L’ambassade de Suède en Tunisie a participé à l’inauguration du bureau Environmental Product Declaration (EPD), programme mondial de déclarations environnementales, en Tunisie.
Les déclarations environnementales de produits (EPD) présentent des informations transparentes, vérifiées et comparables sur l’impact environnemental des produits et services tout au long de leur cycle de vie.
EPD International aide les entreprises à obtenir ces déclarations environnementales certifiées (EPD) et favorise la transparence et la durabilité dans tous les secteurs.
Cela est de plus en plus important pour les entreprises afin de renforcer la confiance, de répondre aux exigences des clients et des autorités et d’obtenir des avantages concurrentiels.
Sebastiaan Stiller, PDG d’EPD International, était venu pour présenter l’entreprise et rencontrer le PDG d’EPD Tunisie monsieur Imed Gharbi, des clients et des membres de la Chambre de commerce Tuniso-Suédoise.
Le Centre culturel et sportif de la jeunesse à El Menzah 6 accueille, ce dimanche 2 novembre 2025, trois représentations du spectacle musical « La Belle et la Bête », qui se déroulera intégralement en arabe littéraire .
Bien plus qu’une simple représentation théâtrale, ce spectacle organisé par ANTE en collaboration avec Théâtre Cleopatra et MAP Prod, invite petits et grands à franchir les portes d’un univers enchanteur pour revivre l’une des plus belles histoires jamais contées .
Les trois représentations exceptionnelles, la première est prévue à 10h30 et deux autres sont programmées l’après-midi, l’une à 14h et la deuxième à 16h.
Un réseau international de vols et de trafic de voitures a été démantelé à Gafsa suite à une enquête ouverte par la brigade de la police judiciaire de Gafsa.
L’opération a été menée dans la soirée du vendredi 31 octobre 2025, et les agents de la PJ ont effectué une descente et ont saisi plusieurs véhicules destinés à la contrebande vers un pays voisin, indique une source sécuritaire à Jawhara FM.
La même source a précisé que ce réseau composé de Tunisiens et de personnes de nationalité étrangère, était dirigé par un individu, connu des services de police en Tunisie et qui fait l’objet des plusieurs mandats de recherche pour vol de voitures.
L’artiste plasticien Walid Zouari a remporté le Grand prix des arts plastiques de la Ville de Tunis pour son œuvre « Visages sur le mur de la mémoire ».
Walid Zouari s’est vu remettre ce Gran prix, dans la soirée du vendredi 31 octobre 2025 lors d’une soirée organisée au Palais Kheireddine à la Médina de Tunis, à l’occasion du vernissage de l’exposition annuelle du Grand prix de la Ville de Tunis pour les arts plastiques.
Dns un communiqué, la municipalité indique que 132 artistes ont participé à cet édition avec des créations de différentes régions du pays, en ajoutant que le deuxième prix a été attribué à l’artiste Nasreddine Farhati et le 3e à Intissar Zribi.
Un hommage a également été rendu à plusieurs artistes qui se sont distingués par leur contribution à l’enrichissement de la scène artistique tunisienne, ajoute encore la même source.
Depuis 2019, le Grand prix des arts plastiques de la Ville de Tunis est organisé par la Municipalité de Tunis, qui conserve les œuvres primées. Il vise à encourager la création et la créativité artistique et à affirmer le rôle de la Mairie dans le paysage culturel.
Badreddine Ouali, président de la Fondation Tunisie pour le Développement et de Vermeg, s’est vu remettre, jeudi 30 octobre 2025, les insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite des mains de l’ambassadeur de France en Tunisie, Anne Guéguen.
«Avec l’appui des coopérations française, allemande et italienne, la Fondation Tunisie pour le Développement a déjà ouvert depuis sa création 5 centres de formation Elife dans toute la Tunisie, créant plus de 4 500 emplois et offrant des opportunités concrètes aux jeunes. Elle a également permis l’avènement de l’incubateur The Dot devenu un pilier de l’innovation en Tunisie», lit-on sur la page Facebook de l’ambassade de France à Tunis.
Le récipiendaire a rappelé dans son discours son souhait d’«offrir à la jeunesse tunisienne les meilleures chances, partout dans le pays», conviction qu’il dit partager également avec l’Agence Française de Développement (AFD) et Expertise France partenaires de la Fondation Tunisie pour le développement notamment pour l’ouverture prochaine de 3 nouveaux centres Elife et vers la déclinaison territoriale de The Dot en régions.
La troisième édition de Trail Elle, un événement éco-sportif, artistique, solidaire et environnemental, a démarré hier, vendredi 31 octobre 2025 et se poursuivre au 2 novembre dans la région d’Aïn Draham, au nord-ouest de la Tunisie.
Organisé par l’agence d’écotourisme Dar El Ain, en collaboration avec l’association Aide Ain Draham, le bureau Afrique du Nord du WWF et l’ONG Shanti, et soutenu par de nombreux acteurs privés et institutionnels, dont l’Union européenne, cet événement est «plus qu’une simple course de trail féminine», soulignent ses organisateurs dans un communiqué de presse, car il symbolise, selon eux, l’émancipation, la solidarité et le respect de l’environnement. Son objectif est de dynamiser l’écotourisme local, de mettre en lumière le rôle des femmes dans les transitions écologiques et économiques et d’encourager les jeunes générations à s’engager dans des actions durables et créatives au service de leurs communautés.
Cette édition s’associe à Terra Creativa, un espace qui favorise la convergence de l’art, de l’engagement des jeunes et du développement durable, transformant ainsi l’événement en un véritable festival célébrant les initiatives locales et la vie communautaire.
L’événement réunira ONG, artistes, artisans, femmes rurales, jeunes, influenceurs et acteurs institutionnels autour d’un programme varié mêlant activités sportives, ateliers participatifs, actions environnementales, sensibilisation et expression artistique.
Trois écovillages seront installés à Aïn Draham, Tbainia/El Ghdir et Dar Fatma, accueillant pendant trois jours une série d’activités : ateliers de street art, formations à l’entrepreneuriat social et solidaire, expositions de produits locaux, marché solidaire, sessions de sensibilisation à l’environnement et tables rondes sur les enjeux climatiques.
Le point d’orgue de l’événement sera la Trai’Elle 2025, le 2 novembre. Cette course de 20 km est réservée aux femmes, à toutes les femmes, quelles que soient leurs origines et leurs parcours. Elle serpente à travers les forêts, les collines et les villages de la région de Kroumirie, alliant défi sportif et découverte des paysages naturels exceptionnels d’Aïn Draham. Le départ sera donné au Centre de la Jeunesse d’Aïn Draham et l’arrivée à Dar Fatma, où se dérouleront la cérémonie de clôture et la remise des prix.
Les lauréates des concours de gastronomie, d’art urbain, de théâtre et d’aménagement d’espaces verts seront également mises à l’honneur.
Même si les médias en parlent moins, la mobilisation populaire à Gabès contre la pollution chimique se poursuit, alors que, sur le plan institutionnel, la crise fait du surplace. Une nouvelle marche pacifique a en effet été organisée hier, vendredi 31 octobre 2025, dans cette ville du sud-est de la Tunisie, la troisième en trois semaines, après celles du 15 et du 21 octobre, marquées par des marches et une grève générale,organisées par le collectif citoyen Stop Pollution, sous le slogan unifié «Le peuple veut le démantèlement des unités» (du Groupe chimique tunisien, GCT).(Photo: Gabes.com).
Latif Belhedi
Les manifestants continuent d’exiger la fermeture des usines chimiques les plus polluantes du GCT, au cœur des accusations de dommages sanitaires et environnementaux dans cette région célèbre pour la beauté de son oasis maritime, unique en son genre au monde.
Le collectif Stop Pollution ne cesse de réitérer ses revendications : la mise hors service des unités les plus polluantes de la centrale de GCT et l’abandon des projets de nouvelles unités d’ammoniac et d’hydrogène vert, convenues dans le cadre d’un partenariat stratégique avec l’Union européenne, mais qui sont jugées néfastes pour la qualité de l’air.
Le collectif rappelle également la décision gouvernementale du 29 juin 2017, jamais appliquée, qui prévoyait l’arrêt des rejets de phosphogypse en mer et le déplacement des unités vers les zones côtières.
Sur le plan institutionnel, le président Kaïs Saïed a qualifié la situation à Gabès de «sabotage environnemental», pointé du doigt les décisions passées, soutenu le droit des Gabésiens à un air pur et appelé à une action urgente pour remédier aux problèmes de la pollution.
Le gouvernement a annoncé une série de mesures techniques et un soutien extérieur : le ministre de l’Equipement a annoncé l’arrivée d’une équipe d’experts chinois chargée de superviser et d’accélérer les projets de réduction des rejets toxiques. L’un de ces projets vise à réduire les oxydes d’azote à l’unité d’acide nitrique, qui devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année. Des travaux d’épuration des gaz contenant du dioxyde de soufre et de l’ammoniac sont également en cours.
Dans le domaine de la santé, on envisage la construction d’un hôpital d’oncologie à Gabès, une proposition rejetée par certains manifestants qui appellent à remédier, en amont, aux causes des maladies et non soigner, en aval, les maladies après qu’elles se soient déclarées. Ils appellent d’ailleurs à une refonte totale du modèle de développement économique mis en place dans la région depuis les années 1970 et dont les conséquences désastreuses pour l’environnement sont aujourd’hui criardes.
Sur le plan industriel, un audit environnemental et social réalisé en 2025 a mis en évidence d’importantes non-conformités dans les installations du groupe chimique, notamment en ce qui concerne les émissions d’ammoniac et de dioxyde de soufre. L’entreprise et les ministères concernés ont lancé des inspections conjointes et des actions correctives.
Parallèlement, le tribunal de Gabès a ajourné au 13 novembre l’audience d’urgence relative à la demande de suspension immédiate de la production des unités jugées polluantes, afin de permettre aux parties de finaliser leurs arguments. Cette affaire porte précisément sur la mise en œuvre des décisions de démantèlement et de relocalisation des installations, solutions radicales que les autorités écartent, pour le moment, car elles ne peuvent se priver des recettes d’exportation des engrais chimiques, alors que les finances publiques traversent une grave crise.
Mohamed Hamdan Dagalo dit Hemedti – qui fut financé et armé jadis par l’ancien président Omar Hassan El-Béchir pour perpétrer le génocide du Darfour dans les années 2000 à la place de l’armée régulière et qui s’est ensuite retourné contre son maître – sème aujourd’hui la terreur à El-Fasher, chef-lieu de la province du Darfour.(Photo : Des personnes arrivées dimanche à Tawila. fuyant El Fasher après la prise de la ville par les miliciens des RSF).
Imed Bahri
L’ancien chamelier, aujourd’hui soutenu par les Emirats arabes unis, ne recule devant aucun crime dans sa course folle pour le pouvoir au Soudan. Après avoir perdu le contrôle de la capitale Khartoum et après un siège de 18 mois d’El-Fasher, il a mis la main sur la ville et ses troupes se livrent à une vengeance aveugle contre la population civile.
Zeinab Mohammed Salih a recueilli pour le compte du journal britannique The Guardian les témoignages de la population civile qui subit les pires exactions dans une indifférence affligeante de l’opinion publique internationale.
L’opinion occidentale était au rendez-vous pour l’Ukraine et l’opinion arabe et islamique l’a été pour Gaza mais pour le Soudan, il n’y a quasiment aucune mobilisation.
Nawal Khalil était infirmière bénévole depuis trois ans à l’hôpital El Fasher Sud lorsque la ville soudanaise a été prise dimanche par les Forces de soutien rapide (FSR). Elle soignait des patients, dont une femme âgée nécessitant une transfusion sanguine, lorsque l’attaque a commencé.
«Ils ont tué six soldats et blessé des civils dans leurs lits, dont des femmes. Je ne sais pas ce qui est arrivé à mes autres patients. J’ai dû fuir lorsqu’ils ont pris d’assaut l’hôpital», raconte-t-elle dans son témoignage.
Plus de 2 000 civils tués depuis la chute de la ville
Âgée de 27 ans, Nawal Khalil a été blessée par balle au pied droit et à la cuisse lorsque les combattants des FSR ont pris le contrôle du quartier général militaire voisin. Blessée et sans nourriture, elle a fui la ville et marché pendant une journée pour atteindre Garney. «Sur le chemin, ils m’ont pris mon téléphone et mon argent. Je me suis retrouvée sans rien», déplore-t-elle.
Plus de mille personnes, dont des femmes et des enfants, ont marché pendant deux jours pour atteindre la ville de Tawila, au Darfour-Nord, après avoir fui El Fasher, tombée au terme d’un siège de 18 mois.
Tawila, située à environ 55 km à l’ouest d’El Fasher, est contrôlée par la faction de l’Armée de libération du Soudan dirigée par Abdul Wahid Mohamed Al-Nur (ALS-AW).
Mardi, les Forces conjointes, alliées à l’armée soudanaise, ont accusé les FSR d’avoir tué plus de 2 000 civils depuis la chute de la ville. L’Onu a déclaré disposer de vidéos montrant des dizaines d’hommes non armés abattus ou gisant morts, entourés de combattants des FSR.
Selon des témoins, des milliers de civils restent piégés par les RSF et les milices alliées à Garney, au sud-ouest d’El Fasher. Nombre d’entre eux sont d’anciens soldats de l’armée soudanaise, des Forces conjointes et d’autres groupes armés ayant combattu aux côtés de l’armée. Ils seraient détenus faute de pouvoir payer les rançons exigées, estimées entre 5 et 10 millions de livres soudanaises (6 000 à 12 000 livres sterling), d’après des survivants parvenus à Tawila. Ceux qui n’ont pas pu payer sont détenus pendant des jours et, dans certains cas, ne sont libérés qu’après avoir été gravement malades.
L’ALS-AW aurait autorisé les troupes gouvernementales fuyant El Fasher à entrer à Tawila à condition qu’elles rendent leurs armes.
Adam Yagoub, 28 ans, chauffeur originaire de Sennar, au centre du Soudan, a échappé de justesse à la mort après avoir été capturé par trois miliciens à dos de chameau près de Garney. «Ils voulaient me décapiter au couteau», raconte-t-il au Guardian, en montrant son bras, frappé par la crosse d’un AK-47, avant de poursuivre: «L’un d’eux m’a alors reconnu –son frère avait travaillé avec moi– et les a suppliés de ne pas me tuer. Nous étions 18 à avoir quitté El Fasher ensemble mais seulement huit sont arrivés à Tawila. Je pense que les autres sont morts».
Yagoub affirme avoir vu 22 corps près de ce qu’il appelle un «faux puits» utilisé par les RSF et les milices alliées entre Garney et Tawila. «C’est un piège», explique-t-il avant d’ajouter: «Les gens marchent toute la journée sans eau et quand ils y arrivent, les miliciens les attendent. Ils ont tué 22 hommes là-bas et ont emporté les corps pour les cacher».
Un autre infirmier ayant fui l’hôpital El Fasher Sud après l’attaque de dimanche a déclaré que les combattants des RSF étaient entrés par une porte et avaient ouvert le feu sur les patients du service des urgences, tuant au moins huit personnes.
L’armée soudanaise continue de résister dans certaines régions
Dans une déclaration vidéo diffusée mercredi, le chef des RSF, le général Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemedti, a affirmé que tout soldat ou officier ayant «violé les droits de quiconque» serait tenu responsable de ses actes. Difficile de le croire…
Nombreux sont ceux qui, ayant fui El Fasher, ont passé des heures cachés près de l’unité d’artillerie de l’armée avant de s’enfuir vers l’ouest profitant de l’obscurité de la nuit. Des familles déjà déplacées du camp d’Abu Shouk ont été contraintes de se déplacer à nouveau, trouvant refuge dans le quartier de Daraja Oula avant de finalement rejoindre Tawila.
Les personnes capturées par les RSF à Garney auraient reçu de l’eau mélangée à de la farine pour les ranimer après une journée de marche sans provisions. Des survivants ont rapporté que les personnes étaient ensuite séparées selon le sexe et l’appartenance supposée : les hommes soupçonnés d’être des combattants étaient détenus, tandis que certains civils étaient relâchés ou libérés contre rançon.
«L’ALS-AW a déployé des combattants supplémentaires autour de Tawila pour protéger les personnes fuyant El Fasher et prévenir les affrontements si les RSF poursuivent des groupes armés qui ont battu en retraite avec leurs armes», a déclaré un commandant local.
Il semblerait que des éléments de l’armée soudanaise et des groupes alliés continuent de résister dans la région de Jebel Wana, au nord-ouest d’El Fasher, après avoir perdu le contrôle de la ville.
Médecins Sans Frontières (MSF) indique faire face à un afflux important de personnes dans sa clinique de l’hôpital de Tawila.
«Plus de 1 000 personnes sont arrivées [d’El Fasher] de nuit, à pied et en camion, après un voyage extrêmement dangereux. Beaucoup étaient dans un état de grande faiblesse, souffrant de malnutrition et de déshydratation», explique Sylvain Penicaud, coordinateur de projet chez MSF.
Enfin, le Conseil de sécurité des Nations Unies, sous l’impulsion du président américain Donald Trump, a mis fin, par la résolution 2797 (2025), adoptée vendredi 31 octobre 2025, à la fiction subversive et corrosive pour le continent africain et surtout pour le Maghreb de la prétendue République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Elyes Kasri *
Dorénavant, la solution pacifique du conflit du Sahara Occidental au regard du droit international et l’exercice du peuple sahraoui à l’autodétermination seront dans le cadre d’une autonomie dont les modalités restent à déterminer sous la souveraineté marocaine pendant le mandat prorogé d’un an de l’opération onusienne de maintien de la paix Minurso.
La non-participation algérienne au vote en dépit de son statut de membre non permanent du conseil de sécurité et l’abstention de la Chine et de la Russie, membres permanents et soutiens traditionnels de l’Algérie, sont révélatrices du changement profond introduit par cette nouvelle résolution du conseil de sécurité qui ne manquera pas de faire des vagues à l’intérieur du régime algérien qui a bâti au cours du dernier demi-siècle sa légitimité sur les deux affaires de Palestine et du Sahara Occidental qui ont fini par le marginaliser à l’intérieur et à l’international.
Marginalisation de l’Algérie
En dépit des difficultés auxquelles fait face le continent africain, le Maghreb reste, malgré toutes ses richesses, la sous-région la plus dysfonctionnelle et la moins intégrée du continent.
Les territoires et les hydrocarbures spoliés à tous les voisins de l’Algérie auront permis à la clique de la Mouradia de déstabiliser le continent et en particulier son voisinage maghrébin et sahélien pendant un demi-siècle avant que le monde entier ne se rende enfin compte que cette affaire présentée d’une manière grandiloquente et abusive comme un dossier de décolonisation est en fait une feuille de vigne d’un régime à la légitimité chancelante d’un pays fruit d’un recel territorial colonial au détriment de tous ses voisins y compris la Tunisie dont certains citoyens frappés par le virus de «khawakhawite» persistent contre toute logique à glorifier avec une obséquiosité suspecte la prétendue grande sœur qui a pourtant spolié plus de 20 000 kilomètres de leur territoire national avec d’appréciables richesses énergétiques, hydriques et minérales.
Les adeptes de «winou el pétrole» finiront-ils un jour par prendre conscience que le pétrole et le gaz qui nous sont servis au compte-goutte et notre eau qui est détournée avec une volonté évidente d’asservissement gagneraient à être revendiqués et que tant que ces territoires et richesses n’auront pas été récupérés, il serait illusoire de prétendre que la Tunisie est totalement indépendante et exerce sa pleine souveraineté sur l’intégralité de son territoire national.
Des concessions injustifiées et inutiles
Les Bourguibistes authentiques ou de circonstance gagneraient pour leur part à méditer le discours du leader Habib Bourguiba du 5 février 1959 sur les droits historiques de la Tunisie sur le Sahara bien avant qu’il ne soit amoindri par la maladie, les combines de cour et le traumatisme de l’attaque terroriste de Gafsa en janvier 1980 concoctée par nos voisins et (faux) frères libyens et algériens.
Ceux qui se donnaient l’illusion que les concessions territoriales à un régime algérien peu reconnaissant des sacrifices faits par la Tunisie pour son indépendance allaient donner à la Tunisie l’amitié et le respect de ce régime ainsi que le développement et la prospérité devront sérieusement se remettre en question.
Nous avons tous un devoir de mémoire ainsi que de préservation et de passation d’un patrimoine territorial légitime aux générations futures.
Le pétrole et la précieuse eau qui se fait de plus en plus rare se trouvent à l’ouest (le fleuve Medjerda asséché à force de détournements et de barrages du côté algérien et les réserves souterraines de la nappe de l’albien, la plus grande nappe d’eau souterraine du monde, pompées à satiété du côté algérien).
Avons-nous le droit et l’autorité morale d’y renoncer ?
En pleine saison de la grenade, le village de Sidi Bou Said, au nord de Tunis, accueille l’événement «Romena Tour à Testour : saveurs, savoir-faire et circuit découverte», les 7, 8 et 9 novembre 2025, au hub créatif du Palais Ennajma Ezzahra, un événement à la fois commercial, culinaire et touristique.
Dans un contexte de recherche de nouvelles expériences touristiques durables et authentiques, la valorisation de la grenade à Testour à travers un événement promotionnel et expérientiel constitue une opportunité de renforcer l’attractivité de cette région du nord-ouest de la Tunisie.
«Romena Tour à Sidi Bou Said» vise à connecter les membres de la Route de la Grenade avec les acteurs du tourisme et les opérateurs de circuits touristiques, et de promouvoir ce nouveau concept auprès du grand public.
Au programme des trois journées : ateliers culinaires, démonstrations de préparation de produits dérivés de grenade (confiture ou gelée, rechta hlowa aux arilles séchés de grenade…), rencontres professionnelles pour favoriser les échanges entre acteurs clés de la filière, menus thématiques, expositions-ventes de produits d’artisanat, dégustations et brunchs à base de produits dérivés de grenade, présentation de recettes innovantes et traditionnelles… Le but étant de valoriser la grenade comme produit identitaire et vecteur d’expériences touristiques durables.
Les Packaging Days se tiendront les 27 et 28 novembre 2025 à Tunis, sous le thème «Innover pour un emballage circulaire et durable». Elles sont organisées par le Centre technique de l’emballage et du conditionnement (Packtec), sous l’égide du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.
L’événement s’inscrit dans la Stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation à l’horizon 2035, qui favorise la transition vers une économie circulaire, la durabilité, et la compétitivité industrielle. Il vise à promouvoir des solutions innovantes pour un emballage responsable, respectueux de l’environnement, tout en répondant aux exigences économiques et aux attentes des consommateurs.
Considéré comme le rendez-vous incontournable pour tous les opérateurs africains, arabes et méditerranéens, ce symposium vise à informer les industriels et les divers opérateurs économiques des évolutions en matière d’emballage et d’impression et de présenter les stratégies et les perspectives de développement.
Les Packaging Days s’articuleront autour de trois sessions thématiques et d’un espace networking : 1- Économie circulaire et matériaux d’emballage : solutions innovantes, recyclables et biodégradables pour une production responsable ; 2- Impression et emballage de luxe : tendances design, impression de précision, différenciation et durabilité ; 3- Sécurité alimentaire, emballage pharmaceutique et traçabilité : normes, réglementation, digitalisation et compétitivité régionale.
Pour les décideurs du secteur de l’emballage et de l’imprimerie, ces journées seront une occasion d’échanges sur l’état de la recherche et du développement dans le domaine des matériaux, des systèmes d’emballage, du design et de l’impression, et ce en relation avec les contraintes réglementaires et environnementales qui régissent le secteur.
Les Packaging Days 2025 accueilleront des experts locaux et internationaux de haut niveau issus d’institutions techniques, de centres de recherche et d’organisations mondiales de référence dans les domaines du packaging, de la durabilité et de l’impression.
Ces journées offriront ainsi des réponses à des préoccupations majeures auxquelles font face les entreprises fabricantes et utilisatrices d’emballages, à savoir comment investir dans l’innovation packaging, assurer la rentabilité économique, optimiser le couple emballage/produit et assurer le confort des consommateurs sans mettre en péril l’environnement.
Ces journées aideront ainsi à repenser les pratiques industrielles, anticiper les mutations du marché et bâtir ensemble les solutions circulaires de demain.
La grève du secteur bancaire prévue pour les 3 et 4 novembre 2025 apparaît comme une erreur stratégique majeure, dénuée de fondement social ou économique, et une faute morale. Ce mouvement injustifié met l’économie tunisienne en otage au moment où elle peine à se remettre sur pied…
Leith Lakhoua *
Alors que la Tunisie tente de retrouver son souffle économique, le spectre d’une nouvelle paralysie se profile. L’appel à la grève lancé dans le secteur bancaire et financier pour les 3 et 4 novembre 2025 suscite de vives réactions. Le Conseil bancaire et financier (CBF) a réagi fermement ce jeudi 30 octobre, qualifiant ce mouvement de «non justifié et inacceptable».
Dans son communiqué, le Conseil rappelle que les augmentations de salaires réclamées par les syndicats sont déjà prévues dans la loi de finances 2026, et plus précisément dans son article 15. Ces hausses seront appliquées dès la publication de la loi au Journal officiel. Autrement dit, les revendications salariales ont trouvé leur place dans un cadre légal clair, et rien ne justifie un recours à la grève.
Appel à la responsabilité
Le Conseil insiste par ailleurs sur son engagement à améliorer les conditions de travail des employés du secteur et à soutenir leur pouvoir d’achat, rappelant que le capital humain constitue la pierre angulaire de la stabilité et du développement du système financier national.
Mais derrière ce bras de fer syndical, c’est toute l’économie tunisienne qui risque d’en faire les frais. Le secteur bancaire et financier, vital pour la circulation monétaire et la confiance économique, ne peut se permettre une interruption de ses activités. Les pertes prévues sont colossales : près de 350 millions de dinars par jour selon les estimations, en comptant la richesse créée par les banques et les pertes de productivité directes et indirectes.
En réalité, cette grève apparaît comme une erreur stratégique majeure, dénuée de fondement social ou économique. Au lieu de servir les intérêts des employés, elle risque d’affaiblir les institutions financières et de nuire aux particuliers comme aux entreprises. Une attitude jugée d’autant plus incompréhensible que le dialogue social est en cours et que les engagements patronaux sont déjà actés.
On joue avec le feu
Certains observateurs n’hésitent pas à comparer cette situation à celle de 2017, lorsque la Tunisie, en pleine tourmente économique, avait dû chercher un compromis douloureux avec le FMI pour éviter la dérive. Reproduire ce scénario en 2025, dans un contexte international tout aussi incertain, serait une faute historique.
Le CBF appelle ainsi à la responsabilité et à la solidarité nationale, exhortant les employés à mesurer la portée de leurs actes. Dans un pays où la confiance économique reste fragile, faire grève sans motif valable revient à jouer avec le feu.
La Tunisie n’a pas besoin d’un nouveau blocage, mais d’une relance concertée. Et dans cette équation, la raison doit enfin l’emporter sur la démagogie.
* Consultant en logistique et organisation industrielle.
Suite à la découverte du corps sans vie d’un homme d’une soixantaine d’années, le Parquet de Mahdia a ouvert une enquête pour homicide volontaire.
Cinq membres de la famille de la victime ont été arrêtés et placés en garde à vue, a indiqué Mosaïque FM, d’après une déclaration, ce vendredi 31 octobre 2025, du porte-parole du tribunal de Mahdia, Walid Chtorbi.
Ces deniers sont suspectés d’être liés à cette affaire d’homicide volontaire avec préméditation et ils devront rester en détention en attendant la suite de l’enquête.
Le Front du salut national (FSN) a exprimé sa solidarité absolue avec Jawhar Ben Mbarek et Sayed Ferjani, détenus dans le cadre de l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État et qui mènent une grève de la faim ouverte pour le cinquième jour consécutif.
Leur action vise à protester contre leur procès à distance et à exiger leur droit à une audience publique en présence des avocats, des médias, des observateurs, des familles des accusés et de l’ensemble des citoyens, indique le FSN en rappelant que la Cour d’appel de Tunis avait refusé, lundi, la demande de la défense pour un procès en présentiel pour les accusés dans cette affaire.
Lors de cette audience, le bâtonnier Me Boubaker Ben Thabet, a déclaré à l’ouverture que les avocats ne se prêteraient pas à un rôle de « décor » dans un procès « factice », a encore rappelé le Front qui a par ailleurs salué cette position jugée honorable.
De ce fait, le Front affirme soutenir fermement Jawhar Ben Mbarek et Sayed Ferjani, leurs revendications justes et leur mouvement légitime, lit-on encore dans le communiqué.
Enfin, le FSN a lancé un appel aux forces démocratiques pour qu’elles se tiennent aux côtés des détenus et défendent leur droit à un procès équitable et à se mobiliser en grand nombre devant la Cour d’appel de Tunis lors de la prochaine audience, prévue le 17 novembre.
L’Ambassadeur de Tunisie en Belgique, Sahbi Khalfallah a accueilli Alexandre Panczuk, exécutive director de la TUI Care Foundation, et Vincent Snauwaert, Director Government Relations-Destinations chez TUI.
La rencontre a été l’occasion pour les différentes parties de réaffirmer la solidité et la profondeur du partenariat historique entre la Tunisie et le géant du tourisme TUI.
Les discussions ont permis de mettre en lumière la nécessité de maintenir l’engagement mutuel pour une croissance durable du secteur et d’explorer de nouvelles perspectives de collaboration visant à renforcer l’attractivité de la destination Tunisie, en particulier auprès du marché européen.
C’est avec une profonde consternation et un vif rejet que le collectif de défense de Me Ahmed Souab a accueilli le verdict le condamnant à cinq ans de prison ferme, assortis d’une surveillance administrative de trois ans.
C’est ce qu’indique le collectif dans un communiqué publié ce vendredi 31 octobre 2025, en dénonçant une flagrante injustice qui frappe l’avocat et ancien juge administratif et qui tient l’« Institution judiciaire pour responsable de sa soumission aux campagnes d’incitation diffamatoires sur les réseaux sociaux et à la volonté du pouvoir exécutif d’écarter toute voix libre et intègre».
La même source « prend à témoin l’opinion publique de l’absurdité du traitement judiciaire des droits et libertés, illustrée par ce procès-éclair de sept minutes » et pointe du doigt une parodie de justice s’est déroulée sans plaidoiries et en l’absence de l’accusé et de son collectif de défense. (Me Souab et ses avocats avaient en effet boycotté l’audience pour protester contre la tenue d’un procès à distance).
Les avocats ont par ailleurs appelé toutes les forces vives et les composantes de l’échiquier politique et de la société civile à exprimer leur rejet « de l’instrumentalisation de la justice à des fins de règlements de comptes politiques, et à défendre sans relâche l’indépendance du pouvoir judiciaire et la liberté de la profession d’avocat».
Le procès de la présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi a été reporté par la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis.
L’examen de l’affaire a été reporté au 21 novembre prochain, afin de lui permettre de constituer un avocat pour sa défense, lors de l’audience de ce vendredi 31 octobre 2025.
Rappelons que la Cour d’appel devra examiner l’affaire intentée contre Abir Moussi par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et pour laquelle elle a été condamné en première instance à 2 ans de prison ferme.
L’avocat et ancien juge administratif Ahmed Souab a été condamné, ce vendredi 31 octobre 2025, à cinq ans de prison et à une surveillance administrative qui s’étalera sur 3 ans.
Ce verdict a été prononcé par la Chambre criminelle spécialisée dans l’examen des affaires terroristes près le Tribunal de première instance de Tunis, après un procès qui a duré à peine 7 minutes et en l’absence d’Ahmed Souab qui a refusé un procès à distance, déplore la défense.
Me Ahmed Souab est rappelons poursuivi suite à ses déclarations, en avril dernier devant la Maison de l’avocat, lorsqu’il a lancé que «les juges ont le couteau sous la gorge», tout en mimant le geste sur son cou. Sa métaphore a été interprétée comme une menace et il a fait l’objet de poursuites pour des «faits à caractère terroriste».
D’après les données publiées par la Bourse de Tunis dans son dernier rapport sur la performance des sociétés cotées au 30 septembre 2025, les entreprises du marché tunisien ont continué d’afficher une dynamique positive au cours des neuf premiers mois de 2025, malgré un contexte économique toujours fragile.
Le chiffre d’affaires cumulé total a atteint 18,5 milliards de dinars, en hausse de 5,7 % par rapport à la même période en 2024. Cette croissance est soutenue par la majorité des sociétés cotées, dont 81 % font état d’une activité accrue.
Cette amélioration se reflète également dans la performance du marché. L’indice Tunindex a bondi de 24,62 %, tandis que le Tunindex20 a enregistré une performance encore plus remarquable de 26,43 %, portée par une forte dynamique dans plusieurs secteurs clés.
Le secteur financier demeure le principal moteur de croissance, avec un chiffre d’affaires total de 7,3 milliards de dinars, soit une hausse de 5,3 %. Les banques, piliers de ce segment, ont enregistré une croissance de 4,7 %, portée par les solides performances d’établissements tels que Biat (+9,7 %) et BNA (+8,9 %).
Les compagnies d’assurance ont suivi une tendance similaire, avec un chiffre d’affaires en hausse de 7,3 %, soutenu par l’augmentation des primes émises.
Dans le secteur des biens de consommation, les grands groupes agroalimentaires comme Délice, Poulina et SFBT ont continué de jouer un rôle clé dans l’économie nationale. Leur chiffre d’affaires cumulé a progressé de 4,3 %, reflétant une demande intérieure soutenue malgré la pression exercée sur le pouvoir d’achat des ménages.
Le secteur de la distribution s’est distingué par une croissance de 13,2 % de son chiffre d’affaires, portée par la forte performance de la distribution de détail et automobile, témoignant d’une reprise de la consommation et d’une amélioration des conditions d’approvisionnement.
Le secteur technologique, bien que plus modeste, a affiché la plus forte croissance de chiffre d’affaires (+22,9 %), soulignant l’émergence progressive de nouveaux moteurs de croissance au sein de l’économie tunisienne.
Certaines entreprises ont enregistré une croissance remarquable, notamment : Tuninvest Sicar (+171,6 %) ; STA (+54,1 %) ; Artes (+39,3 %) ; New Body Line (+34,9 %).
À l’inverse, d’autres ont connu des conditions plus difficiles : Simpar (-78,5 %); Eurocycles (-13,1 %); Carthage Cement (-11,8 %); Stip (-11 %)
Ces variations mettent en évidence les contrastes sectoriels et l’impact direct des conditions de marché sur les différentes chaînes de valeur de l’économie.