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Niveau d’anglais | La Tunisie, championne du monde arabe

26. November 2025 um 09:08

Selon le dernier classement international EF-EPI, publié le 19 novembre dernier, la Tunisie se classe une nouvelle fois en tête des pays arabes en matière de maîtrise de la langue anglaise par la population active nationale, devançant ainsi toutes les anciennes colonies britanniques du monde arabe, mais aussi largement la Chine et le Japon. Un résultat qui démontre bien que le caractère francophone du pays ne l’empêche nullement de maîtriser la langue anglaise, contrairement aux affirmations de certains commentateurs.

Ilyes Zouari *

Selon les résultats de la dernière et vaste enquête annuelle publiée par l’organisme Education First, communément appelée «Classement EF-EPI» (Education First, English proficiency index) et constituant la référence mondiale en la matière, la Tunisie se classe à la 66e place pour ce qui est de la maîtrise de la langue anglaise par la population active. Elle devance ainsi tous les pays du monde arabe, et notamment les anciennes colonies britanniques, comme les Émirats arabes unis, classés en troisième position (et au 72e rang mondial), le Qatar (81e mondial), l’Égypte (89e), le Koweït (93e), la Jordanie (105e), ou encore le Soudan (106e), l’Irak (113e), le Yémen et la Somalie (respectivement 116e et 119e, et partiellement anciennes colonies britanniques). La Tunisie devance également très largement l’Arabie saoudite, classée 115e (qui n’était pas une colonie britannique, mais qui est sous très forte influence anglo-saxonne depuis plus d’un siècle).

Par ailleurs, la Tunisie arrive loin devant la Chine et le Japon, qui occupent respectivement les 86e et 96e places mondiales. Ces deux pays se situent ainsi, comme chaque année, autour de la 90e place.

La domination maghrébine du monde arabe

Ce classement démontre également une nouvelle fois la domination du Maghreb arabo-berbéro-francophone au niveau du monde arabe. En effet, le Maroc figure en deuxième position, après la Tunisie (et au 68e rang mondial), tandis que l’Algérie, qui a pourtant été le dernier des pays du Maghreb à généraliser l’enseignement de l’anglais, se classe déjà en sixième position au sein du monde arabe, et au 82e rang mondial (une promotion de l’enseignement de l’anglais accompagnée, parfois, de certaines mesures irrationnelles et contre-productives, essentiellement motivées par des considérations politiques, notamment depuis la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara occidental, pourtant pleinement justifiée historiquement). L’Algérie devance donc, elle aussi et parfois très largement, des pays arabes comme l’Égypte, le Koweït, la Jordanie ou l’Arabie saoudite, ainsi que la Chine et le Japon.

Contrairement aux contrevérités maintes fois répétées par certaines parties, le caractère francophone des pays du Maghreb ne les empêche donc nullement de maîtriser la langue anglaise, et même de dépasser les pays arabes anciennement colonisés par les Britanniques, et où l’anglais est souvent une quasi deuxième langue officielle. Par contre, toutes les études démontrent que l’apprentissage de la langue anglaise en tant que première langue étrangère, empêche de maîtriser une seconde langue étrangère. Ce qui, dans le cas de la Tunisie, constituerait un handicap majeur et un danger pour les intérêts supérieurs du pays.

En effet, cela couperait progressivement la Tunisie de son vaste espace francophone voisin et des immenses opportunités qu’il présente (et notamment de la vaste Afrique francophone, qui vient de dépasser les 500 millions d’habitants, cette année, et qui est globalement la partie économiquement la plus dynamique du continent), la rapprocherait culturellement, lentement mais sûrement, des pays du Moyen-Orient (entraînant, à terme, une explosion de l’intégrisme religieux, et notamment du port du niqab), et réduirait les débouchés migratoires pour les Tunisiens (compte tenu de l’hostilité des pays non francophones à l’égard de l’immigration arabe, et notamment des pays anglo-saxons qui accordent systématiquement la priorité à l’immigration asiatique, comme le Royaume-Uni où l’immigration arabe, marginalisée, ne représente que 10% de la population musulmane du pays). Enfin, cela ne devrait même pas permettre à la Tunisie d’améliorer son niveau d’anglais… qui devrait même baisser, probablement, à terme. En effet, rien ne permet de penser que le pays ne finirait pas par s’aligner sur le niveau, plus faible en anglais, des pays arabes anglophones.

L’anglais en 1er n’est pas synonyme de développement accéléré

Si la connaissance de toute langue étrangère est toujours bénéfique, et notamment de la langue anglaise, il convient toutefois de ne pas se laisser piéger par la très forte propagande dont bénéficie cette dernière, comme par exemple de la part de ce même organisme Education First, qui agit en véritable agent de propagande, multipliant les affirmations erronées en vue de pousser à une anglicisation généralisée de tous les pays et peuples du monde. En effet, toutes les études économiques comparatives et sérieuses démontrent clairement que l’apprentissage de l’anglais en tant que première langue étrangère n’apporte aucun gain en matière de développement économique et social, par rapport à des pays voisins n’ayant pas fait le même choix.

Ainsi, et au niveau arabe par exemple, les études démontrent bien la supériorité des pays arabes francophones en matière économique et sociale par rapport aux autres pays du monde arabe, hors pays pétroliers bien sûr (car on ne peut comparer ce qui n’est pas comparable). Ainsi le Maghreb est globalement plus développé que les pays du Moyen-Orient, et la Mauritanie et Djibouti le sont davantage que le Soudan, la Somalie ou le Yémen. À titre d’exemple, le Maroc arrive chaque année en tête des pays arabes dans le classement du magazine Jeune Afrique relatif aux 500 plus grandes entreprises africaines, devant l’Égypte qui est pourtant trois fois plus peuplée (avec, par exemple, 56 entreprises dans le classement 2023, contre 46, tandis que la Tunisie était représentée par 21 entreprises, alors que sa population est neuf fois inférieure à celle de l’Égypte !). Par ailleurs, le Maroc produit plus de 500 000 véhicules par an, contre environ 60 000 seulement pour l’Égypte, malgré la taille considérable de son marché intérieur, à lui seul. Le Maroc est également l’unique pays arabe et africain à disposer d’un train à grande vitesse (en l’occurrence, le TGV français, et hors Arabie saoudite pétrolière), et se classe régulièrement, avec la Tunisie, en tête des pays arabes en matière d’innovation (hors pays pétroliers, également, qui ne manquent pas de moyens et qui ont généralement recours à des chercheurs et experts étrangers).

Enfin, il convient de rappeler les cas forts intéressants du Liban et de la Syrie, deux pays anciennement francophones. Leur passage à l’anglais, entamé dans les années 1950 pour la Syrie et au début des années 1990 pour le Liban (administration, vie économique, puis enseignement), ne leur apporta absolument aucun bénéfice économique. La Syrie ne s’est jamais développée, et le Liban s’est même totalement effondré en 2019 et 2020, ce qui provoqua un exode massif de population, et notamment vers l’Afrique francophone subsaharienne, ou des milliers de Libanais se sont installés pour nourrir leur famille.

Quant au niveau africain, les différentes études comparatives démontrent également la supériorité de la partie francophone du continent. À titre d’exemple, l’Afrique francophone subsaharienne a été en 2024 la championne de la croissance africaine pour la onzième année consécutive, tout en réalisant encore une fois les meilleures performances en matière de maîtrise de l’inflation et de l’endettement. Sur la décennie 2014-2023 (les données globales pour 2024 étant encore incomplètes), cet ensemble de 22 pays francophones a réalisé une croissance annuelle globale de 3,9 % en moyenne, contre seulement 2,0 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne. De même, il a affiché un taux d’inflation annuel de seulement 4,1 % en moyenne, contre 17,2 % pour la partie non francophone. Par ailleurs, sept des dix pays africains ayant réalisé les plus forts taux de croissance économique sur cette même décennie étaient des pays francophones, et les pays les plus pauvres et moins développés du continent demeurent le Soudan du Sud et la Somalie, deux pays anglophones.

Et sur la décennie 2015-2024, la Côte d’Ivoire, qui s’impose comme l’économie la plus dynamique et la plus solide d’Afrique, au vu de son rythme de croissance et en tenant compte du niveau de richesse déjà atteint (avec un PIB/habitant de 2 723 dollars en 2024 selon le FMI, soit, par exemple, plus de deux fois plus que l’Éthiopie), et qui est en train de construire la plus haute tour d’Afrique (qui sera inaugurée en 2026 et culminera à 403 mètres), a réalisé une croissance annuelle de 6,1 % en moyenne. Très loin, donc, et comme d’autres pays francophones (Sénégal, Bénin, Togo, Guinée, RDC, Cameroun, Djibouti…), du taux de 0,7 % réalisé par l’Afrique du Sud, ou du taux de 1,7 % enregistré par le Nigeria, deux pays anglophones régulièrement présentés comme dynamiques, mais qui ne sont, en réalité, même pas des pays émergents (compte tenu de leur faible croissance, de surcroît inférieure à leur niveau de croissance démographique).

Autre exemple, et grâce à leur dynamisme économique nettement supérieur, la majorité des pays francophones d’Afrique de l’Ouest dépasse désormais le Nigéria en matière de PIB par habitant, malgré de bien plus faibles richesses naturelles, même proportionnellement à leur population. Ainsi, le Sénégal a affiché un PIB par habitant de 1 759 dollars en 2024, contre seulement 1 084 pour le Nigeria, alors qu’il n’a produit aucune goutte de pétrole et aucun mètre cube de gaz naturel cette même année. Il en va de même pour le Bénin (1 480 dollars, et un pays les plus dynamiques du continent), ou encore pour le Cameroun (1 868 dollars), qui dépasse également le Nigeria malgré une production pétrolière 20 fois inférieure en 2024. Quant à la Côte d’Ivoire, celle-ci affiche désormais un PIB par habitant 2,5 fois supérieur à celui du Nigeria, malgré une production pétrolière 37 fois inférieure en 2024 (37 000 barils par jour, contre 1,34 million !). La Côte d’Ivoire a également dépassé le Ghana, malgré des niveaux de production pétrolière et aurifère respectivement 4,6 fois et 2,4 fois inférieurs en 2024, tout comme elle devrait dépasser cette année l’Angola, qui produit presque autant de pétrole que le Nigeria et qui est le quatrième producteur mondial de diamants. De même, elle devance désormais largement le Kenya, pays le plus prospère d’Afrique de l’Est continentale (hors Djibouti), mais qui n’a réalisé qu’un modeste taux de croissance annuel de 4,6 % sur la décennie 2014-2023, comparable aux 4,4 % du Ghana.

À tout cela, s’ajoute également le fait que l’Afrique francophone est historiquement et globalement la partie la du continent la moins touchée par les inégalités sociales, la corruption et les violences (conflits interethniques, guerres civiles, ou criminalité). La terrible guerre civile qui ensanglante actuellement le Soudan, qui a fait en seulement deux ans et demi plus de 150 000 morts (soit déjà plus de victimes que dans l’ensemble des conflits observés dans les anciennes colonies françaises d’Afrique subsaharienne depuis 1960 !), la brutale répression des manifestants pour la démocratie qui eut lieu en octobre dernier en Tanzanie (faisant environ 1 000 morts en seulement trois jours, alors que celle ayant eu lieu quelques semaines plus tôt à Madagascar fit une vingtaine de morts en trois semaines…), ou encore les plus de 25 000 meurtres annuels enregistrés en Afrique du Sud et les milliers d’assassinats et d’enlèvements enregistrés chaque année au Nigeria, ne font que démontrer, une fois de plus, cette claire spécificité francophone.

Quant au Rwanda, souvent cité en exemple par les promoteurs de la langue anglaise, malhonnêtement ou par méconnaissance de la réalité, il convient de rappeler que ce pays fait toujours partie des pays les plus sous-développés du continent africain (en dehors du centre-ville de sa capitale, qui sert de propagande au régime). En effet, et trente ans après le début du processus d’anglicisation, mené par des dirigeants anglophones venus de l’Ouganda voisin, lui-même anglophone, le pays se classe à la 37e position continentale en matière de PIB par habitant en 2024 (1 028 dollars seulement), et ce, malgré les importantes aides accordées par les États-Unis, et surtout malgré le pillage massif et criminel des richesses de l’est de la RDC, qui représentent désormais près de 50% des exportations rwandaises ! Un cas unique au monde et une terrible injustice, accompagnée de massacres réguliers de populations civiles congolaises (ayant déjà fait quelques millions de morts), s’appuyant sur une féroce et agressive protection diplomatique et financière américaine, et faisant de ce pays prédateur (et, par ailleurs, premier client africain des agences de communication internationales…) un véritable Israël africain… 

Globalement, les pays francophones dépassent donc largement les pays anglophones en matière de dynamisme économique, malgré des richesses naturelles souvent largement inférieures. Pourtant, il est presque certain que si l’inverse était vrai, nombreux seraient les commentateurs qui imputeraient ce retard à la langue française, comme par exemple, si des pays anglophones africains dépassaient en richesse par habitant un pays francophone voisin produisant 37 fois plus de pétrole… Par conséquent, il conviendrait donc de conclure, en suivant le même raisonnement, que la maîtrise en premier de la langue anglaise est un frein au développement économique…

* Président du Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone (CERMF).

Du même auteur dans Kapitalis :

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Budget 2026 du ministère de la Culture : levier économique et social

Von: walid
21. November 2025 um 12:15

Lors de la séance plénière conjointe consacrée à l’examen du budget du ministère des affaires culturelles dans le cadre du projet de budget de l’Etat pour l’année 2026, la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, a, dans sa réponse aux questions des députés, souligné l’engagement du ministère à promouvoir le secteur culturel et à le restructurer afin qu’il devienne un levier de développement économique et social.

La ministre a indiqué que, dans le contexte de l’élaboration du Plan de développement 2026–2030, le ministère a entamé une nouvelle stratégie culturelle et de développement, qui repose sur la place de la culture comme levier économique et vecteur de cohésion sociale, tout en œuvrant à garantir l’accès à la culture pour tous dans toutes les régions. Elle a précisé que cette nouvelle vision repose sur une culture inclusive, efficace et durable, qui mobilise à la fois la créativité et le patrimoine national pour renforcer le sentiment d’appartenance et soutenir le rayonnement international de la Tunisie, tout en valorisant la dimension économique de la culture, en encourageant l’investissement et en impliquant le secteur privé dans la création de nouveaux emplois et l’accès au financement.

La ministre a également souligné que le développement du cadre juridique pour la protection du patrimoine constitue une priorité et a annoncé que l’avancement de la révision du Code de protection du patrimoine archéologique, historique et des arts traditionnels de 1994 avait atteint 80%, le texte final devant être achevé au début de 2026.

Création de l’Observatoire national du patrimoine et un million de visiteurs des sites et musées en 2024
Amina Srarfi a précisé que le ministère a lancé une réforme structurelle complète des institutions patrimoniales en fusionnant plusieurs d’entre elles au sein d’un nouvel établissement public, l’Observatoire national du patrimoine, afin de réduire les chevauchements de compétences et de renforcer l’efficacité de la conservation et de la valorisation. Elle a présenté un exposé détaillé sur l’avancement des projets de restauration et de maintenance dans différents gouvernorats, notamment la réhabilitation de la colline de Byrsa et du musée de Carthage (grâce à une subvention européenne de 10,75 millions d’euros), la restauration de la mosquée Zitouna (5 millions de dollars du Fonds saoudien pour le développement), la valorisation de la Grande Mosquée de Kairouan et du palais des Aghlabides (15 millions de dollars du Fonds saoudien pour le développement), ainsi que la restauration de la maison d’Ibn Khaldoun (don de 3 millions de dinars du Centre Cheikh Zayed des Emirats arabes unis).

En termes de chiffres, les sites et musées ont accueilli un million de visiteurs en 2024, avec une estimation de 1,5 million de visiteurs pour 2025, ce qui a permis à l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) de générer près de 16 millions de dinars de ressources propres.

Concernant l’état de dizaines de projets dans différentes régions, la ministre a mentionné l’avancement des travaux ou l’achèvement des études dans de nombreux projets, dont le musée de Chemtou (380 000 dinars, en cours de réalisation), la réhabilitation du musée paléo-chrétien de Carthage (travaux achevés), ainsi que des projets au fort de Kélibia, à Bulla Regia, à Gafsa, à Sbeitla, à Kasserine et à El Jem, sans oublier l’aménagement du fort de Monastir (250 000 dinars, études en cours) et le renouvellement de l’éclairage artistique du fort de Monastir (450 000 dinars, travaux achevés à 100%).

Par ailleurs, elle a précisé que l’île de Djerba bénéficie d’une série d’interventions après son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, notamment la restauration de plusieurs mosquées, la réalisation d’études techniques, l’organisation d’activités de sensibilisation pour les jeunes et la création d’un centre de présentation du site au début de 2026.

La ministre a également présenté des données sur les projets d’institutions d’animation culturelle, notamment la Maison de la culture de Souk El-Ahad (achèvement des études préliminaires), l’aménagement de la bibliothèque publique de Douz (études en cours, coût 750 000 dinars), le projet de la Maison de la culture de Menzel Abderrahmane (attribution du marché, début imminent des travaux), ainsi que la Maison de la culture de Houmt Souk à Djerba, un projet retardé en raison de problèmes fonciers et d’un litige judiciaire. Elle a précisé que la création de théâtres en plein air reste de la responsabilité des gouvernorats, le budget du ministère ne pouvant supporter les coûts élevés, tout en offrant un accompagnement technique et le financement partiel des études.

Plus de 4 millions de visiteurs aux festivals et nouvelle cartographie nationale en préparation
Amina Srarfi a indiqué que le ministère soutient six grands festivals nationaux, ainsi que 1 229 festivals régionaux et locaux, dont 298 festivals d’été en 2025, pour un coût total dépassant 20 millions de dinars, dont plus de 10 millions financés directement par le ministère. Elle a souligné que les institutions culturelles ont organisé environ 40 000 activités en 2024, dont 1 600 pendant le Mois du patrimoine et 1 300 lors des Nuits du Ramadan.

Elle a également donné des précisions détaillées sur les subventions accordées aux festivals des gouvernorats de Médenine, Kasserine, du bassin minier de Gafsa, de Sidi Bouzid, ainsi qu’au Festival international du cinéma pour l’enfance et la jeunesse de Sousse (FIFEJ, 105 000 dinars).

Par ailleurs, Amina Srarfi a relevé que le ministère s’emploie à mettre en œuvre une réforme administrative et numérique complète, avec l’ambition de créer une administration culturelle moderne, fondée sur la transparence, la décentralisation, l’efficacité et une gouvernance rigoureuse des manifestations, avec des stratégies de communication modernes pour promouvoir le patrimoine et les productions artistiques.

D’autre part, la ministre a souligné que la régularisation des situations des contractuels constitue une priorité absolue pour le ministère, notamment après la promulgation de la loi n°9 de 2025, en veillant à appliquer les principes de transparence et d’égalité et à garantir les droits des agents. Elle a cependant précisé qu’un cadre légal spécifique demeure nécessaire pour certaines catégories, comme les animateurs au régime de l’heure et les professeurs de musique.

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Tunisie : Les journalistes manifestent à la Kasbah

Von: walid
20. November 2025 um 14:28
Tunisie : Les journalistes manifestent à la Kasbah

Les journalistes tunisiens ont organisé jeudi un mouvement de protestation national à la place de la Kasbah et dans les différentes régions de la République (devant les sièges des gouvernorats) afin de souligner l’unité du corps journalistique et défendre la dignité et les droits des journalistes. Lors de ce mouvement organisé à l’appel du Syndicat […]

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Wine Vision by Open Balkan : la Tunisie met en avant son terroir

Von: walid
20. November 2025 um 11:48

La Tunisie participera à la quatrième édition du salon international « Wine Vision by Open Balkan », du 22 au 25 novembre à Belgrade, a annoncé l’Ambassade de Tunisie dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Cet événement d’envergure rassemble des producteurs, des professionnels du secteur et des institutions des Balkans occidentaux et au-delà, offrant une plateforme stratégique pour renforcer la coopération internationale et développer des opportunités commerciales dans les domaines du vin, de la nourriture et du tourisme.

Le stand tunisien, animé par le Groupe Interprofessionnel Fruit (GiFruits) en tant que principal exposant, mettra en lumière l’excellence et la diversité de la production viticole tunisienne, héritée de plus de deux millénaires d’histoire, depuis les Phéniciens et les Carthaginois jusqu’aux Romains et Byzantins. Deux des vignobles les plus prestigieux du pays y seront également représentés, aux côtés d’autres produits phares tels que l’huile d’olive, emblème de l’agriculture et de la gastronomie tunisiennes.

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Tunisie : Le quota des pèlerins pour 2026 fixée à 10.982 personnes

19. November 2025 um 19:40

Le ministère des Affaires religieuses a confirmé que la Tunisie enverra 10.982 pèlerins lors de la saison du Hajj 2026, dont 1000 Tunisiens résidant à l’étranger et 9982 inscrits à l’intérieur du pays.

L’annonce a été faite à Kairouan, lors d’une journée d’étude consacrée à l’encadrement religieux des futurs pèlerins, avec la précision qu’aucune augmentation de quota n’a été accordée cette année.

Une répartition stable malgré l’augmentation de la demande

Anis Mezzoughi, chargé de diriger l’administration générale du Hajj et de la Omra, a indiqué que la Tunisie n’a pas bénéficié de hausse de quota pour 2026. Il a toutefois exprimé l’espoir de voir ce chiffre révisé à la hausse dans les prochaines saisons, compte tenu de l’augmentation de la population révélée par le dernier recensement, ce qui permettrait de réduire les années d’attente pour des milliers de candidats.

La phase du contrôle médical obligatoire est désormais achevée. Les services du ministère préparent actuellement les listes finales des pèlerins retenus ainsi que la liste d’attente destinée à combler d’éventuels désistements.

Formation, encadrement et préparation des pèlerins

La journée d’étude, présidée par le ministre des Affaires religieuses Ahmed Bouhali et le gouverneur de Kairouan, a réuni directeurs régionaux et prédicateurs venus de toutes les régions. Les interventions ont porté sur les mesures organisationnelles, les questions juridiques liées au Hajj ainsi que les spécificités du pèlerinage féminin.

Mezzoughi a rappelé l’importance de l’accompagnement spirituel, sanitaire et logistique, invitant les futurs pèlerins à suivre les consignes des prédicateurs dans leurs régions, à accomplir les démarches administratives via le guichet unique et à se préparer psychologiquement, physiquement, matériellement et religieusement. Il a également appelé à suivre attentivement les communiqués du ministère concernant les étapes suivantes de la préparation.

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Tunisie: Le SNJT appelle à une couverture équilibrée des mouvements sociaux

Von: walid
19. November 2025 um 14:11
nouvelle Constitution

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a réaffirmé le rôle fondamental des médias dans le suivi des mouvements sociaux et professionnels, à travers une couverture objective et équilibrée conforme aux règles de la profession et à la déontologie journalistique. Dans un communiqué publié mercredi, le Syndicat a insisté sur la nécessité d’éviter toute “couverture […]

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SNJT 2025 : les journalistes appelés à une mobilisation nationale

Von: walid
18. November 2025 um 13:55
nouvelle Constitution

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé les journalistes, les représentants des médias, les organisations ainsi que les composantes de la société civile à participer massivement au mouvement national qu’il organise le 20 novembre courant, dans toutes les régions du pays. Le Syndicat a souligné la nécessité pour les journalistes de prendre part […]

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JCC 2025 | La Liste des films tunisiens en compétition

Von: Yusra NY
15. November 2025 um 20:16

Les Journées cinématographiques de Carthage ont le plaisir d’annoncer la liste des films tunisiens qui ont été sélectionnés par le comité de sélection indépendant à participer aux différentes compétitions officielles.

Découvrons ensemble les nouveautés du cinéma tunisien lors de ces Journées cinématographique de Carthage du 13 au 20 décembre 2025

Compétition Officielle Longs Métrages de Fiction :

  • “Where the Wind Comes From” de Amel Guellaty
  • “La voix de Hind Rajab” de Kaouther Ben Hania
  • “Promis Le Ciel” de Erige Sehiri

Compétition Officielle Longs Métrages Documentaires :

  • “Le Para-dis” de Majdi Lakhdar
  • “Notre Semence” d’Anis Lassoued
  • “On The Hill” de Belhassen Handous

Compétition Officielle des Courts Métrages :

  • “Le fardeau des ailes” de Rami Jarboui
  • “Sursis” de Walid Tayaa
  • “Tomates Maudites” de Marwa Tiba

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SNJT: Baisse des agressions commises sur les journalistes lors de la période précédente

Von: walid
14. November 2025 um 18:50
SNJT: Baisse des agressions commises sur les journalistes lors de la période précédente

La baisse du nombre d’agressions sur les journalistes entre le 15 octobre 2024 et le 15 octobre 2025 ne reflète pas nécessairement une amélioration dans l’environnement du travail journalistique », a déclaré, vendredi, Kaoula Chabbah, coordinatrice de l’équipe de travail de l’unité de monitoring au centre de sécurité professionnelle du Syndicat national des journalistes tunisiens […]

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Tunisie : L’AMT dénonce une mainmise du ministère de la Justice sur le pouvoir judiciaire

07. Oktober 2025 um 11:50

L’Association des magistrats tunisiens (AMT) a tiré la sonnette d’alarme, mardi, dans un communiqué au ton particulièrement sévère. Elle accuse le ministère de la Justice d’avoir placé l’ensemble du pouvoir judiciaire sous sa tutelle, privant la magistrature de toute indépendance institutionnelle pour la troisième année consécutive.

Une ingérence « sans précédent » de l’exécutif

Selon l’AMT, l’année judiciaire 2025-2026 s’est ouverte dans un climat d’ingérence et de désordre permanents, marqué par un flot continu de notes de service ministérielles touchant les nominations, mutations et destitutions de magistrats, y compris au sein du parquet et de l’instruction.

Ces décisions, qualifiées d’« arbitraires », auraient transformé le fonctionnement de la justice en mouvement judiciaire permanent, rompant avec les principes de stabilité et de transparence.

L’association déplore que, depuis la création puis la mise à l’arrêt du Conseil supérieur provisoire de la magistrature, le ministère de la Justice ait concentré entre ses mains toutes les prérogatives de gestion du corps judiciaire, exerçant un contrôle direct sur les carrières et les affectations.

L’AMT souligne que plusieurs postes stratégiques – dont ceux de premier président et de procureur général près la Cour de cassation, ainsi que celui de président du Tribunal immobilier – restent vacants depuis plus de deux ans, ce qui ouvre la voie à une tutelle administrative du pouvoir exécutif.

Elle affirme avoir recensé plus de mille notes de service en deux ans, à l’origine d’un déséquilibre massif entre les juridictions, de nominations non justifiées et d’un climat d’insécurité professionnelle.

L’organisation rappelle que ces pratiques violent l’article 121 de la Constitution de 2022, qui interdit toute mutation sans l’accord du magistrat concerné. Pour l’AMT, cette méthode illégale a instauré une politique de mutations punitives et de sanctions disciplinaires visant à soumettre les juges aux directives du pouvoir.

Atteinte à l’État de droit et à la justice indépendante

Dans son communiqué, l’association accuse la ministre de la Justice de saper les fondements de l’État de droit, en instaurant « un climat de peur et d’obéissance » au sein des juridictions. Elle dénonce aussi l’instrumentalisation politique de certaines affaires sensibles, citant notamment la condamnation à mort prononcée à Nabeul pour des publications sur Facebook ou encore la sanction d’un détenu ayant refusé de regarder un reportage sur le président.

L’AMT appelle les magistrats à refuser toute forme de soumission et à contester les décisions illégales devant le tribunal administratif. Elle exhorte aussi la société civile à se mobiliser pour défendre l’indépendance de la justice, qu’elle juge menacée comme jamais auparavant.

« La Tunisie traverse aujourd’hui une crise sans précédent dans son histoire judiciaire, marquée par la confiscation totale du pouvoir judiciaire par le ministère de la Justice », conclut le communiqué.

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Flottille Sumud : Tunisiens et Maghrébins victimes d’un traitement inhumain

05. Oktober 2025 um 11:46

Des témoignages recueillis auprès des participants au Flottille mondiale et maghrébine Al-Soumoud, destinée à briser le blocus imposé à Gaza, révèlent de graves exactions commises par les forces d’occupation israéliennes contre les militants arrêtés, notamment des Tunisiens, selon plusieurs médias internationaux.

Selon plusieurs rescapés, les détenus originaires du Maghreb, en particulier de Tunisie, ont subi un traitement brutal et inhumain, allant jusqu’à la torture. Certains d’entre eux poursuivent une grève de la faim depuis jeudi dernier, en signe de protestation contre les violences subies et la détention arbitraire, rapporte dans ce sens Mosaique FM.

Dans un communiqué publié ce dimanche, la Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé sa “profonde indignation et sa colère” face à l’agression subie par Yassine Gaïdi, membre de son bureau exécutif, sévèrement torturé dans les prisons de l’occupation.

La SNJT condamne “un acte barbare” contre Yassine Gaïdi

Le syndicat dénonce des “actes de barbarie et de traitement inhumain” ayant entraîné de graves blessures physiques, tout en appelant à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les journalistes détenus ainsi que des militants arrêtés lors de la mission humanitaire du Flottille.

Lire aussi : Le Tunisien Mouheb Snoussi violemment agressé par la police israélienne

“Nous appelons l’ensemble des forces vives en Tunisie et à travers le monde à intensifier la pression sur les autorités d’occupation et leurs alliés, afin d’obtenir la libération de tous les otages et la traduction en justice des responsables de ces crimes”, souligne le communiqué.

L’affaire suscite une vague d’indignation en Tunisie, où plusieurs organisations et collectifs citoyens ont exprimé leur solidarité avec les activistes du Flottille.
Des rassemblements de soutien sont attendus dans les prochains jours à Tunis et dans plusieurs villes du pays, afin d’exiger la protection des ressortissants tunisiens détenus par Israël et la condamnation internationale des violences exercées contre les participants de la mission humanitaire.

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Liste des Tunisiens à bord de la Flottille Sumud

02. Oktober 2025 um 18:21

L’avocat Sami Ben Ghazi, membre du comité juridique de soutien à la Flottille de la Liberté (« أسطول الصمود »), a déclaré ce jeudi que 25 citoyens tunisiens se trouvaient à bord des navires interceptés ce matin par les forces d’occupation israéliennes.

Selon ses précisions à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), les passagers tunisiens étaient répartis sur plusieurs navires du convoi maritime visant à briser le blocus imposé à Gaza. Voici les noms des 25 Tunisiens concernés :

  • Wael Nawar
  • Yassine Gaidi
  • Ghassan Hanchiri
  • Mazen Abdel Laoui
  • Nabil Chennoufi
  • Abdallah Messaoudi
  • Aziz Melyani
  • Nourreddine Selouaj
  • Sirine Ghrairi

Floride :

  • Anis Abbassi
  • Mohamed Ali
  • Lotfi Hajji
  • Achraf Khouja
  • Mohamed Mrad

Alcatala :

  • Hamza Bouzaida
  • Louay Cherni
  • Mahab Snoussi
  • Zied Jaballah

Miami :

  • Fidaa Othmani
  • Ghassan Kelaai
  • Mohamed Amine Hamzaoui

Cyrus :

  • Jihad Ferjani

Hiouga :

  • Khalil Habibi

Adadjo :

  • Houssam Eddine Ramadi

Amsterdam :

Mohamed Ali Mohiddine

Par ailleurs, l’avocat a indiqué que trois autres Tunisiens se trouvaient à bord du navire d’observation et de documentation « Samertime Jong », lequel n’était pas destiné à accoster à Gaza. Ce bateau a atteint la zone des 100 milles marins avant de changer de cap et se diriger vers Chypre pour poursuivre sa mission depuis là-bas.

Lire aussi: Flottille Sumud : 195 militants arrêtés, dont 12 Tunisiens

Selon le Israel Foreign Ministry, les passagers de la flottille sont « en sécurité et en bonne santé » et seraient en cours de déportation vers l’Europe. Cette déclaration contraste avec la gravité de la situation : 195 militants ont été arrêtés, dont 12 Tunisiens, selon le bilan officiel communiqué par Flottille Globale Sumud (GSF).

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Pour voyager au Maroc : les Tunisiens soumis à des formalités

À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations de football que le Maroc accueillera du 25 septembre 2025 au 25 janvier 2026, les autorités marocaines mettent en place de nouvelles formalités pour les voyageurs tunisiens.

Désormais, tout ressortissant tunisien se rendant au Maroc pour des raisons touristiques, professionnelles ou familiales devra obtenir une AEVM (Autorisation électronique de voyage au Maroc). La demande doit être effectuée en ligne au moins 96 heures avant le départ sur la plateforme officielle www.acces-maroc.ma.

Par ailleurs, les supporters de la CAN devront quant à eux solliciter un visa électronique via l’application Yalla.

Certaines catégories de voyageurs sont toutefois exemptées de ces obligations :

  • les titulaires de passeport diplomatique,

  • les passagers en transit,

  • les personnes âgées de 55 ans et plus,

  • ainsi que les résidents permanents au Maroc ou conjoints de Marocains.

Cette mesure, de nature temporaire, vise à renforcer l’organisation et la sécurité des flux de voyageurs pendant la compétition continentale.

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Pour les voyageurs résidents : le timbre à 60 DT désormais en ligne

Bonne nouvelle pour les voyageurs résidents en Tunisie. Le ministère des Finances annonce la mise en place d’un service de paiement électronique des droits de timbre, accessible directement via son site officiel.

Ce nouveau dispositif concerne :

  • Le timbre de voyage pour les départs de l’aéroport Tunis-Carthage, destiné aussi bien aux résidents tunisiens qu’aux étrangers soumis à cette obligation.

  • L’émission, le renouvellement ou le remplacement des passeports pour les Tunisiens de l’étranger, aussi bien à bord des navires de la CTN (Compagnie Tunisienne de Navigation) que dans les locaux du Centre des Tunisiens à l’étranger, situé avenue Kheireddine Pacha à Tunis.

Pour simplifier les démarches, le paiement en ligne est désormais possible via le site marchand créé pour la circonstance.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de modernisation des services administratifs et vise à faciliter les formalités de voyage.

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Exportations tunisiennes : Cadre juridique et défis douaniers pour accéder à la Chine

12. September 2025 um 09:03

M. Mohamed Ben Ayed, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, a rencontré, jeudi 11 septembre, S.E.M. Wan Li, ambassadeur de Chine en Tunisie. La discussion a porté sur le renforcement du cadre juridique et institutionnel pour faciliter l’accès des produits tunisiens au marché chinois, en tenant compte des obstacles du côté chinois et des limitations internes tunisiennes.

État des exportations tunisiennes

Malgré une croissance globale des échanges, les exportations tunisiennes restent modestes :

  • 2023 : environ 80 millions de dinars
  • 2024 : échanges bilatéraux de 9,2 milliards de dinars, dont seulement 2% d’exportations tunisiennes, illustrant un déséquilibre commercial
  • 2025 : tendance à la hausse, mais la part tunisienne demeure faible

Obstacles bilatéraux principaux

  • Côté chinois : normes sanitaires et phytosanitaires strictes, procédures douanières complexes
  • Côté tunisien : infrastructures portuaires limitées, préparation insuffisante des entreprises, difficultés à se conformer aux standards internationaux

Exemple : l’huile d’olive

L’huile d’olive tunisienne, produit phare à forte demande en Chine, se heurte à des freins majeurs : unités de mise en bouteille limitées, conformité aux normes chinoises et accès au financement restreint. Ces contraintes limitent sa compétitivité et sa présence sur le marché chinois, selon Reuters.

Perspectives et enjeux

  • Pour la Tunisie : sécuriser et accroître les exportations, améliorer la conformité aux normes et renforcer la compétitivité des produits
  • Pour la Chine : bénéficier d’un environnement commercial stable et prévisible
  • Objectif partagé : transformer le partenariat diplomatique en coopération économique durable, avec un cadre juridique solide pour réduire les obstacles bilatéraux et soutenir les exportateurs tunisiens.

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Bijoux, arme blanche, cocaïne : Une série noire tunisienne en France

05. September 2025 um 08:20

En une semaine, trois affaires impliquant des Tunisiens en France : argent, arme blanche et cocaïne

En l’espace de quelques jours, trois faits distincts survenus en France ont mis en cause des ressortissants tunisiens : une saisie record d’argent liquide, un drame à Paris avec un homme abattu alors qu’il brandissait une arme blanche, et un décès suspect à Marseille où un passager transportait de la cocaïne dans son ventre. Retour sur une séquence qui interroge.

Plus de 10 millions d’euros saisis : deux Tunisiens arrêtés

Selon la presse française, deux ressortissants tunisiens ont été interpellés la semaine dernière en région parisienne en possession de valises contenant plus de 10 millions d’euros en liquide. Une enquête financière est en cours afin de déterminer l’origine de cette somme colossale.

Paris : un Tunisien abattu après avoir menacé avec un couteau

Un autre fait divers a pris une tournure dramatique dans la capitale française. Un Tunisien a été abattu par les forces de l’ordre après avoir brandi une arme blanche et refusé d’obtempérer. L’affaire a suscité une réaction officielle : le ministère tunisien des Affaires étrangères a annoncé suivre de près le dossier, soulignant l’importance de la protection consulaire de ses ressortissants à l’étranger.

Marseille : un passager s’effondre avant son vol, la cocaïne découverte

Le troisième épisode s’est déroulé à l’aéroport de Marseille. Comme l’a rapporté Le Figaro le 4 septembre, un homme d’origine tunisienne s’est effondré avant d’embarquer pour Tunis. Victime d’un arrêt cardiaque, il a succombé, et l’autopsie a révélé qu’il avait ingéré plusieurs capsules de cocaïne, utilisées comme procédé de transport de drogue.

Une succession de faits troublante

Pris séparément, ces trois événements relèvent de registres différents — criminalité financière, violence armée, trafic de drogue. Mais leur concentration en une seule semaine dessine un calendrier troublant, suscitant débats et inquiétudes. Si certains y voient un simple hasard, d’autres s’interrogent sur la manière dont ces affaires alimentent les représentations autour de la communauté tunisienne en France.

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