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Les Nocturnes d’El Jem 2025 : 11 concerts symphoniques de 7 pays au cœur de l’amphithéâtre romain

12. Juni 2025 um 18:24

11 soirées aux sonorités de sept pays (Tunisie, Italie, Belgique, Espagne, Algérie, Canada et l’Autriche) sont au programme de la 38ème édition du Festival international de musique symphonique “Les Nocturnes d’El Jem” qui se tiendra du 12 juillet au 16 aout 2025. La programmation a été dévoilée ce mardi lors d’une conférence de presse conjointe avec le festival international de Dougga et mise en ligne sur le site officiel du Festival international de musique symphonique d’El Jem.

L’ouverture sera avec des légendes italiennes qui s’invitent à El Jem avec l’Orchestre de chambre Florentine fondé en 1981 par le Maestro Giuseppe Lanzetta, son actuel directeur permanent, et considéré comme “l’un des meilleurs orchestres européens depuis Camer”. En quelques années, l’Orchestre a attiré l’attention de la critique nationale et internationale grâce à de nombreux concerts organisés aussi bien en Italie, pour les institutions musicales les plus importantes, qu’à l’étranger dans diverses tournées dans différents coins du monde.

Dans une soirée aux couleurs de la Belgique intitulée “Alors on danse”, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (ORCW) offrira un cocktail bien varié entre répertoire classique, chansons arméniennes, danses Roumaines et un hommage à la chanson tunisienne.
Fondé en 1984, l’Orchestre de Cámara Villa de Madrid (Espagne) qui présentera “Danses du monde et musique espagnole”, se produit avec des instruments de grande valeur artistique et historique.

De la baguette du chef d’orchestre hongrois Laszlo Gyuker, l’Orchestre du Bal de l’opéra de Vienne propose les plus belles valses de Vienne avec la soprano Verena Tranker, saluée par la presse pour sa “belle, délicate, enjouée et aigue voix de soprano” ainsi que pour son “charisme scénique” et le ténor Clemens Kerschbaumer ayant connu un grand succès avec son interprétation de “George Brown” dans “La Dame blanche”.

Sous la houlette de Lotfi Said, l’Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger, composé de plus de soixante musiciens algériens professionnels sera présent avec la jeune soprano algérienne Sérine Dina Khiari, connue pour son talent exceptionnel et le ténor Bilal Sahraoui.

Des airs du Canada sont au programme avec Oriental Heritage Choir “la chorale de l’héritage oriental”.

Du côté de la Tunisie, et dans un concert exceptionnel réunissant 130 artistes sur scène, Hassen Doss propose dans son nouveau spectacle avec l’Orchestre et le Chœur El Manar”, sous la direction de la cheffe d’orchestre Salma Masmoudi, une fusion des styles, entre chansons anciennes, titres populaires et créations personnelles. Les festivaliers auront à découvrir une nouvelle expérience musicale “Les Etoiles Symphoniques : 24 Parfums de Tunisie”, une édition spéciale de l’œuvre acclamée du pianiste et compositeur tunisien Mohamed Ali Kammoun. 120 artistes seront sur scène, dont 50 jeunes virtuoses, 70 choristes intergénérationnels, des solistes talentueux, et un orchestre symphonique dirigé par Achraf Bettibi.

L’événement musical d’exception organisé par le Théâtre de l’Opéra de Tunis en 2025 “La Nuit des Chefs” fera sa première entrée à El Jem réunissant, lors d’une même soirée, plusieurs chefs d’orchestre de renom qui se succèdent à la direction de l’Orchestre Symphonique Tunisien (OST) et du Chœur de l’Opéra de Tunis pour un voyage musical à travers les œuvres majeures du patrimoine méditerranéen, enrichi par des incursions dans le répertoire classique occidental. Le Carthage Symphony Orchestra (CSO), de Hafedh Makni donnera l’avant dernier concert de cette édition 2025 qui sera clôturée par l’artiste autrichien pluridisciplinaire, le violoniste Yury Revich, Représentant honoraire de l’UNICEF en Autriche qui se produira avec l’Orchestre Symphonique Tunisien sous la houlette de maestro Shady Garfi.

Ci-après le programme (par date) des soirées qui débuteront à 21H30 :

12 juillet : Les légendes italiennes s’invitent à El Jem avec l’orchestra Fiorentina da camera–Italy under the stars : Morricone, Puccini, Rota …
17 juillet : Mohamed Ali Kammoun et l’Orchestre Symphonique de Mégrine dans “Les étoiles symphoniques : 24 Parfums de Tunisie”.
19 juillet : La Nuit des Chefs (Tunisie)
24 juillet : Orchestre Royal de chambre de la Wallonie “Alors on danse !” (Belgique)
26 juillet : Orchestra de Camara Villa Madrid “Danses du monde et musique espagnole”
02 aout : l’Orchestre du bal de l’opéra de Vienne “Les plus belles valses de Vienne”
06 aout : Hassen Doss avec l’orchestre et chœur El Manar
09 août : l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger
10 aout : Oriental Heritage Choir (Canada)
12 aout : Orchestre symphonique de Carthage
16 aout : Yury Revich et l’Orchestre symphonique tunisien

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Gestern — 11. Juni 2025Haupt-Feeds

Patrimoine vivant : l’été musical de Dougga et El Jem met en lumière l’histoire et la créativité tunisienne

Von: walid
11. Juni 2025 um 09:32

De Dougga au Nord-Ouest à el-Jem au Centre, la saison estivale de l’année 2025 en Tunisie s’annonce riche en musique dans le cadre de deux des plus importants festivals internationaux organisés au cœur de sites archéologiques majeurs classés au patrimoine mondial de l’Unesco.

Pour la première fois dans l’histoire des ces festivals, parrainés par le même mécène, et soutenus par par le ministère des Affaires Culturelles-, les organisateurs ont annoncé les couleurs de leurs programmations respectives au cours d’une conférence de presse conjointe organisée, mardi, dans un hôtel des Berges du Lac à Tunis. Le programme complet des deux festivals a été auparavant publié par l’agence TAP.

Pour ce rendez-vous conjoint, les organisateurs ont affiché la politique adoptée par leurs festivals qui rappelons le sont de vocation totalement différentes, l’un dédié à la musique symphonique et l’autre présente des artiste de divers horizons.

Les deux festivals ont la particularité de drainer chaque été des mélomanes fidèles et avertis. La beauté des sites abritant ces festivals encouragent le public à faire le déplacement, notamment en partance de la Capitale et des villes touristiques voisines. Le site de Dougga au gouvernorat de Béja, au Nord Ouest, est situé à 11 km de Tunis. Le site d’El Jem, au gouvernorat de Mahdia, au Centre, est à près de 215 km de la Capitale.

Dougga future plateforme pour artistes émergents

Sous le signe de diversité des expressions artistiques, huit soirées dont quatre Tunisiennes, animées par des artistes arabes et européens sont au programme de Dougga qui ouvrira le bal des festivals d’été. Prévu dans sa 49ème Edition, du 28 juin au 8 juillet, le festival de Dougga qu’abrite chaque année, le théâtre antique de Dougga, au gouvernorat de Béja, accueillera des chanteurs d’Egypte, du Liban, du Royaume Uni, d’Autriche, d’Espagne et de Tunisie.

Le Festival de Dougga ambitionne de devenir une plateforme pour les artistes émergents, tunisiens et étrangers. Cette politique sera mise en oeuvre à partir de l’édition de cet été, a annoncé Mokhtar Belatek, directeur du festival organisé dans l’un des sites les plus emblématique du Nord-Ouest qui draine annuellement un grand nombre de spectateurs, notamment de la Capitale.

Cette édition sera couronnée par un travail documentaire, en cours de réalisation par la chercheuse Amina Oueslati, sur l’histoire du festival dont la création remonte à la période coloniale. Selon le récit et les documents d’archives conservés par certains habitants de Dougga, tels que les billets de concert et les photos, le festival serait probablement créé en 1920, a-t-on indiqué.

« Avant l’annexion romaine de la Numidie, la ville de Dougga anciennement Thugga, construite sur une colline surplombant une plaine fertile, a été la capitale d’un État libyco-punique. Elle a prospéré sous la domination romaine et byzantine mais a décliné au cours de la période islamique. Les ruines visibles aujourd’hui témoignent de manière imposante des ressources d’une petite ville romaine aux frontières de l’Empire », peut-on lire dans la description du site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997.

Le site archéologique couvre une superficie d’environ 75 ha. Ces vestiges d’une cité entière avec toutes ses composantes témoignent de plus de 17 siècles d’histoire. Ils constituent un ensemble exceptionnel qui illustre la synthèse entre différentes cultures : numide, punique, hellénistique et romaine.

Les monuments romains furent intégrés au tissu urbain qui resta fondamentalement numide. En dépit de son importance relative dans la structure administrative de la province romaine d’Africa, Dougga possède un ensemble remarquable d’édifices publics, datant pour la plupart des IIe et IIIe siècles après J.-C. Dougga est considérée comme la ville africo-romaine la mieux conservée de toute l’Afrique du Nord. En tant que telle, elle illustre de manière exceptionnelle ce qu’était la vie quotidienne dans l’Antiquité.

Le site de Dougga est un exemple exceptionnel permettant d’illustrer au mieux la naissance d’une cité autochtone, son développement et son histoire à partir du second millénaire avant J.-C. Le site conserve dans son intégralité les vestiges d’une cité antique avec toutes ses composantes et offre le meilleur exemple connu de l’organisation d’une ville de fondation autochtone et de l’adaptation de son urbanisme au modèle romain.

Le site archéologique de Dougga conserve, à l’intérieur de sa délimitation, les vestiges de différentes époques de la cité antique avec toutes ses composantes : le centre monumental (capitole, forum, marché, place de la rose des vents…), les édifices de spectacles (théâtre, cirque) et les thermes publics reflètent clairement la façon dont une fondation autochtone a évolué durant la période romaine.

La diplomatie culturelle au cœur du Festival d’el Jem

Onze soirées et 11 concerts interprétés par des orchestres et des artistes représentant l’Algérie, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, le Canada et l’Autriche et la Tunisie, sont au menu du prestigieux Festival international de musique symphonique “Les Nocturnes d’El Jem” qui se déroulera du 12 juillet au 16 août au Colisée d’El Jem.

Depuis sa première édition en 1986, le Festival International de Musique symphonique d’El Jem s’impose en tant qu’événement culturel de dimension internationale qui draine de nombreux mélomanes vers Thysdrus, l’antique Eljem ville millénaire et son prestigieux théâtre romain “Le petit colisée”, classé patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.

Mabrouk Layouni, directeur artistique du Fesitval international de musique symphonique d’el Jem, a annoncé une programmation mêlant des grands classiques du répertoire à travers des spectacles qui s’inscrivent dans le cadre de la diplomatie culturelle.

L’Italie sera à l’honneur à l’ouverture du festival d’El-Jem qui acceuillera le célèbre Orchestre de chambre Florentine avec la participation de 32 musiciens dans “Les légendes italiennes da camera–Italy under the stars : Morricone, Puccini, Rota …”

La soirée de clôture à l’amphithéâtre romain d’El Jem mettra à l’honneur les relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Autriche avec travers un concert de l’artiste autrichien pluridisciplinaire, le violoniste Yury Revich, qui se produira avec l’Orchestre Symphonique Tunisien sous la houlette de maestro Shady Garfi.

Le directeur artistique du festival a annoncé un spectacle qui célèbre la diplomatie séculaire entre les deux pays entamée il y a trois siècles.

Le traditionnel concert de l’Orchestre du Bal de l’Opéra de Vienne sera de retour pour la 27ème fois dans l’histoire du festival d’El Jem avec “Les plus belles valses de Vienne”. Sous la baguette du chef d’orchestre hongrois Laszlo Gyuker, l’orchestre autrichien proposera les plus belles valses de Vienne avec la soprano Verena Tranker, et le ténor Clemens Kerschbaumer.

Cette année, le festival enregistre notamment la participation d’un Orchestre venu du Canada, “la chorale de l’héritage oriental” avec “Oriental Heritage Choir”.

Construit au IIIe siècle, le Colisée d’El Jem, l’ancienne Thysdrus, est le second plus grand amphithéâtre, héritage de l’Empire romain en Afrique du Nord, après le Collossium de Rome.

La ville d’El Jem abrite les ruines impressionnantes du plus grand colisée d’Afrique du Nord, immense amphithéâtre où pouvaient prendre place 35 000 spectateurs.

Le monument d’El Jem est un des exemples les plus accomplis du type architectural romain de l’amphithéâtre, presqu’au même titre que le Colisée de Rome. Le monument a conservé, sans altérations, la plupart de ses composantes architecturales et architectoniques.

Cet amphithéâtre, construit entièrement en pierre de taille, n’est ni creusé ni adossé à une colline. Il reprend en cela le modèle du Colisée de Rome sans toutefois être une simple copie conforme de l’édifice flavien.

Sa façade comporte trois étages d’arcades de style corinthien ou composite. À l’intérieur, le monument a conservé la majeure partie de l’infrastructure de support des gradins. Le mur du podium, l’arène et les souterrains sont pratiquement intacts.

Cette œuvre architecturale et artistique érigée vers 238 apr. J.-C. constitue un jalon important pour la compréhension de l’histoire de l’Afrique romaine.

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Voyages musicaux à Dougga et Thysdrus

10. Juni 2025 um 21:07

De Dougga, au nord-ouest, à El-Jem, au centre du pays, la saison estivale 2025 en Tunisie s’annonce riche en musique, portée par deux des plus grands festivals internationaux organisés au cœur de sites archéologiques emblématiques classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pour la première fois dans l’histoire de ces festivals, parrainés par le même mécène et soutenus par le ministère des Affaires culturelles, les organisateurs ont dévoilé les grandes lignes de leurs programmations respectives lors d’une conférence de presse conjointe organisée, mardi 10 juin, dans un hôtel situé aux Berges du Lac, à Tunis. Le programme complet des deux festivals avait été publié au préalable par l’agence TAP.

À l’occasion de cette présentation commune, les organisateurs ont mis en avant les lignes directrices de leurs manifestations culturelles, rappelant que ces deux festivals ont des vocations totalement différentes : l’un est dédié à la musique symphonique, tandis que l’autre accueille des artistes issus de divers horizons.

Ces deux événements ont en commun leur capacité à rassembler, chaque été, un public fidèle et mélomane. La beauté des sites qui les accueillent constitue un attrait supplémentaire, incitant de nombreux spectateurs à faire le déplacement, notamment depuis la capitale et les villes touristiques avoisinantes. Le site archéologique de Dougga, situé dans le gouvernorat de Béja, au nord-ouest, se trouve à environ 110 km de Tunis. Quant à l’amphithéâtre d’El Jem, situé dans le gouvernorat de Mahdia, au centre du pays, il se trouve à près de 215 km de la capitale.

  • Dougga future plateforme pour artistes émergents :

Sous le signe de la diversité des expressions artistiques, le Festival de Dougga ouvre le bal des festivals d’été avec huit soirées, dont quatre tunisiennes, animées par des artistes venus du monde arabe et d’Europe.

Prévue du 28 juin au 8 juillet, la 49ᵉ édition du festival se tiendra comme chaque année au théâtre antique de Dougga, situé dans le gouvernorat de Béja.

À l’affiche : des chanteurs et musiciens venus d’Égypte, du Liban, du Royaume-Uni, d’Autriche, d’Espagne et Tunisie.

Le Festival de Dougga ambitionne de devenir une véritable plateforme dédiée aux artistes émergents, tunisiens et étrangers. Cette nouvelle orientation sera mise en œuvre dès l’édition de cet été, a annoncé Mokhtar Belatek, directeur du festival. Organisé sur l’un des sites les plus emblématiques du Nord-Ouest tunisien, l’événement attire chaque année un large public, notamment en provenance de la capitale.

Cette édition sera couronnée par un travail documentaire, en cours de réalisation par la chercheuse Amina Oueslati, sur l’histoire du festival dont la création remonte à la période coloniale. Selon le récit et les documents d’archives conservés par certains habitants de Dougga, tels que les billets de concert et les photos, le festival serait probablement créé en 1920, a-t-on indiqué.

« Avant l’annexion romaine de la Numidie, la ville de Dougga anciennement Thugga, construite sur une colline surplombant une plaine fertile, a été la capitale d’un État libyco-punique. Elle a prospéré sous la domination romaine et byzantine mais a décliné au cours de la période islamique. Les ruines visibles aujourd’hui témoignent de manière imposante des ressources d’une petite ville romaine aux frontières de l’Empire », peut-on lire dans la description du site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997.

Le site archéologique couvre une superficie d’environ 75 hectares. Ces vestiges, représentant une cité entière avec toutes ses composantes, témoignent de plus de 17 siècles d’histoire. Ils constituent un ensemble exceptionnel illustrant la synthèse de plusieurs cultures : numide, punique, hellénistique et romaine.

Les monuments romains furent intégrés au tissu urbain, qui resta fondamentalement numide. En dépit de son importance relative dans la structure administrative de la province romaine d’Africa, Dougga possède un ensemble remarquable d’édifices publics, datant pour la plupart des IIe et IIIe siècles après J.-C. Dougga est considérée comme la ville africo-romaine la mieux conservée de toute l’Afrique du Nord. En tant que telle, elle illustre de manière exceptionnelle ce qu’était la vie quotidienne dans l’Antiquité.

Le site de Dougga constitue un exemple exceptionnel permettant d’illustrer au mieux la naissance d’une cité autochtone, son développement et son histoire à partir du second millénaire avant J.-C. Le site conserve dans son intégralité les vestiges d’une cité antique avec toutes ses composantes, et offre le meilleur exemple connu de l’organisation d’une ville de fondation autochtone ainsi que de l’adaptation de son urbanisme au modèle romain.

Le site archéologique de Dougga conserve, à l’intérieur de ses limites, les vestiges de différentes époques de la cité antique avec toutes ses composantes : le centre monumental (capitole, forum, marché, place de la rose des vents…), les édifices de spectacles (théâtre, cirque) et les thermes publics reflètent clairement la manière dont une fondation autochtone a évolué durant la période romaine.

Onze soirées et autant de concerts interprétés par des orchestres et des artistes représentant l’Algérie, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, le Canada, l’Autriche et la Tunisie sont au programme du prestigieux Festival international de musique symphonique Les Nocturnes d’El Jem, qui se déroulera du 12 juillet au 16 août au Colisée d’El Jem.

Depuis sa première édition en 1986, le Festival international de musique symphonique d’El Jem s’est imposé comme un événement culturel de renommée internationale, attirant de nombreux mélomanes vers Thysdrus, l’antique El Jem. Cette ville millénaire est célèbre pour son prestigieux théâtre romain, surnommé « le petit Colisée », classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.

Mabrouk Layouni, directeur artistique du Festival international de musique symphonique d’El Jem, a annoncé une programmation mêlant de grands classiques du répertoire à travers des spectacles inscrits dans le cadre de la diplomatie culturelle.

L’Italie sera à l’honneur lors de l’ouverture du festival d’El Jem, qui accueillera le célèbre Orchestre de chambre florentin avec la participation de 32 musiciens dans « Les légendes italiennes da camera – Italy under the stars : Morricone, Puccini, Rota… »

La soirée de clôture à l’amphithéâtre romain d’El Jem mettra à l’honneur les relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Autriche à travers un concert de l’artiste autrichien pluridisciplinaire, le violoniste Yury Revich, qui se produira avec l’Orchestre symphonique tunisien sous la direction du maestro Shady Garfi.

Le directeur artistique du festival a annoncé un spectacle célébrant la diplomatie séculaire entre les deux pays, entamée il y a trois siècles.

Le traditionnel concert de l’Orchestre du Bal de l’Opéra de Vienne sera de retour pour la 27ᵉ fois dans l’histoire du festival d’El Jem avec Les plus belles valses de Vienne. Sous la baguette du chef d’orchestre hongrois Laszlo Gyuker, l’orchestre autrichien interprétera les plus belles valses de Vienne, accompagné par la soprano Verena Tranker et le ténor Clemens Kerschbaumer.

Cette année, le festival accueille notamment la participation d’un orchestre venu du Canada, Oriental Heritage Choir (« la chorale de l’héritage oriental »).

Construit au IIIᵉ siècle, le Colisée d’El Jem, l’ancienne Thysdrus, est le deuxième plus grand amphithéâtre héritage de l’Empire romain en Afrique du Nord, après le Colisée de Rome.

La ville d’El Jem abrite les ruines impressionnantes du plus grand amphithéâtre d’Afrique du Nord, un immense édifice pouvant accueillir jusqu’à 35 000 spectateurs.

Le monument d’El Jem est l’un des exemples les plus accomplis du type architectural romain des amphithéâtres, presque au même titre que le Colisée de Rome. Il a conservé, sans altération, la plupart de ses composantes architecturales et structurelles.

Cet amphithéâtre, construit entièrement en pierre de taille, n’est ni creusé dans le sol ni adossé à une colline. Il suit en cela le modèle du Colisée de Rome, sans toutefois en être une simple réplique.

Sa façade comporte trois étages d’arcades de style corinthien ou composite. À l’intérieur, le monument a conservé la majeure partie de l’infrastructure supportant les gradins. Le mur du podium, l’arène et les souterrains sont pratiquement intacts.

Cette œuvre architecturale et artistique, érigée vers 238 apr. J.-C., constitue un jalon important pour la compréhension de l’histoire de l’Afrique romaine.

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Tunisie : L’amphithéâtre d’El Jem prêt à vibrer au rythme des symphonies du monde

L’amphithéâtre romain d’El Jem s’apprête à vibrer aux sons du monde entier. Du 12 juillet au 16 août 2025, onze concerts mettront à l’honneur des orchestres et artistes venus de sept pays, dans le cadre de la 38e édition du Festival international de musique symphonique « Les Nocturnes d’El Jem ». La programmation a été dévoilée ce mardi lors d’une conférence de presse.

Le coup d’envoi sera donné le 12 juillet avec une soirée dédiée aux « légendes italiennes ». Sur scène, l’Orchestra da Camera Fiorentina interprétera des œuvres de Morricone, Puccini ou encore Rota. Fondée en 1981 par le maestro Giuseppe Lanzetta, cette formation florentine est aujourd’hui reconnue comme l’un des meilleurs orchestres de chambre d’Europe.

La soirée de clôture, prévue le 16 août, sera portée par le violoniste autrichien Yury Revich – représentant honoraire de l’UNICEF – qui se produira avec l’Orchestre symphonique tunisien, sous la baguette de Shady Garfi.

Sept nations sont à l’honneur cette année : la Tunisie, l’Italie, la Belgique, l’Espagne, l’Algérie, le Canada et l’Autriche. Chaque représentation propose une immersion dans une culture musicale distincte.

La scène tunisienne sera particulièrement mise en valeur cette année. Le 17 juillet, le compositeur Mohamed Ali Kammoun présentera « Les Étoiles symphoniques : 24 Parfums de Tunisie », une œuvre monumentale réunissant 120 artistes, dont 50 jeunes virtuoses et 70 choristes, sous la direction d’Achraf Bettibi.

Le 19 juillet, « La Nuit des Chefs », une initiative du Théâtre de l’Opéra de Tunis, réunira plusieurs chefs d’orchestre tunisiens pour un programme explorant les chefs-d’œuvre de la Méditerranée et du répertoire classique occidental.

Le chanteur Hassen Doss offrira, le 6 août, un spectacle fusionnel aux côtés de l’Orchestre et du Chœur El Manar dirigés par Salma Masmoudi. Enfin, le Carthage Symphony Orchestra de Hafedh Makni se produira le 12 août, en avant-dernière date du festival.

Programme des soirées (21h30)

  • 12 juillet : Orchestra Fiorentina da Camera (Italie) – Morricone, Puccini, Rota…
  • 17 juillet : Mohamed Ali Kammoun – Les Étoiles symphoniques : 24 Parfums de Tunisie
  • 19 juillet : La Nuit des Chefs (Tunisie)
  • 24 juillet : Orchestre Royal de chambre de Wallonie – Alors on danse ! (Belgique)
  • 26 juillet : Orquesta de Cámara Villa de Madrid – Danses du monde et musique espagnole
  • 2 août : Orchestre du Bal de l’Opéra de Vienne – Les plus belles valses de Vienne
  • 6 août : Hassen Doss et l’Orchestre El Manar
  • 9 août : Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger
  • 10 août : Oriental Heritage Choir (Canada)
  • 12 août : Carthage Symphony Orchestra (Tunisie)
  • 16 août : Yury Revich et l’Orchestre Symphonique Tunisien (Autriche/Tunisie)

Cette édition 2025 s’annonce comme un hommage vibrant à la diversité musicale, dans l’écrin majestueux de l’amphithéâtre d’El Jem, joyau architectural classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Dougga et El Jem 2025 : un nouveau souffle pour la culture tunisienne grâce au mécénat de l’UIB

10. Juni 2025 um 15:39

La Fondation Arts & Culture by UIB a tenu ce 10 juin 2025 une conférence de presse marquante pour dévoiler les programmes des 49e et 38e éditions respectives du Festival International de Dougga et des Nocturnes d’El Jem.

En présence de diplomates, d’artistes renommés et des médias, le discours d’ouverture, prononcé par Ouassel BAHRI, Secrétaire général de la Fondation, a mis en lumière l’engagement renouvelé de l’institution en faveur de la culture tunisienne.

L’intervenant a confirmé le soutien triennal de la Fondation au Festival d’El Jem, un partenariat renouvelé pour la troisième fois consécutive, couvrant ainsi près d’une décennie de collaboration. Par ailleurs, un nouveau partenariat de trois ans a été officialisé en 2025 avec le Festival de Dougga, après une première expérience réussie en 2024. Ces deux événements, se déroulant dans des sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, ont été décrits comme des « fleuves de créativité et d’émotion, tant sur le plan national qu’international ».

M. BAHRI a rappelé la vocation de la Fondation, créée en 2016 : « Faire de la culture un bien commun et un levier de cohésion sociale. » Au-delà du simple mécénat financier, il a souligné l’accompagnement des artistes et des institutions, citant notamment la présence du maestro Hafedh Makni, du chanteur d’opéra Hassen Doss et du compositeur Hamza Bouchnak, tous partenaires de longue date.

Hommage aux bâtisseurs de la culture

Un hommage poignant a été rendu à feu Mohamed Ennaceur, ancien président de la République et fondateur du festival d’El Jem en 1986, « visionnaire ayant transformé l’amphithéâtre romain en écrin symphonique ». Les équipes organisatrices des deux festivals, ainsi que les bénévoles, ont également été salués pour leur « engagement passionné et leur attachement indéfectible à leur territoire ». Enfin, M. BAHRI a conclu en citant Kamel Neji, président de la Fondation : « Créer des synergies entre Dougga et El Jem, c’est offrir à la Tunisie une vitrine culturelle à la hauteur de son histoire. »

Mabrouk Ayouni, directeur du Festival international de musique symphonique d’El Jem, a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers l’UIB et sa fondation pour leur soutien financier et leur confiance en ce projet culturel d’envergure. Toutefois, il a souligné la nécessité de mobiliser davantage de mécènes et de partenaires engagés en faveur de la culture, de l’art et de la valorisation des sites archéologiques.

Bien qu’il reconnaisse l’importance du soutien public, M. Ayouni a rappelé que celui-ci reste insuffisant pour garantir la pérennité et le développement du festival. « L’aide de l’État est cruciale, mais elle ne peut, à elle seule, assurer l’avenir de l’événement. Nous avons besoin d’une synergie entre secteurs public et privé », a-t-il déclaré.

Un budget limité pour une ambition internationale

Le budget prévisionnel du festival, encore en cours de finalisation, est estimé entre 500 000 et 600 000 dinars – un montant que le directeur juge inadapte à l’envergure de l’événement. « C’est insuffisant. Nous devons trouver des subventions complémentaires et des moyens innovants pour enrichir la programmation », a-t-il expliqué. Pour optimiser les coûts, M. Ayouni a d’ores et déjà opté pour des orchestres de petite formation, tout en maintenant une exigence artistique élevée.

Conscient des défis financiers, le directeur a réitéré son engagement à développer le festival, tout en lançant un appel aux entreprises et institutions soucieuses de soutenir la culture et le patrimoine. « Sans l’appui de sponsors convaincus par notre démarche, notre rayonnement restera limité. La culture est un investissement, pas une dépense », a-t-il insisté.

Mokhtar Belatek, directeur du Festival International de Dougga, a souligné dans une déclaration accordée à L’Économiste Maghrébin l’importance d’un soutien institutionnel et financier pour assurer la pérennité de l’événement. Selon lui, tout festival a besoin à la fois de l’appui des institutions publiques et du mécénat privé, à l’image du partenariat noué avec l’UIB.

« Lorsqu’un annonceur constate des résultats concrets et tangibles, il est naturel qu’il poursuive la collaboration », explique Belatek. Il a rappelé que l’édition 2024 avait marqué le début d’un partenariat triennal avec l’UIB, une relation de confiance qui a permis de consolider les assises du festival.

Le directeur a également insisté sur l’impact positif des annonceurs, dont le soutien facilite l’organisation et le bon déroulement des activités. Une synergie essentielle pour garantir la réussite de cette manifestation culturelle majeure.

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Programme « Nocturnes d’El Jem » 2025 : 11 soirées aux sonorités de 7 pays du 12 juillet au 16 août

Von: La Presse
10. Juni 2025 um 13:27

11 soirées aux sonorités de sept pays (Tunisie, Italie, Belgique, Espagne, Algérie, Canada et l’Autriche) sont au programme de la 38ème édition du Festival international de musique symphonique « Les Nocturnes d’El Jem qui se tiendra du 12 juillet au 16 aout 2025. La programmation a été dévoilée ce mardi lors d’une conférence de presse conjointe avec le festival international de Dougga et mise en ligne sur le site officiel du Festival international de musique symphonique d’El Jem.

L’ouverture sera avec des légendes italiennes qui s’invitent à El Jem avec l’Orchestre de chambre Florentine fondé en 1981 par le Maestro Giuseppe Lanzetta, son actuel directeur permanent, et considéré comme « l’un des meilleurs orchestres européens depuis Camer ». En quelques années, l’Orchestre a attiré l’attention de la critique nationale et internationale grâce à de nombreux concerts organisés aussi bien en Italie, pour les institutions musicales les plus importantes, qu’à l’étranger dans diverses tournées dans différents coins du monde.

Dans une soirée aux couleurs de la Belgique intitulée « Alors on danse », l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (ORCW) offrira un cocktail bien varié entre répertoire classique, chansons arméniennes, danses Roumaines et un hommage à la chanson tunisienne.

Fondé en 1984, l’Orchestre de Cámara Villa de Madrid (Espagne) qui présentera « Danses du monde et musique espagnole », se produit  avec des instruments de grande valeur artistique et historique.

De la baguette du chef d’orchestre hongrois Laszlo Gyuker, l’Orchestre du Bal de l’opéra de Vienne propose les plus belles valses de Vienne avec la soprano Verena Tranker, saluée par la presse pour sa « belle, délicate, enjouée et aigue voix de soprano » ainsi que pour son « charisme scénique » et le ténor Clemens Kerschbaumer ayant connu un grand succès avec son interprétation de « George Brown » dans « La Dame blanche ».

Sous la houlette de Lotfi Said, l’Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger, composé de plus de soixante musiciens algériens professionnels sera présent avec la jeune soprano algérienne Sérine Dina Khiari, connue pour son talent exceptionnel et le ténor Bilal Sahraoui.

Des airs du Canada sont au programme avec Oriental Heritage Choir « la chorale de l’héritage oriental ».

Du côté de la Tunisie, et dans un concert exceptionnel réunissant 130 artistes sur scène, Hassen Doss propose dans son nouveau spectacle avec l’Orchestre et le Chœur El Manar », sous la direction de la cheffe d’orchestre Salma Masmoudi, une fusion des styles, entre chansons anciennes, titres populaires et créations personnelles. Les festivaliers auront à découvrir une nouvelle expérience musicale « Les Etoiles Symphoniques : 24 Parfums de Tunisie », une édition spéciale de l’œuvre acclamée du pianiste et compositeur tunisien Mohamed Ali Kammoun. 120 artistes seront sur scène, dont 50 jeunes virtuoses, 70 choristes intergénérationnels, des solistes talentueux, et un orchestre symphonique dirigé par Achraf Bettibi.

L’événement musical d’exception organisé par le Théâtre de l’Opéra de Tunis en 2025 « La Nuit des Chefs » fera sa première entrée à El Jem réunissant, lors d’une même soirée, plusieurs chefs d’orchestre de renom qui se succèdent à la direction de l’Orchestre Symphonique Tunisien (OST) et du Chœur de l’Opéra de Tunis pour un voyage musical à travers les œuvres majeures du patrimoine méditerranéen, enrichi par des incursions dans le répertoire classique occidental. Le Carthage Symphony Orchestra (CSO), de Hafedh Makni donnera l’avant dernier concert de cette édition 2025 qui sera clôturée par l’artiste autrichien pluridisciplinaire, le violoniste Yury Revich, Représentant honoraire de l’UNICEF en Autriche qui se produira avec l’Orchestre Symphonique Tunisien sous la houlette de maestro Shady Garfi.

Ci-après le programme (par date) des soirées qui débuteront à 21H30 :

12 juillet : Les légendes italiennes s’invitent à El Jem avec l’orchestra Fiorentina da camera–Italy under the stars : Morricone, Puccini, Rota …

17 juillet : Mohamed Ali Kammoun et l’Orchestre Symphonique de Mégrine dans « Les étoiles symphoniques : 24 Parfums de Tunisie ».

19 juillet : La Nuit des Chefs (Tunisie)

24 juillet : Orchestre Royal de chambre de la Wallonie « Alors on danse ! » (Belgique)

26 juillet :  Orchestra de Camara Villa Madrid  « Danses du monde et musique espagnole »

02 aout : l’Orchestre du bal de l’opéra de Vienne « Les plus belles valses de Vienne »

06 aout : Hassen Doss avec l’orchestre et chœur El Manar

09 août : l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger

10 aout : Oriental Heritage Choir (Canada)

12 aout : Orchestre symphonique de Carthage 

16 aout : Yury Revich et l’Orchestre symphonique tunisien

Festival international de musique symphonique à El Jem : un clin d’œil à Hédi Jouini en 2025

03. Juni 2025 um 18:00

La 38ème édition du Festival international de musique symphonique “Les Nocturnes d’El Jem” se tiendra du 12 juillet au 16 août 2025, a annoncé le comité d’organisation sur la page officielle du festival. La programmation qui prévoit pas moins de huit soirées aux couleurs de plusieurs pays, dont la Tunisie, l’Italie et la Wallonie, sera dévoilée lors d’une conférence de presse prévue le 10 juin prochain, a appris l’agence TAP.

La soirée du 24 juillet 2025 marquera un moment fort de cette édition avec le concert de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (ORCW) intitulé “Alors on danse” comme l’a mentionné l’Orchestre sur sa page officielle.

Organisé en collaboration avec la Délégation Générale Wallonie-Bruxelles en Tunisie, le concert qui débutera à 21H30 sera placé sous la direction de Jean-Frédéric Molard, violon solo de l’Orchestre.

Jean-Frédéric Molard dans un clin d’œil à Hédi Jouini

Les mélomanes auront rendez-vous selon le programme de la soirée aves les Cinq danses allemandes D.90 de Franz Schubert, suivies de la célèbre Valse, deuxième mouvement de la Sérénade op. 48 de Piotr Ilitch Tchaïkovski. L’Orchestre interprétera également les Cinq danses grecques du compositeur Nikos Skalkottas, ainsi qu’une incursion dans l’univers d’Astor Piazzolla avec Oblivion et Grand Tango, deux pièces interprétées par Jean-Frédéric Molard au violon.

Seront également jouées Trois miniatures de Komitas, arrangées par Sergeï Aslamazyan, ainsi que The Old Masters of Speyside de Michel Lysight. La soirée se poursuivra avec un extrait des Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi, à savoir le Concerto pour violon op. 8 n°3 “L’Automne”, interprété par Jean-Frédéric Molard.

Enfin, un clin d’œil à la musique tunisienne viendra en apothéose conclure le programme de la soirée avec le morceau “Lyoum galetli zine ezzine” du grand Hédi Jouini.

Fondé en 1958, l’ORCW a régulièrement collaboré avec les plus grands artistes, sur les scènes internationales les plus importantes ainsi qu’à Mons, Capitale culturelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Capitale européenne de la culture 2015.

L’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie est partenaire du Concours Musical International Reine Elisabeth depuis plus de 20 ans et un complice régulier de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, de Bozar, de Flagey et de nombreux festivals belges.

Il présente des concerts pour le jeune public et collabore avec de jeunes artistes. Il offre des micro-prestations aux élèves des académies de musique et des concerts en académie d’orchestre aux étudiants des Conservatoires royaux.

Il se produit régulièrement sous la direction de son violon solo, Jean-Frédéric Molard qui joue sur un violon du luthier français Jean-Baptiste Vuillaume de 1840.

Depuis sa création en 1986, le Festival international de Musique symphonique d’El Jem a réussi à s’imposer en tant qu’événement artistique de dimension internationale. Le festival se tient dans un lieu unique en son genre à savoir l’écrin historique de l’amphithéâtre romain d’El Jem, classé Patrimoine mondial de l’Unesco, où les plus grands orchestres symphoniques internationaux investissent les pierres millénaires du Colisée, créant un dialogue entre musique classique et patrimoine architectural.

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Restaurierung des römischen Amphitheaters in El Jem schreitet voran

Von: Redaktion
29. Februar 2024 um 17:42

Die letzte Phase des Projekts zur Restaurierung, Sicherung und Instandhaltung des römischen Amphitheaters El Jem, das historisch als Tisidros-Theater bekannt ist, ist für September 2024 Mehr

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