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Heute — 13. November 2024Leconomiste Maghrebin

Météo: baisse des températures pour 13 novembre 2024

13. November 2024 um 08:08

L’Institut national de météorologie (INM) prévoit un temps partiellement nuageux sur l’ensemble du pays ce mercredi 13 novembre 2024. Les températures seront en légère hausse, avec des maximales comprises entre 19 et 23 degrés sur le nord et le centre, autour de 17 degrés dans les hauts plateaux de l’ouest, et entre 22 et 26 degrés sur les régions du sud.

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Une circulaire du chef du gouvernement définit les missions des gouverneurs

13. November 2024 um 08:01

Kamel Maddouri, chef du gouvernement, a émis une circulaire à l’adresse des gouverneurs, le 6 novembre 2024, dans laquelle il définit leurs missions et leur demande « de redoubler d’efforts pour offrir de meilleurs services aux citoyens, stimuler le rythme du développement dans les régions, identifier les obstacles et œuvrer à leur trouver des solutions appropriées ».

Il les a aussi incités « à veiller à une gestion efficace, tant dans l’exécution et le suivi que dans l’évaluation des missions et des prérogatives qui leur sont confiées, en vertu de l’ordonnance n° 457 de 1989, relative à la délégation de certaines compétences des membres du gouvernement aux gouverneurs, ainsi que des compétences originales qui leur reviennent ».

Publiée par la présidence du gouvernement, ce mardi 12 novembre 2024, ladite Cette circulaire « s’inscrit dans la mise en œuvre des politiques et des programmes définis, notamment ceux visant à soutenir le rôle social de l’État, améliorer les performances des services publics, garantir leur qualité, renforcer l’attraction des investissements dans les régions et stimuler le développement régional ».

Cette circulaire invite les gouverneurs à « garantir le bon fonctionnement des services publics, assurer la continuité de leurs prestations avec la qualité requise, inciter les responsables à mieux être à l’écoute des préoccupations des citoyens et à répondre pleinement à leurs demandes », tout en renforçant « les actions de suivi, d’évaluation et de contrôle et en signalant toute forme de négligence ou de manquement pour y remédier, conformément à la législation et aux réglementations en vigueur ».

En outre, ils sont chargés « de coordonner, avec les services régionaux et centraux compétents, pour renforcer la protection des biens de l’État contre toutes formes d’atteintes et d’exploitation illégales, notamment les terres agricoles, en appliquant les mécanismes juridiques disponibles pour prévenir ces pratiques, dans le cadre de la loi ».

Parmi leurs missions, ils doivent, également, « veiller à la mise en œuvre efficace des régulations concernant l’assainissement et la préservation de l’environnement, en assurant une coopération et une coordination optimales entre les municipalités, les services centraux et régionaux des ministères et institutions publiques concernés et en luttant contre toute forme de pollution, en réprimant les violations et en garantissant l’entretien des bâtiments et des espaces environnants, ainsi que le respect du drapeau tunisien, symbole de la souveraineté et en veillant à la propreté et à l’entretien des espaces verts et des jardins publics, tout en intensifiant les actions de nettoyage, de maintenance et de soins ».

Et ce n’est pas tout, puis que les gouverneurs sont appelés à « suivre de près l’avancement des projets publics dans les délais fixés, à résoudre les difficultés rencontrées dans le cadre des comités régionaux, créés conformément à la législation et aux réglementations en vigueur, à renforcer le rôle des comités régionaux de suivi de l’évolution des prix, à garantir un approvisionnement régulier, à lutter contre la contrebande, le monopole, les commerces, informel et parallèle, ainsi qu’à assurer la qualité des produits alimentaires ».

Enfin, « les gouverneurs doivent envoyer des rapports quotidiens à la présidence du gouvernement sur les besoins essentiels des citoyens, ainsi qu’une liste mensuelle des projets d’investissement et de développement publics et privés rencontrant des difficultés d’exécution, leur niveau d’avancement et les propositions pour les résoudre », précise la circulaire de la présidence du gouvernement.

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DOSSIER SPECIAL (III) – Trump et le Maghreb : entre défis et opportunités dans un monde reconfiguré

13. November 2024 um 07:10

La présidence de Donald Trump, marquée par son style de gouvernance non conventionnel et son approche centrée sur les intérêts américains, aurait des répercussions significatives sur les relations internationales et sur les pays du Maghreb, dont la Tunisie.

Dans un contexte global marqué par les rivalités géopolitiques, les tensions commerciales et une polarisation accrue, les choix de politique étrangère de Trump pourraient introduire des incertitudes. Tout en offrant des opportunités de repositionnement stratégique pour les pays maghrébins.

 

ZOOM 3 – Troisième incertitude : immigration et sécurité… des politiques plus restrictives

Les politiques migratoires et sécuritaires adoptées sous la présidence de Donald Trump ont marqué une volonté claire de restriction, avec un renforcement de la surveillance des frontières et un resserrement des conditions d’accès aux États-Unis pour certaines catégories de migrants.

Dans ce contexte, les pays du Maghreb se trouvent à la croisée des enjeux migratoires et sécuritaires. Avec des impacts potentiels tant pour leurs diasporas aux États-Unis que pour leur coopération en matière de sécurité.

 

  • Effets des restrictions sur l’immigration et l’impact sur les diasporas maghrébines

La présidence de Trump a introduit une série de mesures visant à limiter l’immigration aux États-Unis, avec une forte attention portée aux migrations en provenance de pays considérés comme des sources de risques potentiels pour la sécurité nationale.

Les diasporas maghrébines, constituées en majorité de communautés marocaines, algériennes et tunisiennes, pourraient faire face à des restrictions accrues pour les demandes de visas de travail, de regroupement familial ou même de visas étudiants. Ces restrictions risquent de réduire les opportunités de mobilité pour les Maghrébins. Ce qui pourrait affaiblir les liens économiques et culturels entre les diasporas et leurs pays d’origine.

Pour de nombreux Maghrébins, les États-Unis représentent une destination pour des opportunités académiques et professionnelles. Et ce, notamment dans des secteurs comme la technologie, l’ingénierie et les sciences. Cependant, des mesures restrictives pourraient freiner la participation des étudiants et des jeunes professionnels aux programmes d’échanges académiques ou de stages, réduisant ainsi le transfert de connaissances et d’expertise vers les pays du Maghreb.

La fermeture de certaines portes pourrait également limiter l’apport de fonds par les diasporas maghrébines vers leurs familles restées au pays. Ce qui aurait un effet indirect sur l’économie locale.

 

  • Effets de la priorité accordée à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme

La politique de sécurité de l’administration Trump a fait de la lutte contre le terrorisme une priorité stratégique, renforçant les pressions sur les pays partenaires, y compris ceux d’Afrique du Nord, pour intensifier leur coopération sécuritaire. Cette priorité pourrait se traduire par des demandes accrues de la part des États-Unis pour que les pays du Maghreb renforcent leurs dispositifs de sécurité intérieure. Et ce, notamment en matière de contrôle aux frontières, de partage de renseignements et de surveillance des flux migratoires.

Toutefois, malgré l’intensification de la coopération en matière de sécurité, les pays du Maghreb pourraient ne pas recevoir en retour un soutien financier ou technologique significatif. En d’autres termes, ils seraient encouragés à augmenter leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme, sans pour autant obtenir les moyens nécessaires pour renforcer leur infrastructure sécuritaire. Ce manque de soutien pourrait aggraver la pression économique et logistique sur les gouvernements du Maghreb. Surtout si ces mesures de sécurité exigent des investissements considérables.

 

  • Effets des conséquences pour les relations bilatérales et la stabilité régionale**

L’absence de soutien financier ou technologique substantiel dans le cadre de la coopération sécuritaire pourrait mettre à mal les relations bilatérales entre les États-Unis et les pays du Maghreb. Ces derniers pourraient percevoir la coopération sécuritaire comme un engagement unilatéral, dans lequel ils assument les coûts opérationnels sans bénéficier des avantages de ressources ou de formation.

À long terme, ce déséquilibre pourrait affaiblir la stabilité régionale. Car les États du Maghreb seraient contraints de détourner des ressources de projets de développement vers des programmes sécuritaires. Et ce, au détriment des investissements dans les infrastructures, la santé ou l’éducation.

Par ailleurs, une pression sécuritaire accrue pourrait exacerber la surveillance des populations locales et engendrer des tensions internes, en particulier si des politiques de contrôle et de répression sont mal perçues par les citoyens.

Dans un contexte social souvent fragile, ces mesures pourraient générer des sentiments de frustration et d’injustice, affectant la confiance envers les gouvernements locaux.

 

  • Effets des répercussions sociales et perte de capital humain

Les politiques restrictives de Trump en matière d’immigration affectent également le capital humain du Maghreb.

De nombreux talents maghrébins, qui pourraient contribuer à des secteurs clés aux États-Unis ou y acquérir des compétences avancées avant de retourner dans leurs pays d’origine, pourraient voir leurs parcours compromis.

La limitation des échanges académiques et professionnels réduit les perspectives pour les jeunes générations et affaiblit la compétitivité des pays maghrébins, en freinant l’accès aux connaissances technologiques de pointe et aux réseaux internationaux.

Dans un monde globalisé, ces restrictions se traduisent par une forme d’isolement intellectuel, qui pourrait compromettre la capacité des pays maghrébins à rester compétitifs sur le marché international.

En privant les jeunes talents d’opportunités de développement à l’étranger, les États-Unis risquent de couper un lien essentiel entre les diasporas et leurs pays d’origine. Avec des conséquences de long terme pour le développement humain de la région.

 

En définitive, les politiques migratoires et sécuritaires restrictives de l’administration Trump posent des défis majeurs pour le Maghreb.

En limitant les opportunités de mobilité pour les diasporas et en exigeant une coopération sécuritaire sans soutien financier accru, ces mesures risquent d’affaiblir les relations bilatérales, de réduire le capital humain et d’accroître les pressions internes dans les pays du Maghreb.

Dans ce contexte, les gouvernements maghrébins devront naviguer avec prudence pour équilibrer leur engagement sécuritaire avec la protection de leurs intérêts économiques et sociaux. Tout en cherchant des partenariats alternatifs pour pallier les restrictions imposées.

 

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OSSIER SPECIAL (II) – Trump et le Maghreb : entre défis et opportunités dans un monde reconfiguré

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Gestern — 12. November 2024Leconomiste Maghrebin

Budget 2025: Poursuite de la mobilisation de ressources pour le budget de l’Etat (Ministre des finances)

12. November 2024 um 21:30

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé, mardi 12 novembre, au Palais du Bardo, l’examen, en plénière commune, du projet de la mission des Finances, en présence de la ministre de tutelle, Sihem Namsia.

La ministre a précisé que le budget de la mission des finances pour l’année 2025 s’élève à 1390 millions de dinars (MD) en progression de 2,4% par rapport à 2024. Ce budget représente 2,3% du budget de l’Etat 2025. La mission des finances est divisée en cinq programmes opérationnels : douane : 569,601 MD /40,9% du budget de la mission ; recouvrement (292,885 MD / 21,1%) ; comptabilité publique (405 ,677 MD/29,1%) ; services budgétaires (15,128 MD/1,1%) et dette publique (3,401 MD/ 0,3%).

Pour ce qui est des dépenses destinées aux salaires, elles se montent à 1120,8 MD ( 81% de la mission), celles de fonctionnement s’élèvent à 112,565 MD (8%). Les dépenses d’intervention sont de l’ordre de 38,209 MD ( 3%) et celles d’investissement s’établissent à 118,426 MD ( 8%).

La ministre a indiqué que son département va poursuivre la mobilisation de ressources pour le budget de l’Etat, en vue de préserver les équilibres financiers et ce notamment en développant le recouvrement des ressources non fiscales.

Elle a évoqué les objectifs pour 2025, à savoir l’encouragement de l’investissement étranger et le renforcement de la capacité de l’économie nationale à mobiliser des financements étrangers, outre l’adaptation du Code des changes aux exigences des activités liées à l’économie du savoir et à haute valeur ajoutée. Il s’agit de permettre aux jeunes à l’instar de ceux qui travaillent en freelance, d’ouvrir des comptes en devises.

En ce qui concerne le secteur de l’assurance, le cadre réglementant ce domaine va être modernisé pour l’adapter aux normes internationales et ce à travers le parachèvement de la révision du code des assurances pour booster la solidité financière des compagnies d’assurance.

La ministre a également évoqué la transition numérique qui constitue l’un des piliers de la modernisation de l’administration et de l’amélioration de la qualité des services publics pour les citoyens et les entreprises.

Elle a aussi rappelé le lancement, en 2024, de la plateforme électronique «TEJ», dédiée à l’édition des certificats de retenus à la source. La plateforme TEJ s’adresse directement aux grandes et moyennes entreprises, aux experts-comptables, commissaires aux comptes et conseillers fiscaux.

La ministre a parlé du développement des différents systèmes informatiques en matière de finance publique, de fiscalité et de douane, signalant l’achèvement du système informatique de gestion des caisses enregistreuses pour les opérations de consommation sur place.

Pour ce qui est du développement de l’application mobile TUNIMPOT, elle a précisé que cette application téléchargeable gratuitement sur les « smartphones », permet de calculer les impôts et taxes à partir des données introduites par le contribuable, tout en lui rappelant les échéances de dépôt des déclarations et de paiement.

Concernant l’intégration de l’économie parallèle et la lutte contre l’évasion fiscale, Namsia a noté que cette action figure parmi les priorités du gouvernement et que le comité de pilotage, créé à cet effet, œuvre en collaboration avec les différentes parties concernées à traiter les différents aspects de ce phénomène.

Avec TAP

 

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Le Centre national de la calligraphie met à l’honneur la calligraphie arabe

12. November 2024 um 21:11

Le Centre national de la calligraphie, Dar Mestiri, célèbre le trentième anniversaire de sa création, le 18 novembre 1994. A cette occasion, une manifestation ayant pour thème « trente ans au service de la calligraphie arabe et de la décoration islamique » se déroule du 11 au 18 novembre, au siège du Centre.

Yassine Mokrani, directeur du centre national de la calligraphie et Conservateur du patrimoine à l’Institut National du Patrimoine, a présenté une manifestation visant à faire connaitre le Centre et ses activités auprès du grand public.

Une série d’ateliers sont au programme de cet l’évènement ouvert, lundi 11 novembre, par une exposition calligraphique. Les jeunes et moins jeunes peuvent participer aux divers ateliers et découvrir les œuvres des étudiants du centre, exposées dans le hall du Palais. Une journée d’étude sur la calligraphie arabe et la décoration est également au menu.

Calligraphie arabe et numérisation : la calligraphie kairouanaise comme modèle :

Lors d’une conférence qui s’intitule « Calligraphie arabe et numérisation : la calligraphie Kairouanaise comme modèle », organisée, mardi 12 novembre, Béchir Darraji, professeur de calligraphie arabe au Centre national de la calligraphie et Concepteur publicitaire numérique a parlé des logiciels de numérisation de la calligraphie arabe. Il a évoqué son expérience dans la numérisation de la calligraphie Kairouanaise, en coordination entre le Tunisien Amer Ben Jeddou et le Yéménite Sultan Maqtari.

Le calligraphe Amer Ben Jeddou a mentionné un projet réalisé grâce à l’expertise de Sultan Maqtari, propriétaire de la fameuse police Sultan, chercheur, calligraphe, concepteur de polices de caractères et artiste numérique professionnel.

Maqtari a conçu plus de 50 polices de caractères arabes qui ont été publiées gratuitement sur Internet en tant que polices expérimentales non commerciales. Il est le premier à informatiser, l’ancienne écriture sud-arabe, Musnad, qui a été approuvée, en 2008, par le comité international des chercheurs et scientifiques américains et accepté d’être inclue dans le code standard international (Unicode).

Notons que la salle des manuscrits au Musée National des Arts Islamiques de Raqqada, -qu’abrite la ville de Raqqada site de la seconde Capitale des Aghlabites-, qui se trouve à un Kilomètre de la ville de Kairouan, renferme « une riche collection de feuillets de coran sur parchemin appartenant à la bibliothèque de la Grande mosquée de Kairouan témoignant de l’évolution des styles d’écriture et d’ornementation (du IIle H./VIIIe ap. J.C. au VIIIe H./XIV siècle ap. J.-C. ».

Créé en 1994, le Laboratoire national pour la sauvegarde et la restauration des manuscrits de Raqqada est une unité à caractère scientifique relevant de l’Institut national du Patrimoine (INP) et qui a son siège du Musée National des Arts Islamiques de Raqqada. Préserver le fonds national des manuscrits et les restaurer, recourir aux méthodes scientifiques et techniques modernes, utilisées dans ce domaine, en collaboration avec les institutions étrangères et internationales spécialisées, sont parmi ses attributions.

La Calligraphie arabe au patrimoine mondial de l’Unesco :

La « calligraphie arabe : compétences, savoirs et pratiques » est inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Annoncée fin 2021, l’inscription est le fruit d’une candidature arabe commune déposée en 2020 par 16 pays : Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Iraq, Jordanie, Koweït, Liban, Mauritanie, Maroc, Oman, Palestine, Soudan, Tunisie et Yémen.

« Trait majeur de la culture arabo-musulmane, la calligraphie s’est affirmée comme un socle identitaire et une pratique complexe où se côtoient, sinon se croisent, l’art, le sacré et les médiations philosophiques au sein de la société avec sa mémoire, ses valeurs et les tendances qui la marquent, selon les époques. », lit-on dans la description de cet élément du patrimoine immatériel.

Selon le même document, «la calligraphie pratiquée en Tunisie fait partie intégrante de la calligraphie arabe en général, et celle du Maghreb en particulier. Si sa genèse s’inscrit dans le contexte de la conquête arabo-musulmane du Maghreb, elle a vite évolué, notamment après la fondation de Kairouan, en 670, qui devient la capitale de l’Etat aghlabite et le centre scientifique et culturel de tout le nord de l’Afrique, ce qui a donné naissance à la calligraphie kairouanaise inspirée de Koufa et son dérivé le coufique ou le kairouanais fleuri ».

La calligraphie arabe désigne la pratique artistique consistant à retranscrire l’écriture arabe manuscrite avec fluidité, afin d’exprimer harmonie, grâce et beauté, indique le site de l’Unesco. Elle utilise les vingt-huit lettres de l’alphabet arabe, rédigé en écriture cursive de droite à gauche.

Cet art arabo-islamique est caractérisé par la fluidité de l’écriture qui offre des possibilités infinies dans l’usage des lettres, dans les œuvres traditionnelles aussi bien modernes.

Traditionnellement, les tiges de roseau et de bambou forment les techniques d’écriture le plus souvent en usage sur du papier qui est fabriqué à la main et enduit d’amidon, de blanc d’œuf et d’alun. Ces matériaux naturels constituent des outils d’écriture avec de l’encre, fabriqué à partir d’ingrédients tels que le miel, la suie et le safran.

La calligraphie moderne utilise fréquemment des marqueurs et des peintures synthétiques et de la peinture en bombe spray est utilisée pour les calligraffiti peints sur les murs, les panneaux et les bâtiments. Les artisans et les designers ont recours à la calligraphie arabe pour réaliser des ornementations artistiques, par exemple sur le marbre, les sculptures sur bois, la broderie et la gravure sur métal.

Avec TAP

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Education: si vous donnez des cours particuliers, ceci vous concerne

12. November 2024 um 21:10

Dans un communiqué rendu public mardi 12 novembre 2024, le ministère de l’Éducation rappelle qu’ »il était formellement interdit de donner des cours particuliers en dehors des établissements éducatifs, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à la révocation et des poursuites judiciaires ».

Le département de l’Education rappelle à l’ensemble de la communauté éducative l’importance de respecter les dispositions du décret n° 1619 de l’année 2015, qui définit les conditions d’organisation des cours de soutien et des cours particuliers au sein des établissements scolaires publics.

Cette décision vise à renforcer la gouvernance et la protection du système éducatif, à préserver le statut des enseignants, et à garantir l’égalité et l’équité entre tous les élèves.

De plus, cela limite le phénomène des cours particuliers en dehors des établissements publics, précise le communiqué.

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Budget de l’Etat 2025: appel au renforcement de la formation des imams

12. November 2024 um 20:49

Les députés des deux chambres parlementaires, ont convenu, lors de la séance plénière consacrée au budget 2025 du ministère des Affaires religieuses, de la nécessité d’accompagner les imams et les chargés des lieux de culte, de les former et d’améliorer leurs salaires en vue d’offrir un discours religieux adapté à l’évolution des sociétés et ses préoccupations actuelles.

Les députés ont appelé, dans leurs interventions, le ministère des Affaires religieuses à œuvrer en vue d’inclure dans le discours religieux les questions actuelles liées aux valeurs morales. Ils ont souligné le rôle du discours religieux dans la consolidation des valeurs de modération et de tolérance et dans la lutte contre l’intégrisme et l’obscurantisme.

Dans ce contexte, le député Sahbi Ameur (Conseil des Régions et des Districts) a mis l’accent sur le rôle des lieux de culte dans la sensibilisation des citoyens invitant, par ailleurs, l’autorité de tutelle à effectuer les travaux de maintenance des mosquées menacées d’effondrement et de revoir à la hausse les indemnités des préposés religieux.

De son côté, le député Haithem Safer (Conseil des régions et des districts) a estimé que la faiblesse du discours religieux résulte de l’absence d’encadrement et de formation recommandant à ce sujet à renforcer la formation des prédicateurs par le biais d’ une structure officielle à l’instar de l’Institut supérieur de prédication et d’instruction religieuse de Raqqada (Kairouan).

Le ministre des Affaires religieuses Ahmed Bouhali avait auparavant exposé la mission de son département dont le budget de l’Etat au titre de 2025 est fixé à 195,580 millions de dinars répartis sur 80 % de charges salariales (175 millions de dinars), 11,8 % de dépenses de gestion (23 millions de dinars) et 7,58 % dépenses sur les interventions publiques (14,328 millions de dinars) et qui consistent en les pensions allouées aux personnes âgées et aux veuves, ainsi qu’aux subventions accordées à la mutuelle.

Il a indiqué que les dépenses d’ investissement se situent aux alentours de 1,28 %, soit 2,5 MDT. Elles concernent les nouvelles constructions, les directions régionales et l’aménagement des grands monuments religieux, en plus de l’acquisition des équipements.

Le ministre a insisté, dans son intervention, sur l’exécution de la politique de l’Etat dans le domaine religieux à travers des plans et programmes destinés à simplifier les rites religieux et à diffuser les valeurs de modération, de tolérance et de la pensée religieuses éclairée dans le but de contrer l’obscurantisme , raffermir les liens de fraternité dans la société.

Il a ajouté que le département a mis au point deux programmes, le premier, auquel une enveloppe de 175 millions de dinars a été allouée, concerne le développement religieux.

Le deuxième dont le cout est estimé à 20,243 millions de dinars, est un programme de pilotage et d’appui.

Le ministère emploie 779 agents et 20 549 cadres de mosquées (jusqu’à le mois d’octobre dernier) dont 15 772 à plein temps.

La Tunisie compte au total, 6610 monuments religieux, soit 5 174 mosquées et 1 436 Mesjid, en plus de 176 mausolées relevant du ministère. Le nombre d’écoles coraniques s’élève à 2 174 accueillant quelque 60 mille enfants.

Avec TAP

 

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ANME : la plateforme e-tiquette obligatoire toute société d’électroménager dès janvier 2025

12. November 2024 um 20:28

L’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) a annoncé, mardi 12 novembre, que l’ensemble des sociétés exerçant dans le domaine de la fabrication ou d’importation d’électroménagers (fours électriques à usage domestique, réfrigérateurs, congélateurs, appareils combinés réfrigérateurs-congélateurs, machines à laver…), doivent obligatoirement, à partir du 1er janvier 2025, avoir recours à la plateforme E-tiquette, pour obtenir les étiquettes de l’efficacité énergétique des appareils électroménagers, dans la version QR Code.

Ainsi, l’ANME a appelé les sociétés concernées à finaliser les procédures nécessaires pour se doter d’un compte leur permettant d’accéder à ladite plateforme.

Pour rappel, la plate-forme digitale E-tiquette vise la certification énergétique des équipements électroménagers en Tunisie.

Avec TAP

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Tunisie-Chine : rencontre de haut niveau pour renforcer le partenariat stratégique

12. November 2024 um 20:18

Le 12 novembre 2024, le secrétaire d’État aux affaires étrangères de Tunisie, Mohamed Ben Ayed, a rencontré Sun Shuizhan, directrice générale adjointe de la coopération régionale à la Commission nationale chinoise pour le développement et la réforme.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite de Sun en Tunisie du 11 au 15 novembre, visant à discuter des relations de coopération tuniso-chinoises et des résultats des visites réciproques, notamment celles du président en Chine en mai-juin 2024 et du chef du gouvernement lors du Forum de coopération sino-africain en septembre 2024.

Avec TAP

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L’église Sainte-Croix, un centre pour la créativité et l’innovation au cœur de la Medina de Tunis

12. November 2024 um 19:52

La Médina de Tunis a accueilli, mardi 12 novembre, l’inauguration officielle de l’ancienne église Sainte-Croix, restaurée dans le cadre d’un projet ambitieux mené par la Municipalité de Tunis en partenariat avec la Coopération italienne.

Grâce à une collaboration entre la Municipalité de Tunis, la Coopération italienne et l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis (ASM), le complexe de Sainte-Croix, composé d’un presbytère et d’une église, a bénéficié d’un programme de récupération et de sauvegarde, dont les travaux se sont achevés en juin 2024 avec la restauration de l’ancienne église.

Ce projet – financé par la Coopération italienne pour un montant total d’environ 1,3 million d’euros – a permis de redonner à la communauté un patrimoine architectural d’une grande valeur, tant pour la ville que pour le pays.

Lors de cette cérémonie, plusieurs personnalités ont pris la parole, notamment Lotfi Dachraoui, secrétaire général de la Commune de Tunis, Alessandro Prunas, ambassadeur d’Italie en Tunisie, et Andrea Senatori, directeur de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) à Tunis.

Cet évènement a permis de souligner l’importance culturelle de ce monument restauré, témoin du patrimoine architectural tunisien, ainsi que de réaffirmer la coopération étroite entre la Tunisie et l’Italie dans la préservation du patrimoine.

La journée a débuté par l’inauguration de l’ancienne église, suivie d’une présentation des étapes de rénovation et des nouvelles vocations du complexe de Sainte-Croix. Les invités ont eu l’occasion de découvrir, à travers cette présentation, l’importance des travaux entrepris pour redonner vie à cette structure historique.

Lotfi Dachraoui a affirmé dans son allocution que « ce partenariat montre la force des liens entre nos deux peuples. Il est basé sur des valeurs et un respect communs. Pour nous, préserver le patrimoine, c’est plus que restaurer des bâtiments. C’est redonner vie à la médina avec des activités culturelles et économiques ».

Pour sa part Alessandro Prunas a déclaré que « grâce à ce projet financé par la coopération italienne, ces espaces architecturaux ont été réhabilités et adaptés pour accueillir des activités créatives. Cette intervention vise non seulement à préserver le patrimoine, mais aussi à promouvoir et dynamiser la Médina de Tunis et son tissu économique, social et culturel, en particulier dans les domaines de la créativité, de l’artisanat et du design ».

Quant au directeur de l’AICS à Tunis, Andrea Senatori, il a souligné que « grâce à cette nouvelle phase de l’appui de la Coopération Italienne […] le Centre offrira des opportunités de formation, d’incubation d’entreprises et de collaborations internationales dans les domaines de l’artisanat et du design. Dans le même temps, accueillant des expositions, des ateliers, et des événements culturels, le Centre jouera un rôle clé dans l’animation de la communauté et dans le développement des compétences des jeunes talents tunisiens, tout en stimulant la créativité et l’innovation ».

La soirée s’est achevée par un concert de l’Orchestre de chambre de Mégrine, dirigé par le Maestro Achref Bettibi, qui a célébré cette inauguration par une prestation musicale inspirée des patrimoines culturel et artistique tunisiens et méditerranéens.

Grâce à cet effort de collaboration, la Municipalité de Tunis et la Coopération italienne renforcent ainsi les bases d’une dynamique durable pour le développement culturel de la Médina. Ce partenariat se veut un modèle pour la préservation du patrimoine et la promotion des industries culturelles locales, contribuant à redonner vie aux espaces historiques de la ville et à soutenir l’innovation socio-économique au cœur de la Médina de Tunis.

Avec communiqué

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Le ministre des Affaires étrangères en visite au siège de l’UNA à Djeddah

12. November 2024 um 19:39

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré, mardi 12 novembre, à Djeddah, le Directeur Général de l’Union des Agences de Presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA), Mohammed Ben Abd Rabbuh al-Yami.

Il a, à cette occasion, évoqué les moyens susceptibles de renforcer la coopération entre l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) et l’UNA en vue de faire connaître la Tunisie, ses réalisations ainsi que ses choix politiques, économiques, culturels et sociaux et ce, sur la base des principes de transparence, de professionnalisme et d’objectivité, indique un communiqué du département des Affaires étrangères.

De son côté, le Directeur général de l’UNA a passé en revue les programmes, activités et vision de cette institution médiatique en vue de promouvoir les réalisations des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

L’UNA, a-t-il dit, utilise des méthodes de travail basées sur les technologies modernes de communication.

L’UNA diffuse du contenu fourni par les agences de presse officielles des pays membres de l’OCI.

Cet entretien intervient au terme des travaux du Sommet extraordinaire arabo-islamique qui a eu lieu lundi à Riyad, en Arabie Saoudite. Le ministre Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger y a représenté la Tunisie et a conduit la délégation tunisienne.

Selon un communiqué des Affaires étrangères, ce Sommet a été l’occasion de discuter des moyens et mécanismes permettant une mobilisation arabo-islamique en vue de stopper la guerre « injuste » menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien « désarmé ».

Avec TAP

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L’industrie pharmaceutique tunisienne couvre 75 % des besoins du pays

12. November 2024 um 19:12

« L’industrie pharmaceutique couvre 75 % des besoins de la population en Tunisie », a affirmé le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, au cours d’une visite non annoncée mardi 12 novembre à l’hôpital régional Bir Ali Ben Khelifa, à l’hôpital local de Sékhira et aux deux CHU Hédi Chaker et Habib Bourguiba à Sfax.

Le ministre de la Santé a indiqué que la fabrication locale des médicaments couvre 75 % des besoins de la population, assurant qu’il était possible d’atteindre un taux de couverture de 100 %, grâce aux compétences de haut niveau dans le secteur médical et pharmaceutique et aux diplômés de la faculté de médecine.

Dans ce contexte, il a affirmé que la pharmacie centrale fournit tous les médicaments pour le traitement des maladies cancéreuses et autres maladies, néanmoins a-t-il dit « certains médicaments sont parfois indisponibles ».

« Dans le but de pallier au manque des médicaments à la pharmacie centrale, il a été décidé, lors d’un conseil ministériel tenu récemment avec le chef du gouvernement de mettre en place une stratégie en vue de réviser le système des caisse sociales qui financent la pharmacie centrale et de restructurer la société tunisienne des industries pharmaceutiques, qui a repris ses activités depuis deux mois, après une interruption de deux ans » a précisé le ministre de la santé.

S’agissant de la réhabilitation de l’hôpital militaire, il a indiqué qu’une réunion se tiendra prochainement avec la direction générale de la santé militaire et le ministère de la défense en vue d’élaborer un programme clair et précis, pour assurer la rapidité des services de soins au sein de cet hôpital.

Avec TAP

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Violence infantile dans le monde : des chiffres alarmants

12. November 2024 um 18:56

Chaque seconde de l’année dernière, 3 filles et 2 garçons ont été victimes de violence sexuelle à l’égard des enfants. Dans le cadre de cette situation alarmante, Together for Girls a lancé la campagne « Break the Record », visant à mettre fin à la violence sexuelle pendant l’enfance.

Ces chiffres glaçants ne sont pas seulement des statistiques, mais un cri d’alarme qui nous appelle à agir. Comment pouvons-nous, en tant que société, briser le silence ?

D’après un rapport de l’UNICEF, une fille sur cinq et un garçon sur sept subissent une forme de violence sexuelle avant 18 ans. Ces chiffres soulignent l’urgence d’interventions efficaces pour protéger les enfants, car un enfant sur huit a été exposé à des contenus sexuels non consensuels. Ces informations ont été présentées lors d’un atelier organisé par le Conseil de l’Europe et avec le soutien de la Délégation générale de la Wallonie-Bruxelles,  en collaboration avec le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées et le CAPJC au siège du Centre Africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs. 

Ce constat met en lumière la nécessité de briser le tabou entourant ces violences et d’aborder cette thématique avec sérieux pour favoriser une prise de conscience collective.

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Gabès : inauguration de trois nouveaux jardins d’enfants

12. November 2024 um 18:53

Le gouverneur de Gabès, Radhouane Nsibi, en compagnie de la présidente de l’Union tunisienne de solidarité sociale (UTSS), Naïma Jelassi, a inauguré, mardi 12 novembre, un nouveau jardin d’enfants à El Mdou, à Gabès-sud, d’une capacité d’accueil de plus de 20 enfants, financé par la Commission régionale de solidarité sociale.

La présidente de l’UTSS a pour sa part inauguré deux autres jardins d’enfants à Nouvelle-Zraoua et à Belfam, relevant la délégation de Nouvelle-Matmata, portant ainsi le nombre total des jardins d’enfants gérés par la Commission régionale de solidarité sociale à 14 établissements, d’une capacité d’accueil totale de 560 enfants, la plupart issus de familles démunies et à faible revenu.

Par ailleurs, en marge de sa visite de travail au gouvernorat de Gabès, la présidente de l’Union Tunisienne de Solidarité Sociale (UTSS), Naïma Jelassi a effectué une visité la société coopérative « Al Tomouh » basée à Nouvelle-Matmata, qui dispose d’une unité de mise en bouteille d’huile, d’une valeur de l’ordre de 140 mille dinars, dont 45 mille dinars financés par une subvention du programme des chaînes de l’emploi « TRACE » (Tunisian Rural and Agricultural Chains of Employment), mis en œuvre par l’Union Tunisienne de Solidarité Sociale.

Elle a également pris connaissance, à Gabès-Sud, d’un projet d’innovation dans le secteur de l’artisanat, financé dans le cadre du projet de soutien aux artisans de l’artisanat « COART », réalisé par la commission régionale de solidarité sociale de Gabès.

Lors de cette visite, elle a souligné l’importance d’accélération de la réalisation du projet d’un centre de rééducation et d’insertion des enfants porteurs de handicap sans soutien familial. Ce projet, programmé depuis 2017, a été retardé en raison du manque de financements.

Avec TAP

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Bourse : Le marché clôture la séance de mardi 12 novembre, dans le rouge

12. November 2024 um 18:41

Le marché boursier a clôturé la séance de mardi 12 novembre, dans le rouge, reculant de 0,32 % à 9809,00 points. Les échanges ont été modestes sur la séance, s’établissant à 3,5 MD, a indiqué l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre AMI s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de l’assurance a réalisé un bond de 2,7% à 1,900 D, dans un volume anémique de 19 mille dinars.

Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du leader du secteur du leasing en Tunisie a grimpé de 2,6% à 18 D. La valeur a drainé un faible flux de 91 mille dinars sur la séance.

Le titre CARTHAGE CEMENT a chapeauté le palmarès des échanges. L’action du cimentier a inscrit une avancée de 0,9 % à 2,270 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 594 mille dinars, soit 17 % du flux de la cote.

Le titre SPDIT s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action de la société d’investissement adossée au groupe SFBT s’est délestée de 4,4% à 1,480 D. La valeur a animé le marché avec des échanges de 94 mille dinars.

Sans faire l’objet de transactions, le titre SANIMED a terminé la semaine sur une note morose. L’action du spécialiste en articles sanitaires a reculé de 4,1% à 0,700 D.

Avec TAP

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Météo : Pluies éparses sur les régions côtières nord la nuit

12. November 2024 um 18:14

Nuages parfois denses, la nuit, sur les régions côtières nord avec pluies éparses et temporairement orageuses et nuages passagers ailleurs. Brume locale en fin de nuit.

Vent de Secteur Ouest sur le nord et le centre et de Secteur Est sur le sud, faible à modéré. Mer peu agitée.

Températures maximales comprises, la nuit, entre 12 et 16 °C dans le nord et le centre, entre 16 et 20 °C dans le sud et ne dépassant pas 8 °C sur les hauteurs ouest.

Avec TAP

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Garantir la sécurité sociale des auto-entrepreneurs en Afrique du Nord : stratégies et innovations

12. November 2024 um 18:05

Un séminaire technique ayant pour thème « les méthodes innovantes pour étendre la couverture sociale aux auto-entrepreneurs » a démarré, mardi 12 novembre à Tunis.

Cette rencontre a été organisée par le bureau de liaison de l’Association internationale de sécurité sociale (AISS) pour l’Afrique du Nord, qu’abrite la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) depuis 2022 et se poursuivra jusqu’en 2025.

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a indiqué dans une déclaration aux médias, que ce séminaire technique a pour objectif de débattre des méthodes visant à étendre la couverture sociale à tous les groupes professionnels et de présenter l’expérience tunisienne en la matière, notamment après le lancement de la plateforme dédiée aux auto-entrepreneurs.

Il a précisé que cette rencontre permettra d’échanger les expériences, de prendre connaissance des meilleures pratiques dans le domaine social et de tirer profit de l’expérience des pays participants en vue d’enrichir davantage l’expérience tunisienne et d’édifier des systèmes efficients de protection sociale, qui garantissent l’inclusion des catégories vulnérables, la consécration de la justice sociale et la lutte contre le travail précaire.

A noter que ce séminaire technique est organisé au lendemain du lancement de la plateforme électronique de l’auto-entrepreneur, qui selon le ministre des affaires sociales, permettra aux personnes physiques souhaitant bénéficier de la couverture sociale et s’intégrer dans l’économie formelle, d’éviter les difficultés de déplacement et d’alléger les démarches administratives dans les bureaux de l’emploi et du travail indépendant.

« Il s’agit d’un mécanisme juridique simple et efficace au niveau des procédures et des avantages » a-t-il lancé, précisant que toutes les personnes souhaitant adhérer au statut d’auto-entrepreneur, que ce soit à titre de travailleur indépendant, d’artisan ou de créateur de contenu, doivent s’inscrire sur cette plateforme pour adhérer à la caisse nationale de sécurité sociale et au registre fiscal, en contre partie d’un prélèvement de la somme de 50d par trimestre.

De son côté, le directeur du bureau du secrétaire général de l’AISS, qui est une organisation internationale visant à promouvoir les systèmes de sécurité sociale a indiqué que ce séminaire, organisé durant deux jours, comprend des ateliers de travail et un débat sur l’expérience tunisienne dans le domaine de la sécurité sociale.

« Cette rencontre permettra aux représentants des pays membres de l’AISS (164 pays) de passer en revue leurs expériences et les meilleures pratiques permettant d’élargir la couverture sociale à tous les groupes socio-professionnels y compris les travailleurs dans le secteur informel » a-t-il relevé, saluant l’expérience de l’auto-entrepreneur lancée par la Tunisie qui nécessite, selon ses propos, des efforts de la part des autorités pour encourager les entrepreneurs à adhérer à ce système et à bénéficier de ses avantages sociaux.

Avec TAP

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Ben Arous: Vers le boisement de 130 hectares de zones forestières et pastorales

12. November 2024 um 17:45

Le commissariat régional du développement agricole (CRDA) à Ben Arous, a programmé, le boisement d’environ 130 hectares de zones forestières dans la région, dans le cadre de son programme annuel de boisement forestier et pastoral et de restauration de la couverture végétale pour la nouvelle saison 2024/2025.

Le chargé de la gestion du CRDA à Ben Arous, Mondher Rebaï, a souligné à l’agence TAP, que les services forestiers ont mis en place un programme de travail qui inclut la replantation de près de 80 ha dans des zones touchées par les feux de forêt.

Ces zones seront réparties de manière équitable entre les montagnes de Boukornine,  »El Mguissim »,  »Boustita » et  »Nchima », avec environ 20 ha plantés dans chaque mont, a-t-il ajouté.

Le programme prévoit également le boisement pastoral de près de 50 ha avec des arbustes d’Acacia saligna, répartis entre les montagnes des  »Zouaouin » et  »Chleikia ».

La couverture forestière au gouvernorat de Ben Arous s’étend sur environ 22.563 ha, soit environ 33,18% de la superficie totale du gouvernorat, (1000 ha environ).

Les forêts de la région sont composées de diverses espèces, à savoir le genévrier, le pin d’Alep, l’eucalyptus, l’acacia, le caroubier et d’autres espèces, qui jouent un rôle important dans la protection des terres agricoles contre l’érosion, la préservation des ressources en eau des infrastructures hydrauliques et la conservation du patrimoine naturel de la région.

Avec TAP

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203 alertes de citoyens concernant un problème lié au droit à l’eau, durant le mois d’octobre 2024 (OTE)

12. November 2024 um 17:31

Le site de l’Observatoire Tunisien de l’Eau- OTE (www.watchwater.tn), a reçu, durant le mois d’octobre 2024, 203 alertes de citoyens concernant un problème lié au droit à l’eau, c’est ce qui ressort de la « Carte de la soif », publiée en novembre, par l’OTE.

Le gouvernorat de Sfax arrive en tête avec 35 alertes, suivi de Médenine (23 alertes), Gafsa (17 alertes), Sousse (16 alertes), Nabeul (16 alertes) et Ben Arous (15 alertes). Les alertes concernent, essentiellement, des signalements sur des coupures d’eau potable (148 alertes), et des fuites d’eau (33 alertes). L’Observatoire a fait état, en outre, de 14 mouvements de protestation dans certaines zones.

Il convient de noter que le taux de remplissage des barrages s’est situé au niveau de 20,8%, à la date du 12 novembre courant.

Pour rappel, l’OTE avait déjà alerté, le 27 août 2024, sur la nécessité de décréter l’état d’urgence hydrique, en raison d’un taux de remplissage des barrages qui a chuté à 23,2%.

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