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Des centaines d’élèves et d’étudiants défilent à Tunis en solidarité avec la Palestine

07. Oktober 2025 um 14:39

À l’occasion du deuxième anniversaire de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », des centaines d’élèves et d’étudiants tunisiens ont manifesté, mardi matin, sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. Ils ont exprimé leur soutien au peuple palestinien et dénoncé la poursuite de l’occupation israélienne, tout en appelant à l’unité face au sionisme.

Partis du Théâtre municipal à l’appel de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), les manifestants ont scandé des slogans en faveur de la libération de la Palestine et du soutien à la résistance armée. Les participants ont brandi des pancartes dénonçant le « terrorisme américain » et exigeant la criminalisation de la normalisation avec Israël.

D’autres messages, visibles sur les banderoles et les drapeaux palestiniens, glorifiaient la résistance palestinienne et arabe et appelaient au boycott des entreprises accusées de soutenir Israël en Tunisie.

La marche s’est déroulée dans le calme, sous la surveillance d’un important dispositif sécuritaire déployé le long de l’avenue Habib Bourguiba. Cet événement s’inscrit dans une série d’initiatives de solidarité menées à travers le pays pour marquer la date du 7 octobre 2023, début de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » menée par le Hamas contre Israël, et qui a bouleversé la scène régionale.

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7 octobre, deux ans après : La mémoire et les ruines

06. Oktober 2025 um 11:30

Deux ans après le 7 octobre 2023, la plaie reste béante. Ce jour-là, le monde s’est réveillé sous le choc d’une explosion de violence – celle d’un peuple enfermé depuis près de deux décennies dans une bande de terre assiégée, affamée, bombardée. Pour beaucoup de Palestiniens, ce jour n’a pas marqué le début d’une guerre, mais la continuité d’une occupation qui dure depuis 1948.

Les images du 7 octobre ont fait le tour du monde. Mais rarement a-t-on replacé cet événement dans son contexte : le blocus de Gaza depuis 2007, les bombardements récurrents, le désespoir d’une population privée d’eau, d’électricité, de liberté. Ce qui a été décrit comme une « attaque surprise » fut, pour Gaza, l’explosion d’une colère longtemps étouffée.

Depuis, la riposte israélienne a pris la forme d’une guerre d’anéantissement : plus de 60 000 morts à Gaza selon les organisations humanitaires, des quartiers rasés, des hôpitaux détruits, des enfants amputés ou orphelins. Deux ans plus tard, Gaza n’est plus qu’un champ de ruines – mais aussi un symbole de résistance.

Dans les discours officiels, on parle souvent des otages israéliens encore retenus. Mais les vrais otages, ce sont les 2,3 millions de Palestiniens enfermés depuis des années derrière les murs du blocus, collectivement punis. Des milliers de civils ont été arrêtés, détenus sans procès en Cisjordanie, torturés ou déplacés. Des enfants ont grandi sans connaître un seul jour de paix. Le mot « humanité » s’est dilué dans le vacarme des bombes.

Deux ans plus tard, la communauté internationale reste divisée, impuissante ou complice. Les appels à la trêve, à la protection des civils, aux enquêtes indépendantes n’ont pas empêché la poursuite des opérations israéliennes. Les États-Unis continuent de fournir des armes, tandis que l’Europe se débat entre sa culpabilité historique et son incapacité à défendre le droit international.

En deux ans, la bataille médiatique s’est intensifiée : entre les chaînes occidentales qui reprennent la narration israélienne et les plateformes indépendantes qui documentent les massacres à Gaza, la vérité se déchire entre les versions. Mais une chose demeure incontestable : le peuple palestinien paie le prix le plus lourd, et ce depuis bien avant octobre 2023.

Deux ans après, Gaza n’a pas plié. Malgré la faim, les blessures, les ruines, des enfants vont à l’école sous des tentes, des médecins opèrent sans électricité, des familles reconstruisent pierre après pierre. Cette ténacité, ce refus de disparaître, est le cœur battant de la cause palestinienne.

Et face à l’indifférence du monde, ce peuple nous rappelle une vérité simple : on peut tuer les corps, pas la dignité.

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