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Heute — 29. Dezember 2025Haupt-Feeds

Syphax Airlines | Réexamen du procès de Harouni et Frikha

29. Dezember 2025 um 13:40

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière du Tribunal de première instance de Tunis a examiné ce matin, lundi 29 décembre 2025, l’affaire concernant l’ancien ministre des Transports et dirigeant du mouvement Ennahdha, Abdelkarim Harouni, et l’homme d’affaires Mohamed Frikha, fondateur et ancien Pdg de la compagnie Syphax Airlines, créée en 2011 et déclarée en faillite en 2023, lesquels comparaissaient en état de détention.

Deux cadres de la compagnie pétrolière SNDP Agil et d’autres accusés comparaissaient en état de liberté.  

Selon Mosaïque FM, les juges ont ajourné l’examen des demandes de mise en liberté des prévenus et la fixation d’une date ultérieure pour le procès.  

Tous les accusés ont été amenés à l’audience, et ceux en liberté étaient également présents.

Les poursuites portent sur des crimes financiers liés à des transactions commerciales entre Syphax Airlines dirigée par Mohamed Frikha et la Société nationale de distribution des pétroles (SNDP Agil).

Les accusés ont été inculpés en vertu de l’article 96 du Code pénal relatif à l’abus de qualité par un fonctionnaire ou assimilé pour obtenir un avantage indu pour lui-même ou pour autrui.

Ce texte a été récemment modifié par la Loi n° 2025-14 du 28 juillet 2025, exigeant une intention délibérée (mauvaise foi) et une infraction matérielle précise, réduisant la peine maximale à 6 ans d’emprisonnement et une amende équivalente au préjudice. 

I. B.

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Sousse | Démantèlement d’un réseau de prostitution à M’saken

29. Dezember 2025 um 12:58

L’unité de recherche judiciaire de la Garde nationale de M’saken (Sousse) a démantelé, samedi 27 décembre 2025, un réseau de prostitution dirigé par une sexagénaire.

Selon une source sécuritaire confirmée citée par Mosaique FM, les forces de sécurité ont arrêté les membres du réseau, composé de trois femmes et d’un homme, qui ont été placés en détention après consultation du parquet sur les charges retenues contre eux.

I. B.

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Tunisie-Algérie l Besoin de clarification pour plus de transparence

29. Dezember 2025 um 12:42

L’accord sur la coopération sécuritaire et militaire signé à Alger le 7 octobre dernier suscite une controverse accrue en Tunisie et à l’étranger alimentée notamment par le mutisme officiel sur ses stipulations et ses implications sur la sécurité et la souveraineté tunisiennes assimilées par certains, avec une pointe d’exagération et de dramatisation politicienne, à une compromission et même un protectorat. (Ph. Le ministre de la Défense Khaled Sehili et le chef d’état major de l’armée algérienne Saïd Chengriha signant l’accord resté secret).

Elyes Kasri *

Ce silence officiel laisse libre cours à toute sorte d’incompréhension, d’interprétation et d’instrumentalisation plus ou moins innocentes et bienveillantes.

Les indices de relations déséquilibrées avec l’Algérie commencent, selon de nombreux observateurs, à donner des signes inquiétants tant le régime militaire au pouvoir à Alger semble lui-même traverser une grave crise de légitimité et d’acceptabilité intérieure et internationale.

La souveraineté nationale en question

A cet égard, les principes invoqués publiquement et officiellement en Tunisie de préservation de la souveraineté nationale et de compter sur soi-même semblent plus que jamais de rigueur et même une exigence vitale pour une Tunisie qui fait face à une phase délicate de son histoire et des relations internationales.

Plus qu’une question de cohésion interne du discours politique, c’est une condition de résilience face à la tempête qui se profile à l’horizon et même de survie dans un monde en pleine phase d’incertitude et de mutation.

Sur un autre plan, il serait judicieux que la Tunisie fasse le bilan du préjudice qui lui a été porté par le Non Maghreb et surtout par la proximité diplomatique que des mauvaises langues assimilent à un alignement sur l’Algérie à propos du Sahara Occidental, que certains qualifient de farce tragicomique.

Surtout en ce moment où commence à se dissiper le mirage de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et de la chimère créée par le régime algérien depuis 1975 pour s’arroger une légitimité de libérateur des peuples, alors qu’il a été fondé lui-même sur un butin territorial colonial, ce à la faveur des récents bouleversements géostratégiques et du séisme géopolitique initié par la résolution 2797 adoptée le 31 octobre 2025 par une large majorité du Conseil de sécurité.

Cette résolution stipule, pour la première fois, l’autonomie du Sahara occidental sous souveraineté marocaine comme unique base de négociation pour une solution politique réaliste marquée du sceau du compromis, écartant ainsi irrévocablement l’option de référendum et mettant fin aux ambiguïtés entretenues depuis des décennies. 

Le coût du Non-Maghreb

L’intérêt national de la Tunisie lui dicte une appréciation sereine et objective du préjudice et des opportunités ratées à cause des problématiques régionales non résolues, dans la mesure où il y a aujourd’hui un consensus international sur le coût du Non-Maghreb sur des pays comme le nôtre, fragilisé par une fin de règne de Ben Ali et une quête non conclusive d’un modèle de développement équitable et durable, et ce depuis ce qui a été qualifié pompeusement et probablement fallacieusement de révolution de la liberté et de la dignité.

La relance économique et le repositionnement diplomatique ne peuvent être envisageables, crédibles et durables qu’après un bilan sans parti pris ni complaisance idéologiques ou partisans de la diplomatie maghrébine au cours du dernier demi-siècle.

* Ancien ambassadeur.

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RNE | Soumission des contrats et PV originaux avant le 31/12

29. Dezember 2025 um 12:28

Le Registre national des entreprises (RNE) appelle toutes les personnes ayant déposé une demande de création ou de mise à jour sur sa plateforme électronique à déposer au plus vite les contrats et procès-verbaux originaux, accompagnés du récépissé de dépôt temporaire obtenu, auprès du bureau d’enregistrement le plus proche, afin que le personnel puisse poursuivre le traitement de leurs dossiers.

Le RNE recommande également, selon un communiqué publié dimanche 28 décembre 2025, que les utilisateurs de la plateforme vérifient les documents soumis et la nature de la procédure par rapport au document requis et son inscription dans la case prévue à cet effet afin d’éviter le rejet du dossier ou la perte de temps.

La RNE affirme faire de son mieux pour faciliter les procédures pendant la période de fin d’année, compte tenu du nombre croissant de demandes de création d’entreprises avant le 31 décembre, en précisant que la date approuvée pour le début de l’activité de l’entreprise est celle figurant sur la carte d’identification fiscale.

 I. B.

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Forum d’affaires Arabie saoudite – Tunisie à Riyad

29. Dezember 2025 um 12:03

Le Forum d’affaires saoudo-tunisien a débuté aujourd’hui, lundi 29 décembre 2025, dans la capitale saoudienne, Riyad, avec une large participation de représentants du secteur privé des deux pays, afin de renforcer les partenariats commerciaux et d’investissement et d’explorer des opportunités prometteuses entre les deux parties.

Le forum, qui se tient dans le cadre de la 12e session du Comité mixte saoudo-tunisien, a vu la présence d’un nombre important d’hommes d’affaires des deux pays issus de divers secteurs tels que l’industrie, les mines, l’agriculture, la santé, la technologie et les services financiers.

La séance d’ouverture a été marquée par les interventions du ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, du ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar Al-Khorayef, du président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), Samir Majoul, et d’Omar Al-Ajaji, au nom du président de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes.

Le programme du forum comprend deux présentations sur l’environnement d’investissement en Arabie saoudite et en Tunisie et deux présentations sur les secteurs prometteurs et les opportunités d’investissement dans les deux pays.

Le forum prévoit également des rencontres entre des opérateurs privés tunisiens et des représentants de l’agence saoudienne de promotion des investissements.

Il convient de noter que le volume des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Arabie saoudite a atteint 964 millions de dinars fin 2024.

Selon les données du Centre de promotion des exportations, les exportations tunisiennes vers le Royaume représentent 26 % des exportations totales vers la région du Golfe, estimées à environ 117 millions de dinars, assurées par environ 126 entreprises exportatrices tunisiennes.

L’Arabie saoudite est également une importante base d’exportation pour les produits tunisiens, étant le principal partenaire commercial de la Tunisie dans la région du Golfe arabique.

I. B.

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La Tunisie ne pourra attirer sa diaspora qu’en créant des écosystèmes attractifs

29. Dezember 2025 um 10:43

Cet article est une revue critique et une synthèse structurée des éléments manquants dans l’étude sur le retour des Tunisiens de l’étranger, initiée par l’Association tunisienne des grandes écoles (Atuge) et réalisée par Emrhod Consulting. En tant que Franco-Tunisien né en France, fondateur-dirigeant d’une société de conseil à l’international depuis plus de 30 ans en France mais ayant décidé de venir vivre en Tunisie depuis bientôt 15 ans, voici mon analyse qui soulève des points essentiels méritant une intégration dans toute évaluation sérieuse du potentiel de retour des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE).

Naâmen Bouhamed *

1. Biais géographique et territorial :

Concentration sur le Grand Tunis : l’étude ignore que 80-90% des TRE ** ne sont pas originaires de la capitale, créant un biais majeur d’analyse.

Réalité régionale négligée : les préoccupations d’infrastructures et d’accompagnement concernent principalement les villes et villages des régions intérieures et sud (Gafsa, Jendouba, Kef, Sidi Bouzid, Mednine, Gabès, Kerkennah, etc.).

Connectivité aéroportuaire défaillante : l’exemple de Sfax (2e ville économique et industrielle de la Tunisie) sans connexions internationales suffisantes, contrairement aux aéroports secondaires européens, illustre un handicap structurel pour les investisseurs potentiels.

Appel aux consulats de Tunisie dans le monde : il est regrettable que les consulats n’aient pas été mis à contribution pour justement construire une carte des communautés tunisiennes par région. Exemple à Nice, la 1ère communauté tunisienne depuis plus de 50 ans, est en grande partie originaire de Msaken.

2. Diversité des profils des TRE :

Hétérogénéité socio-professionnelle : les 2 millions de Tunisiens à l’étranger ne constituent pas une masse homogène d’entrepreneurs potentiels. L’étude devrait différencier artisans, ouvriers vs ingénieurs, médecins, chercheurs et chefs d’entreprise ou déjà entrepreneurs ; les générations différentes (années 60-80 vs. 20 dernières années); et les capacités d’investissement variables de chaque catégorie.

Attentes divergentes : seulement 20% souhaitent revenir, souvent avec des exigences salariales, sociales et culturels comparables à leur pays de résidence (Europe, Canada, Émirats, Qatar, Arabie Saoudite…).

L’exemple culturel peut-être ici un handicap majeur quand on sait que la majorité des cinémas par exemple sont sur Tunis et Sousse, une ville comme Sfax avec plus de 500 000 habitants ne possède pas de salles multiplex ! Que dire du reste de la Tunisie ? Cinéma, théâtre, complexes sportifs et culturels…Que dire de l’environnement d’investissement en zone industrielle au normes 4.0 ?

3. Contexte économique tunisien sous-estimé :

Prédominance de la micro-entreprise : 87,5% des entreprises tunisiennes n’ont pas de salariés (IACE, Nov. 2025), ce qui cadre mal avec les projets d’investissement de grande envergure.

Écosystème entrepreneurial fragile : accès limité à des conseillers financiers, comptables et juridiques de qualité hors des grandes agglomérations.

Accompagnement public insuffisant : comparaison défavorable avec les dispositifs d’accueil des investisseurs comparable dans des villes comme Strasbourg, Munich, Barcelone voire des villes moyennes avec des moyens publiques décentralisés et adaptés à l’environnement local.

4. Facteurs d’attractivité concrets :

Environnement social et de vie : la Tunisie offre-t-elle des conditions comparables dans les régions (Gabès, Gafsa, Bouzid, Klibia, Jendouba, Kef, Médenine…) pour des cadres supérieurs habitués à Nice, Lyon, Rennes, Nantes, Bordeaux, Francfort, Milan, Gènes, Dubaï ou Montréal ?

Services spécialisés : manque d’expertise comptable, d’accompagnement administratif et de conseil en investissement en dehors des grandes métropoles telles que Tunis, Sousse, Sfax…

Perspective critique absente : l’étude devrait inclure des cas concrets de réussites et d’échecs d’investissements de TRE pour fournir une vision réaliste. Les exemples dans le secteur des cliniques privées souvent le fruit de longues années d’études et de travail à l’étranger de jeunes médecins pour ensuite venir investir soit dans un cabinet médical ou une clinique à plusieurs millions d’euros.

5. Recommandations pour une analyse plus complète :

Une étude approfondie devrait intégrer une stratification géographique des origines et des intentions de retour par région ; une typologie fine des profils (qualifications, secteurs, capacités financières) ; une évaluation réaliste des opportunités par région, avec des indicateurs concrets d’infrastructures et de services ; des comparaisons sectorielles entre ce que les TRE quittent à l’étranger et ce que la Tunisie peut offrir; une analyse des échecs pour identifier les pièges à éviter; et des propositions différenciées selon les profils et les régions cibles

L’étude ici analysée, bien que fournissant des données quantitatives utiles, pèche par son approche trop générale et centralisée. Pour véritablement évaluer le potentiel de retour des TRE, il faut une analyse multidimensionnelle qui considère la diversité des profils, la réalité économique régionale fragmentée, et les déficits d’infrastructure hors de la capitale. Seule une approche territorialisée et segmentée permettra de formuler des politiques publiques efficaces pour attirer les compétences et investissements tunisiens de l’étranger.

La Tunisie ne pourra tirer parti de sa diaspora qu’en créant des écosystèmes régionaux attractifs et en offrant des parcours d’installation et d’investissement adaptés à la diversité des profils concernés.

A suivre donc avec attention…

* Consultant en développement international.

** Les Tunisiens de l’étranger constituent une diaspora importante (environ 1,85 million de personnes, principalement en Europe, avec la France comme destination majeure), qui joue un rôle économique clé (transferts de fonds) et participe au développement national via de nouveaux dispositifs fiscaux et d’investissement, tout en cherchant à renforcer les liens avec le pays. 

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Douz, une destination saharienne au rayonnement international

29. Dezember 2025 um 10:09

Nichée au cœur du vaste désert tunisien, Douz témoigne de la beauté et du mystère du Sahara, attirant des visiteurs du monde entier grâce à ses paysages saisissants et son riche patrimoine culturel. Surnommée la «Porte du Sahara», Douz est bien plus qu’une simple ville du désert : c’est un pôle dynamique du tourisme désertique et un moteur de la revitalisation économique de la région.

Latif Belhedi

La 57e édition du Festival International du Sahara, qui vient de s’y dérouler du 25 au 28 décembre 2025, illustre cette dynamique croissante, attirant des visiteurs locaux et internationaux venus célébrer la magie du désert tout en explorant les opportunités de croissance durable et d’investissement.

La Tunisie, et plus particulièrement la ville de Douz, est depuis longtemps une destination de choix pour les aventuriers en quête de désert. La 57e édition du Festival International du Sahara confirme la position de la ville comme acteur majeur du tourisme saharien. Cet événement culturel et touristique d’envergure est bien plus qu’une simple célébration de la musique et du folklore. Il joue un rôle stratégique dans la stimulation de la croissance économique, la mise en valeur de l’artisanat local et la promotion des paysages désertiques uniques de la Tunisie en tant que destination de classe mondiale.

Un pôle d’attraction culturel et touristique

Le festival constitue un élément fondamental des efforts déployés par le ministère du Tourisme pour accroître le trafic touristique et attirer l’attention du monde entier sur le riche patrimoine désertique du pays.

Le Festival international du Sahara à Douz est bien plus qu’une simple vitrine culturelle ; c’est une véritable immersion au cœur du désert. Depuis des décennies, le festival met en lumière l’essence même de la vie désertique, les coutumes et traditions locales, ce qui en fait un événement incontournable du calendrier touristique tunisien.

Les paysages désertiques de Douz offrent une beauté intacte qui séduit les touristes en quête d’aventure au cœur des contrées les plus sauvages.

Des randonnées à dos de chameau aux expéditions en 4×4, le Sahara offre un monde de possibilités infinies aux aventuriers.

Le festival s’est révélé un moteur économique important, attirant l’attention internationale sur Douz et encourageant les investissements touristiques. Ceci a, à son tour, stimulé l’activité des entreprises locales, notamment dans le secteur artisanal, où les artisans de la région produisent des objets et des produits traditionnels uniques, reflets du patrimoine culturel du désert.

Le Festival international du Sahara offre aux visiteurs l’opportunité de s’immerger dans la culture, les traditions et l’histoire de l’un des déserts les plus emblématiques du monde.

Le festival propose des expositions et des spectacles musicaux, de danse et d’arts traditionnels qui font revivre l’identité culturelle de la région. Les visiteurs y assistent à des spectacles d’artistes locaux.

Le festival met également en lumière l’artisanat tunisien, avec des artisans locaux présentant leurs créations uniques. Textiles, poteries et bijoux ne sont que quelques exemples des articles artisanaux que les visiteurs peuvent acheter, contribuant ainsi au développement des entreprises locales.

Cap sur le tourisme durable

Au-delà des festivités culturelles, le désert de Douz offre un cadre idéal pour les activités de tourisme d’aventure. Balades à dos de chameau, VTT et safaris dans le désert sont quelques-unes des expériences exaltantes proposées aux touristes désireux d’explorer le Sahara de près.

Le ministère du Tourisme a souvent souligné l’importance de veiller à ce que le tourisme à Douz et dans le gouvernorat de Kébili soit non seulement rentable, mais aussi durable, afin de préserver le fragile écosystème du Sahara pour les générations futures.

Cette année, le festival a mis davantage l’accent sur les pratiques de tourisme durable, en encourageant les initiatives écoresponsables, en réduisant les déchets et en promouvant la préservation de l’environnement saharien.

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Israël a broyé Mohammad Bakri pour avoir osé exprimer la douleur palestinienne

29. Dezember 2025 um 09:25

Israël a tourné le dos alors que la société palestinienne israélienne pleurait la mort de Mohammad Bakri, l’une de ses figures les plus célèbres : un acteur et réalisateur, une icône culturelle, un patriote palestinien et un homme à l’âme noble.

Gideon Levy *

La salle adjacente à la mosquée du village galiléen de Bi’ina était bondée vendredi 26 décembre 2025. Des milliers de personnes au visage sombre sont venues lui rendre hommage et sont reparties ; j’étais le seul Juif parmi elles.

La société palestinienne israélienne pleure la mort de l’un de ses plus grands membres, un acteur, réalisateur et héros culturel, un patriote palestinien et un homme à l’âme noble — Mohammad Bakri — et Israël, dans la mort comme dans la vie, lui a tourné le dos. Une seule chaîne de télévision a consacré un sujet d’actualité à son décès. Quelques Juifs sont sûrement venus consoler sa famille, mais vendredi après-midi, on n’en voyait aucun.

Combattant de la liberté

Bakri a été enterré mercredi 24 décembre 2025 — tard dans la nuit, à la demande de la famille — ne laissant aucun lieu en Israël pour prononcer son éloge funèbre, pour le remercier pour son œuvre, pour nous incliner devant lui en signe d’appréciation et pour lui demander pardon.

Il méritait tout cela. Bakri était un artiste et un combattant de la liberté, le genre dont on parle dans les livres d’histoire et dont on donne le nom à des rues. Il n’y avait pas de place pour lui dans l’Israël ultranationaliste, pas même après sa mort.

Israël l’a broyé, simplement parce qu’il a osé exprimer la douleur palestinienne telle qu’elle est.

L’âge des ténèbres

Bien avant les sombres jours de Benjamin Netanyahou et d’Itamar Ben-Gvir, 20 ans avant le 7 octobre et la guerre à Gaza, Israël l’a traité avec un fascisme qui n’aurait pas fait honte aux ministres du Likoud Yoav Kisch et Shlomo Karhi.

Son fameux appareil judiciaire s’est mobilisé comme un seul homme pour condamner son œuvre. Un juge du tribunal de district de Lod a interdit la diffusion de son film ‘‘Jénine, Jénine’’, le procureur général de l’époque a rejoint la guerre et l’éclairée Cour suprême a statué que le film avait été réalisé avec des «motivations inappropriées» — tel était le niveau des arguments avancés par le phare de la justice.

Et tout cela à cause d’une poignée de réservistes qui se sont sentis «blessés» par son film et ont cherché à régler leurs comptes. Ce ne sont pas les résidents du camp de réfugiés de Jénine qui ont été blessés, mais le soldat Nissim Magnaji. Sa demande a été acceptée et Bakri a été détruit. Tout cela bien avant l’âge des ténèbres.

Peu de gens sont venus à son aide. Les artistes sont restés silencieux et la belle star de « Au–delà des murs » a été jetée en pâture. Il ne s’en est jamais remis.

J’ai un jour pensé que ‘‘Jénine, Jénine’’ serait un jour projeté dans toutes les écoles du pays, mais aujourd’hui, il est clair que cela n’arrivera pas, pas dans l’Israël d’aujourd’hui et probablement pas dans le futur non plus.

Il ne haïssait jamais

Mais le Bakri que je connaissais ne se mettait pas en colère ni ne haïssait. Je ne l’ai jamais entendu exprimer un seul mot de haine envers ceux qui l’ont ostracisé, envers ceux qui l’ont blessé, lui et son peuple. Son fils Saleh a un jour déclaré : «[Israël] a détruit ma vie, la vie de mon père, ma famille, la vie de ma nation.» Il est douteux que son père se serait exprimé ainsi.

Vendredi, ce fils impressionnant se tenait droit, un keffieh drapé sur ses épaules, et lui et ses frères et sœurs, dont leur père était si fier, ont accueilli ceux qui sont venus leur présenter leurs condoléances pour la mort de leur père.

Je l’aimais tellement. Par une nuit d’hiver pluvieuse sur le campus du Mont Scopus de l’Université hébraïque de Jérusalem, lorsque des gens nous ont crié «traîtres» après la projection de ‘‘Jénine, Jénine’’, et au Festival du centre du film israélien au Marlene Meyerson JCC Manhattan de New York, auquel il était invité chaque année, et où des manifestants criaient aussi. À l’ancien Café Tamar de Tel Aviv, qu’il visitait occasionnellement les vendredis, et dans les essais douloureux qu’il a publiés dans Haaretz. Sans cynisme, innocent comme un enfant et rempli d’espoir comme il l’était.

Son dernier film, très court, ‘‘Le Monde’’, écrit par sa fille Yafa, se déroule lors d’une fête d’anniversaire dans un hôtel luxueux. Une fille distribuait des roses aux invités, un violoniste jouait «Joyeux anniversaire», Gaza bombardée était à la télé et Bakri s’est levé avec l’aide d’une jeune femme assise avec lui et est parti. Il était aveugle.

Il y a trois semaines, il m’a écrit pour me dire qu’il prévoyait de venir dans la région de Tel Aviv pour les funérailles d’un homme cher, comme il l’a dit, le réalisateur Ram Loevy, et j’ai répondu que j’étais malade et que nous ne pourrions pas nous rencontrer. À ma connaissance, il n’est finalement pas allé aux funérailles non plus.

«Porte-toi bien et prends soin de toi», m’a écrit l’homme qui ne prenait jamais soin de lui.

Bakri est mort, le camp de Jénine est détruit et tous ses résidents ont été expulsés, sans abri une fois de plus après un nouveau crime de guerre. Et l’espoir battait encore dans le cœur de Bakri, jusqu’à sa mort ; nous n’étions pas d’accord là-dessus.

* Journaliste et écrivain israélien de gauche.

Source : Haaretz (Traduit par Tlaxcala).

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Rassemblement à Paris pour la défense des libertés en Tunisie 

29. Dezember 2025 um 08:53

Le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) organise un rassemblement de soutien aux prisonniers politiques et d’opinion en Tunisie, le mardi 30 décembre 2025 de 18h à 20h, à la Fontaine des Innocents (Place Joachim-Du-Bellay – Paris 75001).

Tout en rappelant que Ayachi Hammami est en grève de la faim, depuis son arrestation le 2 décembre 2025, rejoignant Chaima Issa, elle-même incarcérée depuis le 23 décembre, l’Ong tunisienne basée en France met le rassemblement sous le double slogan «L’opposition n’est pas un crime» et «La prison devient espace de lutte pour la liberté».  

«Depuis 2023, la Tunisie subit une répression sans précédent. Les premières arrestations massives dans l’affaire dite du “complot contre la sûreté de l’État” ont ouvert la voie à une stratégie visant à criminaliser la dissidence et à soumettre la justice aux injonctions du pouvoir», écrit le CRLDHT dans son appel au rassemblement. Qui ajoute : «Le 27 novembre 2025, cette dérive atteint son paroxysme : le tribunal d’appel prononce 824 années de prison en quelques heures, sans accusés, sans défense, sans procès réel. Un verdict politique.»

Et de rappeler les cas d’activistes politiques, acteurs de la société civile, blogueurs, journalistes, avocats et syndicalistes poursuivis en justice pour des délits d’opinion, dont Ahmed Néjib Chebbi, 81 ans, figure historique de l’opposition sous tous les régimes depuis les années 1970.
Face à ce qu’il considère comme une grave dérive autoritaire, le CRLDHT appelle à la constitution d’«un front commun associatif, syndical, juridique et citoyen, capable de défendre les libertés et les droits fondamentaux».

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Brigitte Bardot | La lionne à la chevelure d’or ne rugira plus

29. Dezember 2025 um 08:26

L’actrice française Brigitte Bardot est décédée dimanche 28 décembre à l’âge de 91 ans, dans sa résidence de Saint-Tropez, a annoncé la Fondation qui porte son nom. Sa disparition marque la fin d’un mythe cinématographique mondial, mais aussi celle d’une personnalité dont l’image a longtemps suscité fascination, débats et malaise, y compris au sud de la Méditerranée.

Révélée en 1956 par ‘‘Et Dieu… créa la femme’’ de Roger Vadim, Brigitte Bardot devient rapidement l’un des visages les plus célèbres du cinéma international. Dans les années 1950 et 1960, son image de femme libre, sensuelle et affranchie des conventions morales bouscule les normes d’une époque encore très conservatrice. Cette représentation trouve un écho particulier dans de nombreux pays du Maghreb, où le cinéma égyptien, tunisien ou algérien observe alors avec attention l’évolution des figures féminines à l’écran en Europe.

Un engagement radical

Dans les cinémas de Tunis, d’Alger ou de Casablanca, les films de Bardot circulent, nourrissant autant l’admiration que la controverse. Elle incarne une modernité occidentale attirante pour une partie de la jeunesse urbaine, tout en provoquant rejet ou incompréhension dans des sociétés en pleine recomposition identitaire, marquées par les luttes anticoloniales puis les indépendances.

Après son retrait du cinéma en 1973, Brigitte Bardot se reconstruit une nouvelle notoriété à travers son engagement radical pour la cause animale. Cet engagement est parfois perçu positivement au Maghreb, notamment dans les milieux associatifs sensibles à la question du bien-être animal, mais il est largement éclipsé par ses déclarations publiques hostiles à l’islam et aux immigrés, qui ont profondément choqué de l’autre côté de la Méditerranée.

Ces prises de position ont durablement affecté son image dans les sociétés maghrébines, où elle est progressivement passée du statut d’icône culturelle à celui de figure symbolisant certaines dérives du discours identitaire européen. En Tunisie comme en Algérie ou au Maroc, son nom est souvent associé à une forme d’incompréhension, voire de rejet, liée à la stigmatisation des musulmans et des populations issues de l’immigration.

À l’annonce de son décès, les hommages officiels en France ont souligné son rôle majeur dans le rayonnement culturel français. La chanteuse Mireille Mathieu a salué une femme ayant «marqué l’histoire de France», tandis que le président Emmanuel Macron a évoqué une figure incarnant une certaine idée de la liberté. Ces hommages contrastent avec une réception plus nuancée, voire critique, dans le monde arabe et maghrébin. «La lionne à la chevelure d’or ne rugira plus…», écrira Jack Lang, le directeur général de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris. «Derrière ses airs ingénus et mystérieux, elle était une étoile à l’esprit désinvolte», ajoutera-t-il.

Une mémoire ambivalente

Brigitte Bardot laisse ainsi une mémoire ambivalente dans l’espace méditerranéen : celle d’une actrice qui a contribué à transformer le regard porté sur la femme dans le cinéma moderne, mais aussi celle d’une personnalité dont les prises de parole ont renforcé des fractures culturelles et symboliques déjà profondes entre les deux rives.

Sa disparition invite à relire son parcours sans complaisance ni caricature, en tenant ensemble l’impact artistique indéniable et les zones d’ombre d’un engagement public qui a souvent heurté les sociétés du Sud.

Entre fascination culturelle et distance critique, Brigitte Bardot restera, pour le Maghreb, une figure révélatrice des malentendus persistants entre l’Europe et son voisinage méditerranéen.

Djamal Guettala 

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Gestern — 28. Dezember 2025Haupt-Feeds

Les boissons énergisantes ne sont pas inoffensives

28. Dezember 2025 um 12:18

Dans un poste Facebook que nous reproduisons ci-dessous, Dr Faouzi Added, professeur de cardiologie, avertit les consommateurs sur les dangers de la consommation cumulée de boissons énergisantes, de café et de boissons alcoolisées, une «association particulièrement redoutable», surtout lors des fêtes ou des compets.   

Les boissons énergisantes, censées «nous donner des ailes», sont en réalité loin d’être anodines.

La quantité de caféine qu’elles contiennent équivaut souvent à 2 à 3 expressos, et malgré la présence de taurine, leur impact cardiovasculaire, notamment sur le rythme cardiaque, est loin d’être négligeable. Elles contiennent parfois aussi du guarana, qui correspond à de la caféine «cachée».

À l’approche des fêtes ou lors de compétitions sportives, la consommation cumulée de café, boissons énergisantes et alcool est fréquente, constituant une association particulièrement redoutable, parfois sur une seule soirée, voire sur toute une journée.

Les principales conséquences sont une élévation de la pression artérielle et une accélération de la fréquence cardiaque, liées à la stimulation du système nerveux sympathique et à la libération de catécholamines, véritables starters des troubles du rythme, parfois ventriculaires, et même des infarctus du myocarde.

Plusieurs cas cliniques ont été rapportés, en particulier lors de la consommation de plusieurs canettes de boisons énergisantes, l’effet étant clairement dose-dépendant.

Le risque est particulièrement élevé chez les patients ayant une cardiopathie, des troubles du rythme, ou lors d’un effort physique intense associé.

À long terme, l’impact est surtout lié à la forte teneur en sucres ajoutés, favorisant la prise de poids, le diabète et l’hypertension artérielle.

Soyez donc vigilants face aux fausses promesses publicitaires qui banalisent ces boissons.

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Tourisme | La zone Tabarka-Ain Draham peine à se lancer

28. Dezember 2025 um 11:39

La région touristique de Tabarka-Ain Draham (gouvernorat de Jendouba), située dans le nord-ouest de la Tunisie, ne manque pas d’atouts et d’attractions, notamment des sites naturels et archéologiques, mais elle peine vraiment à se lancer, malgré les espoirs mis en elle par l’ancien président Ben Ali qui, dans les années 1990, y avait fait construire un aéroport international et fait pression sur les capitaine de l’industrie touristique pour qu’ils y acquièrent des terrains et y construisent des établissements hôteliers, sportifs et de loisirs, notamment un beau parcours de golf et une marina rutilante. (Ph. Tabarka, Bulla Regia, Chemtou, Ain-Draham).

Latif Belhedi  

Après de gros investissements, publics et privés, et un départ prometteur, entre 2000 et 2010, la zone s’est quelque peu rendormie, et ce ne sont pas les visiteurs en provenance de l’Algérie voisine qui pouvaient, seuls, la dynamiser. Aussi des efforts sont-ils constamment fournis par les opérateurs locaux pour inscrire durablement leur zone sur la carte du tourisme méditerranéen. Ces efforts commencent à donner leurs fruits, mais encore timidement.

C’est ainsi qu’en cette fin d’année, l’activité touristique dans la région a enregistré une hausse de 28 % des arrivées entre le 1er et le 20 décembre 2025, atteignant 14 684 visiteurs contre 11 474 durant la même période de l’année précédente, indique un rapport publié par le Commissariat régional du tourisme de Tabarka-Aïn Draham.

La région a également enregistré une hausse de 37,3% du nombre de nuitées, atteignant 25 910 contre 18 866 à la même période en 2024.

S’agissant du nombre de touristes accueillis dans les différents établissements d’hébergement de la région, entre le 1er janvier et le 20 décembre 2025, il s’est élevé à 241 691, contre 233 761 à la même période l’année précédente, soit une augmentation de 3,4 %.

La région a également enregistré 518 824 nuitées, contre 491 130 à la même période l’an dernier, soit une hausse de 5,6 %.

Les nationaux arrivent en tête en termes d’arrivées et de nuitées, suivis les Algériens, les Polonais et les Libyens.

On prévoit que plus de 15 000 touristes vont passer leurs vacances dans la région entre le 21 et le 31 décembre courant, qui généreront 32 000 transactions, avec environ 2 700 Tunisiens enregistrés le soir du Nouvel An.

La zone Tabarka-Aïn Draham reste donc essentiellement une destination touristique prisée par les vacanciers tunisiens et algériens. Or, ses infrastructures et installations, souvent d’ailleurs luxueuses et haut de gamme, auraient sans doute permis d’attirer davantage de touristes européens. Encore faut-il qu’elles soient mieux mises en valeur et communiquées à cette clientèle qui apprécierait la proximité de la montagne, de la mer et de la forêt que cette région offre aux visiteurs.

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Mhamed Krichen s’interroge sur la teneur de l’accord militaire tuniso-algérien

28. Dezember 2025 um 10:52

Nous publions ci-dessous le commentaire que le journaliste d’Al Jazeera, Mhamed Krichen, a posté sur sa page Facebook, hier soir, samedi 27 décembre 2025, à propos de l’accord militaire entre la Tunisie et l’Algérie, signé le 7 octobre dernier à Alger, et dont le texte n’a pas été rendu public par aucune des deux parties, alors que certaines de ses clauses supposées fuitées à travers les médias et les réseaux sociaux suscitent de grandes inquiétudes, notamment en Tunisie.

«Il existe actuellement une vive controverse autour d’un accord militaire et de sécurité signé entre la Tunisie et l’Algérie en octobre dernier (similaire à l’accord Tunisie-Union européenne de 2023).

«Tant que le texte de cet accord restera confidentiel, et que l’on ignore s’il contient des clauses secrètes, et tant que le gouvernement tunisien maintiendra son silence ou son déni implicite, il ne fera qu’alimenter de très sérieux doutes quant à la souveraineté de la Tunisie et à l’indépendance de ses décisions politiques et sécuritaires [auxquelles cet accord porterait atteinte, selon certaines sources médiatiques, ce qui requerrait des clarifications officielles, Ndlr].

«Les Tunisiens ont le droit de tout savoir, en toute transparence.»

I. B.

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Amine Mahfoudh dénonce un viol de la constitution tunisienne

28. Dezember 2025 um 10:21

Le récent accord militaire signé le 7 octobre 2025 à Alger entre l’Algérie et la Tunisie, dont le contenu n’a pas été rendu public par les autorités des deux pays, continue d’alimenter des articles dans les médias internationaux (notamment Jeune Afrique et Le Figaro) et des débats houleux, notamment en Tunisie, où certains y ont vu une atteinte à la souveraineté tunisienne. (Ph. Le ministre tunisien de la défense Khaled Sehili et le chef d’état major de l’armée algérienne Saïd Chengriha signant le fameux accord militaire).

Le professeur de droit constitutionnel et activiste politique Amine Mahfoudh, qui fut un moment un proche du président Kaïs Saïed avant de rompre avec lui, a publié à ce sujet le poste Facebook que nous traduisons ci-dessous.      

«La Constitution stipule que le Président de la République doit ratifier les traités et autoriser leur publication. Qu’est-ce qui justifie la violation de cet article et le refus d’autoriser la publication de traités ratifiés, notamment ceux relatifs aux relations avec l’État algérien ? Nous sommes, une fois de plus, confrontés à une violation flagrante de la Constitution et à un manquement au respect dû au peuple tunisien, puissance souveraine.»

I. B.

https://kapitalis.com/tunisie/2025/10/10/a-propos-de-laccord-de-cooperation-militaire-entre-lalgerie-et-la-tunisie/

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CAN 2025 | La Tunisie perd un match et gagne un joueur : Tounekti  

28. Dezember 2025 um 09:44

Battue 2-3 par une irrésistible équipe de Nigeria, lors du second match du groupe C de la Coupe d’Afrique des Nations, samedi soir, 27 décembre 2025, à Fès, l’équipe de Tunisie s’en est finalement pas mal sortie, en inscrivant deux buts inespérés lors du dernier quart d’heure du match, évitant ainsi une humiliation historique.

Latif Belhedi

Dès les premières minutes de jeu, les Green Eagles ont pris les choses en main, dominant physiquement, techniquement et mentalement leurs adversaires, étrangement recroquevillés en défense et qui peinaient à garder le ballon plus de deux ou trois passes successives. Encore heureux que les coéquipiers de Victor Osimhen, Wilfred Ndidi et Ademola Lookman, qui avaient marqué à la 44e, 50e, 67e, ont raté d’autres buts tout faits.

En réduisant le score par Montassar Talbi de la tête (75e) et Ali Abdi sur penalty (87e), lorsque les Nigérians, croyant avoir plié le match, ont commis l’erreur de lever le pied, les Tunisiens se sont rués en attaque et ont exploité les espaces enfin laissés par leurs adversaires.

Le réveil des Aigles de Carthage était quelque peu tardif, il leur a néanmoins permis de se prouver, à eux-mêmes d’abord, qu’ils valaient mieux que ce qu’ils ont montré samedi soir.

On épiloguera longuement sur les erreurs tactiques du coach Sami Trabelsi, dire qu’il aurait dû jouer en 4-4-3 et non en 3-5-2 et lui reprocher d’avoir opté pour un système trop défensif avec un Mohamed Ali Ben Romdhane dans un poste et un registre qui n’étaient pas les siens, sacrifiant ainsi les qualités offensives de ses joueurs. Ce serait chercher un bouc émissaire commode pour lui faire porter seul la responsabilité de la défaite.

En fait, qu’ils aient joué en 4-4-3 ou en 3-5-2, les Tunisiens n’auraient pas fait mieux, hier soir, face à des Nigérians qui les ont dominés de bout en bout et étaient plus portés vers l’attaque, cherchant à se racheter en Coupe d’Afrique de leur élimination de la phase finale de la Coupe du Monde.

Les Tunisiens ont encore leur destin entre leurs mains : classés second de leur groupe, il leur suffirait de battre la Tanzanie ou de faire match nul avec elle, mardi prochain, pour se qualifier. Et c’est largement dans leurs cordes.

Une satisfaction tout de même : l’ailier Sebastian Tounekti, entré dans les dernières minutes et qui a montré de grandes qualités dans les débordements et les centrages. Il sera sans doute rentrant lors du prochain match.  

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Tunisie | Interdiction des chèques antidatés et révélation des lois du marché

28. Dezember 2025 um 08:30

L’objectif officiel de la réforme des chèques en Tunisie est limpide : moderniser un système de paiement archaïque, restaurer la confiance dans l’instrument et lutter contre les impayés. La Loi N°41-2024, en vigueur depuis le 2 février 2025, a effectivement mis un terme radical à une pratique illégale mais omniprésente : l’émission de chèques antidatés, cet artifice qui permettait de régler un bien aujourd’hui avec un engagement payable demain.

Houssem Djelassi *

Le résultat le plus visible et le plus commenté de cette réforme est un recours massif au cash, un véritable paradoxe pour une loi visant à dématérialiser les transactions. Les commerçants, craignant la complexité de la nouvelle plateforme TuniCheque ou refusant tout simplement les chèques, affichent désormais des pancartes explicites : «Paiement en espèces uniquement». Les données de la Banque Centrale de Tunisie confirment cette tendance, avec une hausse notable de la masse monétaire en circulation.

Pourtant, en forçant l’économie à abandonner cet «argent fantôme» que constituaient les chèques différés, la réforme a opéré une purge bien plus profonde. Elle a mis à nu les véritables mécanismes de l’offre et de la demande, longtemps faussés par un crédit informel et risqué. Ce n’est pas seulement une révolution des moyens de paiement, c’est une révélation sur la nature même des prix et de la consommation en Tunisie.

Le chèque antidaté : un crédit fantôme qui faussait le marché

Pendant des décennies, le chèque postdaté a bien plus été un instrument de crédit informel qu’un simple moyen de paiement. Pour les ménages aux revenus modestes ou irréguliers, il était la clé d’accès à la consommation de biens durables. Pour les PME, il servait de mécanisme de trésorerie pour gérer les délais de paiement entre fournisseurs et clients.

Ce système reposait sur une fiction collective : la promesse d’une provision future, souvent incertaine. Il créait une demande artificielle, dissociée de la capacité de paiement immédiate des consommateurs. Un client pouvait ainsi «acheter» un réfrigérateur d’une valeur de 3 000 dinars avec une série de chèques, sans que le commerçant ne dispose d’aucune garantie réelle sur la solvabilité à venir, si ce n’est la menace de poursuites pénales. Le prix affiché n’était donc plus un signal pur du marché, mais un montant ajusté à la facilité apparente du crédit fourni par le vendeur lui-même.

Le retour aux fondamentaux : une demande réelle et une guerre des prix

Le choc de la réforme a été brutal. Du jour au lendemain, cette facilité de crédit a disparu. La demande, privée de son carburant fictif, s’est contractée. Les chiffres sont éloquents : des commerçants rapportent des baisses de ventes dans des secteurs comme l’électroménager, la téléphonie.

Face à cette nouvelle réalité, les stratégies d’adaptation des commerçants sont révélatrices. Pour survivre et attirer une clientèle désormais contrainte par son cash disponible, une seule arme est redevenue centrale : le prix.

  • Réajustement à la baisse : confrontés à une baisse drastique du volume des transactions, de nombreux détaillants ont commencé à réviser leurs marges et à proposer des promotions agressives. L’objectif est de recoller au plus près au pouvoir d’achat réel et immédiat du consommateur.
  • Valorisation du cash : le liquide, autrefois encombrant et risqué, est devenu roi. Les commerçants offrent souvent des remises ou des conditions avantageuses pour les paiements en espèces, car ils évitent ainsi toute friction liée aux nouveaux chèques ou aux délais de virement.
  • Segmentation clientèle : la réforme a creusé le fossé entre les clients disposant d’un revenu formel et stable (éligibles aux prélèvements automatiques ou aux crédits structurés) et les autres. Les commerçants doivent désormais composer avec cette segmentation plus nette de la demande.

Ce phénomène illustre un retour aux fondamentaux de l’économie : le prix redevient le principal régulateur entre une offre qui doit écouler ses stocks et une demande contrainte par sa liquidité. La conjoncture économique difficile, marquée par une inflation persistante et une croissance atone, amplifie cette pression. Les entreprises sont forcées d’être plus compétitives sur les prix, car elles ne peuvent plus compenser par le volume artificiel généré par le crédit informel.

Une transition douloureuse vers une économie plus saine ?

Si les effets à court terme sont douloureux (ralentissement de la consommation, difficultés de trésorerie pour les PME, exclusion d’une partie de la population du marché formel), ils pourraient jeter les bases d’une économie plus saine à moyen terme.

  • Transparence et confiance : la plateforme TuniCheque, en permettant de vérifier les fonds en temps réel, élimine le risque d’impayés pour le commerçant et restaure le chèque dans sa fonction originelle d’instrument de paiement sûr.
  • Formalisation du crédit : en tarissant la source du crédit informel, la réforme force le système financier à innover. Le développement de produits de crédit à la consommation adaptés, de cartes de crédit ou le BNPL, de financements par traites ou d’affacturage pour les PME devient une nécessité impérieuse. Cette formalisation permettrait un accès au crédit mieux évalué, moins risqué et à des coûts plus transparents.
  • Efficacité du marché : un marché où les prix reflètent la rencontre d’une offre et d’une demande réelles est un marché plus efficace. Il alloue les ressources de manière plus optimale et envoie des signaux plus clairs aux producteurs et aux consommateurs.

On ne peut pas indéfiniment cacher l’inexistant

La réforme tunisienne des chèques nous enseigne une leçon fondamentale : on ne peut pas construire une croissance durable sur la promesse de paiements futurs non garantis. En interdisant les chèques antidatés, le législateur a retiré le voile qui occultait les déséquilibres réels de l’économie.

La transition est âpre, et ses coûts sociaux sont élevés. Le succès de cette réforme «disruptive» dépendra désormais de la capacité des pouvoirs publics, des banques et du secteur privé à proposer des alternatives et des solutions de financement inclusives et modernes. Si cette condition est remplie, la Tunisie pourrait sortir de cette épreuve avec un système financier plus robuste, où le prix des biens n’est plus une illusion de crédit, mais le véritable reflet de leur valeur sur un marché assaini.

* Fondateur, Ceo de Planif Pay® (Amana Finnovation).

Du même auteur :

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Le poème du dimanche | ‘‘Solo’’ de Xavier Grall

28. Dezember 2025 um 07:24

Né en 1930 à Landivisiau, Xavier Grall est poète, essayiste, journaliste littéraire français.

Militant de la cause bretonne, son œuvre, importante, et à la voix singulière, s’illustre par un essai polémique, Le Cheval couché, (1977), écrit contre l’ouvrage de Pierre-Jackez Hélias, Le Cheval d’orgueil. Deux conceptions de la Bretagne qui divergent, entre regard ethnographique et actualité politique.

Ecrit peu avant sa mort, en 1981, à Quimperlé, son poème ‘‘Solo’’, est un texte-recueil, hommage à la terre natale, un hymne à la vie, une prière révoltée et tendre.

Tahar Bekri

Que je me couche transi

En funèbres fougères

Faites que je sache aimer encore

L’herbe des prairies

La clameur du bief

Et la voix de l’écluse

Emplissez d’azur

Mes paupières repliées

Et que sonnent les musiques

N’abîmez par chrétienne créance

D’ignoble effroi et longue dolence

Vous le savez

De mes péchés et mauvaisetés

Cent fois j’ai fait repentance

Accordez-moi l’infinie souvenance

De la splendeur de la terre

Et puis emportez-moi à l’exacte place

Qu’en votre pitié vous réservez

Aux hommes de ma chanteuse race

Seigneur Dieu

A mes frères et amis

Aux femmes que j’ai aimées

A tous ceux que mon cœur a croisés

Avant que d’entrer dans les Ténèbres

Transmettez je vous prie

Mon espérance testamentaire

Nul chant nul solo

Nulle symphonie nul concerto

Qui porte nostalgie d’amour

Et soif et faim de tendresse

Ne sera perdu dans la détresse de la mer

(Extrait)

‘‘Solo et autres poèmes’’, Ed. Calligrammes, 1981.

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Me El Hadj Salem parle de Ayachi Hammami visité en prison

27. Dezember 2025 um 12:59

Nous publions ci-dessous le témoignage publié par Me Essia El Hadj Salem après la visite qu’elle a rendue cette semaine à son client et collègue, l’activiste politique Me Ayachi Hammami, à la prison de Mornaguia. Le détenu est en grève de la faim depuis son arrestation le 2 décembre 2025. Il avait été accusé d’«appartenance à une organisation terroriste» et condamné en appel à une peine de 5 ans de prison dans le cadre de l’affaire de «complot contre la sûreté de l’État».

«Je viens de rendre visite à mon frère, camarade et collègue Ayachi Hammami, un combattant de toutes les générations et toutes les décennies de cette période troublée…

«Je ne rendais pas visite à un prisonnier au sens où le lieu et les procédures tentent de l’imposer, mais je rendais visite à un frère, à un homme libre par essence… un être humain qui n’a jamais accepté de s’incliner ou de se prosterner, un être humain dont l’honnêteté, l’intégrité et l’amour de la terre tunisienne sont connus de tous…

«Je l’ai retrouvé tel qu’il était toujours : de bonne humeur, souriant, avec une forte personnalité et une foi inébranlable, qui déchire presque le cœur… et une volonté de fer qui révèle tout le paradoxe de sa situation.

«Comment l’injustice peut-elle frapper un homme qui a consacré sa vie à servir la justice ? Ayachi n’est pas qu’un simple avocat ; c’est un homme qui a choisi de se tenir là où réside la vérité, là où les causes justes sont défendues avec acharnement. Ayachi a choisi d’être la voix des opprimés, des sans-voix.

«Ayachi ne s’est jamais engagé dans une bataille autrement que du côté de la vérité, de la liberté et du droit à la différence, et il n’a jamais élevé la voix autrement que pour défendre la dignité de chaque être humain…

«Sa présence en prison n’est ni normale ni acceptable ; elle constitue une plaie ouverte au cœur même de la justice. Car lorsque la prison abrite des individus comme Ayachi, elle cesse d’être un lieu de punition et devient le signe d’un dysfonctionnement. Le plus douloureux est de le voir fort, résilient et souriant, inspirant l’espoir, même dans cet endroit, malgré tout. Cette force n’est pas un signe d’acceptation, mais plutôt la marque d’un homme qui sait qu’il doit persévérer pour que les autres ne s’effondrent pas.

«J’écris ces mots sans comprendre comment ce parcours si propre peut être récompensée par la prison, et comment celui qui incarne l’âme et la conscience de la liberté peut-il être incarcéré.

«Ayachi Hammami ne mérite pas d’être emprisonné, que ce soit sur le plan moral, qu’humain ou patriotique, car les nations qui emprisonnent les hommes de justice s’affaiblissent… et parce que la justice, lorsqu’elle est retardée, se transforme en souffrance, et lorsqu’elle est assassinée, elle laisse dans les cœurs un chagrin qui ne peut être exprimé, raconté, ni jamais décrit…

«Aussi étroits que soient les murs, Ayachi Hammami sera toujours plus grand que la prison. Cet homme mérite d’être protégé, respecté et de vivre libre comme il l’a toujours été…

«Quant à nous, nous continuerons à porter ce fardeau et à en témoigner, car le silence face à une telle oppression est une trahison, et un homme qui n’a jamais été brisé par une vie de lutte ne sera pas brisé par des murs…» 

Texte traduit de l’arabe.

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L’activité touristique tunisienne reprend son élan

27. Dezember 2025 um 11:19

Malgré une conjoncture nationale et internationale difficile marquée par l’incertitude quant aux évolutions futures dans la région et au-delà, le tourisme en Tunisie semble promis à un bel avenir. Après une décennie difficile, qui a culminé avec l’épidémie de Covid 19, il y a comme un élan de reprise de l’activité touristique nationale, confirmée par les bons résultats de 2025, qui laissent présager une croissance continue et soutenue dans les années à venir. Les autorités, en tout cas, semblent confiantes quant à la poursuite de cette tendance positive.

Latif Belhedi

Malgré une conjoncture nationale et internationale difficile marquée par l’incertitude quant aux évolutions futures dans la région et au-delà, le tourisme en Tunisie semble promis à un bel avenir. Après une décennie difficile, qui a culminé avec l’épidémie de Covid 19, il y a comme un élan de reprise, confirmée par les bons résultats de 2025, qui laissent présager une croissance continue et soutenue dans les années à venir. Les autorités, en tout cas, semblent confiantes quant à la poursuite de cette tendance positive.

Des recettes en hausse de 6,3 % en 2025

Au 22 décembre 2025, la Tunisie a enregistré plus de 11 millions de visiteurs, contre 10,264 millions en 2024, et des recettes de 7,886 milliards de dinars, contre 7,494 milliards de dinars une année auparavant, soit une hausse annuelle de 6,3 %, indiquent des chiffres de la Banque centrale de Tunisie (BCT), témoignant d’une reprise bien au-delà des prévisions initiales.

Grâce à cette performance, portée par des stratégies de diversification de l’offre, d’allongement de la saison touristique et d’amélioration de l’expérience globale des visiteurs, notre pays s’impose à nouveau comme une destination touristique de premier plan en Méditerranée.

Cependant, la croissance constatée du secteur est largement tirée par la forte demande des marchés de l’Algérie et de la Libye voisines. Ces deux pays sont restés les principaux pourvoyeurs de touristes du pays avec, respectivement, 3,5 et 2,25 millions de visiteurs.

Un éventail plus large d’expériences premium

La croissance a cependant été plus faible sur les marchés d’Europe et du Moyen-Orient. Pourtant, la Tunisie a mis en œuvre une stratégie de diversification pour rester attrayante pour un large éventail de voyageurs, et de montée en gamme, pour attirer une clientèle plus aisée, disposée à dépenser davantage pour ses vacances. Les efforts déployés par le gouvernement pour améliorer la qualité de l’expérience touristique, des hébergements de luxe aux services haut de gamme, commencent à porter leurs fruits. Les visiteurs ont désormais accès à un éventail plus large d’expériences premium, incluant hôtels de charme, gastronomie raffinée et expériences culturelles exclusives, ce qui renforce l’attractivité de la destination.

Le secteur soutient des centaines de milliers d’emplois, du personnel hôtelier aux guides touristiques, et a des retombées positives sur de nombreux secteurs, dont les transports, le commerce de détail et l’agriculture. Son développement est donc crucial non seulement pour l’image du pays à l’étranger, mais aussi pour sa stabilité économique à l’intérieur.

Pour maintenir cet élan, les autorités investissent davantage dans le développement des infrastructures afin de répondre à la demande touristique croissante. Les principaux aéroports, les réseaux de transport et les services d’accueil sont constamment améliorés, rendant les déplacements vers et à l’intérieur de la Tunisie plus accessibles et plus confortables pour les touristes. Ce n’est qu’à ce prix que la Tunisie pourrait rester compétitive sur le marché touristique régional et mondial et accueillir un nombre croissant de visiteurs.

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