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Sud Meliane : un projet stratégique de 140 millions de dinars pour renforcer le traitement des eaux usées

18. Dezember 2025 um 16:48

Environ 90 % du budget du ministère de l’Environnement pour la période 2026-2027 seront consacrés aux projets liés à l’assainissement, a indiqué le ministre, Habib Abid, lors d’une journée d’information consacrée à l’état d’avancement du projet de réhabilitation de la station d’épuration du projet “Sud Meliane”.

Le ministre a précisé que l’élaboration du plan du ministère pour la période 2026-2027 est achevée. Ce plan repose sur cinq axes majeurs, portant, essentiellement, sur l’assainissement, la gestion et le traitement des déchets, l’aménagement du littoral ainsi que la réalisation d’une ceinture verte. Cette dernière sera généralisée à sept gouvernorats, à savoir Sfax, Gabès, Kairouan, Sidi Bouzid, Gafsa et Kasserine, dans l’objectif de promouvoir le développement social et économique, de protéger l’environnement et de limiter l’avancée du sable.

Dans le même contexte, le ministre de l’Environnement a fait savoir que son département est parvenu, en partenariat avec le ministère de l’Économie, à inscrire 40 projets prioritaires, dont les études ont été finalisées dans le cadre du programme et du plan de l’année 2026.

Il a ajouté que le ministère a programmé 1 300 projets dans son plan pour la période 2026-2027, pour un coût global avoisinant 4 000 millions de dinars, sur un total de 1 500 projets proposés par les conseils locaux, régionaux et territoriaux.

Concernant les orientations majeures en matière de propreté et de gestion des déchets, Abid a mis l’accent sur la production d’électricité à partir des déchets ménagers. Il a évoqué la possibilité de valoriser environ 2 800 tonnes de déchets produits quotidiennement, dans le Grand Tunis, afin de générer de l’électricité et permettre à la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) de l’exploiter en tant qu’énergie verte.

De son côté, le chef du projet de la station d’épuration de Sud Meliane, Elyes El Mili, a indiqué que ce projet, dont le coût est estimé à environ 140 millions de dinars, revêt un caractère stratégique. Il vise à améliorer les performances de la station en portant sa capacité de traitement de 40 000 à 90 000 mètres cubes par jour, tout en intégrant une unité de traitement tertiaire, afin d’améliorer la qualité des eaux traitées et d’élargir leur utilisation dans les secteurs agricole et industriel.

El Mili a ajouté que la station est équipée des technologies les plus récentes à l’échelle mondiale et qu’elle répond à l’évolution démographique de la banlieue sud de la capitale. Le taux d’avancement des travaux atteint actuellement 50 %, avec un achèvement du projet, prévu vers la fin de l’année 2026.

Par ailleurs, le chef de service à l’Office national de l’assainissement (ONAS), Hatem Drine, a indiqué que le projet de la station d’épuration de Sud Meliane est le plus important parmi les dix projets financés par le programme « Depolmed » dans le gouvernorat de Ben Arous.

Le programme de réduction de la pollution en mer Méditerranée « Depolmed » vise à accompagner l’ONAS dans la mise en œuvre de la première phase d’un programme d’investissement ambitieux dédié à l’assainissement des zones côtières. Selon Hatem Drine, le site de la station de Sud Meliane constitue un modèle de référence, illustrant l’importance des investissements dans le secteur environnemental et leur rôle stratégique dans la gestion durable des eaux usées.

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Langue arabe : entre richesse patrimoniale, évolution naturelle et exigences du numérique

18. Dezember 2025 um 16:39

Le directeur du Département d’Arabe de la faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba. Taoufik Aloui, a souligné l’importance d’une collaboration étroite entre informaticiens, linguistes et spécialistes des langues pour mettre en lumière l’évolution et la diversité de la langue arabe et parvenir à une numérisation linguistique de pointe, à la hauteur de sa valeur et de son statut.

Lors de la rencontre scientifique organisée, hier jeudi, par le département sur la richesse et la constante évolution de la langue arabe à l’occasion de la Journée mondiale de la langue arabe, il a souligné que la langue arabe possède des caractéristiques structurelles, morphologiques et sémantiques qui la rendent particulièrement adaptée au traitement informatique et lui permettent de suivre le rythme des progrès technologiques et de la numérisation moderne a-t-il expliqué, soulignant l’impératif d’établir un cadre conceptuel et terminologique dynamique qui démontre le potentiel de l’arabe, une langue dont la beauté classique et les qualités poétiques n’empêchent ni son évolution ni sa libération de la stagnation.

Aloui a relevé que cette évolution est une loi naturelle qui régit les langues vivantes, et non pas un simple choix à adopter ou à ignorer en fonction de leur capacité à évoluer avec les sociétés et leurs besoins, et à être influencées par les transformations culturelles, scientifiques et technologiques, qui s’adaptent et se renouvellent au fil du temps. Cette évolution n’est ni un coup porté à la langue ni une insulte, mais plutôt un facteur d’attrait et de développement.

Le Directeur du département d’arabe a également souligné que ce rôle, dans cette évolution, n’incombe pas uniquement aux départements universitaires, mais aussi aux académies de langues, qui possèdent l’autorité scientifique et la référence institutionnelle leur permettant d’établir la terminologie, de normaliser l’usage linguistique et de suivre de manière systématique les transformations scientifiques dans les arts, les sciences humaines et d’autres domaines.

Dans le même esprit, il a invité les amoureux de la langue arabe à consulter des ouvrages fondamentaux de littérature, de linguistique et d’autres disciplines afin de comprendre l’évolution qu’a connue l’arabe depuis ses origines et de découvrir la multiplicité et la diversité de ses structures, considérant cela comme un enjeu primordial.

Il a recommandé de privilégier une écriture vivante et percutante, dans une langue créative qui respecte la lisibilité et prenne en compte la capacité du lecteur à comprendre et à s’impliquer, répondant ainsi à ses besoins dans diverses disciplines, qu’elles soient scientifiques, littéraires ou artistiques, et capable de satisfaire des intérêts variés sans compromettre la rigueur scientifique ni la valeur esthétique de l’expression.

Cette rencontre entre divers universitaires a comporté plusieurs présentations dans le cadre des défis auxquels la langue arabe est confrontée et de la question centrale de savoir dans quelle mesure elle suit le rythme des développements modernes en matière de numérisation et de technologie, et dans quelle mesure elle réussit à établir un discours linguistique pertinent et expressif de ces développements.

Plusieurs présentations consacrées à la langue arabe ont notamment porté sur L’Occident chrétien dans les sources hafsides à travers le langage présenté par professeur Lotfi Ben Milad du département d’histoire, L’arabe comme narrateur : les genres narratifs dans le patrimoine arabe par Noureddine Benkhoud,  Les enjeux de l’arabe dans le cadre de l’unité et de la diversité par le professeur Haykel Ben Mustapha du département de français,  Grammaire et linguistique arabes et La langue arabe comme affirmation identitaire chez les Morisques présentées par le professeur Ridha Mami du département d’espagnol et professeur Mehrez Boudhia a présenté “La langue dans le livre de Sibawayh” .

Les deux séances programmées, présidées par les professeurs Raja Ben Salama et Sourour Lahiani, se sont conclues par des discussions sur les moyens de développer la langue arabe, de s’adapter aux évolutions, de la moderniser, d’enrichir son expressivité et d’intégrer de nouveaux termes et concepts dans divers domaines scientifiques et littéraires.

Les participants ont également parlé du rôle joué par les différents départements qui contribue à renforcer la vitalité de la langue et à garantir sa capacité à se perpétuer et à interagir efficacement avec les exigences de l’ère moderne.

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Les RH face à l’IA : comment l’IA transforme concrètement les pratiques RH – Nizar Yaïche au HR AWARDS

18. Dezember 2025 um 16:32

Après avoir montré l’ampleur des chiffres et des enjeux macroéconomiques, Nizar Yaiche a, lors de la 12 -ème édition des HR Awards organisée vendredi 12 décembre à Tunis par l’Arforghe et la KAS, consacré une partie de son intervention à l’impact concret de l’IA sur les Ressources Humaines.

Automatisation, recrutement intelligent, learning adaptatif, inclusion numérique : les promesses sont nombreuses, mais elles exigent une transformation profonde des compétences des DRH. L’IA n’est pas seulement un outil, elle impose une nouvelle culture et une nouvelle responsabilité : protéger l’humain dans un monde où l’intelligence devient dynamique.

Nizar Yaiche (N.Y) s’en inquiète et à juste titre, lui qui considère que l’éthique doit occuper une place centrale dans les débats autour de l’intelligence artificielle. Car en transformant en profondeur les sciences sociales — de l’économie à la gestion — l’IA introduit de nouveaux outils, tels que les chatbots fondés sur des modèles de langage de grande taille (LLMs).

S’ils offrent des gains notables en productivité et en qualité rédactionnelle, ces dispositifs soulèvent néanmoins des questions sensibles : comment garantir l’attribution juste des idées, préserver l’originalité intellectuelle et, surtout, maintenir la place de l’homme au cœur de la création et de la décision ?

« L’intelligence artificielle oblige les RH à protéger l’humain dans un monde dynamique. »

L’IA au service des RH : une liste d’opportunités en expansion

N.Y rappelle dans sa présentation que 70 % des activités RH sont aujourd’hui partiellement automatisables. Cela ouvre un champ immense comprenant une cartographie dynamique des compétences : grâce aux “skills graphs”, les entreprises peuvent suivre en temps réel l’évolution des talents et anticiper les besoins et un learning adaptatif puisque l’IA permet de personnaliser les contenus de formation selon le profil, le rythme et la performance de chaque collaborateur.

Résultat : des formations plus efficaces et moins coûteuses, une requalification accélérée, une prévention de l’obsolescence des compétences.

D’autres parts grâce à l’IA, on peut procéder à des analyses prédictives RH : certains outils, là où la loi le permet, peuvent anticiper les démissions, mesurer la motivation ou détecter les risques sociaux.

L’IA ouvre la voie à une optimisation inédite des parcours de carrière : les algorithmes peuvent personnaliser la mobilité interne à grande échelle, en alignant les aspirations des collaborateurs avec les besoins stratégiques de l’entreprise, renforçant ainsi leur fidélisation.

À cela s’ajoute l’automatisation du back-office RH — génération de documents, reporting, communications — qui, dans certains cas, permet de multiplier la productivité par deux à quatre.

Les Bots RH intelligents, disponibles en continu, offrent quant à eux un accompagnement personnalisé : répondre aux questions, faciliter l’onboarding et fluidifier l’expérience employé. Enfin, l’IA contribue à l’inclusion numérique en réduisant la fracture digitale grâce à des interfaces accessibles et des tutoriels adaptés aux différents profils.

Toutes ces promesses de l’IA offrent-elles véritablement les garanties du succès ?

« Cette automatisation ouvre un champ immense d’opportunités, mais aussi de risques. »

Faire, ce n’est pas être le premier ; faire, c’est obtenir les résultats escomptés

Ces solutions existent déjà, mais leur déploiement dépend de la maturité des entreprises, des contraintes légales et de la protection des données. Certaines expériences montrent les limites d’une adoption trop rapide :

  • des campagnes de recrutement menées par des agents IA ont échoué, les candidats ayant rejeté l’idée d’un entretien automatisé ;
  • des algorithmes peuvent réduire certains biais, mais ils peuvent aussi en introduire de nouveaux si la gouvernance n’est pas rigoureuse ;
  • la prudence est donc de mise, insiste Nizar Yaïche : intégrer l’IA ne signifie pas seulement l’utiliser, mais l’utiliser correctement, avec des résultats tangibles.

Les DRH doivent se transformer, se convertir et s’adapter

Pour intégrer ces solutions, les directions RH doivent évoluer. Elles doivent acquérir une première liste de compétences techniques :

  • culture IA et compréhension technologique : savoir comment fonctionnent les modèles et les algorithmes.
  • data literacy avancée : analyser, interpréter et challenger les données produites par l’IA ;
  • redesign des processus RH : automatiser, optimiser et personnaliser grâce à l’IA ;
  • workforce planning assisté par IA : projection des métiers futurs, identification des compétences critiques ;
  • change management : gérer la résistance et accompagner l’adoption des outils IA.

Ces compétences ne sont plus optionnelles : elles sont indispensables pour crédibiliser la fonction RH dans un monde où les décisions sont de plus en plus algorithmiques.

« Les RH doivent éviter que certains deviennent les victimes invisibles de la révolution IA. »

Sauver les futures “victimes” de l’IA

Nizar Yaïche a mis l’accent sur un enjeu majeur, porté avec une intensité toute personnelle: l’IA risque d’accentuer le “digital divide” soit une fracture numérique qui peut creuser l’écart entre les employés, rappelant en cela Charles Darwin qui estime que “les espèces qui survivent ne sont pas nécessairement les plus fortes ou les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements de leur environnement”.

Dans le cas présent, précise Yaïche, certains collaborateurs s’adapteront vite, d’autres resteront en marge. Les RH doivent anticiper ce phénomène et mettre en place des solutions pour accompagner les plus vulnérables :

  • former ceux qui n’ont pas les compétences numériques ;
  • garantir que l’IA ne devienne pas un facteur d’exclusion ;
  • positionner les RH comme garants de justice et d’équité.

Car derrière les promesses de productivité, il y a des vies humaines. Et l’une des missions les plus nobles des RH sera de protéger ces vies, de donner une chance à ceux qui pourraient devenir les “victimes invisibles” de la révolution IA.

Le deuxième volet de la présentation de Nizar Yaïche à la 12ème édition des HR Awards de l’Arforghe, nous rappelle que l’IA n’est pas seulement une affaire de technologie. Elle est une affaire de dignité. Les DRH doivent apprendre à manier les outils, mais aussi à incarner des valeurs. Ils doivent être à la fois ingénieurs des compétences et gardiens de l’humain.

La suite de l’intervention de Nizar Yaiche approfondira encore cette responsabilité : comment les RH peuvent devenir les garants de l’équité algorithmique et accompagner les personnes en difficulté d’adaptation.

A suivre

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • L’IA transforme concrètement les pratiques RH.
  • 70 % des activités RH sont partiellement automatisables.
  • Les promesses sont fortes, mais les risques aussi.
  • L’éthique et la gouvernance deviennent centrales.
  • Les RH doivent protéger les plus vulnérables face à la fracture numérique.

 

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Vacances d’hiver : les hôtels de Tozeur affichent complet avec un taux de réservation attendu à 100 %

18. Dezember 2025 um 16:27

Le gouvernorat de Tozeur devrait enregistrer un afflux touristique accru durant la période des vacances d’hiver, qui sera marquée par une hausse des réservations dans les établissements hôteliers et un renforcement des activités touristiques proposées aux visiteurs.

Le président de la fédération régionale des agences de voyages du sud-ouest 1, Abdelfattah Mlik, a indiqué que le taux des réservations dans les hôtels de la région devrait atteindre 100%, durant cette période.

Il a ajouté que l’infrastructure touristique dans la région vient d’être renforcée avec l’inauguration de deux unités hôtelières à Tamaghza et Nefta, outre l’ouverture prochaine d’un nouvel hôtel à Tozeur.

Par ailleurs, les préparatifs logistiques se poursuivent dans les hôtels et les maisons d’hôtes, ainsi qu’au niveau des agences de voyages, selon la même source.

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L’Université de Tunis renforce son engagement citoyen avec SOS Villages d’Enfants

18. Dezember 2025 um 16:23

L’Université de Tunis et l’Association SOS Villages d’Enfants ont signé une convention de partenariat marquant une nouvelle étape dans leur engagement commun en faveur de la jeunesse.

Selon une publication diffusée ce jeudi sur la page officielle de l’Université de Tunis, ce partenariat permet aux clubs ambassadeurs de SOS Villages d’Enfants d’intervenir dans l’ensemble des établissements relevant de l’Université de Tunis, contribuant ainsi à la promotion des valeurs de solidarité et de citoyenneté auprès des étudiants.

Il offrira également aux clubs étudiants de l’Université de Tunis, ainsi qu’aux étudiants de l’Institut Supérieur de l’Animation pour la Jeunesse et la Culture (ISAJC), l’opportunité de s’impliquer lors de leurs stages dans des actions de soutien aux enfants accompagnés par l’association.

“Cette convention s’inscrit pleinement dans la stratégie d’ouverture et de responsabilité sociale de l’Université de Tunis, qui réaffirme ainsi son rôle actif dans le renforcement du lien entre l’Enseignement Supérieur et la société”, lit-on de même source.

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REVUE DE PRESSE | Économie mondiale : banques, pétrole, agriculture et huile d’olive en focus

Von: hechmi
18. Dezember 2025 um 16:03

huile d'oliveLes dernières 24 heures ont été marquées par des annonces de régulation bancaire, des signaux de marché sur le pétrole liés aux sanctions, et des repères de prix sur l’huile d’olive. Plusieurs décisions d’autorités (Royaume-Uni, Inde, États-Unis) et mouvements de marché (Brent/WTI) structurent l’actualité économique mondiale.

Banques : supervision et cadre des indices de référence

Au Royaume-Uni, le gouvernement a annoncé une refonte du régime des benchmarks financiers afin de réduire la charge de conformité et de recentrer l’encadrement sur les indices jugés systémiques ; la réduction visée du nombre d’administrateurs concernés est estimée à 80–90%.

En Inde, la banque centrale (RBI) a imposé des restrictions à une banque coopérative urbaine, incluant l’interdiction d’octroyer de nouveaux prêts et un plafond de retrait de dépôts (sur une période annoncée de six mois).

Aux États-Unis, la Réserve fédérale a, selon des sources, clos des notifications formelles adressées à Citigroup concernant des faiblesses de gestion des risques de trading (MRIAs), un signal suivi par les marchés bancaires.

Énergie : pétrole soutenu par le risque sanctions/blocage

Les cours du pétrole ont progressé avec des informations faisant état de sanctions américaines potentielles visant l’énergie russe et d’un risque lié à un blocage de tankers vénézuéliens. Reuters rapportait un Brent autour de 60,10 $/b et un WTI autour de 56,38 $/b à l’instant mentionné.

Dans les majors, BP a annoncé la nomination de Meg O’Neill (Woodside) comme prochaine CEO, avec prise de fonctions annoncée pour avril 2026, après la sortie de Murray.

Agriculture : repères sur les flux céréaliers

Un repère de marché publié par l’USDA (édition décembre 2025) met en avant une dynamique d’exportations américaines de maïs et une prévision d’exportations 2025/26 à 81,3 Mt, avec une mention de volumes inspectés au premier trimestre 2025/26 dépassant 19 Mt.

Huile d’olive : points de prix “à l’origine”

Des relevés de prix “à l’origine” agrégés par Oleista indiquent (dernières mises à jour affichées) une extra-vierge à 3,73 €/kg en Tunisie (maj 2025-12-08) et 4,82 €/kg en Grèce (maj 2025-12-09).

Chiffres clés

  • Brent : 60,10 $/b (niveau rapporté par Reuters, instant cité).
  • WTI : 56,38 $/b (niveau rapporté par Reuters, instant cité).
  • Maïs US : 81,3 Mt (prévision export 2025/26, USDA).
  • Huile d’olive (Tunisie) : 3,73 €/kg extra-vierge.

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Issam Lahmar appelle à unifier les politiques sociales arabes pour un développement inclusif

18. Dezember 2025 um 15:53

Le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar, a appelé, ce jeudi, les pays arabes à mettre en place des programmes communs et à unifier leurs politiques et leurs efforts afin de parvenir à un développement inclusif plaçant l’être humain au cœur de ses priorités, avec pour objectif la réalisation de la justice sociale et la garantie d’une vie décente à l’ensemble des sociétés arabes, en particulier aux catégories vulnérables et marginalisées.

S’exprimant lors des travaux de la 45è session du Conseil des ministres arabes des affaires sociales, organisée par le Secrétariat général de la Ligue des États arabes en Jordanie du 15 au 18 décembre en cours, Issam Lahmar a souligné que la Déclaration de Doha pour le développement social, constituera une véritable feuille de route pour l’ensemble des pays arabes en vue d’adopter de nouvelles approches plus efficaces, à même de répondre aux aspirations des peuples arabes face aux mutations économiques, sociales et climatiques actuelles, selon un communiqué du ministère des affaires sociales.

Dans son intervention, Lahmar a présenté l’approche renouvelée de la Tunisie en matière de développement, consacrée par la Constitution et basée sur le renforcement du rôle social de l’État, la garantie de l’égalité des chances entre les catégories sociales et les régions, ainsi qu’une répartition juste et équitable des richesses, tout en consolidant les valeurs de la démocratie sociale et de l’État de droit.

Lahmar a affirmé que la Tunisie mise sur le capital humain pour garantir le développement global, à travers l’investissement dans le développement des capacités humaines et l’amélioration des conditions de vie par la garantie d’un revenu décent.

Dans ce cadre, Issam Lahmar a passé en revue plusieurs mesures sociales adoptées par la Tunisie, notamment le renforcement du système de protection sociale selon une approche globale fondée sur les droits, visant à réduire la pauvreté multidimensionnelle et à promouvoir l’insertion économique des catégories vulnérables à travers le financement de projets individuels ou collectifs, favorisant ainsi leur autonomie.

Par ailleurs, le ministre des affaires sociales s’est félicité de l’inscription d’un point permanent à l’ordre du jour du Conseil consacré à la situation sociale en Palestine, afin de mettre en lumière les conditions humanitaires catastrophiques subies par le peuple palestinien en raison de la guerre d’extermination menée par l’occupation, en violation flagrante du droit international humanitaire et des droits humains fondamentaux.

Il a, dans ce contexte, appelé à redoubler les efforts arabes pour soutenir le peuple palestinien et garantir son droit naturel et humain à une vie digne.

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Changements à la direction des Sicav BH Obligataire et Capitalisation

18. Dezember 2025 um 15:45

Le paysage des fonds d’investissement en Tunisie connaît un léger remaniement. La Sicav BH Obligataire et la Sicav BH Capitalisation ont récemment annoncé la nomination de nouveaux dirigeants à leur tête, selon un communiqué publié par la Commission des Marchés Financiers (CMF).

À la Sicav BH Obligataire, Sonia Belhaj succède à Lotfi Ben Hamouda en tant que Directrice Générale. Cette décision, prise lors du Conseil d’Administration du 11 juillet 2025, a été officialisée le 28 août 2025 auprès de la recette des finances de la Charguia, à Tunis.

De son côté, la SICAV BH Capitalisation nomme Hichem Zenaidi au poste de Directeur Général, en remplacement de Imen Ben Slimene. Cette décision, prise le 23 septembre 2025, a été enregistrée officiellement le 7 novembre 2025.

 

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Les exportations tunisiennes vers le Nigeria bondissent de plus de 240%

18. Dezember 2025 um 16:30

Les exportations tunisiennes vers le Nigéria ont enregistré une croissance exceptionnelle de plus de 240% sur les onze premiers mois de l’année, atteignant environ 92 millions de dinars. Cette progression fulgurante intervient alors que le CEPEX intensifie ses efforts pour soutenir les entreprises tunisiennes sur ce marché stratégique. Dans une déclaration à RTCI, Lassaad Ben […]

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Gabès : une panne imprévue provoque des coupures d’eau dans plusieurs zones

18. Dezember 2025 um 16:18

La Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) a annoncé qu’une panne est survenue ce jeudi 18 décembre 2025 sur la conduite de refoulement  issue de la station de dessalement d’eau de mer de Zarat. Cet incident entraînera des perturbations et des coupures dans la distribution de l’eau potable dans les zones suivantes […]

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La cyberviolence, comprendre pour mieux agir

18. Dezember 2025 um 16:39

La cyberviolence n’est plus un écran de fumée virtuel : c’est une violence à ciel ouvert qui traque ses victimes jusque dans leur téléphone et leur esprit.

Il s’agit d’une nouvelle scène de violences bien réelles qui s’installe au cœur de nos vies numériques.C’est ce qui ressort de la conférence-débat majeure sur la cyberviolence, organisée l’après‑midi du 21 novembre 2025 à Ixelles ( Bruxelles) par le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (CVD Tunisie), en partenariat avec l’Association des Démocrates Tunisiens du Benelux. Cet événement a mis en lumière un phénomène en pleine expansion, qui touche particulièrement les femmes, les jeunes et les journalistes, en Tunisie comme ailleurs, et qui pose des défis juridiques, sociaux et démocratiques de plus en plus pressants.

Une chose est sûre: la cyberviolence recouvre un large éventail de comportements en ligne : harcèlement, menaces, insultes, diffamation, usurpation d’identité, diffusion non consentie d’images, discours haineux ou attaques ciblées sur l’apparence physique, le genre ou le statut social.

En Tunisie, les données disponibles montrent une exposition particulièrement forte des femmes, dont une grande majorité déclare avoir été victimes d’au moins une forme de violence numérique, le harcèlement sexuel en ligne étant l’une des formes les plus répandues. Selon une étude du Credif et du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), 4 femmes sur 5 en Tunisie ont subi une forme de cyberviolence. 60% des femmes interrogées ont été victimes de violences numériques, dont 31% de harcèlement sexuel en ligne, qui est la forme la plus répandue, suivie du harcèlement en ligne général et de la surveillance obsessionnelle.

L’impact psychologique est lourd, notamment sur les femmes, avec des répercussions parfois graves sur la santé mentale, le bien-être social et la sécurité personnelle.

Les journalistes, en particulier les femmes journalistes, sont également en première ligne, prises pour cibles en raison de leur visibilité et de leur engagement public. Des cas comme ceux de la journaliste sportive tunisienne Naïma Sassi ou de la journaliste française Salomé Saqué illustrent la violence des attaques, fondées sur le physique, le genre ou les opinions exprimées, et la relative impunité dont bénéficient souvent les auteurs.

La question suivante qui signe sur les réseaux sociaux, pour lutter contre la cyberviolence? Prenons le cas de Facebook qui est le plus répandu, avant 2013, Facebook ne disposait pas de modérateurs dédiés pour la Tunisie, sur 7 millions d’utilisateurs, les contenus violents prolifèrent. Aujourd’hui, la plateforme a remplacé la modération humaine ( de deux modérateurs pour le cas de la Tunisie) par des intelligences artificielles, souvent perfectibles, ce qui engendre des erreurs et des frustrations, notamment sur ce qui s’est passé à Gaza.

Le problème fondamental reste la question du signalement, de la sanction et surtout du suivi après la dénonciation des contenus abusifs.

Performance artistique et dénonciation de la misogynie

Lors de la conférence, l’artiste et comédienne tunisienne Mariem Memni, installée à Bruxelles, a présenté une performance numérique visant à interroger simultanément les normes de beauté et les violences sexistes en ligne. Spécialiste de l’art invisuel” , elle a utilisé les réseaux sociaux pour transformer son image en direct, en accentuant ses rondeurs et en déformant son visage à l’aide de filtres. Cette mise en scène avait pour objectif de provoquer les réactions des internautes et de révéler la violence symbolique du regard porté sur les corps féminins dans l’espace numérique.

En poussant à l’extrême les codes de la “beauté” et de la “laideur” , Mariem Memni renvoie la société à ses contradictions et met en évidence les mécanismes de misogynie, de harcèlement et d’objectification. Cette performance s’inscrit dans le prolongement de son travail au sein de l’École Européenne pour l’Intégration des Migrants par l’Art (EEIMA), qu’elle dirige à Bruxelles, où l’art est mobilisé comme outil d’émancipation, notamment pour les femmes.

Jeunes, hyperconnexion et vulnérabilité accrue

De son côté, la psychologue et ergonome cognitive Armelle Schaad (Université Libre de Bruxelles) a apporté un éclairage scientifique sur les effets du surtemps d’écran chez les jeunes. Les adolescents européens passent en moyenne plus de sept heures par jour devant leurs écrans, souvent la nuit. Ce qui perturbe fortement le sommeil et favorise des troubles cognitifs et psychiques. Cette hyperconnexion augmente les risques de dépression, de comportements agressifs et de pensées suicidaires, tout en exposant davantage les jeunes au cyberharcèlement.

La cyberviolence chez les adolescents se nourrit d’un climat de pression sociale permanente, où l’image de soi, la comparaison entre pairs et la peur de l’exclusion sont exacerbées par les plateformes numériques. La protection des jeunes implique donc à la fois une régulation des usages, une éducation aux médias et un accompagnement psychologique adapté.

Un cadre juridique fragmenté et controversé

Sur le plan juridique, l’avocate Anissa Tebai, spécialiste des droits humains et de l’égalité femmes-hommes, a rappelé que la loi organique n°2017‑58 relative à la lutte contre la violence faite aux femmes constitue un texte de référence, mais qu’elle ne traite pas explicitement la cyberviolence. Le décret-loi n°54 de 2022, censé lutter contre la diffusion de fausses informations, a introduit des dispositions applicables aux contenus numériques, mais sa mise en œuvre soulève de fortes controverses en raison de son utilisation dans des affaires touchant des avocates, journalistes ou chroniqueuses, alimentant la crainte d’une instrumentalisation répressive et d’atteintes à la liberté d’expression.

Au niveau international, plusieurs instruments fournissent un socle solide pour penser la protection des droits numériques : Déclaration universelle des droits de l’homme, Pacte international relatif aux droits civils et politiques, Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), Convention de Budapest sur la cybercriminalité, Convention d’Istanbul sur la violence à l’égard des femmes, ainsi que la Charte africaine et la Charte arabe des droits de l’homme.

Ces textes consacrent la vie privée, la sécurité, l’égalité, la protection contre la discrimination et la liberté d’expression, en encourageant une prise en compte de plus en plus explicite de la dimension numérique.

Spécificités et obstacles à la répression de la cyberviolence

La répression de la cyberviolence se heurte à plusieurs difficultés structurelles : dispersion et multiplicité des textes applicables, diversité des procédures et complexité de la qualification juridique des faits. L’espace numérique lui-même complique l’identification des auteurs, facilite la dissimulation d’identité, la circulation transnationale des contenus et la disparition rapide des messages, tout en rendant leur effacement complet presque impossible.

La conférence a insisté sur la nécessité pour les victimes de documenter les faits : captures d’écran, conservation de messages, preuves de chantage, recours à un huissier pour donner une valeur probante aux éléments collectés et saisine des unités spécialisées en matière de cybercriminalité. La preuve pénale reste libre, mais exige une méthodologie rigoureuse pour permettre une réponse judiciaire effective.

Vers une protection renforcée des droits numériques

Les intervenantes ont souligné que la lutte contre la cyberviolence doit s’articuler autour de trois droits fondamentaux : la vie privée numérique, la sécurité numérique et la liberté d’expression, étroitement liés au droit à l’information.

L’enjeu est de trouver un équilibre entre la protection des individus, la libre circulation des idées et la prévention d’un usage abusif du pouvoir répressif de l’État. La violence numérique varie selon le profil des victimes (militantes politiques, femmes non engagées, personnes racisées, femmes handicapées, etc.), ce qui impose une approche sensible au genre et aux discriminations croisées.

Parmi les recommandations formulées, figurent : l’harmonisation de la législation tunisienne avec les conventions internationales ratifiées et l’intégration explicite de la cyberviolence dans le droit interne ; la spécialisation des structures (équipes d’enquête dédiées, experts accrédités, chambre pénale spécialisée) ; l’élaboration d’un guide procédural détaillant les mécanismes de plainte et d’orientation des victimes, avec un renforcement de l’accompagnement psychologique, social et juridique.

En somme, laisser la cyberviolence se répandre revient à tolérer la dégradation continue des droits fondamentaux. D’où l’importance de dénoncer et dites stop à la cyberviolence.

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La Tunisie triple ses exportations vers le marché nigérian 

18. Dezember 2025 um 16:31

Les échanges commerciaux entre la Tunisie et le Nigéria ont connu une hausse remarquable sur les onze premiers mois de l’année. Les exportations tunisiennes vers ce marché d’Afrique de l’Ouest ont bondi de plus de 240 %, pour atteindre environ 92 millions de dinars tunisiens. Cette croissance résulte d’une stratégie ciblée du Centre de promotion des exportations (CEPEX), qui renforce son soutien aux entreprises locales.

Le directeur du bureau du CEPEX au Nigéria, Lassaad Ben Jomaa, confirme que sa mission principale consiste à identifier, secteur par secteur, les opportunités d’exportation. Ses équipes travaillent avec les exportateurs tunisiens pour élaborer des études adaptées et faciliter de nouvelles opérations commerciales.

Plusieurs secteurs porteurs tirent cette dynamique. Les produits agroalimentaires, les matériaux de construction, les infrastructures ainsi que les médicaments et produits pharmaceutiques et cosmétiques concentrent l’essentiel de la demande nigériane. Avec une population estimée à plus de 200 millions d’habitants, le Nigéria représente un débouché majeur pour les exportateurs tunisiens.

Le CEPEX entend maintenir cette tendance. Ses objectifs sont clairs : conserver le volume actuel des échanges, diversifier la gamme des produits exportés et augmenter le nombre d’entreprises tunisiennes présentes sur place.

Parallèlement, le CEPEX organise, avec le ministère du Commerce et du Développement des Exportations et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Centre, des rencontres individuelles avec ses représentants à l’étranger. Ces sessions visent à dégager de nouvelles opportunités dans 15 marchés internationaux, dont celui du Nigéria.

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Huile d’olive : un record de production face à des défis structurels

18. Dezember 2025 um 16:23

La Tunisie, en tant que deuxième producteur mondial d’huile d’olive et premier exportateur hors UE, avec une récolte record de 340 000 tonnes en 2025, est particulièrement bien positionnée pour exceller au Concours international Mario Solinas 2026 (hémisphère Nord, campagne 2025-2026).

Malgré une hausse des exportations d’huile d’olive de 50,3 % entre 2018/2019 et une moyenne de 57 137 tonnes annuelles entre 2023/2024, soit une part de marché de 15 %; les recettes chutent drastiquement de -29,3% à 2 801 millions de dinars fin mai 2025 et de -54,9% en février malgré une augmentation de +40,8% en volumes. Et ce, sous l’effet des prix mondiaux en baisse (de 26 à 13,7 DT/kg) et de la hausse des tarifs douaniers, comme les 25 % imposés par les États-Unis.

Défis de production et coûts

Par ailleurs, les coûts d’irrigation élevés (95 % des oliveraies), le manque de main-d’œuvre, le vieillissement des oliviers (25 % >70 ans) et la faible mécanisation minent la rentabilité, notamment à Sahline et Kasserine où les prix ne couvrent pas les frais. Lotfi Ghedira, ex-directeur du Conseil oléicole international, affirme ce jeudi 18 décembre 2025 sur les ondes de Mosaïque fm que les prix actuels restent abordables, couvrent les coûts et offrent une marge bénéficiaire. Tout en appelant à poursuivre la récolte pour stabiliser les marchés et maintenir la qualité, avec le soutien de l’Office national de l’huile.

Concurrence et perspectives

Cependant, la concurrence espagnole et italienne, jointe à des problèmes de traçabilité et des pratiques commerciales irrégulières, accentue la pression malgré une hausse des volumes (+39,4 %). L’agriculteur Mohamed Nasraoui a insisté récemment sur une organisation rigoureuse du marché, une stratégie marketing internationale renforcée, un contrôle du stockage et des prix, ainsi qu’un soutien gouvernemental pour valoriser l’huile d’olive conditionnée et répondre aux exigences mondiales.

Enjeux environnementaux et stratégiques

Au final, une chose est sûre : il faut faire face au stress hydrique, aux mauvaises pratiques agronomiques et à  l’endettement des producteurs. Ce qui exige des réformes législatives et un meilleur financement. Pilier économique (18 % de la valeur agricole ajoutée, 1 million d’emplois), la filière doit aussi assurer un approvisionnement local abordable. Et ce, tout en consolidant sa résilience face à la variabilité climatique et la concurrence, via une meilleure valorisation.

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Monia Ammar nommée à la Commission ONU d’enquête sur la Syrie

18. Dezember 2025 um 16:01

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a désigné la magistrate tunisienne Monia Ammar et l’universitaire irlandaise Fionnuala Ní Aoláin comme membres de la Commission d’enquête internationale indépendante sur la Syrie.

Ainsi, elles devront rejoindre le président brésilien Paulo Sérgio Pinheiro, en remplacement de Hany Megally (Égypte) et Lynn Welchman (Royaume-Uni). Créée en 2011 pour documenter les violations des droits humains, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en Syrie depuis mars 2011, la Commission bénéficie d’une prorogation d’un an via la résolution 58/25 du 4 avril 2025.​

https://x.com/UN_HRC/status/2000631022774517914?s=20

Parcours de Monia Ammar

Monia Ammar, magistrate de premier grade à la Cour de cassation possède près de quatre décennies d’expertise en droit international des droits de l’homme et humanitaire. Elle a dirigé le Comité des experts arabes indépendants de la Ligue arabe en 2007, le Comité du droit international humanitaire de la femme arabe en 2010. De même qu’elle a servi de coordinatrice régionale pour le CICR au Moyen-Orient et en Afrique du Nord de 2014 à 2016.

En 2019, elle a créé à Tunis le Centre arabe de droit international, tout en œuvrant avec l’ONU sur l’égalité des genres, la justice transitionnelle et la lutte contre la violence faite aux femmes.​

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CIN : Déploiement d’une plateforme électronique pour les élèves de la 3e année secondaire

18. Dezember 2025 um 16:04

Une plateforme numérique dédiée à l’obtention de la Carte d’identité nationale est désormais accessible aux élèves de la troisième année secondaire. Cette initiative vise à simplifier les démarches administratives et à assurer une couverture nationale avant la fin de l’année scolaire.

L’inscription en ligne ouverte

Les élèves de la troisième année secondaire peuvent désormais s’inscrire en ligne pour l’obtention de la Carte d’identité nationale (CIN), via une plateforme numérique pilote mise en service récemment par les autorités compétentes (https://cineleve.interieur.gov.tn).

L’accès s’effectue à l’aide de l’identifiant unique de l’élève, grâce à un système d’interconnexion électronique intégrant le paiement en ligne.

Cette démarche s’inscrit dans une stratégie de digitalisation des services administratifs, visant à alléger les procédures, réduire les déplacements et améliorer la qualité de service offerte aux citoyens dès le milieu scolaire.

Des équipes mobiles déployées dans les établissements scolaires

La réception des dossiers administratifs, ainsi que la prise d’empreintes, débuteront à partir du 20 janvier et se poursuivront jusqu’à la fin du mois de février. Des équipes de sécurité mobiles seront déployées dans l’ensemble des lycées publics et privés afin d’assurer le traitement des demandes directement au sein des établissements.

Un communiqué conjoint émanant des ministères de l’Intérieur, de l’Éducation et des Technologies de la communication a souligné la coordination engagée entre les différentes parties pour garantir le bon déroulement de cette campagne nationale, présentée comme une étape clé dans la modernisation des services d’identification.

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