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Heute — 27. Dezember 2025Haupt-Feeds

L’UE enregistre un nouveau record d’excédent commercial avec la Russie, selon Eurostat

27. Dezember 2025 um 17:29

L’UE a enregistré un excédent commercial avec la Russie de 1,5 milliard d’euros (1,6 milliard de dollars) au troisième trimestre 2025, marquant la deuxième fois consécutive que cela se produit, selon les données du site de référence pour des statistiques et des données de haute qualité sur l’Europe ‘Eurostat’ publiées le 26 décembre. 

Cette évolution fait suite à une forte contraction des échanges bilatéraux depuis 2022, après l’imposition par l’UE de plusieurs séries de sanctions contre la Russie en raison du conflit ukrainien. Ces restrictions visaient principalement les exportations d’énergie, mais aussi le fer, l’acier et le charbon, entre autres marchandises.

C’est la première fois que l’UE enregistre des excédents commerciaux trimestriels consécutifs avec la Russie depuis le début des relevés par Eurostat en 2002. Les données montrent que les exportations de l’UE vers la Russie ont chuté de 61% et les importations en provenance de Russie de 89% au cours de cette période. Le volume total des échanges pour les neuf premiers mois de 2025 a diminué de 12,9% sur un an pour atteindre 43,9 milliards d’euros (47,3 milliards de dollars), les importations en provenance de Russie s’élevant à 21,7 milliards d’euros (23,4 milliards de dollars) et les exportations de l’UE à 22,2 milliards d’euros.

Une analyse par catégorie de biens indique que la part de la Russie dans les importations de l’UE a continué de diminuer dans de nombreux secteurs au troisième trimestre. Concernant les achats de gaz naturel de l’UE, la part du pays est tombée à 15,1 %, contre 39% il y a quatre ans.

Depuis 2022, la plupart des pays de l’UE ont cessé leurs importations directes de pétrole et de gaz russes, le bloc prévoyant de supprimer progressivement les importations d’énergie russe d’ici fin 2027, en remplaçant une grande partie de son gaz moins cher par du carburant américain plus cher.

La part des États-Unis dans les importations de gaz de l’UE a bondi de 24 % à 56 % en quatre ans. En juillet, Bruxelles a conclu un accord avec Washington par lequel l’UE s’est engagée à remplacer le pétrole et le gaz russes par de l’énergie américaine.

Ce changement a un coût exorbitant, entraînant une flambée des prix de l’énergie et un ralentissement de la croissance économique. Le président de la Douma d’État russe, Viatcheslav Volodine, a critiqué cette mesure, comparant le prix du gaz naturel liquéfié américain à celui d’un « parfum Chanel » et ajoutant que l’UE est en train de « détruire sa propre économie ».

Le ministère des Affaires étrangères de Moscou a noté que l’UE avait perdu environ 3,8 % de son PIB combiné d’ici 2024 en raison de son virage énergétique, délaissant la Russie.

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La Corée du Sud va émettre 156 milliards de dollars d’obligations d’État en 2026

27. Dezember 2025 um 16:40

La Corée du Sud émettra pour 225,7 billions de wons (156,21 milliards de dollars) d’obligations d’État en 2026, soit un demi-billion de wons (10,5 milliards de dollars) de moins que cette année. C’est ce qu’a annoncé, vendredi 26 décembre 2025, le ministère des Finances.

Le ministère prévoit d’émettre 55% à 60% de ces obligations au cours du premier semestre de 2026, dont 27% à 30% au premier trimestre.

En outre, la vente d’obligations de stabilisation monétaire libellées en wons est prévue, avec une limite maximale de 13,7 billions de wons, soit la même limite qu’en 2025.

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Produits agricoles : Rabat et Londres renégocient les taxes à l’import

27. Dezember 2025 um 16:21

Le ministère britannique du Commerce et des Entreprises a confirmé le 25 décembre que des négociations sont en cours avec le Maroc en vue de revoir les droits de douane appliqués aux produits agricoles dans les prochains mois.

Cette déclaration fait suite à une réponse du ministère britannique du Commerce et des Entreprises à une question parlementaire posée par Fabian Hamilton, député travailliste, concernant l’évaluation des avantages potentiels de la suppression des quotas tarifaires sur les produits frais marocains à des périodes où ces produits ne sont pas de saison en Grande-Bretagne.

tomatesChris Bryant, ministre d’État britannique au Commerce et aux Entreprises, a confirmé que « l’élargissement de l’accès aux tomates sur le marché britannique est une priorité pour le Maroc, et ce produit figure parmi les produits envisagés dans le cadre des négociations », selon le site web marocain Hespress.

Le ministre britannique a souligné que « tout accord final doit apporter des avantages aux entreprises et aux consommateurs britanniques ».

Ahmed Al-Fal Mohammed, représentant de la Fédération interprofessionnelle pour la production et l’exportation de fruits et légumes de la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab, a déclaré que « le marché britannique est devenu aussi important que les marchés de l’Union européenne, et que la révision des droits de douane en vue d’une réduction a toujours été une revendication des producteurs et des exportateurs pour renforcer la position du produit marocain sur le marché britannique. Si cet objectif est atteint, ce sera un grand avantage pour le secteur agricole marocain ».

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L’économie de Bahreïn enregistre un bond historique

27. Dezember 2025 um 14:52

Le PIB de Bahreïn est passé de 9 milliards de dollars à 47 milliards à la fin de 2024.

La sous-secrétaire du ministère des Finances et de l’Économie de Bahreïn, Maryam Al-Ansari, a affirmé vendredi 26 décembre que la croissance économique enregistrée au cours des deux dernières décennies représente l’une des réalisations nationales les plus importantes.

Al-Ansari a souligné que l’économie bahreïnie a plus que quintuplé depuis 2000, selon les données de l’Autorité de l’information et du gouvernement électronique.

Elle a expliqué que le produit intérieur brut (Pib) est passé d’environ 9 milliards de dollars à plus de 47 milliards à la fin de 2024, reflétant une croissance continue dans les secteurs productifs et des services, selon l’agence de presse bahreïnie (BNA).

Elle a ajouté que le salaire total moyen des Bahreïnis dans les secteurs public et privé est passé de 439 dinars par mois en 2005 à 893 dinars en 2024, selon les données de l’Organisation de la sécurité sociale. Cette hausse témoigne d’une amélioration tangible des revenus et du niveau de vie des citoyens bahreïnis et démontre l’efficacité des politiques visant à créer des opportunités compétitives pour les citoyens dans l’économie, en les autonomisant et en faisant d’eux le premier choix sur le marché du travail pour l’emploi et l’entrepreneuriat.

Al-Ansari a expliqué que grâce à la coopération et au partenariat entre les secteurs public et privé, les efforts se poursuivront pour renforcer la structure économique nationale solide et robuste, qui repose sur des fondements durables, en stimulant une activité économique constructive.

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Hydrogène : une étude révèle la face cachée du « carburant vert »

27. Dezember 2025 um 11:54

Depuis plusieurs années, l’hydrogène est considéré comme un pilier prometteur de la transition énergétique, en raison de son potentiel à réduire le réchauffement climatique. Cependant, une nouvelle étude, la plus exhaustive jamais réalisée à l’échelle mondiale, vient bousculer cette idée largement admise.

Cette recherche, publiée samedi 27 décembre sur la plateforme spécialisée ‘Energy’ basée à Washington, révèle que l’impact climatique de l’hydrogène a été sous-estimé, voire ignoré, par la communauté scientifique. En effet, les auteurs établissent un lien indirect mais significatif entre l’hydrogène et l’augmentation des émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre, qui accélère le réchauffement de la planète.

L’étude analyse le cycle de vie complet de l’hydrogène — depuis sa présence terrestre jusqu’à son comportement dans les océans et l’atmosphère — afin d’en dresser un bilan plus réaliste. Contrairement à sa réputation de carburant propre à faible teneur en carbone, l’hydrogène contribue indirectement au réchauffement climatique par son interaction avec le méthane.

Augmentation de concentrations d’hydrogène atmosphérique

Les chercheurs notent que les concentrations d’hydrogène atmosphérique ont augmenté de 523 à 543 parties par milliard sur les 28 dernières années. Cette hausse, bien que modeste, a participé à une élévation de la température moyenne mondiale de 0,02°C entre 2010 et 2020 — un effet comparable aux émissions annuelles d’un pays comme la France.

D’après leurs projections, l’impact de l’hydrogène pourrait faire grimper la température globale de 0,01 à 0,05°C d’ici à 2100, un facteur non pris en compte dans les précédents rapports internationaux sur le climat.

Le mécanisme sous-jacent repose sur l’interaction entre l’hydrogène et le méthane. En effet, l’hydrogène réagit avec les radicaux hydroxyles (OH), qui jouent un rôle crucial dans la dégradation du méthane dans l’atmosphère. En consommant ces radicaux, l’hydrogène réduit leur capacité à décomposer le méthane, prolongeant ainsi la durée de vie de ce dernier dans l’atmosphère et amplifiant son effet de serre.

Un cercle vicieux

Cette dynamique crée un cercle vicieux : le méthane, en s’oxydant, produit lui-même de l’hydrogène, alimentant ainsi la montée des concentrations des deux gaz et intensifiant le réchauffement climatique.

Au-delà des réactions atmosphériques, l’étude révèle que plus de la moitié de l’hydrogène présent dans l’atmosphère provient de l’oxydation du méthane émis principalement par les industries des déchets et des combustibles fossiles, et non seulement des fuites industrielles d’hydrogène comme on le croyait auparavant.

En somme, cette recherche remet en question l’image de l’hydrogène comme solution propre et souligne la nécessité de réévaluer son rôle dans la lutte contre le changement climatique.

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Vers une augmentation de la production céréalière au Maroc

27. Dezember 2025 um 09:26

Une source au sein de l’Office national interprofessionnel des céréales (ONICL) indique que la régularité des précipitations au niveau actuel jusqu’en mars prochain contribuera au processus de production céréalière du pays, ce qui conforte les espoirs d’une augmentation des récoltes locales, qui souffrent de la sécheresse depuis des années.

La source a ajouté que les réservoirs des barrages ont atteint des niveaux rassurants, avec un taux de remplissage approchant les 40%, expliquant que cette augmentation permettra d’alléger la pression sur les ressources allouées à l’eau potable, notamment grâce à la promotion d’autres solutions comme le dessalement de l’eau de mer.

Les ressources en eau actuellement disponibles seront principalement destinées à soutenir le secteur agricole, sachant que les surfaces cultivées ont atteint environ 3 millions d’hectares à ce jour, ce qui augure bien d’une saison agricole se déroulant dans d’excellentes conditions par rapport aux périodes précédentes, selon le site web marocain Hespress

Importations de céréales

Concernant les importations, la source a indiqué que l’évaluation finale de la récolte ne sera pas effectuée avant la fin du mois de mars, expliquant que l’État suit de près la situation afin de déterminer les besoins du marché et que les décisions relatives à la réglementation des importations sont liées à la garantie de l’abondance de la récolte locale.

Elle a souligné que les opérations d’importation en cours se poursuivent sans restriction afin d’assurer un approvisionnement régulier du marché, précisant que toute procédure douanière visant à protéger le produit national ne sera mise en œuvre qu’après avoir assuré l’autosuffisance à partir de la récolte exceptionnelle prévue.

Cela dit, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indique dans son rapport annuel 2025 que la production céréalière attendue au Maroc n’était que d’environ 4 millions de tonnes, soit environ 27% de moins que la moyenne habituelle, en raison de la sécheresse prolongée et du manque de précipitations pendant la période critique de l’hiver…

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La Chine continue de restreindre ses exportations de terres rares

27. Dezember 2025 um 07:34

Malgré l’accord signé en octobre par les présidents des États-Unis et de la Chine pour lever les restrictions sur les exportations de terres rares, les entreprises américaines rencontrent toujours des difficultés pour obtenir les matières premières nécessaires, rapporte ‘Capital’.

La Chine a augmenté ses livraisons de produits finis, principalement des aimants permanents, mais les États-Unis ne peuvent pas produire ces articles de manière indépendante, un objectif considéré comme essentiel pour le gouvernement américain.

La réduction des approvisionnements en matières premières témoigne des tensions persistantes entre les États-Unis et la Chine, malgré la « réconciliation » amorcée en Corée du Sud le 30 octobre. À l’époque, Donald Trump avait déclaré que cet accord représentait une « levée de facto » des restrictions imposées par Pékin. Or, en limitant les importations de matières premières, la Chine entrave les efforts américains pour développer une production nationale d’aimants, utilisés dans de nombreux domaines, des produits de consommation aux systèmes de guidage de missiles.

Les données officielles chinoises publiées le 20 décembre ont révélé une baisse de 11% des livraisons d’aimants aux États-Unis en novembre, même si elles restent supérieures aux niveaux les plus bas atteints en avril. Globalement, les exportations de terres rares et de produits dérivés, dont les aimants, ont progressé de 13% sur un mois. Un porte-parole du ministère chinois du Commerce a souligné que les fluctuations mensuelles de ces données étaient « normales » et s’est engagé à garantir la stabilité des chaînes d’approvisionnement mondiales, précisant cependant que les exportations vers les fabricants d’armement étaient soumises à des restrictions.

En réalité, selon des dirigeants du secteur aux États-Unis, les entreprises ne s’approvisionnent pas en matériaux comme le dysprosium en Chine. D’après Scott Dunn, PDG de Noveon Magnetics, la production mondiale d’aimants hors de Chine atteint 50 000 tonnes, mais les quantités de terres rares nécessaires à cette production sont insuffisantes.

L’allègement des restrictions sur les produits finis a, pour l’instant, réduit le risque de perturbations de la production dans des secteurs comme l’automobile et les technologies. Parallèlement, l’Union européenne a annoncé le 15 décembre que la Chine accorde désormais des licences d’exportation à plus long terme aux entreprises européennes, tandis que pour les États-Unis, les négociations sur les licences d’exportation générales se poursuivent, ce qui soulève des inquiétudes quant au respect de l’accord.

L’expiration imminente des licences d’exportation temporaires de six mois signifie que les entreprises américaines devront déposer simultanément des demandes de renouvellement, ce qui risque d’entraîner un engorgement des dossiers. Selon les experts, la Chine pourrait ralentir le processus d’approbation, conservant ainsi le contrôle des exportations.

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Gestern — 26. Dezember 2025Haupt-Feeds

Le rouble enregistre sa plus forte hausse depuis 1994

26. Dezember 2025 um 14:45

Le rouble russe a connu cette année une hausse plus marquée que toute autre grande devise mondiale, enregistrant ainsi sa meilleure performance depuis 1994, selon les calculs de Bloomberg publiés jeudi 25 décembre. La monnaie nationale est également devenue cette année l’un des cinq actifs majeurs les plus rémunérateurs au monde, juste derrière les métaux précieux : le platine, l’argent, le palladium et l’or.

Le rouble a progressé de 45 % depuis le début de l’année, se négociant à près de 78 pour un dollar et approche des niveaux jamais atteints depuis la guerre contre l’Ukraine en 2022, a indiqué le média.

La vigueur du rouble a été liée à une forte baisse de la demande russe de devises étrangères dans un contexte de sanctions occidentales, conjuguée à une politique monétaire rigoureuse qui a renforcé l’attrait des actifs libellés en roubles pour les résidents.

La Banque centrale a maintenu un taux d’intérêt directeur record pendant trois ans, jusqu’en décembre, date à laquelle il a été réduit de cinq points de pourcentage à 16 % dans le cadre de mesures visant à freiner l’inflation face aux sanctions massives liées au conflit ukrainien.

La dernière baisse des taux d’intérêt s’inscrit dans une continuité du resserrement d’urgence intervenu après les restrictions, lorsque le taux directeur avait bondi de 9,5 % à 20 % pour stabiliser le rouble. Après un assouplissement puis un nouveau resserrement face à la recrudescence des pressions inflationnistes, le taux avait culminé à 21 % en octobre 2024 avant que la Banque centrale n’entame des baisses progressives cette année.

Le soutien apporté au rouble provient également des ventes de devises étrangères de la Banque de Russie, reflétant la gestion par le ministère des Finances du yuan et de l’or pour compenser les pertes de revenus énergétiques, a ajouté le média.

La croissance du rouble cette année le place parmi les cinq actifs mondiaux les plus rentables en termes de rendement au comptant, après le platine, l’argent, le palladium et l’or.

Historiquement, les taux de change officiels russes du dollar et de l’euro étaient déterminés par les échanges à la Bourse de Moscou. Cependant, en juin 2024, les transactions formelles sur ces devises ont été suspendues en raison des sanctions occidentales visant l’infrastructure financière russe.

Depuis cette suspension, la Banque de Russie fixe les taux de change officiels du rouble par rapport au dollar et à l’euro à partir des données des banques commerciales. La méthodologie de la Banque centrale repose sur les résultats des transactions de change interbancaires de gré à gré.

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Japon : le gouvernement approuve un budget record de 665 milliards d’euros

26. Dezember 2025 um 12:36

Le gouvernement du Japon a approuvé un budget d’État sans précédent pour le prochain exercice fiscal. Il est destiné à financer à la fois l’augmentation des dépenses militaires et la hausse des coûts de la sécurité sociale. Et ce, à un moment où l’inflation persistante ralentit la consommation.

Ce budget, s’élevant à 122,3 billions de yens (soit près de 665 milliards d’euros) pour l’exercice fiscal commençant le 1er avril, prévoit des dépenses de 9 milliards de yens pour la défense. Car la Première ministre du Japon, Sanae Takaichi, souhaite accélérer la modernisation des forces armées, dans un contexte de détérioration des relations avec la Chine.

Dans un document présentant ses demandes budgétaires, le ministère de la Défense a estimé que le Japon était « confronté à l’environnement sécuritaire le plus grave et le plus complexe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Jugeant ainsi nécessaire de « renforcer fondamentalement » les capacités de défense de l’archipel.

Le budget prévoit des dépenses de 100 milliards de yens pour le système de défense côtière, baptisé SHIELD, qui permettra notamment de mobiliser des drones en cas d’invasion par des troupes étrangères.

Le Japon souhaite que le projet SHIELD soit achevé d’ici mars 2028. Mais on ignore encore s’il protégera une partie de son littoral et, le cas échéant, quel pourcentage.

Les marchés s’inquiètent des dépenses colossales du gouvernement Takaichi, anticipant une augmentation de la dette publique déjà extrêmement élevée, qui devrait dépasser 232 % du PIB en 2025, selon le Fonds monétaire international (FMI).

Début décembre, le Parlement japonais a approuvé un important budget supplémentaire destiné à financer un plan de relance économique, d’un coût supérieur à 100 milliards d’euros. Ce qui a entraîné une chute du yen et une hausse des rendements des obligations d’État japonaises.

Mme Takaichi plaide en faveur de ces importantes dépenses publiques, arguant qu’elles sont nécessaires pour stimuler la croissance économique. « Ce dont le Japon a besoin aujourd’hui, ce n’est pas de saper sa force nationale par des politiques d’austérité excessives, mais de la renforcer par des politiques budgétaires proactives », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse la semaine dernière. Elle a réaffirmé son engagement envers la santé économique du pays, rejetant toute « émission d’obligations ou réduction d’impôts irresponsable ».

Le montant actuel du budget ne devrait pas surprendre les acteurs du marché obligataire, a déclaré Takahide Kiuchi, économiste à l’Institut de recherche Nomura. Mais une forte augmentation du budget « aggraverait les turbulences sur le marché obligataire, déjà en crise », a-t-il poursuivi.

« Si la dépréciation du yen et des obligations s’accélère en raison de l’ampleur du budget, les inquiétudes quant aux conséquences négatives pour l’économie et la vie des Japonais s’intensifieront », a-t-il ajouté.

La faiblesse du taux de change du yen renchérit les importations pour le Japon, pays qui dépend de cette monnaie pour divers produits alimentaires, l’énergie et les matières premières.

Le projet de budget de l’État doit maintenant être approuvé par le Parlement japonais.

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Les États-Unis reportent à juin 2027 leurs droits de douane sur les puces chinoises

26. Dezember 2025 um 10:22

L’administration Trump déterminera le taux de droits de douane supplémentaires sur les puces, et ce jusqu’en juin 2027, selon le représentant américain au commerce.

Le gouvernement américain a annoncé mercredi 24 décembre qu’il augmenterait les droits de douane sur les importations chinoises de semi-conducteurs en juin 2027, à un taux qui sera décidé au moins un mois à l’avance.

Le taux de droits de douane sur les puces chinoises sera nul jusqu’à cette date, selon un document déposé auprès du Bureau du représentant américain au commerce (USTR).

« Le représentant américain au commerce a déterminé que les actes, politiques et pratiques de la Chine sont passibles de sanctions en vertu de l’article 301 de la loi de 1974 sur le commerce et que les mesures appropriées comprennent l’imposition immédiate de droits de douane sur les semi-conducteurs en provenance de Chine, avec un taux initial de 0 %, qui augmentera dans 18 mois, le 23 juin 2027… », indique le document.

Lire aussi — Etats-Unis et Chine : entre accord commercial et confrontation géopolitique

Dans le cadre d’une enquête ouverte il y a un an, l’agence a affirmé que la Chine se livrait à des pratiques commerciales déloyales dans ce secteur. « Depuis des décennies, la Chine cible l’industrie des semi-conducteurs pour dominer le secteur et a mis en œuvre des politiques et des pratiques non marchandes de plus en plus agressives et radicales pour y parvenir », a-t-on déclaré.

La décision de reporter l’imposition de nouveaux droits de douane pendant au moins 18 mois suggère que l’administration Trump tente d’apaiser les tensions commerciales entre Washington et Pékin.

En octobre, le président américain Donald Trump et le président chinois Xi Jinping ont convenu d’une trêve dans la guerre commerciale, les États-Unis abaissant certains droits de douane et la Chine autorisant les exportations de terres rares.

Selon le document déposé par le représentant américain au commerce (USTR), les droits de douane augmenteront le 23 juin 2027.

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L’or à plus de 4 544 $ l’once

26. Dezember 2025 um 10:46

Le prix de l’or a augmenté de près de 42 dollars lors des échanges du vendredi 26 décembre, établissant de nouveaux records, à 4 544,30 $ l’once.

Les contrats à terme sur l’or pour livraison en février 2026 avaient augmenté de 0,92 %, soit 41,50 $ ce matin, pour atteindre 4 544,30 $ l’once. Le cours de l’or au comptant a augmenté de 0,77 % pour atteindre 4 513,93 dollars l’once, selon les chiffres suivis par la plateforme énergétique basée à Washington.

Parallèlement, les cours au comptant de l’argent ont bondi de 3,99% pour atteindre 74,73 dollars l’once, un record. Tandis que les cours au comptant du platine ont grimpé de 7,92 % pour s’établir à 2 435,15 dollars l’once et ceux du palladium de 4,29 % pour atteindre 1 800,94 dollars l’once.

En revanche, l’indice du dollar, qui suit la performance de la devise américaine par rapport à six grandes devises, a progressé de 0,04 % pour atteindre 98,02 points.

Cette situation survient dans un contexte de demande accrue pour les valeurs refuges et d’anticipations croissantes de baisses de taux d’intérêt de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed).

La dynamique spéculative, la baisse des liquidités en fin d’année et l’escalade des tensions géopolitiques ont toutes contribué à la hausse des prix des métaux précieux.

Les investisseurs achètent des métaux précieux pour se prémunir contre les risques géopolitiques et commerciaux, dans un contexte d’anticipations de nouvelles baisses des taux d’intérêt américains en 2026.

Kelvin Wong, analyste de marché senior chez OANDA, a déclaré : « Ce sont les acteurs et les spéculateurs, portés par la dynamique du marché, qui ont mené la hausse des prix de l’or et de l’argent depuis début décembre ». Et d’ajouter : « Des facteurs tels que la faible liquidité en fin d’année, les anticipations de baisses prolongées des taux d’intérêt américains, la faiblesse du dollar et l’escalade des risques géopolitiques se sont conjugués pour propulser les métaux précieux à de nouveaux sommets historiques ».

En effet, le cours de l’argent a bondi de 158 % depuis le début de l’année. Il surpasse les gains de l’or, qui ont atteint environ 72 %, grâce à des déficits structurels, à son inclusion parmi les métaux essentiels aux États-Unis et à une forte demande industrielle.

Quant aux prix du platine et du palladium, largement utilisés dans les pots catalytiques automobiles, ils ont augmenté en raison d’une offre limitée, de l’incertitude liée aux droits de douane et d’un report de la demande des investisseurs vers l’or. Le platine a progressé d’environ 165 % et le palladium de plus de 90 % depuis le début de l’année.

Jigar Trivedi, analyste de recherche senior chez Reliance Securities, société basée à Mumbai, a déclaré : « Les prix du platine sont soutenus par une forte demande industrielle. Et les entrepôts aux États-Unis ont rempli leurs stocks, malgré les inquiétudes liées aux sanctions. Ce qui contribue à maintenir les prix élevés. »

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Les pétroliers ont supporté le plus gros des exportations de navires chinois

25. Dezember 2025 um 19:25

Les pétroliers ont été le principal moteur des exportations de navires chinois entre janvier et novembre 2025.Compensant ainsi le net recul des exportations de porte-conteneurs et de vraquiers. Les données de l’Administration générale des douanes de Chine, publiées le 24 décembre, révèlent une forte réorientation de la production vers les navires transportant des liquides, tant en nombre qu’en valeur.

Au total, durant les onze premiers mois de 2025, la Chine a exporté 6 159 navires. Soit une hausse de 17,8 % par rapport à la même période de l’année précédente. Et ce, pour une valeur totale de 362,51 milliards de yuans (environ 51,6 milliards de dollars), en progression de 27,8 %. Rien qu’en novembre, 507 navires ont été exportés. Un chiffre cependant en baisse de 4,9 % par rapport à novembre 2024. Mais leur valeur a atteint 36,46 milliards de yuans. Soit une augmentation de 46,4 %.

Cette situation s’explique presque exclusivement par les performances des pétroliers. De janvier à novembre, la Chine a exporté 280 navires transportant des liquides, pour une valeur de 81,65 milliards de yuans. Leur nombre a augmenté de 37,3 %. Tandis que leur valeur a enregistré une hausse spectaculaire de 115,1 % par rapport à la même période en 2024. Rien qu’en novembre, 31 pétroliers ont été exportés, pour une valeur de 11,23 milliards de yuans. A savoir : une augmentation annuelle de 63,2 % en nombre et de 109,7 % en valeur.

En revanche, les exportations de porte-conteneurs ont diminué sur les onze mois à 165, pour une valeur totale de 84,7 milliards de yuans. Soit une baisse de 43,1 % en nombre et de 24,7 % en valeur par rapport à la même période de l’année précédente. En novembre, 16 navires ont été exportés, en baisse de 5,9 %; mais leur valeur a augmenté de 39,5 %. Ce qui indique que les navires livrés sont moins nombreux, mais plus coûteux, de plus grande capacité ou technologiquement plus sophistiqués.

Le secteur des vraquiers présente un tableau similaire. De janvier à novembre, 465 vraquiers ont été exportés, pour une valeur de 69,32 milliards de yuans. Leur nombre a diminué de 14 %. Tandis que leur valeur a légèrement augmenté de 4,2 %. En novembre, les exportations se sont limitées à 34 navires, soit une baisse de 38,2 % en nombre et de 5,7 % en valeur.

Les données confirment que l’industrie navale chinoise s’adapte aux conditions du marché international du fret. La forte demande de pétroliers, due aux bouleversements géopolitiques, aux modifications d’itinéraires et au vieillissement de la flotte mondiale, stimule la production et accroît de manière disproportionnée la valeur des exportations. À l’inverse, le ralentissement du transport maritime de conteneurs et la situation plus modérée du transport de marchandises sèches limitent le volume des livraisons, sans toutefois impacter les recettes globales.

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L’Égypte discute de nouvelles incitations fiscales sur la propriété

25. Dezember 2025 um 15:13

Le ministre égyptien des Finances, Ahmed Kouchouk, a déclaré que l’Égypte examine actuellement de nouvelles mesures. Elles concernent la taxe foncière et la taxe sur les transactions immobilières.

Il a ajouté que les recettes fiscales ont enregistré une croissance de 35 % au cours des cinq premiers mois de l’exercice fiscal en cours 2025-2026. De même qu’un excédent primaire de 1,5 % du PIB a été réalisé en Égypte au cours de ladite période.

Le ministre des Finances a expliqué que la baisse du rendement des obligations internationales égyptiennes à différentes échéances était une réaction à l’amélioration des indicateurs de l’économie égyptienne. Il annonce également que l’assurance contre le risque de non-paiement a diminué.

En outre, il note que le ratio dette totale/PIB avait diminué, passant de 96 % à 84 % en juin 2025.

Par ailleurs, Ahmed Kouchouk a indiqué que 12 mesures de réforme structurelle menées avec le Fonds monétaire international avaient été intégralement mises en œuvre. Il assure que les négociations avec le Fonds monétaire international sont très positives et reflètent les bons résultats financiers et les capacités latentes de l’économie égyptienne. « Nous continuons d’adopter des politiques financières plus équilibrées qui stimulent l’investissement, la production et les exportations. Sachant que la priorité absolue de l’État est de réduire de manière significative et efficace la dette et les charges des organismes budgétaires au cours de la période à venir ».

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Algérie – France : Alger relance sa demande de pardon et de réparations 

25. Dezember 2025 um 12:13

Le Parlement algérien a approuvé mercredi 24 décembre une loi exigeant de la France des « excuses officielles » et le versement de réparations pour ses 120 ans d’occupation de l’Algérie. Ce qui risque d’aggraver un différend qui dure depuis des mois avec Paris.

Les parlementaires algériens ont voté mercredi en faveur d’un projet de loi déclarant le colonialisme français « crime d’État » et tenant le pays responsable de « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » commis durant son occupation de 1830 à 1962. Ce texte érige également en infraction toute « glorification » de cette période.

Cette décision intervient alors que les relations entre l’Algérie et la France ont atteint leur point le plus bas depuis dix ans. Et ce, après que le président Emmanuel Macron a soutenu l’an dernier la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, provoquant la colère d’Alger.

Une législation similaire avait été proposée une première fois en 1984, puis à plusieurs reprises au cours des décennies suivantes, à mesure que les relations avec Paris se détérioraient. Cependant, elle n’avait jamais été adoptée par la Chambre basse. Elle doit encore être approuvée par le Conseil des juges et le président Abdelmadjid Tebboune pour entrer en vigueur.

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Le texte du projet de loi comprend plus de 24 articles, dont l’un recense 27 formes de crimes liés au colonialisme français. Parmi lesquelles : les attaques militaires contre des civils; l’usage excessif de la force armée; et l’utilisation d’armes non conventionnelles.

Un autre article exige que la France dépollue les zones contaminées par les essais nucléaires menés dans le désert algérien dans les années soixante (17 au total) et fournisse des cartes des zones touchées, ainsi que des indemnisations pour les victimes de ces essais.

Toutefois, et malgré des échanges souvent houleux sur l’immigration et les événements historiques, les deux pays entretiennent des relations commerciales importantes. L’Algérie fournit une partie du gaz naturel liquéfié (GNL) à la France, tandis que TotalEnergies SE est partenaire dans des projets pétroliers en Algérie.

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La Banque d’Algérie décide de fermer le robinet du cash

24. Dezember 2025 um 18:51

Dans une note datée du 22 décembre 2025 et adressée aux banques, la Banque d’Algérie annonce un durcissement des conditions d’alimentation des comptes commerciaux. Le document précise que ces comptes devront désormais être approvisionnés exclusivement par des moyens de paiement scripturaux.

La Banque d’Algérie a annoncé de nouvelles mesures relatives aux dépôts d’espèces, adoptant les méthodes de paiement documentées comme règle pour le dépôt de fonds sur les comptes bancaires commerciaux et faisant des espèces l’exception, dans le cadre des efforts déployés pour réduire les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

Conformément aux nouvelles instructions envoyées aux banques, la Banque d’Algérie a demandé le respect des mesures de vigilance à l’égard des clients selon une approche fondée sur les risques, ce qui implique l’application de procédures renforcées concernant les clients et les transactions susceptibles de constituer une source de risque élevé.

La banque a ajouté que, compte tenu des risques élevés liés aux dépôts d’espèces, les comptes professionnels doivent être approvisionnés par des moyens de paiement non monétaires « vérifiés », tels que les cartes bancaires, les chèques, etc. Les dépôts d’espèces ne seront autorisés que dans des cas exceptionnels et justifiés. Elle a souligné que les transactions des clients doivent être conformes à leur profil et aux informations détenues par la banque.

Les instructions de la Banque d’Algérie soulignent que, dans ce contexte, il convient d’appliquer strictement les dispositions réglementaires relatives au devoir de vigilance et aux mesures d’atténuation des risques liés à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive.

La Banque d’Algérie a indiqué que les nouvelles mesures ne devaient pas entraver l’inclusion financière, notamment pour les clients à faible risque. Malgré cette orientation claire, la Banque d’Algérie a souligné la nécessité de trouver un équilibre entre un contrôle rigoureux et la garantie de la continuité de l’activité économique, sans pour autant exclure certaines catégories de clients bancaires.

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Reprise de la navigation fluviale entre l’Égypte et le Soudan, six ans après

24. Dezember 2025 um 14:34

Le président du conseil d’administration de la Compagnie de navigation fluviale de la vallée du Nil au Soudan, Ahmed Mohamed Adam, a annoncé mardi 23 décembre la reprise de la navigation fluviale entre le Haut Barrage en Égypte et le port fluvial de Wadi Halfa via le navire à passagers « Sinaï », après une interruption de 6 ans.

Lors de sa rencontre avec le directeur exécutif de la localité de Halfa, Abou Obeida Mirghani, Adam a déclaré que des préparatifs étaient en cours pour faciliter la circulation entre le Soudan et l’Égypte par voie fluviale, soulignant que les autorités locales étaient déterminées à surmonter les obstacles liés à l’équipement du port et aux infrastructures nécessaires pour assurer le succès de l’opération.

Il a ajouté que le mois de décembre verra le lancement officiel de la navigation fluviale entre les deux pays via le vapeur « Sinaï », selon le site web soudanais « Al-Mashhad ».

Assurer le succès du programme de retour volontaire des citoyens soudanais

Adam a souligné la nécessité de mettre en place les infrastructures indispensables au succès du programme de retour volontaire des Soudanais, qui constitue l’un des objectifs les plus importants de la reprise de la navigation fluviale avec l’Égypte.

L’ambassade du Soudan au Caire avait précédemment annoncé sa décision de prolonger la réduction de 30 % sur les frais de délivrance des passeports pour les résidents soudanais à l’étranger, pour la période allant du 1er décembre 2025 au 31 mars 2026. Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement de transition pour faciliter l’accès aux services pour les citoyens soudanais à l’étranger et réduire les charges financières et administratives liées à l’obtention de passeports, en veillant à ce qu’ils obtiennent facilement et au moindre coût possible les documents de voyage officiels.

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États-Unis : forte croissance de 4,3 % au troisième trimestre

24. Dezember 2025 um 12:15

L’économie américaine a connu une forte croissance au troisième trimestre de l’année 2025, déjouant tous les pronostics.

En particulier, comme l’ont montré les données préliminaires publiées mardi 23 décembre, l’économie américaine a progressé au dernier trimestre à un taux annuel de 4,3 %, après les 3,8 % enregistrés au deuxième trimestre.

Il s’agit du taux de croissance le plus rapide depuis deux ans; alors que l’estimation moyenne des analystes prévoyait un taux nettement inférieur de 3,3 %.

Le principal moteur de la première économie mondiale, la consommation des ménages, a progressé de 3,5% au troisième trimestre, après une hausse de 2,5 % au deuxième.

Il convient toutefois de noter que l’accélération des dépenses de consommation est en grande partie due à une forte demande de véhicules électriques avant l’expiration des subventions le 30 septembre. À titre indicatif, les ventes de véhicules automobiles ont diminué en octobre et en novembre; tandis que la consommation dans les autres secteurs a affiché des tendances mitigées.

Malgré ce taux de croissance impressionnant, des doutes importants subsistent quant à la dynamique réelle de l’économie du pays, et notamment quant au pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires.

Comme le souligne Reuters, les études économiques montrent que la hausse des dépenses de consommation est principalement due à la contribution des ménages à hauts revenus, grâce à la flambée des marchés boursiers qui a fait exploser leur patrimoine. À l’inverse, les consommateurs à revenus moyens et faibles peinent à joindre les deux bouts face à l’augmentation du coût de la vie, conséquence des droits de douane massifs imposés par le président Donald Trump.

Cette tendance semble également se manifester dans le monde des affaires. Les économistes affirment que les grandes entreprises ont pour la plupart réussi à résister à l’impact des droits de douane et investissent dans l’intelligence artificielle; mais que les petites entreprises rencontrent des difficultés importantes.

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Turquie : le salaire minimum augmentera de 27 % à compter du 1er janvier

24. Dezember 2025 um 11:29

Le gouvernement turc a décidé d’augmenter le salaire minimum de 27 % à compter du 1er janvier 2026, a annoncé mardi 23 décembre le ministre du Travail, Vedat Isihan. Il s’élèvera ainsi à 28 075 livres turques, soit environ 556 euros.

« Notre objectif est de protéger le pouvoir d’achat de nos citoyens et d’améliorer leur qualité de vie. Nous ne sommes pas populistes. Nous n’avons jamais pris au sérieux les approches populistes de l’opposition », a déclaré M. Isihan.

Pourtant, Ergun Atalay, président de Türk-İş  – la principale confédération syndicale de Turquie – a négativement vivement réagi au montant annoncé : « Cela ne répond pas à nos revendications, c’est inacceptable ».

En 2024, près de 11,2 millions de travailleurs en Turquie étaient rémunérés au salaire minimum, selon les données d’Eurostat.

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Les exportations russes de GNL vers la Chine ont atteint 1,6 million de tonnes

23. Dezember 2025 um 16:20

Les exportations russes de gaz naturel liquéfié (GNL) vers la Chine ont atteint des niveaux records en novembre. Pékin ignorant les risques de sanctions occidentales afin de s’assurer un approvisionnement énergétique moins cher.

Les livraisons de GNL russe ont plus que doublé en novembre par rapport à l’année précédente, atteignant 1,6 million de tonnes. C’est ce qu’il ressort des données des douanes chinoises publiées lundi 22 décembre. Cette hausse a permis à la Russie de dépasser l’Australie et de devenir le deuxième fournisseur de GNL de la Chine, derrière le Qatar.

Le passage de Moscou au plus grand marché de gaz naturel d’Asie fait suite à la réduction drastique des flux vers l’Europe, qui fut pendant des décennies son principal client, jusqu’à l’invasion de l’Ukraine.

Pour renforcer sa compétitivité, la Russie a accordé des remises importantes, son GNL étant le moins cher parmi 12 fournisseurs chinois. Il est environ 10% moins cher que les prix moyens, à 9,85 dollars par million d’unités thermiques britanniques (MMBtu).

À noter que les importations totales de GNL de la Chine ont enregistré une hausse annuelle pour la première fois en plus d’un an. La faiblesse de la demande ayant auparavant limité les besoins.

Parallèlement, la Chine a commencé à recevoir en août des cargaisons en provenance du projet Arctic LNG 2, un projet russe soumis à des sanctions. Et ce, bien que ses exportations aient été freinées par les conditions hivernales. En revanche, les importations de GNL en provenance des États-Unis sont restées gelées depuis février. En cause : des tensions commerciales et de la faiblesse de la demande.

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