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Néjia Gharbi : « La CDC, locomotive des projets PPP »

27. Februar 2025 um 17:18

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) joue un rôle crucial dans les partenariats public-privé (PPP). Et ce, en agissant comme un investisseur public de long terme et un partenaire stratégique dans la mise en œuvre de projets structurants et d’intérêt général. Telle est l’annonce de Néjia Gharbi, Directrice générale de la CDC.

La directrice de la CDC s’exprimait ainsi lors de son intervention, ce jeudi 27 février 2025, durant l’événement « PPP, un levier économique » organisé par la CONECT, au siège de l’IHET.

Elle souligne à cet effet que « le PPP est un mode de réalisation des projets qui permet d’avoir des contrats sur le long terme. Avec une responsabilité des deux parties pour la pérennisation du service ». Et ce, pour que « le projet soit un gain partagé entre la partie publique et la partie privée, et que l’utilisateur final soit satisfait ».

La CDC, un partenaire stratégique 

Elle rappelle que la CDC a établi un partenariat stratégique avec l’Instance Générale de Partenariat Public Privé (IGPPP) pour promouvoir les PPP. A travers la fourniture de fonds pour la préparation et la structuration des projets, via une ligne d’amorçage. Cela vise à créer un environnement favorable à l’implication du secteur privé dans le développement des infrastructures.

Elle précise dans ce contexte : « Bien sûr, nous sommes minoritaires dans tous les projets, car notre cadre prudentiel nous limite à 20 %. Nous pouvons participer à hauteur de 5 % ou 10 %, selon la taille du projet. Cependant, il est essentiel que nous soyons présents pour jouer le rôle de locomotive qui impulse l’avancement des projets en partenariat public-privé. Et il est temps de passer à l’action ».

Confiance et transparence

A la question de leconomistemaghrebin.com sur les axes prioritaires pour les PPP incluant des secteurs tels que l’énergie, notamment les énergies renouvelables, l’assainissement, l’eau et les infrastructures, elle a répondu qu’ il existe des défis dans la réalisation de grands projets, nécessitant une confiance et une transparence accrues entre les parties publiques et privées.

Avant d’ajouter : « Pour relancer les projets en suspens, il est essentiel de renforcer le dialogue entre les acteurs publics et privés, d’assurer la confiance mutuelle et de bien préparer les projets. La CDC, en tant qu’investisseur public, joue un rôle clé en rassurant les parties impliquées et en facilitant l’avancement des projets PPP. L’activation du Fonds d’appui aux PPP et le renforcement des moyens de l’IGPPP sont également des mesures importantes pour dynamiser ces partenariats. « 

En résumé, le succès des PPP dépend de la collaboration étroite entre les secteurs public et privé, avec une préparation minutieuse et une confiance mutuelle. La CDC est un acteur central dans ce processus, contribuant à la mise en œuvre de projets viables et durables.

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Slaheddine Maaref : « Renforcer la confiance entre les secteurs public et privé »

27. Februar 2025 um 16:46

Les partenariats public-privé (PPP) sont devenus une priorité  pour accélérer la croissance économique et le développement du pays. Malgré quelques expériences réussies, il est souhaitable que ce modèle se développe davantage, en impliquant non seulement les grands investisseurs, mais aussi les petites et moyennes entreprises (PME). C’est ce qu’il ressort de la matinée-débat organisée par la CONECT, au siège de l’IHET, ce jeudi 27 février 2025. 

Slaheddine Maaref, expert ONU en TIC & Ancien Haut Cadre à l’Union Internationale des Télécommunications, met l’accent sur les axes prioritaires pour les PPP; et ce, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com 

Il revient sur les différents secteurs tels que le transport et Logistique (projets de routes, chemins de fer, aéroports et ports). Il en va de même du secteur de l’énergie et de l’environnement : projets d’énergie renouvelable, gestion des déchets, etc. 

Dans ce contexte, il rappelle que les PPP ont été introduits en Tunisie dans les années 90. Avec des projets réussis comme le développement du Lac de Tunis et la production d’électricité. Cependant, aujourd’hui, il est nécessaire de réactiver et d’élargir ces partenariats pour répondre aux besoins économiques actuels du pays. La loi de 2015 et les réformes ultérieures ont visé à faciliter les procédures pour les PPP. Mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour surmonter les défis actuels et encourager davantage l’investissement privé.

En outre, Slaheddine Maaref estime que les PPP font face à plusieurs défis. A savoir : le manque de confiance entre le secteur public et privé; ainsi que les problèmes de financement. Il part du constat que l’État est confronté à des difficultés financières. Ce qui limite sa capacité à investir dans les projets PPP.

Toutefois la mauvaise gouvernance et la clarification des contrats ne sont pas en reste. A cet égard, il précise que la solution réside dans le besoin d’une meilleure gouvernance et de contrats clairs pour éviter les conflits d’intérêts. Et ce, à travers la participation des PME et l’encouragement de la participation des PME tunisiennes dans les projets technologiques.

Pour surmonter ces défis, il est proposé de renforcer la confiance entre les secteurs public et privé. Et ce, à travers la mise en place des mécanismes de soutien, dont des institutions et des bureaux de conseil pour encadrer et suivre les projets PPP. Et par dessus tout, partager les risques de manière équitable.

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Chakib Ben Mustapha : il faut repenser les PPP afin de relancer l’investissement

27. Februar 2025 um 13:17

Alors que l’expérience tunisienne en matière de PPP reste limitée malgré des cadres juridiques et institutionnels en place. La question est d’aborder les défis persistants, tels que les mentalités, la conception des projets et le manque de commercialisation. Tout en explorant des pistes d’amélioration, notamment en matière de gouvernance et de valorisation du patrimoine.

C’est ce qui ressort de la matinée-débat organisée par la CONECT Tunis au siège de l’IHET (Institut de hautes études de Tunis), ce jeudi 27 février 2025. 

Il s’agit d’une occasion pour repenser les PPP – pour Partenariats publics/privés – non pas comme de simples outils de financement, mais comme de véritables moteurs de création de valeur et de développement durable en Tunisie.

Le consultant Chakib Ben Mustpaha apporte son analyse des partenariats publics-privés (PPP) en Tunisie, soulignant les défis et les opportunités.

Il estime dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que malgré plusieurs tentatives, l’expérience tunisienne en matière de PPP reste limitée et peine à se diversifier au-delà de quelques exemples emblématiques comme le projet du Lac de Tunis. « Bien que les PPP soient devenus une priorité à certains moments, avec la mise en place de cadres juridiques et institutionnels, cela ne s’est pas toujours traduit en réalisations concrètes », a-t-il expliqué.

Avant d’ajouter : « Les mêmes projets potentiels sont constamment remis sur la table sans aboutir. Ce qui suggère des problèmes de conception ou de présentation. On peut citer comme exemple les projets de Taparura,  le port d’Enfidha, etc. »

Pour lui, les autorités publiques tunisiennes considèrent souvent les PPP comme une simple forme de financement pour des projets publics pré-identifiés, limitant l’implication des investisseurs dans la conception et la valeur ajoutée des projets.

M. Ben Mustapha rappelle que l’État impose souvent une conception spécifique des projets. Ce qui décourage les investisseurs qui préfèrent concevoir eux-mêmes des projets créateurs de valeur.

En outre, il estime que le manque de commercialisation reste un frein à la relance économique du pays. Ce qui veut dire que la Tunisie a encore beaucoup à apprendre en matière de commercialisation de grands projets et ne devrait pas hésiter à faire appel à des investisseurs étrangers pour cela.

Concrètement, la Tunisie peine à valoriser son riche patrimoine historique et ses sites magnifiques,. Ce qui représente un potentiel inexploité pour les PPP. « Les appels à propositions pour de petits projets ne donnent pas les résultats escomptés, alors que le secteur privé, notamment les PME et les jeunes promoteurs, pourraient apporter des idées novatrices », estime-t-il.

Par ailleurs, au delà d’un état des lieux, les solutions existent. Selon les recommandations pour un levier économique de PPP,  Chakib Ben Mustapha préconise une gouvernance efficace pour améliorer les PPP.

Tout comme il est crucial d’analyser pourquoi certains projets n’ont pas trouvé preneur et d’adapter la vision de ces projets en tenant compte des recommandations des experts techniques.

Il conclut : « Il faut être prêt à reconsidérer la conception des projets et à donner aux investisseurs la possibilité de proposer leurs propres solutions pour atteindre les objectifs fixés. Cela sous-entend la nécessité d’informer et de sensibiliser les autorités publiques et les législateurs aux avantages des PPP. Et ce, afin de favoriser des discussions constructives et d’éliminer les obstacles potentiels ».

Quant à la question de privatisation, il faut s’inspirer des pratiques internationales en matière de privatisation des ports, en considérant ces derniers comme des éléments clés du développement économique global.

Bien que la législation actuelle soit basée sur les meilleures pratiques internationales et les besoins des bailleurs de fonds, il est important de sensibiliser les législateurs au rôle des PPP dans le développement économique national.

En somme, Chakib Ben Mustapha met en lumière les défis structurels et les mentalités qui entravent le développement des PPP. De même qu’il propose des pistes de réflexion et des recommandations pour améliorer la situation. Il insiste sur la nécessité d’une approche plus flexible, axée sur la valeur ajoutée et l’expertise des investisseurs, ainsi que sur une meilleure gouvernance et une sensibilisation accrue aux avantages des PPP.

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