Dans le prolongement de son engagement en faveur d’un développement économique inclusif et durable en Tunisie, la BIAT annonce le lancement d’une nouvelle plateforme numérique dédiée à la soumission des demandes de financement pour les sociétés communautaires.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la BIAT de simplifier et digitaliser les démarches d’accès au financement offrant ainsi aux entrepreneurs communautaires un outil accessible et convivial.
Grâce à cette plateforme, les utilisateurs pourront :
soumettre leurs demandes de financement en ligne via une interface intuitive et sécurisée ;
bénéficier d’un traitement plus rapide de leurs demandes, grâce à l’automatisation de plusieurs étapes du processus.
Pour accompagner les utilisateurs dans cette nouvelle expérience, la BIAT met à disposition une équipe dédiée, chargée d’assurer un accompagnement personnalisé à chaque étape, de la soumission de la demande jusqu’à la décision finale. Cette équipe est également disponible pour répondre à toutes les questions et fournir une assistance technique si nécessaire.
Ce projet s’inscrit dans la stratégie de la BIAT visant à soutenir les entrepreneurs communautaires. En facilitant l’accès au financement, la BIAT réaffirme son rôle de partenaire de confiance pour les sociétés communautaires, contribuant ainsi au développement socio-économique du pays.
Quelque 4 586 opérations d’investissement agricole, d’une valeur de 323,027 millions de dinars (MDT), ont été approuvées à fin septembre 2025, soit une hausse de 30% (en valeur) par rapport à la même période de 2024, selon les données publiées, vendredi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).
L’ensemble de ces opérations d’investissement approuvées ont bénéficié de subventions d’une valeur de 80,335 MDT, enregistrant ainsi une légère baisse de 1% par rapport à la même période de 2024.
Des crédits fonciers d’une valeur de 4,128 millions de dinars ont été approuvés, à fin septembre 2025, et ce, pour permettre l’intégration de 232 hectares de terres dans le cycle économique.
Selon la répartition des investissements approuvés par l’APIA, le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés estimés à 138,37 MDT, suivi de l’aquaculture (75,047 MDT), des activités des services liés à l’agriculture (71,052 MDT), de la pêche (13,041 MDT) et de la filière de la première transformation des produits agricoles et de la pêche (3,12 MDT).
Ces investissements ont permis de créer 1815 emplois à fin septembre 2025, soit une hausse de 8% par rapport à la même période de 2024 (1682 emplois).
Il convient de rappeler que les investissements approuvés au profit des jeunes promoteurs ont atteint une valeur de 34,554 MDT, soit 11,5% du total des investissements approuvés, tandis que les investissements approuvés en faveur des femmes promotrices se sont établis à 13,035 MDT, soit 4,4% du total des investissements.
Pour ce qui est des investissements étrangers, ils ont atteint 3,507 millions de dinars, contre 8,1 millions durant la même période de 2024, soit une baisse de 57%.
L’Alliance Française de Tunis annonce le lancement du Programme ALECA « Avenir-Liens-Echanges-Cultures-Académies ». Un projet, comme son nom l’indique,dédié aux échanges intellectuels, philosophiques et culturels entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe.
La première rencontre-débat de ce cycle de réflexion, placée au cœur des enjeux culturels et géopolitiques contemporains s’intitule « Exiger un humanisme relationnel ». Elle est prévue le 15 décembre 2025 à l’auditorium de l’Institut Français de Tunis (IFT).
Cet échange se tiendra en présence de personnalités reconnues dans leurs domaines. Au nombre desquelles on peut citer : François Dosse, épistémologue et historien français spécialisé en histoire intellectuelle; Alain Godonou, historien béninois spécialiste des politiques patrimoniales; et Thiémélé Léon Boa, intellectuel ivoirien et figure majeure des humanités africaines.
Ces intervenants apporteront des regards croisés sur les défis du monde contemporain. Mais aussi sur la construction des savoirs et la nécessité d’un humanisme fondé sur la relation et le dialogue entre les cultures. La rencontre se poursuivra par un spectacle de danse aux couleurs africaines, interprété par de jeunes artistes tunisiens.
Des entreprises tunisiennes et leurs homologues algériennes ont signé, jeudi 11 décembre 2025 à Tunis, sept (7) accords de partenariat. Et ce, en marge du Forum économique tuniso-algérien, organisé à l’occasion de la 23ᵉ session de la Grande commission mixte tuniso-algérienne, en présence de plusieurs ministres des deux pays.
Le premier de ces accords a été signé entre l’entreprise tunisienne ACS, spécialisée dans les équipements industriels destinés au textile et à la confection, et l’entreprise algérienne PEC (Plastic Electromechanic Company), spécialisée dans la fabrication de moules d’injection et la transformation du plastique technique.
Un autre accord a été conclu entre le groupe tunisien Coficab, partenaire majeur des fabricants de câbles automobiles et de la plupart des constructeurs automobiles, et l’entreprise algérienne IdeNet, opérant dans le domaine de la géolocalisation.
Le troisième accord concerne le groupe tunisien Fondinor, actif dans le secteur de la fonderie industrielle et l’entreprise algérienne Techno Cast, spécialisée dans la maintenance industrielle.
D’autres accords ont impliqué l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles (TAA) et l’Institut algérien de normalisation (IANOR).
Dans le domaine de la distribution, l’entreprise tunisienne IGL Distribution, spécialisée dans la distribution en gros, a conclu un accord avec l’entreprise algérienne Tapidor spécialisée dans la fabrication de tapis, moquettes et gazon synthétique.
Par ailleurs, One Tech, spécialisé dans les solutions technologiques, a conclu un accord avec le groupe algérien Condor, opérant dans le secteur des appareils électroménagers.
L’entreprise tunisienne Jomaa SA, active sur le marché des équipements automobiles, notamment la distribution de marques internationales de pneus, lubrifiants et équipements de garage, a signé un accord avec le groupe algérien Iris, qui possède des usines de fabrication d’appareils électriques et électroniques ainsi que de produits de télécommunication.
Lors de la cérémonie de signature, le vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Hichem Elloumi, a déclaré que ces accords de coopération « revêtent une grande importance pour les deux pays ». Tout en soulignant l’existence de fortes opportunités de partenariat entre la Tunisie et l’Algérie dans plusieurs secteurs, notamment le tourisme, l’industrie, les énergies renouvelables, le commerce et l’investissement.
« La Tunisie aspire à explorer de nouvelles perspectives pour un partenariat énergétique stratégique avec l’Algérie couvrant les domaines de la production, du transport, de la distribution et des énergies renouvelables ». C’est ce qu’a déclaré la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, à l’ouverture, jeudi 11 décembre 2025 à Tunis, du Forum économique tuniso-algérien.
Dans son allocution d’ouverture, Mme Zenzri a appelé à élargir la coopération tuniso-algérienne dans les projets de raccordement électrique et à développer les investissements communs dans les énergies propres, notamment le solaire et l’éolien. Et ce,, afin de garantir la sécurité énergétique des deux pays, rapporte l’Agence TAP.
Elle souligne que les entreprises publiques et privées pourraient participer à la réalisation de projets transfrontaliers. Ce qui profiterait à l’économie des deux pays et soutiendrait les efforts de transition énergétique durable dans la région du Maghreb.
Évoquant la coopération dans le secteur touristique, la cheffe du gouvernement a rappelé que la Tunisie a accueilli, jusqu’à fin octobre 2025, plus de trois millions de touristes algériens. Soit une hausse de 8 % par rapport à la même période en 2024.
Elle confirme la nécessité de hisser cette coopération touristique à un niveau « d’intégration stratégique et de partenariat actif », en encourageant l’investissement conjoint dans des projets de tourisme alternatif, familial et saharien.
Par ailleurs, elle estime que l’investissement conjoint dans les zones frontalières permettrait la mise en place des projets à forte rentabilité capables de générer une valeur ajoutée, grâce à la localisation stratégique de ces zones et à leurs ressources naturelles et touristiques prometteuses.
Elle précise que la participation du secteur privé des deux pays à l’étude et à la réalisation de projets dans ces zones contribuerait à renforcer l’innovation, à accélérer la mise en œuvre des projets et à soutenir les efforts des deux pays pour améliorer les infrastructures, développer les services logistiques et transformer ces zones en pôles de production et d’échanges commerciaux.
Sur un autre plan, la cheffe du gouvernement déclare que le transfert de technologie et l’échange d’expertise entre les entreprises industrielles tunisiennes et algériennes constituent un des piliers essentiels pour renforcer la compétitivité et le niveau d’innovation.
Elle a insisté également sur le fait que le développement de zones industrielles frontalières pilotes, destinées à accueillir des projets communs dans les industries manufacturières, les énergies renouvelables et les matériaux de construction, revêt une dimension stratégique pour atteindre l’intégration économique entre les deux pays et créer une valeur ajoutée partagée.
Enfin, elle a mis l’accent sur l’importance de renforcer la coopération tuniso-algérienne dans le domaine des transports et d’exploiter au mieux l’expertise et la position géographique des deux pays. Cela nécessite, a-t-elle ajouté, l’élaboration d’un plan commun pour améliorer l’interconnexion des réseaux de transport et l’étude de la création de corridors transfrontaliers sous forme de couloirs économiques stratégiques reliant les principaux axes de transport multimodal.
Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, a appelé, jeudi 11 décembre, à la conclusion d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, supprimant les barrières douanières et non douanières et dédouanant les produits des deux pays
S’exprimant à l’ouverture du Forum économique tuniso-algérien à Tunis, M. Majoul a souligné l’importance de promouvoir l’investissement conjoint, permettant aux investisseurs des deux pays de s’implanter librement dans tous les secteurs économiques, d’accéder au financement auprès des institutions bancaires et financières des deux pays et de bénéficier de la liberté de circulation, de résidence, de propriété et d’investissement réciproque.
M. Majoul a également insisté sur la nécessité de miser sur les secteurs à forte valeur ajoutée et stratégiques, tels que l’agriculture, la pêche, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, la santé, l’énergie, les énergies renouvelables, la cybersécurité et l’économie du savoir. Il a ajouté que les projets dans les travaux publics, les composants automobiles, le textile et l’habillement, le textile technique, les accessoires textiles, le cuir, la chaussure, le tourisme, l’environnement, les transports et la logistique doivent également être encouragés.
Le président de l’UTICA a insisté sur la nécessité de libéraliser pleinement les monnaies des deux pays et les transactions économiques et touristiques, après l’accord des banques centrales sur un taux de change unifié, tout en appelant au développement d’un partenariat tripartite entre les entreprises tunisiennes, algériennes et africaines.
Il a rappellé que les précédentes rencontres bilatérales ont déjà offert de réelles opportunités de coopération, mais que les résultats restent encore en deçà des ambitions et des potentialités des deux pays. Il a, dans ce contexte, évoqué l’impératif d’explorer de nouveaux domaines de coopération dans des secteurs prioritaires, en tirant parti des avantages comparatifs et compétitifs des deux économies ainsi que de la confiance mutuelle des acteurs privés.
Kamel Moula, président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), juge indispensable de développer des axes de coopération dans le secteur de l’industrie automobile où la Tunisie est l’un des principaux acteurs.
Pour sa part, Kamel Moula, président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), a jugé indispensable de développer des axes de coopération dans le secteur de l’industrie automobile où la Tunisie est l’un des principaux acteurs.
Il a précisé que le pays avait renforcé sa capacité d’investissement dans ce domaine grâce à l’innovation et au renouvellement, en s’adaptant aux évolutions du marché mondial. « Avec plus de 155 entreprises actives dans ce secteur, il représente l’un des piliers de l’industrie tunisienne, générant des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects », a-t-il indiqué.
M. Moula a proposé de moderniser les PME algériennes, d’adopter les normes internationales et de créer un système intégré via le développement de plateformes de partenariat facilitant la liaison entre les fabricants automobiles des deux pays.
Kamel Moula : l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat et les entreprises algériennes, avec l’accompagnement de l’UTICA et du CREA, pourraient établir une feuille de route commune.
Il a ajouté que l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat et les entreprises algériennes, avec l’accompagnement de l’UTICA et du CREA, pourraient établir une feuille de route commune.
Il a également souligné que la mutualisation des efforts dans la sous-traitance pourrait contribuer à créer un pôle industriel solide, générateur de richesse et d’emploi, tout en favorisant le transfert des connaissances et des compétences.
Concernant le secteur touristique, M. Moula a exprimé le souhait de l’Algérie de développer ce secteur à fort potentiel, en s’appuyant sur l’expertise tunisienne. Il a indiqué que l’échange d’expériences dans le tourisme et la formation professionnelle pourrait permettre de bâtir un partenariat stratégique pour une croissance commune et une meilleure intégration régionale.
Enfin, il a affirmé que le développement économique conjoint tuniso-algérien s’inscrit dans le cadre de la feuille de route élaborée par le CREA en partenariat avec l’UTICA, visant à unir ressources et compétences pour atteindre des objectifs communs.
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu jeudi 11 décembre au palais de Carthage le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et de l’ambassadeur Azzouz Baalal, dans le cadre des préparatifs de la 23e session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne.
Selon un communiqué de la présidence, la rencontre a porté sur le renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays, la coordination politique régionale et l’examen des projets bilatéraux en cours.
Dès l’ouverture de l’entretien, le chef de l’État a souligné le caractère « privilégié » des relations tuniso-algériennes, rappelant les étapes historiques fondatrices de la solidarité entre les deux peuples. Il a également adressé ses salutations au président Abdelmadjid Tebboune. Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de lever les obstacles entravant l’exécution des projets communs et d’accélérer la coopération sectorielle dans un contexte mondial marqué par « des mutations rapides » qui exigent une action conjointe pour créer davantage de richesse, tant dans le secteur public que privé.
Sur le plan diplomatique, les deux parties ont passé en revue les évolutions régionales et internationales. Le président Saïed a réaffirmé la position constante de la Tunisie en soutien au peuple palestinien, défendant son droit à établir un État indépendant avec Al-Qods pour capitale. Il a également insisté sur l’importance de la concertation tuniso-algérienne pour faire face aux défis sécuritaires et aux enjeux de stabilité dans la région.
À l’issue de l’entretien, le premier ministre algérien a déclaré avoir transmis au président Saïed les salutations du président Tebboune ainsi que sa volonté de renforcer le partenariat bilatéral dans la continuité de la visite d’État de décembre 2021. Il a souligné la convergence de vues entre les deux pays sur les dossiers régionaux, notamment la Palestine et la situation en Libye, appelant à soutenir le processus politique dans ce pays voisin.
Sifi Ghrieb a également indiqué que la réunion avait permis de faire le point sur les préparatifs de la Haute Commission mixte et sur les opportunités de renforcer les cadres juridiques et institutionnels de coopération. Il a mis en avant les perspectives de développement du commerce et des investissements, au cœur du Forum économique tuniso-algérien qui se tient en parallèle avec la participation de nombreux opérateurs économiques.
Selon le responsable algérien, ce forum constitue une étape essentielle pour consolider un partenariat global fondé sur la mobilisation des compétences et des ressources des deux pays, et visant une prospérité partagée au service des aspirations des deux peuples frères.
« La Tunisie est devenue un des partenaires commerciaux les plus importants de l’Algérie, en assurant l’approvisionnement en produits semi-finis à base de phosphate, en matériaux verriers, en produits en aluminium, ainsi qu’en véhicules et remorques ». C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, à l’ouverture, jeudi 11 décembre à Tunis, du Forum économique tuniso-algérien.
M. Ghrieb indique que la coopération entre les deux pays a atteint, ces dernières années, des niveaux « prometteurs », avec des échanges bilatéraux ayant dépassé 2,3 milliards de dollars en 2024, soit une hausse de 12 % par rapport à 2023.
Il a ajouté que la Tunisie occupe également la 9ᵉ place parmi les clients de l’Algérie, notamment, pour le gaz, les produits pétroliers dérivés, l’électricité, le sucre, les produits alimentaires et le ciment.
En matière d’investissement, M. Ghrieb a indiqué que l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) avait recensé, à fin octobre 2025, près de 66 projets tunisiens en Algérie, impliquant des acteurs économiques tunisiens. La valeur totale de ces projets atteint environ 353 millions de dollars, dont 90 % sont concentrés dans le secteur industriel, principalement dans les industries pharmaceutiques et électriques.
Le Centre algérien du registre du commerce (CNRC) a comptabilisé, en 2023, près de 750 entreprises tunisiennes opérant dans divers secteurs, soit plus de 9 % du total des entreprises étrangères implantées en Algérie.
Pour sa part, le Centre algérien du registre du commerce (CNRC) a comptabilisé, en 2023, près de 750 entreprises tunisiennes opérant dans divers secteurs, soit plus de 9 % du total des entreprises étrangères implantées en Algérie.
Pour le Premier ministre algérien, « tous ces indicateurs sont encourageants, mais restent en deçà des objectifs fixés », compte tenu des évolutions internationales rapides.
« Cela impose aux deux gouvernements et au secteur privé d’accélérer le rythme et d’adopter de nouveaux mécanismes pour faciliter la circulation des biens entre les deux pays », a-t-il insisté.
Il est également nécessaire de déterminer les avantages compétitifs des deux économies, de se concentrer sur l’intégration mutuelle et de développer des projets communs dans différents domaines. Et ce, afin de construire des infrastructures interconnectées et des chaînes de valeur.
Il est nécessaire de déterminer les avantages compétitifs des deux économies, de se concentrer sur l’intégration mutuelle et de développer des projets communs dans différents domaines. Et ce, afin de construire des infrastructures interconnectées et des chaînes de valeur.
Le Premier ministre algérien a souligné également que ces projets pourraient s’inscrire dans le cadre d’une coopération tripartite entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye, compte tenu des potentialités d’intégration partagées par les trois pays, conformément à la vision définie par les dirigeants des trois pays lors du sommet consultatif tenu à Tunis le 22 avril 2024.
Il a précisé que certains projets sont actuellement en cours de réalisation, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports et de l’eau.
Il a en outre estimé que la coopération entre le Conseil algérien du renouveau économique (CREA) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), appuyée par la signature d’un accord de coopération visant à stimuler le partenariat entre les deux pays, peut constituer une base solide pour améliorer la communication, l’échange d’informations et la création de partenariats entre les entreprises des deux pays.
Évoquant le Forum économique tuniso-algérien, le Premier ministre algérien a souligné que cette rencontre constitue une occasion d’évaluer les progrès réalisés en matière de coopération économique entre les deux pays depuis la 22ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, qui s’est tenue à Alger en juillet 2023.
Selon lui, cela peut se concrétiser par la programmation d’activités coordonnées, l’organisation de missions et d’événements économiques conjoints, ainsi que la participation active aux salons et foires organisés dans les deux pays.
Évoquant le Forum économique tuniso-algérien, le Premier ministre algérien a souligné que cette rencontre constitue une occasion d’évaluer les progrès réalisés en matière de coopération économique entre les deux pays depuis la 22ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, qui s’est tenue à Alger en juillet 2023.
Il a aussi estimé que le forum, qui s’inscrit dans le cadre de la 23ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, de ce vendredi 12 décembre à Tunis, représente « une opportunité pour les entreprises et les hommes d’affaires des deux pays d’explorer les multiples possibilités de partenariats ».
La réunion du Comité de suivi préparatoire de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne s’est tenue, jeudi 11 décembre à Tunis, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, et en présence de Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger d’Algérie , dans le cadre des préparatifs de la 23e session de la Grande commission mixte tuniso-algérienne.
Les deux ministres ont, à cette occasion, tenu une rencontre bilatérale au cours de laquelle ils ont souligné la profondeur des liens fraternels authentiques et anciens unissant les deux pays frères, ainsi que la volonté des dirigeants des deux États de renforcer les relations bilatérales afin de répondre aux aspirations des deux peuples à la sécurité, à la stabilité et au développement, indique un communiqué du département des Affaires étrangères.
La réunion du Comité de Suivi a été une occasion pour examiner l’avancement des préparatifs de la 23e session de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne, qui se tiendra vendredi 12 décembre, sous la présidence de Sarra Zaafrani Zenzeri, cheffe du Gouvernement tunisien, et de Saïfi Ghrib, Premier ministre algérien.
Elle a également permis d’évaluer l’état d’avancement des différents dossiers de coopération, d’explorer de nouvelles perspectives de partenariat tuniso-algérien dans les secteurs prioritaires pour les deux pays, ainsi que de mettre à jour le cadre juridique régissant les relations de coopération dans divers domaines.
Les deux ministres ont insisté sur l’importance de la coordination et de la concertation tuniso-algérienne à tous les niveaux concernant les différents développements régionaux et internationaux.
Au terme de leurs travaux, les deux ministres ont convenu de soumettre les conclusions de la réunion du Comité de Suivi à la Grande Commission Mixte.
La réunion s’est tenue en présence des représentants des différents Ministères et structures concernés par la coopération entre les deux pays.
La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, ont présidé, jeudi 11 décembre à Gammarth (banlieue nord de Tunis), l’ouverture des travaux du Forum économique tuniso-algérien. Et ce, à l’occasion de la 23ème haute commission mixte tuniso-algérienne. Sont présents plusieurs ministres des deux pays; mais aussi le président de l’UTICA, Samir Majoul, et son homologue algérien, Jamel Moula.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de sa coprésidence, aux côtés de la cheffe du gouvernement, de la 23ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne ainsi que du Forum économique tuniso-algérien, organisé à l’occasion de cette session.
La réunion de la haute Commission mixte tuniso-algérienne traduit la volonté des dirigeants des deux pays – le président Kaïs Saïed et le président Abdelmadjid Tebboune – de renforcer davantage les relations de fraternité, de coopération et de bon voisinage entre la Tunisie et l’Algérie, ainsi que leur volonté commune d’élever ces relations au plus haut niveau, au service des intérêts mutuels des deux pays et en consolidation des valeurs de solidarité et de complémentarité entre eux, conformément aux aspirations des deux peuples frères, indique la présidence du gouvernement.
A souligner que le Premier ministre algérien est accompagné, dans cette mission, de plusieurs membres de son gouvernement, dont Ahmed Attaf, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Saïd Sayoud, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Mohamed Arkab, ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Yahia Bachir, ministre de l’Industrie, Abdelkrim Bouzred, ministre des Finances, Kamel Rezig, ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Yacine el-Mahdi Oualid, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Wassim Kouidri, ministre de l’Industrie pharmaceutique et Walid Sadi, ministre des Sports.
En pleine Journée mondiale de lutte contre la corruption, la Société de fabrication de boissons de Tunisie (SFBT) réaffirme son engagement en faveur de l’intégrité et de la transparence. Et ce, en plaçant l’éthique au cœur de sa gouvernance.
Depuis 2018, la SFBT déploie son Programme Éthique & Conformité, un dispositif évolutif aligné sur les standards internationaux. Il formalise une culture déjà présente au sein des équipes et renforce la confiance des investisseurs et partenaires financiers. Cotée à la Bourse de Tunis, l’entreprise revendique une transparence totale et a obtenu la certification MSI 20000, confirmant la conformité de ses procédures aux normes internationales.
Au cœur de ce programme, le Code de Conduite guide les décisions quotidiennes, sécurise les collaborateurs et l’entreprise et consolide une gouvernance rigoureuse, pilier d’une performance durable. Une dimension essentielle de cette culture éthique est la lutte active contre la corruption. En effet, une plateforme interne confidentielle permet aux collaborateurs de signaler des actes de corruption ou des anomalies. La direction générale peut intervenir rapidement, conformément aux règles, garantissant un environnement de travail sûr et transparent.
Pour rendre cette démarche tangible et montrer l’adhésion des équipes, la SFBT a récemment publié une vidéo institutionnelle. Ouvrant la séquence, le directeur général Elyes Fakhfakh souligne l’importance de l’éthique dans la stratégie de l’entreprise. Plusieurs décideurs et collaborateurs témoignent de leur engagement. Tout en illustrant comment cette culture anti-corruption est vécue au quotidien et profondément ancrée dans l’entreprise.
La sixième chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis condamne l’homme d’affaires Youssef Mimouni à plus de 30 ans derrière les barreaux. Cette peine est assortie de lourdes amendes. Elle intervient dans le cadre de sept dossiers de corruption financière instruits à son encontre. C’est ce que rapporte une radio de la place.
Deux de ses proches ont été condamnés également, respectivement à cinq et trois ans de prison, accompagnés de sanctions financières.
De son côté, le pôle judiciaire économique et financier confirme que Youssef Mimouni a bien été renvoyé devant la juridiction correctionnelle spécialisée. Et ce, pour répondre de plusieurs affaires liées à des infractions douanières et violations de la législation sur le change.
Signature de trois nouvelles conventions de financement pour trois projets d’investissement en Tunisie cofinancés par la Facilité investissement pour l’emploi -IFE. Ces nouveaux projets permettront la création de 1 729 emplois en Tunisie.
Mercredi 10 décembre 2025, l’IFE et les représentants des trois projets ont signé une convention de subvention pour la mise en œuvre de leur projet d’investissement en Tunisie.
SATEM
C’est une entreprise de fabrication de produits cosmétiques et d’hygiène. Le projet porte sur la construction d’une nouvelle usine et vise à augmenter la capacité de production actuelle. Le budget du projet est de 7,7 millions d’euros. Il est financé par une subvention de 1 million d’euros et une contribution propre de 6,7 millions d’euros. Le projet prévoit la création de 150 nouveaux emplois de qualité.
Actia Engineering Services
En tant que prestataire informatique majeur pour une clientèle internationale, ACTIA Engineering Services développe des logiciels de traitement de signal et de commande de systèmes mécatroniques pour les voitures modernes. ACTIA investit au total 5,49 millions d’euros dans la construction du nouveau bâtiment à Sfax. La Facilité Investissements pour l’emploi participe à hauteur de 1,35 million d’euros (25 %) à ces coûts. 350 nouveaux postes pour des informaticiens et informaticiennes seront créés grâce à ce projet.
Agence foncière industrielle (AFI)
AFI envisage d’aménager une nouvelle zone industrielle à Ras El Marj, dans le gouvernorat de Monastir. Elle pourra accueillir jusqu’à 53 entreprises sur une superficie de 39 hectares. Elle mettra en place toute l’infrastructure nécessaire, des voies d’accès à l’approvisionnement en électricité et en eau, en passant par les espaces verts. Le volume total des investissements s’élève à 6,9 millions d’euros. La Facilité investissements pour l’emploi accorde une subvention de 3,59 millions d’euros pour les coûts de développement. Il est estimé que le projet permettra la création de près de 1229 emplois.
A cet égard, notons que la Facilité investissements pour l’emploi est un mécanisme d’investissement créé par la KfW Banque de Développement. Et ce, dans le cadre de l’Initiative spéciale « Emploi décent pour une transition juste » du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).
Plus de vingt entreprises tunisiennes prennent part au forum des énergies renouvelables « EnerGaïa 2025 », qui se tient du 10 au 11 décembre au Parc des Expositions de Montpellier, en France.
Cette participation leur permet de mener des rencontres B2B, de découvrir les dernières innovations en matière d’énergies renouvelables et de renforcer leur coopération avec les partenaires en Occitanie. La région d’Occitanie organise le Forum EnerGaïa afin de proposer des solutions environnementales destinées aux territoires, aux villes et aux industries engagées dans la transition énergétique. Lors de sa 18ᵉ édition, tenue les 11 et 12 décembre 2024 au Parc des Expositions de Montpellier, l’événement a réuni près de 22 000 participants.
La Tunisie commémore ce 10 décembre 2025, avec les autres pays du monde, le 77e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, premier et plus important document international relatif aux droits humains, référence fondamentale pour les valeurs universelles partagées et cadre juridique et éthique pour la consécration de la dignité humaine et des droits inhérents, inaliénables et indivisibles.
Dans une déclaration publiée par le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, la Tunisie a rappelé que cette commémoration est l’occasion d’évaluer l’état des droits humains dans le monde, le degré d’adhésion à la lettre et à l’esprit de la Déclaration, et d’appeler à des efforts internationaux pour renforcer les engagements contractuels, adopter des législations nationales, développer des mécanismes d’application et garantir la justice.
« La Tunisie réaffirme sa profonde adhésion au message de cette Déclaration, qui établit la coexistence et la paix entre les peuples, et son attachement indéfectible aux valeurs humaines consacrées dans ce document historique, qui a fait des droits humains un patrimoine commun de toute l’humanité », lit-on dans le texte de la déclaration.
« Face à l’escalade des conflits et des crises humanitaires dans le monde et au creusement des inégalités de développement entre les nations, la Tunisie souligne que la protection des droits humains ne peut être effective que dans un climat de sécurité et de paix, et dans le cadre d’un système international juste et équilibré, fondé sur la solidarité, le respect mutuel et l’état de droit international ».
« La Tunisie réaffirme, aussi, l’importance de renforcer l’action multilatérale et de mobiliser le rôle des Nations Unies dans la prévention des conflits et le règlement pacifique des différends, afin de consolider les fondements de la sécurité collective et du développement durable.
La conviction profonde de la Tunisie qu’il n’existe aucun compromis entre droits et libertés n’a d’égal que son engagement à garantir les conditions essentielles d’une vie digne pour tous les segments de la société et la coexistence pacifique entre ses diverses composantes.
La réalisation de ces droits étant liée au concept de justice sociale, l’État s’engage à œuvrer pour l’égalité des chances, la juste répartition des richesses et des ressources, l’accès aux services essentiels et la lutte contre la discrimination et l’exclusion sous toutes leurs formes.
L’émergence d’une société plus humaine, aspirant à un monde plus juste et capable d’agir face à l’incapacité de la communauté internationale traditionnelle à remplir pleinement son rôle, porte l’espoir d’une prise de conscience renouvelée des valeurs de justice et de dignité, ainsi que de l’inviolabilité de la vie humaine, sans distinction de sexe, de race ou de nationalité. Les peuples qui ont manifesté à travers le monde pour condamner la famine, les déplacements forcés, le nettoyage ethnique et le génocide infligés au peuple palestinien ont exprimé leur rejet de l’injustice historique et persistante dont est victime ce peuple sans défense, ainsi que du déni constant de son droit à l’existence.
La Tunisie réaffirme sa position de principe et son soutien indéfectible à la cause palestinienne et au peuple palestinien dans sa lutte légitime pour l’autodétermination et l’établissement d’un État indépendant et souverain sur l’ensemble de son territoire national, avec Al Qods Al Charif pour capitale, lit-on de même source.
Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (Arp), Brahim Bouderbala, a appelé les institutions de l’État à se préparer à faire face à la détérioration de la situation résultant de politiques inefficaces datant des périodes passées, qui comportaient en elles toutes formes d’injustice, d’oppression et de corruption.
Dans son discours prononcé lors de la dernière séance plénière conjointe avec le Conseil national des régions et des districts (Cnrd) sur le projet de loi de finances 2026, Bouderbala a souligné l’ampleur des enjeux et des défis qui nécessitent l’élaboration de programmes, de plans et de stratégies sectoriels pour créer des opportunités de développement en Tunisie.
Dans son discours, Bouderbala a souligné la nécessité de consolider les indicateurs de développement positifs enregistrés insistant sur l’importance de redoubler d’efforts pour générer richesse, croissance et équité pour toutes les régions et toutes les catégories sociales.
Dans ce contexte, il a relevé que l’examen prochain du plan de développement 2026-2030 sera l’occasion de réaffirmer l’unité, la coopération et la complémentarité entre les institutions de l’Etat, selon un communiqué publié mercredi par l’Arp.
Par ailleurs, le président du parlement a réaffirmé l’attachement aux choix adoptés depuis le 25 juillet 2021, visant à affirmer la souveraineté nationale et à raffermir le rôle social de l’Etat.
Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et l’ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en Tunisie, Abdulaziz Al-Saqr, ont signé, mercredi 10 décembre au siège du ministère, le contrat de construction de « l’hôpital universitaire Roi Salman Ibn Abdulaziz » à Kairouan qui est un projet multidisciplinaire financé par le Fonds saoudien de développement.
A cette occasion, Mustapha Ferjani a annoncé que le terrain destiné à la construction de cet hôpital sera remis jeudi 11 courant et les travaux seront lancés officiellement et seront réalisés par des entrepreneurs tunisiens et saoudiens pour une durée ne dépassant pas les 36 mois. Il a ajouté que la signature du contrat de construction de l’hôpital, bloqué depuis 2017 en raisons du non-respect des engagements par l’entrepreneur précédent, constitue « une relance d’un projet national stratégique ».
Cet hôpital sera construit selon des normes internationales et comprendra plusieurs spécialités médicales et des équipements de pointe, qui permettront de rapprocher les services de santé aux habitants de Kairouan et des régions voisines et contribuera également à réduire l’isolement des zones intérieures.
Le ministre a aussi souligné que ce projet illustre la profondeur des relations de coopération entre la Tunisie et le Royaume d’Arabie saoudite.
« L’hôpital Roi Salman Ibn Abdulaziz » ne fait pas partie du projet de la « Ville médicale des Aghlabides » à Kairouan, qui est un projet présidentiel dont les études seront finalisées au début de l’année prochaine dans le cadre d’un protocole d’accord avec la Chine, a tenu à préciser Mustapha Ferjani.
Le coût de la « Ville médicale » est estimé à environ dix fois plus que « l’hôpital Roi Salman », relevant que la date de lancement des travaux sera annoncée ultérieurement.
Pour sa part, l’ambassadeur saoudien a souligné que toutes les conditions sont réunies ainsi la volonté pour assurer le démarrage des travaux de construction de l’hôpital, ajoutant que ce projet sera un modèle à suivre en matière de soins de santé.
L’hôpital Roi Salman Ibn Abdulaziz à Kairouan sera construit sur une superficie totale de 69 000 mètres carrés, dans le cadre d’un don du Fonds saoudien de développement d’une valeur de 85 millions de dollars.
La valeur actuelle du contrat de construction de cet hôpital, mise à part les équipements médicaux, s’élève à environ 143 millions de dollars. Il sera doté de 500 lits avec la possibilité d’extension à 700 lits.
A noter que le ministre de la santé et l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite en Tunisie avaient signé, le 5 septembre 2024, le contrat de lancement des travaux de construction de l’hôpital, mais les travaux ont été bloqués au cours de la dernière période.
Le 10 décembre 2025 marque une étape historique : Deepavali, la célèbre « Fête des Lumières », a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Cette reconnaissance souligne « la richesse symbolique et spirituelle » de cette célébration ainsi que son rôle « essentiel dans la transmission d’un héritage vivant », porté par des millions de fidèles dans le monde et une diaspora dynamique.
Selon S.E. Devyani Uttam Khobragade, Ambassadrice de l’Inde en Tunisie, cette inscription “ renforce l’engagement international en faveur de la préservation de la diversité des expressions artistiques, culturelles et spirituelles de Deepavali ». Elle inclut la sauvegarde des artisanats traditionnels comme la fabrication des diyas et le rangoli et favorise la transmission intergénérationnelle des rituels, tout en « promouvant des modes de célébration respectueux de l’environnement et inclusifs “. Ainsi, Deepavali peut continuer à vivre et à évoluer au sein des communautés de la diaspora indienne à travers le monde.
Devyani Uttam Khobragade, Ambassadrice de l’Inde en Tunisie,
L’Inde, qui compte déjà 15 éléments inscrits au patrimoine immatériel de l’UNESCO, témoigne de la richesse de ses traditions vivantes. Ces éléments comprennent « des arts du spectacle comme le Ramlila, le Chhau et le Kalbelia ; des festivals majeurs tels que le Kumbh Mela, Durga Puja et Navruz ; ainsi que des savoirs profonds comme le yoga et les chants védiques ».
Plus qu’une simple fête, Deepavali est un patrimoine immatériel dynamique. Elle rassemble « savoirs rituels, artisanat et pratiques sociales transmis de génération en génération ». Au programme de cette « Fête des Lumières » : allumage de lampes à huile, pratiques dévotionnelles, musique, contes, arts traditionnels, et coutumes culinaires uniques. Son message « empreint d’espoir, de compassion, de connaissance et d’unité collective » – continue de résonner à l’échelle mondiale, unissant des communautés diverses dans un espace culturel partagé.
La célébration de Deepavali en Tunisie, organisée le 15 novembre 2025 par l’ambassade de l’Inde à Tunis en collaboration avec l’Association d’amitié tuniso-indienne, illustre « l’esprit d’échange culturel et de syncrétisme » entre les deux pays. Plus de 250 invités, dont des responsables du ministère tunisien des affaires étrangères, ont participé à cette soirée mêlant cérémonie, méditation, danse classique, projection du film ‘Incredible India’, ainsi qu’un buffet indien traditionnel. Cet événement symbolise « le renforcement de la confiance et l’intensification de la coopération » entre l’Inde et la Tunisie, alimentée par des liens historiques et diplomatiques durables.
La diaspora indienne, forte de plus de 22 millions de personnes dans le monde, joue un rôle crucial dans la conservation de ce patrimoine vivant. Par ses associations culturelles, ses festivals, ses pratiques linguistiques et artistiques, elle agit comme « une gardienne dynamique de l’identité culturelle indienne ». Elle s’engage à « maintenir les jeunes générations connectées à leurs racines tout en contribuant aux sociétés d’accueil ». La diaspora soutient ainsi la continuité des savoirs traditionnels, des arts classiques à l’Ayurveda et fortifie le rayonnement international de l’Inde. Elle est « un pont culturel dynamique qui consolide la bonne volonté internationale » et assure la pérennité du patrimoine indien dans le monde.
L’inscription de Deepavali sur la Liste représentative de l’UNESCO fait de ce festival « une expression culturelle riche et diversifiée », qui enrichit le patrimoine commun de l’humanité. Cela confirme que “le patrimoine immatériel est un puissant vecteur de liens interculturels et d’identité collective ». En rappelant son message intemporel “ la lumière triomphant des ténèbres, la connaissance dissipant l’ignorance et l’unité l’emportant sur la division”. Deepavali apparaît aujourd’hui comme un patrimoine mondial d’espoir et d’humanité partagée, capable d’illuminer l’imaginaire collectif face aux défis contemporains.
Le commerce mondial devrait franchir pour la première fois le seuil des 35 000 milliards de dollars en 2025, selon les dernières projections de la Cnuced publiées le 9 décembre. Une croissance d’environ 7% par rapport à 2024, soit 2 200 milliards de dollars supplémentaires, tirée à la fois par les échanges de biens et de services.
Dans son rapport, l’ONU précise que les biens devraient générer près de 1 500 milliards de dollars de hausse, tandis que les services progresseraient d’environ 750 milliards. Mais cette dynamique, prévient la Cnuced, devrait rapidement s’essouffler.
L’organisation anticipe en effet un ralentissement du commerce mondial en 2026, pénalisé par une conjonction de facteurs : faible croissance économique, endettement élevé, coûts commerciaux en hausse et incertitudes géopolitiques persistantes. Autant d’éléments susceptibles de freiner les flux internationaux.
Les émergents plus dynamiques que les économies avancées
Sur la période T4 2024 – T3 2025, les échanges entre pays en développement ont progressé d’environ 8%, un rythme supérieur à la moyenne mondiale. Cette performance témoigne d’une résilience accrue des économies émergentes.
Dans le détail, l’Asie de l’Est affiche une hausse des exportations de 9%, devant l’Amérique du Sud (+7%), l’Europe et l’Afrique (+6%), tandis que l’Amérique du Nord ferme la marche (+2%).
Manufactures en tête, automobile en repli
Le secteur manufacturier reste le principal moteur des échanges mondiaux, avec une progression de 10% sur les quatre derniers trimestres. L’électronique, dopée par la demande liée à l’intelligence artificielle, bondit de 14%.
À l’inverse, le secteur automobile accuse une baisse de 4%, confirmant une année difficile pour l’industrie.
La Cnuced souligne enfin une concentration croissante des échanges au profit des grandes économies, un nombre restreint d’acteurs captant désormais une part toujours plus importante du commerce mondial.