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Examens : Coup de projecteur sur la Sixième et la Neuvième

05. Juli 2025 um 17:50

Le ministère de l’Education vient de publier les résultats de la Sixième et de la Neuvième. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et nous permettent de faire un premier bilan des performances ou des contre-performances de nos juniors.

La Presse — Un retour sur les années précédentes permet, aussi, de replacer les deux examens dans leur contexte.

Sixième

Les résultats officiels publiés  par le  ministère de l’Education montrent que le taux  de réussite au concours d’entrée aux collèges pilotes (Sixième) est de 34.32 %. Sur les 64.079 inscrits, seuls 51.584 candidats se sont présentés aux épreuves. Soit un nombre de défaillants de 12.495.

Rappelons que parmi les 34.32 % (soit 17.703 qui ont obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20), 2.683 élèves ont été admis dans les collèges pilotes contre une offre de 3.850 places. Donc le manque à gagner est de 1.167 élèves.

 Ce qu’on peut remarquer ici c’est un net recul de la performance des résultats par rapport à l’année précédente. En effet, en 2024, le taux de réussite était de 39.67 %. La baisse est donc de 5.35 points. Ce qui n’est pas rien.

De même, l’année dernière, on avait enregistré 23.405 élèves ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20. Parmi eux, 4.339 candidats ont réussi à décrocher la moyenne de 15/20 ou plus. Mais seuls 3.680 ont été admis dans les collèges pilotes pour une offre de 3.850 postes. Soit un taux d’admission de 6.24 %.

S’agissant de la meilleure moyenne de 19/20 pour cette année, il faut savoir qu’elle revient à une candidate du secteur privé. Il faut savoir, aussi, que celle de 2024, qui est de 19.65/20, a été obtenue par une écolière de Kasserine.

On note, toutefois, que les taux de réussite ont évolué en dents de scie au cours de la dernière décennie. Si on regarde l’année 2017, on constate que le taux était de 42.35 %. Il est resté stable, autour de cette moyenne, jusqu’en 2021. Il a, néanmoins, enregistré un pic de 50.35 % en 2019. C’est en 2022 qu’il a amorcé la barre des 30 % (39.04% en 2022).

Neuvième

Pour ce qui est du Dfeeb (Diplôme de fin d’études de base général et technique), la donne est un peu différente. Certes, il est facultatif tout comme le concours de Sixième. Mais le taux de réussite est presque le double de celui du concours de Sixième. Du moins pour cette année, malgré le nombre inférieur de participants.

Sur 33.183 candidats inscrits, seuls 25.827 ont passé les épreuves. 16.290 ont obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20. Soit un taux de réussite assez honorable de 63.07 %. 

La meilleure moyenne est de 19.37 %, contre un 19 % tout court pour la lauréate de la Sixième (comme déjà précisé).

L’évolution des résultats de la Neuvième est plus satisfaisante que celle de la Sixième. En effet, on ne note pas cette instabilité en Sixième. Le taux de l’année dernière était plus élevé: 64.99 %. 

D’ailleurs, on remarque qu’il tourne, toujours, autour de cette moyenne depuis plus de 8 ans ( 51,26% en 2017,  45,94% en 2018, 66,98% en 2019, 60,24% en 2020, 62,09% en 2021, 53,94% en 2022, 60,56% en 2023 et 64,99% en 2024).

L”autre différence à noter concerne le nombre d’admis dans les lycées pilotes. Il s’agit ni plus ni moins que de 4.287 pour une offre de 3.750 places. Autrement dit, 537 places supplémentaires.

15/20 ou pas ?

C’est ce qui nous amène à revenir sur la polémique soulevée chaque année. A propos de l’affectation vers les institutions pilotes il faut, de  prime abord, se mettre d’accord sur le principe de ces deux examens. Faut-il le rappeler: ils sont facultatifs sauf pour ceux qui veulent accéder à un établissement pilote. N’importe quel élève peut s’inscrire et passer ces examens rien que pour évaluer ses compétences et ses performances. Cela n’a aucun impact sur le parcours scolaire. Toutefois, l’accès à un collège ou à un lycée pilote n’est possible qu’à travers l’un de ces deux examens.

La règle communément et officiellement admise, c’est que le candidat concerné doit obtenir une moyenne égale ou supérieure à 15/20 pour prétendre accéder à l’institution pilote de son choix.

Mais il y a une restriction. L’admission est toujours limitée par une capacité d’accueil fixée par le ministère de l’Education. Il se peut que cette capacité ne soit pas satisfaite parce que le critère essentiel n’est pas rempli — comme cette année, pour le concours de Sixième — ou que le ministère dépasse le quota pour des raisons qu’il juge objectives. C’est, nous semble-t-il, le cas pour la Neuvième pour cette année aussi.

Il y a des cas où le ministère accorde des dérogations en descendant en dessous de la barre fatidique des 15/20 sous la pression de certains parents. Dans certaines situations, on trouve qu’il y a des élèves qui ont obtenu cette moyenne mais qui n’ont pas été admis. L’explication est simple: l’établissement qu’ils voulaient rejoindre est saturé. Les candidats admis ont été choisis par ordre de mérite jusqu’à épuisement des places. Il existe, peut-être, une possibilité mais dans un autre établissement où il y a encore des places.

A notre avis, les critères fixés par le ministère ne doivent pas être modifiés sous quelque prétexte que ce soit. Car déroger à la règle signifie, tout simplement, déstructurer le système de fonctionnement de ces établissements pilotes (classes surchargées dans certains établissements qui connaissent une certaine attractivité, baisse du niveau de l’enseignement).

Lutte contre l’occupation illégale des trottoirs : saisies et sanctions à Menzel Jemil

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 17:46

Une vaste opération de contrôle a été menée hier à Menzel Jemil, dans le gouvernorat de Bizerte, par la brigade régionale et locale de la police municipale, en collaboration avec les services municipaux et les forces de sécurité. Cette campagne a abouti au démantèlement de plus de 20 installations sauvages sur l’espace public.
Au total, 13 opérations de saisie ont permis de confisquer 145 unités entre chaises et tables en plastique, métal et bois, ainsi que deux balances de grande taille. Par ailleurs, cinq procès-verbaux ont été dressés pour non-respect des procédures légales relatives aux autorisations d’occupation de l’espace public.
Cette initiative vise à lutter contre l’occupation excessive des trottoirs et à réduire les infractions diverses constatées dans la région, a déclaré une source officielle à la Radio nationale.
Le ministère appelle par ailleurs la société civile à soutenir les efforts officiels en matière de sensibilisation et de respect des règles, en collaborant avec les organismes de contrôle régionaux et locaux.
La campagne se poursuivra dans toutes les délégations du gouvernorat, conformément à une stratégie coordonnée entre toutes les parties prenantes, afin d’endiguer le phénomène des installations sauvages et d’assurer le respect des réglementations en vigueur.

Education : Quand les enfants parlent d’environnement

Von: Alya HAMZA
05. Juli 2025 um 17:40

La Presse — C’était émouvant de voir nos chères petites têtes, brunes ou blondes, évoquer avec une maestria étonnante les problèmes de l’eau, de compost, de recyclage et autres sujets touchant à l’environnement qui, pour nous, à leur âge, auraient été aussi abscons que des hiéroglyphes égyptiens.

C’était à l’Ecole Robert-Desnos, et les petits, fiérots et touchants, parlaient en mots savants de stress hydrique, de consommation responsable, et de développement durable.

Ils ne faisaient pas qu’en parler d’ailleurs.

Ayant travaillé toute l’année à ces problèmes environnementaux, s’étant familiarisés avec le vocabulaire et la problématique, ils avaient, avec l’aide de leurs enseignants, d’associations et de scientifiques, réalisé une série de capsules vidéos sur le thème : «Qu’est-ce que ça peut faire ?»

De façon ludique et joyeuse, les enfants nous expliquaient l’impact sur le futur de nos comportements quotidiens.

Pour ce faire, ils avaient dessiné un story-board, enregistré leurs voix, et confié la réalisation de ces capsules à un technicien professionnel.

C’est ainsi que nous avons suivi l’aventure d’une goutte d’eau pour évoquer le stress hydrique, que nous avons reçu un véritable cours de consommation responsable expliqué aux adultes, et appris à faire du compost.

Il n’est jamais trop tôt pour apprendre aux enfants à respecter la planète. Ils s’en souviendront et leurs parents aussi.

Ministère des Transports : Avertissement sévère aux chefs d’escale et représentants de Tunisair à l’étranger

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 17:34

Le ministère des Transports a adressé ce samedi 5 juillet 2025 un avertissement strict aux chefs d’escale et aux représentants de la compagnie aérienne Tunisair à l’étranger, les enjoignant à assurer pleinement la prise en charge des passagers dans tous les aéroports confrontés à des perturbations de vols, tout en garantissant une information fiable, précise et en temps réel.
Dans un communiqué officiel, le ministère précise qu’il engage des procédures à l’encontre de toute personne manquant à ses obligations, et prendra les mesures nécessaires, y compris le remplacement des responsables défaillants par des professionnels compétents et engagés au service des voyageurs. Cette démarche vise à préserver la continuité du service public et la pérennité de la compagnie nationale.
Cette décision intervient dans un contexte de fortes perturbations affectant Tunisair ces dernières semaines, engendrant de graves désagréments pour les passagers et suscitant une large indignation dans l’opinion publique. Le ministère rappelle également la volonté exprimée par le président de la République de combattre toute entrave au bon fonctionnement des services publics, particulièrement ceux destinés aux citoyens.
Par ailleurs, le ministère réaffirme son engagement à suivre de près les enquêtes relatives aux affaires de corruption financière et administrative qui ont contribué à la crise actuelle que traverse la compagnie.
En conséquence, le ministère annonce la révocation de Habib Mekki, président du conseil d’administration de Tunisair, et la nomination de Tarek Bouazizi, conseiller aux services publics, comme nouveau représentant du ministère au sein du conseil d’administration.
De plus, Issam Hmam, ingénieur en aéronautique, est chargé de superviser la direction générale de Tunisair Technics, en complément de ses fonctions actuelles.

Pourquoi : Les trafiquants ont la peau dure

05. Juli 2025 um 17:30

La saisie, dernièrement, d’une grosse quantité de drogue, en l’occurrence de la cocaïne, est vraiment à saluer.

Bien sûr, les trafiquants arrêtés ne sont que des comparses, les gros bonnets étant toujours dans l’ombre et tirant les ficelles sans être autrement inquiétés car n’étant pas connus et, la plupart du temps, au-dessus de tout soupçon. C’est ceux-là qui doivent être traqués sans relâche. Car une fois la tête coupée, les tentacules dépérissent et le réseau est voué à disparaître.

Bon courage à nos douaniers.

Programme de Mise à Niveau de l’Industrie : 30 ans de succès et un nouvel élan

05. Juli 2025 um 17:20

À l’occasion de son 30e anniversaire, le Programme de mise à niveau de l’industrie tunisienne amorce une nouvelle phase tournée vers l’innovation, la durabilité et la compétitivité. Une vision renouvelée, portée par le ministère de l’Industrie, qui mise sur l’industrie 4.0, la transition verte et l’intégration régionale pour affronter les défis du futur.

La Presse — Dans la foulée de ses 30 ans, le Programme de mise à niveau (PMN) de l’industrie tunisienne trace une nouvelle trajectoire axée sur l’innovation et la durabilité. C’est ce qu’a annoncé, hier, le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie lors de la célébration de l’anniversaire dudit programme. 

La manifestation, tenue en présence de la ministre Fatma Thabet Chiboub et du président de l’Utica, Samir Majoul, a été l’occasion de présenter les résultats économiques obtenus jusque-là grâce au programme, mais aussi d’afficher sa nouvelle orientation, qui consiste à poursuivre les efforts tout en plaçant les défis émergents au centre des priorités.

Dans son allocution d’ouverture, Chiboub a souligné que la tenue de cette manifestation traduit la volonté de la Tunisie d’aller de l’avant dans ce processus de modernisation et d’intégration de l’innovation, ainsi que sa conviction quant à l’importance de l’industrie en tant que levier majeur de son économie. Elle a ajouté que la mise à niveau continue de l’industrie tunisienne lui a permis de devenir une locomotive à l’échelle nationale, régionale et internationale, grâce à l’amélioration constante de sa compétitivité sur les marchés extérieurs.

Pour une montée en compétitivité 

Évoquant le contexte industriel dans lequel le PMN a vu le jour en 1995, Chiboub a rappelé qu’à l’époque, le tissu industriel tunisien était précaire : il comptait quelque 2.000 entreprises disposant de peu de moyens et générant un faible volume d’exportations, ne dépassant pas les 4 milliards de dinars. La contribution de l’industrie au PIB était alors de 15 %.

Elle a ajouté que, grâce aux efforts déployés durant ces 30 dernières années, ainsi qu’à la complémentarité entre l’État et les entreprises, le secteur industriel occupe aujourd’hui une place importante dans l’économie tunisienne (20 % du PIB), avec plus de 5.000 entreprises, dont 1.700 totalement exportatrices, et un volume d’exportations ayant atteint 50 milliards de dinars en 2024. 

Affichant un taux de croissance annuel de 7 %, le secteur n’a pas fléchi au cours des deux dernières décennies et a permis la création de plus de 550 mille emplois directs en 2024.

« Le programme a constitué un cadre stratégique pour le développement des entreprises industrielles tunisiennes, le renouvellement de leurs capacités, ainsi que l’ancrage d’une culture de la qualité, de l’innovation et de la gouvernance. Ces transformations leur ont permis de monter en compétitivité, d’intégrer les chaînes de valeur mondiales et d’assurer la pérennité de leurs systèmes de production », a-t-elle indiqué.

Selon la ministre, le Programme de mise à niveau a mobilisé plus de 14 milliards de dinars au profit de 5.000 projets, notamment pour la modernisation des équipements et l’intégration des nouvelles technologies, des systèmes de qualité et de gouvernance. Des projets qui, en somme, ont contribué à la métamorphose du tissu industriel tunisien.

Dans ce programme, la part du lion a été attribuée aux industries électroniques, mécaniques et du textile-habillement, qui ont capté plus de 60 % des investissements. Il a également favorisé l’émergence de zones industrielles dans toutes les régions du pays, lesquelles ont attiré plus de 40 % des financements.

« Ce programme a été financé par les entreprises industrielles elles-mêmes grâce au mécanisme d’ajustement, consistant en une contribution de 1 % de la valeur de leur chiffre d’affaires. C’est un programme qui incarne, depuis sa création en 1995, le principe de compter-sur-soi », a-t-elle expliqué.

Un savoir-faire et une expertise acquise 

L’impact de ce programme se ressent aussi sur le climat des affaires, qui a connu une amélioration grâce au développement des infrastructures liées à la qualité. Selon les données disponibles, 800 entreprises tunisiennes ont obtenu des certificats de conformité et ont bénéficié d’un appui pour intégrer les chaînes de valeur internationales.

Ce programme, affirme la ministre, a incité les entreprises à s’engager dans la spécialisation et l’exportation, notamment dans les secteurs de conseil, de l’ingénierie et du diagnostic industriel. Il s’agit d’un savoir-faire qui s’exporte désormais vers les pays africains.

Dans ce contexte, Chiboub a renouvelé l’engagement du ministère à accompagner les entreprises vers un avenir industriel prospère. Elle n’a pas manqué de souligner le rôle des banques dans ce processus de modernisation, en facilitant l’accès aux financements adéquats et en mobilisant les ressources nécessaires.

« La célébration du 30e anniversaire du programme de mise à niveau de l’industrie tunisienne ne représente pas uniquement une occasion pour revenir sur les succès réalisés mais c’est principalement une occasion pour se tourner vers l’avenir avec une nouvelle vision. Une vision qui se base sur la confiance en la capacité de notre pays et de nos jeunes mais aussi sur notre engagement à poursuivre le processus de construction et d’édification, tout en étant en phase avec les grandes orientations nationales annoncées par le Président de la République et consistant à construire une Tunisie industrielle grâce à la compétence et l’expertise de ses enfants », a affirmé la ministre. 

Pour ce qui est des nouveaux défis qui mettent aujourd’hui à l’épreuve la compétitivité de l’industrie tunisienne, Chiboub a affirmé que dans un esprit de travail collectif, ces efforts de modernisation vont être maintenus tout en adhérant à des processus de numérisation, de verdissement de l’énergie et d’inscription à l’économie circulaire. Cette nouvelle orientation vise, selon ses dires, à préserver le positionnement de l’économie tunisienne à l’échelle internationale et à renforcer la capacité du pays à soutenir l’investissement et la création d’emplois hautement qualifiés. 

Elle a, par ailleurs, appelé tous les acteurs de l’écosystème économique et social, à leur tête les instituts de recherche, d’innovation ainsi que le secteur privé à jouer leur rôle dans ce processus pour que la Tunisie soit une terre d’excellence et d’innovation et un modèle de développement industriel durable. 

Stimuler la croissance 

Après avoir présenté les résultats positifs du PMN, le président de l’Utica, Samir Majoul, a mis l’accent sur les défis auxquels l’industrie tunisienne est confrontée. Selon ses propos, elle fait face à de nombreuses contraintes, notamment la montée des coûts, la pression concurrentielle, le dumping, les barrières tarifaires et non tarifaires instaurées par les économies libérales, les défis logistiques, l’accès au financement, la lourdeur réglementaire, la transformation numérique et l’impératif écologique.

« En 2025, de nouveaux défis s’imposent : la transition numérique, l’intelligence artificielle, la digitalisation des chaînes de valeur, mais aussi la transition énergétique, la montée des exigences environnementales et tout ce qui est lié au changement climatique. Ces transformations ne sont pas des menaces, mais des opportunités de repositionnement stratégique, à condition de disposer des bons outils d’accompagnement.

C’est pourquoi nous appelons, à l’occasion de cette célébration symbolique, à la mise en place d’une nouvelle génération 2.0 du programme de mise à niveau plus ciblée, plus flexible, plus réactive, avec une gouvernance transparente, des indicateurs d’impact et une évaluation régulière », a-t-il fait remarquer.

Il a ajouté que cette nouvelle génération devrait être centrée sur l’industrie 4.0 et la digitalisation, tout en intégrant les priorités de l’économie bleue, de l’économie verte, de la transition d’un modèle économique linéaire vers une économie circulaire, ainsi que le renforcement de la résilience des PME, la conquête de nouveaux marchés et, surtout, l’intégration de la jeunesse, des startups et des régions dans cette dynamique renouvelée.

Samir Majoul a également exprimé le vœu de voir la loi de finances 2026 et un plan de relance économique baliser la voie vers une entreprise tunisienne du futur : ouverte, responsable, performante et solidement ancrée sur la scène internationale.

« Pour cela, nous avons besoin d’un cadre réglementaire souple et incitatif, d’un climat des affaires stable, attractif et compétitif, d’une politique industrielle cohérente, alignée sur les défis du 21e siècle, ainsi que d’une continuité dans les politiques de soutien à l’investissement et à la compétitivité, avec une fiscalité de croissance », a-t-il souligné.

Entre l’approche sociale et la souveraineté nationale : Saïed réitère son approche en faveur de la volonté du peuple

05. Juli 2025 um 17:10

Recevant la Cheffe du gouvernement au lendemain de sa visite en Espagne à l’occasion de la tenue de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement ayant eu lieu à Séville, le Président de la République a tenu à exprimer sa satisfaction de cette participation dans le sens où elle confirme la place qu’occupe la Tunisie sur l’échiquier mondial.

La Presse — En effet, la Tunisie vient de réaffirmer sa capacité à faire entendre sa voix parmi celles des autres pays à travers le monde en imposant son approche logique consistant à opter pour une coopération gagnant/gagnant et basée sur le respect des intérêts mutuels et sur l’égalité sans se départir du principe de la diversification des formes de coopération de façon à se prémunir contre toute possibilité d’ingérence.

Ainsi, il a réitéré la nécessité de compter sur soi et de sauvegarder la souveraineté nationale ainsi que l’indépendance de la décision pour toute action engageant l’avenir du pays de manière à répondre à l’unique volonté du peuple qui demeure le vrai décideur de toute action déterminante pour son avenir.

Dans cet esprit, le Chef de l’Etat a réitéré la volonté de l’Etat de maintenir son approche sociale de façon à répondre positivement aux aspirations des citoyens, tout en appelant les vrais patriotes à ne pas se laisser décourager par les difficultés de toutes sortes et de poursuivre leur bonhomme de chemin sur la voie de la libération dans un esprit de persévérance afin de gagner la bataille menée par le peuple tunisien.

Le Président Kaïs Saïed a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de réaffirmer le respect par la communauté internationale de la voix de notre pays qui prouve, chaque jour, qu’elle est plus écoutée que jamais grâce à une politique étrangère équilibrée et un partenariat marqué par la diversification et le respect de la souveraineté du pays.

En d’autres termes plus clairs, le Président de la République ne cesse de mettre en exergue la démarche privilégiant la coopération dans un cadre de respect réciproque des intérêts mutuels et de la préservation de l’indépendance totale des choix stratégiques de chaque pays.

Rappelons l’appel lancé par le Chef de l’Etat en faveur de la mise en place d’une coopération de type nouveau dans l’objectif de faire émerger un monde bénéficiant à toute l’humanité dans un cadre mû par la justice et l’équité car, selon ses propres termes, le système ne peut être viable et fiable que s’il est fondé sur des «accords obsolètes ayant aggravé le gap numérique et le fossé creusé en matière de développement entre le Nord et le Sud».

C’est ce qui explique la stratégie nationale dans la Tunisie nouvelle, basée sur deux principaux axes, à savoir la mise en place d’une économie résiliente et d’un État social, dans un cadre de coopération égalitaire équitable.

En un mot, entre l’affirmation réitérée de la souveraineté nationale et la prise d’une place forte et respectée sur la scène internationale, sans oublier la volonté clairement affichée d’opter pour des réformes efficaces et audacieuses, le Président de la République confirme, si besoin est, sa vision prospective tournée, résolument, vers l’autonomie stratégique, la rigueur dans la gestion publique et l’implication de toutes les forces vives du peuple dont la volonté reste déterminante.

Le nombre d’élèves dans le privé multiplié par six : un chiffre qui fait peur…

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 17:02

En Tunisie, le secteur éducatif connaît une transformation profonde et inquiétante. Une étude de l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) révèle que les politiques d’ajustement structurel menées avec l’appui du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale (BM) ont contribué à un désengagement progressif de l’État, ouvrant la voie à une privatisation accélérée de l’enseignement, au détriment du système public.
Entre 2013 et 2020, la Tunisie a signé trois programmes de prêts avec le Fonds Monétaire International. Ces accords ont été accompagnés de mesures d’austérité sévères, visant à réduire les dépenses publiques, supprimer les subventions, privatiser les entreprises publiques et encourager les investissements privés. L’éducation n’a pas échappé à cette logique.
L’impact sur le système éducatif est considérable : baisse des investissements dans les infrastructures publiques, dégradation des écoles publiques, et croissance fulgurante des établissements privés. Pour les écoles primaires privées, le nombre des élèves est passé de 21 509 en 2009 à plus de 128 000 en 2024, soit une multiplication par six. Ces écoles, désormais au nombre de 684 en 2023, ne se limitent plus aux grandes villes, mais s’implantent aussi dans les régions de l’intérieur comme Kairouan, Sidi Bouzid ou Kasserine.
Ce basculement vers le privé a été facilité par des incitations légales : l’État tunisien a mis en place des avantages fiscaux et financiers pour les investisseurs dans l’éducation, comme stipulé dans le décret de février 2008. Il prévoit notamment une subvention pouvant atteindre 25 % du coût du projet, une prise en charge partielle des salaires et la mise à disposition de terrains.
Dans le même temps, les écoles publiques ont été laissées à l’abandon. Le manque d’entretien, la vétusté des locaux, l’insuffisance de matériel pédagogique et l’augmentation du nombre d’élèves par classe ont conduit à une forte détérioration de la qualité de l’enseignement. Ce phénomène touche surtout les couches sociales pauvres et moyennes, qui dépendent majoritairement du secteur public.
Selon une enquête de terrain menée en 2025, près de 8 % des élèves du primaire — soit plus de 100 000 enfants sur 1,3 million — fréquentent aujourd’hui une école privée. Ce chiffre illustre un glissement inquiétant vers une éducation à deux vitesses, où seuls les plus aisés peuvent accéder à un enseignement de qualité.
L’Observatoire met en garde contre un éclatement du modèle éducatif tunisien, accentuant les inégalités sociales. Il souligne que le désengagement de l’État, combiné à la détérioration des conditions sanitaires et à la baisse du nombre d’enseignants, crée un environnement d’apprentissage difficile et contribue à la hausse du décrochage scolaire, notamment chez les enfants issus de familles modestes.
Face à cette situation, l’OTE appelle à une révision urgente des politiques éducatives, afin de restaurer un service public fort, équitable et accessible à tous.

Jeunes médecins : Enfin le dénouement de la crise

05. Juli 2025 um 17:00

La colère des jeunes blouses blanches retombe. Place, désormais, à un nouveau cadre juridique garantissant les droits et la dignité de tous les professionnels de la santé

La Presse — Fin de crise au sein du corps des jeunes médecins avec la signature d’un procès-verbal d’accord avec le ministère de la Santé.  L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (Otjm) a salué la réaction du ministère de tutelle sur fond de réponses positives à un certain nombre de revendications des jeunes blouses blanches.

«Nous remercions l’autorité de tutelle pour sa réaction positive, qui a permis d’éviter une crise aiguë dans le secteur de la santé. Nous remercions également l’ensemble des jeunes médecins pour leur lutte tout au long de ce mouvement, ainsi que tous ceux qui nous ont soutenus», lit-on dans le bref communiqué de l’Otjm.

Un grand ouf de soulagement d’autant que cette crise ne date pas d’aujourd’hui. Le courroux couvait depuis des années pour moult raisons. A commencer par des salaires très bas, des indemnités de garde réduites. Il y a aussi ces décisions d’affectation en zones sous-équipées qui tombaient comme un couperet et donnaient le tournis aux jeunes blouses blanches. Ces derniers se trouvent confrontés, après tant d’années d’études et au début de leur carrière, à des conditions de travails difficiles. C’est comme si on les poussait à quitter le bled.

Une mobilisation record, symptôme d’un malaise profond

L’enchaînement des mouvements de protestation et de débrayage était inéluctable. Selon l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (Otjm), la mobilisation a été collective avec un taux de participation à la grève estimé à 96,5 %. Le tollé est révélateur d’un malaise plurifactoriel dans le secteur de la santé en général.

Rien qu’à voir de jeunes médecins esquintés par le rythme infernal du travail, exposés au quotidien à tous genres de violences hospitalières, on comprend à quel point le système les broie lentement. On ne peut que ressentir une profonde révolte face à tant d’injustices.

On saisit là toute la colère et la détresse d’une génération de jeunes médecins à bout de souffle et sacrifiée sur l’autel d’un système hospitalier tombé en désuétude.

Il arrive qu’un jeune médecin soit contraint d’assurer sa garde, même en cas de malaise aigu ou de dégradation soudaine de son état de santé. C’est ce que révèle le jeune médecin Oussama sur son compte Facebook, où il partage son expérience : malgré de fortes douleurs, il a dû prendre des médicaments pour pouvoir continuer à répondre aux besoins des patients, effectuer des allers et retours entre les chambres et le service des urgences.

Résultat : il a frôlé l’insuffisance rénale en pleine garde. Et de conclure que son cas n’est qu’un exemple parmi d’autres, certains ayant été encore plus graves.

Il faut dire que les revendications des jeunes médecins portaient, en particulier, sur la validation transparente et objective des stages, la question du service national, le versement des indemnités de garde et leur revalorisation, l’augmentation des postes de garde disponibles, ainsi qu’une rehausse générale des salaires.

Les jeunes médecins réclamaient aussi davantage de transparence et d’équité en matière de validation des stages effectués tous les six mois sous la supervision des chefs de service.

Des requêtes somme toute normales pour les jeunes médecins, susceptibles de les encourager à ne pas larguer les amarres et à chercher un job en Europe où ils sont relativement mieux payés, mais surexploités, selon le témoignage livré à notre journal par la jeune Wafa (nom d’emprunt) partie travailler dans un hôpital à Aix-en-Provence au Sud-Est de la France depuis 2021.

Elle nous explique que les équipements hospitaliers ultramodernes, ont constitué pour elle le seul et unique motif de satisfaction. Elle ajoute que les rémunérations des médecins étrangers sont souvent inférieures à celle de leurs confrères français, sans compter la précarité du logement.

Un exil symptomatique d’un système à réformer

La fuite massive des médecins tunisiens, notamment les jeunes praticiens, n’est en fait que le résultat d’un enchevêtrement de problèmes structurels longtemps ignorés, dont des conditions de travail dégradées, des rémunérations dérisoires en dépit d’un long parcours universitaire, ainsi qu’un statut professionnel mal défini.

Autant de facteurs qui ont favorisé un exil qui aurait pu être évité, si les gouvernements successifs avaient engagé une réforme en profondeur du système de santé.

Cette hémorragie ne cesse de s’aggraver. Selon le secrétaire général du Syndicat des médecins, Nizar Laadhari, pas moins de 1.400 médecins ont quitté le pays en 2024, dont 90 % sont des jeunes. «Le phénomène ne connaît aucun ralentissement», alerte-t-il.

Face à cette situation préoccupante, le Président de la République, Kaïs Saïed, a réaffirmé «la nécessité urgente d’instaurer un nouveau cadre juridique garantissant les droits et la dignité de tous les professionnels de la santé». Lors d’un entretien récent avec le ministre de la Santé, il a également «salué la compétence des médecins tunisiens, particulièrement recherchés à l’étranger».

Dans ce contexte, les accords récemment conclus avec l’Organisation des jeunes médecins suscitent l’espoir d’un tournant. Ils pourraient inaugurer une nouvelle phase portée par une législation ambitieuse, à même de redonner aux jeunes médecins la place qu’ils méritent et de leur offrir un cadre d’exercice plus sain, plus motivant et plus respectueux de leurs aspirations.

Collision meurtrière en Égypte : neuf morts dans le gouvernorat de Menufeya

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 16:55

Au moins neuf personnes ont été tuées et onze autres blessées samedi, lors d’une collision entre deux minibus sur une autoroute du gouvernorat de Menufeya, dans le nord de l’Égypte, a annoncé le ministère égyptien de la Santé et de la Population dans un communiqué.
Les blessés ont été transportés vers des hôpitaux de Menufeya pour y recevoir des soins d’urgence, selon le même communiqué.
D’après le site d’informations Youm7, les premières investigations suggèrent qu’une vitesse excessive pourrait être à l’origine de l’accident.
Ce drame survient quelques jours seulement après un autre accident mortel survenu dans le même gouvernorat, où 19 personnes avaient trouvé la mort lorsqu’un camion était entré en collision avec un minibus, le 27 juin dernier.
Malgré les efforts récents du gouvernement pour moderniser et étendre le réseau routier égyptien, les accidents mortels restent fréquents, en grande partie à cause de comportements imprudents au volant et de l’état dégradé de certaines routes.

L’UE réduit de 80 % ses importations de blé et de sucre ukrainiens

05. Juli 2025 um 17:57

L’Union européenne va réduire ses importations de blé et de sucre ukrainiens jusqu’à 80 % pour répondre aux inquiétudes de ses agriculteurs, dans le cadre de quotas annoncés vendredi 4 juillet.

En signe de solidarité après le début de la guerre en Ukraine en 2022, l’UE avait ouvert ses marchés alimentaires et temporairement supprimé les droits de douane et les quotas.

Mais alors que les agriculteurs de toute l’UE protestaient contre l’afflux de céréales, de sucre et de volaille en provenance d’Ukraine, Bruxelles a décidé de rétablir les quotas.

Les quotas annoncés seront plus élevés que ceux du premier accord de libre-échange entre l’UE et l’Ukraine en vigueur depuis 2016, mais nettement inférieurs aux quantités importées au cours des trois dernières années en franchise de droits.

Ils font suite à un accord provisoire conclu lundi qui fixe le quota annuel de blé à 1,3 million de tonnes métriques, soit une augmentation de 30 % par rapport aux niveaux d’avant-guerre de 1 million de tonnes, selon un responsable de l’UE.

Cela représente une baisse de 70 à 80 % par rapport aux trois dernières périodes, lorsque l’UE a importé environ 4,5 millions de tonnes de blé ukrainien au cours de la saison 2024/25 jusqu’au 30 juin, 6,5 millions de tonnes en 2023/24 et 6,1 millions de tonnes en 2022/23, selon les données de la Commission.

L’UE a fixé le quota de sucre ukrainien à 100 000 tonnes, contre 20 000 tonnes avant la guerre, mais inférieur à 400 000 tonnes sans quota en 2022/23 et supérieur à 500 000 tonnes en 2023/24.

Mais le lobby agricole ukrainien UCAB a annoncé le même jour que les quotas étaient trop bas, qualifiant la proposition de « pas en arrière ».

Ils devraient apporter un soulagement aux agriculteurs de l’Union européenne, dont beaucoup ont souffert de coûts plus élevés et de règles environnementales plus strictes et qui sont également inquiets d’un accord prévu entre l’UE et l’union sud-américaine du Mercosur.

Les négociants en céréales affirment que le blé ukrainien à des prix compétitifs pourra trouver des acheteurs alternatifs en Afrique du Nord et en Asie.

Pour l’orge, le quota d’importation de l’UE pour l’Ukraine passerait de 350 000 tonnes à 450 000 tonnes. Ce chiffre correspondrait aux importations de l’UE en 2024/25, mais ne représenterait qu’environ la moitié des quantités importées en 2022/23 et 2023/24.

Pour la volaille, le quota d’importation a été augmenté de 90 000 tonnes à 120 000 tonnes.

L’accord commercial révisé entre l’UE et l’Ukraine comprend 40 produits et doit encore être approuvé par une majorité qualifiée des États membres.

En outre, l’accord permet aux différents pays de l’UE de prendre des mesures supplémentaires pour protéger leurs marchés s’ils sont déstabilisés par les volumes de quotas, a déclaré le responsable.

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Tunisie – Le taux d’inflation stable à 5,4 %, en juin 2025

05. Juli 2025 um 17:13

Le taux d’inflation demeure stable à 5,4%, en juin 2025, selon les données de l’Institut national de la statistique (INS), dans une note publiée samedi 5 juillet et consacrée à l' »Indice des prix à la consommation – juin 2025″.

L’INS explique cette stabilité,  d’une part, par l’accélération du rythme de hausse des prix du groupe « Restaurants, cafés et hôtels » (11 % en juin 2025 contre 10,8 % en mai 2025), et, d’autre part, par le ralentissement du rythme de l’augmentation des prix du groupe des produits alimentaires (6,4 % en juin 2025 contre 6,7 % en mai 2025).

Pour ce qui est du taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), il est resté aussi stable à 5,5 %.

Les prix des produits libres (non encadrés) ont augmenté de 6,5 % sur un an, tandis que les prix des produits encadrés ont enregistré une hausse de 1,5 %. Les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 7,2%, contre 0,7% pour les produits alimentaires à prix encadrés.

S’agissant des produits alimentaires, leurs prix ont augmenté de 6,4 % en glissement annuel. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des prix des légumes frais de 25,2 %, des fruits frais de 20,4 %, de la viande d’agneau de 19 % et des poissons frais de 10,5 %.

En revanche, les prix des huiles alimentaires et des œufs ont baissé respectivement de 22,7 % et de 4,7 %.

En ce qui concerne les produits manufacturés et les services, leurs prix ont connu, sur un an, une augmentation de 5,3 % en raison de la hausse des prix du groupe de l’habillement et chaussures de 9,3 % et des produits d’entretien courant du foyer de 5 %.

Pour les services, l’augmentation des prix est de 4,6 % sur un an. Cette augmentation est due à la hausse des prix des services du groupe « restaurant, cafés et hôtels » de 11 %.

Hausse de 0,4 % des prix à la consommation

Les prix à la consommation ont enregistré, au cours du mois de juin 2025, une hausse de 0,4% par rapport au mois précédent.

Cette augmentation est principalement attribuée à la hausse des prix des produits de l’habillement de 1,6 %, des prix de groupe « restaurants et hôtels » de 1,1 % et des prix de l’alimentation de 0,1 %, explique l’INS.

Sur un mois, les prix du groupe « Alimentation et boissons » ont augmenté légèrement de 0,1% à la suite de la hausse des prix de la viande d’agneau (+1,8 %) et de la viande bovine (+1,5 %). En revanche, les prix des œufs ont baissé de 3,6 %. Il en est de même pour ceux de la volaille (- 1,4 %) et des fruits frais (- 1,1 %).

S’agissant des prix des produits d’habillement et chaussures, ils ont connu une hausse de 1,6 %. Ainsi, les prix des articles d’habillement et des chaussures ont augmenté, respectivement, de 1,8 % et de 1,5 %.

Pour ce qui est des prix du groupe « restaurants, cafés et hôtels », ils ont enregistré une hausse de 1,1 %. Cette hausse est expliquée par une augmentation des prix des services d’hébergement de 5,1 %.

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Wan Li : « La Chine continuera à soutenir fermement la Tunisie »

05. Juli 2025 um 11:39

L’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, M. WAN Li, n’a pas hésité à nous accorder cet entretien où il reviendra de manière approfondie sur les relations économiques et commerciales tuniso-chinoises. Il sera question du stade olympique d’El Menzah, du nouveau pont de Bizerte, du Centre de cancérologie de Gabès et d’un grand nombre de projets pour lesquels la Chine s’est investie en Tunisie. Ce sera aussi l’occasion de revenir sur la guerre tarifaire entre les Etats-Unis et la Chine et sur la guerre entre Israël et l’Iran. On connaitra ainsi la position de la Chine sur les turbulences croissantes qui secouent le monde et sur la façon d’agir pour rétablir la paix. Un défi que le Sud global pourra relever. Autant de questions qui font de cet entretien une référence en termes de relations tuniso-chinoises en particulier et de géopolitique d’une façon générale.

Quel est, Monsieur l’Ambassadeur, l’état des relations économiques et commerciales Tunisie-Chine ?

Ces dernières années, les relations économiques et commerciales entre la Chine et la Tunisie se sont développées de manière stable. Elles affichent une bonne dynamique. Entre 2019 et 2024, le volume des échanges commerciaux a presque doublé et les investissements directs chinois en Tunisie ont également enregistré des progrès importants.

De nombreux projets d’envergure ont été entrepris par des entreprises chinoises, outre la construction d’une série d’infrastructures avec l’appui de la Chine, permettant d’améliorer les conditions de vie de la population en Tunisie. Les économies chinoise et tunisienne présentent une forte complémentarité. La Chine est disposée à travailler avec la Tunisie pour explorer, plus profondément encore, le potentiel de la coopération mutuelle afin qu’elle puisse profiter davantage aux peuples des deux pays et contribuer à la croissance économique et à la justice sociale en Tunisie.

Les relations Tunisie-Chine ont été élevées au rang de relations stratégiques à l’occasion de la visite du chef de l’État en Chine. Les premiers résultats sont-ils à la hauteur des attentes ?

Depuis l’établissement du partenariat stratégique entre la Chine et la Tunisie, les relations entre les deux pays ont abouti à une série de résultats tangibles. Les visites de haut niveau se sont intensifiées. Les ministres tunisiens des Transports, de la Santé, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du Commerce et du Développement des exportations, ainsi que le ministre de l’Économie et de la Planification se sont successivement rendus en Chine ou ont participé à des réunions connexes.

M. Li Shulei, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et chef du Département de l’information du Comité central du Parti communiste chinois, a conduit une délégation en visite en Tunisie. Il a été reçu respectivement par S.E.M. Kaïs Saïed, président de la République, Mme Sarra Zaafrani Zenzri, cheffe du gouvernement, M. Brahim Bouderbala, président de l’Assemblée des représentants du peuple, et M. Imed Derbali, président du Conseil national des régions et des districts. Ces visites réciproques ont été une occasion pour échanger des opinions approfondies sur la coopération et les opportunités de partenariat dans divers domaines, permettant ainsi de renforcer davantage la confiance politique entre nos deux pays. Les deux parties ont également réalisé des progrès significatifs dans la coopération sur des projets importants.

 

En ce qui concerne les investissements chinois en Tunisie, le projet d’acquisition de la société « Ciments Jbel Oust » par une entreprise chinoise se déroule sans difficulté. La partie chinoise prévoit d’augmenter ses investissements afin de moderniser les équipements et de réaliser des produits plus écologiques.

 

Le 1er juin, la partie chinoise a envoyé une équipe d’experts sur place pour apporter un appui aux autorités tunisiennes pour finaliser l’étude de faisabilité et réaliser une évaluation préliminaire du projet de reconstruction du stade olympique d’El Menzah. Récemment, j’ai visité le chantier du nouveau pont de Bizerte, construit par une entreprise chinoise, et j’ai pu constater que le projet avançait globalement sans encombre et que la construction de la structure permanente du pont allait bientôt commencer. En outre, la conception du projet du Centre de cancérologie de Gabès vient d’être finalisée et la prochaine étape sera le lancement de l’appel d’offres. Par ailleurs, les bus acquis auprès de la Chine sont arrivés.

En ce qui concerne les investissements chinois en Tunisie, le projet d’acquisition de la société « Ciments Jbel Oust » par une entreprise chinoise se déroule sans difficulté. La partie chinoise prévoit d’augmenter ses investissements afin de moderniser les équipements et de réaliser des produits plus écologiques.

 

Des entreprises chinoises – et non des moindres – se sont adjugé des contrats à la suite d’appels d’offres pour construire le pont de Bizerte, ou pour reprendre les travaux de reconstruction du stade d’El Menzah à Tunis, ou bien encore pour la livraison de bus de transport collectif… Verra-t-on davantage d’entreprises chinoises prendre part à l’édification de projets d’infrastructure structurants ? Comment expliquer qu’elles ne se soient pas mobilisées plus tôt ? Est-ce à cause de procédures peu adaptées, d’obstacles bureaucratiques, du système de change, voire d’un climat des affaires peu incitatif ?

Tout d’abord, je tiens à préciser que le projet de reconstruction du stade olympique d’El Menzah est réalisé grâce à un financement mixte. La majeure partie du financement de ce projet provient de la Chine, et il ne s’agit pas d’un projet de construction ordinaire. Ces dernières années, de plus en plus d’entreprises chinoises viennent en Tunisie pour mener des projets et participer à des investissements. Cela est étroitement lié à la stabilité de la situation en Tunisie et à sa position géographique avantageuse, mais c’est aussi le résultat du développement approfondi des relations politiques sino-tunisiennes. Avec le renforcement des échanges entre les deux pays, les entreprises chinoises auront une meilleure connaissance du marché tunisien, ce qui les encourage davantage à investir et à s’implanter en Tunisie.

Comment se manifeste l’aide financière et technique de la Chine en faveur de la Tunisie ? Y a-t-il des prêts consentis à la Tunisie ? Dans quel cadre ? Et selon quelles modalités ?

Le projet de reconstruction du stade olympique d’El Menzah, que je viens de mentionner, est principalement financé par la Chine, notamment par des prêts à taux préférentiels et des aides non remboursables. Le projet du Centre de cancérologie de Gabès sera mis en œuvre sous forme d’aide non remboursable du gouvernement chinois. Cette année, la Chine offrira également à la Tunisie plusieurs centaines de places de formation dans divers domaines, afin d’aider le pays à former différents types de talents.

 

La Chine et la Tunisie se sont mises d’accord sur les principes de l’accord. Après la signature de l’accord, les deux parties pourront mener des négociations spécifiques sur les droits de douane, l’investissement et d’autres questions inscrites sous les modules « commerce plus pratique » et « chaîne d’approvisionnement plus résiliente »…

 

Le bilan des échanges commerciaux est nettement à l’avantage de la Chine. Que peut-on exporter en Chine pour atténuer ce déséquilibre ? Les investissements directs chinois -IDE- pourraient remédier à cette situation et réduire le gap. Cela est-il possible compte tenu de la proximité du marché européen et des accords d’association tuniso-européens ?

Le commerce entre la Chine et la Tunisie est mutuellement bénéfique. De nombreux produits importés de Chine par la Tunisie sont nécessaires à la construction économique du pays. Ils fournissent des matériaux et des équipements de construction avec un bon rapport qualité-prix pour la mise en œuvre de grands projets, et peuvent également être transformés pour augmenter leur valeur ajoutée, créant ainsi davantage d’emplois en Tunisie.

Certes, il existe un déséquilibre dans les échanges commerciaux entre les deux pays. Pour remédier à cette situation, il y a deux approches : la première consiste pour le pays déficitaire à réduire ses importations, la seconde à augmenter ses exportations. Il est évident que la seconde solution est la plus avantageuse. Lors de la réunion ministérielle des coordinateurs sur la mise en œuvre des actions de suivi du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), la Chine a annoncé l’application du traitement de tarif douanier zéro à 100% des catégories de produits en provenance de 53 pays africains ayant avec la Chine des relations diplomatiques, en concluant des accords-cadres de partenariat économique pour le développement partagé.

À l’heure actuelle, la Chine et la Tunisie se sont mises d’accord sur les principes de l’accord. Après la signature de l’accord, les deux parties pourront mener des négociations spécifiques sur les droits de douane, l’investissement et d’autres questions inscrites sous les modules « commerce plus pratique » et « chaîne d’approvisionnement plus résiliente », ce qui permettra de promouvoir, plus efficacement, les exportations de la Tunisie vers la Chine et les investissements directs des entreprises chinoises en Tunisie.

Dans le même temps, la position géographique favorable de la Tunisie et les dispositions commerciales préférentielles qu’elle a conclues avec un certain nombre de pays et organisations régionales sont propices à l’attraction des investissements chinois en Tunisie.

 

La guerre tarifaire est-elle terminée après le récent accord entre les États-Unis et la Chine ? Comment a- t-elle affecté la croissance économique de la Chine ?

Après les discussions à Londres, les équipes chinoises et américaines ont maintenu une communication étroite. Récemment, les deux parties ont confirmé les détails du cadre de mise en œuvre du consensus des négociations commerciales. La Chine approuvera, conformément à la loi, les demandes d’exportation de biens contrôlés éligibles. Les États-Unis annuleront, de leur côté, une série de mesures restrictives prises à l’encontre de la Chine.

 

Comme l’a souligné le président Xi Jinping, « l’économie chinoise est une mer, pas un petit étang ». La Chine est en train de former un nouveau modèle qui s’appuie principalement sur la demande intérieure et l’innovation pour stimuler la croissance économique…

 

A ce propos, je tiens à souligner que nous espérons que les États-Unis collaboreront avec la Chine pour mettre en œuvre le consensus important atteint par les deux présidents lors de leur entretien téléphonique et qu’ils feront bon usage du mécanisme de consultation économique et commerciale entre la Chine et les États-Unis. Nous espérons également que la communication et le dialogue permettront de renforcer le consensus et la coopération et de réduire les malentendus, afin de promouvoir un développement stable, sain et durable des relations Chine-États-Unis, ce qui sera bénéfique non seulement pour la Chine et les États-Unis, mais aussi pour le monde entier.

Il est tout aussi important de relever que les exportations chinoises vers l’étranger ont augmenté de 7,5% au cours des quatre premiers mois de l’année en cours, malgré des barrières tarifaires élevées. Comme l’a souligné le président Xi Jinping, « l’économie chinoise est une mer, pas un petit étang ». La Chine est en train de former un nouveau modèle qui s’appuie principalement sur la demande intérieure et l’innovation pour stimuler la croissance économique ; elle dispose d’un système de chaîne industrielle efficace et complet, d’une écologie de marché pleinement compétitive et d’une innovation technologique ininterrompue.

Les impacts externes ne peuvent influencer les fondamentaux de l’économie chinoise, qui dispose d’une base stable, de nombreux avantages, d’une forte résilience et d’un grand potentiel. L’élan solide du développement de haute qualité de la Chine progresse solidement.

 

Comment a réagi la Chine face à l’agression militaire israélo-américaine contre l’Iran, qui fait partie du noyau central du Sud global et plus encore des BRICS ?

La Chine suit de près l’évolution de la situation au Moyen-Orient, s’oppose aux actions israéliennes qui violent la souveraineté, la sécurité et l’intégrité territoriale de l’Iran, et condamne les attaques américaines contre l’Iran et le bombardement d’installations nucléaires sous les garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Les actions des Etats-Unis ont gravement violé les objectifs et principes de la Charte des Nations unies et le droit international et ont exacerbé les tensions au Moyen-Orient. La paix a besoin de force pour être défendue, mais la force n’apporte pas nécessairement la paix véritable. La Chine s’oppose au recours à la force pour régler les différends et s’est toujours rangée du côté de la paix, du dialogue et de la justice internationale.

Aujourd’hui, la scène internationale est marquée par les turbulences croissantes, d’unilatéralisme et de protectionnisme. Le monde risque un retour à la loi de la jungle, où les faibles sont la proie des forts. Dans le même temps, le Sud global s’est considérablement développé et se positionne désormais comme une force essentielle pour le maintien de la paix internationale, le développement mondial et l’amélioration de la gouvernance mondiale.

Pour relever les défis et sortir de la crise, il faut une plus grande solidarité dans le Sud global. Le fait que de nombreux pays émergents et en développement envisagent activement de rejoindre les BRICS montre leur attractivité. L’expansion des BRICS est dans l’intérêt commun des pays émergents et des pays en développement et renforcera les forces de la paix et du développement dans le monde. Face aux tensions actuelles au Moyen-Orient, les BRICS ont publié une déclaration commune appelant au cessez-le-feu, au dialogue et à la consultation, qui a joué un rôle constructif dans l’apaisement des tensions dans cette région.

Lors du sommet des BRICS qui s’est tenu l’année dernière à Kazan, le président Xi Jinping a déclaré que les BRICS devaient « s’engager en faveur de la paix » et « agir en tant que défenseurs de la sécurité commune ». La Chine est disposée à collaborer avec les autres pays des BRICS et la communauté internationale pour unir leurs efforts, faire respecter la justice et continuer à œuvrer en faveur d’un Moyen-Orient pacifique et stable.

 

La Chine et la Tunisie ont échangé des visites de haut niveau de plus en plus fréquentes et ont approfondi leur confiance mutuelle sur le plan politique d’une manière constante. Le partenariat stratégique sino-tunisien a permis de développer davantage la coopération entre les deux pays dans divers domaines, les échanges humanitaires et culturels sont devenus de plus en plus étroits et les liens entre les peuples se sont approfondis.

 

 

Monsieur l’Ambassadeur, cela fait deux ans et demi que vous êtes en poste à Tunis. Avez-vous le sentiment d’avoir fait bouger les lignes et changer certaines choses ? Tout se passe-t-il comme vous l’auriez souhaité ?

Au cours des deux dernières années, sous la direction stratégique des chefs d’État des deux pays et grâce aux efforts conjoints de la Chine et de la Tunisie, nos deux pays ont fait évoluer leurs relations de manière significative et ont établi un partenariat stratégique. La Chine et la Tunisie ont échangé des visites de haut niveau de plus en plus fréquentes et ont approfondi leur confiance mutuelle sur le plan politique d’une manière constante. Le partenariat stratégique sino-tunisien a permis de développer davantage la coopération entre les deux pays dans divers domaines, les échanges humanitaires et culturels sont devenus de plus en plus étroits et les liens entre les peuples se sont approfondis.

Dans mes contacts avec mes amis tunisiens, j’ai particulièrement constaté que la Chine et la Tunisie sont très unies dans leur opposition à l’ingérence étrangère et dans leur défense de la souveraineté et de l’indépendance nationales. Les deux parties sont fermement attachées à l’esprit de la déclaration commune sino-tunisienne sur l’établissement d’un partenariat stratégique et se soutiennent mutuellement au sujet des questions liées aux intérêts fondamentaux et aux préoccupations majeures des deux pays.

 

La Chine continuera également à soutenir fermement la Tunisie pour que le pays emprunte la voie du développement conformément à ses propres conditions nationales.

 

Dans la déclaration commune, la partie tunisienne a souligné qu’elle respectait la résolution 2758 de l’Assemblée générale, adoptée le 25 octobre 1971. La partie chinoise exprime son appréciation et sa gratitude à la partie tunisienne pour son adhésion ferme au principe d’une seule Chine. Je voudrais profiter de cette occasion pour souligner à nouveau que la province de Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois. C’est une réalité historique et factuelle. Poursuivre le principe d’une seule Chine implique une ferme opposition à l’« indépendance de Taiwan » sous toutes ses formes. Réaliser la réunification complète de la Patrie est un choix irréversible et une juste cause à laquelle adhère la Nation tout entière.

La Chine continuera également à soutenir fermement la Tunisie pour que le pays emprunte la voie du développement conformément à ses propres conditions nationales. Pour ma part, je continuerai à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour promouvoir le développement des relations sino-tunisiennes et la coopération pratique et concrète dans divers domaines.

Cette interview est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n° 923 du 2 au 16  juillet 2025.

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Le ministère des Transports réagit aux plaintes contre TUNISAIR

05. Juli 2025 um 16:48
Le ministère des Transports réagit aux plaintes contre TUNISAIR | Univers News

  • Le président du conseil d’administration et représentant de l’Etat à TUNISAIR démis de ses fonctions
  • Nomination de M. Tarek Bouazizi, Conseiller des services publics, Représentant du Ministère des Transports au Conseil d’administration
  • Désignation de M. Issam Hammam, ingénieur aéronautique, pour superviser la direction générale de «Tunisair Technics»
  • Les chefs d’escale sommés d’assumer leurs responsabilités et appelés à fournir des informations claires aux passagers

Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Avec le démarrage de la saison estivale et le retour des Tunisiens résidant à l’étranger, la situation du transporteur national TUNISAIR a montré d’immenses lacunes auxquelles il y a urgence de leur trouver des solutions. Conscient de cette situation qui ne peut plus perdurer, le ministère des Transports a pris des mesures urgentes pour aller au-devant de solutions capables de remédier un tant soit peu. A cet effet, la tutelle a pris les mesures suivantes :

  • Démettre M. Habib Mekki de ses fonctions de Représentant de l’État auprès du Ministère des Transports au Conseil d’administration de Tunisair, et le relever ainsi de ses fonctions de Président du Conseil d’administration de Tunisair ;
  • Nommer M. Tarek Bouazizi, Conseiller des services publics, Représentant du Ministère des Transports au Conseil d’administration de Tunisair ;
  • Appeler le Conseil d’administration de Tunisair à élire un nouveau Président du Conseil d’administration dans les meilleurs délais afin d’assurer le bon fonctionnement de la compagnie ;
  • Désigner M. Issam Hammam, ingénieur aéronautique, pour superviser la direction générale de Tunisair Technique, en plus de ses fonctions actuelles ;
  • Adresser un avertissement sévère aux chefs d’escale et aux représentants à l’étranger de Tunisair, afin qu’ils s’engagement à prendre en charge les passagers dans la plupart des aéroports connaissant des perturbations dans la programmation des vols et de leur fournir des informations opportunes et correctes, sachant qu’actuellement tous ceux qui ont failli à leur devoir doivent assumer leurs responsabilités et les mesures nécessaires sont prises à leur égard, alors que tous ceux qui ont failli à leurs devoirs seront remplacés par une personne qualifiée capable d’assumer la responsabilité, servir le citoyen et préserver la continuité de leur institution.

Le ministère des Transports a affirmé, par ailleurs, son engagement à donner suite à l’issue des affaires liées à la corruption financière et administrative qui ont conduit Tunisair à la situation catastrophique actuelle.

PSG vs Bayern en live streaming : Coupe du Monde des Clubs

Von: mounir
05. Juli 2025 um 16:45

Quart de finale de la Coupe du Monde des Clubs, Paris Saint-Germain Bayern Munich, une occasion pour les Parisiens d’ajouter un autre trophée à cette saison réussie après avoir remporté la Ligue 1 et la Coupe de France et la Ligue des Champions. PSG Bayern, en direct à 18h heure Paris au Mercedes-Benz Stadium à Atlanta USA.

PSG Bayern en live streaming : Quart de finale Coupe du Monde des Clubs


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Incendies en Turquie : Trois morts et des milliers d’hectares dévastés

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 16:39

Trois personnes ont trouvé la mort dans les incendies qui ravagent la Turquie depuis plusieurs jours, ont rapporté les autorités locales ce samedi.
Un ouvrier forestier, blessé dans un incendie survenu dans la province d’Izmir, à l’ouest du pays, a succombé à ses blessures, portant à trois le nombre de victimes.
L’incendie qui a touché le district d’Ödemiş, à environ 100 km à l’est de la station balnéaire d’Izmir, avait déjà causé la mort jeudi d’un homme de 81 ans, alité, ainsi que celle d’un autre ouvrier forestier âgé de 39 ans.
Ce feu a été maîtrisé vendredi soir, tout comme six autres incendies de forêt, principalement situés dans l’ouest et le centre de la Turquie, a indiqué le ministre de l’Agriculture et des Forêts, Ibrahim Yumaklı.
Cependant, les pompiers luttaient encore samedi contre un important incendie dans la zone côtière méridionale de Dörtyol, dans la province de Hatay, au sud du pays.
À Ödemiş, « l’incendie s’est propagé avec violence, il n’y a plus rien à brûler. Environ 5 000 hectares ont été réduits en cendres », a déclaré le maire, Mustafa Turan.
Lundi, les autorités turques avaient annoncé l’évacuation de plus de 50 000 personnes pour les mettre à l’abri des flammes.
Depuis le début de l’année, la Turquie, confrontée à une sécheresse persistante liée au changement climatique, a enregistré plus de 3 000 départs de feu, dont 1 300 dans des zones forestières.

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