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ARP: Débat sur le projet de loi sur la profession de conseiller fiscal

08. Mai 2025 um 23:19

La Commission de la législation générale a tenu, ce jeudi 8 mai 2025, une séance d’audition des représentants de l’Ordre National des Experts-Comptables pour discuter du projet de loi organique n° 13/2023 relatif à l’organisation de la profession de conseiller fiscal.

Les représentants de l’Ordre ont exprimé leur rejet de ce projet, estimant qu’il est en contradiction avec les législations en vigueur, qu’il ne repose pas sur une étude scientifique ni sur une comparaison avec des expériences internationales, et qu’il porte atteinte au domaine d’intervention des experts-comptables, qui jouent un rôle important dans l’audit et le conseil fiscal en raison du lien entre la comptabilité et la fiscalité.

Les députés ont souligné que les missions du conseiller fiscal dans le projet ne lui sont pas exclusivement réservées, et que l’inscription au tableau de l’Ordre des conseillers fiscaux n’exclut pas les experts-comptables des activités fiscales. Ils se sont également interrogés sur la disponibilité d’un nombre suffisant d’experts-comptables pour répondre aux besoins de l’économie, en insistant sur l’importance de prendre en compte les aspects académiques et de formation dans la définition des compétences des professions.

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Démission d’Abdelaziz Chaabani : ouverture aux élections législatives partielles

08. Mai 2025 um 17:43

Le député Abdelaziz Chaabani a annoncé sa démission de l’Assemblée des représentants du peuple via son post  Facebook. Il a précisé que son engagement n’était pas motivé par des intérêts personnels, mais par la volonté de servir les citoyens et l’intérêt général.

Sur le plan légal, conformément à l’article 34 de la loi électorale, la démission d’un député entraîne la vacance définitive de son siège.

Dans ce cas de figure, des élections législatives partielles doivent être organisées dans la circonscription concernée dans un délai maximal de trois mois à partir de la date officielle de constatation de cette vacance.

De ce fait, le bureau de l’ARP doit notifier immédiatement l’ISIE, qui fixe la date du scrutin partiel. Cette procédure s’applique à toute vacance définitive, qu’elle résulte d’une démission, d’un décès ou d’une révocation, afin d’assurer la continuité de la représentation parlementaire.

Un exemple récent de cette procédure a été observé dans la circonscription de Bizerte Nord, où des élections partielles ont été organisées suite au décès d’un député en mars 2025, respectant ainsi les délais légaux et garantissant la régularité du processus électoral.

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GNV accélère sa transition écologique

08. Mai 2025 um 20:44

GNV renforce et modernise sa flotte en lançant une commande de quatre nouveaux navires ropax alimentés au gaz naturel liquéfié (GNL), portant à huit le nombre total d’unités neuves prévues entre 2025 et 2030.

Construits par le chantier naval Guangzhou Shipyard International en Chine, ces navires mesureront 237 mètres de long, auront un tonnage brut d’environ 71 300 tonnes, et pourront accueillir jusqu’à 2 500 passagers dans 500 cabines, avec 3 500 mètres linéaires d’espace pour les véhicules.

 

Ces ferries intégreront des technologies avancées visant à réduire de plus de 50 % les émissions de CO2 par unité transportée par rapport à la génération précédente, poursuivant ainsi la transition écologique de la flotte. Ils offriront également un confort amélioré avec des espaces dédiés aux familles, des services numériques et des aménagements pour animaux de compagnie.

 

Les travaux débuteront en 2026, avec une première livraison prévue début 2028, suivie des autres navires à intervalles de six mois. Cette commande s’inscrit dans une stratégie visant à moderniser la flotte et à renforcer la position de GNV en Méditerranée, tout en mettant l’accent sur la durabilité, la sécurité et la qualité de service.

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Léon XIV, l’Américain Robert Francis Prevost, élu 267e pape

08. Mai 2025 um 19:03

Dans l’après-midi du 8 mai 2025, la fumée blanche s’est élevée de la cheminée de la chapelle Sixtine, annonçant la fin du conclave et l’élection du nouveau pape, successeur du pape François.

Les cardinaux, réunis à huis clos depuis le 7 mai, ont porté leur choix sur l’Américain Robert Francis Prevost, âgé de 69 ans, qui a pris le nom de Léon XIV.

Née à Chicago, Robert Francis Prevost a passé près de vingt ans au Pérou, où il a mené une importante mission pastorale et est devenu archevêque émérite de Chiclayo, dans le nord du pays.

Reconnu au sein de la Curie romaine comme un modéré capable de concilier des points de vue divergents, il est décrit par le quotidien italien La Repubblica comme « le moins Américain des Américains » en raison de son ton mesuré.

Après la mort du pape François, le nouveau pape avait déclaré qu’« il y avait encore beaucoup à faire » au sein de l’Église.

Par ailleurs, le président américain Donald Trump l’a félicité via son compte Twitter, soulignant ainsi l’attention portée à son élection.

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Divorce par notaires: inquiétudes autour du CSP

08. Mai 2025 um 18:55

Le Code du statut personnel (CSP), instauré par Habib Bourguiba à l’aube de l’indépendance tunisienne, est bien plus qu’un simple texte juridique : il symbolise l’engagement de la Tunisie pour les droits des femmes et constitue un pilier fondamental de l’État civil. Depuis plus de six décennies, ce code a permis aux Tunisiennes, véritables bâtisseuses de la nation, de jouer un rôle central dans le développement social, économique et politique du pays.

 

Toute proposition de modification, notamment celle visant à confier aux notaires la compétence de prononcer le divorce par consentement mutuel, suscite de vives inquiétudes. Actuellement, cette procédure est strictement encadrée par le contrôle judiciaire, garantissant un équilibre indispensable et une protection essentielle, surtout pour les femmes qui, malgré leurs progrès remarquables, peuvent encore se retrouver dans des situations de vulnérabilité.

 

Sans ce contrôle judiciaire, le risque d’abus, de pressions ou d’injustices, notamment dans des relations inégales, devient réel. Le CSP actuel assure la prise en compte des conséquences du divorce ( garde des enfants, pension alimentaire, réparations ) et protège ainsi des droits acquis au fil des décennies par les Tunisiennes.

 

La Tunisie est reconnue pour ses avancées en matière de droits des femmes, qui demeurent un moteur de progrès et un pilier de la société. Un recul sur ces acquis ouvrirait la porte à des pratiques plus conservatrices, en contradiction avec les aspirations modernes et la place active que les femmes occupent dans le pays.

 

Ayda Ben Chaabane, militante engagée pour les droits des femmes, rappelle que les Tunisiennes sont les véritables bâtisseuses de la nation. Elle alerte sur les dangers que ce projet de loi fait peser sur leurs droits fondamentaux et appelle les organisations féminines, progressistes et modernistes à s’unir pour défendre ces acquis. Pour elle, les femmes tunisiennes, égales aux hommes depuis l’indépendance, continuent de contribuer activement au développement du pays et ne sauraient voir leurs droits remis en cause.

 

Le contrôle judiciaire dans la procédure de divorce est donc un garde-fou indispensable. Il garantit une phase de réflexion et de conciliation, la protection des intérêts des époux et des enfants, la réparation des préjudices matériels et moraux, ainsi que la fixation des mesures liées à la garde et au soutien financier.

 

En somme, confier le divorce par consentement mutuel aux notaires sans ce contrôle pourrait affaiblir les protections actuelles et mettre en péril les droits acquis. Maintenir un encadrement judiciaire solide est essentiel pour préserver l’équité, protéger les individus, assurer la stabilité familiale, et honorer l’héritage progressiste que les Tunisiennes ont bâti et continuent de défendre avec force.

 

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CAWTAR: femmes entrepreneures sur la voie verte

08. Mai 2025 um 17:55

L’économie verte et circulaire (EVC) vise à stimuler une croissance durable, protéger l’environnement et promouvoir l’égalité des genres en transformant les modèles économiques vers une production et consommation responsables, limitant les déchets et la consommation des ressources.

Pourtant, les femmes restent sous-représentées dans ce secteur à cause de barrières comme l’accès limité au financement, aux technologies, à la formation et aux marchés, notamment en Tunisie où les femmes rurales jouent un rôle clé mais manquent souvent de soutien adapté.

Dans la région méditerranéenne, confrontée à des défis climatiques et socio-économiques, la transition vers l’EVC est une priorité stratégique qui nécessite des modèles inclusifs intégrant les femmes comme actrices du changement. Le projet Femmes sur la Voie Verte (FVV), mené par le  Center of Arab Women for Training and Research-   CAWTAR et ses partenaires, œuvre en Tunisie, au Maroc et en Jordanie pour renforcer la participation féminine par la recherche, le plaidoyer, la formation et le réseautage, avec des ateliers nationaux en 2025 visant à valider des recommandations politiques et faciliter l’accès au financement et aux marchés.

Ce projet, soutenu par la GIZ, l’AECID et l’Union pour la Méditerranée, ambitionne d’élaborer des politiques sensibles au genre pour libérer le potentiel des femmes dans l’EVC, contribuant ainsi à une transition économique plus inclusive et durable dans la région.

Soukaina Bouraoui, Directrice Exécutive du CAWTAR  souligne que l’économie verte et circulaire constitue une opportunité unique pour une croissance durable, alliant protection de l’environnement et égalité des genres. Malgré les progrès, les femmes restent sous-représentées, freinées par des obstacles persistants tels que l’accès limité au financement, au soutien entrepreneurial et aux marchés. Tout en  insistant sur la nécessité de lever ces barrières pour permettre aux femmes de jouer pleinement leur rôle dans la transition écologique, garantissant ainsi une économie inclusive et durable.

Lire aussi: Soukaina Bouraoui : « Agir ensemble pour prévenir le déplacement de populations »

Il convient de rappeler que la région méditerranéenne, confrontée à des défis climatiques et à la rareté des ressources, doit faire de l’économie verte une priorité stratégique.

La Tunisie, engagée à travers ses politiques nationales, cherche à placer les femmes au cœur de cette dynamique, mais des efforts restent nécessaires pour leur assurer un accès équitable aux technologies, à la formation et aux marchés.

Lire aussi: Soukaina Bouraoui : « Valorisons les réussites « 

Les objectifs sont clairs: renforcer un écosystème de soutien et des politiques sensibles au genre, afin que les femmes, notamment rurales, deviennent des actrices majeures dans des secteurs comme l’agriculture durable, l’écotourisme et la gestion des ressources.

A titre d’exemple, le projet Femmes sur la Voie Verte (FVV)  en est un exemple concret pour renforcer l’entrepreneuriat féminin vert en Tunisie, au Maroc et en Jordanie, via la recherche, le plaidoyer, la formation et le réseautage.

En somme, une chose est sûre:  faire de l’économie verte un levier d’égalité, d’innovation et de prospérité partagée, en valorisant pleinement le potentiel et la créativité des femmes.

 

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Kia Tunis Open 2025 : le tennis international revient en force à Tunis

08. Mai 2025 um 16:22

Ils sont les stars de demain. En tennis, les matchs provoquent une étincelle. C’est dans le cadre de la 20ᵉ édition du Kia Tunis Open que le tennis international revient à Tunis, du 12 au 17 mai 2025. Le comité d’organisation a tenu une conférence de presse ce jeudi 8 mai 2025 à Tunis pour présenter cette nouvelle édition.

Ce lancement officiel se prépare à être célébré sur les courts du Tennis Club de Tunis. Malgré une conjoncture économique difficile, le tournoi maintient son haut niveau de qualité.

Le tournoi se déroule sur six jours, comprenant trois jours de qualifications et trois jours de tableau final. Plusieurs pays seront représentés par un grand nombre de joueurs qui offriront un spectacle de tennis exceptionnel en Tunisie. Selon le règlement de l’ITF, tous les matchs se jouent en deux sets gagnants avec jeu décisif.

Les objectifs sont clairs : encourager les jeunes talents tunisiens à pratiquer le tennis de haut niveau; créer un événement sportif reflétant l’image et l’avenir du tennis en Tunisie; inciter les jeunes à pratiquer le tennis et générer de nouvelles inscriptions dans les clubs tunisiens; sensibiliser les entreprises tunisiennes ainsi que les écoles à soutenir le tennis via un espace de partenaires et sponsors passionnés par ce sport.

Chiraz Elloumi, membre du Tennis Club de Tunis et du comité directeur, préside le comité d’organisation pour cette édition 2025. Elle souligne que l’innovation majeure réside dans la couverture médiatique, notamment via les réseaux sociaux et les médias classiques (journaux, radios). L’objectif est d’attirer un maximum de spectateurs chaque année. 

Parmi les défis, il faut élargir la base des pratiquants dès le plus jeune âge, notamment à travers l’école de tennis du club, qui accueille des enfants dès cinq ans pour du tennis loisir, avec des séances les samedis, dimanches et mercredis après-midi. Cette école permet aussi de détecter les talents.

Wahib Abdelhedi, Directeur du Corporate Banking à l’UBCI, explique que la banque renouvelle son partenariat pour la deuxième année consécutive à l’occasion de ce 20ᵉ tournoi. UBCI organise des rencontres avec ses clients et partenaires, installe un stand pour animer l’événement et soutient toutes les activités en marge du tournoi. Ce partenariat est stratégique, car UBCI partage les valeurs d’excellence et de persévérance du tennis et s’engage à continuer son soutien.

Une semaine de tennis est au cœur de Tunis, organisée en collaboration avec la société civile, les établissements éducatifs et sportifs de proximité.

Tarek Cherif, président de la Confédération africaine de tennis, rappelle sa passion pour ce sport. Il souligne que le tennis véhicule des valeurs extraordinaires, particulièrement bénéfiques pour les jeunes. Selon lui, il n’existe pas de personnes ayant pratiqué le tennis et échoué dans la vie. Il félicite le Tennis Club pour sa persévérance et son engagement.

Il insiste sur l’importance de permettre aux jeunes de voir des joueurs talentueux évoluer en Tunisie, notamment dans des clubs comme le Tennis Club; et ce, afin de susciter l’émulation et augmenter le nombre de pratiquants.

Enfin, il rappelle que le sport est un rempart efficace contre l’extrémisme et encourage toute forme de sport qui donne de l’espoir aux jeunes, constituant la meilleure préparation possible pour eux.

Sans oublier que des tennisman de renom, tels que Benoît Paire, seront présents, apportant un éclat supplémentaire à cette édition et inspirant les jeunes talents de demain.

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Ferid Belhaj : « Pour une Tunisie actrice sur l’échiquier africain »

08. Mai 2025 um 14:38

Ferid Belhaj, ancien vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA et spécialiste de la gestion des crises, appelle la Tunisie à approfondir son intégration économique en Afrique et à privilégier une politique étrangère axée sur ses propres intérêts. Il s’exprimait ainsi lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce jeudi 8 mai 2025. 

Ferid Belhaj estime que choisir un alignement exclusif sur un bloc mondial, qu’il soit occidental ou oriental, serait préjudiciable à la souveraineté nationale. Il préconise une démarche pragmatique, centrée sur les priorités tunisiennes.

A cet égard, Ferid Belhaj considère que le marché africain représente une alliance stratégique incontournable. Et ce, à condition d’y accéder avec des politiques concrètes et efficaces, plutôt que de se limiter à de simples intentions. Il insiste sur la nécessité de renforcer les institutions bancaires et privées tunisiennes. Tout en soulignant que, bien que de nombreux Tunisiens soient déjà actifs sur le continent, leurs efforts restent souvent individuels et ne reflètent pas une présence institutionnelle forte.

En outre, il souligne que l’économie tunisienne doit s’appuyer davantage sur le secteur privé. Tout en procédant à une révision profonde des lois et règlements pour éliminer les obstacles inutiles. L’excès de législation représente, poursuit-il, un frein majeur qu’il convient de rationaliser.

Enfin, Ferid Belhaj cite l’exemple du Maroc, qui a su s’imposer en Afrique grâce à la solidité de ses institutions privées. Ainsi, il invite la Tunisie à s’inspirer de cette réussite. Il reste optimiste quant à l’avenir du Maghreb, convaincu que les crises régionales finiront par être surmontées. Enfin, il rappelle l’importance de ne pas négliger la coopération économique maghrébine. Et de conclure : « Pour une Tunisie actrice sur l’échiquier africain ».

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Escalade entre l’Inde et le Pakistan: Islamabad appelle à une enquête internationale

07. Mai 2025 um 17:02

Le 22 avril, un attentat meurtrier à Pahalgam, dans le Cachemire indien, a fait 26 morts, principalement des civils. L’Inde accuse le Pakistan d’être derrière cette attaque, pointant du doigt des groupes armés basés au Pakistan, bien que ce dernier nie toute implication et réclame une enquête neutre. Cet événement a ravivé la rivalité historique entre les deux puissances nucléaires, déjà exacerbée par des différends territoriaux sur le Cachemire depuis 1947.

En réponse, l’Inde a lancé des frappes ciblées contre des sites pakistanais soupçonnés d’abriter des groupes terroristes, tout en suspendant sa participation au traité de partage des eaux et en prenant des mesures diplomatiques et économiques contre Islamabad. Le Pakistan a riposté militairement et diplomatiquement, dénonçant un « acte de guerre » et promettant une réponse ferme. Les échanges de tirs et les mesures de rétorsion se multiplient, faisant craindre une escalade militaire majeure entre deux États dotés de l’arme nucléaire.

À la suite de l’attaque survenue à Pahalgam, dans la région du Jammu-et-Cachemire, les relations entre l’Inde et le Pakistan, déjà marquées par des tensions historiques, ont connu une nouvelle détérioration, suscitant des préoccupations quant à la stabilité de l’Asie du Sud. New Delhi a accusé Islamabad d’être impliqué dans cet attentat et a pris des mesures diplomatiques et économiques en réponse. De son côté, le Pakistan rejette toute responsabilité dans cet incident et appelle à une enquête internationale menée par des experts indépendants.

Pour comprendre ce qui se passe, un point de presse a eu lieu ce mercredi 7 mai 2025 à l’ambassade du Pakistan en Tunisie. L’ambassadeur Javed Ahmed Umrani a exprimé sa préoccupation face aux pertes humaines causées par l’attaque, tout en réaffirmant la condamnation par le Pakistan de toute forme de terrorisme. Il a également souligné la collaboration constructive du Pakistan, en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies, pour condamner cet incident.

L’ambassadeur a regretté l’escalade des tensions et les accusations portées par l’Inde sans preuves publiques ni enquêtes transparentes, soulignant que cette situation contribue à alimenter la méfiance. Il a aussi évoqué les conséquences humanitaires des mesures restrictives imposées par l’Inde dans la région, ainsi que la suspension unilatérale du traité sur le commerce bilatéral, qu’il a qualifiée d’illégale au regard des dispositions du traité.

Le Pakistan insiste sur la nécessité d’une enquête internationale impartiale afin d’établir les faits de manière objective, rappelant qu’il n’a aucun intérêt ni lien avec l’attaque. Le pays réaffirme son engagement en faveur de la paix et de la sécurité régionales, tout en se réservant le droit de défendre sa souveraineté conformément au droit international.

Sur la question des relations indo-pakistanaises, l’ambassadeur a rappelé que la position pakistanaise repose sur la demande d’une enquête transparente, soulignant que son pays a souvent préféré des démarches bilatérales sans implication d’observateurs tiers. Il a mentionné la récente visite d’une délégation de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), de l’IPHRC et de partis du Jammu-et-Cachemire du côté pakistanais, et le souhait que des missions similaires puissent accéder à la partie du Cachemire sous administration indienne, ce qui est jusqu’à présent refusé.

Enfin, il a évoqué les similitudes entre les situations du Cachemire et de la Palestine, soulignant que le Pakistan soutient une solution à deux États pour la Palestine, basée sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale. Le soutien populaire pakistanais à la cause palestinienne s’exprime notamment par des manifestations récentes et par l’accueil d’étudiants palestiniens dans les universités pakistanaises depuis plusieurs décennies.

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Le comité de défense de Mourad Zeghidi espère sa libération d’ici le 15 mai 2025

07. Mai 2025 um 12:26

La famille, les amis et le Comité de défense du journaliste Mourad Zeghidi ont organisé une conférence de presse. Elle se tenait ce mercredi 7 mai 2025 à 11h au SNJT pour faire le point sur l’évolution de son affaire. Le comité a affirmé que Mourad Zeghidi n’a fait que son métier de journaliste.

Mourad Zeghidi est détenu depuis plus de 300 jours, arrêté le 11 mai 2024 et condamné pour « diffusion de fausses nouvelles » en vertu du décret-loi 54. Sa peine initiale d’un an a été réduite à huit mois, mais il reste en prison en raison de nouvelles accusations, notamment de blanchiment d’argent, que sa défense considère comme « infondées et destinées à le discréditer ».

La demande de libération déposée par son comité de défense a été rejetée en mars 2025. Mais ses avocats ont fait appel de cette décision et la prochaine audience aura lieu le 15 mai 2025. Le comité via Fethi Mouldi, son avocat, espère sa libération d’ici le 15 mai 2025. 

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L’Atelier Ouvert : quand la mémoire tunisienne s’éveille au plaisir de cuisiner

07. Mai 2025 um 12:07

Dans l’Atelier Ouvert, chaque ingrédient raconte une histoire, chaque plat est une invitation à un voyage sensoriel où la mémoire culinaire tunisienne se mêle au plaisir simple et authentique de cuisiner. Ici, les saveurs du terroir prennent vie grâce à des cuissons lentes et un respect profond des saisons, révélant l’umami naturel qui sublime chaque recette. Entre matériaux bruts et lumière naturelle, ce lieu est une maison du geste, où le partage et la transmission sont au cœur de l’expérience. Le plaisir de cuisiner devient alors un art vivant, un dialogue entre le passé et le présent, où chaque bouchée réveille des souvenirs et éveille les sens.

L’Atelier Ouvert, créé par le Chef Foued Frini à Sidi Daoud – La Marsa, est un espace unique où la mémoire culinaire tunisienne rencontre le goût authentique. Ce lieu discret et chaleureux valorise une cuisine vivante, respectueuse des saisons et des ingrédients locaux, avec des cuissons lentes et une recherche approfondie de l’umami naturel, cette cinquième saveur qui sublime les recettes traditionnelles tunisiennes.
Pensé comme une maison du geste et du goût, l’Atelier marie matériaux bruts, cuisine ouverte et lumière naturelle pour inviter à renouer avec l’essentiel. La philosophie du chef repose sur le respect des racines, le jeu avec les épices et la sublimation sans dénaturer les saveurs.

L’Atelier propose plusieurs expériences :

  • Le Catering Vivant, avec des plats généreux et raffinés à emporter ou en livraison;
  • Des sessions immersives pour apprendre et transmettre la cuisine traditionnelle tunisienne;
    La Chef’s Table, des dîners secrets où la surprise sensorielle prime.

Foued Frini, au-delà d’être un chef, est un passeur engagé qui valorise les produits du terroir tunisien, notamment à travers ses collaborations avec le GICA et le programme PAMPAT Tunisie. En outre, il partage la richesse de la cuisine tunisienne dans ses chroniques et interventions médiatiques. Chaque plat est pour lui porteur d’une mémoire et d’une histoire, capable d’émouvoir et de rappeler la cuisine maternelle.

Ainsi, l’Atelier Ouvert est bien plus qu’un restaurant : c’est un espace de transmission, de partage et d’émotion, où la gastronomie devient un art vivant et profondément enraciné dans la culture tunisienne.

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Les prix des moutons bénéficieront ils d’une baisse?

07. Mai 2025 um 11:46

Anouar Harathi, membre du bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), est intervenu mercredi 7 mai 2025 sur Jawhara FM pour faire le point sur le secteur agricole après les récentes intempéries, les préparatifs de l’Aïd El Kebir et l’évolution des prix des moutons sur les marchés.

Concernant l’élevage, il s’est montré optimiste sur l’approvisionnement en moutons pour l’Aïd, indiquant que le cheptel destiné à cette fête dépasse cette année un million de têtes, contre environ 900 000 l’an dernier. Il a aussi souligné une baisse significative des prix, déjà réduits de 300 à 400 dinars depuis la fin du Ramadan. Actuellement, les prix varient entre 800 et 1 200 dinars selon la taille et la qualité de l’animal, permettant à une famille tunisienne de trouver un mouton convenable à 800 dinars, ce qui est un signe positif pour le pouvoir d’achat.

Sur les intempéries, notamment la grêle qui a touché le centre-ouest (Kasserine, Kairouan, nord de Sidi Bouzid), Anouar Harathi a relativisé la situation, expliquant que ces phénomènes climatiques sont habituels en fin de printemps et début d’automne. Il a reconnu des dégâts localisés sur certaines cultures, comme les pommiers à Kasserine et des légumes (pommes de terre, pastèques, piments), mais a assuré qu’il ne s’agit pas d’une catastrophe généralisée. Il a aussi exprimé l’espoir que les pluies profiteront aux cultures céréalières et garantiront une bonne saison agricole.

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Sécurisation routière et autoroutes : les PPP au cœur du développement camerounais

07. Mai 2025 um 09:08

En marge de la FITA 2025, qui réunit à Tunis d’un grand nombre de décideurs économiques venus d’Afrique et d’ailleurs pour discuter de l’investissement et du commerce sur le continent, le panel sur les partenariats public-privé (PPP) mettra en lumière le rôle central de ces montages contractuels dans l’accélération du développement des infrastructures africaines. 

Face à l’écart grandissant entre les besoins d’investissement et les ressources publiques disponibles, les PPP apparaissent comme une solution innovante pour mobiliser des capitaux privés, diversifier les sources de financement et permettre la réalisation rapide de projets structurants, tout en exigeant une gestion rigoureuse des risques budgétaires et contractuels. Rencontré à l’issue du panel 3 de la fin de journée 6 mai 2025, Dieudonné Bondoma Yokono, président du Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariat au Cameroun, nous dresse un état des lieux. Interview :

En quoi consistent les partenariats publics-privés et quels sont leurs avantages pour le financement des infrastructures?

Le Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariat est l’unité en charge des partenariats publics-privés (PPP) au Cameroun. Concernant mon intervention de la journée du 7 mai 2025, le thème général porte sur les infrastructures comme accélérateur de la croissance économique en Afrique. Je participerai au panel dédié aux partenariats publics-privés. Les PPP sont une modalité de la commande publique qui permet d’associer le secteur privé à la conception, au financement, à l’exploitation et à la maintenance d’un projet d’investissement public, avec la particularité que l’État n’a pas nécessairement besoin de disposer du budget initial pour réaliser l’infrastructure.

Lors de ce panel, nous présenterons ce mode contractuel comme une solution innovante pouvant accélérer le développement des infrastructures en Afrique. Toutefois, cet outil doit être utilisé avec prudence, car il comporte des risques, notamment budgétaires, qui n’étaient pas toujours anticipés par les États. Ces risques se traduisent par des passifs que les budgets publics doivent supporter, allant de l’investissement initial aux subventions d’exploitation, voire à la prise en charge de certains éléments de l’infrastructure.

Quels sont les types principaux de PPP et quelles différences présentent-ils?

Nous exposerons ces aspects aux participants lors des échanges de cette journée .

En ce qui concerne les modèles de PPP, il en existe trois types :

  • Le partenariat public-privé à paiement public;
  • Le partenariat public-privé de type concessif;
  • Le partenariat public-privé de type mixte.

Le modèle concessif est souvent le plus avantageux pour un pays, car il engage moins l’État. Dans ce cas, le partenaire privé se rémunère via les paiements des usagers, le projet étant financièrement rentable.

À l’inverse, dans un PPP à paiement public, généralement pour des projets sociaux non rentables, le partenaire privé est rémunéré par l’État afin de couvrir ses charges, car il ne fait pas de philanthropie. Ainsi, le modèle le plus bénéfique financièrement pour l’État est le PPP de type concessif.

Pourquoi le modèle concessif est-il souvent considéré comme le plus avantageux pour un État?

Ainsi, le modèle le plus bénéfique financièrement pour l’État est le PPP de type concessif. Cependant, tous les projets ne sont pas rentables, et il est donc délicat de qualifier un modèle de « bon » ou « mauvais ». Cela dépend des objectifs fixés par chaque État : un État soucieux du bien-être social devra être prêt à subventionner le partenaire privé, tandis qu’un État priorisant la rentabilité financière privilégiera le modèle concessif.

De ce fait, des exemples concrets seront discutés, notamment dans le domaine des autoroutes au Cameroun. Sur certains axes, le trafic est insuffisant pour que l’opérateur privé réalise des bénéfices, ce qui oblige l’État à compenser pour couvrir les coûts.

En revanche, il existe aussi des PPP de type concessif, comme le projet de sécurisation routière par vidéosurveillance, où le partenaire privé est rémunéré par les transporteurs abonnés. Ce partenariat est en place depuis trois ans au Cameroun.

Concernant la perception des automobilistes, le système surveille le comportement du chauffeur, notamment sa lucidité au volant, et une tour de contrôle peut l’alerter en cas de conduite à risque. Ce projet a permis de réduire significativement le nombre d’accidents de circulation, probablement de plus de 50 %.

Les sanctions pour infractions varient selon la nature de l’infraction : excès de vitesse, franchissement de ligne continue, etc. Par ailleurs, des radars installés le long des itinéraires contribuent à discipliner les automobilistes.

Un mot de la fin 

Pour conclure, c’est ma première participation à cet événement, et je trouve formidable de réunir des centaines de personnes venues de plusieurs pays d’Afrique pour discuter d’une thématique aussi importante. C’est une initiative à encourager.

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TAA et ZLECAF, un hub pour l’avenir automobile de l’Afrique

07. Mai 2025 um 08:50

 La Tunisian Automotive Association (TAA) a réuni à Tunis des leaders de l’industrie automobile africaine pour débattre du rôle croissant de la Tunisie dans le développement du secteur sur le continent. Un événement organisé en marge de la FITA 2025, qui a mis en lumière les défis, les success stories et les perspectives d’innovation pour l’automobile africaine. Et ce, en présence de acteurs de l’automobile tunisiens, égyptiens et ougandais

Rencontrée en marge de l’événement de la FITA 2025,  Myriam Elloumi, présidente de la TAA et Chief Corporate Affairs & Sustainability Officer du groupe COFICAB, explique dans une déclaration à leconomistemaghrebin. com, que le ZLECAF, la zone de libre-échange économique continentale africaine, est aujourd’hui l’un des principaux leviers pour bâtir un véritable marché africain de l’automobile ». Tout en ajoutant : « Si le cadre réglementaire progresse, les discussions se concentrent désormais sur les règles d’origine, chaque pays négociant pour garantir ses intérêts. » « La Tunisie faisait partie des huit premiers pays à vouloir entrer dans le ZLECAF « , rappelle-t-elle, soulignant l’importance de dépasser la taille réduite du marché tunisien pour accéder au potentiel continental.

L’exemple tunisien : innovation et capital humain

La Tunisie s’impose aujourd’hui comme un acteur clé, figurant dans le top 3 africain pour la fabrication de composants automobiles. « On parle souvent de compétitivité, mais il faut surtout insister sur le potentiel d’innovation et la qualité des ressources humaines tunisiennes », affirme Myriam Elloumi. Historiquement tournée vers l’Europe (80 % des exportations), la Tunisie regarde désormais vers l’Afrique pour diversifier ses partenariats et consolider sa position de hub industriel.

Des défis spécifiques au continent

Le panel a mis en avant les particularités du marché africain : « Le secteur automobile africain ne ressemblera pas forcément à ce qu’on connaît ailleurs », souligne la présidente de la TAA. Les enjeux de financement, d’accessibilité et d’environnement imposent des solutions adaptées, comme la micro-mobilité ou des véhicules plus simples à entretenir.  » L’hydrogène est beaucoup envisagé, tout comme des technologies abordables et faciles à maintenir », précise-t-elle.

Vers une industrie plus verte et inclusive

L’environnement était aussi au cœur des débats. « La durabilité est un pilier central de nos stratégies », insiste Akrem Saadaoui, modérateur du panel et représentant AAAM North Africa. Il cite l’exemple de l’Ouganda, où des bus électriques sont désormais assemblés localement, et souligne les efforts tunisiens, notamment à travers le projet PACT et les engagements de groupes comme COFICAB et Misfat, qui visent la neutralité carbone d’ici 2050.

Un écosystème en réseau

L’événement a permis de partager des expériences entre pays et de renforcer les synergies continentales.  » Il est essentiel de promouvoir toutes les initiatives pour booster les efforts de développement du secteur automobile en Afrique », conclut Myriam Elloumi. Un message partagé par Akrem Saadaoui : « Notre rôle est d’accompagner les politiques publiques et d’encourager l’investissement, en s’appuyant sur le capital humain et l’expertise tunisienne. « 

En somme,  la Tunisie, forte de son savoir-faire et de son dynamisme, aspire à devenir un moteur du développement automobile africain, misant sur l’innovation, la durabilité et la coopération régionale.

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L’électrification durable du continent africain: stratégies et solutions pour un avenir énergétique inclusif

06. Mai 2025 um 17:52

« Comment augmenter le taux d’électrification du continent africain tout en intégrant les énergies renouvelables ? » Tel était le thème central du 3ème panel organisé dans le cadre de la 8ème édition de la conférence internationale « Financing Investment & Trade in Africa – FITA2025 », qui se tient à Tunis les 6 et 7 mai 2025 par le Tunisia Africa Business Council (TABC).

Pour ce faire, l’événement a réuni de nombreux experts, dirigeants et acteurs du secteur de l’énergie, qui ont échangé sur les défis à relever et les solutions à mettre en place pour garantir un avenir énergétique durable en Afrique.

Tout d’abord, il convient de rappeler que l’électrification du continent africain, tout en intégrant les énergies renouvelables, constitue un enjeu clé pour le développement durable et l’inclusion économique. En effet, selon les intervenants du 3ème panel du FITA2025, la transition énergétique représente un levier majeur pour l’industrialisation et la création d’emplois, tout en réduisant l’impact climatique et en permettant une décentralisation de l’accès à l’énergie.

Toutefois, l’état des lieux reste préoccupant : 567 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’ont toujours pas accès à l’électricité, soit 80 % du déficit mondial. Face à ce constat, une approche multidimensionnelle s’impose, combinant investissements stratégiques, réformes réglementaires et innovations technologiques.

D’une part, la mobilisation du secteur privé est essentielle. L’ouverture des segments de transport et de distribution de l’électricité aux acteurs privés permet d’attirer des capitaux et d’accélérer l’électrification. Par ailleurs, des initiatives comme Mission 300 de la Banque africaine de développement et la Banque Mondiale, qui vise à électrifier 300 millions de personnes, s’appuient sur des partenariats public-privé pour démultiplier les impacts.

D’autre part, la sécurisation des investissements passe par des garanties souveraines et des instruments financiers adaptés, en particulier dans les pays à risque politique élevé. À cela s’ajoute la nécessité de réformes institutionnelles, notamment la mise en place de cadres réglementaires clairs et incitatifs. À titre d’illustration, l’Afrique du Sud a su instaurer des réglementations sur les réseaux intelligents, facilitant ainsi l’intégration des énergies renouvelables dans son mix énergétique.

En outre, les innovations technologiques jouent un rôle central. Les mini-réseaux solaires et les systèmes photovoltaïques décentralisés sont particulièrement adaptés aux zones rurales, où vit la majorité de la population non électrifiée. De plus, les réseaux intelligents optimisent la gestion de l’énergie renouvelable, tandis que le mix énergétique hybride, combinant énergies fossiles et renouvelables, permet de répondre à la demande croissante tout en réduisant les émissions.

Enfin, la coopération régionale s’avère incontournable. Des projets d’interconnexions électriques transfrontalières, comme ceux envisagés en Afrique de l’Ouest, pourraient mutualiser les ressources et stabiliser les réseaux. À ce titre, la Tanzanie et Zanzibar ont déjà progressé dans l’électrification des zones industrielles grâce à des partenariats régionaux.

En somme,  l’électrification durable de l’Afrique nécessite un équilibre entre investissements massifs, technologies adaptées et gouvernance renforcée, tout en capitalisant sur les ressources locales et les collaborations internationales. Ainsi, l’énergie peut devenir un véritable catalyseur du développement durable sur le continent, à condition de relever collectivement ce défi dès aujourd’hui.

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TABC-Anis Jaziri: « L’heure est venue pour l’Afrique de s’affirmer, d’innover »

06. Mai 2025 um 14:15

À l’occasion de son 10ème anniversaire, le Tunisia Africa Business Council-TABC organise la 8ème édition de la conférence internationale « Financing Investment & Trade in Africa – FITA2025 ». Elle se tient à Tunis les 6 et 7 mai 2025. L’événement a été officiellement lancé par Anis Jaziri, président du Conseil d’affaires tuniso-africain (TABC), qui souligne le caractère symbolique de cette édition, marquant une décennie d’existence du TABC, fondé en mai 2015.

Anis Jaziri  précise dans ce contexte : « Dix années de travail assidu et d’engagement pour rapprocher la Tunisie de ses partenaires africains et promouvoir l’intégration économique du continent. En une décennie, nous avons parcouru l’Afrique, porté nos ambitions et multiplié les passerelles économiques. Plus de 40 missions ont eu lieu à travers le continent, plus de 3 000 opérateurs économiques tunisiens accompagnés, ainsi que plus de 150 entreprises tunisiennes implantées en Côte d’Ivoire et des centaines d’autres ailleurs en Afrique ».

TABC :  la signature de plus de 100 conventions de partenariat

De ce fait, il ajoute que plus de 100 conventions de partenariat ont été signées avec des chambres de commerce, des organisations patronales, des conseils d’affaires, des agences de promotion des investissements et des think tanks. Il poursuit : « Les échanges commerciaux entre la Tunisie et les pays subsahariens ont triplé en dix ans. Surtout, nous avons bâti une communauté panafricaine d’affaires fidèle et en pleine croissance. FITA est aujourd’hui une plateforme incontournable du financement, du commerce et de l’investissement en Afrique. Nous avons contribué à la réalisation de projets structurants, favorisé les synergies et forgé des alliances prometteuses pour l’avenir de nos peuples ».

Anis Jaziri : « FITA2025 porte un message ambitieux »

Et de poursuivre que « cette année, FITA2025 porte un message ambitieux : “Impulser la transformation de l’Afrique”. Notre continent regorge de potentiels. A savoir une population de 1,5 milliard d’habitants, qui atteindra 2,5 milliards en 2050, dont plus de 60 % de jeunes de moins de 25 ans; un PIB de plus de 3 000 milliards de dollars, qui devrait dépasser 10 000 milliards en 2050; et des ressources naturelles abondantes. Mais pour libérer cette puissance, une transformation profonde est nécessaire. C’est pourquoi cette édition s’articule autour de défis stratégiques majeurs, abordés lors de panels de haut niveau réunissant plus de 160 intervenants sur 28 sessions ».

Évoquant les thématiques phares, il met l’accent sur l’industrialisation et la transformation locale des matières premières, l’accès à l’électricité et la transition énergétique, le développement des infrastructures et de la logistique, la transformation digitale et l’intelligence artificielle, ainsi que l’autonomisation des femmes dans les chaînes de valeur africaines.

En outre, il rappelle que le financement, pilier de la transformation, sera également au centre des débats, avec quatre sessions dédiées au rôle des institutions financières, des banques commerciales, du capital-risque et des partenariats public-privé.

Et de conclure : « Le modèle de développement mondial s’essouffle et l’Afrique doit jouer un rôle central dans la recomposition globale. L’heure est venue pour l’Afrique de s’affirmer, d’innover, de transformer ses ressources et de devenir un moteur d’espoir pour l’humanité. Notre ambition est claire : bâtir une Afrique plus forte, plus intégrée, plus souveraine et tournée vers l’avenir. Merci pour votre attention, plein succès à vos travaux et échanges ».

Enfin, il convient également de noter qu’un panel ministériel exceptionnel réunira des ministres du tourisme de la RDC, de la Mauritanie, de la Libye, de Madagascar ainsi que le vice-ministre du Ghana, afin de discuter du potentiel touristique africain.

En résumé, FITA2025 mettra à l’honneur plusieurs pays, dont le Nigeria, invité d’honneur, ainsi que Madagascar, la RDC, le Gabon, la Guinée, le Bénin, le Burkina Faso, qui présenteront leurs opportunités d’investissement.

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MPBS : bénéfice net en forte hausse à 8,37 MTND en 2024

06. Mai 2025 um 10:27

Le bénéfice net de Manufacture de panneaux bois du sud (MPBS) s’est élevé à 8,37 millions de dinars pour l’exercice clos le 31 décembre 2024. En nette progression par rapport aux 2,98 millions de dinars  enregistrés un an auparavant. C’est ce qu’a révélé le site zonebourse.

Parallèlement, le chiffre d’affaires a atteint 161,62 millions de dinars, contre 124,24 millions l’année précédente.

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Tunisie – OIM : accélération du programme de retour volontaire des migrants

06. Mai 2025 um 10:17

La question de la migration était au coeur des discussions entre Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, et Amy Pope, Directrice Générale de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), en visite de travail en Tunisie les 5 et 6 mai 2025. 

Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, les discussions ont porté sur la coopération entre la Tunisie et l’OIM, en particulier les progrès du programme de retour volontaire des migrants en situation irrégulière, qui a connu une hausse significative du nombre de bénéficiaires cette année.

De son côté, Mohamed Ali Nafti a réaffirmé la position ferme de la Tunisie, qui refuse d’être un pays de transit ou d’accueil pour les migrants irréguliers. Tout en rappelant l’ouverture historique de la Tunisie envers les étudiants africains et son engagement pour l’intégration économique régionale.

En outre, il a insisté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre du programme de retour volontaire, appelant à un soutien accru des partenaires internationaux pour renforcer l’action de l’OIM, dans le respect des droits humains et de l’éthique envers les victimes de la traite.

Amy Pope a salué les résultats du programme, soulignant l’évolution positive de la coopération avec la Tunisie, notamment dans le développement de voies légales de migration et l’implication de la diaspora dans l’économie nationale. Elle a mis en avant le succès du programme MOBi-TRE, considéré comme exemplaire au niveau régional et international, et a reconnu la pertinence de l’approche globale de la Tunisie pour une meilleure gouvernance migratoire et la lutte contre la traite des êtres humains.

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La Tunisie, plateforme régionale d’innovation médicale

06. Mai 2025 um 09:00

Au cœur de la cérémonie d’inauguration des nouveaux bureaux de Roche Tunisie & Libye à Tunis, une table ronde a réuni  dans la journée du lundi 5 mai 2025 des acteurs clés du secteur public, de la société civile, des professionnels de santé autour de la thématique « Investir en santé pour une meilleure prise en charge ». Et ce, en présence du ministre de la Santé Dr Mustapha Ferjani, de représentants du Ministère des Affaires Sociales et de l’Ambassadeur de Suisse, Josef Renggli. Cet évènement a marqué une étape stratégique majeure pour l’entreprise. 

Il symbolise l’engagement renforcé de Roche en faveur de l’innovation et de la transformation des systèmes de santé en Tunisie et en Libye, avec une volonté affirmée de positionner la Tunisie comme un hub régional de référence en innovation médicale.

Par ailleurs, les débats ont mis en lumière plusieurs axes essentiels sur le rôle fondamental des partenariats public-privé pour stimuler l’innovation en santé, l’importance cruciale de la digitalisation et de l’équité d’accès aux soins, ainsi que les exemples de réussites en coopération sanitaire, tant suisses qu’africaines.

Lors de son allocution, le ministre de la Santé Dr Mustapha Ferjani a mis en avant la valeur de ces partenariats, qui vont bien au-delà des simples aspects financiers et des investissements, pour s’appuyer avant tout sur la confiance et l’innovation. Ces alliances permettent de faciliter l’accès aux traitements pour les citoyens tout en renforçant la capacité du pays à développer des médicaments innovants et biologiques. Elles s’inscrivent ainsi dans une démarche d’équité en santé et de respect de la dignité de chaque patient.

Le ministre de la Santé Dr Mustapha Ferjani, lors de l’inauguration des nouveaux bureaux de Roche Tunisie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les intervenants, parmi lesquels Maturin Tchoumi (Pharma International Area Head Africa, Roche), Pr Riadh Gouider (Hôpital Razi), Pr Nesrine Mejri (Hôpital Abderrahmen Mami) et Dr Aslam Souli (ONG BEDER), ont souligné la nécessité de bâtir des écosystèmes innovants, durables et centrés sur le patient, pour améliorer significativement la prise en charge thérapeutique.

Ainsi ce nouveau siège social  accueille les équipes tunisiennes et régionales, reflétant la volonté de l’entreprise de renforcer son implantation locale. Conçu pour favoriser la transversalité, la co-construction et l’innovation, ce siège incarne l’ambition de Roche d’améliorer l’accès à des soins de qualité et de faire de la Tunisie une plateforme médicale régionale stratégique.

Engagement durable et impact concret

Présente en Tunisie depuis plus de 30 ans, Roche Tunisie & Libye compte une trentaine de collaborateurs et génère un impact économique estimé à plus de 530 emplois directs et indirects. Depuis 2015, Roche a mené neuf essais cliniques dans 13 centres hospitaliers tunisiens, permettant à 145 patients d’accéder à des traitements innovants là où il n’existait pas d’alternative. Par ailleurs, des programmes compassionnels ont offert des traitements innovants à 17 patients sans autre option thérapeutique.

L’entreprise s’engage également dans des partenariats structurants, notamment avec la National Cancer Control Authority en Libye et dans la mise en place de registres en oncologie et neurologie en Tunisie, essentiels pour la collecte de données locales et l’amélioration des politiques de santé.

Tout au long de ce débat, les intervenants ont mis l’accent sur l’importance d’optimiser les parcours de soins via la digitalisation, l’intelligence artificielle et la formation des professionnels de santé. Faciliter l’accès à l’innovation thérapeutique grâce aux essais cliniques locaux, aux programmes compassionnels et à des modèles d’accès adaptés.

Et par-dessus tout, positionner la Tunisie comme une plateforme régionale de référence, notamment à travers des projets comme l’Africa Genome Project et des jumelages hospitaliers avec la Libye.

Pour sa part, l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Josef Renggli a souligné que, malgré l’importance du secteur pharmaceutique dans les relations bilatérales entre la Suisse et la Tunisie, celui-ci reste en retard par rapport aux autres composantes économiques. Le commerce annuel entre les deux pays s’élève à environ 450 millions de francs suisses, un chiffre modeste laissant un potentiel important d’amélioration. Il a précisé que 38 % de ces échanges concernent les textiles exportés vers la Suisse, tandis que les produits pharmaceutiques représentent environ 30 %. Ce qui souligne leur poids significatif dans le commerce bilatéral.

Il a également rappelé l’engagement historique de la Suisse en Tunisie, notamment à travers une coopération de longue date dans le domaine de la santé et de la formation professionnelle, illustrée par des projets datant de 1965, comme le centre de formation professionnelle de Gabès, toujours appelé « centre Suisse ». Depuis la révolution tunisienne, la Suisse a renforcé son engagement, même si la santé n’est pas une priorité absolue en Tunisie, où le système de santé est globalement performant.

Enfin, Josef Renggli a évoqué le nouveau programme de coopération suisse 2025-2028, doté d’un budget de 60 millions de francs suisses, qui cible principalement des questions économiques et sociales, ainsi que la migration. Confirmant ainsi la volonté suisse de poursuivre et d’intensifier son partenariat avec la Tunisie dans une logique de respect, de dialogue et de développement durable.

Une vision partagée pour l’avenir

Au-delà de la distribution de médicaments, Roche se positionne comme un partenaire engagé dans l’évolution des systèmes de santé, la recherche clinique, la sensibilisation aux maladies rares et l’amélioration de la qualité de vie des patients. L’inauguration de ce nouveau siège s’inscrit dans une dynamique de co-construction avec tous les acteurs de santé, visant à garantir un meilleur accès aux soins et à renforcer la position de la Tunisie comme un hub médical régional.

En somme, il s’agit d’investir dans la santé pour une meilleure prise en charge des patients, en s’appuyant sur l’innovation, la collaboration et la digitalisation. Et ce, afin de bâtir des systèmes de santé plus efficaces et équitables en Tunisie et en Libye.

 

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