanche 7 décembre 2025 au Stadio Diego Armando Maradona. Le coup d’envoi sera donné à 20h45, et le match sera diffusé en direct sur DAZN. Naples, deuxième du classement avec 28 points, cherche à confirmer son bon début de saison après trois victoires, […]

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Nice – Angers : Sur quelle chaîne suivre le match en direct ?

Von: walid
07. Dezember 2025 um 06:52
Nice – Angers : Sur quelle chaîne suivre le match en direct ?

Nice reçoit Angers SCO ce dimanche 7 décembre 2025 à l’Allianz Riviera pour le compte de la 15e journée de Ligue 1. Avec 17 points après 14 journées, l’OGC Nice réalise une première partie de saison sans éclat mais solide. Les Aiglons veulent profiter de ce match à domicile pour se rapprocher du top 7. […]

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Real Madrid – Celta de Vigo : Sur quelle chaîne suivre le match en streaming ?

Von: walid
07. Dezember 2025 um 06:46
Real Madrid – Celta de Vigo : Sur quelle chaîne suivre le match en streaming ?

Le Real Madrid reçoit le Celta de Vigo dimanche 7 décembre 2025 au Santiago Bernabéu pour la 15e journée de Liga. Le coup d’envoi sera donné à 22h00. Le match sera diffusé en direct sur beIN SPORTS 2, avec un avant-match dès 21h50. Il sera également disponible en streaming et en replay via beIN SPORTS […]

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FC Lorient – Lyon : Sur quelle chaîne suivre le match en direct ?

Von: walid
07. Dezember 2025 um 06:32
football

Le FC Lorient reçoit l’Olympique Lyonnais ce dimanche 7 décembre 2025 au Stade du Moustoir, à l’occasion de la 15e journée de Ligue 1. Une affiche qui oppose deux équipes aux dynamiques opposées : les Merlus, en difficulté, affrontent des Lyonnais lancés dans la course au podium. La rencontre sera diffusée en direct sur Ligue […]

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Tunis–Mascate : Saïed relance une coopération stratégique historique

07. Dezember 2025 um 07:23

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier samedi 6 décembre 2025, au Palais de Carthage, Son Excellence M. Kais ben Mohammed El Youssef, ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion de l’Investissement du Sultanat d’Oman. Au début de l’entretien, le chef de l’État a rappelé les relations historiques privilégiées qui […]

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Gabès : Un rapport final attendu pour lancer les mesures de sauvetage

07. Dezember 2025 um 07:12

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier 6 décembre 2025 au palais de Carthage, les membres de l’équipe qu’il a chargée de trouver des solutions à la situation environnementale à Gabès. La réunion a porté sur un ensemble de solutions immédiates pour mettre fin à cette catastrophe écologique. Le Chef de l’État […]

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RDC-Rwanda | Entre espoirs de paix et contraintes du terrain

07. Dezember 2025 um 07:41

L’expérience professionnelle de l’auteur lui a offert un point d’observation singulier sur la région des Grands Lacs. Ayant coordonné, avec une société tunisienne, un projet d’envergure au Rwanda, il a eu l’occasion d’échanger longuement avec des élus locaux et des parlementaires. Ces rencontres ont profondément marqué sa compréhension des enjeux régionaux et développé en lui une sensibilité aiguë au conflit qui oppose, depuis des décennies, Kigali à Kinshasa. C’est cette perspective, forgée sur le terrain au contact des acteurs, qui motive aujourd’hui cette analyse de l’accord de paix signé à Washington en décembre 2025, entre espoirs diplomatiques et réalités complexes.

Lotfi Sahli

Washington, le 4 décembre 2025, Donald Trump, aux côtés des présidents du Rwanda, Paul Kagame (à sa droite), et de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a célébré la signature d’un «accord historique» destiné à tourner la page de décennies de conflit dans la région des Grands Lacs. Baptisé «2025 Democratic Republic of the Congo–Rwanda Peace Agreement», ce texte, paraphé sous les regards de plusieurs dirigeants africains, ambitionne d’apporter une solution durable à la crise.

Les promesses d’un «grand jour pour l’Afrique»

L’accord, qui formalise un préaccord conclu par les ministres des Affaires étrangères le 27 juin dernier, repose sur plusieurs piliers clés. Il prévoit un cessez-le-feu immédiat et le désarmement des groupes armés non étatiques, dont la milice rwandaise FDLR. Un calendrier de retrait des forces rwandaises présentes dans l’est de la RDC est également acté.

La dimension économique est centrale : l’instauration d’un «mécanisme de sécurité conjoint» s’accompagne d’un cadre d’intégration régionale portant sur l’énergie, les infrastructures et les mines. Cet aspect ouvre la voie à des investissements occidentaux, notamment dans l’exploitation des ressources minières stratégiques de l’est congolais, comme le cobalt. Donald Trump a salué un «succès diplomatique» majeur.

Un «rêve de paix» immédiatement mis à l’épreuve

Cependant, la fragilité de cet édifice diplomatique est apparue sans délai. Quelques heures seulement après la cérémonie, des combats ont éclaté dans l’est entre l’armée congolaise et la rébellion du M23, un groupe accusé par Kinshasa d’être soutenu par Kigali. Cette reprise des violences illustre le gouffre entre les signatures à Washington et la réalité du terrain.

Des observateurs et ONG expriment de vives inquiétudes. Ils craignent que l’accord ne serve avant tout des intérêts économiques étrangers au détriment de la paix, faute de garanties crédibles sur le retrait des troupes ou la protection des civils. La méfiance historique, nourrie par des traumatismes profonds et des millions de déplacés, constitue un obstacle majeur.

Un tournant diplomatique aux lendemains incertains

Malgré ces défis considérables, l’accord représente un tournant sans précédent. Il marque la première tentative d’envergure visant à lier pacification, coopération économique et implication internationale directe, avec les États-Unis comme garants.

Pour des millions de Congolais et de Rwandais, il incarne désormais un «rêve de paix» dont la réalisation dépendra d’une mise en œuvre rigoureuse et inclusive, loin des feux des projecteurs de Washington. La communauté internationale retient son souffle, entre espoir prudent et scepticisme profond.

L’accord signé à Washington incarne un espoir diplomatique tangible — reconnaissance internationale, engagements en faveur de la paix, de la coopération et du développement.

Toutefois, la réalité sur le terrain demeure extrêmement précaire. En l’absence d’un désarmement effectif, sans l’inclusion de l’ensemble des groupes armés, sans justice pour les victimes et sans une véritable mise en œuvre, l’accord risque de se limiter à une simple symbolique. Beaucoup demeurent donc circonspects, voire sceptiques quant à son avenir — ce qu’ils désignent encore comme «un rêve de paix».

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Le poème du dimanche | ‘‘Sostenuto’’ de Monchoachi

07. Dezember 2025 um 07:35

Né en 1946 à Saint Esprit, en Martinique, Monchoachi est poète et essayiste. Il publie des ouvrages de poésie, en français et en créole, ainsi que des essais.

Monchoachi a entrepris depuis quelques temps une longue investigation poétique visant à mettre en évidence le projet dévastateur de l’Occident au regard des autres cultures : Lémistè 1-Liber America, consacré aux Amériques; Lémistè 2-Partition noire et bleue sur l’Afrique et l’Océanie; Lémistè 3 – Fugue vs Fug consacré à l’Europe, Lémistè 4 Streitti : la séparation dans le rapport au monde qui induit le  monothéisme, ici le judaïsme; Lemistè 5 La Grande Mesure, sur la Chine et l’Asie, non encore publié. Tous aux Editions Obsidiane. Le texte publié ici est inédit.

Tahar Bekri

Le Temps détraqué

Donc, avons dérivé jusqu’au fond des âges

                           Nuit puis jour,

                                  et jour encor

Remué ferments, démêlé tissures

Marché sur les pistes divines

D’un bord du ciel à l’autre flairé l’infime trace

             les senteurs dissipées,

Pieds poudrés aux carrefours avons dérapé

Monter-descendre dessus les dunes prendre pèse la terre

       dans le gypse, dans le sable sec

Et dans zentrailles fourmilières roulée en ses spires

L’éternité au Milieu balbutiée

             plein fentes, plein béances

             où affluent grande bondance

       gemmes et couleurs géminées

       parures dorées à lacer

              respir et resplendir

                    rires et bredouillis

       figures mêlées murmures qui ruent

             tambours, et sans répit, frappés-des-pieds :

       répétée, la fleur qui s’épanouit, immortelle

Transmue la nuit en chien qui mendie à la lune

Divin miroir de la danse sacrée dont la magique

       méduse, enserre,

                    puis tantôt détraqué

             raille la demeure des humains,

       offense et disjoint le Temps

             l’arène d’où le feu saillit,

       le séjour qui accueille et lie,

 l’arbre aux branches ombrageuses qui recueille le chant puissant,

       offense et démêle l’outre de la source force de vie

              en deux rives rases

             l’une pour l’autre perdue, l’une comme l’autre

             vouée à forligner :

       passé dépassé   présent déserté,

                           crotté d’actuels

       et, sous la main qui tâtonne, aucune destinée n’affleure,

       pièce voix basse ne branle à l’oreille longée.

Un voile glacé ce monde que l’Occident

             depuis mille ans arrache

                            puis assèche

Vieille peau battant ténèbes

déchet, chèvre noire du sacrifice.

Visions errantes dans ces décombres vont et viennent

les créatures s’effacent sans un regard

Immobiles beuglent les âmes encagées.

       Réveiller l’attente, déchirer la natte du Couchant.

II

             «…notre châtiment l’histoire» (1)

Pure l’attente qui rend l’homme au Temps, le dieu au visage

tatoué qui s’est jeté au feu et n’aspire qu’à restorer ses enfants,

ceux-là même couverts des raies blanches du sacrifice

depuis que la Roue s’est figée et refuse de tourner. Au sommet

du ciel, la vie lui a bâti sa demeure de nacre rouge, d’où Il porte

ciel et terre, fait marcher les neuf ciels et tourner l’univers.

A ses côtés la lune monte à travers le firmament revêtue de haillons

et couverte de cendres bleues quand tombe

la nuit.

Et l’attente, main ouverte, lèvres entr’ouvertes,

ajourée comme une forêt souriante,  attend. fait exister l’Instant,     

milieu vertical-lhorizontal,

blanc carrefour tournant,

oiseau aux ailes brillantes

immobile

engrangeant Silence.

En l’attente habitante le corps dépouillé, jarre vide,

sans ombre  se fait miraculeux soleil.

Et l’attente ainsi, rétablit le Temps pour l’heure

enrégimenté, elle lui restitue ses corde musicales légères sur

lesquelles le corps peut désormais nu, sur l’une,

                                            sur l’autre

tel l’oiseau, telle goutte de rosée

sauter

et le bruit des pas ici et là

   le bruit des pas

   ici-là

   sentir beauté passer entre les lèvres,

 le pays natal brasser le corps

et la bouche, une aube sortie de l’ombre

grimper danser faire avec toute la gourmandise

                       et l’étreinte de la langue,

avec des notes et une voix claire

   à nouveau faire avec grâce, avec joie

tourner la Roue.

Lémistè 6

(Inédit, remerciements à l’auteur).

1- Octavio Paz, Pasado en claro.

Note de la rédaction:

– Sostenu ; soutenu;

– Lemisté ; les mystères.


     

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    Edito – La santé à tout prix

    07. Dezember 2025 um 05:51

    Dans quel monde vivons-nous ? Sommes-nous à ce point déconnectés de la réalité ? Le PLF 2026 a allumé les feux de la discorde, alors qu’il devait donner un cap, esquisser une trajectoire de croissance, une promesse d’un avenir meilleur. Les acteurs économiques et sociaux, qui ne s’entendent sur rien, s’accordent pour une fois dans un même élan de contestation. Au sein de l’ARP, d’habitude si accommodante, il y a comme l’amorce d’un vent de fronde. Au mieux, les lignes se déplacent au fil des articles. Le projet gouvernemental ne fait pas l’unanimité, loin s’en faut, même chez les soutiens assumés du pouvoir. Les élus en rupture de ban tirent à boulets rouges et font feu de tout bois. Allez savoir pourquoi.

    Dans ce climat de foire d’empoigne, on discute de tout et on élude l’essentiel. On y agite, face aux autorités publiques, la pancarte du recrutement de doctorants d’une autre époque, pas loin de la retraite, sans que rien ne les y oblige et sans que l’on sache pourquoi et à quel titre. A moins qu’il ne s’agisse d’acheter à crédit ce qui reste de la paix sociale. On oublie au passage que le bateau ivre de l’Etat menace de couler sous le poids et le nombre de ses fonctionnaires, au mépris des règles de gouvernance les plus élémentaires.

    Des élus de la nation s’acharnent contre les nouvelles dispositions fiscales de l’Etat, conçues au seul motif de maximiser la collecte, au-delà de ce qui est raisonnable, des fonds pour assurer son fonctionnement peu productif, au risque de sonner le glas de l’épargne et de l’investissement.

    La fiscalité qui frappe les ménages et les entreprises est si lourde qu’elle a bridé la consommation et enrayé toute possibilité de reprise et de redressement économiques. Il faut pourtant sortir du piège de l’impôt. Plus d’impôt, moins de croissance et moins de rentrées fiscales. Et c’est le cercle vicieux qui se referme. A vouloir déconnecter les prélèvements de la production, on finit par s’en prendre à l’épargne et au patrimoine, sans lien aucun avec les flux de revenus déjà lourdement taxés. Cela revient à enfoncer le dernier clou dans le cercueil des investissements.

     

    Chômage, inflation, déséquilibre extérieur, impasse budgétaire, endettement… sont devenus des lieux communs. Le PLF les effleure à peine sans s’y attarder. Les parlementaires s’en saisissent, c’est dans l’ordre des choses, sauf qu’ils ne les abordent que sous le prisme social.

     

    Chômage, inflation, déséquilibre extérieur, impasse budgétaire, endettement… sont devenus des lieux communs. Le PLF les effleure à peine sans s’y attarder. Les parlementaires s’en saisissent, c’est dans l’ordre des choses, sauf qu’ils ne les abordent que sous le prisme social. A croire que les problèmes d’offre qui les conditionnent sont masqués par un angle mort.

    La dette, à peine soutenable, plombe la croissance. Son coût dépasse de loin le surplus généré par la croissance. Si bien qu’il faut emprunter sans arrêt à des conditions draconiennes pour rembourser le service de la dette, qui croît de manière exponentielle. Le déficit de la balance commerciale est à son plus haut niveau historique. Le chômage se répand comme une traînée de poudre, hors de tout contrôle. L’artifice de son traitement social ne doit pas faire illusion. Il pèse plus sur les comptes publics marqués au rouge vif qu’il n’apporte de vraies solutions. Le chômage ne se gère pas, il faut le combattre à force d’investissement, de formation et d’innovation.

    Nul souci, nulle inquiétude apparente. Rien qui puisse troubler le sommeil de responsables publics retranchés dans leur bulle, presque en apesanteur. Les députés qui donnent de la voix se noient dans les détails sans se soucier outre mesure des causes de la dégradation des agrégats macroéconomiques dont ils ne pointent du doigt que la partie visible. Autant dire l’effet plutôt que la cause.

     

    Le débat se focalise sur le montant de la dette, alors que c’est l’usage qu’on en fait qui est au cœur du problème. Le déficit extérieur, qui atteint son plus haut niveau historique, est scruté sous l’angle de la seule explosion des importations, sans se poser la question sur les raisons d’une telle dérive.

     

    Le débat se focalise sur le montant de la dette, alors que c’est l’usage qu’on en fait qui est au cœur du problème. Le déficit extérieur, qui atteint son plus haut niveau historique, est scruté sous l’angle de la seule explosion des importations, sans se poser la question sur les raisons d’une telle dérive. En cause, la désindustrialisation rampante et la baisse structurelle des exportations. Ce qui nous ramène à chaque fois au cœur du problème : le déficit d’offre de production. Où l’on reparlera de nouveau d’absence de politiques publiques et sectorielles, de climat des affaires peu propice à l’investissement et de productivité en déclin.

    La vérité est que le pays attend son salut des recettes touristiques – du reste assez modestes au regard de son potentiel – et des transferts des revenus des Tunisiens à l’étranger (TRE). Il vit de cette manne financière venue d’ailleurs. Position d’autant plus paradoxale qu’il s’est fait une spécialité en matière de dénonciation de situations de monopole et de rente dont il accable les grands groupes privés, mais non moins nationaux.

    Trêve d’incohérence et d’hypocrisie ! La Tunisie vit, et cela ne date pas d’aujourd’hui, au-dessus de ses moyens, à crédit pour ainsi dire. On fait semblant d’oublier que, ce faisant, on condamne les jeunes générations à d’immenses sacrifices en leur transmettant la charge de la dette. Comme si leur remettre en héritage un pays dévasté par la pollution et la dégradation de l’environnement ne suffisait pas.

    L ’ennui est que notre propension nationale de vouloir « vivre au-dessus de nos moyens » révèle ses propres limites. On mesure déjà les conséquences de cette aberration, de ce dysfonctionnement économique et sociétal. Les temps où l’on pouvait emprunter à fond la caisse sont loin derrière nous. Les marchés financiers et les institutions financières internationales sont moins accommodants, quand ils ne sont pas réticents et sourds à nos appels et sollicitations. Les acrobaties financières pour éviter le défaut de paiement, aussi coûteuses qu’inefficaces, ne suffisent pas pour nous épargner les affres des pénuries. A cette différence près qu’en l’espèce, il y a celles auxquelles on peut se résigner; car sans danger pour la santé de la population, même si elles impactent au final lourdement le portefeuille familial. Mais on ne peut pas dire autant des pénuries de médicaments, et pas n’importe lesquels, ceux notamment dont dépend la survie des individus. Inacceptable et intolérable.

     

    On imaginait autrement l’appel « du compter-sur-soi ». Il ne pouvait et il ne devait être qu’une ode à la vie, à une vie digne et assurée. Si cela doit assombrir le paysage hospitalier, dont il faut au contraire renforcer l’immunité, alors le compte n’y est plus.

     

    Faut-il persister dans notre attitude à l’égard du FMI en se privant de se donner plus d’air, plus de facilités et de marges de manœuvre avec des créanciers qui seraient plus accommodants ? A quoi bon, si cela doit finir par susciter la peur, l’inquiétude et l’angoisse chez une partie de la population, en raison de pénuries de médicaments, dont certains sont vitaux pour la survie ? On imaginait autrement l’appel « du compter-sur-soi ». Il ne pouvait et il ne devait être qu’une ode à la vie, à une vie digne et assurée. Si cela doit assombrir le paysage hospitalier, dont il faut au contraire renforcer l’immunité, alors le compte n’y est plus.

    Y a-t-il une raison valable qui justifie qu’il faille maintenir nos réserves de change à 105 jours d’importation, quand trois jours en moins combleraient notre déficit en médicaments et injecteraient dans le pays assurance, sécurité et espoir sans altérer en quoi que ce soit la valeur du dinar ? Scénario d’autant plus possible que de l’autre côté du miroir, 900.000 baguettes de pain fortement subventionnées sont gaspillées chaque jour, ni consommées ni recyclées. Un simple ajustement des prix mettra fin à ce scandale et aux pénuries de médicaments, surtout les plus chers d’entre eux destinés aux maladies chroniques. Autant subventionner la Pharmacie centrale qui a le monopole des importations de médicaments pour pallier la déficience et l’incapacité des hôpitaux et des caisses de sécurité sociale d’honorer leurs engagements à son égard.

    Les statistiques, d’où qu’elles proviennent, ne doivent pas cacher la réalité des faits. Elles ne sont pas désincarnées. Derrière le voile des chiffres, il peut y avoir de fortes et légitimes attentes et de véritables souffrances humaines. La santé n’a pas de prix. Le pays doit l’assumer, sous peine de provoquer cassure et déchirure dans le tissu social. Avant que l’indignation et la colère ne se transforment en contestation aux effets indésirable.

    Cet édito est disponible dans le mag. de l’Economiste Maghrébin n°933 du 3 au 17 décembre 2025, sous le titre « Santé ».

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