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TABC-Anis Jaziri: « L’heure est venue pour l’Afrique de s’affirmer, d’innover »

06. Mai 2025 um 14:15

À l’occasion de son 10ème anniversaire, le Tunisia Africa Business Council-TABC organise la 8ème édition de la conférence internationale « Financing Investment & Trade in Africa – FITA2025 », qui se tient à Tunis les 6 et 7 mai 2025. L’événement a été officiellement lancé par Anis Jaziri, président du Conseil d’affaires tuniso-africain (TABC), qui souligne le caractère symbolique de cette édition, marquant une décennie d’existence du TABC, fondé en mai 2015.

Anis Jaziri  précise dans ce contexte : « Dix années de travail assidu et d’engagement pour rapprocher la Tunisie de ses partenaires africains et promouvoir l’intégration économique du continent. En une décennie, nous avons parcouru l’Afrique, porté nos ambitions et multiplié les passerelles économiques. Plus de 40 missions ont eu lieu à travers le continent, plus de 3 000 opérateurs économiques tunisiens accompagnés, ainsi que plus de 150 entreprises tunisiennes implantées en Côte d’Ivoire et des centaines d’autres ailleurs en Afrique ».

TABC:  La signature de plus de 100 conventions de partenariat

De ce fait, il ajoute que plus de 100 conventions de partenariat ont été signées avec des chambres de commerce, des organisations patronales, des conseils d’affaires, des agences de promotion des investissements et des think tanks. Il poursuit : « Les échanges commerciaux entre la Tunisie et les pays subsahariens ont triplé en dix ans. Surtout, nous avons bâti une communauté panafricaine d’affaires fidèle et en pleine croissance. FITA est aujourd’hui une plateforme incontournable du financement, du commerce et de l’investissement en Afrique. Nous avons contribué à la réalisation de projets structurants, favorisé les synergies et forgé des alliances prometteuses pour l’avenir de nos peuples ».

Anis Jaziri: « FITA2025 porte un message ambitieux  »

Et de poursuivre : « Cette année, FITA2025 porte un message ambitieux : “Impulser la transformation de l’Afrique”. Notre continent regorge de potentiels : une population de 1,5 milliard d’habitants, qui atteindra 2,5 milliards en 2050, dont plus de 60 % de jeunes de moins de 25 ans ; un PIB de plus de 3 000 milliards de dollars, qui devrait dépasser 10 000 milliards en 2050 ; et des ressources naturelles abondantes. Mais pour libérer cette puissance, une transformation profonde est nécessaire. C’est pourquoi cette édition s’articule autour de défis stratégiques majeurs, abordés lors de panels de haut niveau réunissant plus de 160 intervenants sur 28 sessions ».

Évoquant les thématiques phares, il met l’accent sur l’industrialisation et la transformation locale des matières premières, l’accès à l’électricité et la transition énergétique, le développement des infrastructures et de la logistique, la transformation digitale et l’intelligence artificielle, ainsi que l’autonomisation des femmes dans les chaînes de valeur africaines.

En outre, il rappelle que le financement, pilier de la transformation, sera également au centre des débats, avec quatre sessions dédiées au rôle des institutions financières, des banques commerciales, du capital-risque et des partenariats public-privé.

Et de conclure : « Le modèle de développement mondial s’essouffle et où l’Afrique doit jouer un rôle central dans la recomposition globale. L’heure est venue pour l’Afrique de s’affirmer, d’innover, de transformer ses ressources et de devenir un moteur d’espoir pour l’humanité. Notre ambition est claire : bâtir une Afrique plus forte, plus intégrée, plus souveraine et tournée vers l’avenir. Merci pour votre attention, plein succès à vos travaux et échanges ».

Enfin, il convient également de noter qu’un panel ministériel exceptionnel réunira des ministres du tourisme de la RDC, de la Mauritanie, de la Libye, de Madagascar ainsi que le vice-ministre du Ghana, afin de discuter du potentiel touristique africain.

En résumé,  FITA2025 mettra à l’honneur plusieurs pays, dont le Nigeria, invité d’honneur, ainsi que Madagascar, la RDC, le Gabon, la Guinée, le Bénin, le Burkina Faso, qui présenteront leurs opportunités d’investissement.

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MPBS : bénéfice net en forte hausse à 8,37 MTND en 2024

06. Mai 2025 um 10:27

Le bénéfice net de Manufacture de panneaux bois du sud (MPBS) s’est élevé à 8,37 millions de dinars pour l’exercice clos le 31 décembre 2024. En nette progression par rapport aux 2,98 millions de dinars  enregistrés un an auparavant. C’est ce qu’a révélé le site zonebourse.

Parallèlement, le chiffre d’affaires a atteint 161,62 millions de dinars, contre 124,24 millions l’année précédente.

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Tunisie – OIM : accélération du programme de retour volontaire des migrants

06. Mai 2025 um 10:17

La question de la migration était au coeur des discussions entre Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, et Amy Pope, Directrice Générale de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), en visite de travail en Tunisie les 5 et 6 mai 2025. 

Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, les discussions ont porté sur la coopération entre la Tunisie et l’OIM, en particulier les progrès du programme de retour volontaire des migrants en situation irrégulière, qui a connu une hausse significative du nombre de bénéficiaires cette année.

De son côté, Mohamed Ali Nafti a réaffirmé la position ferme de la Tunisie, qui refuse d’être un pays de transit ou d’accueil pour les migrants irréguliers. Tout en rappelant l’ouverture historique de la Tunisie envers les étudiants africains et son engagement pour l’intégration économique régionale.

En outre, il a insisté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre du programme de retour volontaire, appelant à un soutien accru des partenaires internationaux pour renforcer l’action de l’OIM, dans le respect des droits humains et de l’éthique envers les victimes de la traite.

Amy Pope a salué les résultats du programme, soulignant l’évolution positive de la coopération avec la Tunisie, notamment dans le développement de voies légales de migration et l’implication de la diaspora dans l’économie nationale. Elle a mis en avant le succès du programme MOBi-TRE, considéré comme exemplaire au niveau régional et international, et a reconnu la pertinence de l’approche globale de la Tunisie pour une meilleure gouvernance migratoire et la lutte contre la traite des êtres humains.

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La Tunisie, plateforme régionale d’innovation médicale

06. Mai 2025 um 09:00

Au cœur de la cérémonie d’inauguration des nouveaux bureaux de Roche Tunisie & Libye à Tunis, une table ronde a réuni  dans la journée du lundi 5 mai 2025 des acteurs clés du secteur public, de la société civile, des professionnels de santé autour de la thématique « Investir en santé pour une meilleure prise en charge ». Et ce, en présence du ministre de la Santé Dr Mustapha Ferjani, de représentants du Ministère des Affaires Sociales et de l’Ambassadeur de Suisse, Josef Renggli. Cet évènement a marqué une étape stratégique majeure pour l’entreprise. 

Il symbolise l’engagement renforcé de Roche en faveur de l’innovation et de la transformation des systèmes de santé en Tunisie et en Libye, avec une volonté affirmée de positionner la Tunisie comme un hub régional de référence en innovation médicale.

Par ailleurs, les débats ont mis en lumière plusieurs axes essentiels sur le rôle fondamental des partenariats public-privé pour stimuler l’innovation en santé, l’importance cruciale de la digitalisation et de l’équité d’accès aux soins, ainsi que les exemples de réussites en coopération sanitaire, tant suisses qu’africaines.

Lors de son allocution, le ministre de la Santé Dr Mustapha Ferjani a mis en avant la valeur de ces partenariats, qui vont bien au-delà des simples aspects financiers et des investissements, pour s’appuyer avant tout sur la confiance et l’innovation. Ces alliances permettent de faciliter l’accès aux traitements pour les citoyens tout en renforçant la capacité du pays à développer des médicaments innovants et biologiques. Elles s’inscrivent ainsi dans une démarche d’équité en santé et de respect de la dignité de chaque patient.

Le ministre de la Santé Dr Mustapha Ferjani, lors de l’inauguration des nouveaux bureaux de Roche Tunisie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les intervenants, parmi lesquels Maturin Tchoumi (Pharma International Area Head Africa, Roche), Pr Riadh Gouider (Hôpital Razi), Pr Nesrine Mejri (Hôpital Abderrahmen Mami) et Dr Aslam Souli (ONG BEDER), ont souligné la nécessité de bâtir des écosystèmes innovants, durables et centrés sur le patient, pour améliorer significativement la prise en charge thérapeutique.

Ainsi ce nouveau siège social  accueille les équipes tunisiennes et régionales, reflétant la volonté de l’entreprise de renforcer son implantation locale. Conçu pour favoriser la transversalité, la co-construction et l’innovation, ce siège incarne l’ambition de Roche d’améliorer l’accès à des soins de qualité et de faire de la Tunisie une plateforme médicale régionale stratégique.

Engagement durable et impact concret

Présente en Tunisie depuis plus de 30 ans, Roche Tunisie & Libye compte une trentaine de collaborateurs et génère un impact économique estimé à plus de 530 emplois directs et indirects. Depuis 2015, Roche a mené neuf essais cliniques dans 13 centres hospitaliers tunisiens, permettant à 145 patients d’accéder à des traitements innovants là où il n’existait pas d’alternative. Par ailleurs, des programmes compassionnels ont offert des traitements innovants à 17 patients sans autre option thérapeutique.

L’entreprise s’engage également dans des partenariats structurants, notamment avec la National Cancer Control Authority en Libye et dans la mise en place de registres en oncologie et neurologie en Tunisie, essentiels pour la collecte de données locales et l’amélioration des politiques de santé.

Tout au long de ce débat, les intervenants ont mis l’accent sur l’importance d’optimiser les parcours de soins via la digitalisation, l’intelligence artificielle et la formation des professionnels de santé. Faciliter l’accès à l’innovation thérapeutique grâce aux essais cliniques locaux, aux programmes compassionnels et à des modèles d’accès adaptés.

Et par-dessus tout, positionner la Tunisie comme une plateforme régionale de référence, notamment à travers des projets comme l’Africa Genome Project et des jumelages hospitaliers avec la Libye.

Pour sa part, l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Josef Renggli a souligné que, malgré l’importance du secteur pharmaceutique dans les relations bilatérales entre la Suisse et la Tunisie, celui-ci reste en retard par rapport aux autres composantes économiques. Le commerce annuel entre les deux pays s’élève à environ 450 millions de francs suisses, un chiffre modeste laissant un potentiel important d’amélioration. Il a précisé que 38 % de ces échanges concernent les textiles exportés vers la Suisse, tandis que les produits pharmaceutiques représentent environ 30 %. Ce qui souligne leur poids significatif dans le commerce bilatéral.

Il a également rappelé l’engagement historique de la Suisse en Tunisie, notamment à travers une coopération de longue date dans le domaine de la santé et de la formation professionnelle, illustrée par des projets datant de 1965, comme le centre de formation professionnelle de Gabès, toujours appelé « centre Suisse ». Depuis la révolution tunisienne, la Suisse a renforcé son engagement, même si la santé n’est pas une priorité absolue en Tunisie, où le système de santé est globalement performant.

Enfin, Josef Renggli a évoqué le nouveau programme de coopération suisse 2025-2028, doté d’un budget de 60 millions de francs suisses, qui cible principalement des questions économiques et sociales, ainsi que la migration. Confirmant ainsi la volonté suisse de poursuivre et d’intensifier son partenariat avec la Tunisie dans une logique de respect, de dialogue et de développement durable.

Une vision partagée pour l’avenir

Au-delà de la distribution de médicaments, Roche se positionne comme un partenaire engagé dans l’évolution des systèmes de santé, la recherche clinique, la sensibilisation aux maladies rares et l’amélioration de la qualité de vie des patients. L’inauguration de ce nouveau siège s’inscrit dans une dynamique de co-construction avec tous les acteurs de santé, visant à garantir un meilleur accès aux soins et à renforcer la position de la Tunisie comme un hub médical régional.

En somme, il s’agit d’investir dans la santé pour une meilleure prise en charge des patients, en s’appuyant sur l’innovation, la collaboration et la digitalisation. Et ce, afin de bâtir des systèmes de santé plus efficaces et équitables en Tunisie et en Libye.

 

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Gestern — 05. Mai 2025Haupt-Feeds

Résurgence du criquet pèlerin : 11 pays réunis à Tunis pour un plan d’action régional

05. Mai 2025 um 21:04

Alors que le spectre du criquet pèlerin plane à nouveau sur la région occidentale de l’Afrique, onze pays se sont réunis à Tunis pour écrire ensemble une nouvelle page de la lutte collective contre ce ravageur redouté.

Face à une résurgence exceptionnelle et inédite depuis plusieurs années, cet atelier organisé par la FAO marque un tournant décisif : il s’agit d’élaborer un plan d’action régional opérationnel, capable de coordonner les efforts, d’anticiper les mouvements des essaims et de protéger les cultures fragiles avant la période estivale 2025.

C’est dans ce contexte que l’atelier d’élaboration d’un plan d’action régional pour faire face à la résurgence exceptionnelle du criquet pèlerin dans la région occidentale, incluant l’Afrique du Nord, a officiellement débuté ce lundi 5 mai 2025 à Tunis.

Organisé par la FAO via la Commission de Lutte contre le Criquet Pèlerin dans la Région Occidentale (CLCPRO). Et ce en présence de Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime, de Mohamed Amrani, chargé des affaires courantes au bureau FAO Afrique du Nord.

L’atelier a regroupé les responsables des unités nationales de lutte antiacridienne des onze pays membres de la CLCPRO : Algérie, Burkina Faso, Gambie, Libye, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Tunisie. Sont également présents des représentants du siège de la FAO, du Bureau Régional pour l’Afrique, du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), ainsi que des secrétariats de la CLCPRO et de la Commission de Lutte contre le Criquet Pèlerin dans la Région Centrale (CRC).

Pour sa part, le ministre de l’Agriculture Ezzeddine Ben Cheikh a rappelé que, malgré la classification de la Tunisie comme pays d’invasion, le pays a récemment enregistré des groupes de criquets pèlerins dans le sud, avec près de 4 900 hectares déjà traités depuis mars 2025. Tous les moyens logistiques nécessaires ont été mobilisés, incluant un hélicoptère pour les traitements aériens.

Le secrétaire exécutif de la CLCPRO, Mohamed Lemine Hamouni, a qualifié cette résurgence d’inhabituelle, liée à des conditions écologiques favorables et à l’inaccessibilité de certaines zones du Sahel, ce qui a favorisé la multiplication et la migration des essaims. Tout en concluant: « il est essentiel de conjuguer nos forces, partager nos expertises et coordonner nos interventions pour une réponse régionale efficace ».

In fine, l’atelier a pour objectif d’établir un plan d’action régional coordonné afin que les pays anticipent et gèrent les vols de retour des essaims durant la saison estivale, période où les essaims se reproduisent massivement et causent davantage de dégâts aux cultures vulnérables.

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INS: prix alimentaires et habillement freinent l’inflation

05. Mai 2025 um 20:25

Selon l’INS du mois d’avril 2025, l’inflation annuelle reste stable autour de 5,6 %, en légère baisse par rapport à mars (5,9 %), principalement grâce au ralentissement de la hausse des prix des produits alimentaires et d’habillement.

Les prix des produits alimentaires augmentent de 7,3 % sur un an, portés par la forte hausse des légumes frais (+24,3 %), des fruits frais (+19,2 %), de la viande ovine (+18,8 %) et des poissons frais (+10,6 %), malgré une baisse notable des huiles alimentaires (-20,9 %). Sur le mois, les prix alimentaires sont globalement stables, avec des baisses pour les œufs, légumes frais et volaille, compensées par des hausses pour la viande ovine, bovine et les fruits frais.

Les produits manufacturés voient leurs prix augmenter de 5,2 % sur un an, notamment dans l’habillement et les chaussures (+9,5 %) ainsi que les produits d’entretien courant (+4,7 %). En avril, les prix de l’habillement augmentent de 4,2 % sur un mois, liés à la fin des soldes d’hiver.

Les services enregistrent une hausse annuelle de 4,7 %, portée par les services de restauration, cafés et hôtels (+11,5 %).

L’inflation sous-jacente (hors alimentaire et énergie) recule légèrement à 5,5 % en avril contre 5,7 % en mars. Les produits libres (non encadrés) augmentent de 6,8 % sur un an, tandis que les produits encadrés progressent plus modérément (+1,7 %). Les produits alimentaires libres affichent une hausse de 8,2 %, contre seulement 1,1 % pour les produits alimentaires à prix encadrés.

Par secteur, les plus fortes contributions à l’inflation viennent des produits manufacturés (2 %) et de l’alimentaire frais (2,2 %). Par régime, ce sont les groupes « non alimentaire libre » (3,2 %) et « alimentaire libre » (2 %) qui pèsent le plus.

Sur un mois, les prix à la consommation augmentent de 0,6 % en avril, contre 0,9 % en mars, principalement en raison de la hausse des prix de l’habillement. Les prix alimentaires restent stables sur la période.

 

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Inflation en avril 2025 : légère baisse à 5,6 %

05. Mai 2025 um 20:08

Le taux d’inflation pour le mois d’avril 2025 s’établit à 5,6 %, en baisse par rapport à 5,9 % en mars. Cette diminution résulte principalement du ralentissement de la hausse des prix dans les secteurs des produits alimentaires (7,3 % en avril contre 7,8 % en mars) et des produits d’habillement (9,4 % en avril contre 11,7 % en mars). C’est ce qu’a révélé l’INS ce lundi 5 mai 2025.

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L’Ordre des avocats appelle à la transparence dans l’affaire du prisonnier de Bizerte

05. Mai 2025 um 14:22

L’Ordre des Avocats a appelé à faire toute la lumière sur l’affaire du « prisonnier de Bizerte » suite aux allégations de torture relayées sur les réseaux sociaux. Ces accusations, portées notamment par l’avocate du détenu, ont été démenties par le ministère de la Justice qui a précisé que la photo diffusée était fausse, datant de 2017 et provenant d’un autre pays.

Le ministère a indiqué qu’une enquête judiciaire a été ouverte immédiatement, avec la comparution du détenu devant le procureur le 2 mai 2025, et un examen approfondi n’a révélé aucune trace de violence sur son corps, constat confirmé par un procès-verbal officiel. La direction générale des prisons a également mené ses propres investigations sans trouver de preuve de mauvais traitements.

Le 3 mai, un juge d’instruction accompagné du représentant du ministère public s’est rendu sur place pour un nouvel examen, confirmant l’absence de toute marque de violence. Le ministère a annoncé l’ouverture de poursuites judiciaires contre les personnes ayant diffusé ces fausses informations, soulignant son engagement au respect des droits humains et des normes internationales dans le traitement des détenus

Par ailleurs, l’Ordre des Avocats, tout en soutenant l’avocate du détenu, insiste sur la nécessité de respecter les procédures légales pour établir la vérité et préserver la confiance dans la justice

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Audience à distance dans le procès de l’assassinat de Chokri Belaïd

05. Mai 2025 um 12:36

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la Cour d’appel de Tunis a tenu une audience à distance  dans le cadre du procès de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd. Cette séance était consacrée aux plaidoiries des avocats, après que l’interrogatoire des prévenus ait été achevé lors de la séance précédente.

 

Lors de cette précédente audience, tous les accusés avaient été connectés depuis la prison civile de Mornaguia, tandis que quatre prévenus en liberté, dont le fils d’un homme d’affaires, étaient également présents. L’ avocat Abdenasseur Laouini  représentant la défense du martyr Chokri Belaïd, a assisté à l’audience et a exprimé la position de la partie civile, insistant sur la nécessité d’un procès en présentiel.

 

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Hafedh Ben Afia (Afreximbank) : « Le Forum Maghrébin, cap sur l’intégration bancaire »

04. Mai 2025 um 18:43

Réunissant banquiers, experts et universitaires venus de toute la région, le premier forum organisé par la Banque Maghrébine d’Investissement et de Commerce Extérieur BMICE a mis en lumière l’urgence d’une intégration économique maghrébine plus forte. Entre partage d’expériences, défis de la digitalisation, cybersécurité et impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi, les participants ont esquissé une feuille de route pour dynamiser les échanges intra-maghrébins et renforcer la résilience du secteur bancaire face aux mutations technologiques. Hafedh Ben Afia, Chef de la région Afrique du Nord, de Afreximbank dresse un état des lieux. Interview: 

 

 Quels sont les enjeux actuels concernant ce premier forum et quel est son impact sur les banques inter-maghrébines ?

 

 Hafedh Ben Afia: La région maghrébine demeure l’une des moins intégrées du continent africain, voire même du monde. Les échanges commerciaux et d’investissement entre les pays du Maghreb ne représentent que 3 % du volume total des échanges avec le reste du monde. C’est dans ce contexte que le forum, organisé par la  Banque Maghrébine d’Investissement et de Commerce Extérieur « BMICE , intervient à un moment opportun pour unir les efforts et réfléchir collectivement à davantage d’échanges, d’idées et de partage d’expertises.

C’est la raison pour laquelle Afreximbank a été invitée à participer. Il convient de rappeler qu’Afreximbank est présente dans 54 pays africains, possède une solide expérience en matière d’intégration régionale. Nous avons notamment créé un département dédié, l’Inter-Africa Trade and Investment Bank, dont la mission est de favoriser les opportunités entre pays africains, plutôt que de se tourner systématiquement vers des partenaires extérieurs.

Nous sommes venus partager notre expérience, notamment sur la manière dont nous soutenons les entreprises africaines dans leurs projets sur le continent. Nous avons déjà accompagné des sociétés égyptiennes, marocaines et tunisiennes dans leurs initiatives avec d’autres pays africains, en garantissant la performance de ces entreprises et en couvrant les risques liés aux paiements, ce qui évite de faire appel à des partenaires extra-africains.

Notre objectif est d’inspirer les banques maghrébines à adopter des démarches similaires, tout en restant à l’écoute de leurs besoins spécifiques. Nous espérons ainsi encourager une intégration plus poussée entre les pays de la région.

Quels sont, selon vous, les besoins du marché maghrébin et comment dynamiser les échanges intra-maghrébins ?

Concernant les besoins du marché maghrébin et la dynamisation des échanges intra-maghrébins, le principal défi est d’ordre culturel et lié à l’état d’esprit. L’intégration existe, mais principalement dans le secteur informel, notamment entre la Tunisie, la Libye et l’Algérie. 

Chaque pays possède ses propres atouts : industrie, tourisme et agroalimentaire pour la Tunisie ; gaz pour l’Algérie ; pétrole pour la Libye ; phosphate pour le Maroc. Cette diversité offre un potentiel d’intégration important.

Cependant, il est nécessaire de renforcer la volonté politique pour accélérer cette intégration et d’adapter les réglementations afin de faciliter les investissements et les projets communs. Bien que de nombreuses conventions existent sur le papier, leur application concrète reste limitée.

Lors du forum, la digitalisation et l’intelligence artificielle ont été évoquées. Quels sont les défis à relever en matière de cybersécurité dans le secteur bancaire maghrébin ?

Avec la mondialisation et la digitalisation croissante, il est indispensable pour les banques maghrébines, comme pour toutes les banques africaines, de rester à la pointe de l’innovation. Aujourd’hui, les acteurs économiques attendent des services bancaires accessibles en ligne et une assistance technique rapide, notamment grâce à l’intelligence artificielle. Ils ne souhaitent plus dépendre de l’intervention humaine pour résoudre leurs problèmes, à l’image de ce qui se pratique déjà dans les grandes institutions et entreprises internationales. Le Maghreb ne fait pas exception : il doit s’adapter à ces nouvelles exigences et ne peut rester en marge de cette évolution.

Cependant, pour tirer pleinement parti de ces outils numériques et de l’IA, il est impératif de garantir une sécurité totale. Cela implique d’adopter une véritable culture de la cybersécurité, aussi bien au niveau individuel qu’organisationnel : gestion rigoureuse des accès, utilisation sécurisée des cartes et des mots de passe, limitation des supports physiques comme les clés USB ou les disques durs, etc. La sensibilisation à ces enjeux est essentielle, car les cyberattaques, devenues de plus en plus sophistiquées avec la mondialisation, peuvent avoir des conséquences dramatiques, y compris pour les banques centrales et les grandes entreprises de la région.

 Quelles recommandations ont été faites lors de cette session sur la cybersécurité ?

Lors de la session dédiée à la cybersécurité, plusieurs recommandations ont été formulées :

Multiplier les actions de sensibilisation à la cybersécurité et à l’optimisation des outils numériques, en particulier dans le secteur bancaire.

Favoriser le partage d’expériences entre banques pour renforcer la protection face aux cybermenaces, en s’inspirant des bonnes pratiques déjà mises en œuvre.

Faire appel à des experts externes en cybersécurité, au-delà des seules compétences internes, afin de disposer des meilleures solutions face à des attaques en constante évolution.

En résumé, la transformation digitale du secteur bancaire maghrébin doit aller de pair avec un renforcement de la cybersécurité et une adaptation continue aux nouveaux risques, pour garantir la confiance des clients et la résilience des institutions financières de la région.

L’intelligence artificielle aura-t-elle un impact sur le tissu industriel et l’emploi dans la région?

Effectivement, comme on le disait déjà durant mes études, l’arrivée des robots dans les usines a entraîné une réduction du nombre de salariés, ce qui a eu un impact réel. On a observé de grandes entreprises licencier des milliers d’employés, notamment après la crise financière de 2008-2009. Cette période a renforcé l’idée que le personnel humain serait de moins en moins nécessaire, remplacé par des machines capables d’exécuter ces tâches.

Aujourd’hui, avec l’intelligence artificielle, d’autres métiers risquent de disparaître. Le tissu industriel va probablement évoluer, et le nombre d’employés par entreprise devrait diminuer. Cependant, de nouveaux emplois pourraient émerger, notamment dans des fonctions de soutien ou de services liés à l’IA.

Pourtant, je reste assez pessimiste quant à l’avenir. Même des ingénieurs pourraient être remplacés par des intelligences artificielles capables d’accomplir le travail de plusieurs d’entre eux. À l’échelle locale comme mondiale, les entreprises et investisseurs privilégient avant tout leurs profits. Ils chercheront donc à réduire au maximum les coûts liés aux charges sociales, assurances, et autres frais liés au personnel. Un robot fonctionnant à l’énergie avec une maintenance minimale représente une solution économique très attractive.

Nous sommes donc à un tournant où, bien que de nouveaux métiers apparaissent, l’impact global sur l’emploi salarié sera important. Tout le monde observe cette transformation avec attention, mais il est clair que les masses salariales seront profondément affectées.

Un mot de la fin sur ces deux jours de forum ?

Nous avons constaté une participation très diverse, venant de toute la région maghrébine, avec la présence de sociétés, de banques, de conseillers ainsi que de professeurs universitaires.

Durant la première journée et une partie de la deuxième, les échanges ont été particulièrement riches et constructifs. Nous avons senti que ce forum arrive à un moment opportun. Par exemple, Afreximbank, en tant que banque africaine, dispose déjà d’expériences dans la région, mais souhaite intensifier son action, notamment en s’inspirant du modèle d’intégration observé dans d’autres régions comme l’Afrique de l’Ouest, où les échanges inter-pays atteignent 10 à 15 %.

L’objectif est de reproduire ce modèle dans notre région, ce qui rend ce forum d’autant plus pertinent. Nous espérons voir se multiplier les éditions de ce rendez-vous.

Je suis convaincu que la deuxième édition, prévue l’année prochaine, bénéficiera d’une audience plus large et aura un impact encore plus fort. Surtout, si les recommandations formulées lors de cette première édition – comme l’a promis la BMICE – sont prises en compte, nous pourrons mesurer les progrès réalisés au cours de l’année, évaluer les actions menées et orienter les futures recommandations pour continuer à avancer.

 

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Rassemblement pour la libération de Sherifa Riahi

04. Mai 2025 um 15:49

Un rassemblement s’est tenu à La Marsa, dimanche 4 mai à 10h, devant le cimetière de Sidi Abdelaziz, pour réclamer la libération de Sherifa Riahi, ancienne directrice exécutive de l’organisation Tunisie Terre d’Asile, détenue depuis le 7 mai 2024.

Les manifestants ont rappelé que Sherifa Riahi a déjà passé un an séparée de sa petite fille, âgée de deux mois et demi au moment de son arrestation, ainsi que de son fils, qui n’avait pas encore trois ans et en souffre profondément.

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Federica Araco: “Le féminicide n’est que la partie émergée d’un iceberg bien plus vaste”

04. Mai 2025 um 10:07

Dans notre société, les violences faites aux femmes restent trop souvent invisibles, dissimulées derrière des discours culpabilisants, des stéréotypes persistants, ou des statistiques qui peinent à rendre compte de la réalité vécue par les victimes. Pourtant, derrière chaque chiffre, il y a une histoire, une voix qui mérite d’être entendue. À l’occasion de la conférence « Des journalistes contre les violences faites aux femmes : Pour une presse libre et éthique », organisée le 2 mai 2025 à Tunis par le Conseil de l’Europe Tunisie en partenariat avec MedFemiNiswiya et le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors, Federica Araco,journaliste italienne engagée, travaille depuis de nombreuses années avec Babelmed, premier magazine en ligne dédié aux cultures méditerranéennes. Elle collabore également avec plusieurs réseaux féministes et de journalistes indépendants, et s’intéresse particulièrement aux questions de migrations, d’exclusion sociale, d’égalité de genre et d’environnement… Interview:

 

Quelles sont les principales étapes qui ont marqué votre parcours et votre engagement ?

Je m’appelle Federica Araco. Je travaille depuis de nombreuses années avec Babelmed, le premier magazine en ligne dédié aux cultures de la Méditerranée. Je me suis longtemps occupée de la version italienne, mais aussi de la traduction du français et de l’anglais vers l’italien. Depuis 2021, je collabore avec Medfeministria, le réseau féministe d’information méditerranéenne, ainsi qu’avec L’Orient  XXI, un réseau de journalistes méditerranéens, et avec le réseau des médias indépendants du monde arabe. Je traite principalement des phénomènes migratoires, de l’exclusion sociale, des questions de genre, mais aussi d’environnement et de décroissance, et plus généralement de toutes les thématiques sociales.

En parlant de la  législation sur le féminicide en Italie, que pensez-vous de la nouvelle loi sur le féminicide en Italie ?

La loi sur le féminicide, très récente, a été présentée le 8 mars 2025. Elle reconnaît le crime de féminicide, mais n’a pas encore apporté de changements significatifs. De nombreuses associations féministes estiment qu’il ne s’agit pas d’un véritable progrès. Même l’opposition politique considère cette loi surtout comme un geste médiatique de la part du gouvernement d’extrême droite, sans réelle avancée sur le traitement du féminicide.

En Italie, nous avons déjà le « Codice Rosso » (Code Rouge) depuis 2019, qui prévoit un traitement accéléré des cas de violences, car l’un des principaux problèmes de la justice italienne est la lenteur des procès. Entre deux audiences, de nouvelles agressions peuvent survenir, malgré les mesures de protection censées protéger les femmes qui portent plainte.

 

 Existe-t-il des centres pour les femmes victimes de violence ?

Oui, il existe des centres anti-violence, mais ils sont confrontés à plusieurs problèmes comme le manque de financement et retards dans l’octroi des fonds, le nombre insuffisant de centres, surtout dans le sud du pays ainsi que la capacité d’accueil limitée par rapport au nombre de femmes ayant besoin de protection

À Rome, par exemple, les deux principaux centres de soutien aux femmes, Lucia et Siesta, ainsi que la Casa Internazionale delle Donne, ont failli fermer en 2022 faute de financements municipaux, alors même que la maire était une femme. Cela montre qu’il ne suffit pas d’être une femme, il faut aussi être féministe et défendre les droits des femmes, ce que ne fait pas la Première ministre Giorgia Meloni. J’ajouterai que beaucoup de travail est effectué sur une base volontaire

Quelles sont les causes principales du féminicide ?

La cause fondamentale est une mentalité patriarcale et sexiste très répandue, qui crée des rapports de force inégaux entre les genres. Les femmes ont moins de droits et sont subordonnées à la figure masculine, qui se sent souvent légitimée à les opprimer, agresser, marginaliser ou abuser d’elles.

La violence de genre prend de nombreuses formes : violence verbale, psychologique (dévalorisation, contrôle, menaces, contrôle économique) ou encore la violence physique et sexuelle, souvent au sein du couple. Le féminicide n’est que la partie émergée d’un iceberg bien plus vaste

Les médias et la publicité véhiculent une image stéréotypée et hypersexualisée de la femme, la réduisant à un objet. Cela se retrouve dans les programmes télévisés, où les femmes sont souvent reléguées à des rôles d’image, rarement invitées comme expertes, et traitées différemment des hommes. Cette éducation au sexisme est absorbée dès l’enfance et contribue à perpétuer ces inégalités.

Existe-t-il un modèle à suivre ?

Oui, l’Espagne constitue un modèle. Depuis 2004, une loi contre la violence de genre et un pacte d’État contre le patriarcat, signé par tous les partis politiques, ont permis de réduire de 30% le nombre de féminicides en 20 ans (de 73 en 2003 à 48 en 2024).

Les mesures espagnoles incluent : lutte contre le langage et les images sexistes dans les médias et la publicité, éducation à l’affectivité, à la sexualité et au féminisme dès l’école, la la formation spécifique pour la police, les avocats, les magistrats et la création de plus de 100 tribunaux spécialisés dans la violence de genre. 

Tout cela a eu un impact significatif. En Italie, rien de tout cela n’existe encore, et les chiffres restent alarmants : en 2024, il y a eu 113 féminicides, dont 99 dans le cadre familial, et 62 commis par un partenaire ou ex-partenaire. Pour les femmes, la famille reste le lieu le plus dangereux.

Un mot de la fin 

Un travail en profondeur est possible, mais sans un engagement réel des institutions, la société civile ne peut à elle seule endiguer un phénomène systémique et endémique comme la violence de genre, enracinée dans une mentalité patriarcale, sexiste et misogyne, renforcée par la culture dominante. 

Federica Araco,journaliste italienne engagée, répond aux questions de l'Economiste Maghrebin

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Séisme de magnitude 5,4 secoue le Texas près de la frontière du Nouveau-Mexique

04. Mai 2025 um 08:36

Le séisme le plus fort enregistré  ce dimanche, il y a six heures, est un tremblement de terre de magnitude 5,4 survenu dans le comté de Culberson, au Texas, à 89 km au sud de Carlsbad, dans le comté d’Eddy, au Nouveau-Mexique, États-Unis.

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Diplomatie tunisienne : entre traditions fondatrices et innovations face aux enjeux mondiaux

03. Mai 2025 um 15:48

À l’occasion de la journée nationale de la diplomatie tunisienne, célébrée ce samedi 3 mai 2025 à l’Académie diplomatique en présence des ambassadeurs étrangers accrédités et de Ferid Belhaj, ancien vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens résidents à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a prononcé un discours soulignant l’importance de cette journée.

Mohamed Ali Nafti a rappelé que la diplomatie tunisienne a été un pilier fondamental dans l’édification de l’État moderne. Dès les premières années, elle a contribué à la réalisation de l’indépendance nationale, puis au parachèvement des attributs de la société et à la construction de l’État moderne. Cette diplomatie a toujours été au service de la nation, défendant les intérêts des Tunisiens à l’étranger et promouvant les valeurs de paix, de sécurité et de développement durable à travers le monde.

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La diplomatie économique, culturelle et militante a toujours occupé une place centrale dans l’action diplomatique tunisienne depuis l’indépendance. Toutefois, face aux nouveaux défis mondiaux, la Tunisie adapte ses approches en intégrant la diplomatie technologique, numérique et climatique. Le ministre a insisté sur l’importance de former et de promouvoir les jeunes diplomates, en les préparant à ces nouveaux enjeux.

Mohamed Ali Nafti répond aux questions de L’Économiste maghrébin

Par ailleurs, Khaled Abid, directeur de l’institut supérieur de l’histoire de la Tunisie contemporaine, a souligné quatre grandes étapes traversées par la diplomatie tunisienne depuis sa création. Il a expliqué que le succès de la diplomatie tunisienne repose sur l’expérience acquise avant même l’indépendance, notamment via les bureaux du mouvement de libération nationale à l’étranger, qui ont permis de défendre la cause tunisienne dans les capitales internationales. Cette expérience a été précieuse pour la création du ministère des Affaires étrangères après l’indépendance.

Il a rappelé que Mongi Slim, l’un des pères fondateurs, fut le premier Africain à présider l’Assemblée générale des Nations unies, illustrant l’importance de la diplomatie tunisienne sur la scène internationale. La Tunisie est aussi membre fondateur de plusieurs organisations régionales et internationales, telles que le Mouvement des non-alignés, et a bénéficié d’un statut exceptionnel dans le monde arabe et islamique, allant jusqu’à accueillir le siège de la Ligue arabe.

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Les principes fondamentaux de la politique étrangère tunisienne, qui perdurent depuis avant l’indépendance, reposent sur la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres États, en particulier des pays arabes frères, et sur le maintien de relations solides avec tous les pôles mondiaux, surtout durant la guerre froide. Malgré une proximité relative avec le bloc occidental à cette époque, la Tunisie a toujours refusé de s’aligner, privilégiant une position active au sein du Mouvement des non-alignés.

Un exemple marquant est la position tunisienne lors du refus des États-Unis de reconnaître la Chine populaire dans les années 1970 : la Tunisie a soutenu l’admission de la Chine populaire à l’ONU. La visite en 1964 du Premier ministre chinois Zhou Enlai en Tunisie témoigne aussi de l’indépendance de la diplomatie tunisienne et de son attachement à la souveraineté nationale.

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Aujourd’hui, la diplomatie tunisienne est représentée par 92 missions à l’étranger, dont 62 missions diplomatiques et 30 missions consulaires réparties entre consulats généraux, consulats et bureaux consulaires  avec une représentation féminine de 33 %. Elle continue de s’adapter aux enjeux économiques, numériques et climatiques mondiaux, en participant activement aux programmes des Nations unies et en développant des projets de coopération avec diverses agences onusiennes.

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Mohamed Ali Nafti plaide pour une diplomatie fidèle à ses principes et à ses engagements

03. Mai 2025 um 11:23
À l’occasion de la Journée nationale de la diplomatie tunisienne, célébrée ce samedi 3 mai 2025 à l’Académie diplomatique, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens résidents à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a prononcé un discours soulignant l’importance de cette journée. 
Mohamed Ali Nafti déclare: « Une occasion aussi chère à nos cœurs, telle que celle-ci, où s’est achevée la construction de la tunisianité par la création des ministères, la formation de cadres et l’élaboration de textes, qui ont contribué à l’indépendance de la Tunisie, à l’affirmation de sa souveraineté et à l’édification de l’État moderne.
Nous voulons tous que cela soit gravé dans la mémoire des jeunes générations présentes parmi nous aujourd’hui, afin de leur faire comprendre que le processus de construction n’a pas été un simple acte formel, mais bien une démarche sensible et stratégique, au même titre que l’éducation, la santé ou l’émancipation de la femme, qui sont autant de leviers du développement en Tunisie. L’intelligence, la créativité et la voix de ceux qui souhaitent contribuer à chaque action en faveur d’une humanité meilleure, d’un savoir supérieur, font que la Tunisie, depuis qu’elle a obtenu son indépendance, n’a jamais cessé de s’engager dans la voie du progrès, de rester fidèle à ses principes et à ses engagements, notamment à la Charte des Nations unies ».
Et de poursuivre: « Depuis lors, notre démarche a débuté d’abord par la défense de nos droits, puis par la défense des droits des autres, en particulier la juste cause palestinienne. Nos générations actuelles, avec leurs responsabilités et tout ce qu’elles portent en plus, poursuivent le même chemin, qui a commencé en 1956 et qui continue d’interagir avec les différentes mutations que connaît le monde. Nous assumons, avec fierté et honneur, ce qu’ont accompli nos prédécesseurs pour la stabilité et la modernité de la Tunisie, et c’est cela que nous voulons transmettre, par la parole et par l’action, dans notre travail diplomatique sur plus de sept décennies.
La diplomatie tunisienne s’est engagée dans une cause humaine avant tout, une cause qui fait de la Tunisie un pilier du développement, de la sécurité et de la stabilité dans notre environnement immédiat, arabe et islamique. Nous avons choisi ce jour pour célébrer la Tunisie et les modèles diplomatiques qui ont évolué avec le temps ».
Avant d’ajouter: « La Tunisie d’aujourd’hui n’est plus celle d’il y a sept décennies. Son peuple a évolué et est devenu un acteur à part entière, notamment dans le processus de paix lancé depuis les années 1960, alors que la Tunisie venait juste de créer le noyau de son armée nationale, avec tout ce que cela comporte de symbolique et d’attachement à la paix, dans notre région et dans le monde. Le processus de construction va de pair avec l’indépendance de nos frères africains et musulmans, permettant la création d’universités et le brassage des étudiants tunisiens. Nous voulons ce que les autres secteurs ont voulu, mais nous voulons aussi que cette année, choisie par le Président de la République pour renforcer le multilatéralisme, soit une année où, forts de notre foi profonde, nous élevons la cause tunisienne, et aujourd’hui la cause palestinienne, ainsi que tous les aspects du développement et du travail multilatéral au sein de cette organisation. Bientôt, nos jeunes frères, qui ont suivi le chemin diplomatique tracé par leurs aînés, en sauront davantage sur la Tunisie, à travers les multiples mutations et dans les différents espaces où elle s’inscrit ».
Mohamed Ali Nafti réaffirme que la diplomatie tunisienne repose sur trois axes essentiels : d’abord, avoir une perception profonde de la réalité que nous vivons ; ensuite, pratiquer la littérature de la persévérance, c’est-à-dire la résilience dans toutes les situations diplomatiques.
Et de conclure: « Enfin, travailler dans la sérénité, en veillant à faciliter les échanges entre nous, à être des amis et des frères pour la Tunisie, à œuvrer pour une diplomatie fondée sur le respect, qui est la base de notre action, pour un monde meilleur, en Tunisie, dans notre environnement immédiat, sur le continent africain et au-delà ».

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Classement mondial 2025 : la Tunisie face aux défis médiatiques

03. Mai 2025 um 09:08

La liberté de la presse, autrefois fer de lance de la mobilisation pour une information libre, pluraliste et indépendante, connaît aujourd’hui un net déclin. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et Reporters sans frontières (RSF) tirent la sonnette d’alarme face à la dégradation de la situation en Tunisie.

Selon le dernier rapport, la Tunisie est le seul pays d’Afrique du Nord à enregistrer un recul, perdant onze places pour se retrouver à la 129e position. Elle subit la plus forte baisse du score économique de la région, chutant de 30 places sur ce critère, dans un contexte de crise politique où la presse indépendante est particulièrement visée.

À titre de comparaison, le Maroc (120e, +9) et la Libye (137e, +6) progressent légèrement dans le classement, bien qu’ils restent parmi les derniers, toujours confrontés à des attaques contre l’indépendance des médias. En Algérie (126e), malgré une répression judiciaire persistante, la grâce présidentielle accordée au journaliste Ihsane El Kadi après 22 mois de détention a permis une légère amélioration dans le classement.

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Violences faites aux femmes : pour un traitement médiatique responsable et éthique

02. Mai 2025 um 21:20

Dans notre société, les violences faites aux femmes sont souvent masquées derrière des discours qui culpabilisent les victimes, minimisent la gravité des actes ou renforcent des stéréotypes. Pourtant, derrière chaque chiffre, chaque statistique, il y a une histoire humaine, une voix qui mérite d’être entendue avec respect et empathie.

Les médias ont ce pouvoir : celui de transformer ces récits en leviers de changement. En donnant la parole aux femmes elles-mêmes, où elles racontent leur vécu avec leur propre voix, les journalistes peuvent créer des ponts d’empathie et de compréhension. Ces récits authentiques brisent l’isolement et éveillent les consciences. Dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes, il est crucial d’examiner comment les médias présentent cette problématique, et comment cette présentation peut être améliorée pour éviter de culpabiliser les victimes et de perpétuer les stéréotypes.

C’est dans ce contexte qu’a lieu la conférence « Des journalistes contre les violences faites aux femmes : Pour une presse libre et éthique », organisée ce vendredi 2 mai 2025 à Tunis par le Conseil de l’Europe, en partenariat avec   MedFemiNiswiya, le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors.

En effet, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet « Combattre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique en Tunisie », visant à renforcer les capacités des acteurs médiatiques, relevant du Partenariat de Voisinage de la Tunisie avec le Conseil de l’Europe 2022-2025.

Une chose est sûre: plusieurs facteurs contribuent à ces violences, notamment la domination masculine, le manque d’éducation, la détérioration économique, la pauvreté, le chômage et un climat social conservateur favorisant l’impunité.

D’ailleurs, les féminicides ont des conséquences désastreuses, en particulier pour les enfants qui se retrouvent sans soutien familial.

Au Maghreb, la situation est alarmante, avec des féminicides recensés chaque semaine en Algérie et au Maroc. À l’échelle mondiale, environ 89 000 femmes et filles ont été assassinées en 2022, principalement par des membres de leur famille ou leurs partenaires. Les inégalités structurelles et les normes culturelles nuisibles sont des causes sous-jacentes majeures. Les organisations de défense des droits des femmes appellent à augmenter le nombre de centres d’hébergement et à renforcer les lois, tout en soulignant l’importance de la sensibilisation et du changement des mentalités.

Lors de la session de l’après-midi de la conférence, le thème abordé est « Résister : les mots justes et les outils pour combattre les violences contre les femmes », il est essentiel d’analyser comment les médias peuvent atténuer la violence au lieu de la présenter d’une manière qui culpabilise les victimes.

L’affaire Bertrand Cantat, en France, est un cas concret de féminicide, comme l’a souligné Nathalie Galesne, éditrice de la version française de Mefeminiswiya. 

Pour ceux ou celles qui ne le savent pas l’affaire Bertrand Cantat est un féminicide survenu en 2003, lorsque le chanteur a porté 19 coups à sa compagne, l’actrice Marie Trintignant, qui est décédée après plusieurs jours de coma. Malgré la gravité des faits, la couverture médiatique a souvent minimisé la violence en utilisant des termes comme « crime passionnel » ou la forme passive, ce qui a contribué à « invisibiliser » l’agresseur et à atténuer la perception de la violence conjugale. Cette affaire a mis en lumière les dynamiques de pouvoir et de contrôle dans le couple ainsi que la nécessité de repenser la manière dont les médias traitent les violences faites aux femmes. 

Federica Araco, journaliste italienne, souligne que les exemples de traitement médiatique problématique ne manquent pas en Italie non plus.

En Tunisie, au Maghreb, en France, en Italie et dans le monde, des milliers de femmes meurent chaque année sous les coups de leurs proches. Les médias peuvent faire plus que rapporter ces faits : ils peuvent sensibiliser, mobiliser et accompagner les changements législatifs et sociaux nécessaires.

 En racontant leurs  histoires avec dignité et vérité, les médias contribuent à bâtir une société sans violences faites aux femmes. Autrement dit, elles ne seront plus tuées ni banalisées. 

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Gaspillage alimentaire: un défi urbain, une mobilisation nationale

02. Mai 2025 um 14:44

Face à l’ampleur du gaspillage alimentaire en milieu urbain, la Tunisie s’engage dans une dynamique collective, mobilisant institutions publiques, acteurs locaux et jeunes entrepreneurs. La signature récente d’un accord entre la FAO et la Caisse des dépôts et consignations marque une étape clé dans la lutte contre ce phénomène, avec un accent particulier sur la jeunesse et l’innovation.

 

Un protocole d’accord a été signé entre la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en présence des représentants des municipalités de Tunis et de La Goulette. Cet accord vise à renforcer la lutte contre le gaspillage alimentaire en milieu urbain, en s’appuyant sur des actions concrètes et une approche partenariale.

L’accord s’inscrit dans le prolongement d’un projet lancé en 2023, doté d’un budget de 350 000 USD, qui cible la sensibilisation, la bonne gouvernance et la mise en œuvre d’actions pilotes dans les villes de Tunis et de La Goulette. L’objectif est de renforcer les capacités des jeunes à investir dans l’économie circulaire et à développer des solutions innovantes pour prévenir, réduire et gérer les pertes et gaspillages alimentaires. Selon la FAO, 76% des ménages de Tunis reconnaissent l’ampleur du problème, soulignant ainsi la nécessité d’une mobilisation collective.

Dans le cadre de ce partenariat, 50 cadres municipaux seront formés aux enjeux du développement durable et de la finance verte. Des jeunes entrepreneurs bénéficieront d’un accompagnement pour structurer leurs projets autour de modèles économiques durables. Dix projets à fort impact seront sélectionnés et trois initiatives prometteuses seront valorisées et soutenues.

Cette démarche s’inscrit dans la préparation d’une stratégie nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, qui sera adoptée d’ici septembre 2025. Cette stratégie, portée par l’Institut national de la consommation (INC), implique plusieurs ministères et vise à sensibiliser, impliquer tous les acteurs, intégrer la problématique dans les programmes éducatifs et mettre en place un cadre réglementaire spécifique.

En somme, la lutte contre le gaspillage alimentaire en Tunisie s’accélère, avec la signature de cet accord stratégique. L’accent est mis sur la formation, l’innovation et l’implication des jeunes, dans une démarche collective et structurante, en vue de bâtir des systèmes alimentaires urbains plus durables.

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Diplomatie tunisienne : prudence et ambiguïté face aux nouveaux défis

02. Mai 2025 um 14:13

Dans un contexte international marqué par l’instabilité et la recomposition des équilibres géostratégiques, la Tunisie se trouve confrontée à la nécessité de préserver une diplomatie mesurée et prudente.

Face à des défis internes et externes croissants, le maintien d’une neutralité stratégique et d’une certaine ambiguïté apparaît comme un choix judicieux pour éviter l’implication dans des conflits complexes aux ramifications multiples. Cette posture, loin de traduire une forme de passivité, constitue un gage de préservation des intérêts nationaux dans un environnement mondial de plus en plus imprévisible.

Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur dresse un état des lieux via son post fb:

« En temps normal, la diplomatie est un métier qui nécessite beaucoup de sang froid et de retenue dans l’analyse, les déclarations et les actions car plus qu’ailleurs tout excès tombe dans l’insignifiance.
Dans un monde aussi volatile que ce XXIème siècle, ou les équilibres géostratégiques planétaires sont en pleine mutation vers des schémas incertains, l’obligation de retenue et de sérénité devient vitale car elle risque, en cas de mauvais calcul et de dérapage, de discréditer son auteur et de porter préjudice aux intérêts nationaux.
La Tunisie qui fait face à de nombreux défis internes et externes aurait tout intérêt à maintenir sa position traditionnelle de neutralité et même nourrir une certaine ambiguïté stratégique afin d’éviter de se laisser entraîner dans des différends ou conflits qui ont différentes perceptions, logiques et espaces de soutien international.
Si l’approche morale du conflit israélo-arabe peut avoir jusqu’à une certaine limite une justification, les résultats désastreux du jusqu’au boutisme et les propos récemment divulgués des leaders egyptien et libyen Abdel Nasser et Kadhafi, champions du prétendu nationalisme arabe, ont montré l’ambivalence sinon l’hypocrisie de l’approche radicale.
Quant à une quelconque prise de position au sujet de vieux contentieux entre des pays asiatiques notamment le Pakistan, l’Inde ou la Chine, les dessous géopolitiques et les mouvements des plaques tectoniques géostratégiques dictent de ne rater aucune occasion de faire preuve de discrétion et mieux de se taire.
La situation dans laquelle se trouve la Tunisie lui donne le meilleur des alibis pour éviter de s’incruster dans des conflits aux multiples facettes, historiques, géopolitiques, culturelles et confessionnelles. Si chaque histoire a plusieurs versions, les conflits internationaux, à l’exception peut être de la cause palestinienne qui permet quand même à l’autorité palestinienne et d’importants pays arabes une ambivalence indéniable frôlant l’ambiguïté morale, les autres conflits surtout dans la zone Asie-Pacifique, nouveau théâtre de confrontation globale, méritent une approche empreinte de sérénité et de pondération. »

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