Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 01. Juni 2025Haupt-Feeds

Sidi Bouzid : conditions réunies pour le bon déroulement des examens nationaux

01. Juni 2025 um 17:02

Le commissaire régional de l’éducation à Sidi Bouzid, Moncef Guesmi, a assuré que toutes les conditions sont réunies pour assurer le bon déroulement des examens nationaux dans le gouvernorat.

Moncef Guesmi a déclaré à la TAP que, depuis plusieurs mois, le commissariat régional de l’éducation à Sidi Bouzid prépare les examens nationaux en mobilisant les centres d’épreuves du baccalauréat, du diplôme de fin d’études de l’enseignement de base et du concours d’accès aux collèges pilotes.

Selon la même source, la répartition des candidats par sections, il a relevé que 1515 candidats passeront l’épreuve du baccalauréat en économie et gestion, 1771 en lettres, 1047 en sciences expérimentales, et 874 en sciences techniques.

Par ailleurs, 206 candidats se présenteront en sciences de l’informatique, 174 en mathématiques, et 73 en sport.

8 centres d’examens ont été mis à la disposition des candidats au diplôme de fin d’études de l’enseignement de base, dont le nombre est de 1030, répartis sur 45 collèges publics et 7 collèges privés.

Moncef Guesmi a relevé que le concours d’accès aux collèges pilotes aura lieu, cette année, avec la participation de 192 écoles primaires publiques et 12 écoles privés avec 2229 candidats dans 14 centres d’examens.

Guesmi a ajouté que des dispositions exceptionnelles ont été prises pour garantir l’accès de 17 candidats aux examens nationaux qui bénéficieront des services d’un élève rédacteur ou d’un tiers du temps supplémentaire ou d’une salle d’examen privée.

Des mesures ont été prise pour lutter contre la fraude aux examens.

L’article Sidi Bouzid : conditions réunies pour le bon déroulement des examens nationaux est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

 Le film jordanien Closure de Mooney Abu Samra ouvre la 6e édition du FICEG-Gabès

01. Juni 2025 um 16:34

La sixième édition du Festival international de cinéma environnemental de Gabès (FICEG) a démarré, samedi 31 mai, au complexe culturel de la ville de Gabès.

La Jordanie, invitée d’honneur de la 6e édition du FICEG-Gabès qui aura lieu du 31 mai au 3 juin 2025, est mise à l’honneur à travers son cinéma. Le film d’ouverture a été Closure (Tarwedah), écrit et réalisé par la cinéaste Mooney Abu Samra, en hommage au septième art jordanien.

Closure, court métrage sorti en janvier 2023, a été présenté lors du Focus jordanien aux 35es Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) en décembre 2024. Le film raconte l’histoire d’une jeune géologue, seule survivante d’un groupe noyé dans le désert à cause de pluies soudaines liées au changement climatique. Cette catastrophe la mène à commencer un voyage introspectif accompagné d’un mystérieux voyageur qui la confronte à des défis, entre espoir de survie et lutte contre le destin.

Le programme de la soirée inaugurale était marqué par la présentation des 17 films au programme ainsi que des membres du jury présidé par l’acteur tunisien Khaled Bouzid, l’actrice jordanienne Abir Aissa, le réalisateur et scénariste irakien Mostafa Shawky et le réalisateur français Bernard Duroux.

Les films en compétition représentent les pays suivants : Algérie, Allemagne, Bangladesh, France, Irak, Iran, Grèce, Libye, Maroc, Oman, Tunisie, Turquie et Yémen.

L’acteur, réalisateur et producteur Slah Jday et la poétesse d’origine grecque Hélène Catzaras figurent parmi la liste des aristés à l’honneur.

Le film propose une série de master classes et de conférences autour du secteur du cinéma, et ce, en plus de la projection des films.

Le Festival international de cinéma environnemental de Gabès est organisé en partenariat avec la Délégation régionale des Affaires Culturelles de Gabès et le ministère des Affaires Culturelles. Le comité d’organisation est composé de Foued Kraiem et Wahida Dridi, respectivement directeur et présidente d’honneur du festival.

Créé en 2014, cette manifestation cinématographique annuelle vise à jeter la lumière sur les questions environnementales dans la ville de Gabès. La région connait un pic de pollution en raison des émissions de gaz polluants provenant de la zone industrielle qui ont des répercussions sur la santé des habitants et la qualité de vie en général.

L’article  Le film jordanien Closure de Mooney Abu Samra ouvre la 6e édition du FICEG-Gabès est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Départ du projet de lutte contre la pollution des plages de Mahdia

01. Juni 2025 um 16:06

L’association Mahdia Mémoire de la Méditerranée a lancé l’exécution de son projet régional à long terme visant à protéger les plages de Mahdia contre la pollution, notamment à travers des campagnes de sensibilisation.

Soutenue par des habitants de la région et des spécialistes de l’environnement, cette initiative a inclus des opérations de nettoyage de la plage de la Corniche de Mahdia, réalisées par une équipe de bénévoles.

Elle a, en outre, comporté la distribution de dépliants pour sensibiliser les citoyens aux dangers de la pollution, ainsi qu’un concours où 15 bénévoles doivent nettoyer 100 mètres de plage en une heure et demie.

L’article Départ du projet de lutte contre la pollution des plages de Mahdia est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Première de la nouvelle pièce du TNT : « Call Center Tragedy »

01. Juni 2025 um 15:45

La salle du 4e Art à Tunis a accueilli, samedi 31 mai 2025, la première de Call Center Tragedy, titre anglais de la pièce tunisienne Jacaranda. Il s’agit de la toute nouvelle création du Jeune Théâtre National, rattaché au Théâtre National Tunisien (TNT). Le texte et la dramaturgie sont signés Abdelhalim Messaoudi, La mise en scène a été assurée par Nizar Saidi. Cette production marque leur deuxième collaboration artistique, après Dark Side, présentée en 2021.

Pendant près de deux heures, Jacaranda explore les méandres d’un centre d’appel devenu théâtre de l’absurde et de la douleur : un espace où les lignes téléphoniques se croisent avec des lignes de vie brisées. Les personnages, interprétés notamment par de jeunes diplômés de l’École de l’Acteur, incarnent une jeunesse à la dérive, issue d’une génération qui, selon les mots du texte, « n’a pas hérité d’un pays, mais d’une impasse ».

Le metteur en scène façonne un univers visuel oppressant, où la lumière tamisée et les jeux d’éclairage renforcent le sentiment d’enfermement. Abdelhalim Messaoudi propose, de son côté, une dramaturgie minutieusement structurée, qui confère au récit un souffle continu tout en ouvrant des brèches vers la mémoire, la douleur et les confessions intimes. Les dialogues sont nourris d’un lexique cru et direct. Ils traduisent, ainsi, une destruction intérieure profonde, faisant de chaque personnage le théâtre de son propre effondrement.

La jacaranda — cet arbre aux fleurs mauves dont la beauté fragile dissimule une profonde vulnérabilité — prête son nom à la pièce, métaphore filée incarnant des êtres traversés par un malaise existentiel profond. Call Center Tragedy va au-delà d’une simple chronique du mal-être contemporain : elle interroge une mémoire collective que le théâtre cherche à réhabiliter.

En invitant le spectateur à s’interroger sur sa propre quête de sens dans un monde désenchanté où les voix résonnent en un écho vide, Jacaranda, riche en symboles, se dresse comme un miroir d’une réalité sociale en crise. La pièce soulève cette question lancinante : peut-on réellement surmonter les séquelles d’un passé tragique, ou ne s’agit-il que d’une lueur passagère dans un tunnel sans fin ?

L’article Première de la nouvelle pièce du TNT : « Call Center Tragedy » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les épreuves de la session principale du Baccalauréat 2025 démarrent, lundi 2 juin

01. Juni 2025 um 15:26

La session principale de l’examen du Baccalauréat 2025 démarre ce lundi 2 juin. Pas moins de 151 808 candidats sont attendus pour passer les épreuves écrites qui s’étaleront sur quatre jours : les 3, 4, 9 et 11 juin. Les résultats de cette première session seront annoncés le 24 juin 2025, a précisé le ministère de l’Éducation. Les candidats ajournés passeront la session de contrôle les 30 juin, le 1er, 2 et 3 juillet 2025. Les résultats de cette session seront annoncés le 13 juillet.

125 515 sont inscrits dans des établissements publics, 18 351 dans des établissements privés, tandis que 7 942 se présentent en candidats libres. Les filles représentent 62 % de l’ensemble des inscrits, contre 38 % pour les garçons. Les filles représentent 62 pc des candidats, alors que le nombre des garçons a atteint 38 pc. Fait insolite : le plus âgé des candidats est un homme de 74 ans, inscrit dans la section sport.

 Le plus jeune candidat aux examens du baccalauréat a 17 ans. Il est inscrit à la section sciences de l’informatique.

Par ailleurs, le nombre d’inscrits a enregistré une hausse de 11 602 élèves par rapport à la session 2024. La section économie et gestion arrive en tête avec 49 229 candidats, suivie par les sciences expérimentales (30 496), les lettres (27 070), les sciences techniques (20 455), les sciences de l’informatique (14 594), les mathématiques (8 231), et enfin la section sport avec 1 724 candidats.

Il convient de mentionner que le ministère a mobilisé 590 centres d’examen, 30 centres de correction, 27 centres de dépôt, ainsi que 4 centres de transcription en braille pour les candidats malvoyants.

 

L’article Les épreuves de la session principale du Baccalauréat 2025 démarrent, lundi 2 juin est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Séance plénière du 2 juin consacrée aux questions orales au ministre de la Santé

01. Juni 2025 um 15:03

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra une séance plénière le lundi 2 juin 2025, à partir de 10h00. L’ordre du jour comprendra 14 questions orales adressées au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, selon un communiqué publié par l’ARP à ce sujet.

L’article Séance plénière du 2 juin consacrée aux questions orales au ministre de la Santé est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Exposition ‘Au fil de l’or’ : la Tunisie dans la cour des grands

01. Juni 2025 um 13:44

Dans une ode inédite à l’art du textile doré à travers les siècles, la Tunisie brille de mille feux au Musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris. L’exposition « Au fil de l’Or. L’art de se vêtir de l’Orient au Soleil-Levant » (11 février – 6 juillet 2025) retrace l’histoire fascinante de ce métal précieux, intimement lié aux arts textiles depuis des millénaires. Cinq grandes régions culturelles – le Maghreb, le Moyen-Orient, la péninsule Arabique, l’Asie du Sud et du Sud-Est, et l’Asie orientale – y dévoilent le fruit d’un savoir-faire ancestral, où fils d’or et étoffes précieuses s’entremêlent sous les doigts experts des artisans.

 
Parmi les trésors exposés, la Tunisie se distingue dans le parcours « Costumes de lumière des pays du soleil couchant », où une collection de tenues traditionnelles richement brodées témoigne de la richesse de son patrimoine vestimentaire. Leila Temime Blili, professeure émérite en histoire à l’Université de La Manouba, signe un texte éclairant dans le catalogue de l’exposition, un ouvrage de référence de plus de 300 pages réunissant les contributions de trente-quatre spécialistes.

Ce livre d’art, enrichi d’une iconographie somptueuse, guide le visiteur à travers les civilisations, « des bords de la Méditerranée aux confins du Pacifique », comme le souligne Emmanuel Kasarhérou, président du musée. « L’exposition révèle comment orfèvres et tisserands ont uni leurs talents pour créer des œuvres textiles d’exception, reflets de traditions séculaires toujours vivantes. »

Depuis sa découverte il y a 7 000 ans, l’or a inspiré les artisans du monde entier. De la Chine au Maghreb, en passant par Byzance et la Perse, les techniques se sont perfectionnées pour sublimer soieries, lin et brocarts. L’exposition met en lumière cette histoire universelle, confrontant des pièces maghrébines – tunisiennes, algériennes et marocaines – à des kimonos japonais de l’époque Edo ou aux soieries orientales.

Dans l’espace dédié au Maghreb, la Tunisie captive avec ses costumes d’apparat : qoftans, djebbas, farmlas et autres tuniques brodées de fils d’or ou de vermeil. Parmi les pièces phares, une kiswa tarayoun (robe de mariée tunisoise) en velours et soie rehaussée de cannetilles côtoie une qmejja qsira de Sousse, une koufia de Moknine ou une farmla de Raf-Raf. Autant de témoignages d’un artisanat influencé par l’héritage andalou et ottoman, dont les origines remonteraient à l’époque carthaginoise.

Leila Temime Blili : plongée dans l’histoire textile tunisienne
Dans le catalogue, l’historienne retrace l’évolution des broderies traditionnelles, nourries par les échanges culturels permis par la position géographique de la Tunisie. Les étoffes, bien que sobres dans leur coupe, se parent d’ornements précieux, signes de distinction sociale. Autrefois mentionnées dans les contrats de mariage, ces pièces constituaient aussi un capital financier pour les femmes en temps de crise.

Après la Première Guerre mondiale, le tarayoun – pantalon large et blouse courte inspiré des uniformes militaires – s’impose, tandis que le caftan décline. Aujourd’hui, ces costumes, classés patrimoine immatériel, inspirent une nouvelle génération de créateurs.

L’or, fil conducteur des civilisations
L’exposition, conçue avec la collaboration de la styliste chinoise Guo Pei – dont les créations contemporaines dialoguent avec les pièces historiques –, célèbre l’éclat intemporel de l’or. Un métal « d’origine stellaire », comme le rappellent les récentes découvertes scientifiques, et qui, depuis des millénaires, tisse entre les doigts des artisans « l’éclat du ciel dans la trame des étoffes ».

Par Sarra Belguith
Crédits photo : Musée du quai Branly-Jacques Chirac

L’article Exposition ‘Au fil de l’or’ : la Tunisie dans la cour des grands est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Un séisme de magnitude 3,1 enregistré au large de Hergla

01. Juni 2025 um 09:40

Un tremblement de terre d’une magnitude de 3,1 sur l’échelle de Richter a été détecté ce dimanche à 06h21 au large des côtes de Hergla, dans le gouvernorat de Sousse.

Selon les analyses préliminaires des stations sismologiques de l’Institut National de la Météorologie (INM), l’épicentre du séisme a été localisé à 36,10 degrés de latitude nord et 10,56 degrés de longitude est. Aucun dégât matériel ou humain n’a été signalé dans l’immédiat. Les autorités locales et les services de la protection civile restent en alerte pour surveiller d’éventuelles répliques.

Les séismes de faible magnitude sont fréquents en Tunisie, mais celui-ci rappelle l’importance de la surveillance sismique dans la région. L’INM poursuit ses analyses pour déterminer les caractéristiques exactes de ce tremblement de terre.

Avec TAP

L’article Un séisme de magnitude 3,1 enregistré au large de Hergla est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 31. Mai 2025Haupt-Feeds

La Tunisie au faîte de la neurologie arabe

La ville de Hammamet vient de vivre un événement scientifique d’envergure internationale en abritant la 19ᵉ édition du Congrès de l’Union panarabe des sociétés de neurologie (PAUNS – en anglais Pan Arab Union of Neurological Societies).

Ce haut sommet de la neurologie arabe, marqué par une participation record, a été l’occasion d’échanges scientifiques de haut niveau. Cette édition historique, placée sous le signe de l’innovation et de la reconnaissance, restera dans les annales avec l’élection de la Tunisienne Pr Amina Gargouri comme présidente du PAUNS, consacrant ainsi le leadership tunisien dans le domaine neurologique à l’échelle panarabe.

Le programme scientifique du congrès s’est distingué par la diversité et la richesse de ses contenus : 8 sessions plénières, 5 sessions parallèles, 4 ateliers pratiques et plus de 220 e-posters ont été présentés. Des thématiques variées ont été abordées, allant des accidents vasculaires cérébraux (AVC) à l’épilepsie, en passant par l’histoire de la neurologie et la prise en charge paramédicale de la SEP.

Plusieurs experts de renommée internationale ont marqué l’événement, notamment les professeurs Wolfgang Grisold (Brain Health), Elena Moro (Parkinson avancé), Valeria Caso (hémorragies cérébrales), Bassem Yamout (SEP)…

La Tunisie à l’honneur avec l’élection du Pr Amina Gargouri

L’un des moments forts du congrès a été sans doute l’élection des nouveaux membres du bureau du PAUNS. À cette occasion, la professeure Amina Gargouri, éminente neurologue tunisienne, a été élue à la tête de l’organisation pour les prochaines années.

Cette nomination représente bien plus qu’une reconnaissance individuelle, elle symbolise la montée en puissance de la neurologie tunisienne sur la scène arabe et internationale, et la reconnaissance du rôle que la Tunisie joue dans le progrès médical de la région.

Pr Gargouri succède ainsi au Pr Youssef Al-Said et travaillera aux côtés du Pr Abdullah Al Asmi (Oman), élu président-désigné, en vue du prochain congrès prévu à Oman en 2026.

Voir la Tunisie élue à la tête de l’organisation est une immense fierté. Cette reconnaissance internationale récompense des années d’efforts collectifs en faveur du progrès neurologique dans notre région”, a déclaré le Pr Riadh Gouider, président du 19ᵉ congrès du PAUNS.

Avec 36 pays représentés, 86 panélistes et 59 conférences, cette manifestation a été un véritable succès aussi bien sur le plan scientifique que logistique. En témoignent les sentiments des nombreux participants qui ont exprimé leur gratitude et souligné la pertinence des contenus et l’opportunité de renforcer les ponts entre les institutions neurologiques internationales.

La réussite exceptionnelle de ce congrès comme l’ont déclaré les participants a été possible  grâce à l’engagement du Comité d’organisation comprenant une pléiade de neurologues des secteurs public et privé qui se sont investis pleinement.

Cette édition a confirmé le positionnement du PAUNS comme plateforme stratégique de formation, d’échange et de développement scientifique dans le monde arabe. Et les recommandations issues des différentes sessions soulignent l’urgence d’accélérer l’accès aux thérapies innovantes, de renforcer les coopérations scientifiques internationales et de structurer des réseaux régionaux de recherche, notamment dans le champ de l’intelligence artificielle et des neurosciences computationnelles.

Ce congrès aura ouvert, sans doute, une nouvelle ère où la neurologie arabe, portée par une génération engagée qui entend relever les véritables défis de demain avec audace et persévérance.

L’article La Tunisie au faîte de la neurologie arabe est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

OMS : Interdiction des produits du tabac aromatisés pour protéger la jeunesse

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un appel aux gouvernements et aux pays membres pour interdire tous les produits du tabac contenant de la nicotine aromatisée, y compris les cigarettes, les sachets de nicotine et les cigarettes électroniques, afin de protéger les jeunes contre l’addiction et les maladies liées à ces produits.

Dans un rapport intitulé « Les arômes rendent les produits du tabac plus attractifs », publié à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, célébrée chaque 31 mai, l’OMS souligne que des arômes tels que le menthol, le chewing-gum ou la barbe à papa dissimulent le goût amer des produits du tabac et à base de nicotine, transformant ainsi ces produits toxiques en véritables pièges pour les jeunes.

L’OMS met en garde contre le fait que ces arômes compliquent non seulement l’arrêt du tabac, mais sont également liés à de graves maladies pulmonaires.

« Les arômes alimentent une nouvelle vague d’addiction et doivent être interdits », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Ils compromettent des décennies de progrès dans la lutte antitabac. Sans une action ferme, l’épidémie mondiale de tabagisme, responsable de près de 8 millions de décès chaque année, continuera de croître sous l’effet de cette dépendance aux saveurs attrayantes. »

À ce jour, plus de 50 pays ont interdit les produits du tabac aromatisés, et plus de 40 pays ont interdit la vente de cigarettes électroniques, dont cinq interdisent spécifiquement les dispositifs jetables et sept les arômes pour ces cigarettes. Cependant, les accessoires aromatisés restent largement non réglementés.

L’OMS rappelle également que tous les produits du tabac, y compris les produits chauffés, exposent les utilisateurs à des substances chimiques cancérogènes et doivent faire l’objet d’une réglementation stricte.

Chaque année, environ 8 millions de décès dans le monde sont attribuables au tabac.

Avec TAP

L’article OMS : Interdiction des produits du tabac aromatisés pour protéger la jeunesse est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Qawafel dévoile les clés du succès pour les entreprises tunisiennes

Face à la nécessité d’une croissance externe, Qawafel a organisé une nouvelle session de son « Qawafel Gathering » dédiée aux dynamiques des marchés africains. M. Salah Boulila, Managing Director de Mazam, a introduit les débats avec une infographie détaillant les différentes stratégies d’internationalisation (export, implantation, franchise, e-export), en analysant leurs avantages, prérequis et risques.

Un panel d’experts renommés, dont M. Iheb Beji (Medianet), M. Riadh Aziez (Chambre Syndicale Nationale des Conseillers à l’Internationalisation – UTICA), Mme Rim Ayari (WeFranchiz) et M. Baligh Hamdi (B2M Group), a enrichi les échanges. Mme Radhia Kamoun, fondatrice de Gourmandise, a également partagé son expérience lors d’un entretien dédié.

Afrique : entre idées reçues et réalités
Les intervenants ont bousculé certains clichés. L’implantation directe en Afrique, bien que plus coûteuse au départ, s’avère souvent plus rentable sur le long terme. Pour le secteur IT, le coût n’est pas nécessairement plus élevé, a précisé M. Hamdi. La joint-venture n’est pas toujours la solution la plus sûre : être seul peut parfois mieux garantir la sécurité, même si un partenariat local facilite la gouvernance. M. Aziez a insisté sur l’importance d’une présence sur le terrain pour comprendre les différences culturelles. L’export reste le mode d’entrée le plus naturel, mais il comporte ses défis, notamment la compréhension du pays cible.

Les piliers d’une stratégie africaine réussie

La diversité du continent africain est un facteur clé : il faut considérer plusieurs « continents » en termes de spécificités, a rappelé M. Beji. Il recommande de s’appuyer sur des partenaires locaux et de faire preuve de « passion, patience et pertinence » pour réussir sur un cycle de 1 à 3 ans avant de voir des résultats tangibles. Face à la taille limitée du marché tunisien, s’internationaliser devient une nécessité.

De l’initiation à la pérennisation

Entrer sur le marché africain demande persévérance. L’expérience de Medianet démontre que les échecs initiaux peuvent être surmontés grâce à des études de marché et au développement de relations solides avec les clients. Le soutien institutionnel est un atout, mais la volonté d’investir en Afrique subsaharienne est primordiale. Les défis restent nombreux (stabilité politique, santé, concurrence), mais peuvent être surmontés avec des partenaires locaux fiables.

La franchise, levier d’expansion

Mme Ayari a souligné que la franchise n’est pas réservée aux grandes entreprises et peut être lancée avec des budgets raisonnables, à condition d’avoir un produit fort et une organisation rigoureuse. La protection de la propriété intellectuelle et la validation de la demande locale sont essentielles.

Témoignage : le succès de Gourmandise

Radhia Kamoun a partagé le parcours de Gourmandise, qui a choisi l’implantation en Libye plutôt que l’export simple, jugé non rentable. Elle a insisté sur l’importance du choix du partenaire, du transfert de savoir-faire et de la supervision rigoureuse (formation, audits). L’adaptation au contexte local est une étape normale et nécessaire.

Secteurs porteurs et état d’esprit

Parmi les secteurs à fort potentiel figurent l’agro-industrie, les bureaux d’études, le BTP, la santé, le digital et la formation. M. Aziez a appelé à l’humilité et à la confiance, soulignant que le principal frein reste souvent le manque de confiance dans le commerce international.

Cette rencontre organisée par Qawafel a confirmé que l’Afrique offre de vastes opportunités aux entreprises tunisiennes bien préparées. Compréhension fine des marchés, construction de relations durables et vision à long terme sont les clés du succès.

Avec communiqué

L’article Qawafel dévoile les clés du succès pour les entreprises tunisiennes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Mission économique en Norvège et en Suède

Une vingtaine d’entreprises tunisiennes opérant dans les secteurs des énergies renouvelables, des technologies innovantes et de l’agroalimentaire participent, du 1er au 5 juin 2025, à une mission économique en Autriche, en Finlande et au Danemark, à l’initiative de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT). Cette mission vise à ouvrir de nouvelles perspectives commerciales, à valoriser le potentiel économique tunisien et à stimuler les échanges et investissements avec ces trois pays.

Dans ce cadre, les entreprises tunisiennes prendront part, le 2 juin 2025 à Vienne, au Forum économique tuniso-autrichien dédié aux énergies renouvelables, qui réunira une soixantaine d’acteurs économiques autrichiens ainsi que des représentants d’organisations internationales. Les professionnels tunisiens participeront également à des rencontres d’affaires bilatérales, à des visites d’entreprises de renom telles que « WithSecure » et « Jabara », et à des échanges avec des décideurs économiques locaux.

Il est à noter que les exportations tunisiennes vers ces trois pays ont enregistré une progression ces dernières années, atteignant 156,7 millions de dollars avec l’Autriche, 3,2 millions de dollars avec la Finlande et 14,2 millions de dollars avec le Danemark.

Avec TAP

L’article Mission économique en Norvège et en Suède est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Hack4Justice : Faciliter l’accès à la justice pour les TPMEs en Tunisie grâce à l’intelligence artificielle

Evènement:

Hack4Justice: Faciliter l’accès à la justice pour les TPMEs en Tunisie grâce à l’intelligence artificielle

Date: Le 31 Mai – Le 1er Juin 2025

Lieu: The Dot, Lac 2, Tunis.

1. Introduction

Dans le cadre de son engagement pour une justice centrée sur les personnes, l’Institut de La Haye pour l’Innovation du Droit (HiiL), en partenariat avec le Registre National des Entreprises-RNE, La caisse des dépôts et consignations-CDC , organise la cinquième édition du hackathon Hack4Justice: Édition spéciale IA à Tunis.

Cet événement vise à mobiliser des talents tunisiens autour de la création de solutions numériques innovantes pour améliorer les services juridiques et administratifs destinés aux TPMEs, en particulier autour des enjeux d’accès à l’information légale et de conformité aux procédures d’enregistrement.

2. Contexte et objectif du hackathon

La Tunisie connaît une demande croissante pour des solutions numériques, afin d’améliorer l’accès à l’information, la rapidité des processus et la confiance des acteurs économiques, notamment les TPMEs (Très petites, petites et moyennes entreprises).

Hack4Justice répond à ce besoin en créant un espace où startups, développeurs, chercheurs, institutions publiques et étudiants peuvent collaborer, prototyper et tester des solutions concrètes.

Objectif général :
Stimuler l’innovation technologique pour améliorer l’accès à l’information, simplifier les démarches pour les TPMEs en Tunisie.

Objectifs spécifiques :

Développer des prototypes d’outils basés sur l’IA au profit du Registre National des Entreprises-RNE pour:

  • Développer une solution innovante combinant intelligence artificielle et expertise juridique afin de réduire le taux de rejet des demandes de réservation de noms de sociétés (Dénomination ou raison sociale, nom commercial) afin d’améliorer l’accès à l’information et simplifier les démarches des entreprises.

3. Programme et méthodologie

Le hackathon réunira environ 80 participants, dont des startups spécialisées, des développeurs, des juristes, des experts en intelligence artificielle, des chercheurs, des étudiants ainsi que des représentants des institutions publiques partenaires.

Principales étapes :

  • Session d’ouverture : Présentation du contexte et des défis liés à l’accès à la justice pour les TPMEs en Tunisie.
  • Sprint de prototypage (24h) : Conception, développement, test.
  • Présentation des projets devant un jury composé d’experts.
  • Cérémonie de clôture et remise des prix.

6. Discours prévus lors de l’ouverture

  • Mot d’ouverture:

Représentant HiiL: Madame Raja Mazeh: Directrice de HiiL Tunisie.
Représentant RNE: Monsieur Adel Chouari: Directeur général RNE.

7. Qui sommes-nous ?

HiiL (The Hague Institute for Innovation of Law) est une organisation internationale, basée à La Haye, dédiée à promouvoir une justice centrée sur les personnes : accessible, compréhensible, innovante et efficace.

L’article Hack4Justice : Faciliter l’accès à la justice pour les TPMEs en Tunisie grâce à l’intelligence artificielle est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Kairouan : la centrale solaire à Sbikha sera opérationnelle vers la fin de 2025

Le secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, a affirmé que la centrale solaire à Sbikha (gouvernorat de Kairouan) sera prête vers la fin de l’année 2025.

Dans une déclaration à l’agence TAP, vendredi 30 mai 2025, Chouchane a ajouté que le taux d’avancement des travaux a dépassé 60%.

Ce projet, d’une capacité de 100 mégawatts, coûte près de 250 MDT, a-t-il noté, précisant qu’il figure parmi les projets pilotes visant à renforcer la part des énergies renouvelables, à réduire l’utilisation de l’énergie fossile, à impulser le processus de développement durable et l’investissement local et à créer de nouvelles opportunités d’emploi dans les domaines de l’ingénierie, la construction et l’entretien.

Il a rappelé que le projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de l’énergie et offre plus de 400 postes d’emploi, permettant, après sa mise en exploitation en 2025, de réduire de près de 50 MDT par an les dépenses de production d’électricité et de gaz naturel.

De son côté, le directeur général de la société KSB, responsable du projet, Sahbi Amara, a fait savoir que ce projet, s’étalant sur une superficie de 200 ha, comprend 221 mille panneaux solaires. Déjà 10% de ces panneaux ont été installés, a-t-il précisé.

La société responsable du projet est une société chinoise mais la main-d’œuvre est à 95% tunisienne, dont 60% sont des habitants de la région (de Metbassta, de Sbikha et de Alem), a encore noté la même source. Et d’ajouter que le projet fournira de l’énergie à environ 43 mille foyers.

Il est à noter que la concession de la réalisation de ce projet a été confiée à la société  émiratie Amea Power, qui met en œuvre des projets d’investissement pour les énergies alternatives et renouvelables dans 20 pays du monde et a remporté le projet en 2019 dans le cadre d’un appel d’offres international lancé par le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines.

Le coup d’envoi des travaux de réalisation de la station a été donné en mai 2024, et vise à diversifier les sources d’énergie en misant sur des énergies propres et en maîtrisant les technologies solaires afin d’accompagner la Tunisie dans sa transition énergétique.

Le projet de la station de production d’électricité à partir de l’énergie solaire à Kairouan est le premier d’une série de projets similaires d’une capacité de 500 mégawatts, approuvée dans le cadre du système de concession dans cinq gouvernorats, à savoir Tataouine d’une capacité de 200 mégawatts, Tozeur (50 mégawatts), Sidi Bouzid (50), Kairouan (100) et Gafsa (100).

L’article Kairouan : la centrale solaire à Sbikha sera opérationnelle vers la fin de 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : Octroi de crédits avantageux aux producteurs de fourrage

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, vendredi, la mise en place d’un programme de financement à conditions avantageuses au profit des producteurs de fourrage grossier et des éleveurs de bétail.

Objectif : soutenir la campagne de production 2024/2025 et garantir une meilleure alimentation du cheptel dans les mois à venir.

Selon le communiqué officiel, ces crédits permettront aux bénéficiaires de financer les opérations de collecte, de mise en botte et de stockage de foin, contribuant ainsi à la valorisation et à la préservation des quantités produites.

Crédits saisonniers sans garanties

Deux principales institutions bancaires sont mobilisées pour ce programme. La Banque tunisienne de solidarité (BTS) accordera des crédits saisonniers sans garantie, d’une durée de 12 mois, à un large éventail de bénéficiaires : agriculteurs, sociétés citoyennes, coopératives de services agricoles, groupements de développement agricole (GDA), tous actifs dans le secteur de l’élevage.

De son côté, la Banque nationale agricole (BNA) offrira des crédits similaires, aussi bien aux agriculteurs déjà bénéficiaires de financements saisonniers en début de campagne qu’à ceux qui n’ont pas pu y accéder. Les éleveurs, les centres de collecte de lait, les coopératives, les GDA et les sociétés citoyennes y auront également droit. La période de remboursement est fixée à neuf mois.

Doubler les stocks de fourrage pour réguler le marché

Le ministère précise que ce programme est mené en coordination avec les acteurs régionaux et centraux, avec l’ambition de doubler les stocks de fourrage disponibles chez les agriculteurs, et ainsi de mieux réguler le marché national.

Par ailleurs, des journées de sensibilisation sont prévues dans plusieurs gouvernorats pour informer les agriculteurs sur la qualité des fourrages, l’intérêt stratégique de constituer des stocks de sécurité et les différentes facilités financières mises à leur disposition.

L’article Tunisie : Octroi de crédits avantageux aux producteurs de fourrage est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Appel à porter le budget de l’éducation à 15 % en 2026

L’Observatoire tunisien de l’économie (ATE) exhorte les autorités à faire de l’éducation une priorité nationale en allouant, d’ici 2026, au moins 15 % des dépenses publiques au ministère de l’Éducation.

Il s’agit de doter le ministère des moyens nécessaires pour intensifier les investissements, moderniser les infrastructures, rehausser la qualité de l’enseignement et bâtir un avenir plus solide pour les jeunes générations.

Dans une note intitulée « Lever le plafond du budget de l’éducation : Mettons l’éducation au premier rang dans la loi de finances 2026 », publiée en début de semaine, l’ATE alerte sur la baisse continue de la part de l’éducation dans les dépenses publiques : de 15,5 % en 2020 à 13,2 % en 2024, contre les 15 à 20 % recommandés par l’UNESCO. La part du budget de l’éducation dans le budget total est tombée à 10,2 % en 2024.

La part du budget de l’éducation dans le budget global de l’État a chuté à 10,2 % en 2024.

L’Observatoire a, en outre, affirmé qu’il regrette l’absence d’un programme de modernisation des infrastructures scolaires, malgré des incidents répétés, ainsi que le faible engagement du secteur privé et financier dans ce domaine.

La Cheffe du gouvernement a réuni, en avril, les responsables de la Banque centrale, du Conseil bancaire et des banques publiques, les incitant à soutenir davantage les projets publics, notamment via des actions de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Si plusieurs groupes ont adopté des programmes RSE, leur contribution à l’éducation reste marginale.

Pour rappel, la RSE est encadrée par la loi n°35 de 2018, promulguée le 11 juin 2018.

L’article Appel à porter le budget de l’éducation à 15 % en 2026 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Mohamed Ali Nafti au Caire pour la réunion sur la Libye

La Tunisie participera à la réunion consultative tripartite sur les derniers développements en Libye, samedi 1er juin. Elle y sera représentée par le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti. Cet évènement de la plus grande envergure aura lieu au Caire.

Cette réunion permettra d’examiner les derniers développements en Libye et les efforts déployés par les pays voisins à savoir la Tunisie, l’Egypte et l’Algérie, ainsi que la Mission des Nations unies en Libye (MINUL), pour continuer à soutenir et à encourager le dialogue libyo-libyen.

Il s’agit, en outre, de discuter des moyens de « favoriser une solution politique consensuelle entre les frères libyens, afin de renforcer les piliers de la sécurité, de la stabilité et du développement en Libye, sous les auspices et avec le soutien des Nations unies », indique, vendredi 30 mai, le département des Affaires étrangères.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Emigration et des Expatriés, Badr Abdelatty, et le ministre d’Etat, ministre algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’Etranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, participeront à cet évènement.

L’article Mohamed Ali Nafti au Caire pour la réunion sur la Libye est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le dinar tunisien s’apprécie de 4,14 % face au dollar au 28 mai 2025

Selon les derniers indicateurs monétaires et financiers, publiés vendredi 30 mai par la Banque centrale de Tunisie (BCT), la valeur d’un dollar représente actuellement 2,98 dinars (D), alors qu’il valait 3,11 D, à la même date de l’année écoulée.

En outre, la valeur du dinar s’est améliorée de 0,52% par rapport à l’euro. En effet, 1 euro s’échange contre 3,36 D, contre 3,39D à la date du 28 mai 2024.

Les réserves de la BCT s’élèvent actuellement à 22,7 milliards de dinars, soit l’équivalent de 98 jours d’importation, contre 22,6 milliards de dinars — correspondant à 103 jours d’importation — à la fin du mois de mai de l’année précédente.

Selon l’institut d’émission, le service de la dette extérieure a atteint 7 milliards de dinars, au 20 mai 2025, dépassant, ainsi, les recettes touristiques et les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE), lesquels ont été évalués à la même date à un montant total de 5,4 milliards de dinars, contre 4,9 milliards de dinars durant la même période en 2024.

D’après le dernier communiqué du Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie, publié fin mars, le déficit courant a atteint 1 654 millions de dinars, soit 0,9 % du PIB, à fin février 2025.

Ce niveau marque une nette aggravation par rapport à la même période en 2024, où le déficit s’élevait à seulement 113 millions de dinars (0,1 % du PIB). Cette chute est liée essentiellement à l’élargissement du déficit commercial, qui est passé de -1.780 millions de dinars à -3.518 millions de dinars en un an.

L’article Le dinar tunisien s’apprécie de 4,14 % face au dollar au 28 mai 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La BCT maintient inchangé son taux directeur à 7,5%

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé, lors de sa réunion tenue le vendredi 30 mai 2025, de maintenir inchangé son taux directeur à 7,50 %.

Dans un communiqué publié sur le site officiel de la BCT, l’institution souligne la nécessité de consolider le processus désinflationniste en cours et de ramener l’inflation à sa moyenne de long terme, malgré l’atténuation récente des tensions inflationnistes.

Évolution de la conjoncture économique et financière

Au cours de cette réunion, le Conseil a passé en revue l’évolution récente de la conjoncture économique et financière, tant à l’échelle internationale que nationale, ainsi que la dynamique de l’inflation. Malgré une certaine détente observée en avril 2025, le niveau des prix demeure supérieur à sa moyenne historique.

Fléchissement de la croissance et aggravation du déficit commercial

Sur le plan national, après une phase de progression graduelle, la croissance économique a ralenti au premier trimestre 2025, pour s’établir à 1,6 % en glissement annuel, contre 2,4 % au trimestre précédent. Toutefois, la production industrielle a renoué avec la croissance, tirée par la reprise des activités de construction et la bonne performance des industries agroalimentaires.

Concernant le secteur extérieur, le Conseil souligne le creusement du déficit commercial (FOB-CAF), qui a atteint 7 294 MDT à fin avril 2025, contre 4 735 MDT un an plus tôt. Ce déséquilibre s’explique principalement par l’augmentation des importations conjuguée à un repli des exportations, pesant ainsi sur la balance des paiements.

En conséquence, le déficit courant s’est élargi à 3 260 MDT (1,8 % du PIB) à fin avril 2025, contre 1 074 MDT (0,6 % du PIB) un an auparavant, et ce malgré les bonnes performances du secteur touristique et des revenus de la diaspora.

Réserves en devises et inflation en baisse

Les réserves en devises ont atteint 22,7 milliards de dinars, soit l’équivalent de 98 jours d’importations à la date du 29 mai 2025, contre 27,3 milliards de dinars (121 jours) à fin 2024.

Du côté du taux de change, le dinar s’est relativement bien comporté face aux principales devises, contribuant à renforcer la dynamique désinflationniste.

En avril 2025, l’inflation est repartie à la baisse, atteignant 5,6 %, contre 5,9 % en mars, une évolution attribuée en partie à la demande saisonnière accrue pendant le mois de Ramadan.

Cette détente reflète principalement la décélération de l’inflation sous-jacente — hors produits alimentaires frais et prix administrés — qui est passée de 5,2 % en mars à 4,8 % en avril 2025.

Le ralentissement des tensions externes sur les prix, combiné à l’effet différé des mesures antérieures de politique monétaire, continue de soutenir un processus désinflationniste graduel.

Contexte international : une conjoncture plus favorable

Sur le plan international, le Conseil note un recul généralisé des prix des matières premières, des produits alimentaires de base et de l’énergie, contribuant à renforcer les tendances désinflationnistes globales.

Par ailleurs, la croissance mondiale affiche une certaine résilience au premier trimestre 2025, malgré les incertitudes liées aux récentes décisions douanières et aux tensions commerciales persistantes entre les principales économies.

L’article La BCT maintient inchangé son taux directeur à 7,5% est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌