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Kaïs saïed recevant la cheffe du gouvernement : Le temps des passe-droits et des réseaux cachés est révolu !

Von: La Presse
20. Mai 2025 um 06:25
contre, le Chef de l’État a souligné que la Tunisie a besoin non seulement de nouvelles législations, mais aussi de personnes sincèrement engagées à les mettre en œuvre. Il a affirmé que la révolution législative ne peut se concrétiser sans une révolution au niveau de la gestion des services publics. Le Président de la République a également précisé que de nombreux services ne fonctionnent pas comme il se doit, insistant sur le fait que l’État tunisien est un et indivisible, et qu’il ne peut exister un État apparent et un autre que l’on qualifierait généralement de caché. Ce dernier n’est en réalité pas caché, mais est plutôt un système formé de résidus et de poches de régression, qui n’ont d’autre objectif que d’envenimer la situation et de faire souffrir les citoyens. Il n’est pas question qu’ils échappent à la reddition de comptes, conformément aux exigences de la loi.

Tunisie – Pas de révolution des lois sans révolution des services publics

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, a été reçue en audience, lundi 19 mai, au Palais de Carthage par le président de la République, Kaïs Saïed. 

Lors de cette rencontre, le chef de l’État a affirmé que la Tunisie a besoin non seulement de nouvelles législations, mais également de personnes sincères et dévouées pour les mettre en œuvre, indique un communiqué de la présidence de la République. Car, dit-il, la révolution législative ne peut se réaliser qu’à travers une révolution dans la gestion des services publics.

Dans ce contexte, Kaïs Saïed souligne que de nombreux services publics ne sont pas gérés comme il se doit, rappelant au passage qu’il n’existe qu’un seul État tunisien et non pas deux dénonçant les parties qui cherchent à semer des troubles. « Tous ces individus seront, sans doute, sanctionnés pour leurs actes par la loi », a-t-il affirmé.

Le chef de l’État a précisé que la Constitution tunisienne stipule que l’administration publique et l’ensemble des services de l’État sont au service du citoyen (article 15), sur la base de la neutralité et de l’égalité soulignant que toute discrimination fondée sur une quelconque appartenance est un crime puni par la loi.

Par ailleurs, le président de la République a insisté sur la nécessité d’adopter une approche nationale globale pour tous les dossiers abordés. Les approches sectorielles peuvent apporter des solutions dans un ou deux domaines, mais elles ne mèneront pas à des solutions collectives.

Il a réaffirmé que les efforts se poursuivent pour concrétiser les revendications légitimes du peuple tunisien soulignant que le pays regorge de compétences capables d’apporter une contribution illimitée, à condition que les portes leur soient ouvertes avec une pensée et des visions nouvelles.

Avec TAP

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Kaïs Saïed ordonne la diversification des sources de financement des caisses sociales

Les législations relatives, particulièrement, aux relations professionnelles ont été au centre d’un entretien tenu, lundi 19 mai au Palais de Carthage, entre le président de la République, Kaïs Saïed, et le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar.

A cette occasion, le chef de l’État a souligné que la justice et l’équité sont les objectifs recherchés, selon un communiqué de la présidence de la République.

Il a, dans ce contexte, indiqué que l’investissement dans un système juste qui garantit les droits des travailleurs, les valorise et leur procure un sentiment de sécurité est le garant du développement et de la stabilité. En revanche, « en l’absence de justice sociale et de justice en général, il n’y aura point de stabilité », a-t-il affirmé.

Le chef de l’Etat a également donné ses instructions pour trouver de nouvelles formules visant à diversifier les sources de financement de la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS), de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).

« Le peuple aspire à un Etat social qui préserve la dignité de ses citoyens et il l’aura », a-t-il promis.

Avec TAP

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Kaïs Saïed : L’État est un et indivisible, ceux qui sèment le trouble seront sanctionnés

Von: walid
20. Mai 2025 um 08:48
Kaïs Saïed : L’État est un et indivisible, ceux qui sèment le trouble seront sanctionnés

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier lundi, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri. Selon un communiqué de la présidence de la République, lors de cette rencontre, le Chef de l’État a affirmé que la Tunisie a besoin non seulement de nouvelles législations, mais également de personnes […]

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Xinhua : «Pékin s’apprête à approfondir sa coopération avec Tunis»

19. Mai 2025 um 11:00

«La Chine est disposée à approfondir sa coopération avec la Tunisie dans les domaines culturel, universitaire, touristique, médiatique et autres, à renforcer les échanges et l’apprentissage mutuel entre les civilisations, à coordonner et coopérer étroitement dans les affaires internationales et régionales, et à promouvoir le développement stable et durable des relations bilatérales».

C’est ce qu’a déclaré Li Shulei, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et chef du Département de l’information du Comité central du PCC, qui a conduit une délégation du PCC en visite en Tunisie de mercredi 14 à samedi 17 mai 2025 et a rencontré plusieurs responsables tunisiens et à leur tête le président de la république Kaïs Saïed.

Selon l’agence chinoise Xinhua, lors de cette rencontre, qui eut lieu jeudi au Palais de Carthage, M. Li a transmis les salutations cordiales du président Xi Jinping à M. Saïed et a rappelé qu’en mai 2024, les deux chefs d’État avaient annoncé conjointement l’établissement du partenariat stratégique sino-tunisien, traçant ainsi un nouveau cadre pour le développement des relations bilatérales.

Il a souligné que la Chine était prête à travailler avec la Tunisie pour mettre en œuvre l’important consensus atteint par les deux dirigeants, faire progresser l’amitié traditionnelle des deux pays, consolider la confiance politique mutuelle, renforcer les échanges d’expériences en matière de gouvernance et d’administration, et promouvoir conjointement la construction de haute qualité de l’initiative «la Ceinture et la Route» pour des résultats mutuellement bénéfiques, a ajouté Xinhua.

Saïed a demandé à M. Li de transmettre ses sincères salutations et ses meilleurs vœux à M. Xi, affirmant que la Tunisie attache une grande importance au développement de ses relations avec la Chine. Il a également salué les réalisations de la Chine en matière de développement et son rôle crucial dans les affaires internationales, remerciant la Chine pour son soutien au développement économique et social de la Tunisie, précise encore l’agence.

I. B.

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Kaïs Saïed reçoit le membre du bureau politique du Parti communiste chinois

Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, jeudi, en fin de matinée, au palais de Carthage, Li Shulei, membre du Bureau politique et du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et chef de son département de l’information, qui effectue une visite de travail en Tunisie du 14 au 17 mai courant.

Le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour rappeler les solides et anciennes relations d’amitié entre la Tunisie et la Chine, citant à ce propos, les figures de proue de la pensée et de la civilisation dans les deux pays. Il a également passé en revue les relations commerciales de longue date entre les Arabes et la Chine, lit-on dans un communiqué de la présidence de la république.

Le président de la République Kaïs Saïed a tenu à souligner que cette visite vient traduire de manière éloquente l’engagement ferme et constant à aller de l’avant sur la voie de la promotion des relations bilatérales dans de nombreux domaines, notamment, à la lumière de la rencontre qu’il a eue avec le président chinois Xi Jinping à Riyad en décembre 2022 et sa visite d’Etat à Pékin du 28 mai au 1er juin 2024.

Une visite « historique » qui a été couronnée par l’instauration d’un partenariat stratégique entre les deux pays et l’annonce par la partie chinoise de sa pleine et entière disposition à apporter son soutien aux efforts déployés par la Tunisie dans la mise en œuvre des méga-projets de développement, selon la même source.

Le chef de l’Etat a par ailleurs passé en revue le bilan « fructueux et positif » des expériences de coopération bilatérale et des projets réalisés, notamment dans les domaines de l’infrastructure, du transport, de la santé ainsi que d’autres projets en voie de réalisation dans les meilleurs délais.

Il a, dans ce contexte, cité en exemple le projet de la cité médicale des Aghlabides à Kairouan, les ponts de Bizerte et de Djerba, la cité olympique d’el Menzah, l’extension de l’aéroport international Tunis-Carthage et le projet du réseau ferroviaire reliant le nord et le sud du pays, outre d’autres domaines de coopération tels que le tourisme et la culture.

Lors de cette réunion, le président de la République a souligné l’importance de l’initiative « la Ceinture et la Route » (nouvelle route de la Soie) à laquelle la Tunisie a adhéré, dès lors qu’elle offre d’innombrables opportunités de coopération et de partenariat effectif selon une nouvelle approche centrée autour de l’instauration d’un monde plus humanisé.

Sur un autre plan, Kaïs Saïed a saisi l’occasion pour réitérer le soutien de la Tunisie au principe d’une seule Chine et le rejet catégorique de notre pays de toute forme d’ingérence dans les affaires intérieures des Etats.

Toujours dans le cadre de cette réunion, le chef de l’Etat a appelé à la nécessité de mettre fin aux génocides commis par l’entité sioniste en Palestine, réitérant la ferme et inflexible position de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à établir son Etat indépendant et à exercer sa pleine et entière souveraineté sur l’ensemble des territoires de la Palestine, avec pour capitale la ville sainte d’Al Qods.

Dans ce contexte, le président de la République a estimé que la communauté humaine n’a de cesse de s’imposer en tant qu’acteur en voie de formation, plus avant-gardiste et progressiste que la communauté internationale, et qui a commencé à se révolter contre les crimes de génocide. Ce qui augure d’une tendance irréversible vers la rectification du cours de l’histoire dans les années à venir.

Le chef d’État a en outre appelé à l’impératif d’œuvrer à instaurer un « nouvel ordre économique mondial plus juste et plus équitable » qui fait table rase du passé et qui soit en mesure de répondre aux aspirations légitimes des peuples, longtemps en proie au pillage des richesses et aux guerres civiles, à décider de leur propre sort et à bénéficier d’une vie décente dans le cadre de la justice, la liberté et la dignité humaine.

Au terme de l’entretien, le président de la République a demandé au responsable chinois de transmettre ses sincères salutations au Président Xi Jinping, réitérant à ce propos son invitation qu’il lui a adressée à effectuer une visite en Tunisie.

Avec TAP

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Saïed réaffirme le soutien de la Tunisie au «principe d’une seule Chine»

16. Mai 2025 um 09:09

Recevant hier après-midi, jeudi 15 mai 2025, au palais de Carthage, Li Shuli, membre du Bureau politique et du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), et ministre de l’Information et de la Radiodiffusion, le Président Kaïs Saïed lui a réitéré le soutien de la Tunisie au principe d’une seule Chine et son rejet de toute ingérence dans les affaires intérieures des pays.

Le Président de la république a passé en revue, avec M. Li, qui effectue une visite de travail en Tunisie du 14 au 17 mai, les relations bilatérales de longue date entre les deux pays et l’engagement de la Chine à soutenir la Tunisie dans divers domaines, indique un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence de la République.

 Le chef de l’Etat a appelé à la nécessité d’œuvrer à l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial plus juste et plus équitable qui rompt avec le passé et répond aux aspirations légitimes des peuples qui ont beaucoup souffert du pillage des richesses et des guerres civiles, à déterminer leur propre destin et à vivre une vie digne sous les auspices de la justice, de la liberté et de la dignité humaine.

Saïed a également souligné la nécessité de mettre fin au génocide en cours perpétré par l’entité sioniste occupante en Palestine, réitérant la position ferme de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à établir son Etat indépendant et pleinement souverain sur toute la Palestine, avec Jérusalem pour capitale.

Il a souligné que la communauté humaine prenait forme, gagnait du terrain sur la communauté internationale et commençait à se soulever contre le génocide, corrigeant ainsi le cours de l’histoire.

Le Président de la République a demandé à l’hôte chinois de transmettre ses salutations au Président Xi Jinping, lui renouvelant son invitation à visiter la Tunisie, en rappelant l’amitié profonde entre la Tunisie et la Chine, soulignant que la visite du responsable chinois incarne la ferme volonté de développer davantage les relations bilatérales dans de nombreux domaines. Surtout après les deux rencontres qu’il a eues avec le président chinois Xi Jinping à Riyad en décembre 2022 et à Pékin lors de sa visite d’Etat historique à Pékin du 28 mai au 1er juin 2024, qui ont abouti à l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays et à l’annonce par la partie chinoise de sa disposition à soutenir les efforts de la Tunisie dans la mise en œuvre de grands projets de développement.

Saïed a passé en revue les résultats fructueux et positifs des expériences de coopération bilatérale et les projets réalisés, notamment dans les domaines des infrastructures, des transports et de la santé, ainsi que d’autres projets actuellement en cours de mise en œuvre dans un avenir proche. Il a souligné l’importance de l’initiative «Ceinture et Route», à laquelle la Tunisie a participé, et les opportunités qu’elle offre pour une véritable coopération et un partenariat.

I. B.

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Kaïs Saïed │ «La Tunisie  n’est pas gouvernée par les réseaux sociaux»

15. Mai 2025 um 12:05

«L’État tunisien est gouverné par ses lois et ses institutions, et non par des publications sur les réseaux sociaux», a lancé Kaïs Saïed, retournant ainsi à ses auteurs cette critique qui lui est souvent faite par ses opposants sur ces mêmes réseaux sociaux.

Le président de la république, qui parlait lors de la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouverneur de Ben Arous, Abdelhamid Boukaddida, mercredi 14 mai 2024, au Palais de Carthage, a ajouté que ces publications «sont préparées depuis l’étranger avec des relais à l’intérieur du pays», évoquant, au passage, la thèse du complot ourdi de l’étranger avec des complicités locales dont il n’a de cesse d’accuser ses opposants, dont beaucoup sont déjà incarcéré et poursuivis en justice pour… «complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat».

«La Tunisie est unie, toutes ses institutions doivent œuvrer en harmonie selon la politique définie par le président de la république dans le cadre de sa fonction exécutive, et conformément à la législation et à la constitution», a aussi déclaré Saïed, au cas où certains responsables publics n’ont pas bien saisi la portée hyper-présidentielle de la Loi fondamentale qu’il avait fait promulguer lui-même en 2022.

«Ceux qui agissent à rebours de cette vision devront céder leurs places à des personnes dignes de la responsabilité de hisser haut le drapeau tunisien et de servir les Tunisiens dans l’équité, loin du favoritisme et des tentatives de déstabilisation», a encore souligné Saïed.

«Notre pays est un État indépendant, où la souveraineté appartient au peuple. Et ceux qui s’opposent à la volonté du peuple seront relégués pour trahison et tentative de diviser l’État», a encore martelé le chef de l’Etat, en appelant le nouveau gouverneur à traiter tous les citoyens sur un pied d’égalité et conformément à la loi.  Il a aussi souligné la nécessité de «libérer la Tunisie de ceux qui complotent contre elle, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur».

Il a, par la même occasion, donné ses instructions pour prendre les mesures nécessaires contre les lobbies et les intrus qui se sont infiltrés dans l’administration.

«La Tunisie appartient aux Tunisiens, et ceux qui veulent la ramener en arrière se leurrent, malgré les pages qui diffusent des rumeurs, qui ne trompent plus un peuple déterminé à poursuivre la marche de la libération nationale», a-t-il dit.

I. B.

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Tunisie – Saïed et Abdelhafidh mettent le cap sur les Plans de développement 

Les réunions avec les membres des Conseils des District pour l’élaboration du projet de Plans de développement ont été au centre de la rencontre, tenue dans la soirée de mercredi 14 mai 2025 au Palais de Carthage, entre le président de la République, Kaïs Saïed, et le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Le chef de l’Etat a souligné que tous les projets futurs de développement seront inscrits dans ces plans de développement, qui serviront de référence et de base « pour en finir avec des choix ayant entrainé l’injustice économique et sociale », rapporte un communiqué de la présidence de la République.

Il a appelé, dans ce cadre, à prendre en considération et à fédérer les propositions des représentants des Conseils de Districts, lors de la conception du rapport final, avant l’élaboration d’un éventuel projet de Loi. « Les solutions et les projets ne seront pas projetés depuis le centre comme un don; mais plutôt comme une réponse aux demandes de ceux qui ont souffert de l’injustice, de l’appauvrissement et de la marginalisation », a souligné le chef de l’Etat.

Par ailleurs, il a rappelé la création du secrétariat d’Etat au Plan en 1961, qui a réalisé des résultats indéniables, notamment dans le domaine socio-économique.

Il a fait savoir que les citoyens sont désormais capables de concevoir des solutions et sont déterminés à réaliser une croissance juste et équilibrée dans tout le pays. Tout en soulignant que la conception, au sens réel et métaphorique du terme, est basée sur une nouvelle planification et une détermination à aller de l’avant.

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Tunisie │ Chronique d’une purge annoncée au cœur de l’Etat

15. Mai 2025 um 11:31

«Le responsable qui considère que le fauteuil sur lequel il est assis est une fin en soi — ou pire encore, qui s’y installe comme s’il était dans une salle d’attente —, doit attendre en dehors des institutions de l’État», a lancé Kaïs Saïed, qui continue de fulminer contre certains agents de l’Etat qui, selon lui, ne s’impliquent pas dans la «lutte de libération nationale» qu’il mène en Tunisie avec l’engagement et le zèle requis.

Imed Bahri   

Le président de la république a réitéré cet avertissement, lors de sa rencontre, mercredi 14 mai 2025, au Palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzeri, en soulignant, encore une fois, la nécessité pour certains responsables de se hisser au niveau des défis auxquels est confronté le pays.

Estimant, peut-être, que ces avertissements, devenus redondants à force d’être répétés, n’ont pas eu l’écho espéré auprès des agents de l’Etat qu’il ne cesse de menacer de limogeage, Saïed a déclaré : «Les responsables doivent faire preuve d’un esprit de militantisme pour mener à bien la transition, se débarrasser des résidus du passé et de l’hésitation et faire preuve de courage et de diligence dans la prise de décisions».

Haro sur les hésitants et les récalcitrants

Pour lui, le responsable doit être un combattant engagé dans une bataille de libération nationale, qui exige, selon lui, en plus d’une révolution législative, une révolution dans la manière dont celle-ci est mise en œuvre.

Pour bien se faire comprendre des récalcitrants que ses incessants avertissements ne semblent pas avoir convaincus de prendre le train de la révolution qu’il conduit depuis qu’il s’est accordé l’essentiel des pouvoirs dans le pays, le 25 juillet 2021, Saïed a cru devoir leur rappeler qu’ils peuvent tous êtres remplacés à tout moment. «Les jeunes, assoiffés de travail et animés par un esprit de militantisme, doivent se voir ouvrir les portes pour prendre le flambeau et remplacer ceux qui n’ont pas été à la hauteur de la responsabilité qui leur a été confiée», a-t-il menacé.

La purge annoncée aura-t-elle lieu ?

L’exécution de la menace d’une purge au sein de l’administration publique est-elle donc imminente ? Et le «renversement de système» que Saïed ne cesse d’appeler de ses vœux, aura-t-il enfin lieu? On est tenté de le penser… Il reste cependant à espérer que cela ne bouleversera pas trop un pays qui a déjà du mal à mettre un pied devant l’autre.

Et d’ailleurs, que pense la cheffe du gouvernement de cette révolution en marche et quel rôle y joue-t-elle exactement ? On aimerait bien l’entendre à ce sujet, car les reproches du président semblent lui être indirectement adressés. Et pour cause : n’elle est pas le numéro deux dans la hiérarchie de l’Etat ?

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Kaïs Saïed pour un engagement sans faille des responsables

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi 14 mai 2025 au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzeri. A cette occasion, il a insisté sur la nécessité pour certains responsables de se hisser au niveau des défis auxquels est confronté le pays.

« Les responsables doivent faire preuve d’un esprit de militantisme pour mener à bien la transition, se débarrasser des résidus du passé et de l’hésitation et démontrer du courage et de la rapidité dans la prise de décisions », a plaidé Kais Saied.

Le chef de l’Etat a souligné que le responsable doit être animé par l’esprit d’un combattant engagé sur le front de la libération nationale. Une bataille qui nécessite non seulement une révolution législative, mais aussi une révolution dans la manière dont elle est mise en œuvre.

Les jeunes, assoiffés de travail et animés par un esprit de militantisme, ajoute Kais Saied, doivent se voir ouvrir les portes pour reprendre le flambeau et remplacer ceux qui n’ont pas été à la hauteur de la responsabilité qui leur a été confiée.

« Le responsable qui considère que le fauteuil sur lequel il est assis est une fin en soi — ou pire encore, qui s’y installe comme s’il était dans une salle d’attente —, doit attendre en dehors des institutions de l’État », a-t-il averti.

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Kaïs Saïed appelle à une révolution dans l’action publique et l’engagement des responsables

Von: walid
15. Mai 2025 um 08:41
Kaïs Saïed appelle à une révolution dans l’action publique et l’engagement des responsables

Lors de son entretien avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, tenu le mercredi 14 mai 2025 au palais de Carthage, le président Kaïs Saïed a exhorté les responsables à faire preuve de courage et de réactivité face aux défis actuels du pays. Il a souligné l’urgence de rompre avec les lenteurs héritées du […]

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Kaïs Saïed installe le nouveau gouverneur de Ben Arous au palais de Carthage

Von: walid
15. Mai 2025 um 08:37
Kaïs Saïed installe le nouveau gouverneur de Ben Arous au palais de Carthage

Le président de la République, Kaïs Saïed, a supervisé, ce mercredi 14 mai 2025 au palais de Carthage, la cérémonie officielle de prestation de serment du nouveau gouverneur de Ben Arous, Abdelhamid Boukadida. Lors de son allocution, le chef de l’État a souligné que la Tunisie est gouvernée par ses lois et institutions, et non […]

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Ben Arous : deux gouverneurs limogés en 48 heures, un record d’instabilité

14. Mai 2025 um 17:45
Ben Arous : deux gouverneurs limogés en 48 heures, un record d’instabilité

À Ben Arous, la valse des gouverneurs a pris une tournure surréaliste en l’espace de 48 heures. Dans la nuit du 11 au 12 mai 2025, la présidence de la République annonce, à l’aube, le limogeage du gouverneur Wissem Mraïdi, pointé du doigt pour de « nombreuses défaillances » relevées lors d’une visite surprise du […]

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Migration, frontière, souveraineté et fracture nationale

13. Mai 2025 um 12:10

Il y a, dans les visages épuisés des migrants, une énigme persistante. Ce n’est pas seulement la misère, ni même l’appel à l’aide. C’est autre chose : un déplacement du monde, une faille psychique. Ce que l’on appelle aujourd’hui «crise migratoire» n’est pas seulement un flux de corps en mouvement. C’est une confusion du sens.  (Ph. Camp de migrants subsahariens à El-Amra, Sfax).

Manel Albouchi *

Les frontières ne sont pas de simples découpages géographiques. Elles sont des membranes entre les mondes, des structures d’intégration psychique, des seuils. Et chaque fois qu’on les traverse sans cadre, c’est un désordre plus profond qui s’installe : géopolitique, symbolique, psychique. 

La visite d’Amy Pope, directrice de l’OIM, au palais de Carthage a ravivé une tension structurelle : comment articuler aide humanitaire, dignité des migrants et survie d’un État fragile ? 

Le président Kaïs Saïed, en affirmant que la Tunisie ne deviendra ni un camp de rétention ni un sas migratoire pour l’Europe, a été jugé dur par certains. Mais il faut entendre ce qui se dit sous les mots : la Tunisie est un petit pays exposé, économiquement précaire, historiquement fragmenté, dont le tissu social ne peut absorber une pression migratoire incontrôlée sans s’effondrer. 

Ce n’est pas un refus de l’Autre. Mais un rappel fondamental : tout seuil non nommé, non respecté, non traversé avec conscience, devient une intrusion. Une irruption brutale dans un espace sans consentement. Et ce qui aurait pu être rencontre devient effraction, blessure, mémoire traumatique. 

La frontière est l’archétype du contenant 

En psychanalyse, Didier Anzieu décrit le Moi-peau comme une interface vivante : la peau du corps devient métaphore de la frontière psychique. Elle contient, protège, limite, tout en permettant l’échange. 

Transposé au plan collectif, la frontière nationale est à un peuple ce que la peau est au Moi : une enveloppe de cohésion. Sans elle, la nation devient poreuse à toutes les projections, tous les fantasmes, toutes les intrusions. Elle perd sa forme. Elle devient vulnérable, insécure, exposée. 

Anzieu écrivait que lorsque le Moi-peau est fissuré, le sujet souffre d’angoisses de morcellement, de perte d’unité. Il en va de même pour les peuples. Une nation sans frontière intégrée souffre d’un trouble du contenant. Elle ne sait plus qui elle est, ni où elle commence. 

Les risques psychiques d’une frontière effondrée 

Lorsqu’un pays perd la symbolisation de ses limites géographiques, culturelles, politiques, ce ne sont pas seulement les institutions qui s’effondrent, mais aussi la psyché collective. 

On peut alors observer : 

  • une montée généralisée de l’angoisse, du sentiment de débordement, d’impuissance; 
  • une prolifération des discours polarisants, clivants, paranoïaques;
  • des projections massives sur l’Autre, vécu comme envahisseur ou menace, 
  • une dissociation du lien social, où la cohésion nationale devient un mirage. 

Et en terme de troubles cela se traduit par : 

  • des troubles anxieux (TAG, phobies sociales); 
  • des troubles de l’adaptation (retrait, colère, sentiment d’injustice); 
  • des syndromes dépressifs liés à l’épuisement identitaire et à l’impuissance; 
  • des troubles post-traumatiques liés à la mémoire coloniale, aux guerres ou à l’exil; 
  • des troubles dissociatifs, perte de repères ou identification à des idéologies extrêmes. 

Comme le Moi-peau individuel, la frontière nationale contient et protège l’imaginaire collectif. Sans elle, le risque est de voir surgir une société dissociée, fragmentée, incapable de penser l’accueil autrement que comme une blessure ou une invasion. 

Poser une limite claire, juste, expliquée, ce n’est pas une fermeture pathologique. C’est un geste de santé psychique. 

L’oubli des frontières naturelles est une faute historique 

L’histoire nous a appris, encore et encore, que lorsque les frontières naturelles sont ignorées, cela engendre des catastrophes : 

  • Les accords Sykes-Picot ont redécoupé le Levant sans tenir compte des dynamiques tribales et spirituelles. 
  • Le traité de Lausanne a redéfini des États sans consultation des peuples. 
  • L’Afrique, morcelée par des lignes tracées au compas, n’a jamais guéri des fractures imposées. 

Chaque fois, la carte a trahi le territoire. Et chaque fois, le chaos s’est répondu. 

Une Tunisie encore vulnérable 

La Tunisie est bordée de seuils naturels puissants : désert au sud, mer au nord, montagnes à l’ouest. Ces limites sont fondatrices. Les effacer revient à ouvrir un corps sans peau. 

La France, l’Allemagne ou l’Italie malgré leurs crises internes, reposent sur des récits nationaux et disposent de structures solides, de souverainetés historiques, de marges de manœuvre.  

Elles peuvent absorber des flux, ériger des frontières extérieures, externaliser leurs conflits. Elles peuvent choisir. 

La Tunisie, elle, agit dans l’urgence, la peur et la fatigue. Elle n’a pas fini de construire son identité. Son récit national est encore fragile, hétérogène, saturé de blessures post-coloniales et de couches historiques non intégrées. 

Son identité est encore en construction. Elle porte des couches historiques éparses, pas totalement unifiées. Et toute pression supplémentaire peut menacer cette structure inachevée. 

Avec un peu de recul, il s’est avéré qu’accueillir tous les flux, toutes les formes, tous les récits, ce n’est pas de l’humanisme. C’est de l’abandon. 

La terre sacrée 

Le sol tunisien n’est pas neutre. Il est saturé de mémoire : punique, romaine, byzantine, arabe, ottomane, française. Une mémoire composite, parfois contradictoire, pas encore totalement digérée. 

Le sol est sacré car il garde les morts. Il contient les pactes invisibles. L’ouvrir sans mesure, sans dialogue, sans reconnaissance, c’est briser cet équilibre. C’est faire de la terre un lieu sans fond.  

La souveraineté ? 

Ce qui se joue aujourd’hui dépasse le seul enjeu migratoire. Ce qui est enjeux est l’idée même de territoire sacralisé, de peuple conscient, de parole fondatrice.  

La souveraineté n’est pas un geste de fermeture. C’est la conscience de ses limites, de son rythme. C’est le pouvoir de dire «Voici ce que je peux accueillir sans me perdre». C’est une maturité politique d’un peuple capable de différencier l’accueil du sacrifice. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Tunisie │ Vers la cession des terres domaniales aux entreprises communautaires

13. Mai 2025 um 11:04

Le président Kaïs Saïed qui affectionne les symboles a tenu à célébrer à sa manière le 61e anniversaire de la loi n° 5 du 12 mai 1964 relative à la propriété des terres agricoles en Tunisie.

A cette occasion, il a rencontré, hier, lundi 12 mai 2025, au palais de Carthage, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, pour souligner la portée symbolique de cette date et le rôle de cette loi dans la restriction de la propriété des terres agricoles aux seuls Tunisiens, selon un communiqué de la présidence. Il a aussi passé en revue les étapes historiques clés de la gestion des terres domaniales agricoles, déplorant la distribution de certaines d’entre elles et leur exploitation par des tierces personnes sans justification légale.

Le président Saïed a souligné la nécessité d’un audit complet de la situation de ces terres en collaboration avec le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, en rappelant que les précédentes tentatives pour mener un tel audit, portant sur les terres agricoles et l’ensemble des biens de l’État, avaient échoué.

Le chef de l’État a également souligné la nécessité d’accélérer les procédures de transfert des terres domaniales vers le privé afin d’en faire bénéficier les fondateurs d’entreprises communautaires.

Ces terres, a-t-il noté, sont soit sous-utilisées, soit exploitées sans fondement juridique. La priorité devrait être donnée aux jeunes, aux personnes innovantes, désireuses de travailler et capables de générer une richesse agricole diversifiée. Cela permettrait non seulement de garantir l’autosuffisance alimentaire, mais aussi d’ouvrir l’accès aux marchés mondiaux, apportant ainsi la prospérité à l’ensemble de la nation, a-t-il déclaré selon le même communiqué.

I. B. (avec Tap).

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Kaïs Saïed │ «Tunisair restera une source de fierté nationale»

13. Mai 2025 um 10:41

Kaïs Saïed a réitéré son refus de la privatisation de Tunisair, malgré ses graves difficultés financières et ses problèmes persistants de gouvernance et de gestion, notamment les incessantes perturbations des horaires de vols.

Lors de sa rencontré lundi 12 mai 2025 avec le ministre des Transports, Rachid Amri, au palais de Carthage, le président de la république a souligné la nécessité de réformes structurelles pour restaurer le prestige de la compagnie aérienne nationale, affirmant que sa privatisation était non envisageable, malgré les appels de certains.

Les entreprises et établissements publics tunisiens ne sont pas à vendre, a-t-il tranché, déclarant que Tunisair restera une source de fierté nationale, excellant dans les services aériens et terrestres.

Saïed a également exclu la relocalisation de l’aéroport international de Tunis-Carthage, évoquée il y a quelque temps par des experts, en vue de désengorger le trafic automobile dans la ville de Tunis et sa banlieue nord et de libérer une réserve foncière utile pour la croissance de la capitale .

La Tunisie mène une guerre de libération nationale, où l’intérêt suprême du pays doit primer sur toute autre considération, a insisté Saïed, laissant ainsi entendre que la privatisation de Tunisair comme la relocalisation de l’aéroport de Tunis-Carthage serviraient les intérêts de quelques lobbies privés.

Evoquant la reconstruction du secteur des transports publics, Saïed a parlé de l’arrivée prochaine de nouveaux bus pour alléger les difficultés de déplacement des citoyens, en attendant le rétablissement complet de ce système, quasiment démantelé, à l’échelle nationale.

I. B.

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Tunisie │ Kaïs Saïed et le  «renversement de système»

13. Mai 2025 um 10:16

Lorsque le peuple tunisien s’est soulevé et a réclamé la dignité pour toute la nation, les forces de l’ancien régime, depuis le soir du 14 janvier 2011, ont transformé cette revendication nationale collective en revendications sectorielles.

C’est ce qu’a déclaré le président de la république Kaïs Saïed, lors de sa rencontre lundi 12 mai 2025, au palais de Carthage, avec la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, ajoutant, dans un communiqué publié par la présidence à l’issue de cette rencontre, que le peuple exigeait le renversement du système, mais la réponse, dès le lendemain, a été de distribuer de l’argent pour attiser les flammes de la révolution par les forces qui s’y opposaient.

C’est ce «renversement de système» que Saïed est en train de mettre en œuvre depuis la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021, qui lui permit d’accaparer l’essentiel des pouvoirs dans le pays.

C’est dans ce contexte de révolution trahie et qu’il se donne pour mission de parachever, que Saïed a souligné la nécessité de traiter toutes les questions dans le cadre d’une vision nationale globale couvrant tous les secteurs, insistant sur la priorité absolue à accorder à la justice sociale.

Traiter les problèmes dans une approche sectorielle, en l’absence de cette vision globale, ne permettra pas l’atteinte de la justice souhaitée, a-t-il insisté.

C’est par des solutions collectives et nationales que les nations peuvent faire face à toutes sortes de difficultés et de défis, et c’est ce à quoi nous œuvrons, d’autant plus que le peuple tunisien a toujours fait preuve d’une profonde conscience, que ce soit face au colonialisme et à ses agents aujourd’hui, a expliqué Saïed.

Ces agents de l’étranger, rescapés de l’ancien régime, ont pillé de nombreux équipements publics et tenté de détruire le pays tout en se présentant comme des victimes, perpétuant ainsi la misère et les difficultés, a encore souligné Saïed. Pour ces derniers, le pouvoir est un butin, et les postes des récompenses, a-t-il ajouté, dans une limpide allusion à ses opposants dont beaucoup sont en prison, poursuivis dans des affaires d’atteinte à la sécurité de l’Etat. Ils n’aiment pas la patrie mais la richesse qu’ils tirent de leurs postes, a-t-il lancé.

Pour le chef de l’État, la priorité absolue est de parvenir à la justice sociale, non seulement en parole, mais aussi dans la réalité.

A cet effet, il a réaffirmé que les responsables sont tenus de déployer des efforts pour surmonter les difficultés. Ils doivent aussi montrer l’exemple en termes de sacrifice, de dévouement et d’intégrité. Ceux qui choisissent une voie différente n’ont leur place dans aucune institution étatique. Car l’État, avec toutes ses institutions et ses législations, que les responsables sont chargés de mettre en œuvre, existe uniquement pour servir le peuple.

La Tunisie possède de jeunes talents, qualifiés et patriotes, prêts à reprendre le flambeau. La lumière de la justice, de la liberté et de la dignité nationale éclairera bientôt chaque recoin de cette nation bien-aimée, lit-on dans le même communiqué, un brin lyrique.

I. B. (avec Tap)

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Le gouverneur de Ben Arous démis de ses fonctions

12. Mai 2025 um 13:04

Le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé de démettre le gouverneur de Ben Arous Wissem Mraïdi de ses fonctions et de nommer Abdelhamid Boukaddida à sa place.

Selon un communiqué, cette décision intervient suite à une visite inopinée effectuée par le chef de l’État dans plusieurs régions du gouvernorat de Ben Arous dans la soirée du dimanche 11 mai 2025, au cours de laquelle il a constaté de nombreuses défaillances.

Wissem Mraïdi avait remplacé Ezzeddine Chelbi, le 9 septembre 2024. Il est resté à peine 8 mois à son poste. On serait curieux de savoir si son remplaçant va faire y durer davantage. 

Autre question : quant on sait que la situation générale à Ben Arous n’est pas pire que dans la majorité des autres gouvernorats du pays, on peut se demander si ce limogeage n’annonce pas beaucoup d’autres à venir.

I. B. (avec Tap).

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