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Heute — 01. September 2025Haupt-Feeds

Le Stade Tunisien accepte le transfert de Khalil Ayari au PSG

Von: La Presse
01. September 2025 um 12:32

La direction du Stade Tunisien a donné son accord officiel pour le transfert de Khalil Ayari au Paris Saint-Germain sous la forme d’un prêt avec option d’achat pour le club parisien lors des prochains mercatos hivernal ou estival.

Le joueur rejoindra sa nouvelle équipe après la fin de ses engagements avec la deuxième équipe nationale.

Khalil Ayari transféré au Paris-Saint-Germain à titre de prêt 

01. September 2025 um 10:40

Le Stade Tunisien a annoncé avoir finalisé l’accord avec le Paris-Saint-Germain pour le transfert de son jeune attaquant Khalil Ayari, et ce à titre de prêt avec option d’achat au cours des prochains mercato d’hier et d’été.

Selon Al-Chourouq qui rapporte l’information, Khalil Ayari rejoindra le club parisien dès la fin de ses engagements avec l’équipe nationale B, qui affrontera l’Égypte, en matchs amicaux, les 6 et 9 septembre 2025, dans le cadre des préparatifs pour la Coupe arabe Fifa Qatar 2025.

Rappelons que Khalil Ayari a récemment effectué des essais et des entraînements avec l’équipe parisienne qui ont laissé une bonne impression chez les cadres techniques, séduits par sa vivacité, sa technicité et son explosivité dans les derniers 30 mètres.

I. B.

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Présence du cinéma tunisien à la Mostra de Venise

Von: Yusra NY
30. August 2025 um 20:25

Le cinéma tunisien continue de briller dans les plus grands festivals internationaux, et cette fois-ci à la 82ᵉ édition de la Mostra de Venise, qui se tient du 27 août au 6 septembre 2025.

La réalisatrice Erige Sehiri fait partie du jury de la compétition Lion of the Future – “Luigi De Laurentiis” Venice Award, dédiée aux premiers films. Une nouvelle reconnaissance de sa carrière remarquable et de son empreinte sur la scène cinématographique mondiale.

Dans la compétition officielle, Kaouther Ben Hania hisse à nouveau haut les couleurs de la Tunisie avec son nouveau film « La Voix de Hind Rajab », une œuvre profondément enracinée dans la créativité tunisienne et soutenue par le Fonds d’encouragement à la production littéraire et artistique du Ministère des Affaires culturelles.

Le film représentera la Tunisie dans la course aux Oscars et sera projeté dans les salles tunisiennes à partir du 17 septembre 2025, offrant ainsi au public la possibilité de vivre cette expérience internationale de près.

Entre présence dans les jurys internationaux et compétition dans les sections officielles, le cinéma tunisien prouve une fois de plus sa capacité à s’illustrer et affirme sa place comme une voix libre, créative et influente sur la scène mondiale.

Centre National du Cinéma et de l’Image

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Formation, salaires, infrastructures : les défis humains du tourisme tunisien

Von: hechmi
30. August 2025 um 11:57

Tourisme FormationÀ l’heure où la Tunisie cherche à repositionner son tourisme sur des segments plus diversifiés et qualitatifs, le facteur humain demeure son talon d’Achille. Une formation de qualité mais en nombre insuffisant, une main-d’œuvre qualifiée sollicitée à l’international et une infrastructure hôtelière vieillissante pèsent lourdement sur le secteur : pénurie de personnel qualifié, vétusté des équipements, faible culture de service.

Kamel Gaies, directeur du produit touristique à l’ONTT, dresse un diagnostic sans détour et appelle à une réforme profonde.

La pénurie de main-d’œuvre dans le secteur touristique tunisien n’est pas un phénomène nouveau. Mais elle devient de plus en plus préoccupante à mesure que les attentes des clientèles, notamment internationales, évoluent. « Le problème est double », explique Kamel Gaies. « L’offre de formation répond peu aux besoins du marché, et les diplômés préfèrent partir à l’étranger, notamment dans les pays du Golfe, attirés par des salaires plus attractifs. »

Résultat : les métiers de l’hôtellerie, de la restauration ou du guidage souffrent d’un manque criant de main-d’œuvre qualifiée. Les agences nationales de formation dans les métiers du tourisme forment près de 1 700 étudiants par an, alors que le besoin réel est bien supérieur. Près de 100 % de ces jeunes trouvent un emploi dès la fin de leur cursus, ce qui montre à quel point le marché est demandeur. « Il est temps de mettre en place un véritable plan d’expansion et de diversification de l’offre de formation », plaide Gaies.

Moderniser l’offre pour coller aux réalités du terrain

Face à cette urgence, des mesures concrètes sont en préparation pour adapter les formations aux besoins actuels. Objectif : mettre à niveau les contenus pédagogiques en intégrant des modules sur les langues étrangères, la digitalisation, le service client ou encore les pratiques durables.

« Nous voulons que les professionnels soient capables de répondre aux attentes d’une clientèle internationale exigeante. Cela suppose aussi de renforcer les moyens matériels et humains des centres de formation », insiste le directeur du produit touristique. L’ONTT collabore avec les écoles hôtelières et le ministère de l’Emploi pour relayer les besoins observés sur le terrain.

Changer la culture du service

Au-delà des formations techniques, il s’agit aussi de transformer la culture de l’accueil. «Être au service du client ne signifie pas être soumis, mais être compétent, disponible et à l’écoute. Cette dimension doit être intégrée dès la formation et valorisée dans le quotidien des établissements», insiste Gaies.

Revaloriser les métiers du tourisme suppose également d’améliorer les conditions de travail:

  • salaires décents,
  • stabilité,
  • perspectives d’évolution,
  • protection sociale…

Autant de leviers essentiels pour fidéliser les talents et restaurer l’attractivité du secteur.

Des infrastructures vieillissantes, un besoin urgent d’investissement

Le tourisme tunisien a subi de très mauvais coups depuis 2011, mais il résiste malgré une concurrence féroce d’autres destinations voisines. La vétusté des infrastructures reste un frein majeur.

De nombreux établissements hôteliers ou de restauration peinent à investir dans la rénovation de leur mobilier, de leur éclairage, de leur connectivité ou de leur accessibilité. «Nous encourageons les hôteliers à lancer des investissements essentiels pour rester performants», assure Kamel Gaies.

Tourisme durable : encore marginal, mais porteur d’avenir

Les inspections intègrent désormais un volet environnemental :

  • usage rationnel de l’eau,
  • recours aux énergies renouvelables,
  • gestion des déchets.

Quelques établissements montrent la voie en installant des panneaux solaires ou en adoptant des systèmes d’économie d’eau, mais cela reste marginal.

« Il faut que la durabilité devienne une norme et non une exception. C’est une exigence à la fois environnementale et commerciale », affirme-t-il, en soulignant que la Tunisie dispose d’un fort potentiel dans ce domaine.

Vers un vrai partenariat public-privé

Enfin, la réussite du tourisme tunisien ne pourra reposer uniquement sur les politiques publiques. « Il est temps que les opérateurs privés assument leur rôle : former, investir, innover. De son côté, l’État est décidé à garantir un cadre stable, des incitations claires et une stratégie cohérente », conclut Kamel Gaies.

La refonte du modèle touristique tunisien passe par une synergie réelle entre l’État, les établissements de formation et les professionnels du secteur. Sans cela, les ambitions de diversification et de montée en gamme resteront lettre morte.

Par A.B.A

En bref

  • Pénurie structurelle de main-d’œuvre qualifiée dans le tourisme tunisien.
  • 1 700 étudiants formés/an, insuffisant face aux besoins du marché.
  • Infrastructures vieillissantes : urgences en rénovation et modernisation.
  • Tourisme durable : encore marginal mais appelé à devenir une norme.
  • Nécessité d’une synergie public-privé pour relancer et diversifier le secteur.

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Décès d’Ali Rached : L’ancien entraîneur adjoint de l’équipe nationale tunisienne s’éteint

29. August 2025 um 17:19
Décès d’Ali Rached : L’ancien entraîneur adjoint de l’équipe nationale tunisienne s’éteint

Le monde du football tunisien est en deuil. Le coach national Ali Rached s’est éteint ce vendredi 29 août 2025. Ancien entraîneur adjoint de l’équipe nationale aux côtés de Kaspérczak entre 1995 et 1998, il a notamment marqué l’histoire lors de l’épopée de Johannesburg en 1996. Reconnu pour son professionnalisme et sa contribution au développement […]

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L’excellence à l’honneur | Les lauréats boursiers reçus à l’ambassade de Tunisie en France

Von: Yusra NY
28. August 2025 um 22:37

Les étudiants boursiers de l’État tunisien, récemment admis dans les grandes écoles françaises pour y poursuivre leurs études supérieures ont en effet été reçus, l’ambassadeur tunisien Dhia Khaled.

La rencontre s’est tenue en présence de M. Mahmoud Zouaoui, Directeur de la Mission Universitaire et Éducative de Tunisie en France, ainsi que de Mme Ines Trojette, Présidente de l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (Atige).

Cette rencontre conviviale a été l’occasion pour M. Khaled de féliciter chaque étudiant pour ses efforts et sa réussite, tout en rappelant l’importance de cette opportunité, les exhortant de ce fait, à s’investir pleinement dans leurs études pour exceller dans leurs domaines.

Au-delà du parcours académique, l’Ambassadeur a souligné l’importance de la participation active à la vie universitaire et associative et a encouragé les étudiants à devenir de véritables ambassadeurs de la Tunisie en France.

Y. N.

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Ligue 1: Stade Tunisien s’impose 2-0 et s’installe provisoirement au classement

Von: Raja
28. August 2025 um 15:16
Ligue 1: Stade Tunisien s’impose 2-0 et s’installe provisoirement au classement

Le Stade Tunisien s’est propulsé à la deuxième place du classement de la Ligue 1 du football professionnel, grâce à sa victoire face à l’ES Metlaoui (2-0), mercredi, pour le compte de  la 4e journée, marquée par l’arrêt du match CA Bizertin-C.Africain, suite à la blessure de l’arbitre-assistant. La nouvelle recrue sénégalaise Amadou Ndaye a […]

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Billets d’avion, surtaxes, nouvelle réglementation sur les chèques, manque de vision : le cri d’alarme de Mouna Ben Halima

28. August 2025 um 12:10

Législation punitive, fiscalité dissuasive et absence de vision stratégique : pour Mouna Ben Halima, CEO de l’hôtel de luxe Al Badira, le tourisme tunisien, y compris dans son segment haut de gamme, paie cher les effets de lois mal conçues et mal appliquées. Entre une clientèle étrangère découragée par les prix des billets d’avion, des taxes accumulées qui freinent l’investissement et une réglementation qui désorganise le travail saisonnier, elle dresse un tableau lucide et franc d’un secteur en manque de cap.

Comment jugez-vous la saison touristique actuelle dans vos établissements ?

Je préfère parler de la basse saison. Dès février, nous avons ressenti une nette baisse d’activité. À mon sens, cela est directement lié à la loi criminalisant les chèques sans provision. De nombreux Tunisiens avaient l’habitude de régler leur séjour en plusieurs fois par chèque, notamment pour des occasions spéciales comme un anniversaire de mariage.

Ce n’est plus possible aujourd’hui, et cela a clairement freiné la demande. Jusqu’en juin, nous étions en retard par rapport à nos prévisions, avec à peine 1 % de croissance par rapport à l’an dernier – une hausse totalement absorbée par l’inflation. Autant dire que c’est une saison faible, en réalité.

« On préfère ponctionner un secteur au lieu de l’encourager à se moderniser. »

 

Avez-vous constaté une augmentation des réservations, de la part des touristes étrangers ? Et côté tourisme intérieur ?

Ma clientèle est très spécifique : haut de gamme, avec un fort pouvoir d’achat, indépendante des circuits de tour-opérateurs et des vols charters. Elle réserve souvent plusieurs mois à l’avance, parfois dès mars pour août. Mais ces deux dernières années, les tarifs aériens excessifs ont poussé nombre de nos fidèles à reporter leurs vacances à l’automne, voire à changer de destination.

Même les Tunisiens résidant à l’étranger, pourtant attachés à la Tunisie, achètent aujourd’hui des résidences secondaires en Espagne, en Croatie ou en Turquie. Une famille de quatre personnes ne peut pas raisonnablement payer 700 € par billet en été. Et pourtant, on vient d’assister à un revirement : Tunisair, constatant que ses avions étaient à moitié vides, a lancé des promotions de dernière minute, faisant chuter les prix à 200 € l’aller simple.

Un non-sens économique. On pénalise les voyageurs prévoyants qui ont réservé en février à 800 €, alors qu’on récompense ceux qui réservent la veille. Ce mauvais pilotage du revenue management pénalise toute la chaîne touristique. À l’hôtel, nous avons une politique tarifaire progressive, logique et respectueuse des clients.

Quels marchés ont le plus répondu présent cette année ?

EasyJet, avec ses vols vers Enfidha, reste une bouffée d’oxygène. Elle permet d’attirer une clientèle britannique avec des prix compétitifs. Mais globalement, la Tunisie perd des touristes étrangers. Cela signifie moins de devises pour le pays, ce qui devrait alerter les décideurs.

Car en parallèle, la clientèle locale prend la place, mais elle réserve à la dernière minute, avec un budget moindre. Il faut choisir : veut-on maximiser les rentrées en devises ou préserver les habitudes de consommation internes ? Cela passe essentiellement par une politique claire d’accessibilité aérienne.

« Une famille de quatre personnes ne peut pas raisonnablement payer 700 € par billet en été. »

 

Parvenez-vous à maintenir la rentabilité malgré ce contexte ?

Oui, car je ne travaille pas avec les tour-opérateurs et tous mes clients paient à la réservation ou à l’arrivée. Je n’ai pas de problème de trésorerie et mon hôtel est rentable. Mais cela reste une exception, pas la norme du secteur.

Quels sont les principaux coûts qui grèvent aujourd’hui votre marge ?

Depuis la loi de finances 2024, nous sommes surtaxés. En plus des 3% de taxes déjà en place sur le chiffre d’affaires (2% pour l’ONTT, 1% pour les municipalités), une nouvelle taxe de 3% a été imposée au profit de la caisse de compensation. Pourtant, cette dernière représente à peine 0,1% de notre activité.

Résultat : nous supportons 6 % de charges sur le chiffre d’affaires, ce qui est énorme. C’est autant d’argent qui ne peut pas être réinjecté dans la rénovation ou le développement. À mon échelle, cela représente 800.000 dinars par an ! On préfère ponctionner un secteur au lieu de l’encourager à se moderniser.

« Même ceux que nous avons formés partent : les croisières et l’Arabie saoudite débauchent à tout-va. »

 

Recevez-vous un quelconque soutien de l’État ?

Aucun. Ni soutien fiscal, ni accompagnement bancaire. Quand j’étais au bureau exécutif de la FTH, nous avions même ironisé avec un slogan : « FTH, sallakha wahdek ». Cela résume bien la situation.

La loi sur les chèques sans provision a-t-elle des impacts concrets sur votre quotidien ?

Évidemment. Elle a réduit la demande locale. Et paradoxalement, le cash est revenu en force. On a dû acheter une machine pour compter les billets ! Nous qui plaidions pour la transparence et la traçabilité, nous nous retrouvons à gérer des sacs remplis d’espèces. Ce n’est ni moderne ni souhaitable.

Avez-vous revu votre politique d’investissement ou de rénovation ?

Oui, à la baisse. Non pas à cause de la conjoncture, mais à cause de la surtaxe fiscale. Ces 3 % supplémentaires que je dois verser à l’État m’empêchent de réinvestir comme je le voudrais, dans du mobilier, des cuisines, des équipements. C’est une politique absurde.

« Depuis 15 ans, les recommandations n’ont jamais été appliquées. »

 

L’emploi saisonnier est-il toujours aussi disponible ? Trouvez-vous du personnel qualifié ?

L’emploi saisonnier existe encore, mais la nouvelle législation sur le travail rend les saisonniers moins motivés. On ne peut plus les fidéliser avec des CDD renouvelés.

Résultat: perte d’efficacité. Quant au personnel qualifié, c’est un problème structurel : effondrement de l’école publique, disparition de la formation professionnelle, etc. Nous formons nos équipes en interne, avec des experts internationaux. Mais désormais, même ceux que nous avons formés partent : les croisières et l’Arabie saoudite débauchent à tout-va, avec de bien meilleures conditions.

« Nous plaidions pour la transparence et nous nous retrouvons à gérer des sacs remplis d’espèces. »

 

Craignez-vous une fragilité structurelle du secteur hôtelier ?

Ce n’est pas une crainte, c’est un constat. Depuis le rapport Roland Berger en 2009 jusqu’aux assises nationales de 2017, les recommandations structurantes n’ont jamais été appliquées.

Résultat : la capacité hôtelière est en baisse, les hôtels vétustes ferment faute de rénovation. Les nouveaux promoteurs ne se lancent plus dans ce secteur devenu trop risqué, trop taxé, trop exposé. Rien n’a changé depuis quinze ans. Et c’est tragique.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

En bref

Mouna Ben Halima, CEO de l’hôtel Al Badira, dresse un constat sévère sur le tourisme tunisien : flambée des prix des billets d’avion, surtaxes fiscales, loi sur les chèques qui freine la demande, absence de vision stratégique… Le haut de gamme hôtelier peine à maintenir son attractivité. La fiscalité pèse lourdement sur l’investissement, tandis que la fuite des compétences fragilise un secteur en manque de réformes structurelles.

 

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ST-ESM (2-0) : Les Stadistes dictent leur loi

28. August 2025 um 07:43

Plus entreprenants et réalistes à souhait, les Stadistes ont su prendre l’avantage en première mi-temps avant de le consolider en seconde période de jeu.

En dépit d’une canicule qui n’encourage guère à la pratique du football, Stadistes et Métlaouis ont fait comme ils le pouvaient pour présenter un football d’un niveau respectable et c’est tout à leur honneur.

Sans round, d’observation, les deux protagonistes sont entrés dans le vif du sujet avec un jeu porté vers l’offensive. Par ailleurs, on n’a pas attendu longtemps pour assister à la première occasion dangereuse de la rencontre : Ahmed Awled Bahia s’infiltre sur la gauche, dribble les deux défenseurs centraux stadistes avant de servir Naby Sylla qui était à deux doigts d’ouvrir la marque (9’). La période initiale a été aussi la mi-temps des buts blancs. D’abord, du côté stadiste, quand Adam Arous touche délibérément la balle de la main au moment de reprendre directement dans les filets de Hamza Ben Chérifia (19’). Puis, c’est au tour du milieu sénégalais de l’ESM, Mohamed Diamé, de voir l’arbitre lui refuser un but après avoir mené une contre-attaque, mais il se trouvait déjà en position de hors-jeu (23’).

Et alors que les débats étaient plutôt équilibrés, un joueur réussit à changer la donne. Il s’agit de Amadou Ndiaye qui, servi sur la ligne des 16 mètres par Youssef Saafi, profite qu’il soit sans surveillance pour tromper la vigilance du portier adverse, ouvrant ainsi le score au profit du Stade Tunisien (36’). Il n’en fallait pas plus pour que les Stadistes rejoignent les vestiaires à la mi-temps avec un précieux avantage au score.

Sur la même lancée…

A la mi-temps, les deux entraîneurs ont procédé chacun à deux changements. La physionomie du match n’a pas changé pour autant avec des Stadistes plus entreprenants, en quête d’un deuxième but pour consolider leur avantage au score. Et les locaux ont fini par arriver à leurs fins : Rayen Smaali prend le temps de dribbler les défenseurs adverses avant de servir en retrait Wael Ouerghemmi. Ce dernier, d’un tir cadré à ras de terre, parvient à tromper Ben Chérifia, logeant sans difficulté la balle dans les filets (53’).

Après avoir doublé la mise, les Stadistes ont alterné leur rythme de jeu qu’ils ont imposé du reste à leur adversaire. Et à vrai dire, les Miniers n’ont pas entrepris grand-chose pour revenir dans le match. Et les Stadistes de remporter leur deuxième victoire depuis le début de la saison, obtenue également à domicile.

ST : Farhati, Khalfa, arous (Seghaier 56’), Sahraoui (Riahi 67’), Saafi, Touré, Ndaw (Smaali 46’), Khemissi, ourghemmi, Ndiaye (Haboubi 75’) et Jaouadi (ayari 46’).
ESM : Ben Chérifia, Kouassi, Meskini, Bouhajeb, Ben Salem, Messaoui (Khlifi 79’) Sylla (Fernand 70’), Diame, Soltani (Kachouri 46’), Fajraoui (Hajji 46’) et awled Bahia.

Kaouther Ben Hnia en compétition à Venise avec La Voix de Hind Rajab, soutenue par Brad Pitt et Joaquin Phoenix

27. August 2025 um 21:11
Kaouther Ben Hnia en compétition à Venise avec La Voix de Hind Rajab, soutenue par Brad Pitt et Joaquin Phoenix

La réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hnia, déjà saluée à l’international avec Les Filles d’Olfa, signe un retour remarqué avec son nouveau film La Voix de Hind Rajab, en lice pour le Lion d’Or à la 82ᵉ Mostra de Venise. Inspirée par l’appel déchirant de la fillette palestinienne tuée à Gaza en janvier 2024, l’œuvre se […]

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Tunisie Tourisme : “Du Maghreb à l’Europe de l’Est, nous mettons le cap sur les marchés qui bougent” assure Aymen Rahmani

26. August 2025 um 07:38

Tourisme durable

En pleine recomposition des échanges internationaux, la Tunisie met tout en place pour renforcer son déploiement à l’international : encourager le tourisme transfrontalier via la Libye et l’Algérie, initier une percée stratégique sur les marchés arabes et d’Europe de l’Est, et consolider les marchés classiques comme la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne.

Aymen Rahmani, directeur des études et de la coopération internationale à l’ONTT, revient dans l’entretien ci-après sur les spécificités de chaque zone, les opportunités, les chiffres clés… et la vision derrière cette expansion. « Notre force, c’est de comprendre la culture économique de chaque marché », assure-t-il.

Vous parlez souvent de « nouveaux marchés stratégiques ». Que mettez-vous derrière cette notion ?

Nous ne cherchons pas à nous disperser, mais à cibler des marchés où notre savoir-faire peut vraiment faire la différence. Cela veut dire renforcer notre présence sur les marchés classiques, répondre à la demande locale, comprendre les habitudes de consommation et lever les contraintes logistiques et réglementaires. Aujourd’hui, nos priorités se concentrent sur trois axes : consolider notre présence au Maghreb – précisément en Libye (marché en reconstruction, riche en opportunités) et en Algérie – ainsi qu’en Tunisie, un marché local qui restera toujours porteur ; et développer les marchés arabes et d’Europe de l’Est, où le potentiel de croissance est réel.

Le premier semestre 2025 semble bien engagé pour le tourisme tunisien. Quels sont les chiffres clés ?

Effectivement, la tendance est positive. Jusqu’au 30 juin 2025, nous avons accueilli environ 4,3 millions de visiteurs non-résidents, soit une hausse de 11,3 % par rapport aux 3,86 millions enregistrés sur la même période en 2024. L’an dernier, nous avions franchi pour la première fois depuis la pandémie – et même au-delà – le cap des 10,26 millions de touristes, un record.

Pour 2025, notre objectif est d’atteindre 11 millions de visiteurs. Si la dynamique actuelle se maintient, nous pourrons l’atteindre plus facilement.

En termes de recettes touristiques, le premier semestre 2025 a généré 3,28 milliards de dinars, en hausse de 8,5 % par rapport à la même période de 2024, année qui constituait déjà une performance record. Du côté des nuitées hôtelières, nous avons atteint 9,8 millions, soit +8,7 % sur un an, avec un objectif annuel fixé à 30 millions.

« Notre force, c’est de comprendre la culture économique de chaque marché. »

 

Les habitudes des touristes changent. Comment vous adaptez-vous ?

Les visiteurs recherchent désormais davantage d’expériences et d’hébergements alternatifs, comme les maisons d’hôtes, les motels ou les campings. Cela réduit la durée moyenne des séjours hôteliers. Nous finalisons des cahiers des charges pour encadrer quatre formes d’hébergement alternatif. Ils ont été élaborés avec les professionnels et en concertation avec les ministères concernés (Agriculture, Investissement) afin de faciliter les procédures et mieux intégrer ces offres intérieures dans notre système d’hébergement.

Les marchés libyen et algérien ont-ils des particularités ?

Les Libyens et les Algériens arrivent principalement par voie terrestre et se logent souvent dans des hébergements privés, échappant ainsi aux statistiques hôtelières classiques. Nous menons des enquêtes, notamment avec le ministère de l’Intérieur, pour mieux estimer leur nombre et la durée de leurs séjours. Ces marchés restent cruciaux : ils apportent un flux important et régulier, mais ils réservent rarement à l’avance, ce qui pose parfois des problèmes de disponibilité hôtelière en haute saison.

« Les Libyens et Algériens représentent un flux régulier mais encore sous-estimé dans les statistiques. »

 

Quels sont aujourd’hui vos principaux marchés européens ?

Le marché français reste leader, avec plus d’un million de visiteurs en 2024, dont plus de la moitié voyagent individuellement. Viennent ensuite :

  • Allemagne : 330 000 visiteurs
  • Royaume-Uni : 327 000 visiteurs
  • Pologne : désormais 4ᵉ marché européen, en forte progression

L’Europe de l’Est est un marché en plein essor : les touristes y voyagent via des tours-opérateurs, optent pour des hôtels et disposent d’un pouvoir d’achat intéressant. Ils apprécient particulièrement notre climat et notre produit balnéaire, mais nous les ciblons aussi pour d’autres offres.

Il y a aussi des marchés arabes…

Absolument. Les touristes arabes – notamment du Golfe et d’Irak – sont très dépensiers, voyagent souvent en famille et recherchent un produit spécifique, de qualité.
L’exemple le plus frappant est l’Irak, avec une hausse de 104,8 % des arrivées en 2024 par rapport à 2023, après la levée du visa. Notre stratégie est d’installer une représentation dans un pays du Golfe pour être plus proches de ces marchés, comprendre leurs attentes et adapter notre produit.

« Le produit tunisien a tout pour séduire, mais la compétition est grande : nous devons rester innovants et à l’écoute des voyageurs. »

 

Quels autres marchés visez-vous pour l’avenir ?

Nous voulons diversifier nos sources de visiteurs en nous tournant vers les marchés lointains, notamment la Chine et le Japon. Ces pays sont intéressés par nos produits bien-être et thalassothérapie, mais aussi par notre patrimoine exceptionnel – des milliers de monuments classés à l’UNESCO. Nous travaillons également sur le tourisme des seniors et sur un système national de données touristiques pour mieux piloter notre stratégie et cibler les attentes.

À quelles conditions le tourisme tunisien pourrait-il être performant ?

Il est important de préserver le produit balnéaire tout en développant un tourisme alternatif, durable et diversifié. Miser sur la proximité avec les marchés arabes et maghrébins, consolider l’Europe de l’Est et ouvrir de nouvelles voies vers l’Asie. Le produit tunisien a tout pour séduire, mais la compétition est grande : nous devons être vigilants, innovants et à l’écoute des voyageurs.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • 4,3 millions de visiteurs non-résidents au 1er semestre 2025 (+11,3 %).
  • 3,28 milliards de dinars de recettes touristiques (+8,5 %).
  • 9,8 millions de nuitées hôtelières enregistrées (+8,7 %).
  • Objectif 2025 : franchir le cap des 11 millions de touristes.
  • Top marchés européens : France (1 M+ visiteurs), Allemagne (330 000), Royaume-Uni (327 000), Pologne en forte progression.
  • Maghreb : flux essentiels depuis la Libye et l’Algérie, majoritairement par voie terrestre.
  • Marchés arabes : Irak (+104,8 % en 2024) et pays du Golfe, visiteurs à fort pouvoir d’achat.
  • Nouveaux horizons : diversification vers l’Europe de l’Est, la Chine et le Japon.
  • Stratégie ONTT : développer l’hébergement alternatif (maisons d’hôtes, campings, motels) et cibler le tourisme seniors.

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Bonne nouvelle : bourses pour ingénieurs tunisiens au Canada

24. August 2025 um 21:57
Bonne nouvelle : bourses pour ingénieurs tunisiens au Canada

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé l’ouverture des candidatures pour 30 bourses universitaires destinées aux étudiants tunisiens inscrits en troisième année du diplôme d’ingénieur pour l’année universitaire 2025-2026. Ces bourses s’inscrivent dans le cadre de la coopération entre le ministère et l’institution canadienne MITACS et visent la réalisation des […]

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Tourisme tunisien : « Notre objectif est d’élever la qualité globale du secteur », affirme Kamel Gaies

Von: hechmi
24. August 2025 um 07:45

TourismeDepuis des décennies, la diversification du produit touristique tunisien revient régulièrement dans les discours officiels sans toujours se traduire concrètement sur le terrain. Même si de nouveaux produits touristiques ont été développés dont le tourisme saharien et le tourisme alternatif : trop peu pour un pays qui regorge de vestiges historiques et de sites naturels uniques.

Quelles sont les stratégies mises en place par l’ONTT pour promouvoir, développer et améliorer le produit touristique national ? Kamel Gaies, directeur du produit touristique à l’ONTT, répond dans l’entretien ci-après.

La diversification du produit touristique est un vieux chantier en Tunisie. Où en est-on aujourd’hui ?

Il est vrai que cette question revient depuis près de 40 ans. Plusieurs tentatives ont été menées pour enrichir l’offre au-delà du balnéaire. Le tourisme saharien en est un bon exemple, avec le développement des zones de Nefta, Douz et Tozeur.

Nous avons également soutenu des événements culturels comme le festival de jazz de Tabarka dans les années 70. Nous voulions que ce festival arrive à s’autofinancer pour que nous puissions investir dans d’autres produits. Ce ne fût malheureusement pas le cas et le festival a fini par disparaitre. Cela dit, malgré des efforts palpables, ces produits n’ont pas atteint leur plein potentiel.

Qu’est-ce qui a empêché ces produits de s’imposer durablement ?

Plusieurs facteurs : le manque de coordination entre les acteurs, des stratégies de promotion insuffisantes, des infrastructures à entretenir et maintenir.  Par exemple, le tourisme saharien est un produit de niche, qui s’adresse à une clientèle haut de gamme. Il nécessite un hébergement de qualité, un transport aérien fluide, une logistique bien huilée. Or, ces conditions n’ont pas toujours été réunies.

Même chose pour le golf : nous disposons actuellement de 10 parcours, alors qu’il en faudrait au moins 20 ou 30 pour devenir une vraie destination golfique méditerranéenne compétitive. Il y a une forte concurrence en Méditerranée, s’agissant du tourisme golfique.

En ce qui nous concerne, outre nos moyens réduits s’agissant de la promotion de parcours d’exception dans notre pays, il y a aussi le problème du transport aérien. Nous avons une représentation de l’ONTT à Stockholm où beaucoup de Golfeurs sont intéressés par notre destination mais nous sommes handicapés par l’absence de lignes directes ou charters.

« La diversification du produit touristique tunisien est un chantier vieux de 40 ans, mais encore loin de son plein potentiel. »

 Quels sont les axes de la stratégie 2035 pour revitaliser ces segments?

La stratégie 2035 repose sur quatre axes majeurs du produit : le tourisme sportif, le tourisme religieux, le tourisme de découverte et l’hébergement alternatif. Ce dernier inclut les chambres d’hôtes, les gîtes ruraux, les campings et les motels.

Un cadre réglementaire spécifique est en cours de finalisation. Nous avons organisé un séminaire national à ce sujet le 16 avril dernier, sous l’égide du ministre du Tourisme. Le projet a été, il y a un mois, transmis à la présidence du gouvernement, pour validation finale après l’avoir envoyé pour avis au Conseil de la Concurrence. Le cahier de charge sera très prochainement officiellement publié.

Et concernant le tourisme religieux ? Est-il réellement pris en compte ?

Absolument. La Tunisie a une richesse patrimoniale exceptionnelle en matière de lieux de culte : mosquées, églises, synagogues et lieux sacrés souvent situées sur les mêmes sites comme à Djerba ou à La Goulette.

Le tourisme religieux a un potentiel certain, mais il reste sous-exploité faute d’actions promotionnelles ciblées à l’international. Il faudrait davantage organiser des événements et des campagnes pour valoriser cette diversité.

Ce qui ne sera pas facile avec un budget promotionnel qui rétrécit comme peau de chagrin alors que les concurrents directs de la Tunisie disposent de moyens énormes ?

C’est malheureusement vrai. Je ne pourrais pas en parler avec précision, la question pourrait trouver réponses auprès de Mme Raja Ammar, directrice du Marketing. Je vous donne juste une indication. En 2014, le budget consacré à la promotion était de 70 MD. Il a fondu comme neige au soleil car aujourd’hui, il ne dépasse pas les 35 MD.

C’est une enveloppe beaucoup plus réduite, à peine suffisante pour les opérations de base : publicité, relations publiques, participation à quelques salons, accueil de journalistes, etc. En parallèle, plusieurs représentations touristiques à l’étranger ont fermé, jugées peu productives.

« Avec seulement 10 parcours de golf, la Tunisie reste handicapée face à ses concurrents méditerranéens. »

Ce manque de ressources pèse sur notre capacité à promouvoir des produits de niche.  Y a-t-il des mécanismes de soutien ponctuel et qu’en est-il de la participation des professionnels ?

Les professionnels participent modestement dans les salons et à travers une taxe touristique prélevée sur les professionnels du secteur, dont une partie est destinée à financer la promotion touristique appelée “taxe de séjour”, est généralement incluse dans le prix des nuitées d’hôtels et autres hébergements touristiques.

Nous avons mis en place un fonds de promotion compétitive doté d’environ 10 millions de dinars. Il sert à soutenir des opérations ciblées, notamment pour booster certains produits ou segments fragiles. Mais cela reste très insuffisant face aux besoins et puis les professionnels passent aussi par des moments difficiles depuis 2011.

Cela dit à fin juin, nous sommes à plus de 4 millions de touristes et nous espérons terminer l’année à plus de 11 millions. Nous nous attendons à plus de 8 milliards de dinars de recettes touristiques d’ici décembre 2025.

La qualité des services touristiques est souvent pointue du doigt. Qu’en est-il ?

Je voudrais en prime préciser le rôle de notre direction qui consiste contrôler la qualité et la conformité des offres touristiques et veille à ce que les établissements touristiques respectent les normes et réglementations en vigueur et là je parle des hôtels, maisons d’hôtes, restaurants, agences de voyages, y compris celles spécialisées dans la Omra et guides touristiques.

Notre but est de garantir une expérience positive aux visiteurs. S’agissant du personnel, il faut savoir que beaucoup de professionnels recrutent désormais du personnel peu formé, faute de trouver mieux d’autant plus que fréquemment le travail dans le secteur touristique est saisonnier.

Il y a aussi un manque remarquable dans les compétences des personnels touristiques toutes catégories confondues.  Les agences de formation professionnelle aux métiers du tourisme ne peuvent former que 1.700 étudiants par an tous embauchés, alors que les besoins sont bien supérieurs. Et une fois formés, les jeunes diplômés directeurs et grands chefs partent souvent à l’étranger, principalement dans les pays du Golfe, où les salaires sont plus attractifs.

« Le budget promotionnel est passé de 70 millions de dinars en 2014 à 35 millions aujourd’hui : un défi majeur. »

Comment la direction du produit intervient elle pour améliorer le produit touristique ?

Notre rôle est d’encadrer et de contrôler l’ensemble de la chaîne : hôtellerie, restauration, agences de voyages, excursions… Depuis le début de l’année jusqu’au 30 juin, nous avons effectué 4 027 visites de contrôle de toutes les structures opérant dans le tourisme au nombre de 3100. Elles sont réparties comme suit : 800 dans le secteur hôtelier, 400 en restauration touristique, 1 800 agences de voyages, 120 dans le tourisme alternatif.

Quelles suites vous donnez à ces inspections ?

Ces contrôles aboutissent à des rapports détaillés, avec sanctions le cas échéant. Nous avons rédigé 27 rapports pour améliorer le service, nous avons envoyé des rappels à l’ordre s’agissant toujours du service et 9 avertissements. Les opérations de contrôle ont principalement concerné les zones de Hammamet, Monastir et Mahdia où nous avons ratissé large. Les contrôles portent essentiellement sur la sécurité (vidéosurveillance, gardiennage…), la sécurité alimentaire, la salubrité des lieux, mais aussi l’ameublement, la décoration ou encore la conformité environnementale.

Le manque d’investissements de la part des exploitants pour rénover ou s’adapter aux nouvelles normes – comme les économies d’eau ou d’énergie – est un vrai problème.  Qu’en est-il de l’hébergement alternatif ?

Nous sommes en phase finale d’adoption du nouveau cadre réglementaire. L’idée est de valoriser les formes d’hébergement hors hôtel : gîtes, chambres d’hôtes, écolodges… Ce secteur peut offrir une expérience authentique et enrichissante pour les visiteurs, tout en dynamisant les zones rurales. Mais là aussi, il faut un encadrement strict pour garantir la qualité.

« La survie de notre modèle touristique dépend de notre capacité à écouter, à nous adapter et à innover. »

Comment les touristes locaux ou internationaux peuvent attirer votre attention sur des manquements observés dans une structure hôtelière, de restauration ou dans une agence de voyage ?

Nous avons actualisé le numéro vert (80 100 333), disponible 24h/24 et 7j/7, pour recevoir les plaintes des touristes tunisiens ou étrangers. Chaque réclamation est transmise en temps réel à la direction centrale et aux commissariats régionaux, qui interviennent rapidement sur le terrain.

Cette cellule de veille est essentielle pour maintenir un minimum de qualité et résoudre les problèmes au plus vite. Notre priorité est répondre aux attentes d’une clientèle exigeante en quête de qualité, d’authenticité et d’expériences. Nous sommes conscients que la survie même de notre modèle touristique dépend de notre capacité à écouter, à nous adapter et à innover.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La diversification du tourisme tunisien reste limitée malgré le potentiel culturel, saharien et sportif.
  • L’ONTT mise sur la stratégie 2035 avec quatre axes : tourisme sportif, religieux, de découverte et hébergement alternatif.
  • Les obstacles majeurs : budget promotionnel réduit de moitié depuis 2014, manque d’infrastructures et concurrence régionale.
  • Plus de 4 000 contrôles ont été effectués pour améliorer la qualité des services en 2025.
  • Objectif : dépasser 11 millions de touristes et atteindre 8 milliards de dinars de recettes d’ici fin 2025.

 

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Tunisie | Les matchs de 4e Journée de Ligue 1 de football

23. August 2025 um 10:18

Les matchs de la 4e journée de la Ligue 1 de football se dérouleront en deux journées : le mercredi 27 et le jeudi 28 août 2025, avant de céder la place aux deux rencontres de l’équipe de Tunisie contre le Libéria et la Guinée équatoriale, dans le cadre de la 7e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde Fifa 2026.

Le programme des matchs de la 4e journée de la Ligue 1 de football s’établissent comme suit :

Mercredi 27 août à 16h30:

Avenir sportif de la Marsa / Union sportive monastirienne ;  

Stade tunisiene / Etoile sportive de Metlaoui;

Club athlétique bizertin / Club africain;

Olympique de Béja / Jeunesse sportive kairouanaise.

Jeudi 28 août à 16h30 :

Espérance sportive de Tunis / L’avenir sportif de Soliman ;

Etoile sportive du Sahel / L’avenir sportif de Gabès;

Club sportif sfaxien / Jeunesse sportive d’El-Omrane;

Espérance sportive de Zarzis / Union sportive de Ben Guerdane.

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Tunisie : peut-elle transformer son succès touristique en modèle durable ?

Von: hechmi
23. August 2025 um 06:54

Tourisme TunisieAprès des années d’instabilité, le tourisme tunisien enregistre une reprise remarquable. Fort d’un record historique en 2024, le pays déploie une stratégie ambitieuse pour franchir un nouveau cap et séduire des voyageurs toujours plus nombreux, tout en posant les bases d’un modèle plus durable et compétitif.

Après plus d’une décennie marquée par les turbulences, chute du régime en 2011, attentats terroristes commandités pour nuire à l’image du pays, années Covid néfastes sur le tourisme partout dans le monde, la Tunisie touristique retrouve ses couleurs. Boostée par une fréquentation record en 2024 et une stratégie de promotion ambitieuse, la destination espère franchir la barre des 11 millions de visiteurs en 2025.

L’année 2024 aura marqué un tournant décisif pour le tourisme tunisien. Avec plus de 10,2 millions de visiteurs enregistrés à fin décembre, le pays a dépassé non seulement ses objectifs annuels, mais aussi les niveaux d’avant la pandémie.

En comparaison avec 2023, le nombre d’arrivées a progressé de 9,5 %, et de 8,9 % par rapport à 2019. Des indicateurs en nette hausse qui confirment le retour en force de la Tunisie sur les radars des tour-opérateurs et des voyageurs internationaux.

« Après une décennie de turbulences, la Tunisie retrouve sa place sur la carte mondiale du tourisme. »

Une campagne de promotion offensive et ciblée

Forte de cette dynamique, la Tunisie vise désormais un palier symbolique : dépasser les 11 millions de touristes en 2025. Pour y parvenir, l’Office National du Tourisme et le ministère de tutelle misent sur une offensive promotionnelle d’envergure.

La nouvelle campagne, lancée sous le slogan évocateur « Vivez l’instant T, vivez l’instant Tunisie », a été déployée dans 16 pays européens et traduite en 14 langues. Elle a été déployée dans les métros, les rues et les aéroports des grandes capitales, en misant sur une image chaleureuse, spontanée d’une Tunisie qui malgré l’adversité ne perd rien de son charme et reste résolument humaine.

Une communication misant sur les dimensions émotionnelles et immersive

Plus qu’un simple slogan, cette campagne s’est voulue en rupture avec les codes classiques de la communication touristique. L’expérience sensorielle et émotionnelle a été mise au premier plan. Loin de se limiter aux clichés, la Tunisie souhaite montrer la richesse de son patrimoine, la diversité de ses paysages et la sincérité de son accueil. L’approche repose sur l’usage massif du numérique, le recours à des influenceurs, et une segmentation affinée des messages selon les marchés cibles.

Un retour actif sur les salons internationaux

La stratégie de reconquête passe également par une présence active sur les grands salons internationaux. Europe, Canada, Chine, Russie ou encore Maghreb : les délégations tunisiennes multiplient les contacts, renouent avec les grands réseaux de distribution et rassurent les partenaires étrangers. Les premiers retours sont encourageants.

Plusieurs tour-opérateurs ont confirmé leur intention de renforcer leur programmation sur la destination tunisienne dès l’été 2025.

« Avec la campagne “Vivez l’instant T, vivez l’instant Tunisie”, le pays mise sur l’émotion et l’authenticité. »

Une ambition déclarée : mieux connecter les territoires touristiques

Pour renforcer la compétitivité de l’offre, le ministère mise aussi sur l’amélioration des infrastructures. Un effort particulier est consacré à l’élargissement de l’offre aérienne, notamment en renforçant la connectivité avec les aéroports régionaux. Cette stratégie vise à désenclaver certaines zones touristiques, à attirer de nouveaux profils de voyageurs et à élargir l’éventail des destinations accessibles dans le pays.

Le ministère a-t-il les moyens de ses ambitions ? Attendons voir

Réformes structurelles et durabilité

Au-delà de la promotion, le cadre réglementaire fait également peau neuve. Une « Commission nationale pour la durabilité du tourisme » a été créée pour piloter une réforme en profondeur du secteur. Elle regroupe les représentants du métier, les ministères concernés et les structures publiques. Son objectif : repenser les modèles économiques, assurer la résilience du secteur face aux crises, et intégrer pleinement les enjeux environnementaux et sociaux.

Vers un Code du tourisme modernisé

Dans cette même logique, le gouvernement s’est engagé dans l’élaboration d’un « Code du tourisme », destiné à unifier et moderniser l’ensemble des textes encadrant les activités touristiques. Ce projet, structurant et attendu depuis des années, vise à clarifier les procédures, à sécuriser les investisseurs et à offrir un socle juridique lisible pour tous les acteurs. Il s’accompagne d’une refonte des procédures de classement des établissements et d’une réglementation spécifique pour les formes d’hébergement alternatives.

« Le véritable défi est de conjuguer attractivité touristique et durabilité environnementale. »

Une vision tournée vers la qualité et la valeur ajoutée

À travers cette vision rénovée, les autorités entendent conforter la place de la Tunisie comme une destination fiable, moderne et tournée vers l’avenir. L’enjeu est de taille : il s’agit non seulement d’attirer plus de touristes, mais aussi de générer plus de valeur ajoutée, en misant sur des marchés à fort pouvoir d’achat et en allongeant la durée moyenne des séjours.

L’environnement : grande faiblesse du tourisme tunisien

La Tunisie doit investir plus d’efforts dans le nettoyage des villes. Une ville propre et bien entretenue améliore l’image de la destination, favorise une expérience touristique de qualité et contribue à la sécurité sanitaire des visiteurs.

Le développement touristique ne peut être durable que s’il s’appuie sur un environnement humain et physique préservé. La qualité de l’accueil, l’authenticité des échanges et la sécurité sont des éléments humains qui façonnent l’expérience du voyageur mais la préservation de l’environnement est aussi importante et même capitale.

En négligeant ces dimensions, une destination risque de compromettre son attractivité à long terme. Miser sur un tourisme respectueux des écosystèmes et des équilibres sociaux est donc non seulement une exigence éthique, mais aussi une stratégie économique lucide.

A.B.A

EN BREF

  • Après une décennie marquée par les crises, le tourisme tunisien retrouve une dynamique forte.
  • En 2024, plus de 10,2 millions de visiteurs ont été enregistrés, soit une hausse de 9,5 % sur un an.
  • Objectif 2025 : dépasser les 11 millions grâce à une campagne internationale déployée dans 16 pays.
  • La stratégie inclut salons, partenariats, connectivité aérienne et modernisation réglementaire.
  • Une commission pour la durabilité et un futur Code du tourisme visent à renforcer la compétitivité et la durabilité.

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Tennis : Moez Echargui en finale du Challenger d’Hersonissos en Grèce

22. August 2025 um 20:56
Tennis : Moez Echargui en finale du Challenger d’Hersonissos en Grèce

Le tennisman tunisien Moez Echargui, actuellement 191e mondial, s’est qualifié pour la finale du Challenger d’Hersonissos en Grèce, après sa victoire nette vendredi 22 août 2025 face au Français Robin Bertrand (315e mondial) sur le score de 6-4, 6-1. En finale, prévue samedi, Echargui affrontera le Français Dan Added (286e mondial). Tout au long du […]

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Décryptage : Pourquoi le Tunisien aime-t-il tant l’alcool ?

09. August 2025 um 09:54

En Tunisie, pays au riche héritage viticole antique, la consommation d’alcool révèle un paradoxe profond entre tradition historique et tabous religieux. Malgré les interdits, l’alcool coule toujours dans les ruelles comme dans les hôtels touristiques, témoignant d’une réalité complexe et contrastée. Retour sur les racines millénaires et l’ouverture touristique qui ont façonné cette relation ambivalente.

Selon les données récentes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Tunisie affiche une consommation moyenne d’environ 12,8 litres d’alcool pur par adulte et par an. Ce chiffre place le pays en tête du monde arabe et au 9ᵉ rang mondial. Une statistique surprenante dans un pays à majorité musulmane, où l’alcool reste officiellement proscrit par la religion et encadré par la loi.

Une échappatoire sociale et psychologique

Pourtant, une enquête menée par le Pew Research Center révélait dès 2013 que plus de 80 % des Tunisiens désapprouvent la consommation d’alcool. Cette contradiction entre discours et pratiques illustre un paradoxe profondément ancré dans la société.

En Tunisie, la vente d’alcool est strictement réglementée : interdite aux musulmans ( en théorie) selon le Code pénal, suspendue durant le mois de Ramadan, les vendredis et les jours de fêtes religieuses. Mais ces restrictions légales n’entravent pas réellement l’accès aux boissons alcoolisées. Cette rareté officielle nourrit un marché noir florissant, qui alimente aussi bien les consommateurs réguliers que les acheteurs occasionnels.

Dans les bars et points de vente autorisés, la taxation élevée des boissons pousse une partie des consommateurs vers des produits moins chers et souvent de qualité médiocre, augmentant ainsi les risques sanitaires.

Pour de nombreux Tunisiens, l’alcool devient un exutoire face aux pressions économiques et sociales. Les années qui ont suivi la révolution de 2011 ont vu croître une forme d’angoisse collective, traduite chez certains par une consommation accrue.

Lire aussi : Lutte contre l’alcool au volant : la Tunisie déploie des alcootests de nouvelle génération

Les jeunes, notamment dans les grandes villes, y voient aussi un moyen de désinhibition sociale dans un environnement où d’autres formes de divertissement sont limitées. Ce phénomène s’accompagne d’une banalisation progressive de l’alcool dans certains milieux urbains, en dépit des normes religieuses et familiales.

Les taxes sur l’alcool ont fortement augmenté au cours des dernières années, rendant certaines boissons jusqu’à deux fois plus chères qu’en 2010. Pourtant, la demande ne faiblit pas. Elle se déplace vers des alternatives abordables, souvent artisanales ou issues de contrebande, qui échappent à tout contrôle sanitaire.

Des associations médicales et sociales tirent régulièrement la sonnette d’alarme face à l’augmentation des intoxications et des violences liées à l’alcool, mais leurs appels peinent à trouver un écho dans les politiques publiques.

Des racines antiques à l’essor touristique

La relation de la Tunisie avec l’alcool remonte bien avant l’ère moderne. Dès l’Antiquité, la région était connue pour ses vignobles, notamment sous l’influence des Phéniciens et des Carthaginois. L’illustre agronome carthaginois Magôn, auteur d’un traité sur la viticulture, avait posé les bases de techniques qui allaient influencer la production vinicole dans tout le bassin méditerranéen. Les Romains, héritiers de ces savoir-faire, développèrent encore la culture de la vigne, exportant vins et amphores depuis les ports de Carthage, Dougga ou Thuburbo Majus.

Au fil des siècles, la conquête arabe et l’islamisation de la région ont freiné cette tradition, sans toutefois l’effacer totalement. La production de vin et de bière a continué de manière marginale, notamment dans les zones à forte présence européenne ou au sein des communautés non musulmanes.

L’époque contemporaine a vu une renaissance de cette culture vinicole et brassicole, notamment à partir du protectorat français (1881-1956) et, plus récemment, avec l’essor touristique. Dans les années 1970 et 1980, le développement des zones balnéaires et l’ouverture au tourisme international ont entraîné une offre plus visible d’alcool dans les hôtels, restaurants et complexes touristiques.

Cette politique d’ouverture visait à répondre aux attentes des visiteurs étrangers, faisant coexister un marché destiné aux non-musulmans et une consommation locale qui, bien que taboue, continuait à croître en marge des circuits officiels.

S’agissant de la consommation de l’alcool, selon le Dr Faten Driss, spécialiste en traitement des addictions, la dépendance doit être considérée comme une maladie, non un délit. Elle insiste sur l’importance de lever la stigmatisation, notamment au sein des familles, qui doivent accompagner avec écoute, compréhension et soutien, et non jugement ni répression. Le traitement demande patience, temps et suivi régulier en thérapie, souvent sans hospitalisation. Le centre de Jebel Ouest, unique en Tunisie, accompagne surtout la réinsertion sociale post-consommation. Dr Driss rappelle que l’addiction est une maladie cérébrale chronique avec risque permanent de rechute. Elle appelle à la bienveillance des proches face aux rechutes, soulignant que la guérison reste possible grâce à un soutien constant.

Un paradoxe qui interroge

Cependant, la Tunisie vit dans une forme de schizophrénie culturelle : d’un côté, un discours officiel et religieux qui condamne fermement l’alcool ; de l’autre, une consommation réelle qui rivalise avec celle de nombreux pays occidentaux.

Ce paradoxe, entretenu par le poids du tabou, le manque de prévention et les tensions sociales, continue de façonner la relation des Tunisiens à l’alcool — une relation à la fois cachée, tolérée et difficile à briser.

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Chaque jour, les plages tunisiennes croulent sous 8 000 m³ de déchets

07. August 2025 um 19:31

En été, les plages tunisiennes accumulent près de 8 000 mètres cubes de déchets chaque jour. Selon Nabil Mokhtar, chef du programme de nettoyage des plages à l’APAL, 85 % de ces déchets sont en plastique.

Pour y faire face, l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) mène, en partenariat avec le Fonds de protection des zones touristiques, un vaste programme de nettoyage. Ce dernier concerne 133 plages réparties sur 192 kilomètres de côtes.

Les équipes interviennent à la fois avec des machines pour cribler le sable, et manuellement dans les zones plus sensibles. Elles couvrent une superficie totale d’environ 5 739 hectares. Pendant la saison estivale, les plages publiques reçoivent entre 9 et 11 interventions. Les sites touristiques, eux, en bénéficient jusqu’à 23 fois. À chaque opération, environ 600 m³ de déchets sont retirés.

Le programme, dont le taux d’avancement atteint 80 %, est financé à hauteur de 1,8 million de dinars. Le Fonds touristique en assure 60 %, tandis que l’APAL prend en charge le reste. Par ailleurs, les autorités démantèlent les constructions illégales et surveillent les concessions en cours. L’objectif est clair : protéger les plages et garantir un accueil de qualité aux visiteurs.

Selon Mokhtar, cette pollution impacte l’environnement marin, mais aussi l’image du pays. Il appelle donc les estivants à ne plus abandonner leurs déchets et à adopter un comportement responsable.

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Littoral en danger : Kaïs Saïed ordonne des mesures d’urgence

10. Juli 2025 um 17:49

Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, jeudi 10 juillet 2025, le ministre de l’Environnement Habib Obeid au Palais de Carthage. Il a ordonné des actions immédiates contre les atteintes environnementales, notamment sur les côtes. Cette réunion intervient au lendemain d’une visite nocturne surprise du chef de l’État sur plusieurs plages gravement touchées par la pollution marine.

Une crise environnementale sous les projecteurs

Dans la nuit du 9 au 10 juillet, Kaïs Saïed s’est rendu sans préavis dans plusieurs zones côtières de Monastir, Kélibia et Menzel Temime pour constater de ses propres yeux l’ampleur des dégâts. Entre 22h et 1h du matin, il a inspecté plusieurs plages polluées, dont celle de Ksibet El Mediouni, envahie par des déchets organiques et industriels. Sur place, des habitants lui ont exprimé leur colère face à la dégradation continue de leur cadre de vie, dénonçant l’inaction des autorités locales.

Le président a ensuite visité la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar, accusée de rejeter des eaux insuffisamment traitées dans la mer. Il s’est aussi rendu à Sayada, où la pollution menace directement les activités de pêche et le tourisme. En clôture de sa tournée, il a inspecté des sites sensibles à Kélibia et Menzel Temime, notamment à Oued Lahjar et Aïn Grenz.

À lire aussi : Pollution du littoral : Kaïs Saïed sur le terrain à Monastir, Kélibia et Menzel Temime

Quelques heures plus tard, lors de sa rencontre avec le ministre de l’Environnement, le président a rappelé que le droit à un environnement sain est un droit humain fondamental, garanti par la Constitution. Il a exigé la mise en place de mesures urgentes, en coordination avec toutes les parties concernées, afin de protéger le littoral et de mettre fin aux agressions environnementales persistantes.

Une fermeté affichée face à l’impunité

À travers cette mobilisation, Kaïs Saïed a réaffirmé sa volonté de rompre avec l’impunité en matière de crimes environnementaux. « Tous ceux qui ont contribué à cette situation, directement ou indirectement, devront en répondre devant la justice. Il n’y aura ni immunité ni impunité », a-t-il déclaré dans une vidéo relayée par Radio Monastir.

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