Le 20 décembre 2024, un événement culturel inédit aura lieu à la place Miami à Mornaguia 1, dans le gouvernorat de Ben Arous, avec l’ouverture de la première tente de cirque itinérante tunisienne, une première dans le monde arabe. Ce cirque, entièrement conçu et fabriqué par des artisans tunisiens, propose des spectacles modernes sans animaux, […]
Dans un événement culturel inédit, le tout premier chapiteau de cirque itinérant, entièrement fabriqué en Tunisie et qui représente une première dans le monde arabe, sera inauguré le 20 décembre 2024 sur la place Miami à Mourouj 1 (gouvernorat de Ben Arous) avec une série de spectacles de cirque contemporain (sans animaux), qui se poursuivra jusqu’au 5 janvier 2025.
Entièrement conçu et réalisé par des Tunisiens, ce chapiteau unique a été développé par le grand cirque de Tunis, la compagnie “Papa Rouni Arts du Cirque”, en collaboration avec des ingénieurs et des techniciens tunisiens.
Avec une hauteur de 12 mètres et une capacité d’accueil pour environ 600 spectateurs, le chapiteau est équipé des dernières technologies en matière d’éclairage et de sonorisation, en vue d’offrir une expérience visuelle et sonore optimale. Les spectacles de cirque contemporain, loin des formes traditionnelles, mettront en valeur des performances d’acrobatie, des prouesses de jongleurs et des numéros aériens accompagnés d’effets visuels saisissants.
“Papa Rouni Arts du Cirque” ambitionne de faire de ce projet un tournant majeur pour les arts du cirque contemporain en Tunisie.
L’accent est mis sur la création d’un contenu artistique entièrement tunisien, allant de la conception à la production, pour offrir une expérience unique au public tunisien et arabe.
Crée en 2008 par trois amis passionnés de cirque, Paparouni Circus était un collectif d’artistes très actif dans la sphère culturelle tunisienne pour devenir en 2013 officiellement la première compagnie en Tunisie qui a pour objet l’art du cirque.
Le numéro 2 de ‘‘Notre regard’’, la nouvelle revue de critique cinématographique, lancée en mai dernier par un groupe de cinéastes et de critiques de cinéma tunisiens, vient de paraître à quelques jours de l’ouverture des 35e Journées cinématographiques de Carthage (14-21 décembre 2024).
Cette revue, spécialisée dans la critique et la promotion des cinémas arabe et africain, est publiée par le webmagazine ‘‘Cinématunisien. com’’. Son second numéro propose un dossier dont le titre, sous forme interrogative, est «Faut-il se méfier des coproductions ?».
Nés dans des conditions difficiles, caractérisées surtout par la censure et un manque de moyens, les films produits dans le monde arabe et en Afrique rencontrent souvent d’énormes difficultés à être diffusés aussi bien dans leurs propres pays qu’à l’étranger. «La récente multiplication des coproductions dans des pays comme la Tunisie, peut-elle résoudre cet épineux problème de diffusion sur le plan international ?», s’interroge la revue dans ce dossier qui se propose d’y répondre.
Le lecteur découvrira dans ce numéro trois interviews : la première avec la réalisatrice égyptienne Nadia Fares, la distributrice et critique de cinéma franco-burkinabé Claire Diao le chef décorateur et artiste tunisien à multiple facettes Taoufik Behi.
Autres articles proposés dans ce numéro : «À la recherche de l’identité et de l’état d’esprit du cinéma tunisien» (Fathi Kharrat), «Habib Masrouki : un cinéaste visionnaire, un oncle oublié» (Ghada Selten); «Le chef décorateur au cinéma, un artiste polyvalent» (Mouldi Fehri) «’’Soufisme’’, un documentaire de Younes Ben Hajria, Quand le matériel et l’immatériel se touchent» (Kamel Ben Ouanès); «L’expression de l’onirisme dans les films tunisiens, une mise en abyme de la violence» (Neïla Gharbi); «‘‘Emna’’ ou- Comment briser les barrières qui nous séparent» (Abou Cyrine) ou encore «À la quête du genre, réflexions sur le cinéma» (Mansour Khedimallah).
L’année 2024 aura été marquée par une consolidation de la domination des constructeurs asiatiques sur le marché tunisien. Hyundai a ainsi confirmé sa position de leader, suivie de près par Kia, Peugeot, Suzuki et Isuzu.
Avec 6369 immatriculations en 2024, Hyundai a largement distancé ses concurrents. Les mois d’avril et de septembre ont été particulièrement fructueux pour la marque coréenne, témoignant d’une demande soutenue de ses modèles.
Cette performance s’explique par plusieurs facteurs : une gamme de produits renouvelée, des offres de financement attractives et une présence commerciale renforcée.
La Tunisie est supposée être le pays du bien vivre eu égard à la douceur de son climat, à la diversité et à la beauté exceptionnelle de sa nature ou à la légendaire hospitalité et convivialité de son peuple. Cependant, si on devait citer un seul consensus qui rassemble une large majorité de Tunisiens, ce serait probablement le fait que le quotidien qu’ils partagent est loin de leurs aspirations, qu’il n’est aligné ni avec leur riche patrimoine historique, ni avec le mélange culturel unique qu’ils ont hérité et encore moins avec les capacités créatrices et organisationnelles dont ils ont fait preuve à travers le temps. Mais qu’est ce qui fait que le quotidien du Tunisien soit si difficile et si décevant ?
Med-Dahmani Fathallah *
Répondre à cette question primordiale et très complexe est crucial pour pouvoir élaborer des solutions correctives et mettre en place des actions préventives. On serait alors tenté d’aller chercher les réponses dans les évènements de l’histoire récente voir même lointaine du pays, aussi bien que dans les aléas des situations économiques que les tunisiens subissent. Mais même si ces facteurs peuvent à juste titre contribuer indirectement à la détermination du quotidien des gens. Il n’en demeure pas moins que ce quotidien est essentiellement déterminé par le facteur humain.
En effet, c’est le comportement des gens, en l’occurrence les attitudes et les habitudes qu’ils développent et qui se répandent sournoisement sans que personne ne saisisse leurs aspects délétères et antisociaux et qui se transforment en une fatalité qu’ils doivent subir.
Le facteur prédominant serait donc un facteur social. Serait-ce l’effritement du contrat social basé sur le respect de l’intérêt commun, du respect entre les individus et du respect envers les institutions qui soit derrière cet état de fait? J’exclue d’emblée toute tentative d’évoquer la génétique des Tunisiens qui est un sujet autrement plus complexe et plus sérieux que veut nous le faire croire la génétique récréationnelle qu’on vend au public comme un produit savant.
Un peuple sans ambition empêtré dans un quotidien dégradant
Pour explorer la théorie sociale il faut s’atteler d’abord à décrire puis à étudier le quotidien des Tunisiens. Déjà, l’historien, anthropologue et sociologue Tunisien, feu Hichem Djaït avait réagi au quotidien qu’il a vécu en déclarant: «Je me sens humilié d’appartenir à un peuple sans horizon et sans ambition… qui n’a pas de science, pas de raison, pas de beauté, pas de vie et pas de vraie culture».
Même si Hichem Djaït se référait au déterminisme politique de son quotidien, cette façon excessive de relater ce quotidien, de la part d’un homme de lettre éclairé, dénote la difficulté de subir un quotidien difficile.
Mais ici la référence au quotidien tunisien aujourd’hui n’est pas politique mais plutôt sociale.
Le quotidien actuel en Tunisie est profondément marqué par la désorganisation. On se complait dans le chaos et le dépit du bon sens et cela se manifeste de plusieurs façons plus incongrues les unes que les autres.
Commençons par la levée des ordures. Le premier réflexe serait de blâmer les instances officielles qui sont chargées de cette tâche. Mais avant de tomber dans la facilite du coupable idéal, il est important d’évaluer les comportements individuels. Déverser ses ordures partout et à tous moments est un devenu un acte anodin, et vivre à côté de dépotoirs à ciel ouvert est devenu presque normal. Comment peut-on arriver à accepter l’inacceptable sans ciller ? Quelle sorte de fatalité vivons-nous !
Est-ce que le Tunisien réalise les conséquences sanitaires d’un tel acte? Si oui, pourquoi donc ce comportement irresponsable? Pourquoi on ne cherche pas des solutions adéquates? Est-il si difficile d’organiser une collecte et une levée responsable des ordures? Pourquoi ne procède-t-on pas à une étude comparative de standard de qualité (benchmark) avec d’autre pays qui ont résolu ces problèmes?
Les bonnes réponses à ces questions existent et elles doivent être formulées par les citoyens aussi bien que par les responsables qui au demeurant sont aussi des citoyens. La réponse globale relève du social.
L’autre fléau qui pèse non seulement sur le quotidien des Tunisiens mais aussi sur l’économie du pays, ce sont les interminables files d’attente. En Tunisie on fait la queue partout et souvent pour rien, de la boulangerie à la banque, à l’hôpital mais aussi au cabinet du médecin et bien sûr dans les administrations publiques toutes confondues. Ces attentes sont loin d’être négligeables et si on les cumule, on se rendrait compte qu’un bon pan de la vie du Tunisien est sacrifié à la futilité. Ainsi, un citoyen économiquement actif perd une bonne partie de son temps de travail à attendre pour bénéficier de services qu’il paye.
Si on comptabilisait tout ce temps de travail perdu on serait étonné du montant annuel de la perte économique sèche que ce phénomène, du essentiellement au manque flagrant de l’organisation du travail, occasionne. Ceci en plus de l’impact psychologique que l’individu subit. Ainsi la chronicité du fait d’avoir à poireauter pour un banal service crée une frustration qui affecte l’humeur des individus et l’émergence d’un comportement égoïste et irrespectueux (le soi d’abord), comme le resquillage, devenu sport national.
Le désordre banalisé, accepté, ordinaire
Ce qui est inquiétant c’est qu’un simple défaut d’organisation de la vie sociale aboutisse à la détérioration du caractère convivial, sincère et respectueux des interactions entre individus, jadis une fierté nationale. Cette dégradation du quotidien représente une vraie menace à la cohésion sociale qui est un élément essentiel du bien vivre ensemble.
On ne peut pas aborder le quotidien des Tunisiens sans parler de leurs déplacements, donc de son usage de la route, qu’ils soient motorisés (les automobilistes) ou non motorisés (les piétons). Dans ce domaine on frise régulièrement le cauchemar et on n’a rien à envier à l’Inde ou à nos chers amis Egyptiens. Les symphonies cacophoniques des klaxons sont une nuisance sonore permanente.
Un anonyme aurait dit, que dans le monde, le moment le plus court entre deux évènements est le laps de temps relevé en Inde et en Egypte entre le passage du feu de signalisation du rouge au vert et le premier coup de klaxon. En Tunisie, ce record est largement battu puisqu’on klaxonne légèrement avant le passage au vert. On a inventé le klaxonnement anticipé. En Tunisie on ne klaxonne pas pour avertir par un simple bip, on klaxonne longuement et méchamment pour bien exprimer sa colère, engueuler l’autre et se frayer un chemin coute que coute. Mais le pire, c’est la prolifération de ces individus qui ont décidé que le feu rouge ce n’est pas pour eux ainsi que ces individus qui sont sélectifs, qui considèrent certains feux rouges comme désuets et donc ne s’y arrêtent pas. Ce sont ces mêmes individus qui vous engueulent copieusement si par malheur vous êtes arrêtés à un feu rouge qu’ils ont décidé d’annuler par une sorte de mystérieuse entente tacite.
Les comportements erronés des automobilistes Tunisiens sont nombreux et forment une panoplie très difficile à cerner. Toutes les catégories sociales sans distinction ni de niveau d’éducation ni de sexe sont impliqués dans ces comportements. Pour s’adapter les piétons ont développé des comportements aussi erronés avec en plus quelques comportements provocateurs. Ainsi le piéton traverse où et quand bon lui semble quand il ne marche pas au beau milieu de la route. A son crédit, le fait que le trottoir a été dans sa majorité pris en otage par les cafés, les restaurants, les échoppes ou les voitures garées dessus.
On a observé récemment que dans un élan de créativité, des automobilistes qui avaient repéré un large trottoir l’ont rapidement déclaré bon pour la circulation, ils y ont créé une nouvelle file à droite de la route et les voitures y circulent allègrement.
Devant de tels abus de toutes les lois et du code universel de la route ou simplement de la bonne séance, le piéton a développé le comble des gestes de provocation irresponsable qui consiste à traverser la route doucement sans se presser et surtout sans regarder, comme dans un défi qui dit aux conducteurs «Ecrasez-moi et vous subirez les conséquences».
Ce serait un euphémisme que de rappeler le côté irrationnel de tous ces comportements quelles qu’en soient les causes, tant leurs aspects dangereux et inutile est évident.
Mais ce qui interpelle c’est surtout le peu de conscience active que manifestent les Tunisiens à l’égard de ces faits qui pourrissent leur quotidien. On en parle certes, on se plaint souvent mais c’est toujours en catimini, dans des cercles restreints tout en dégageant sa responsabilité personnelle et en blâmant l’irresponsabilité collective.
Le respect de soi et d’autrui et du bien commun
On voit peu ou pas d’organisation tangible pour au moins initier un débat autour de la question du quotidien difficile. Les médias et la société civile semblent ne pas prendre ces problèmes sociaux au sérieux et ne jouent pas ainsi le rôle qu’ils doivent jouer pour relayer l’information nécessaire à une prise de conscience active. Sans une prise de conscience collective suivit du développement d’actions adéquates et de leur implémentation efficace, il serait illusoire de croire qu’on puisse un jour revivre en Tunisie un quotidien de qualité.
Cette énumération des comportements erronés du quotidien Tunisien est loin d’être exhaustive. Ces comportements sont en train de mettre sérieusement en péril le beau cadre de vie du pays. Ce quotidien est d’abord la responsabilité des Tunisiens et c’est à eux et à eux seuls qu’il revient de l’améliorer et de le préserver. Le quotidien se partage et comme tous ce que les hommes sont amenés à partager, cela relève de la responsabilité collective.
Améliorer le quotidien ne se fera qu’à travers la redécouverte et la mise en avant de nos valeurs et en premier lieu le respect de soi et d’autrui et du bien commun. La Tunisie n’est-elle pas le berceau de la sociologie. Il incombe donc aux vaillants sociologues Tunisiens, les dignes descendants d’Ibn Khaldoun de retrousser leurs manches et de trouver le chemin de la repentance sociale pour que leurs concitoyens puissent se réapproprier la douceur de vie tunisienne qu’on nous enviait. Un autre illustre Tunisien, le Carthaginois Hannibal Barca, cité par ses ennemis Romains, n’a-t-il pas dit : «Nous trouverons le chemin ou nous en créerons un» (‘Aut Vian inviniam aut faciam’)
* Expert onusien en stratégie de l’éducation et transfert de technologie.
Ce Stade-là a la carrure d’un prétendant, fort d’un statut affirmé, d’un technicien malin, un effectif cohérent et un début de saison canon !
Le Stade Tunisienest-il taillé pour le titre ? Ces dernières semaines, les hommes de Maher Kanzari ont démontré une vraie constance dans la souffrance, en dépit du fait que l’effectif soit plus restreint que les saisons précédentes, ce qui reste relatif toutefois.En championnat, ces deux dernières saisons, malgré le règne sans partage de l’Espérance, la règle est simple : à chaque première partie de saison son grand frisson. Ainsi, après les Bleus de l’exercice écoulé, place maintenant aux Bardolais qui font, en l’état, frétiller une compétition qui ne semble plus figée, mais qui donne plutôt vie à un nouveau coup de cœur footballistique, le Stade Tunisien, un club historique qu’on apprécie certes pour son histoire, son vécu et sa capacité à se réinventer, mais aussi pour se démarquer des quatre incontournables qui «confisquent» le titre depuis quarante ans.
Cette saison, ça tombe bien donc, le Stade montre le bout du nez et fait plus que se frotter aux cadors locaux. Le moment est donc venu pour un club autre que l’EST, CA, ESS et CSS de déclarer sa candidature, car il a la carrure pour se maintenir, alors que ce onze à Maher Kanzari se transforme de fil en aiguille en poil à gratter de la compétition.
La dégaine d’un postulant
Aujourd’hui, la «mode Stade Tunisien » est lancée et les puristes ont, semble-t-il, «déniché» le nouveau bonbon de cette saison. Bref, en championnat, l’équipe qui a fait tanguer l’EST, secoué le CA et retourné l’ESS, est bel et bien là pour casser ! Et le mérite est d’autant plus appréciable que cette palpitante équipe s’est rajeunie tout en se reproduisant et en se densifiant. En clair, par rapport à l’été, si Hamza Khadhraoui, Hamza Ben Abda, Haythem Jouini et Lamine Ndao sont partis, l’équipe n’a pas accusé de dysfonctionnements, car elle a compensé avec les arrivées à moindre, frais de Yusuf Toure, Mugisha Bonheur et, à un degré moindre, Zied Berrima. Et puis, s’il n’y pas (à proprement parler) eu de folie lors du mercato estival,rien de bien excitant sur le papier du moins, l’important est surtout d’avoir su conserver les tauliers tels qu’Oumarou, Sahraoui, Mejri, Hlél, Saafi, Ghazi Ayadi, Amath Ndao, Laifi, Khalfa et Ouattara, des cadres qui ont transmis et propagé tout leur savoir aux jeunes pouls que sont Arous, Kadida , Smaali, Sajed Ferchichi et autre Khalil Ayari. Face au CA, pour sa dernière sortie, ce Stade-là a, non seulement vaincu, mais a surtout convaincu. Et ne vous y trompez pas, le score étriqué ne reflète pas la physionomie du match. Le ST a proposé au Hedi Naifer une démonstration tactique et technique contre un CA prévisible et évasif.
Oui, aujourd’hui, le Stade de Mugisha a le droit au bonheur, le bonheur de savourer tout d’abord, de tenir tête et de se projeter enfin. Ce Stade-là a donc la dégaine d’un postulant avec un statut affirmé, fortd’un technicien malin, un effectif cohérent et un début de saison canon !
Le cinéma tunisien a été distingué par la 24e édition du Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles (Cinemamed), qui s’est tenue du 28 novembre au 6 décembre 2024, à travers ‘‘Les enfants rouges’’ de Lotfi Achour et ‘‘Aicha’’ de Mehdi M. Barsaoui.
Une nouvelle consécration pour le cinéma tunisien qui vient de remporter quatre distinctions au palmarès de la 24ème édition du Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles Cinemamed avec trois prix pour ‘‘Les enfants rouges’’ de Lotfi Achour dans la compétition officielle des longs métrages et un prix pour « Aicha » de Mehdi M. Barsaoui dans la compétition RêVolution, un regard sur demain.
Lotfi Achour a remporté le Prix spécial du jury avec son dernier long métrage de fiction pour «la grande maîtrise de la réalisation et l’incroyable interprétation des jeunes acteurs, pour le point de vue porté par le regard de l’enfance sur la violence inouïe de l’histoire, pour l’engagement politique du film sur un état de notre monde, pour l’émotion puissante du début à la fin et enfin pour la justesse de l’adaptation d’un fait réel en cinéma», selon le jury de la compétition officielle.
Le jury qui a décidé d’accorder également une mention à Ali Hlali pour son interprétation dans le même film, précisant avoir été «ébloui par la justesse et la puissance de sa performance.»«Ce très jeune acteur rend aux victimes de la barbarie un magnifique hommage (grâce à) son interprétation hors norme, bouleversante et intense», ajoute le jury.
Le long métrage a aussi été couronné du Prix du Regard Citoyen.
Dans la compétition RêVolution-Un regard sur demain, dédiée aux films traitant des défis auxquels les jeunesses méditerranéennes font face, le jury composé de jeunes talents du milieu du cinéma, a attribué une mention à Fatma Sfar pour son interprétation dans ‘‘Aïcha’’ de Mehdi M. Barsaoui.
Une nouvelle consécration pour le cinéma tunisien qui vient de remporter quatre distinctions au palmarès de la 24ème édition du Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles Cinemamed qui s’est tenue du 28 novembre au 06 décembre 2024 avec trois prix pour “Les enfants rouges” de Lotfi Achour dans la compétition officielle des longs métrages et un prix pour “Aicha” de Mehdi M. Barsaoui dans la compétition RêVolution, un regard sur demain.
Le réalisateur Lotfi Achour a remporté le Prix Spécial du Jury avec “Les enfants rouges” pour “la grande maîtrise de la réalisation et l’incroyable interprétation des jeunes acteurs, pour le point de vue porté par le regard de l’enfance sur la violence inouïe de l’histoire, pour l’engagement politique du film sur un état de notre monde, pour l’émotion puissante du début à la fin et enfin pour la justesse de l’adaptation d’un fait réel en cinéma” selon le jury de la compétition officielle. Le long métrage a aussi été couronné du Prix du Regard Citoyen.
Le Jury a décidé d’accorder également une mention à Ali Hlali pour son interprétation dans “Les Enfants rouges”. Il précise avoir été “ébloui par la justesse et la puissance de sa performance. “Ce très jeune acteur rend aux victimes de la barbarie un magnifique hommage (de part) son interprétation hors norme, bouleversante et intense” ajoute le jury de la compétition officielle composé du comédien et musicien français Théo Cholbi, de l’actrice franco-libanaise Laëtitia Eïdo, de la réalisatrice belgo-turque Tülin Özmedir et de l’acteur belge Salim Talbi.
Dans la compétition RêVolution-Un regard sur demain, dédiée aux films traitant des défis auxquels les jeunesses méditerranéennes font face, le jury composé de jeunes talents du milieu du cinéma, composé de la scénariste et réalisatrice Diala Al Hindaoui, du comédien Jonas Bloquet, de l’actrice Clara-Maria Laredo et du réalisateur Achref Toumi, a attribué une mention à Fatma Sfar pour son interprétation dans “Aïcha” de Mehdi M. Barsaoui.
Dressant un portrait du bassin méditerranéen à travers la diversité de son cinéma, le festival Cinemamed a programmé pour son édition 2024 placée autour du thème «A la croisée des chemins entre exode rural et retour aux sources», la projection de plus de 70 films du bassin méditerranéen. Parmi les 19 avant-premières qui sortiront prochainement en Belgique, ont été projetés les deux longs métrages tunisiens «Aicha» de Mehdi M. Barsaoui et «Les enfants rouges» de Lotfi Achour.
l’Association Tunisienne de Permaculture organise le 7 décembre 2024, à La Marsa, une journée exceptionnelle de « Makelti Tounsya » (Je mange tunisien) dédiée à la célébration des produits laitiers tunisiens.
Cet événement a pour objectif de sensibiliser le grand public, les médias, et les intervenants dans ce domaine à l’importance des circuits courts et de la consommation responsable, tout en mettant en lumière les principes de la permaculture, une approche holistique et durable de l’agriculture.
Au programme de la journée figurent notamment, une conférence sur les produits laitiers tunisiens et leur rôle dans une alimentation saine et locale, une exposition photographique ayant pour thème “Plongée dans la diversité culinaire tunisienne et les pratiques agricoles en permaculture” et une projection documentaire: « Fesquia, source de résilience»: l’eau à Djerba et les
fesquia.
L’association qui s’est donnée pour mission notamment, d’œuvrer pour la valorisation des produits locaux et la promotion de l’agriculture durable lance à cette occasion, un manifeste et d’une pétition pour soutenir la transition de la Tunisie vers des systèmes agricoles basés sur la permaculture.
Selon l’association, avec 90 % des produits consommés en Tunisie sont importés.
La ministre des Affaires Culturelles, Amina Srarfi, a rencontré, mercredi, à la Cité de la Culture Chedly Klibi, des musiciens membres de l’Orchestre national et de l’Orchestre symphonique tunisien pour discuter des préoccupations liées à leur situation administrative et des moyens de les résoudre. Lors de cette rencontre, qui s’est tenue en présence de cadres du ministère, Amina Srarfi a pris connaissance des principales difficultés professionnelles des musiciens et a assuré qu’elles seraient traitées dans les plus brefs délais, conformément aux procédures administratives en vigueur.
Elle a également invité les parties concernées à travailler sur l’élaboration du règlement intérieur de l’institution du Théâtre de l’Opéra. Dans ce contexte, la ministre a mis en avant l’importance de classer les musiciens selon leur niveau d’expérience. Elle a également souligné la nécessité de mettre en place une programmation annuelle riche et a insisté sur le renouvellement des instruments de musique en cuivre pour les deux formations musicales.
La rencontre a permis également de mettre l’accent sur la nécessité d’assurer de bonnes conditions de déplacement pour les manifestations internationales auxquelles participent l’orchestre national et l’Orchestre symphonique.
Dans le cadre de sa stratégie de développement touristique, le ministère du Tourisme, en collaboration avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), a organisé un voyage d’affaires en Tunisie, réunissant des influenceurs chinois de renom ainsi que des dirigeants d’agences de voyages spécialisées dans le tourisme de luxe. Le directeur des événements de la World Tourism Cities Federation a également pris part à cet événement.
Arrivés le 30 novembre, les participants ont entamé une visite immersive à travers les plus beaux sites touristiques du pays, offrant ainsi une expérience enrichissante de la Tunisie aux acteurs clés du secteur touristique chinois.
Parmi les lieux visités figuraient : Sidi Bou Saïd, Carthage, Sousse et Monastir, Kairouan, El Jem.
Le groupe a poursuivi son itinéraire à Tozeur, où il a pris part à la première édition du Salon International du Tourisme Saharien et Oasien (ISSOT), un événement phare visant à promouvoir le tourisme saharien et oasien.
Cet événement, fruit d’un partenariat public-privé, met en avant les atouts uniques du sud tunisien, positionnant la Tunisie comme une destination de choix pour les voyageurs à la recherche d’aventure, d’authenticité et de luxe.
L’objectif principal de cette initiative est de renforcer la visibilité de la Tunisie en Chine. Pour ce faire, des campagnes numériques ciblées sur des plateformes de grande envergure telles que WeChat, Weibo et Douyin seront mises en place, permettant ainsi de toucher une audience large. Les influenceurs invités, chacun suivi par plus de 3 millions d’abonnés, joueront un rôle clé dans la promotion de la destination tunisienne.
Cette initiative vise également à établir des partenariats stratégiques avec des tour-opérateurs chinois. L’objectif est de faciliter l’accès des voyageurs chinois à la Tunisie en nouant des collaborations solides, ce qui permettra de simplifier le processus de réservation pour les agences spécialisées dans le tourisme haut de gamme.
En outre, cette action a pour ambition de positionner la Tunisie comme une destination premium. En mettant en avant la diversité de son offre touristique, qui allie culture, nature et luxe, la Tunisie cherche à attirer une clientèle sophistiquée en quête de découvertes authentiques et d’expériences exclusives.
Le Ministère du Tourisme et l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) tiennent à exprimer leur sincère gratitude aux organisateurs de l’ISSOT ainsi qu’aux partenaires locaux et internationaux pour leur soutien. Cette initiative représente un tournant stratégique dans la promotion de la Tunisie auprès des voyageurs chinois.
La discussion et le vote de plusieurs articles du projet de loi de finances pour l’année 2025 ont repris, conformément aux dispositions de l’article 112 du règlement intérieur de l’Assemblée des représentants du peuple, qui stipule que “Si l’Assemblée décide de modifier un article d’une manière qui nécessite une révision d’un article déjà voté, elle peut revenir à la discussion de cet article pour un nouveau vote. L’Assemblée peut également revenir à la discussion d’un article déjà adopté si cela est demandé par le représentant de l’initiative, le président de la commission concernée ou son rapporteur, sur la base de nouveaux éléments pertinents avant la fin des délibérations sur le projet présenté.”
Les articles suivants ont été soumis à un nouveau vote, avec les résultats suivants :
Articles adoptés :
Article relatif à l’utilisation des contributions versées dans le cadre de la responsabilité sociétale : 94 pour, 1 abstention, 6 contre.
Article sur les mesures visant à faciliter le règlement des dettes fiscales et l’exonération des amendes et pénalités financières : 107 pour, 4 abstentions, 0 contre.
Article concernant l’exonération ou la réduction des amendes douanières issues d’infractions ou de délits : 105 pour, 5 abstentions, 4 contre.
Article visant à alléger la charge fiscale sur les biens immobiliers bâtis et non bâtis : 107 pour, 5 abstentions, 0 contre.
Article sur la régularisation fiscale des associations œuvrant pour le développement dans les écoles primaires : 112 pour, 2 abstentions, 0 contre.
Article concernant l’abandon des pénalités liées aux élections législatives, locales et régionales : 60 pour, 22 abstentions, 24 contre.
Article visant à égaliser les produits locaux et importés en matière de taxe environnementale et à réviser les droits de douane : 92 pour, 14 abstentions, 5 contre.
Article sur la réduction des coûts d’acquisition pour l’Office national d’assainissement : 96 pour, 8 abstentions, 7 contre.
Article concernant le soutien à la Pharmacie centrale tunisienne : 96 pour, 9 abstentions, 9 contre.
Article relatif à la liquidation des montants financiers et comptes non réclamés au profit de l’État : 99 pour, 8 abstentions, 4 contre.
Article encourageant les jeunes chercheurs à lancer des projets dans l’économie verte, bleue et circulaire : 98 pour, 7 abstentions, 6 contre.
Article sur l’exonération des petites et moyennes entreprises endettées envers la Banque de financement des PME : 67 pour, 14 abstentions, 10 contre.
Article réduisant la fiscalité sur les bus industriels dédiés au transport des employés : 89 pour, 12 abstentions, 7 contre.
Article octroyant une allocation mensuelle aux patients atteints de la maladie cœliaque issus de familles inscrites au programme de sécurité sociale : 78 pour, 10 abstentions, 11 contre.
Article sur la régularisation des véhicules et motos importés sous régime d’exonération pour les Tunisiens de l’étranger : 97 pour, 5 abstentions, 9 contre.
Article sur la réduction des frais de diffusion pour les radios régionales privées : 87 pour, 8 abstentions, 13 contre.
Article réduisant la TVA sur certains produits agricoles destinés à la transformation : 78 pour, 15 abstentions, 14 contre.
Article révisant le barème fiscal pour les retraités : 74 pour, 12 abstentions, 20 contre.
Article ajustant le régime fiscal des véhicules aménagés pour les personnes en situation de handicap : 87 pour, 6 abstentions, 16 contre.
Article additionnel autorisant la Banque centrale à accorder des facilités au Trésor public : 86 pour, 18 abstentions, 15 contre.
Article additionnel sur la révision des sanctions douanières liées à la lutte contre la contrebande : 67 pour, 9 abstentions, 27 contre.
Article fixant la date d’application des dispositions de la loi de finances pour 2025 : 90 pour, 6 abstentions, 11 contre.
Articles rejetés :
Article révisant l’avantage fiscal pour les véhicules aménagés pour les personnes handicapées : 48 pour, 7 abstentions, 43 contre.
Enfin, l’Assemblée a voté l’intégralité du projet de loi de finances 2025 : 87 pour, 13 abstentions, 21 contre.
Le Parlement tunisien a adopté une mesure clé dans le cadre de la loi de finances 2025 pour soutenir la pharmacie centrale. Cette disposition exonère de la TVA et des droits de douane certains médicaments importés disposant d’équivalents locaux, ainsi que les matières premières nécessaires à la fabrication de médicaments. L’objectif est de réduire les […]
La grève des agents du Groupe Chimique Tunisien (GCT), prévue le 03 décembre prochain a été reportée au 08 janvier 2025, a annoncé vendredi soir le ministère des affaires sociales dans un communiqué. Selon la même source, cette décision a été prise au terme de la réunion de la commission centrale de réconciliation tenue en […]