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Se marier en Tunisie: de l’idylle au cauchemar financier!

29. April 2025 um 15:56

Se marier en Tunisie est devenu un véritable parcours du combattant, tant sur le plan financier qu’organisationnel. L’Organisation de Défense du Consommateur (ODC) révèle que le coût minimal d’un mariage s’élève à environ 50 000 dinars (environ 15 000 euros), une somme qui englobe les bijoux, l’ameublement, l’électroménager, la location de salle, la musique, la pâtisserie, la coiffure; ainsi que d’autres dépenses liées aux fiançailles et cérémonies. Ce budget, déjà conséquent, ne prend pas en compte certains éléments comme la robe de mariée ou le voyage de noces et peut facilement exploser selon les choix des familles et des prestations sélectionnées.

Cette situation reflète les difficultés croissantes auxquelles sont confrontés les jeunes couples tunisiens, dans un contexte de hausse du coût de la vie et de baisse du pouvoir d’achat. Pour beaucoup, le rêve de fonder un foyer devient un défi économique majeur, poussant certains à opter pour des cérémonies plus modestes. Tandis que d’autres cèdent aux pressions sociales et familiales pour organiser des mariages grandioses malgré les contraintes financières.

Lotfi Riahi, président de l’ODC souligne que ces chiffres reposent sur un choix économique minimaliste, mais que les coûts peuvent largement dépasser cette estimation, illustrant ainsi la complexité et le poids financier du mariage en Tunisie aujourd’hui.

En fin de compte, c’est dans la simplicité des cérémonies et surtout dans le choix réfléchi du partenaire que réside la clé d’un mariage durable. Plutôt que de céder aux pressions sociales et aux dépenses excessives, il faut savoir peser le pour et le contre, privilégier l’essentiel : une union sincère et solide, capable de résister aux épreuves sans sombrer dans le piège du divorce. 

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Aïd 2025 : moutons locaux garantis, prix en attente

29. April 2025 um 14:07

Mnawer Sghaïer, membre de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche, a indiqué ce mardi 29 avril 2025 sur les ondes de Mosaïque fm que les données dont il dispose confirment que la production locale suffira à couvrir les besoins du marché national en moutons de sacrifice.

Il a précisé que la Tunisie n’aura pas recours à l’importation de moutons pour satisfaire la demande.

Concernant les prix des moutons de sacrifice, Mnawer Sghaïer a estimé qu’il est prématuré de fixer un tarif précis à ce stade. Il a toutefois confirmé qu’une réunion conjointe avec le ministère de l’Agriculture se tiendra prochainement afin de déterminer le prix au kilogramme, d’organiser le transport des moutons en collaboration avec le ministère de l’Intérieur. Et enfin de protéger les éleveurs contre les vols, les agressions et la domination des intermédiaires sur le marché.

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Pollution plastique et faillites en série : la double peine du recyclage

29. April 2025 um 12:50

Le recyclage des matières plastiques est un enjeu crucial pour la préservation de l’environnement et la lutte contre la pollution. En transformant les déchets plastiques en nouvelles ressources, il permet de réduire la consommation de matières premières limitées et polluantes, comme le pétrole, et diminue considérablement les émissions de gaz à effet de serre. C’est dans ce contexte que la Chambre nationale du recyclage des matières plastiques a tenu une conférence de presse ce mardi 29 avril au siège de l’Utica pour mettre en lumière la crise aiguë que traverse le secteur. Une crise qui menace désormais de provoquer la faillite de nombreuses entreprises, face à l’indifférence des autorités concernées quant aux revendications des professionnels du secteur et à l’absence de solutions adéquates pour remédier à cette situation. 

Hanene Selimi, présidente de la chambre syndicale du recyclage du plastique, souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com  que la principale problématique actuelle dans la gestion des déchets plastiques est liée à un déséquilibre dans la convention avec l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED).

Elle estime qu’à l’heure actuelle les recycleurs rencontrent des difficultés car le prix fixé pour le déchet plastique par l’ANGED (environ 260-278 millimes le kilo) est très inférieur au prix du marché local (environ 1 dinar 400 millimes). Ce qui crée un secteur parallèle non régulé à Tunis.

De ce fait, selon elle, cette situation empêche les collecteurs d’apporter suffisamment de déchets plastiques aux centres agréés, réduisant ainsi la quantité disponible pour le recyclage officiel.

A cet effet, l’une des revendications des intervenants présents à la conférence de presse est que les recycleurs ont demandé une augmentation des prix pour rééquilibrer la convention. Mais leur demande a été refusée par l’ANGED. Ce qui met en péril la pérennité des entreprises du secteur. En conséquence, le nombre d’entreprises actives est passé de 180 à environ 30, principalement à cause du manque de réactivité et de dialogue avec l’ANGED.

Concernant l’exportation, les déchets plastiques recyclés sont principalement exportés vers des pays européens comme l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Belgique, ainsi que vers la Turquie. Avec des volumes pouvant atteindre plusieurs centaines de tonnes par mois selon les sociétés. 

Hamza Chaouech président de Chambre nationale des collecteurs des déchets de plastique a souligné, pour sa part, que les recycleurs conventionnés en Tunisie depuis 2004 évoluent dans un cadre déséquilibré où le prix d’achat du plastique par l’ANGED (≈ 0,26-0,28 dinars/kg) est nettement inférieur au marché parallèle (1,2 à 2 dinars/kg). Ce qui pousse les collecteurs à privilégier le secteur informel et provoque une pénurie pour les centres agréés.

Tout cela amène à la problématique majeure liée à un déséquilibre des prix entre le marché officiel et le marché parallèle. Ce qui empêche une collecte efficace et une gestion durable des déchets plastiques, aggravée par un manque de dialogue avec l’ANGED et l’absence de subventions. Avec par conséquent une forte fragilisation du secteur du recyclage en Tunisie.

Une chose est sûre, les enjeux sont de taille dans la mesure où nous voulons tous et toutes préserver notre environnement. Et ce via la diminution de présence de plastiques dans la nature, où ils mettent des siècles à se dégrader, causant des dommages importants aux écosystèmes. Plus encore, le recyclage contribue aussi à économiser de l’énergie et à réduire l’utilisation de substances chimiques nocives, protégeant ainsi notre santé publique. Enfin, il est un levier essentiel pour une économie circulaire durable, en réduisant les déchets et en favorisant une production plus responsable.

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Tunisie – UE : reprise du dialogue parlementaire et coopération renforcée sur l’économie, la migration et la Palestine

29. April 2025 um 09:38

Le Groupe de coopération parlementaire tuniso-européen a reçu les députés européens italiens Giorgio Gori et Ruggero Razza, marquant la reprise des échanges après plusieurs années d’interruption. Sous la présidence de Dhoha Selmi, les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération économique, notamment autour du projet énergétique Elmed, la promotion de l’agriculture durable et l’élargissement de la participation tunisienne au programme Erasmus.

La question migratoire a été au cœur des débats. Les députés européens ont salué les efforts tunisiens pour lutter contre l’immigration irrégulière. Tout en appelant à une approche coopérative et durable. Et rejetant l’idée de faire de la Tunisie un pays d’accueil ou de transit forcé. Ils ont dénoncé les expulsions forcées de migrants tunisiens en Europe et les mauvais traitements subis. 

De plus, ils soulignent la nécessité d’investir davantage dans la rive sud de la Méditerranée et de développer des canaux de migration régulière, notamment par des programmes de formation universitaire et technique.

Par ailleurs, les eurodéputés ont insisté sur l’importance de maintenir un dialogue actif, de diversifier les domaines de coopération et d’encourager l’investissement en Tunisie via des réformes favorables. Tout en réaffirmant le respect de la souveraineté tunisienne par l’Union européenne.

Enfin, les deux parties ont évoqué la situation en Palestine, réaffirmant leur engagement pour une solution politique durable et appelant à intensifier la mobilisation humanitaire. 

A cet égard, notons que la réunion du 23 avril 2025 du Comité des ministres du Conseil de l’Europe s’est penchée sur la prorogation du délai d’adhésion de la Tunisie, plus précisément, le délai accordé à la Tunisie pour adhérer à la Convention d’Istanbul. Cette prolongation signifie que la Tunisie dispose de deux années supplémentaires pour finaliser ses procédures internes avant de devenir officiellement partie à cette convention.

L’Union européenne doit définir sa position à ce sujet, car cette prolongation pourrait avoir des conséquences juridiques pour elle. En effet, en renouvelant l’invitation faite à la Tunisie, cela pourrait entraîner des relations juridiques entre l’Union et la Tunisie dans le cadre de cette convention. Cette décision pourrait aussi influencer le fonctionnement du comité chargé de la convention.

L’adhésion de la Tunisie serait bénéfique pour l’Union européenne, car elle étendrait les normes élevées de la Convention d’Istanbul à ce pays. Comme l’Union européenne n’est pas membre du Conseil de l’Europe, sa position sera exprimée par ses États membres, qui agiront ensemble au sein du Comité des ministres.

Le  Comité des ministres du Conseil de l’Europe sur la prorogation du délai d’adhésion de la Tunisie

 

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Habib Ammar en lice pour l’ONU tourisme : décision en mai à Madrid

29. April 2025 um 09:11

L’information selon laquelle la candidature de l’ancien ministre Habib Ammar pour le poste de secrétaire général de l’ONU tourisme aurait été rejetée est erronée. En réalité, le conseil d’administration de l’OMT n’a pas encore examiné les candidatures.

Parmi les prétendants figurent la Tunisie avec Habib Ammar, ainsi que le Mexique, la Géorgie et la Grèce. La liste complète des candidats sera présentée lors de l’assemblée générale de l’Organisation, qui se tiendra à Madrid les 29 et 30 mai 2025, où le président sera choisi ou élu.

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Gestern — 28. April 2025Haupt-Feeds

Stabilité ou déclin? Comment la Tunisie peut reconquérir la confiance des investisseurs étrangers?

28. April 2025 um 15:52

La Tunisie traverse une crise d’attractivité marquée par des fermetures d’usines étrangères et un climat d’incertitudes réglementaire et socio-politique. Malgré des avantages comparatifs historiques, l’opacité institutionnelle, l’instabilité et la défiance envers les réformes dissuadent les investisseurs; et ce, dans un contexte mondial où la prévisibilité prime. Le recentrage sur la stabilité et la transparence apparaît comme une condition sine qua non pour restaurer la confiance.

Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur dresse un état des lieux. Il souligne : « On entend parler de temps à autre de fermetures d’usines étrangères installées en Tunisie. Et d’autres opérateurs étrangers prospectant des opportunités d’investissement en Tunisie, dans l’attente d’une éventuelle et souhaitée concrétisation.

Ma modeste expérience de quelques décennies de diplomatie économique et même de direction, pendant près de quatre ans, du bureau de promotion des investissements extérieurs à Washington (API avant la création de la FIPA) me font penser qu’en dépit de ses nombreux avantages comparatifs, malheureusement en constante érosion depuis deux décennies, en commençant par la fin du règne de Ben Ali pour en arriver à la transe révolutionnaire aux relents anti-capitalistes, l’élément le plus dissuasif pour tout investisseur étranger en Tunisie, dans un monde en phase de fluidité et d’incertitudes exceptionnelles, est l’opacité qui plane sur l’avenir de notre voisinage. Et surtout celui de la Tunisie, tant du point de vue réglementaire, fiscal que socio-politique.
Un « génie » tunisien de la gouvernance avait déclaré que le capital est jabene (lâche). Malgré tous ses errements et défauts, ce politicien avait mis le doigt sur un facteur fondamental pour tout investisseur étranger. A savoir la phobie de l’incertitude et l’exigence de stabilité et de prévisibilité.
Alors que l’Europe, son principal partenaire et investisseur, s’enfonce dans une crise socio-économique profonde nécessitant la recherche d’alternatives économiques crédibles, durables et non idéologiques, la Tunisie devra œuvrer à projeter une image de stabilité et la traduire durablement dans la réalité.

Ce n’est qu’à cette condition que la Tunisie pourra espérer regagner l’attractivité qu’elle a pu avoir à une certaine époque. Et probablement mieux avec un modèle socio-économique viable et prometteur de prospérité durable pour tous les opérateurs tunisiens et étrangers. »

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Mohamed Ali Nafti : « Plaidoyer pour le multilatéralisme et le leadership tunisien »

28. April 2025 um 15:04

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a ouvert ce lundi 28 avril 2025 la conférence de presse consacrée à la présentation de Habib Ammar, candidat  au poste de Secrétaire général de l’ONU Tourisme, organisée au siège de l’Académie diplomatique internationale de Tunis.

Dans son allocution, le ministre a souligné que « la Tunisie poursuit son engagement dans le multilatéralisme. Et notamment dans le secteur touristique qui contribue au rapprochement des civilisations et à la coexistence pacifique ». S’adressant aux ambassadeurs présents, Mohamed Ali Nafti a appelé à soutenir la candidature de l’ancien ministre du Tourisme, Habib Ammar; tout en exprimant son « respect pour les autres candidats en lice ».

Le ministre du Tourisme, Sofiene Tekaya, a quant à lui rappelé que « la Tunisie, terre de convergence des civilisations, place le tourisme au cœur des échanges culturels ». Il a ajouté que « le moment est venu pour la Tunisie d’endosser un rôle de leader dans ce secteur ».

De son côté, Habib Ammar a présenté sa vision articulée autour de quatre défis mondiaux :

  1. Évolutions démographiques et augmentation exponentielle du nombre de touristes.
  2. Compétitivité face à la diversification des offres touristiques.
  3. Durabilité environnementale et gestion des flux.
  4. Impact économique du secteur, notamment avec 1,8 milliard de touristes attendus d’ici 2030.

Il a également insisté sur le rôle politique du tourisme dans le renforcement des relations internationales. Ainsi que sur les efforts sécuritaires et technologiques nécessaires pour accompagner la digitalisation et l’innovation dans le secteur.

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Habib Ammar candidat au poste de secrétaire général de l’ONU Tourisme

28. April 2025 um 14:42

L’ancien ministre du Tourisme, Habib Ammar, a présenté ce lundi 28 avril 2025 à l’Académie Diplomatique internationale de Tunis son programme pour le poste de Secrétaire Général de l’Organisation mondiale du Tourisme (ONU Tourisme). Il est l’un des six candidats en lice pour cette fonction stratégique, avec un scrutin prévu les 28, 29 et 30 mai 2025 au Conseil exécutif de l’ONU Tourisme  qui compte 35 membres. Le Conseil exécutif recommandera un candidat à l’Assemblée générale. Laquelle procédera à la nomination finale en novembre 2025, qui aura lieu à Ryad. 

Habib Ammar met en avant une vision axée sur l’innovation, la durabilité et l’inclusion. Tout en soulignant les défis majeurs du secteur tels que le changement climatique, le surtourisme et la digitalisation. Il insiste particulièrement sur l’importance du tourisme 4.0. Ainsi que sur la nécessité d’accompagner les petites et moyennes entreprises dans la maîtrise des nouvelles technologies. Et ce, pour éviter une fracture numérique entre pays et acteurs économiques.

Habib Ammar :  » Le tourisme 4.0 est une révolution incontournable qu’il faut accélérer pour ne pas être dépassé »

Par ailleurs, il souligne à l’issue de sa présentation, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com :  » Le tourisme 4.0 est une révolution incontournable qu’il faut accélérer pour ne pas être dépassé. Il est essentiel d’intégrer les mutations démographiques, qui transforment profondément la demande touristique internationale. Et plus particulièrement avec le vieillissement de la population et l’essor des voyageurs technophiles des nouvelles générations. L’ONU Tourisme doit prendre en compte ces évolutions pour adapter les politiques du secteur. »

En outre, il estime que la digitalisation du tourisme permettra de passer d’un modèle traditionnel basé sur les tours opérateurs et les packages, à des offres personnalisées, adaptées aux profils et attentes des voyageurs via des plateformes numériques. Tout en ajoutant : « Cela nécessite de veiller à ne pas creuser la fracture technologique entre pays et entreprises, en soutenant particulièrement les petites PME qui ont moins de moyens pour maîtriser ces technologies, contrairement aux grandes entreprises. »

Et de poursuivre : « La Tunisie, grâce à une jeunesse compétente en technologies numériques, a un avantage coopératif important et doit généraliser cette transition numérique pour rester compétitive parmi les destinations pionnières. Il est crucial de saisir cette opportunité dès maintenant pour ne pas prendre de retard. Tout en améliorant l’accessibilité et en diversifiant les offres, ainsi qu’en tenant compte des disparités économiques qui pourraient limiter l’accès au voyage de certaines populations. »

Et de conclure : « La Tunisie suit cette tendance mondiale grâce à une jeunesse compétente en technologies numériques. Ce qui constitue un atout pour s’inscrire parmi les destinations pionnières du tourisme numérique sur mesure. »

Il convient de noter que les élections se tiendront à Madrid, siège de l’ONU Tourisme. Et la candidature retenue sera soumise à l’Assemblée générale en novembre à Riyad pour validation finale.

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Coopération tuniso-française : la Région Île-de-France offre 165 bus aménagés à la TRANSTU

28. April 2025 um 12:07

Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, remettra officiellement 165 bus aménagés de la RATP/Île-de-France Mobilités à la TRANSTU.

La cérémonie est organisée ce lundi 28 avril, au Centre de formation de la TRANSTU, à Ben Arous. 

Nous y reviendrons

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Expert — La menace sismique en Tunisie demeure limitée

28. April 2025 um 11:05

Comment expliquer le phénomène des secousses telluriques à Sidi Bouzid, notamment à Mezzouna. Il faut dire que depuis le séisme du 3 février 2025, d’une magnitude de 4,9 sur l’échelle de Richter, la région de Sidi Bouzid a connu une intensification de l’activité sismique. 

En totalité, environ 17 secousses ont été ressenties dans cette zone et des vibrations de faible intensité ont également été perçues dans d’autres régions du pays. Ces tremblements de terre, bien que répétés, sont restés de faible à moyenne intensité et n’ont provoqué que des dégâts mineurs, principalement des fissures dans des bâtiments anciens ou de petits éboulements. A cet égard, Riadh Ahmadi, expert en géologie et en séismes, a expliqué que cette activité sismique s’inscrit dans un phénomène naturel lié à la dynamique des plaques tectoniques africaines et eurasiennes qui se rapprochent en permanence. 

En effet, les mouvements réactivent un réseau de failles anciennes, notamment celles du Miocène, qui traversent la région entre Mezzouna, Meknassi et Jbel Bouhedma. Ce type d’activité ne présente rien d’exceptionnel pour la Tunisie, où des séismes importants ou modérés se produisent généralement à des intervalles très espacés, de l’ordre de 500 à 1 000 ans.

Notre expert ajoute que les secousses répétées ne sont pas propres à Sidi Bouzid. D’autres régions montagneuses comme Kairouan, Kasserine, Gafsa et le nord de la Tunisie présentent également une susceptibilité à ce type de phénomènes. La formation des montagnes tunisiennes s’est d’ailleurs faite au fil de différentes étapes sismiques, qui continuent de provoquer de petites déformations lors de la réactivation des failles.

Ainsi, le réseau de failles actives traverse plusieurs régions tunisiennes, notamment Tunis, Kairouan, Sfax, la péninsule du Cap Bon et le centre du pays (Monastir, Sousse, Mahdia, El Jem, Sfax). Ces failles peuvent générer des séismes modérés, voire plus importants si elles se réactivent. Toutefois, le risque sismique global reste considéré comme faible à modéré pour la Tunisie, surtout en comparaison avec des pays voisins comme l’Italie, le Maroc ou la Turquie.

En 2024, la Tunisie s’est classée 55ème sur 193 pays dans l’Indice mondial des risques (World Risk Index). Ce qui la place dans la catégorie des pays à risque modéré, loin derrière les pays à très haut risque comme les Philippines, l’Indonésie ou l’Inde.

Au final, l’activité sismique actuelle à Sidi Bouzid, bien qu’intense en nombre de secousses, reste dans la norme pour la région. Et elle ne présente pas de danger majeur immédiat pour la population. Les risques sismiques en Tunisie demeurent faibles à modérés. Tandis que les phénomènes observés s’inscrivent dans le cadre naturel de la géologie du pays. La vigilance reste toutefois de mise, notamment dans les zones traversées par des failles actives.

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La FTAV alerte sur une baisse de 30 % du CA et défend une stratégie qualitative

28. April 2025 um 09:07

Ahmed Bettaieb, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), a fait savoir récemment sur les ondes de Mosaïque FM que la réforme législative sur les chèques a provoqué un recul de 30 % du chiffre d’affaires du secteur. Il a souligné la nécessité de développer des solutions de paiement alternatives pour atténuer cet impact.

Concernant les performances touristiques, la saison précédente a rapporté près de 7 milliards de dinars selon la Banque centrale de Tunisie, un résultat que les professionnels entendent conserver en visant 10 millions de visiteurs. Tandis que les autorités tablent sur 11 millions pour 2025.

Pour atteindre ces objectifs, Ahmed Bettaieb juge essentiel de maintenir les indicateurs clés, en améliorant la qualité des services plutôt qu’en misant sur une augmentation quantitative. Il prône une approche axée sur l’attractivité tarifaire et l’expérience client pour générer des recettes durables.

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Pour Juliette Espinasse Dubois, le parfum incarne le savoir-faire ancestral et la modernité

26. April 2025 um 12:57

Juliette Espinasse Dubois incarne la passion du parfum comme un art vivant, mêlant création, histoire, mode et culture. Elle invite à préserver les parfums iconiques tout en explorant de nouvelles voies artistiques, notamment à travers le design des flacons et la valorisation des savoir-faire. Son engagement est aussi tourné vers la transmission, avec un projet de musée et des échanges internationaux, notamment en Tunisie. 

Lors de sa visite en Tunisie,  dans le cadre d’une conférence  sur le thème « Parfums et Fleurs : une alchimie des sens », qui s’est tenue à la Galerie Musk and Amber dans l’après-midi du jeudi 24 avril 2025, Juliette Dubois  a été profondément touchée par la Médina, son ambiance, la richesse des senteurs et la passion des habitants pour le parfum. Cette expérience lui a donné envie de développer des projets en Tunisie,  qu’elle découvre avec enthousiasme.  Son message est clair: « Le parfum est un art qui allie tradition et innovation, un lien intime entre la mode, la culture et la nature, que je souhaite partager avec le plus grand nombre.  » 

Cette vision place le parfum au cœur d’un univers sensoriel et culturel riche, où chaque flacon raconte une histoire, et chaque fragrance invite au voyage.

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Le congrès de Hizb Ettahrir, une provocation à l’État civil

26. April 2025 um 12:43

Hizb Ettahrir défie à nouveau l’État tunisien en organisant son congrès du 26 avril 2025. La tenue de cet événement par un parti qualifié de “hors-la-loi” interroge : comment un mouvement prônant ouvertement un califat islamique, en contradiction avec la Constitution, parvient-il à agir en toute impunité, comme si de rien n’était ? La menace de ce parti extrémiste, plus que jamais palpable, soulève des questions cruciales sur  la protection des institutions républicaines.

Comme le souligne Ayda Ben Chaabane, membre de la société civile : « Le parti islamiste Hizb Ettahrir, légalisé en 2012 sous le gouvernement Jebali, ne reconnaît ni la République tunisienne ni ses symboles nationaux (hymne, drapeau). Malgré son programme prônant un califat islamique – incompatible avec la République tunisienne –, ce parti agit librement tant qu’aucune infraction pénale n’est explicitement établie ».

Des avocats, notamment ceux du comité de défense d’Abir Moussi, contestent cette légalisation depuis des années, arguant que son rejet de la démocratie et son appel à la charia violent les principes républicains. Nafaa Laribi dénonce quant à lui une « inaction coupable » des décideurs, ironisant sur un « État califat qui se défend contre ceux qui veulent le républicaniser ».

Lire aussi: L’Observatoire national du caractère civil de l’Etat dénonce le danger imminent de Hizb Ettahrir

Malgré des suspensions ponctuelles (2016, 2017, 2023) pour « incitation à la haine »,  Hizb Ettahrir bénéficie d’une impunité structurelle. Cette tolérance alimente un climat de défiance envers les institutions.

Face à cette menace existentielle, l’État se trouve à un carrefour : appliquer strictement la loi pour dissoudre un parti dont le projet nie les fondements de la République, ou « risquer une déliquescence institutionnelle », comme le rappelle Nafaa Laribi. 

Comment expliquer qu’un parti rejetant l’autorité de l’État tunisien tente d’imposer un califat, alors que la Constitution consacre un État civil ? 

 

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La Tunisie accueille le Forum maghrébin international des banques

26. April 2025 um 11:59

La première édition du Forum maghrébin international des banques, du commerce et de l’investissement se tiendra les 3 et 4 mai 2025 à Tunis. Cet événement bancaire majeur dans la région du Maghreb rassemblera de nombreuses institutions bancaires, hommes d’affaires, investisseurs et experts issus de divers pays du Maghreb et du continent africain.

Le Forum vise à renforcer l’intégration bancaire et commerciale maghrébine et à ouvrir des perspectives de collaboration en matière d’investissement. Il offrira une plateforme d’échange entre institutions financières, entrepreneurs et décideurs pour discuter des enjeux économiques et bancaires, partager des expériences réussies et explorer des opportunités de coopération.

Le Forum se distingue par la diversité de ses activités et la richesse de son contenu. Des tables rondes seront organisées sur des thématiques actuelles liées au commerce et à la finance, notamment :

 

  • Le rôle du secteur bancaire dans le soutien à l’économie régionale ;
  • La transformation numérique dans le secteur bancaire ;
  • Les opportunités d’investissement dans les énergies et les infrastructures ;
  • Le soutien des institutions financières aux PME.                                      Ces sessions bénéficieront des contributions d’experts et de spécialistes reconnus aux niveaux régional et international.

Opportunités de réseautage

Le Forum permettra aux investisseurs et entrepreneurs maghrébins de participer à des rencontres d’affaires bilatérales avec les institutions financières présentes. Un salon bancaire et commercial présentera également les dernières solutions et technologies financières utilisées dans le secteur.

Les travaux du Forum aboutiront à des recommandations pratiques visant à renforcer le secteur bancaire et à approfondir le commerce intra-maghrébin. Des accords de partenariat et de coopération dans les domaines bancaire et financier pourraient être signés à cette occasion.

Pourquoi la Tunisie ?

Le choix de la Tunisie s’explique par sa position stratégique, son environnement propice au dialogue économique régional, ses infrastructures de qualité et sa capacité à attirer des participants de toute la région. 

Il convient de noter que cet événement regroupera les acteurs clés du secteur bancaire, offrant une plateforme unique pour discuter des défis et opportunités liés à la banque, la cybersécurité et la transformation digitale.

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Détérioration de l’état de santé d’Abir Moussi en détention : inquiétudes et appels à l’action

26. April 2025 um 06:37

Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), voit son état de santé se dégrader après plus d’un an et demi d’incarcération. Transférée à l’hôpital Kassab pour de nouveaux examens, elle souffre toujours de fortes douleurs, sans amélioration constatée par la commission médicale.

Son comité de défense pointe du doigt  l’administration pénitentiaire de ne pas avoir appliqué les recommandations médicales, aggravant sa condition. Un nouveau protocole de soins, incluant des antalgiques plus puissants et de la kinésithérapie, a été mis en place.

La défense dénonce une « torture physique continue » et appelle les autorités à fournir les moyens nécessaires à sa prise en charge. Elle reproche également à l’État tunisien d’ignorer une décision onusienne qualifiant la détention d’Abir Moussi d’« arbitraire » et exigeant sa libération immédiate, décision restée sans suite.

Il convient de rappeler qu’elle a été arrêtée en octobre 2023 alors qu’elle déposait un recours administratif, Abir Moussi fait depuis l’objet de plusieurs poursuites judiciaires.

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Coopération Tuniso-Suisse au service de la propriété intellectuelle et des exportations

25. April 2025 um 12:35

La propriété intellectuelle, un levier pour le développement des exportations Tunisiennes. Tel est le thème du colloque qui s’est tenu ce vendredi 25 avril 2025  aux Berges du Lac, axé sur le rôle crucial de la propriété intellectuelle (PI) dans le développement des exportations tunisiennes. Cet événement s’inscrivait dans le cadre du projet tuniso-suisse TUSIP et du programme suisse de promotion des importations SIPPO, soulignant l’importance de la coopération internationale pour renforcer les capacités économiques de la Tunisie.

Face à une concurrence internationale très forte, la protection de la propriété intellectuelle est une levée essentielle pour l’exportation. Le ministre du Commerce Samir Abid rappelle que  la Tunisie collabore notamment avec des pays comme la Suisse pour échanger des expériences en matière de protection de la propriété intellectuelle.

Dans sa stratégie de développement des exportations, le ministère vise à renforcer la position tunisienne sur les marchés d’Afrique subsaharienne, en élargissant le réseau de représentation commerciale, en organisant des missions d’affaires, et en tirant parti d’accords comme la COMESA et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). L’objectif est d’augmenter les exportations vers ces marchés de 5 % en 2025.

Le ministère encourage les startups dans les secteurs des services et des technologies à enregistrer leur brevet et marque pour protéger leurs produits contre la contrefaçon et le piratage, dans un contexte de concurrence mondiale accrue.

Une approche globale est mise en place pour combattre le commerce parallèle, en sensibilisant la jeunesse, en soutenant le développement régional, et en aménageant les zones frontalières pour attirer les investissements et créer des emplois.

La propriété intellectuelle englobe les inventions, les œuvres littéraires et artistiques, les dessins et modèles, ainsi que les signes distinctifs utilisés dans le commerce. Elle est protégée par la loi, permettant aux créateurs de bénéficier d’une reconnaissance et d’avantages financiers grâce à des mécanismes juridiques tels que les brevets, droits d’auteur et enregistrements de marques.

Lazhar Bennour, Directeur Général de la Coopération Économique et Commerciale au ministère du Commerce, a souligné que la Tunisie mise sur la qualité et la valeur de ses produits, mais la contrefaçon affecte négativement les marchés locaux et internationaux. Cela nécessite une protection nationale et juridique stricte des marques et produits tunisiens, notamment par l’application des lois sur la propriété intellectuelle et la protection des indications géographiques pour les produits à valeur historique et géographique, tels que la poterie de Sejnane ou les figues de Djebba.

Coopération Tuniso-Suisse : Un partenariat stratégique

L’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Josef Renggli, a mis en avant que la coopération entre la Suisse et la Tunisie vise à renforcer les capacités économiques tunisiennes à travers un échange mutuel d’expériences. En Suisse, la protection de la propriété intellectuelle est depuis longtemps reconnue comme un élément clé pour sécuriser les entreprises sur les marchés internationaux. La Suisse souhaite que la Tunisie puisse également bénéficier de cette expertise.

C’est pourquoi la Suisse a intégré un projet dédié à la propriété intellectuelle dans ses programmes de coopération avec la Tunisie, en collaboration étroite avec le ministère du Commerce et le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX). Cet événement est une occasion d’échanger entre experts sur ce sujet crucial. Pour s’inspirer du modèle suisse, il est essentiel de mettre en place des mesures qui renforcent la protection juridique des créations et innovations, tout en facilitant l’accès des entreprises tunisiennes aux marchés internationaux.

De son côté Fatma Ben Cheikh, chef de service responsable du secteur agro au sein du Cepex, a indiqué qu’en 2024, la Tunisie a exporté pour une valeur de 62 milliards de dinars et importé un peu plus de 80 milliards de dinars. Par rapport à l’année précédente, les exportations sont restées quasiment stables, avec une légère progression de seulement 0,1 %, ce qui traduit une stagnation globale. Les produits tunisiens ont été exportés vers 165 destinations différentes.

Concernant l’inscription des produits tunisiens à la propriété intellectuelle, Fatma Ben Cheikh a admis qu’il existe quelques entreprises qui ont enregistré leurs marques et produits à l’étranger, mais ce nombre reste très faible. Il y a donc un grand travail à faire pour encourager davantage d’entreprises à protéger leurs créations via la propriété intellectuelle.

En somme, la propriété intellectuelle est un pilier pour la croissance économique et le développement des exportations et des investissements. Le projet TUSIP va contribuer à conférer une meilleure protection en matière de propriété intellectuelle (PI) aux opérateurs économiques, exportateurs, créateurs et chercheurs ce qui permettra d’améliorer l’environnement d’exportations, d’investissement, d’innovation et de création de projets. 

Rappelons que la date du 26 avril est symbolique, car elle marque la création officielle de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Cette journée vise à valoriser la créativité, l’innovation et la protection juridique des œuvres et inventions à l’échelle mondiale

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Tunisie – Suisse : un partenariat stratégique pour la prospérité économique

24. April 2025 um 23:00

La coopération économique entre la Tunisie et la Suisse constitue un pilier essentiel du partenariat bilatéral, contribuant au développement durable des deux pays. Ce partenariat a été réaffirmé lors du lancement officiel du nouveau programme de coopération helvétique en Tunisie pour la période 2025-2028, présenté le 24 avril 2025 à Tunis. 

Axes et objectifs du programme de coopération 2025-2028 de la Suisse 

Ce programme, doté d’un budget indicatif de 210 millions de dinars (environ 60 millions de francs suisses), a été élaboré en étroite concertation avec les partenaires tunisiens. Et il s’inscrit dans la continuité d’un engagement helvétique de longue date. Il vise deux objectifs interdépendants :

  • La prospérité économique, par un développement durable, résilient et inclusif, favorisant un climat d’affaires propice, la compétitivité du secteur privé et le soutien à des filières porteuses.
  • La stabilité sociale, par le renforcement de la cohésion sociale, l’appui aux réformes, la gouvernance et une gestion concertée des migrations.

Coopération économique et échanges commerciaux

La coopération économique se traduit quant à elle par des échanges commerciaux importants et un flux d’investissements directs significatifs.

Ainsi, les exportations tunisiennes vers la Suisse ont connu une nette progression ces dernières années. En 2022, elles ont atteint environ 986 millions de dinars. Soit environ 270 millions de francs suisses; contre 505 millions de dinars tunisiens (156 millions de CHF) en 2021. Cette tendance à la hausse s’est confirmée en 2023 avec une augmentation de près de 20 % des exportations tunisiennes vers la Suisse. 

Les principaux produits exportés par la Tunisie vers la Suisse se retrouvent dans le secteur de l’habillement, qui représente 60,5 % des exportations. Suivent les appareils électroniques et électriques (environ 10 %). Ce dynamisme s’inscrit dans un contexte de coopération économique renforcée entre les deux pays. Plusieurs accords bilatéraux et un programme de coopération suisse en Tunisie la soutiennent pour la période 2025-2028.

Ce qui veut dire que les exportations tunisiennes vers la Suisse dépassent désormais les 270 millions de francs suisses. Avec une forte concentration sur le textile-habillement et l’électronique. D’ailleurs, elles affichent une tendance haussière depuis 2021. Autrement dit, une majorité des entrepreneurs suisses restent prêts à investir et à recruter

Bilan et perspectives

En outre, le programme précédent (2021-2024) a permis la mise en œuvre d’environ 60 projets dans les domaines du développement économique, de la gouvernance et de la migration. Ce qui a permis de générer près de 30 000 emplois. Des avancées notables ont été réalisées en formation professionnelle, avec 7 000 jeunes formés et un taux d’insertion professionnelle de 75 %; ainsi qu’en efficacité énergétique et tourisme durable.

Pour la période 2025-2028, la coopération suisse renforcera son appui :

  • aux réformes macroéconomiques;
  • à la transition énergétique;
  • au développement urbain;
  • à la formation professionnelle;
  • et à la cohésion sociale, en synergie avec le plan national tunisien.

Une attention particulière sera portée au développement territorial et à l’amélioration de l’accès aux services de base.

Perspectives d’élargissement de la coopération

Au-delà des axes traditionnels, une coopération accrue dans les domaines de la transition énergétique est envisagée pour ouvrir de nouvelles perspectives économiques.

Par ailleurs, la promotion du tourisme entre les deux pays pourrait renforcer les liens humains et culturels. Consolidant ainsi un partenariat fondé sur la confiance, la solidarité et un engagement commun pour un développement inclusif et durable.

En résumé, les relations tuniso-suisses s’articulent principalement autour de cinq domaines : l’économie; la gouvernance de la migration; avec un potentiel d’élargissement vers l’innovation; la transition énergétique; et le tourisme. Et ce, pour relever ensemble les défis du XXIe siècle et agir de concert. 

Nous y reviendrons

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Le procès d’Abir Moussi reporté après son refus de participer

24. April 2025 um 16:57

La présidente du Parti Destourien Libre, Abir Moussi, a comparu ce matin, jeudi 24 avril 2025, devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, pour être jugée dans l’affaire intentée contre elle par l’ISIE.

Abir Moussi a indiqué, lors de son procès, qu’elle refusait de participer aux travaux de la séance en raison de son acte d’accusation qu’elle a qualifié d' »anticonstitutionnel et contraire aux traités internationaux ». C’est ce qu’il ressort de sa déclaration devant la chambre.

Suite à cela, la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter le procès à la séance du 15 mai prochain.

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Tunisie face au rééquilibrage américain : Meloni en retrait, le flanc sud de l’OTAN en ligne de mire

24. April 2025 um 16:12

Malgré des affinités idéologiques avec Trump (immigration, anti-« woke »), la Première ministre italienne Giorgia Meloni n’a pas obtenu d’avancées majeures sur les tarifs douaniers UE-États-Unis. Les sources disponibles ne confirment pas de « faux pas » avérés. Mais elles soulignent ses limites en tant que médiatrice face à l’intransigeance commerciale de Trump.

Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique déclare via son post ce qui suit : « Giorgia Meloni semble avoir perdu son statut particulier auprès du président Trump, après une récente visite à Washington, le 17 avril, jalonnée de malentendus et de faux pas. L’alliée de Trump dans le conflit russo-ukrainien a laissé une mauvaise impression à Washington et s’est transformée en un adversaire commercial au bord de l’impertinence aussi bien avec le président Trump que le vice-président Vance.

Faisant suite à l’antipathie prononcée à l’encontre du président français Macron, cette apparente disgrâce de l’italienne Meloni est malvenue au moment où l’administration Trump s’engage dans une reprise en main de la zone Afrique du Nord, flanc sud de l’Alliance Atlantique, de l’Algérie ou les exhortations semblent s’intensifier en vue d’un règlement rapide de la question du Sahara Occidental notamment à la faveur d’une prochaine visite à Alger de Massad Boulos, conseiller du président américain, Donald Trump, pour les Affaires africaines et moyen-orientales.
La Libye vient pour sa part de recevoir une délégation politico-militaire américaine avec notamment le Vice Amiral J.T. Anderson, commandant en chef de la 6ème flotte américaine et Richard Norland, Envoyé Spécial du président Trump pour la Libye. Des pourparlers ont été tenus séparément avec les responsables de Tripoli et de Benghazi à bord du bateau amiral de la 6ème flotte, le USS Mount Whitney, pour souligner la détermination américaine à mettre fin au désordre qui a suivi la chute du régime de Kadhafi, notamment initiée par l’ancien président français présentement repris de justice Sarkozy et son acharnement à régler avec la truandisme qui le caractérise un compte personnel avec Kadhafi et qui a fait sombrer ce pays et son voisinage dans un tourbillon d’instabilité.
On a beau reprocher au président Trump son caractère flamboyant et des fois excessifs, toutefois force est de reconnaître qu’il rendrait un grand service à notre région et à la Tunisie en particulier s’il parvenait à imposer une issue durable au délire corrosif causé par le conflit du Sahara Occidental et à l’anarchie qui prévaut en Libye depuis 2011 et même avant sous le règne fantasque du Roi des Rois d’Afrique.
Quelle sera la part de la Tunisie dans cette reprise en main américaine et cette volonté de stabilisation du flanc sud de l’OTAN pour que les Etats Unis d’Amérique puissent consacrer leur énergie à la zone Asie-Pacifique afin d’endiguer l’ascension inquiétante du dragon chinois?
Les signaux en provenance de Washington et notamment du Congres pourraient nous édifier sur ce qui attend la Tunisie nonobstant la Meloni qui montre des signes de perte d’écoute à la Maison Blanche et de basculement dans le camp européen anti-Trump.
Les signaux ne devraient pas tarder à venir que ce soit directement ou à l’occasion de la confirmation par le Sénat du nouvel ambassadeur américain à Tunis qui devrait avoir lieu au cours du mois prochain. »

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