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Heute — 07. Juni 2025Haupt-Feeds

La révolution administrative sur la table du président : Le défi à gagner, à tout prix

07. Juni 2025 um 18:10

L’heure est, aujourd’hui, au déclenchement effectif de la révolution administrative afin de mettre un terme définitif aux erreurs du passé et à l’absence ou au refus des hauts responsables d’assumer, comme il se doit, les fonctions pour lesquelles les Tunisiens leur ont accordé leur confiance.
Le Président Kaïs Saïed appelle à ce que la révolution législative soit accompagnée par une révolution administrative propre à libérer nos cadres de leurs démons.

La Presse En Tunisie, à chaque jour sa surprise, son initiative ou son éclat. Et ce ne sont pas uniquement les tenants du pouvoir qui surprennent leurs électeurs et leurs électrices par de telles annonces. Les initiatives pleuvent avec abondance, plutôt du côté des partis de l’opposition ou plus exactement ce qui en reste et aussi près du côté des partis qui se disent faire partie du processus du 25 juillet et prétendent parler au nom du Président de la République. En dépit de ses dénégations quasi quotidiennes.

Sauf que cette inflation galopante d’initiatives, de création de fronts ou d’alliances et également de «harakat» passe, le plus souvent, inaperçue auprès de l’opinion publique. Et ce sont, uniquement, les quelques chroniqueurs qui officient encore au sein  de deux ou trois radios qui s’en rendent compte et se donnent la peine d’expliquer les objectifs et le contenu des communiqués qui en parlent. Tout en avouant, faut-il leur reconnaître le mérite, que ces communiqués ne diffèrent en rien de ceux que l’opposition publiait à l’époque des présidents Bourguiba et Ben Ali. Et ces mêmes commentateurs d’ajouter que les Tunisiens ne prêtent plus aucune attention à ces communiqués et à leurs auteurs.

Aujourd’hui, les Tunisiens savent à quelle porte ils doivent frapper pour voir leurs voix écoutées et leurs approches et propositions prises en considération.

Désormais, ils sont convaincus qu’au Palais de Carthage, un des leurs, le Président Kaïs Saïed les a habitués aux promesses réalistes et réalisables. Et aussi aux initiatives qui ont le mérite de constituer l’expression fidèle des aspirations du peuple. D’où cette relation de confiance partagée entre le peuple et le Président, une confiance fondée sur un élément essentiel, le sentiment et la certitude que le Chef de l’Etat ne leur fait jamais de promesse sans être sûr qu’elle soit concrétisée.

Et la dernière initiative que le Président offre aux Tunisiens est bien celle de la révolution administrative dont l’heure a sonné dans le sens que les erreurs et les errements commis depuis janvier 2011 n’ont plus de raison d’être.

Aujourd’hui et au moment où la révolution législative tant rêvée a démarré, sur des chapeaux de roues avec l’amendement historique relatif à l’éradication définitive du système de la sous-traitance dans le Code du travail, on s’attaque à l’épineux dossier de l’administration publique dont la réforme est considérée comme la priorité des priorités du Chef de l’Etat, priorité qui ne date pas de son accession au Palais de Carthage. Mais bien depuis ses apparitions télévisées et radiophoniques quand il était régulièrement invité pour éclairer les Tunisiens sur ce qu’on devait entreprendre pour que le fonctionnaire tunisien mérite de son pays et pour que la Tunisie ait droit à une administration intègre, équitable et investie totalement à servir les intérêts supérieurs de la nation.

Le Président de la République ne cesse de souligner à chacune de ses sorties médiatiques l’urgence de faire en sorte que notre administration soit assainie, sur la base du droit, des éléments qui s’y sont introduits, illégalement, en tirant profit de leurs accointances partisanes et de leurs appartenances régionalistes, voire familiales.

L’heure est, aujourd’hui, à la nécessité impérieuse de publier le fameux rapport exigé par le Président sur le nombre réel des faux cadres et agents qui ont pullulé au sein de l’administration lors des années de plomb.

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Le chef de l’État adresse ses vœux de l’Aïd el-Idha à ses homologues algérien, égyptien et iranien

05. Juni 2025 um 19:46

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a eu plusieurs entretiens téléphoniques cette semaine avec ses homologues algérien, iranien et égyptien à l’occasion de l’Aïd el-Idha. Jeudi, il a échangé ses vœux avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, ainsi qu’avec le président iranien Masoud Pezeshkian, selon un communiqué de la présidence. Mercredi soir, il avait également eu un échange téléphonique avec le président égyptien Abdelfatteh al-Sissi, au cours duquel ils se sont souhaité une bonne fête de l’Aïd el-Idha.

Avec TAP

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Tunisie : Kaïs Saïed réaffirme son engagement pour préserver les entreprises publiques

05. Juni 2025 um 12:55

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernent, Sarra Zaâfrani Zenzeri.

La rencontre a permis d’aborder plusieurs thématiques majeures, notamment le fonctionnement de divers services publics et la situation de nombre d’entreprises et établissements publics.

Le chef de l’Etat a, à cette occasion, réaffirmé que “l’administration doit être au service des citoyens”. Les responsables de la gestion des structures publiques doivent faire preuve d'”exemplarité et de dévouement”, s’acquitter de leurs tâches avec rigueur, efficacité et intégrité, a-t-il soutenu.

Il a également dénoncé certaines pratiques observées au sein de l’administration, qu’il a qualifiées d'”anormales”, et a appelé à l’application stricte des sanctions prévues par la loi en cas de “négligence volontaire” ou de “manquement délibéré” aux devoirs professionnels.

Le président de la République a, de nouveau, souligné que la jeunesse tunisienne, animée par un patriotisme sincère et un engagement profond, est capable d’assumer des responsabilités nationales.

“Il est temps de transmettre aux jeunes le flambeau et ce, à travers l’adoption de nouvelles visions et la révision de certains textes de loi en vue de favoriser une véritable dynamique de développement”, a-t-il dit.

Et d’ajouter : La Tunisie traverse aujourd’hui une étape cruciale, pleine de défis. Et les Tunisiens, conscients de l’importance de ce moment historique, sauront, par leur détermination, surmonter ces défis. Ceux qui s’opposent à cette voie, n’ont pas leur place au sein des institutions de l’Etat. “A la révolution législative, doit impérativement succéder une profonde réforme administrative”.

Le président de la République a, dans cette optique, affirmé son attachement indéfectible à la préservation des entreprises publiques, excluant toute idée de cession.

Les Tunisiens mènent une “guerre de libération nationale” (…) l’Etat continuera d’aller de l’avant et les réformes sociales seront menées de front parallèlement aux efforts déployés dans le domaine économique.

Parmi les projets de loi évoqués, lors de cet entretien, figurent notamment l’instauration d’un régime de couverture sociale au profit des ouvrières agricoles, des travailleurs précaires et autres victimes de la marginalisation, indique un communiqué de la présidence de la République.

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Tunisie │ En attendant la réforme administrative

05. Juni 2025 um 12:05

Tout en dénonçant, pour la énième fois, certaines pratiques observées au sein de l’administration publique, qu’il a qualifiées d’«anormales», le Kaïs Saïed a appelé à l’application stricte des sanctions prévues par la loi en cas de «négligence volontaire» ou de «manquement délibéré» aux devoirs professionnels.

Le président de la république, Kaïs Saïed, qui recevait, mercredi 4 juin 2025, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernent, Sarra Zaâfrani Zenzeri, a, de nouveau, souligné que la jeunesse tunisienne, animée par un patriotisme sincère et un engagement profond, est capable d’assumer des responsabilités nationales., laissant ainsi entendre que ceux-ci pourraient bientôt remplacer ceux-là, réitérant ses menaces contre ceux qui, au sein de l’administration publique, rechignent à appliquer ses politiques ou mettre en œuvre ses  recommandations.    

«Il est temps de transmettre aux jeunes le flambeau et ce, à travers l’adoption de nouvelles visions et la révision de certains textes de loi en vue de favoriser une véritable dynamique de développement», a souligné Saïed, ajoutant que la Tunisie traverse aujourd’hui une étape cruciale, pleine de défis, et que les Tunisiens, conscients de l’importance de ce moment historique, sauront, par leur détermination, surmonter ces défis.

«Ceux qui s’opposent à cette voie n’ont pas leur place au sein des institutions de l’Etat», a encore menacé le chef de l’Etat. Et d’ajouter, au risque de se répéter : «A la révolution législative, doit impérativement succéder une profonde réforme administrative».

Selon un communiqué de la présidence de la république, la rencontre a permis d’aborder le fonctionnement de divers services publics et la situation de nombre d’entreprises et établissements publics.

Saïed a réaffirmé, à cette occasion, que «l’administration doit être au service des citoyens», et non de certains groupes d’intérêt, accusation qu’il lui avait souvent adressée. Les responsables de la gestion des structures publiques doivent faire preuve d’«exemplarité et de dévouement», s’acquitter de leurs tâches avec rigueur, efficacité et intégrité, a-t-il soutenu.

Dans cette optique, le président de la république a affirmé son attachement indéfectible à la préservation des entreprises publiques, excluant toute idée de cession, même s’agissant de celles aux prises avec une grave crise financière, et c’est le cas de l’écrasante majorité d’entre elles.  

Les Tunisiens mènent une «guerre de libération nationale», a réitéré le locataire du palais de Carthage, en ajoutant que l’Etat continuera d’aller de l’avant et que les réformes sociales seront menées de front parallèlement aux efforts déployés dans le domaine économique.

Parmi les projets de loi évoqués, lors de cet entretien, figurent notamment l’instauration d’un régime de couverture sociale au profit des ouvrières agricoles, des travailleurs précaires et autres victimes de la marginalisation, indique le communiqué de la présidence.

I. B. (avec Tap).

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Tunisie : Saïed et Zenzeri s’entretiennent sur la réforme de l’administration et l’inclusion sociale

05. Juni 2025 um 08:11

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu le mercredi 4 juin 2025 au Palais de Carthage la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri.

Au cœur de l’entretien : le fonctionnement des services publics, la situation des entreprises et établissements publics, ainsi que les réformes nécessaires pour améliorer leur efficacité.

Le chef de l’État a rappelé que l’administration doit être pleinement au service des citoyens, appelant à une gestion exemplaire, rigoureuse et intègre de la part des responsables publics.

Au passage, il a fustigé certaines pratiques qu’il juge « anormales » au sein de l’administration et insisté sur l’application stricte des sanctions en cas de négligence ou de manquement délibéré aux devoirs professionnels.

Jeunesse…

Kaïs Saïed a également souligné le rôle central de la jeunesse tunisienne, qu’il estime prête à prendre le relais, portée par un patriotisme sincère. De ce fait, il plaide pour une transmission des responsabilités à travers de nouvelles visions et une révision des textes juridiques, afin d’impulser une dynamique de développement.

Réforme administrative et révolution législative

« La Tunisie traverse une phase cruciale », a-t-il admet, en appelant les citoyens à faire preuve de détermination face aux défis actuels. Ceux qui s’opposent à cette trajectoire, a-t-il averti, « n’ont pas leur place au sein des institutions de l’État ». Pour lui, une réforme administrative profonde doit suivre la révolution législative.

Pas de privatisation des entreprises publiques

Réaffirmant son attachement à la préservation du secteur public, le président a exclu toute idée de privatisation. Il a qualifié la période actuelle de « guerre de libération nationale », insistant sur la poursuite parallèle des réformes sociales et économiques.

Parmi les projets évoqués figure notamment la création d’un régime de couverture sociale destiné aux ouvrières agricoles, aux travailleurs précaires et aux personnes en situation de marginalisation, selon un communiqué de la présidence.

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Kaïs Saïed : L’administration doit être au service des citoyens

Von: walid
05. Juni 2025 um 08:11
Kaïs Saïed : L’administration doit être au service des citoyens

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernent, Sarra Zaâfrani Zenzeri. La rencontre a permis d’aborder plusieurs thématiques majeures, notamment le fonctionnement de divers services publics et la situation de nombre d’entreprises et établissements publics. Le chef de l’Etat a, à cette occasion, réaffirmé que […]

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Kaïs Saïed dissout la Société des services de télécommunications 

04. Juni 2025 um 11:47

Le président de la République, Kaïs Saïed, qui a réuni autour de lui au palais de Carthage, mardi 3 juin, les ministres des Affaires sociales, Issam El Ahmar, et des Technologies de la communication, Sofiene Hmissi, a décidé que le projet de décret relatif à l’interdiction de la sous-traitance inclura la dissolution de la Société des services de télécommunications et l’affectation de ses employés, selon un communiqué de la présidence de la République.

Le chef de l’Etat a, également, décidé d’intégrer les employés recrutés dans le cadre de ce type de contrats dans les derniers lieux d’affectation où ils ont commencé leur travail auprès des parties bénéficiaires, selon leurs statuts et conformément aux dispositions de la dernière révision du Code du travail.

Le président de la République a souligné qu’il œuvre pour que le projet de loi relatif à l’interdiction de la sous-traitance dans le secteur public soit un texte qui rompe définitivement, comme cela à été le cas après la récente révision du Code du travail, avec cette forme d’ esclavage déguisée sous forme de fausse légitimité.

L’objectif recherché, précise encore Saïed, est de la remplacer par une véritable légitimité légale fondée sur le respect de la dignité humaine.

Il a également affirmé que lorsqu’un agent se sent en situation de stabilité, libéré de l’injustice et que des perspectives s’ouvrent devant lui, il s’approprie l’institution dans laquelle il travaille, fournit davantage d’efforts et de production, et sa relation avec cette institution change complètement.

Le chef de l’État a également évoqué le fait que quiconque exerce des pressions sur les travailleurs ou tente de contourner la loi pour les priver de leurs droits ne restera pas à l’abri de la responsabilité juridique. « Une fois promulguées par l’Etat, les lois doivent être appliquées, et quiconque les enfreint doit en assumer les conséquences, conformément à la loi ».

Et Kaïs Saïed d’expliquer que l’objectif n’est pas de victimiser qui que ce soit, mais plutôt de mettre un terme définitif à l’injustice et aux abus, car « lorsque la justice prévaut et que la stabilité est atteinte, la richesse s’accroît et tout le monde bénéficie de ses produits ».

Avec TAP

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Emploi précaire │ Kaïs Saïed dissout la société publique Itissalia Services

04. Juni 2025 um 10:40

Le président Kaïs Saïed a ordonné la dissolution de la société publique Itissalia Services, comme le prévoit le projet de décret-loi interdisant la sous-traitance prévoit et l’emploi précaire.

Rappelons que le capital de cette entreprise (465 000 dinars), est détenu par Tunisie Télécom, la Poste Tunisienne, l’Agence nationale des fréquences, l’Office national de la télédiffusion, le Pôle El-Gazala des Technologies de la communication et la Sté Phenix, des entreprises et des établissements publiques qui recourent à ses services.

Lors de sa rencontre, mardi 3 juin 2025, au palais de Carthage, avec le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, et son collègue des Technologies de la communication, Sofiène Hemissi, le chef de l’État a également ordonné l’intégration de tous les employés, qui travaillent sous des contrats de sous-traitance, à leurs derniers postes au sein des entreprises et des établissements où ils sont affectés, indique un communiqué de la présidence. Cette intégration sera effectuée conformément aux statuts de chaque entité et à la réglementation en vigueur, à savoir les récentes modifications du Code du travail.

Il restera, bien sûr, à trouver l’argent nécessaire au financement de ces opérations de recrutements tous azimuts, et c’est la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, qui doit nous éclairer à ce sujet, d’autant plus que le pays fait face à de lourdes contraintes budgétaires qui sont loin d’être résolues.

Ces modifications visent à éliminer définitivement la sous-traitance dans le secteur public que Saïed assimile à une «forme d’esclavage déguisé», fondée sur une fausse et injuste légalité. Il s’agit, selon lui, d’instaurer «une légalité fondée sur le respect de la dignité humaine».

«Lorsque les travailleurs se sentiront libérés de toute oppression et verront des opportunités s’ouvrir à eux, ils s’engageront davantage envers leurs entreprises», a souligné le président, ajoutant que «cela se traduira par un meilleur engagement, une productivité accrue et une transformation profonde des relations de travail.»

«Quiconque exerce des pressions sur les travailleurs ou contourne la loi pour priver ces derniers de leurs droits s’expose à des conséquences juridiques», a aussi menacé Saïed, en insistant sur le fait que les lois doivent être appliquées et que tout contrevenant assumera sa responsabilité. «L’objectif n’est pas de cibler qui que ce soit, mais de mettre fin à l’oppression et à l’injustice», a-t-il tenu à préciser.

Lorsque la justice prévaudra et que la stabilité sera instaurée, la richesse nationale s’accroîtra et bénéficiera à tous les citoyens, a encore affirmé le président de la république.

Selon certains analystes économiques, la nouvelle loi, qui met fin à des pratiques remontant à plusieurs décennies, ne manquera pas de perturber, du moins pendant quelque temps, le fonctionnement de nombreuses entreprises publiques et privées, qui recourent à la sous-traitance pour réduire leurs coûts de production. Elle permet néanmoins d’instaurer une meilleure équité dans le monde du travail.

I. B. (avec Tap).

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Saïed annonce la dissolution d’Ittisalia et l’intégration de ses agents dans la fonction publique

Von: La Presse
04. Juni 2025 um 07:44

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu le 3 juin 2025 au Palais de Carthage le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, et le ministre des Technologies de la Communication, Sofiène Hemissi.

Lors de cette réunion, le Chef de l’État a réaffirmé que les solutions aux problématiques nationales doivent s’inscrire dans une approche globale, unifiée et équitable à l’échelle de toutes les régions et de tous les secteurs.

Dans ce cadre, Kaïs Saïed a annoncé une décision majeure : la dissolution de la société de services de communication “Ittisalia”. Il a précisé que les agents de cette société seront recrutés et intégrés dans les entités publiques où ils exerçaient, selon des critères conformes au Code du travail récemment modifié. Cette mesure s’inscrit dans un projet de décret visant à interdire la sous-traitance dans le secteur public, que le Président qualifie de “forme d’esclavage déguisée”, désormais rejetée au profit d’une légitimité fondée sur la dignité humaine.

Le Chef de l’État a souligné que cette intégration vise à garantir aux agents la stabilité et la reconnaissance de leurs droits, condition essentielle pour renforcer leur attachement à l’institution et améliorer leur performance.

Kaïs Saïed a également averti que toute tentative de contourner la loi ou d’exercer des pressions sur les travailleurs fera l’objet de poursuites judiciaires. Il a tenu à rappeler que l’objectif de ces mesures n’est pas de punir, mais de mettre fin aux injustices et de poser les bases d’une société équitable, où la justice favorise la stabilité et la prospérité pour tous.

Le chef de l’État reçoit le ministre des affaires sociales et le ministre des technologies de la communication : Saïed s’engage à éradiquer la sous-traitance et à promouvoir la justice sociale

Von: La Presse
04. Juni 2025 um 06:06
sident de la République a souligné qu’il œuvrait à ce que le projet de décret relatif à l’interdiction de ce qui est communément appelé la sous-traitance dans le secteur public soit un texte qui rompt définitivement, comme cela a été le cas après la dernière modification du Code du travail, avec cette forme d’esclavage déguisée sous une légitimité fausse et injuste. Celle-ci sera remplacée par une légitimité fondée sur le respect de la dignité humaine.

Réformes en Tunisie : le président Saïed critique l’usage abusif des procédures dans l’administration

03. Juni 2025 um 12:31

Le président de la République Kais Saied a souligné, lors de sa réunion lundi avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, que la Tunisie a besoin de nouvelles législations dans tous les secteurs.

La Tunisie a, également, besoin de responsables dotés d’un réel sens de l’engagement, capables de surmonter tous les obstacles, à l’opposé des pratiques observées aujourd’hui dans plusieurs services a-t-il soutenu.

Il a critiqué l’utilisation du “respect des procédures” comme prétexte pour entraver le bon fonctionnement des services publics et nuire intentionnellement aux citoyens.

La loi doit être appliquée en cas de dysfonctionnement ou de manquement, a-t-il souligné. Et d’ajouter que les salaires perçus proviennent de l’argent du peuple et doivent, par conséquent, être consacrés à le servir, plutôt qu’à servir les lobbies qui agissent dans l’ombre.

Le président a également souligné que des travaux sont en cours pour restructurer de nombreuses institutions qui sont tenues de réaliser les objectifs pour lesquels elles ont été crées, selon un communiqué publié tard dans la nuit de lundi par la présidence de la République.

 

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Tunisie │ L’armée appelée à assurer le bon déroulement de la campagne céréalière

03. Juni 2025 um 11:33

En recevant, lundi 2 juin 2025, au palais de Carthage, le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, le président de la république, Kaïs Saied, a rappelé les missions confiées à l’armée, et qui ne consistent pas seulement à assurer la défense nationale et sécuriser les installations publiques en cas de besoin.

En effet, selon un communiqué de la présidence, la réunion a porté sur le renforcement des capacités de l’armée pour qu’elle soutienne davantage les efforts de l’État dans tous les domaines.

Parmi les missions qui lui sont assignées, l’armée doit assurer le bon déroulement de la campagne agricole, fournir des infrastructures de stockage des céréales, lutter contre les pandémies et de nombreuses autres tâches, qui ne sont pas directement liées à la défense, mais dont dépend la sécurité nationale, notamment alimentaire.

«La discussion a également mis en lumière le rôle de l’armée nationale dans l’exécution et le suivi des projets de développement», souligne le communiqué.

Si l’armée est ainsi appelée à la rescousse à la veille de la saison des grandes récoltes, c’est pour éviter qu’une partie de la production céréalière, qui promet d’être excellente cette année, du fait d’une meilleure pluviométrie, ne soit perdue par manque d’équipements de collecte, de transport et de stockage des grains, comme ce fut le cas il y a quelques années.

I. B.  

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Tunisie │ Kaïs Saïed s’impatiente et menace !

03. Juni 2025 um 11:10

Les rencontres entre Kaïs Saïed et Sara Zaâfrani Zenzeri se succèdent et se ressemblent. Le président de la république y dit pratiquement les mêmes choses à la Première ministre, qui, elle, écoute attentivement et ne dit rien, ni ne commente les reproches qui sont souvent faites au travail sinon du gouvernement, du moins de l’administration publique.

Ces redites qui, à la longue, deviennent lassantes, donnent aussi la désagréable impression que les choses ne bougent pas vraiment, que les dysfonctionnements dénoncés par le chef de l’Etat persistent et que le locataire du palais de Carthage s’impatiente et commence à perdre confiance dans un appareil étatique qui ne répond pas à ses exhortations, ou pas comme il l’aurait souhaité.

Recevant, lundi 2 juin 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Saïed a déclaré, une nouvelle fois, que «la Tunisie a besoin d’une nouvelle législation dans tous les secteurs» et qu’elle a «également besoin de responsables qui soient réellement responsables et déterminés à surmonter tous les obstacles, contrairement à ce qui se passe actuellement dans plusieurs établissements publics», selon ses termes rapportés par un communiqué officiel.

Le chef de l’État a ajouté que, dans de nombreux cas, les procédures servent de prétexte pour perturber le fonctionnement normal des établissements publics et harceler délibérément les citoyens, reprenant des menaces déjà faites à plusieurs reprises au cours des derniers mois en déclarant que les cadres de l’administration publique «doivent être tenus responsables devant la loi de toute faute ou négligence», ajoutant que «les salaires que [ces derniers] perçoivent sur les fonds publics sont destinés à servir le peuple, et non les groupes d’intérêt qui opèrent en catimini dans les coulisses de nombreuses administrations.»

Dans ce contexte, le président a affirmé que des travaux de restructuration de plusieurs établissements publics sont en cours, car seule la réalisation des objectifs pour lesquels ils ont été créés pourrait justifier leur existence.

Cependant, ni M. Saïed ni Mme Zenzeri n’ont cru devoir nous indiquer de quels établissements publics il s’agit, ni nous éclairer sur la méthode suivie pour évaluer leur rendement et réorienter leur travail. «Il existe des établissements censés prévenir la corruption, laquelle est visiblement endémique», a déclaré le chef de l’Etat, «comme quelqu’un qui essaie de prévenir une maladie alors que ses symptômes sont clairement visibles sur son visage», a ironisé le président qui recourt au style imagé pour ne pas aller directement au but, en appelant les choses par leurs noms et en désignant nommément les responsables des défaillances qu’il n’a de cesse de dénoncer. C’est à se demander si les mots du président vont bientôt être suivis de décisions et d’actions, et si une réforme radicale des services publics est déjà en gestation. Auquel cas, nous autres citoyens avons le droit d’en savoir davantage, puisque nous en sommes les premiers concernés, que nous soyons des agents de l’Etat ou pas.

. I. B.

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Restructuration de l’État : Vers un grand ménage dans les institutions tunisiennes

Von: La Presse
03. Juni 2025 um 06:19
nement, que la Tunisie a besoin de nouvelles législations dans tous les secteurs, mais aussi, en même temps, de responsables conscients de leurs responsabilités et œuvrant à surmonter tous les obstacles, quels qu’ils soient. Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui dans plusieurs services, où des procédures sont souvent invoquées pour entraver le fonctionnement normal des services publics et maltraiter délibérément les citoyens. Ces comportements nécessitent l’application de la loi contre tout manquement ou négligence, car les salaires perçus proviennent de l’argent du peuple et doivent être utilisés au service du peuple, non au service des lobbies qui manœuvrent dans l’ombre au sein de nombreuses administrations.

Kaïs Saïed : « De nombreuses institutions font actuellement l’objet d’une restructuration »

03. Juni 2025 um 09:06

Le président de la République, Kaïs Saïed, a déclaré, lors d’une réunion tenue lundi 2 juin avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri, que la Tunisie a besoin de nouvelles lois dans tous les domaines. Il a également insisté sur l’importance d’avoir des responsables pleinement conscients de leurs devoirs et déterminés à surmonter tous les obstacles. Et ce, contrairement à la situation actuelle observée dans certains services.

Le chef de l’État a dénoncé le fait que certains individus se servent des procédures administratives comme prétexte pour entraver le bon fonctionnement des services publics et porter préjudice, de manière délibérée, aux citoyens. Il a affirmé que de tels comportements doivent être sanctionnés par la loi en cas de faute ou de négligence. Il a rappelé que les agents publics, rémunérés par l’argent du peuple, sont là pour servir ce dernier et non pour défendre les intérêts de lobbies opérant discrètement au sein de plusieurs administrations, selon un communiqué de la présidence.

Kaïs Saïed a également indiqué que de nombreuses institutions font actuellement l’objet d’une restructuration, soulignant que leur valeur ne réside pas simplement dans leur existence, mais dans leur capacité à réaliser les objectifs pour lesquels elles ont été créées.

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Kaïs Saïed : « L’administration doit servir le peuple, pas les lobbies »

Von: walid
03. Juni 2025 um 09:43
Kaïs Saïed : « L’administration doit servir le peuple, pas les lobbies »

Lors d’une rencontre tenue lundi avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, le président de la République, Kaïs Saïed, a souligné la nécessité pour la Tunisie de se doter de nouvelles législations dans tous les secteurs. Il a toutefois insisté sur le fait que ces réformes doivent s’accompagner d’une prise de conscience de la […]

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Tunisie | Taieb Dridi nouveau gouverneur de Jendouba prête serment

Von: Yusra NY
30. Mai 2025 um 21:01

Nommé lundi dernier, le nouveau gouverneur de Jendouba Taieb Dridi, a prêté serment devant le président de la république, Kaïs Saïed, au Palais de Carthage.

La cérémonie de prestation de serment du nouveau gouverneur a été organisée hier, jeudi 29 mai 2025, selon un communiqué à l’aube par la présidence de la république.

Rappelons que Taieb Dridi a été nommé lundi succédant à Hichem Hassoumi, nommé quant à lui me 8 septembre 2024 et qui est resté à son poste moins de 6 mois suite à l’ouverture d’une enquête judiciaire ouverte à son encontre sur la base d’un signalement reçu par le ministère public de la part de la section de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) à Jendouba.

La LTDH accuse Hichem Hassoumi d’avoir maltraités, intimidés, menacés des élèves lors d’une réunion au siège de la délégation d’Aïn Draham…

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Kaïs Saïed │ «Les politiques sociales vont créer la richesse»

30. Mai 2025 um 11:49

Quoi qu’en en disent certains analystes réticents et perplexes, Kaïs Saïed ne se doute pas de la réussite de la «révolution législative» qu’il est en train d’imprimer dans le domaine social, «dès lors qu’elle est un préalable nécessaire à création de la richesse».   

C’est ce que le président de la République a réitéré, en présidant, jeudi 29 mai 2025, au palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres, au cours de laquelle il a réaffirmé son engagement à aller de l’avant sur la voie qu’il s’était tracée à cet égard.

Nullement perturbé par les avertissements émanant de certains experts et opérateurs économiques, soulignant les impacts négatifs de certaines lois promulguées dans le cadre de la révolution législative à caractère social qu’il a mis en œuvre avec l’appui inconditionnel d’un parlement complètement acquis, Kaïs Saïed a encore défendu sa politique visant, selon ses termes, à «concrétiser les revendications du peuple».

Haro sur la sous-traitance et l’emploi précaire

Selon un communiqué rendant compte de cette réunion, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité que le projet de décret-loi portant interdiction de la sous-traitance dans les secteurs public et privé soit clair et à la hauteur des attentes populaires.

Ce décret-loi devra permettre de dissoudre la société Itissalia Services et à l’intégration des agents et ouvriers y relevant qui ont été recrutés conformément à ce type de contrats. L’objectif ultime, selon le chef de l’Etat, étant de «mettre fin à jamais à cette forme déguisée d’esclavage dans le secteur public».

Lors de cette réunion, Saïed a réitéré sa ferme position de principe visant à rompre avec les «solutions en demi-teinte», soulignant que le pays mène, sous conduite, une «guerre de libération nationale» sur tous les fronts.

Il a aussi mis en avant la corrélation étroite entre la garantie des droits des travailleurs et la relance de l’investissement, dénonçant, à ce titre, l’adoption, par le passé, de textes «sur mesure» qui au lieu de contribuer à la création de la richesse, ont «favorisé l’économie rentière et les taux de croissance erronés», mettant ainsi en question les statistiques officielles régulièrement publiées par l’Institut national de la statistique (INS), accusé ainsi, à demi-mot, de participer à l’épanouissement de cette «économie rentière».

Le président Saïed a aussi évoqué la situation des ouvriers de chantiers, recommandant de trouver de nouvelles solutions aux catégories pauvres et aux jeunes désœuvrés, victimes de l’échec des politiques d’exclusion qui les ont privés de leur droit légitime à un travail décent et à une rémunération juste et équitable.

La réunion du conseil des ministres a permis également de débattre des nouveaux mécanismes visant à développer les caisses sociales afin que celles-ci retrouvent leurs équilibres financiers et puissent ainsi s’acquitter de leur mission dans les meilleures conditions.

Le chef de l’État a, en outre, réitéré son appel à réaffecter les fonds alloués à certains établissements publics qualifiés d’«inutiles» au recrutement au sein d’autres établissements plus utiles, ce qui, selon lui, profiterait aux personnes recrutées et à la patrie tout entière.

Le salut par les entreprises communautaires

Dans ce même contexte, le conseil a examiné les moyens permettant de simplifier les procédures de lancement des sociétés communautaires, dont il espère qu’elles donneront du travail aux jeunes et relanceront les dynamiques économiques dans les régions.

Le conseil a dénoncé les «cartels» qui tentent de mettre en échec l’émergence de ce type d’entreprises, précise le même communiqué, laissant ainsi entendre que les difficultés qu’éprouvent certaines entreprises communautaires à démarrer leurs activités ne sont pas dues au mauvais montage de leur business plan ou à l’incompétence de leurs promoteurs, mais à un complot ourdi contre ce projet présidentiel par des groupes d’intérêt appuyés par des agents au sein même de l’Etat.

Ces sociétés ont connu un succès retentissant dans nombre de pays et ont été bénéfiques aussi bien pour leurs promoteurs que pour la collectivité nationale, a souligné le conseil, laissant entendre qu’il n’y a aucune raison pour qu’elles ne réussissent pas aussi en Tunisie.

Au terme de cette réunion, le président de la République a réitéré son appel à poursuivre sans relâche la bataille contre la corruption, soulignant que la croissance effective ne saurait être réalisée que dans le cadre d’institutions transparentes.

Il a fustigé à ce propos ce qu’il a appelé une «pré-campagne électorale déguisée» menée dans le dessein de faire répandre, à tort, que la situation en Tunisie est «désespérée» et que le pays est en proie à des crises permanentes.

Donc, si on a bien compris, pour le président Saïed, la situation en Tunisie est bonne. Certains chiffres inquiétants relatifs à la croissance, à l’inflation, au chômage et à l’investissement sont faux, et avancés par des personnes malintentionnées sinon en campagne pré-électorale. En vérité, les richesses vont être créées par tous ces milliers de nouveaux emplois créés au sein de l’administration publique. Et par toutes ces entreprises communautaires qui vont être épaulées par l’Etat. On ne perd donc rien à attendre, et à espérer un renversement de tendance qui tarde à venir depuis.

I. B.   (avec Tap).

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Kaïs Saïed appelle à une révolution législative pour la justice sociale en Tunisie

30. Mai 2025 um 11:18

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé, hier, jeudi, au palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a réaffirmé l’engagement à aller de l’avant sur la voie de la révolution législative, notamment, dans le domaine social, dès lors qu’elle est un préalable nécessaire à création de la richesse.

Il a, dans ce contexte, appelé à la nécessité de mettre sur pied de nouvelles législations s’inscrivant dans la perspective de concrétiser les revendications du peuple.

Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a insisté sur l’impératif qu’il y a à ce que le projet de décret portant interdiction de la sous-traitance soit « clair » et à la hauteur des attentes du peuple.

Ce décret devra ouvrir droit à la dissolution de la société « Itissalia services » et à l’intégration des agents et ouvriers y relevant qui ont recrutés par voie de ce type de contrats. L’objectif ultime, selon le chef de l’Etat, étant de mettre fin à jamais à cette forme déguisée d’esclavage dans le secteur public.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a réitéré sa ferme position de principe visant à rompre avec les « solutions en demi-teinte », soulignant que la bataille que mène le pays est une bataille de libération nationale tous azimuts.

Le président Saïed a par ailleurs tenu à mettre en avant la corrélation étroite entre la garantie des droits des travailleurs et la relance de l’investissement, dénonçant, à ce titre, l’adoption par le passé de nombre de textes « sur mesure » qui au lieu de contribuer à la création de la richesse, ils ont favorisé l’économie rentière et les taux de croissance erronés.

Le président Saïed a aussi largement évoqué la situation des ouvriers de chantier, recommandant de trouver de nouvelles solutions aux catégories pauvres et aux jeunes désœuvrés, victimes de l’échec des politiques d’exclusion qui les a privés de leur droit légitime à un travail décent et à une rémunération juste et équitable.

La réunion du conseil des ministres a permis également de débattre des nouveaux mécanismes visant à développer les caisses sociales afin que celles-ci retrouvent leurs équilibres financiers et puissent ainsi s’acquitter de leur mission dans les meilleures conditions.

Le chef de l’État a, en outre, réitéré son appel à rationaliser le nombre des établissements qui ont éreinté les fonds publics de la collectivité nationale et dont l’existence s’est avérée inutile.

Il a suggéré, à ce titre, de réaffecter les fonds qui leur sont alloués à l’ouverture des recrutements publics au sein d’autres établissements qui profitent non seulement aux personnes recrutées mais aussi et surtout à la patrie tout entière.

Toujours dans le cadre de cette réunion, le conseil a examiné les moyens appropriés permettant de simplifier les procédures de lancement des sociétés communautaires.
Le conseil a, à ce titre, dénoncé les tentatives sciemment menées par certains « cartels » en vue de mettre en échec l’émergence de ce type d’entreprises.

Le conseil a tenu, à ce propos, à signaler que ce type de sociétés a connu un succès retentissant dans nombre de pays et été avantageux aussi bien pour les partenaires que pour l’ensemble de la collectivité nationale.

Au terme de cette réunion, le président de la République a reitéré son appel à poursuivre sans relâche la bataille contre la corruption, soulignant que la croissance effective ne saurait être réalisée que dans le cadre d’institutions transparentes.

Il a fustigé à ce propos ce qu’il a qualifié de « pré-campagne électorale déguisée » menée dans le dessein de faire répandre à tort, que la situation en Tunisie est « désespérée » et que le pays est en proie à des crises récurrentes.

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