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Heute — 21. Dezember 2025Haupt-Feeds

Edito: Dialogue

21. Dezember 2025 um 05:32

Que reste-t-il et que retenir du débat abracadabrantesque sur le PLF 2026 ? Les parlementaires ont rivalisé de surenchères populistes. C’est dans l’air du temps. Ils ont néanmoins trouvé grâce aux yeux de l’exécutif gouvernemental, acculé à chaque fois dans ses derniers retranchements sous l’assaut ravageur de députés en furie. Les représentants de l’Etat, à défaut de convaincre, ont fini par avoir le dernier mot. Le projet gouvernemental, sans susciter un enthousiasme délirant, a été largement adopté par effet mécanique ou partisan. Les parlementaires en ont profité pour mettre une couche supplémentaire en jouant leur propre partition. Histoire de signifier qu’ils sont plus à l’écoute de la population et plus attentifs à ses doléances que ne l’est le gouvernement. Manière peu élégante de chercher à s’attribuer le premier rôle. Comme quoi, la politique a horreur du vide. Ils se sont, à bien des égards, arrogé le droit de déployer à tout vent l’étendard de l’Etat social, si cher au président Kaïs Saïed. Il y a d’ailleurs dans leur démarche et dans leur intransigeance,feinte ou réelle, comme un parfum de campagne électorale en prévision d’un prochain mandat.

Que retenir de ce show, de cette démonstration qui confine à une sorte de thérapie d’exorcisme parlementaire ? On retiendra bien évidemment le texte final de la LF 2026, qui s’inscrit dans la lignée de celles qui l’ont précédée. Elle ne brille pas par des qualités disruptives, ni par une quelconque audace réformatrice. Moralité : pas de répit, pas de détente fiscale. A croire que les autorités publiques sont mues par l’impérieux souci de collecte de fonds pour financer la dérive du budget de l’Etat, atteint d’obésité chronique.

D’une loi de finances à l’autre, la fiscalité – contrainte budgétaire oblige – est de plus en plus confiscatoire contreproductive et insoutenable pour les contribuables, atterrés de surcroît par la dégradation permanente, sinon l’absence, des services publics. Il y a sans doute un meilleur moyen d’accroître sur la durée les recettes de l’Etat autrement qu’en puisant à n’en plus finir dans les fonds et les arrière-fonds des entre prises et des particuliers. A ce jeu dévastateur, on finit par tuer ce qui reste de la poule aux œufs d’or. Il arrive un moment où il faut arrêter de scier la branche sur laquelle nous sommes assis.

Sans aller trop loin dans les détails de la LF 2026 – nos experts s’en chargeront -, un simple regard suffit pour prendre conscience de ses imperfections et en mesurer les effets. Près de 95% des dépenses budgétaires, qui laissent derrière elles une montagne de dettes, sont allouées aux dépenses de fonctionnement de l’Etat. Exit les investissements d’avenir. Comble de la démesure, les dépenses d’équipement sont rabaissées au rang de variable d’ajustement face à la déferlante des dépenses improductives, au seul motif de préserver le statu quo et la paix sociale. Le budget de l’équipement n’est plus ce qu’il devrait être. L’Etat n’investit plus, comme il le faisait par le passé, dans l’infrastructure, le PPP, la R&D. Il n’est même plus en capacité de redresser ses propres entreprises, qui sont sous perfusion et à deux doigts d’une mort cérébrale après qu’elles ont connu leurs heures de gloire et qu’elles étaient promises à un bel avenir. On cherche, à n’en plus finir, les traces de politiques publiques et sectorielles, à la fois globales et cohérentes, portées par une vision lointaine
et par un grand dessein national qu’on ne trouve guère.

Le constat est amer : absence de véritable politique de relance par la demande, en raison du poids des contraintes financières, des déficits jumeaux et du service de la dette à leur plus haut historique. L’Etat ne dispose plus d’espace et de marge budgétaires. Incapable d’amorcer la pompe de l’investissement public, il rétrécit et réduit du coup les opportunités et les possibilités d’investissement des entreprises, prises en tenaille entre le marteau fiscal qui les prive d’oxygène et l’enclume des charges de production qui explosent. Inutile pour elles de chercher ailleurs des signes d’allègement. Bien au contraire, la détérioration du climat des affaires, la montée des incertitudes, la chute ininterrompue de la courbe de productivité et la grisaille géopolitique mondiale ajoutent à leurs difficultés et à la complexité de la situation.

La LF 2026, qui se pare des vertus de l’Etat social, l’est beaucoup moins qu’elle prétend l’être. Les mesures sociales – proches de l’assistanat – à fonds perdu et difficilement pérenne masquent mal les signes d’austérité qu’elles révèlent. Les rares me sures d’aide ou d’appui aux TPE, aux PME et à certains secteurs ou filières, pas plus que les mesures d’assistanat social, ressuscitées ou nouvellement conçues, ne doivent pas faire illusion. Rien ou presque dans la LF 2026 ne laisse entrevoir, à court ou à moyen terme, une forte reprise des investissements publics ou privés – IDE surtout – pour réactiver l’un des principaux moteurs de la croissance. Rien ou presque qui puisse accélérer les transitions numérique, énergétique, environnementale, l’IA, qui constituent les principaux foyers de la croissance dans les années, sinon les mois à venir. Rien de concrètement annoncé qui puisse briser le cercle vicieux de la récession. Le retour de la croissance, le redressement de l’économie, le recul du chômage, la réduction de la dette, des déficits jumeaux et l’éradication de la pauvreté ne sont pas pour demain. Et cela n’est pas d’un bon présage pour l’équilibre, la stabilité et la sécurité du pays.

Au fond, et au risque de nous tromper, la loi de finances 2026 est de nouveau celle de l’anti-croissance – austérité oblige. On voudrait bien qu’il n’en soit pas ainsi, mais on est en permanence saisi par le doute. On ne voit pas les signes probants d’une véritable éclaircie économique et sociale. Le loyer de l’argent est anormalement élevé pour pouvoir stimuler l’investissement. Qui plus est, dans un contexte aggravé par un abyssal déficit de confiance. Le gouvernement se voit contraint de naviguer à vue, en l’absence d’une politique de relance par la demande – le poids du défi cit budgétaire est passé par là -, ou par l’offre, à cause des effets dissuasifs des taux d’intérêt et de la fiscalité.

La LF 2026 innove là où on l’attend le moins, en an nonçant la revalorisation des salaires dans les secteurs public et privé, suscitant ainsi la stupeur des acteurs économiques. Ils sont loin d’admettre que l’Etat social est le dépositaire des rémunérations, surtout dans le secteur privé. L’intention est peut être louable, mais la démarche, elle, prête à discussion. La hausse des salaires indexée sur l’inflation ne se conçoit pas sans dialogue social entre partenaires sociaux. Les salaires sont certes une composante essentielle, mais ils ne constituent qu’un maillon de la chaîne d’un contrat social. Ils ne sont que la partie visible d’un pacte de croissance âprement négocié entre employeur et syndicat, fondé tout autant sur la valeur-travail, le niveau de productivité et l’impératif de compétitivité. Le salaire, au risque de se répéter, c’est la productivité. Un simple « détail », diriez-vous. L’ennui est qu’il est si significatif qu’il détruit tout sur son passage.

L’édito est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 934 du 17 décembre au 31 décembre 2025

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Rayen Ben Moussa | « Un modèle de discipline et de détermination »

Von: Yusra NY
21. Dezember 2025 um 01:12

Josef Renggli, ambassadeur de Suisse en Tunisie, a accueilli le jeune prodige du handball binational, Rayen Ben Moussa. Une rencontre placée sous le signe de l’excellence et du partage culturel.

Évoluant actuellement au sein du club TV Dagmersellen Handball (TVD) en 1ère ligue suisse, le jeune athlète tuniso-suisse s’impose comme une figure montante du championnat  : « Un modèle de discipline et de détermination pour accéder au plus haut niveau, tout en portant fièrement les couleurs de la Suisse et de la Tunisie », a souligné la représentation diplomatique.

Rayen Ben Moussa incarne cette nouvelle génération de binationaux qui réussissent à concilier la rigueur de la formation suisse avec la passion du handball tunisien, ajoute la même source.

L’Ambassadeur Josef Renggli a tenu à saluer non seulement les performances techniques du joueur Rayen Ben Moussa, mais aussi son état d’esprit exemplaire.

Y. N.

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En solidarité avec Ayachi Hammami, des avocats en grève de la faim

Von: Yusra NY
21. Dezember 2025 um 01:00

En solidarité avec leur confrère Ayachi Hammami, des avocats ont annoncé une grève collective de la faim de trois jours à partir du lundi 22 décembre 2025.

Cette décision a été prise en réponse à l’appel à «s’unir pour défendre les droits et les liberté» lancé par l’avocat Ayachi Hammami en détention depuis le 2 décembre et qui est entré en grève de la faim dès son arrestation

Une grève de la faim collective sera ainsi organisée les lundi, mardi et mercredi prochains, pour dénoncer « des procès et des des jugements injustes et arbitraires » et pour appeler aux garanties d’un procès équitable.

On notera que les avocats qui vont prendre part à ce mouvement ont par ailleurs appelé leurs consœurs et confrères à un rassemblement symbolique devant la Maison de l’avocat.

Y. N.

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Accord gazier entre l’Égypte et Israël, logique économique ou calculs politiques ?

Von: balkis T
20. Dezember 2025 um 23:30

La signature d’un nouvel accord gazier entre l’Égypte et Israël a relancé un débat sensible mêlant économie, géopolitique et équilibres régionaux. Présentée officiellement comme une transaction dictée par les règles du marché, cette entente est perçue par plusieurs analystes comme un dossier où les considérations politiques et stratégiques restent étroitement imbriquées. Mercredi, le Premier ministre […]

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Gestern — 20. Dezember 2025Haupt-Feeds

De nouveau, l’islam au cœur d’un vif débat au Canada

Von: balkis T
20. Dezember 2025 um 22:39

L’islam se retrouve une nouvelle fois au centre d’un large débat au Canada, et plus précisément dans la province du Québec, après la présentation d’un projet de loi visant à durcir la laïcité de l’État et à restreindre les formes d’expression religieuse dans l’espace public. Le sujet, analysé par Le Monde, met en lumière une […]

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