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Le « Chocolat Dubaï » provoque une pénurie mondiale de pistaches

21. April 2025 um 16:52

Le « Chocolat Dubaï » est devenu populaire fin 2023, grâce à une vidéo sur les réseaux sociaux devenue virale. Avec 120 millions de vues et de nombreuses autres vidéos qui ont suivi, la frénésie pour le chocolat viral a provoqué une pénurie de son ingrédient principal, la pistache, qui est largement cultivée aux États-Unis ou en Iran.

En un an, les prix ont grimpé en flèche, passant de 7,65 dollars à 10,30 dollars la livre, a rapporté le 19 avril le Financial Times.

Il y avait déjà des signes de pénurie, en raison de la mauvaise récolte de l’année dernière aux États-Unis, premier exportateur mondial de pistache. Bien que cette récolte ait été plus petite que d’habitude, elle était de meilleure qualité et davantage de fruits ont été vendus.

L’Iran, deuxième producteur mondial, a fait état d’une augmentation de 40 % des exportations de pistaches vers les Émirats au cours des six mois précédant mars 2025.

Le Chocolat Dubaï combine du chocolat au lait, du kadaifi et une garniture à la crème de pistache. Il est fabriqué par la chocolaterie émiratie Fix, qui vend uniquement aux Émirats arabes unis.

D’autres grands producteurs, comme Läderach et Lindt, ont rapidement créé leurs propres produits à base de chocolat aux cacahuètes, mais ont désormais du mal à répondre à la demande internationale. Charles Jandreau, directeur général du groupe Prestat, qui possède plusieurs marques de chocolat britanniques de luxe, a déclaré au Financial Times que la demande pour ces barres avait surpris l’industrie. « On dirait que ça sort de nulle part, a-t-il souligné. Soudain, on les voit dans tous les magasins ».

Selon le Guardian, certains magasins imposeraient même un « plafond » au nombre de pièces qu’ils vendent à chaque client.

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Droits de douane : la mise en garde de la Chine contre des accords avec les USA à ses dépens

21. April 2025 um 15:45

Pékin accuse Washington d’abuser des droits de douane et met en garde les pays contre la conclusion d’un accord économique plus large avec les États-Unis à ses dépens. Intensifiant ainsi sa rhétorique dans une guerre commerciale en spirale entre les deux plus grandes économies du monde.

Pékin s’opposera fermement à toute partie concluant un accord aux dépens de la Chine et « prendra des contre-mesures de manière résolue et réciproque », a déclaré son ministère du Commerce.

Celui-ci répondait à un rapport de Bloomberg, citant des sources proches du dossier, selon lequel l’administration Trump se prépare à faire pression sur les pays qui cherchent à obtenir des réductions ou des exemptions tarifaires de la part des États-Unis pour freiner le commerce avec la Chine, notamment en imposant des sanctions monétaires.

Il faut rappeler que le président Donald Trump a suspendu les droits de douane drastiques qu’il avait annoncés sur des dizaines de pays le 2 avril, à l’exception de ceux sur la Chine, ciblant la deuxième plus grande économie du monde pour les taxes les plus importantes.

En effet, par une série de mesures, Washington a relevé les droits de douane sur les importations chinoises à 145 %, incitant Pékin à imposer des droits de rétorsion de 125 % sur les produits américains, instaurant de fait des embargos commerciaux entre les deux pays. La Chine a récemment indiqué que ses propres taux uniformes n’augmenteraient pas davantage.

Abus de “position dominante“

« Les États-Unis ont abusé des tarifs douaniers sur tous leurs partenaires commerciaux sous le couvert de la soi-disant “équivalence“, tout en forçant toutes les parties à entamer avec eux des négociations sur des soi-disant “tarifs réciproques“ », a déclaré le porte-parole du ministère chinois du Commerce.

La Chine est déterminée et capable de sauvegarder ses propres droits et intérêts, et est disposée à renforcer la solidarité avec toutes les parties, souligne le ministère.

« Le fait est que personne ne veut choisir un camp », estime Bo Zhengyuan, associé du cabinet de conseil politique Plenum, basé en Chine.

Si les pays dépendent fortement de la Chine en termes d’investissement, d’infrastructures industrielles, de savoir-faire technologique et de consommation, je ne pense pas qu’ils adhéreront aux exigences américaines. De nombreux pays d’Asie du Sud-Est appartiennent à cette catégorie.

Les droits de douane contre la paix dans le monde

Poursuivant une position ferme, Pékin convoquera cette semaine une réunion informelle du Conseil de sécurité des Nations unies pour accuser Washington d’intimider et de « jeter une ombre sur les efforts mondiaux pour la paix et le développement » en utilisant les tarifs douaniers comme arme.

Plus tôt ce mois-ci, le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, a déclaré que près de 50 pays l’avaient contacté pour discuter des droits de douane supplémentaires élevés imposés par Trump.

Plusieurs discussions bilatérales sur les tarifs douaniers ont eu lieu depuis : le Japon, par exemple, envisage d’augmenter ses importations de soja et de riz dans le cadre de ses négociations avec les États-Unis; l’Indonésie prévoit d’augmenter ses importations de produits alimentaires et de matières premières des États-Unis et de réduire les commandes d’autres pays.

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Lancement de l’Initiative Hydrogène de l’OPAEP

21. April 2025 um 15:35

L’Initiative Hydrogène de l’OAPEC a été lancée, comprenant plusieurs piliers qui soutiennent les efforts des pays arabes pour diriger et être les pionniers de cet important secteur énergétique. C’est ce qu’annonce le secrétaire général de l’organisation, l’ingénieur Jamal Issa Al-Loughani.

M. Al-Loughani a annoncé, dans un communiqué publié dimanche 20 avril 2025, le lancement de l’Initiative d’orientation de l’hydrogène de l’OAPEC (ArabH2). Une initiative qui met en lumière les derniers développements dans le domaine de l’hydrogène.

L’Initiative Hydrogène de l’OAPEC met également en évidence les défis les plus importants de la chaîne d’approvisionnement. Mais aussi la manière dont l’hydrogène peut être intégré aux sources d’énergie renouvelables et l’échange d’expériences et d’expertise entre les pays arabes. Tout en bénéficiant de l’expertise internationale dans ce domaine.

A cet égard, le secrétaire général de l’Organisation a déclaré que l’Initiative Hydrogène de l’OPAEP faisait partie des recommandations du troisième Symposium annuel de l’OPAEP sur « Les développements mondiaux et arabes de l’hydrogène : tendances, défis et opportunités ». Lequel s’est conclu à l’ENPPI, au Caire, le 17 avril 2025.

Une dizaine d’intervenants…

Ainsi, le symposium a réuni 11 intervenants et 140 experts et spécialistes représentant les ministères du Pétrole, de l’Energie et des Minéraux de sept pays arabes, 40 entreprises spécialisées dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l’hydrogène et des centres régionaux de recherche énergétique.

M. Al-Loughani a expliqué que l’Initiative Hydrogène de l’OAPEC est l’aboutissement des efforts continus de l’organisation au cours des cinq dernières années, qui comprenaient la préparation d’une série d’études spécialisées sur la production, le stockage et l’exportation de l’hydrogène et de ses dérivés; ainsi que la publication de rapports périodiques surveillant les développements aux niveaux arabe et international.

Il a souligné que ces études et rapports sont devenus une source et une référence principale dans ce secteur, parallèlement aux efforts de l’organisation pour faire se tenir des séminaires et des ateliers annuels sur l’hydrogène; ainsi que sa participation active à de nombreux forums et conférences régionaux et internationaux, y compris le Comité d’experts des Nations unies sur le gaz à Genève.

Nomination d’un coordinateur général

Pa ailleurs, il a indiqué que l’OAPEC cherche à surveiller les initiatives et stratégies internationales les plus importantes liées au secteur énergétique mondial. De même qu’elle veut étudier leurs implications pour l’industrie pétrolière et gazière. Tout en examinant les opportunités et les domaines de force qui peuvent soutenir les intérêts des États membres.

Il a souligné que ces efforts ne sont pas en conflit avec les plans et orientations internationaux fondés sur le principe du bénéfice mutuel pour toutes les parties et contribuant à la construction d’un avenir énergétique durable, selon les déclarations examinées par la plateforme énergétique spécialisée.

Afin d’assurer la mise en œuvre immédiate de l’Initiative Hydrogène de l’OPAEP et de ses composantes techniques, le secrétaire général a expliqué qu’un coordonnateur général a été nommé pour suivre la mise en œuvre des cinq composantes, suivre l’évolution de l’industrie de l’hydrogène dans la région arabe et enfin examiner périodiquement les progrès réalisés sur les composantes de l’initiative.

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L’Algérie approuve le projet de loi sur la mobilisation générale

21. April 2025 um 14:45

Le site web de la Défense arabe a annoncé que l’Algérie a approuvé une décision de déclarer l’état de « mobilisation générale ». Et ce, en raison des développements extérieurs, citant des sources bien informées.

Cette décision comprend le passage aux niveaux d’alerte les plus élevés, en commençant par élever l’état d’urgence à son niveau le plus élevé, précise le site. Il comprend également un plan détaillé pour l’appel des soldats de réserve. Tout en précisant leurs lieux de rassemblement et leurs mécanismes de transport. Ainsi que des programmes élargis de formation et de recrutement ciblant les jeunes.

Elle concerne également des changements économiques majeurs visant à adapter la structure nationale aux exigences de la situation actuelle. De même qu’à imposer de larges restrictions dans le cadre d’une mobilisation globale qui répond aux exigences de la situation actuelle.

A cet égard, notons que lors d’une réunion de haut-niveau, un projet de loi sur la mobilisation générale a été approuvé, compte tenu du contexte régional et international marqué par des défis sécuritaires croissants, rapporte le média. Cette loi, fondée sur l’article 99 de la Constitution, vise à définir les modalités d’organisation, de préparation et de mise en œuvre de la mobilisation générale pour assurer la sécurité et la souveraineté nationales face à toute menace potentielle.

En outre, cette initiative traduit la volonté des autorités algériennes d’adapter leur système de défense aux mutations actuelles. Mais aussi de renforcer la résilience nationale en temps de crise et d’assurer une coordination efficace entre les institutions civiles et militaires, précise-t-on.

Le nouveau texte vise à réorganiser et moderniser le cadre juridique qui permet à l’État de mobiliser ses capacités humaines et matérielles dans les situations d’urgence majeures, telles que les guerres ou les menaces sécuritaires à grande échelle. Il comprend également des mécanismes permettant de reconstituer les forces de réserve, d’exploiter les ressources économiques et de garantir la pleine préparation des institutions nationales à faire face à des scénarios extrêmes qui pourraient menacer la sécurité nationale.

Par ailleurs, l’approbation de ce projet intervient dans un contexte régional et international marqué par une évolution rapide de la situation sécuritaire. Et ce, notamment au vu de la détérioration de la situation dans la région du Sahel. Cela a incité les autorités à renforcer leurs capacités de défense et à élever le niveau de préparation nationale pour répondre à toute urgence.

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DHL suspend les expéditions mondiales de plus de 800 dollars aux consommateurs américains

21. April 2025 um 13:57

DHL Express, une division de la Deutsche Post allemande, déclare avoir suspendu les expéditions mondiales d’entreprise à consommateur d’une valeur de plus de 800 dollars ($) à des particuliers aux États-Unis à partir de ce lundi  21 avril,  car les changements réglementaires des douanes américaines ont allongé le dédouanement.

DHL a imputé cet arrêt aux nouvelles règles douanières américaines qui exigent un traitement officiel pour tout envoi d’une valeur supérieure à 800 dollars. Le minimum était de 2 500 dollars jusqu’à une modification le 5 avril.

Toutefois, la société précise dans un communiqué que les expéditions interentreprises ne seraient pas suspendues, mais pourraient subir des retards. Les envois de moins de 800 $, destinés aux entreprises ou aux particuliers, ne sont pas concernés par ces changements. Elle ajoute que cette mesure est temporaire.

En réponse à des questions de Reuters dernièrement, DHL a déclaré qu’elle continuerait à traiter les expéditions de Hong Kong vers les États-Unis « conformément aux règles et réglementations douanières applicables » et qu’elle « travaillerait avec nos clients pour les aider à comprendre et à s’adapter aux changements prévus pour le 2 mai ».

Cette précision fait suite à l’annonce de Hongkong Post, durant la semaine du 14 avril, de suspendre les services de courrier pour les marchandises envoyées par voie maritime aux États-Unis, accusant les États-Unis de « harcèlement » après que Washington a annulé les dispositions commerciales en franchise de droits pour les colis en provenance de Chine et de Hong Kong.

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Google est accusé d’avoir un monopole publicitaire en ligne

19. April 2025 um 16:49

Le géant de la technologie a violé les lois antitrust américaines, selon une décision d’un tribunal de district américain.

Le géant technologique Google a violé les lois antitrust américaines en monopolisant illégalement le marché de la publicité en ligne, a statué un juge fédéral le 17 avril 2025, dans une affaire qui pourrait forcer l’entreprise à vendre une partie de ses activités publicitaires.

Cette décision marque la deuxième défaite judiciaire majeure de Google en moins d’un an, alors que les régulateurs américains intensifient leurs efforts pour freiner la domination des Big Tech.

La juge de district américaine, Leonie Brinkema, a rendu sa décision jeudi en Virginie, se rangeant du côté du ministère de la Justice dans une affaire visant le segment de 31 milliards de dollars de l’activité publicitaire de Google qui relie les éditeurs de sites Web aux annonceurs.

Brinkema a affirmé qu’en liant son serveur publicitaire et son système d’échange d’annonces pour les éditeurs, Google avait « établi et protégé son monopole sur ces deux marchés » pendant plus de dix ans. Dans sa décision de 115 pages, elle a écrit que le comportement de l’entreprise avait privé « ses concurrents de leur capacité à rivaliser ».

Google a annoncé son intention de faire appel de la décision, arguant que le gouvernement tente de lui dicter sa conduite des affaires et que sa vision du marché est artificielle et déconnectée de la réalité. L’entreprise maintient que ses outils aident les éditeurs et les annonceurs à générer des revenus.

Pas une première pour Google

Cette décision fait suite à une nouvelle défaite de Google en matière de concurrence l’an dernier, lorsqu’un juge a conclu à un monopole sur la recherche en ligne. Elle intervient également dans le contexte d’une répression plus large contre les géants de la Silicon Valley, lancée dès le premier mandat de Donald Trump.

Meta n’est pas en reste

Cette semaine, le géant technologique Meta a été jugé pour abus de pouvoir de marché en rachetant des rivaux potentiels dans le cadre d’une « stratégie d’achat ou d’enterrement ».

Google pourrait désormais être contraint de vendre des actifs ou de restructurer certaines parties de ses activités, selon les experts.

Dans une autre affaire, un juge de l’État de Washington devrait examiner la demande du ministère de la Justice visant à contraindre l’entreprise à céder son navigateur Chrome et à limiter sa domination dans le domaine de la recherche.

Il s’agit d’ une « grande victoire dans la lutte pour démanteler les Big Tech », a déclaré jeudi la sénatrice américaine Elizabeth Warren, qualifiant cette décision de « résultat d’années de travail pour freiner les abus des entreprises technologiques ».

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L’Ukraine publie un mémorandum sur l’accord minier avec les États-Unis

19. April 2025 um 14:25

Le gouvernement ukrainien a publié, vendredi 18 avril 2025, un mémorandum d’intention visant à finaliser un accord formel qui accorderait aux États-Unis l’accès à ses ressources naturelles.

Depuis février, les États-Unis et l’Ukraine tentent de parvenir à un « accord sur les minéraux ». L’administration Trump y voit un moyen de récupérer l’argent dépensé par Washington pour soutenir Kiev dans son conflit avec Moscou. L’Ukraine insiste sur le fait que l’aide américaine a été fournie sans condition.

Yulia Sviridenko, première vice-Première ministre et ministre de l’Economie de l’Ukraine, a révélé que le mémorandum avait été signé jeudi. Rendu public le lendemain, le document indique que « les États-Unis d’Amérique et l’Ukraine ont l’intention de créer un fonds d’investissement pour la reconstruction », ajoutant que Washington « a fourni un soutien financier et matériel important » à Kiev depuis 2022.

Les gouvernements américain et ukrainien ont réaffirmé leur engagement à travailler « rapidement à l’achèvement des documents nécessaires ».

Selon le mémorandum, le Premier ministre ukrainien, Denis Shmigal, se rendra à Washington la semaine prochaine, où il devrait rencontrer le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, en vue de conclure la « discussion technique ».

Commentant la signature du mémorandum, Sviridenko a déclaré vendredi qu‘« il y a beaucoup à faire, mais le rythme actuel et les progrès significatifs donnent des raisons de penser que le document sera très bénéfique pour les deux pays ».

Pour sa part, s’exprimant lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, Trump avait affirmé que « nous avons un accord sur les minéraux qui, je suppose, sera signé jeudi prochain …».

Une version précédente de l’accord devait être signée début mars, mais a été brusquement retirée après que le dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky s’est engagé dans une altercation houleuse avec Trump et le vice-président américain JD Vance lors d’une réunion à la Maison Blanche.

Peu de temps après, le président Trump a temporairement gelé toute aide militaire et tout partage de renseignements avec Kiev, ce qui a incité Zelensky à signaler sa volonté de reprendre les négociations sur l’accord minier…

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La Chine n’achète plus de GNL américain

19. April 2025 um 13:35

La Chine a « complètement » arrêté ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain pendant plus de dix semaines, étendant la guerre commerciale entre Pékin et Washington à la coopération énergétique. C’est ce que rapporte le Financial Times, citant des données sur le transport maritime.

Dans un contexte de tensions commerciales croissantes, la Chine a imposé des droits de douane sur les hydrocarbures américains – jusqu’à 99% –, les excluant ainsi de son marché.

Ce bras de fer avec la Chine s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne américaine visant plusieurs pays. Alors que la plupart des droits de douane ont été suspendus pendant 90 jours, la Chine en a été exclue et s’expose à des droits de douane pouvant atteindre 145%. En représailles, Pékin a imposé des droits de douane de 125% sur les produits américains et a limité les exportations de minéraux de haute technologie clés.

La guerre commerciale touche le secteur énergétique

Depuis février, lorsqu’un méthanier de 69 000 tonnes en provenance de Corpus Christi, au Texas, est arrivé dans la province du Fujian, la Chine n’a pas reçu de GNL, ce qui signale une rupture brutale du commerce de l’énergie, a indiqué le média, citant des négociants en énergie basés en Chine.

Un deuxième pétrolier a été redirigé vers le Bangladesh qui n’a pas réussi à arriver avant que la Chine n’impose un tarif de 15% sur le GNL américain le 10 février. Le tarif a depuis été augmenté à 49%, rendant le GNL américain trop cher pour les acheteurs chinois dans un avenir prévisible.

« Il y aura des conséquences à long terme », a déclaré Anne-Sophie Corbeau, spécialiste du gaz au Centre de politique énergétique mondiale de l’Université Columbia, citée par le Financial Times« Je ne pense pas que les importateurs chinois de GNL passeront un jour de nouveaux contrats avec les États-Unis ».

Selon la plateforme Kpler, des entreprises chinoises telles que PetroChina et Sinopec ont signé 13 contrats de GNL à long terme avec des terminaux américains, dont certains sont valables jusqu’en 2049. Ces accords ont été cruciaux pour le lancement de grands projets de GNL aux États-Unis. Cependant, les développeurs chercheraient désormais à renégocier les conditions en raison de l’inflation et des coûts liés aux tarifs douaniers.

Quid des achats de pétrole américain par la Chine?

Pékin aurait également réduit ses achats de pétrole américain de 90% dans le cadre de la guerre tarifaire.

L’impasse avec les États-Unis pourrait renforcer les liens énergétiques déjà florissants de la Chine avec la Russie, jetant le doute sur l’expansion massive des terminaux GNL de plusieurs milliards de dollars aux États-Unis et au Mexique, a déclaré le média.

Plus tôt cette semaine, l’ambassadeur de Chine en Russie a déclaré que Pékin était prêt à augmenter ses importations de GNL russe. « Je suis certain qu’il y a beaucoup d’acheteurs. Ils sont nombreux à demander à l’ambassade de les aider à établir des contacts avec des fournisseurs russes, et je pense qu’il y aura certainement davantage d’importations », a déclaré Zhang Hanhui aux journalistes. Il a ajouté que les deux pays avaient discuté du projet de gazoduc « Power of Siberia-2 » reliant la Russie à la Chine.

La Russie est devenue le troisième fournisseur de GNL de la Chine, après l’Australie et le Qatar. L’année dernière, la Chine était le premier acheteur de GNL russe en Asie, avec 7 millions de tonnes d’importations.

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Les États-Unis menacent de quitter la table des négociations sur l’Ukraine

19. April 2025 um 10:53

Les États-Unis se retireront des efforts visant à négocier un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine à moins qu’il n’y ait bientôt des signes clairs de progrès. C’est ce qu’ont déclaré, vendredi 18 avril 2025, le président américain, Donald Trump, et le secrétaire d’Etat, Marco Rubio.

« Nous voulons y parvenir rapidement, a déclaré Trump. Si, pour une raison ou une autre, l’une des deux parties rend les choses très difficiles, nous dirons simplement : « Vous êtes stupides, vous êtes des imbéciles, vous êtes des gens horribles », et nous passerons notre tour. Mais j’espère que nous n’aurons pas à le faire ».

Les propos de Trump font suite aux remarques de Rubio, son principal diplomate, qui a déclaré que les parties n’avaient que quelques jours pour montrer des progrès, sinon Washington abandonnerait.

À l’impossible nul n’est tenu!

« Nous n’allons pas poursuivre cette démarche pendant des semaines, voire des mois. Nous devons donc déterminer très rapidement, et je parle de quelques jours, si cela est réalisable dans les prochaines semaines », a déclaré Rubio à Paris après avoir rencontré les dirigeants européens et ukrainiens.

« Si ce n’est pas possible, si nous sommes si éloignés que cela n’arrivera pas, alors je pense que le président sera probablement à un point où il dira : « Eh bien, nous en avons fini » ».

Interrogé à ce sujet, Trump a refusé de fixer une date limite précise quant à la durée pendant laquelle il était prêt à attendre. « Marco a raison de dire… nous voulons que cela cesse », a-t-il dit.

Interpellé sur la possibilité que le président russe Vladimir Poutine tente de gagner du temps, Trump a répondu : « J’espère que non ».

À rappeler que ces dernières semaines, des responsables de Trump ont reconnu en privé que les chances d’un accord de paix rapide en Ukraine étaient devenues insaisissables. Les propos de Rubio, selon trois diplomates européens, reflètent la frustration croissante de la Maison Blanche face à l’intransigeance russe à mettre fin à la guerre.

Que dit le Kremlin ?

Cependant, Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que des progrès avaient déjà été réalisés vers un accord de paix, mais que les contacts avec Washington étaient difficiles. Il a ajouté que la Russie s’efforçait de résoudre le conflit tout en préservant ses propres intérêts. Moscou restait ouvert au dialogue avec les États-Unis, a-t-il ajouté.

Les responsables américains ont également été frustrés par la déclaration du président ukrainien Volodymyr Zelensky cette semaine selon laquelle l’envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, « diffusait des récits russes », et que cela n’était pas utile au processus…

La rencontre de Paris

Les discussions de jeudi à Paris étaient les premières discussions substantielles, de haut niveau et en face à face, sur l’initiative de paix de Trump, impliquant les puissances européennes. À cette occasion, Rubio a déclaré que le cadre de paix américain qu’il avait présenté avait reçu un « accueil encourageant »…

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Le Maroc aide la Mauritanie à créer son marché financier 

19. April 2025 um 09:30

La Bourse de Casablanca et la Banque centrale de Mauritanie ont annoncé, vendredi 18 avril 2025, avoir signé un accord pour établir la première Bourse des valeurs mobilières de Mauritanie dans la capitale, Nouakchott.

Une déclaration conjointe indique : « La signature de cet accord reflète l’engagement indéfectible de la Mauritanie à moderniser sa structure économique, à diversifier ses sources de financement et à renforcer sa capacité à attirer les investissements étrangers ».

Le communiqué ajoute : « La Bourse de Casablanca s’engage à accompagner la Banque centrale de Mauritanie tout au long des différentes phases de ce projet ambitieux, en lui apportant un soutien technique, opérationnel et stratégique », selon Reuters.

La nouvelle Bourse contribuera à intégrer l’économie mauritanienne dans le système financier mondial, explique le document.

La Mauritanie, producteur de minerai de fer, d’or, de cuivre et plus récemment de gaz, tente de diversifier son économie et d’attirer les investisseurs étrangers.

A noter par ailleurs que la Bourse de Casablanca est la deuxième plus grande Bourse d’Afrique, avec une capitalisation de 899 milliards de dirhams (97 milliards de dollars) au 18 avril 2025.

Les banques et entreprises marocaines opérant dans les secteurs des assurances, des engrais, des mines, des télécommunications et de l’immobilier font partie de celles qui ont investi en Afrique de l’Ouest ces dernières années.

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Kristalina Georgieva : le « tremblement de terre » du commerce mondial va affecter la croissance

18. April 2025 um 14:17

Les tensions commerciales croissantes et les changements radicaux du système commercial mondial entraîneront des révisions à la baisse des prévisions économiques du FMI. Mais une récession mondiale n’est pas attendue, a déclaré jeudi 17 avril 2025 la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

Kristalina Georgieva a affirmé que les économies des pays sont mises à l’épreuve par un remaniement du système commercial mondial. Lequel a été déclenché ces derniers mois par les tarifs douaniers américains et les représailles de la Chine et de l’Union européenne. Et qui a entraîné des incertitudes dans le domaine de la politique commerciale et une volatilité extrême sur les marchés financiers.

« Les perturbations ont un coût […] Nos nouvelles prévisions de croissance incluront des baisses notables, mais pas de récession ». C’est ce qu’elle précise. Tout en ajoutant que les perspectives incluraient également des prévisions d’inflation plus élevées pour certains pays.

L’incertitude accrue a également augmenté le risque de stress sur les marchés financiers, selon Mme Georgieva. D’ailleurs, elle note que les récents mouvements des courbes de rendement des bons du Trésor américain devraient être considérés comme un avertissement. « Tout le monde souffre si les conditions économiques se détériorent », poursuit-elle.

Lire aussi : Et si la Chine s’attaquait aux T-Bonds qu’elle détient?

Le Fonds monétaire international avait prévu en janvier une croissance mondiale de 3,3 % en 2025 et de 3,3 % en 2026. Mardi 22 avril, il publiera une mise à jour des « Perspectives de l’économie mondiale ».

S’exprimant au siège du FMI à Washington avant les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale à partir du 21 avril, la patronne du FMI n’a pas fourni de détails sur les révisions attendues. Cependant, elle a averti qu’une incertitude prolongée serait coûteuse.

En outre, elle souligne que les tensions commerciales couvaient depuis un certain temps mais qu’elles sont désormais « en ébullition ». Ainsi, elles exhortent les pays à réagir avec sagesse aux « changements soudains et radicaux » observés dans les tarifs douaniers, poussant le taux tarifaire effectif des États-Unis à des niveaux que le monde n’avait pas vus depuis des décennies.

« Alors que les géants s’affrontent, les plus petits pays sont pris dans les vagues des conséquences », s’inquiète enfin Kristalina Georgieva. La Chine, l’UE et les États-Unis sont les trois plus grands importateurs mondiaux. Ce qui signifie de grandes implications pour les petits pays qui sont plus exposés aux périodes de conditions financières plus strictes, conclut-elle.

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Etats-Unis : Trump accuse Powell de « jouer à la politique »

18. April 2025 um 14:00

La Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé de maintenir inchangés ses taux d’intérêt, craignant que les tarifs douaniers envisagés par l’administration Trump n’entraînent une hausse de l’inflation. Cette décision a suscité de vives critiques de la part du président Donald Trump, qui a accusé le président de la Fed, Jerome Powell, de nuire à l’économie en refusant de baisser les taux. Trump a même évoqué la possibilité de limoger Powell, bien qu’il ne soit pas certain qu’il en ait le pouvoir légal.

Jerome Powell a réaffirmé l’indépendance de la Fed et déclaré qu’il n’avait pas l’intention de quitter son poste avant la fin de son mandat en 2026. Il a aussi souligné que l’institution préférait attendre davantage de clarté sur l’évolution économique avant d’ajuster les taux.

De son côté, Trump estime que la Fed devrait agir pour soutenir l’économie face à la montée des risques de récession – alors que c’est lui-même qui alimente cette récession par ses politiques commerciales.

Il a lancé, jeudi 17 avril 2025, une série d’attaques contre le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, l’accusant de « jouer à la politique » en ne réduisant pas les taux d’intérêt. Il a affirmé avoir le pouvoir d’évincer Powell de son poste « très rapidement », et dit attendre avec impatience le jour où ce dernier serait parti.

Trump a également déclaré que la Fed devrait baisser les taux d’intérêt et a qualifié de « désastre total » le récent discours de Powell sur l’économie.

Les remarques acerbes de Trump à l’encontre de Powell font écho aux propos parfois virulents tenus contre le président de la Fed durant son premier mandat. Elles ouvrent la voie à une situation susceptible de bouleverser les marchés mondiaux si le président tente de limoger Powell parce qu’il est en désaccord avec ses décisions de politique monétaire.

Le FMI met en garde

Il n’est pas certain que Trump ait le pouvoir de destituer Powell, nommé par le président mais confirmé par le Sénat. Une action du président visant à révoquer des membres d’autres agences indépendantes est actuellement devant la Cour suprême. Mais Powell a déclaré mercredi qu’il estimait que cette affaire ne remettrait pas en cause l’indépendance de longue date de la Fed en matière de politique monétaire, un principe qui bénéficie d’un large soutien bipartisan.

Des responsables économiques, comme ceux du FMI, mettent en garde contre les dangers d’une politisation de la Fed. Ce qui pourrait affaiblir sa crédibilité et déstabiliser les marchés.

Les tensions entre la Maison Blanche et la Banque centrale des USA augmentent à un moment où les États-Unis sont confrontés à des perspectives économiques incertaines, marquées par un risque accru d’inflation et de ralentissement de la croissance.

Les avertissements de Powell

Le taux d’intérêt de référence de la Fed est actuellement de 4,25 % à 4,50 %, où il se trouve depuis décembre 2024; et ce, après plusieurs baisses de taux à la fin de l’année dernière.

Powell a averti mercredi que les politiques tarifaires de Trump risquaient d’éloigner l’inflation et l’emploi des objectifs de la banque centrale, qu’elle gère conjointement en vertu d’un mandat du Congrès.

La Fed était « bien placée pour attendre plus de clarté » sur les politiques de Trump et leur impact, a déclaré Powell.

Certains responsables de la Fed craignent que l’impact sur l’emploi ne soit rapide. Soulignant qu’ils seraient prêts à procéder à des baisses rapides dans ce cas. D’autres craignent que la politique de Trump et sa gestion erratique du dossier ne réduisent les anticipations d’inflation et n’entraînent une hausse des taux d’intérêt.

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Trump – Meloni : gaz américain contre promesse sur les droits de douane

18. April 2025 um 12:30

La visite de la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, à la Maison Blanche jeudi 17 avril pour la rencontre bilatérale avec le président américain, semble être un succès pour trouver un accord sur les droits de douane. Mais elle a dû promettre beaucoup aux États-Unis : des dépenses de défense accrues; davantage d’achats de gaz américain; et des investissements plus importants…

Après avoir quitté la salle du cabinet présidentiel, Meloni et Trump se sont ensuite rendus au bureau ovale pour une conférence de presse imprévue. « C’est un honneur d’accueillir la présidente Meloni. Elle a fait un excellent travail, elle est respectée de tous, contrairement à d’autres. Nous avons discuté de commerce et d’autres sujets », a immédiatement déclaré le président des États-Unis.

Giorgia Meloni a ensuite remercié Trump et a précisé ce dont ils ont discuté lors de la réunion bilatérale : « Nous partageons la lutte contre la culture woke, l’immigration clandestine, nous avons un plan contre le fentanyl, nous avons parlé de projets économiques, d’espace (pas Starlink), d’énergie. L’Italie devra augmenter ses importations d’énergie. Et nous devrons développer l’énergie nucléaire. Les entreprises italiennes investiront environ 10 milliards de dollars dans les prochaines années ».

La visite tant attendue de Giorgia Meloni à son « allié » américain a abouti à des résultats en demi-teinte, dans une atmosphère un brin crispée, a estimé le journal Le Monde dans son édition de vendredi 18 avril. « Je suis ici pour rendre l’Occident plus fort », avait déclaré l’invitée italienne avant son entretien avec Donald Trump à la Maison Blanche. La présidente d’extrême droite du Conseil italien était la première dirigeante européenne à se rendre à Washington depuis le « Liberation Day » de Donald Trump, le 2 avril, qui a lancé sa politique commerciale agressive.

Dirigeante du troisième pays européen exportateur vers les Etats-Unis, avec près de 50 milliards d’euros de biens vendus chaque année aux Américains, Giorgia Meloni venait travailler ses relations avec Washington. Avec, en toile de fond, le décompte des quatre-vingt-dix jours pour négocier un accord commercial avec l’Union européenne.

Certes, le président des Etats-Unis s’est dit sûr « à 100 % » qu’un accord sur les droits de douane avec l’Europe serait conclu; « mais un accord juste », a-t-il précisé. Alors que son équipe fustige les barrières non tarifaires européennes.

Désireuse de faire le « pont » entre les deux rives de l’Atlantique, Giorgia Meloni n’a cependant pu avancer d’autre annonce que celle d’une possible visite de Donald Trump en Italie pour négocier avec l’Union européenne (UE).

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Trump annonce une possible fin des tarifs douaniers imposés à la Chine

18. April 2025 um 11:45

Le président américain Donald Trump annonce une possible fin des hausses de droits de douane entre les Etats-Unis et la Chine qui ont choqué les marchés. Au passage, il indique qu’un accord sur le sort de la plateforme de médias sociaux TikTok pourrait devoir attendre.

« Je ne veux pas qu’ils augmentent, car à un certain point, les gens n’achètent plus », a déclaré Trump aux journalistes à la Maison Blanche à propos des tarifs douaniers. « Donc, je ne veux peut-être pas aller plus haut, ou même pas jusqu’à ce niveau. Je veux peut-être aller plus bas, car on sait qu’on veut que les gens achètent, mais à un moment donné, ils n’achèteront plus ».

Les commentaires de Trump ont également mis en évidence une diminution de l’appétit pour des tarifs douaniers nettement plus élevés sur des dizaines de pays; après que les marchés ont réagi violemment à leur introduction le 2 avril.

Lire aussi : Donald Trump menace la Chine de 245 % de droits de douane

A rappeler que le président républicain a imposé des droits de douane de 10 % sur la plupart des marchandises entrant aux Etats-Unis. Mais il a retardé la mise en œuvre de taxes plus élevées, en attendant les négociations.

Il a néanmoins augmenté les droits de douane sur les importations chinoises, qui s’élèvent désormais à 145 %, après que Pékin a riposté par des contre-mesures. Dernièrement, la Chine a déclaré qu’elle ne réagirait pas à un « jeu de chiffres avec les droits de douane ». Signalant ainsi elle-même que les taux généraux n’augmenteraient pas davantage.

Pour sa part, Trump a déclaré que la Chine était en contact depuis l’imposition des tarifs douaniers et a exprimé son optimisme quant à la possibilité de parvenir à un accord.

Bien que les deux parties soient en contact, des sources ont déclaré à Reuters que les échanges fluides et de haut niveau qui pourraient conduire à un accord ont été largement absents.

S’adressant aux journalistes, Trump a refusé à plusieurs reprises de préciser la nature des discussions entre les pays ou si elles incluaient directement le président chinois Xi Jinping.

L’accord sur TikTok est gelé

Par ailleurs Trump a prolongé à plusieurs reprises le délai légal imparti à ByteDance, une entreprise chinoise, pour céder les actifs américains de l’application de vidéos courtes utilisée par 170 millions d’Américains. Jeudi, il a déclaré qu’un accord de scission attendrait probablement la résolution du conflit commercial.

« Nous avons un accord pour TikTok, mais il sera soumis à la Chine. Donc nous allons simplement le retarder jusqu’à ce que les choses se passent d’une manière ou d’une autre », a déclaré Trump.

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Hausse surprise des taux d’intérêt en Turquie

18. April 2025 um 10:23

La Banque centrale de Turquie a augmenté, jeudi 17 avril 2025, ses taux d’intérêt, dans un geste surprise et une tentative de rassurer les investisseurs, au milieu des troubles qui règnent dans le pays (après l’emprisonnement d’Ekrem Imamoglu) et alors que les tarifs douaniers américains ont conduit à la vente de la livre turque. 

Plus précisément, le Comité de politique monétaire de la Banque centrale de Turquie a augmenté les taux d’intérêt de 42,5 % à 46 %.

Il convient de noter que seulement trois des 23 analystes interrogés par Bloomberg ont prédit cette augmentation, dont HSBC et Goldman Sachs.

Après l’annonce de la décision, la livre turque s’est renforcée face au dollar qui connaît des fluctuations erratiques depuis le mois dernier, lorsque le principal opposant au président Recep Tayyip Erdogan, le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été emprisonné. L’opposition a qualifié les accusations contre Imamoglu de politiquement motivées.

L’arrestation d’Imamoglu a déclenché de vastes manifestations et conduit à des arrestations subséquentes, ce qui a provoqué une vente massive de la livre. Cependant, cela n’a pas encore entraîné une nouvelle vague d’inflation.

Malgré cela, la pression sur les réserves de devises du pays a été si intense qu’elle a nécessité une hausse des taux, selon Timothy Ash, chercheur à Chatham House spécialisé dans les marchés émergents, dont la Turquie.

La Banque centrale de Turquie déclare surveiller les effets possibles « de la montée du protectionnisme dans le commerce mondial au processus déflationniste ».

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BCE : nouvelle baisse des taux d’intérêt de 25 points de base, à 2,25 %

18. April 2025 um 09:30

La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé, jeudi 17 avril 2025, ses taux d’intérêt de 25 points de base, la septième baisse en un an.

Ainsi, le taux de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE) est désormais tombé à 2,25 % contre 2,5 % auparavant, après avoir culminé à 4 %.

L’attention se tourne désormais vers les déclarations de la présidente de l’institution financière européenne, Christine Lagarde, pour obtenir des indications sur la manière dont les responsables de la BCE devraient agir ensuite, dans un contexte d’incertitude généralisée dans le commerce mondial en raison des décisions imprévisibles de Trump.

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Donald Trump menace la Chine de 245 % de droits de douane

17. April 2025 um 14:18

La Chine est confrontée à des tarifs douaniers allant jusqu’à 245 %, affirment les Etats-Unis, dans un contexte d’escalade de la guerre commerciale. Tandis que Pékin semble « ouvert » aux négociations, en posant toutefois des conditions.

Plus précisément, comme l’a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué publié mercredi 16 avril 2025, « la Chine est désormais confrontée à des droits de douane allant jusqu’à 245 % sur les importations aux États-Unis en raison de ses mesures de rétorsion ».

Ceci, alors que la Chine reste dans la « cible » des tarifs douaniers de Donald Trump, puisqu’elle a été exemptée de la pause de 90 jours annoncée par le président américain pour le reste des pays.

La Chine est ouverte aux négociations si les États-Unis font preuve de respect

Pendant ce temps, comme le rapporte Bloomberg, citant une source anonyme, la Chine souhaite voir se réaliser une série de mesures de la part de l’administration de Donald Trump avant d’accepter des négociations commerciales. Y compris une démonstration de plus grand respect de la part des États-Unis.

D’autres conditions, selon la source, incluent une position américaine plus cohérente et une volonté de répondre aux préoccupations de la Chine concernant les sanctions américaines et Taiwan.

Pékin demande également à Washington de désigner une personne pour les pourparlers qui aurait le soutien du président et pourrait aider à préparer un accord que Trump et le président chinois Xi Jinping pourraient signer lors de leur rencontre, selon la même source.

Par ailleurs, Pékin a déclaré qu’il « n’avait pas peur » d’une guerre commerciale avec les États-Unis », tout en appelant au dialogue. Et ce, suite aux déclarations de la Maison Blanche, qui a soutenu qu’il appartenait à Pékin de venir à la table des négociations et que, dans les négociations commerciales, « la balle était dans le camp de Pékin ».

« Si les États-Unis veulent vraiment résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent cesser d’exercer une pression maximale, cesser de menacer et de faire du chantage, et discuter avec la Chine sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuel ». Ainsi déclarait Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point de presse régulier avec les journalistes.

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Le retour au gaz russe est irréaliste souligne la Belgique

17. April 2025 um 12:09

Toute discussion sur une relance des liens énergétiques avec la Russie est irréaliste. C’est ce que souligne la Belgique, en réagissant aux voix croissantes en Europe appelant à la reprise des importations en provenance de Moscou.

« Il est illusoire de penser que du jour au lendemain nous allons revenir à la normale avec la Russie en disant : « Nous ferons comme si de rien n’était » ». Ainsi a déclaré mercredi 16 avril 2025 le ministre belge de l’Energie, Mathieu Bihet, à POLITICO, lors de sa première interview avec la presse internationale depuis son entrée en fonction en Belgique.

« Tout cela est une discussion qui provoque intellectuellement quelques discussions expérimentales; mais aujourd’hui cela ne me semble pas réaliste », a-t-il ajouté. « C’est une discussion futile ».

La position de M. Bihet confirme que le nouveau gouvernement belge suit la même ligne concernant l’énergie russe. Et ce, malgré la tentative des États-Unis de négocier un cessez-le-feu en Ukraine.

Le ministre de l’Énergie a souligné que Belgique soutenait toujours l’élimination progressive des importations de gaz naturel liquéfié russe, mais n’allait pas jusqu’à soutenir une interdiction complète. Ces importations diminuent progressivement, a-t-il dit. Tout en promettant de « continuer dans cette direction » pour les limiter davantage. « Nous finançons la guerre. Il faut fermer les robinets ».

Les commentaires du ministre belge interviennent alors que les spéculations se multiplient sur la restauration de l’accès de l’Europe aux approvisionnements en pétrole et en gaz de Moscou via des pipelines.

Le Kremlin a récemment déclaré qu’il était en pourparlers avec Washington sur la restauration du gazoduc Nord Stream. Tandis que des responsables des chrétiens-démocrates de centre-droit allemands ont signalé que les connexions sous-marines pourraient un jour être rouvertes. Entre-temps, les principales entreprises énergétiques et des pays comme l’Italie ont également soutenu l’idée d’une relance des importations.

Mais Mathieu Bihet a déclaré qu’il ne « croyait pas vraiment » que cela se produirait réellement. « Cela préjuge toute une série de discussions : sur la paix, sur le respect de l’intégrité de l’Ukraine, sur le territoire », a-t-il soutenu. « Je doute des bonnes intentions de la Russie sur ce front ».

Néanmoins, la Belgique reste l’un des plus grands importateurs de GNL russe dans l’Union européenne, avec la France et l’Espagne. Depuis janvier, le pays a importé 1,1 million de tonnes de gaz naturel liquéfié de Moscou, selon Kpler.

Dans le même temps, Mathieu Bihet insiste sur le fait qu’il existe une solution à la dépendance énergétique persistante de l’UE envers la Russie : davantage d’énergie nucléaire. Fervent partisan de l’énergie nucléaire – les députés belges l’ont surnommé « Atomic Boy » -, l’homme politique a déclaré vouloir revoir l’approche de son pays en matière de technologies à faibles émissions.

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Powell sur les tarifs douaniers : un exercice d’« équilibre » pour la Fed entre inflation et croissance

17. April 2025 um 11:19

Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a déclaré, mercredi 16 avril 2025, que les politiques commerciales de l’administration Trump poseraient des défis à la Banque centrale et à ses objectifs de croissance – qu’elle voit ralentir – et d’inflation cette année. 

« Malgré une incertitude accrue et des risques de baisse, l’économie américaine reste dans une position solide », a souligné Powell. Mais « les données dont nous disposons jusqu’à présent montrent que la croissance a ralenti au premier trimestre par rapport au rythme soutenu de l’année dernière ».

Les nouvelles politiques commerciales constituent un changement important, a dit Powell depuis Chicago. « Les effets de ces mesures sont susceptibles de nous éloigner de nos objectifs, de sorte que le chômage risque d’augmenter à mesure que l’économie ralentit et que l’inflation risque d’augmenter à mesure que les tarifs douaniers » sont appliqués à l’économie, a-t-il poursuivi. Il a noté que cela s’appliquerait « probablement pour le reste de cette année ».

Le président de la Réserve fédérale a de nouveau souligné que la Banque centrale doit s’assurer que les tarifs douaniers ne provoquent pas une hausse plus persistante de l’inflation. Tout en suggérant que la Banque pourrait être confrontée à un défi pour équilibrer ses objectifs de croissance et de maintien de la stabilité des prix.

« Notre obligation est de maintenir les attentes d’inflation à long terme bien fondées et de veiller à ce qu’une augmentation ponctuelle du niveau des prix ne devienne pas un problème d’inflation persistant ». C’est aussi ce qu’a précisé Powell dans son discours devant l’Economic Club de Chicago.

Il estime encore que les décideurs politiques équilibreront leur double mandat de promotion d’un emploi fort et de prix stables, « en gardant à l’esprit que, sans stabilité des prix, nous ne pouvons pas atteindre les longues périodes de conditions de marché du travail fortes qui profitent à tous les Américains ».

En outre, il a reconnu qu’un affaiblissement de l’économie et une hausse de l’inflation pourraient finalement mettre en conflit les deux objectifs de la Banque centrale.

« Si cela se produit, nous examinerons à quel point l’économie se trouve loin de chaque objectif et les horizons temporels potentiellement différents sur lesquels ces écarts respectifs devraient être comblés ».

Ces remarques renforcent un message que Powell a souligné à plusieurs reprises, y compris récemment le 4 avril : les responsables de la Fed ne sont pas pressés de modifier le taux d’intérêt de référence de la Banque centrale.

Alors qu’ils cherchent à avoir plus de certitude sur la manière dont les politiques économiques du président Donald Trump, en particulier sur le commerce, affecteront l’économie américaine, Powell et d’autres responsables de la Fed ont exprimé leur soutien au maintien des taux d’intérêt stables.

De plus, Powell n’a donné aucune indication sur la direction qu’il voit prendre aux taux d’intérêt. Mais il a souligné que la Fed attendra une « plus grande clarté » avant d’envisager « tout ajustement » de sa politique.

Il estime que « les marchés sont confrontés à beaucoup d’incertitude et cela signifie de la volatilité ». Cependant, malgré les troubles, « ils font ce qu’ils doivent faire et fonctionnent exactement comme on pourrait s’y attendre », compte tenu de l’incertitude, a-t-il noté.

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