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Tunisie–Algérie : 25 accords et programmes signés lors de la 23ᵉ Haute Commission mixte

12. Dezember 2025 um 16:35

La Tunisie et l’Algérie ont signé, vendredi, vingt-cinq accords, programmes exécutifs, mémorandums d’entente et accords de jumelage dans le cadre de la 23ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne, organisée à Tunis. La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre algérien, Sifi Ghreib, ont coprésidé la réunion en présence des délégations des deux pays.

Diplomatie, médias et culture : une coopération élargie

Plusieurs accords portent sur le renforcement des liens institutionnels. Les deux parties ont signé un mémorandum d’entente entre l’Académie diplomatique internationale de Tunis et l’Institut diplomatique et des relations internationales d’Algérie. Les médias publics sont aussi concernés à travers trois textes :
– un mémorandum entre la Télévision tunisienne et la Télévision algérienne ;
– un accord entre l’Agence TAP et l’Agence de presse algérienne ;
– un accord de jumelage entre la Radio tunisienne et l’Établissement public algérien de radiodiffusion.

Dans le domaine culturel, un programme exécutif de coopération a été conclu entre les ministères de la Culture des deux pays.

Économie, énergie et ressources hydrauliques

La session a donné lieu à la signature d’un accord de coopération entre les ministères de l’Agriculture des deux pays, incluant les ressources hydrauliques et la pêche. Un mémorandum d’entente dans les domaines de l’énergie et des énergies renouvelables a également été paraphé.

Les institutions de promotion de l’investissement ont conclu plusieurs textes : un mémorandum entre l’Agence algérienne de promotion de l’investissement et l’Agence tunisienne FIPA, ainsi qu’un programme exécutif entre l’Autorité tunisienne de l’investissement et l’agence algérienne pour la période 2026-2027.

Santé, industrie pharmaceutique et services publics

Le secteur de la santé bénéficie de deux accords :
– un programme exécutif de coopération sanitaire pour 2026-2028 ;
– un mémorandum entre le ministère tunisien de la Santé et le ministère algérien de l’Industrie pharmaceutique.

La Tunisie et l’Algérie ont aussi signé un accord entre SONEDE et l’Algérienne des eaux, ainsi qu’un accord d’accréditation entre le Conseil national de l’accréditation et l’Organisme algérien d’accréditation.

Emploi, formation, jeunesse et sport

Les deux pays ont conclu un accord de coopération dans l’emploi et un accord de jumelage entre la Direction générale du travail de Tunisie et l’Inspection générale du travail d’Algérie. Un programme exécutif dédié à la jeunesse pour 2026-2027 et un programme dans le domaine du sport complètent ce volet.

La formation professionnelle est renforcée par un accord entre le CNFPPP (Tunisie) et l’Institut “Kassi Tahar” d’El-Biar.

Assurances, lutte contre le blanchiment et droits d’auteur

Plusieurs textes concernent la régulation :
– un accord de coopération contre le blanchiment, le financement du terrorisme et la prolifération dans le secteur des assurances ;
– un mémorandum d’entente entre les autorités de supervision des assurances ;
– un accord de coopération entre les organismes nationaux des droits d’auteur.

Transport et pêche maritime

La Tunisie et l’Algérie ont signé un accord d’exploitation conjointe de lignes de transport routier international de personnes. Un autre accord unit le Groupement interprofessionnel tunisien des produits de la pêche et la Chambre algérienne de la pêche maritime et de l’aquaculture.

La session s’est conclue par la signature du procès-verbal officiel de la 23ᵉ Commission mixte.

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Forum économique tuniso-algérien : énergie, tourisme et zones frontalières au cœur des priorités

Von: walid
12. Dezember 2025 um 11:05

« La Tunisie aspire à explorer de nouvelles perspectives pour un partenariat énergétique stratégique avec l’Algérie couvrant les domaines de la production, du transport, de la distribution et des énergies renouvelables », a déclaré la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, à l’ouverture, jeudi, à Tunis, du Forum économique tuniso-algérien.

Dans son allocution d’ouverture, Zenzri a appelé à élargir la coopération tuniso-algérienne dans les projets de raccordement électrique et à développer les investissements communs dans les énergies propres, notamment, le solaire et l’éolien, afin de garantir la sécurité énergétique des deux pays.

Selon elle, les entreprises publiques et privées pourraient participer à la réalisation de projets transfrontaliers, ce qui profiterait à l’économie des deux pays et soutiendrait les efforts de transition énergétique durable dans la région du Maghreb.

Évoquant la coopération dans le secteur touristique, la cheffe du gouvernement a rappelé que la Tunisie a accueilli, jusqu’à fin octobre 2025, plus de trois millions de touristes algériens, soit une hausse de 8 % par rapport à la même période en 2024.

Elle a souligné la nécessité d’hisser cette coopération touristique à un niveau “d’intégration stratégique et de partenariat actif”, en encourageant l’investissement conjoint dans des projets de tourisme alternatif, familial et saharien.

Par ailleurs, elle a estimé que l’investissement conjoint dans les zones frontalières permettrait la mise en place des projets à forte rentabilité capables de générer une valeur ajoutée, grâce à la localisation stratégique de ces zones et à leurs ressources naturelles et touristiques prometteuses.

Elle a précisé que la participation du secteur privé des deux pays à l’étude et à la réalisation de projets dans ces zones contribuerait à renforcer l’innovation, à accélérer la mise en œuvre des projets et à soutenir les efforts des deux pays pour améliorer les infrastructures, développer les services logistiques et transformer ces zones en pôles de production et d’échanges commerciaux.

Sur un autre plan, la cheffe du gouvernement a souligné que le transfert de technologie et l’échange d’expertise entre les entreprises industrielles tunisiennes et algériennes constituent un des piliers essentiels pour renforcer la compétitivité et le niveau d’innovation.

Elle a également insisté sur le fait que le développement de zones industrielles frontalières pilotes, destinées à accueillir des projets communs dans les industries manufacturières, les énergies renouvelables et les matériaux de construction, revêt une dimension stratégique pour atteindre l’intégration économique entre les deux pays et créer une valeur ajoutée partagée.

Enfin, elle a mis l’accent sur l’importance de renforcer la coopération tuniso-algérienne dans le domaine des transports et d’exploiter au mieux l’expertise et la position géographique des deux pays. Cela nécessite, a-t-elle ajouté, l’élaboration d’un plan commun pour améliorer l’interconnexion des réseaux de transport et l’étude de la création de corridors transfrontaliers sous forme de couloirs économiques stratégiques reliant les principaux axes de transport multimodal.

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Forum EnerGaïa : Les entreprises tunisiennes prospectent le marché européen des énergies vertes

Von: walid
11. Dezember 2025 um 10:44

Plus de vingt entreprises tunisiennes participent au forum des énergies renouvelables « EnerGaïa 2025 », qui se tient du 10 au 11 décembre au Parc des Expositions de Montpellier, en France.

Organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax, cette participation offre aux entreprises tunisiennes l’occasion de tenir des rencontres B2B, de découvrir les dernières innovations en matière d’énergies renouvelables et de renforcer leur coopération avec les partenaires en Occitanie.

Initiative de la région d’Occitanie, le Forum EnerGaïa propose des solutions environnementales destinées aux territoires, aux villes et aux industries engagées dans la transition énergétique.

La 18ᵉ édition du Forum, organisée les 11 et 12 décembre 2024 au Parc des Expositions de Montpellier, avait accueilli près de 22 000 participants.

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L’adhésion de la Tunisie à l’Atidi renforce son engagement en Afrique

11. Dezember 2025 um 10:51

L’adhésion de la Tunisie à l’Agence africaine de garantie du commerce (Atidi), dont la mise en œuvre a été officialisée le 24 mars 2025, lors d’une cérémonie réunissant les acteurs économiques tunisiens en Afrique, représente une étape importante dans le développement de son économie sur le continent.

Dans le cadre de ses responsabilités économiques, la Tunisie, à travers diverses initiatives, privilégie l’expansion économique dans les secteurs commercial, politique, financier et énergétique. Cependant, le pays rencontre des obstacles pour atteindre cet objectif. L’adhésion à l’Atidi pourrait néanmoins l’aider à surmonter certains de ces obstacles.

Grâce à cette intégration, la Tunisie a accès à un mécanisme visant à sécuriser ses exportations vers l’Afrique en facilitant l’accès à une assurance contre les risques commerciaux et politiques. Les mécanismes de protection contre les risques pourraient également aider à attirer les investisseurs. De plus, ils favoriseraient l’accès à des financements internationaux à des conditions avantageuses.

Grâce à Atidi, la Tunisie pourrait accéder rapidement à un soutien financier pour ses projets d’énergies renouvelables. Le pays a en effet conclu un accord pour bénéficier du Mécanisme de soutien rapide à la liquidité (RSRL), un dispositif soutenu financièrement par la banque publique allemande KfW et l’Agence norvégienne de coopération au développement (Norad).

Le soutien financier de cette entité sera axé sur : l’appui aux producteurs privés d’électricité verte; la réduction des coûts de financement des projets d’énergies renouvelables; et l’accélération de la transition énergétique, conformément à la stratégie nationale.


Fondée en 2000, l’Atidi joue un rôle crucial dans le commerce intra-africain. L’agence bénéficie d’une autonomie financière de plusieurs milliards de dollars, ainsi que d’un réseau couvrant les principales économies africaines et de collaborations stratégiques avec des institutions telles que la BAD.

L’intégration de la Tunisie à l’Atidi constitue une avancée majeure qui ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour le pays. En s’engageant dans cette alliance, la Tunisie démontre sa volonté de se positionner comme un leader économique en Afrique du Nord. Avec un soutien adéquat et une vision claire, le pays peut transformer ces défis en opportunités et bâtir un avenir prospère pour ses citoyens. En bref, l’adhésion à l’Atidi pourrait bien être le catalyseur dont la Tunisie a besoin pour réaliser son potentiel en tant que pôle technologique, stimulant ainsi la croissance économique et le développement social dans les années à venir.

Avec l’intégration de la Tunisie, l’Atidi porte le nombre de ses membres de 24 à 25. Cette adhésion permet désormais à la Tunisie de mener ses activités sur le continent africain avec une garantie de développement.

I. B. (avec Capmad).

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TEREG et ELMED réussiront-ils à attirer de nouveaux investissements en Tunisie ?

04. Dezember 2025 um 15:13

Selon PV Magazine, la reprise du secteur tunisien des énergies renouvelables pourrait-elle raviver la confiance des bailleurs internationaux après plusieurs années de stagnation ? Le regain de dynamisme récent repose sur deux chantiers majeurs qui attirent les financements et l’expertise étrangers : le programme TEREG*, soutenu par la Banque mondiale, et l’interconnexion électrique ELMED, portée par l’Union européenne et la Banque européenne d’investissement.

Début novembre, la Tunisie et la Banque mondiale ont signé le programme TEREG, doté de 430 millions de dollars, dont 26 millions en financement concessionnel. Le programme vise à : améliorer la fiabilité et l’accessibilité de l’électricité; accélérer le déploiement des projets renouvelables; renforcer les performances de la Société tunisienne d’électricité et de gaz; et à moderniser le secteur électrique. Grâce à ce dispositif, la Tunisie mobilisera 2,4 milliards d’euros d’investissements privés pour ajouter 2,8 GW de capacités solaires et éoliennes d’ici 2028.

Lire aussi — STEG-BEI : une convention majeure pour booster le projet ELMED

Le programme devrait également créer plus de 30 000 emplois pendant la phase de construction, réduire de 23 % les coûts d’approvisionnement en électricité, améliorer le taux de recouvrement de la STEG et diminuer les subventions publiques. La Banque mondiale soutient ce projet via son nouveau Cadre d’incitations financières. Et ce, en raison de son fort potentiel de réduction des émissions. Le pari étant d’attirer plusieurs investissements.

Parallèlement, le projet d’interconnexion ELMED avance. Ce câble sous-marin de 224 kilomètres, avec une capacité d’environ 600 MW, relie la Tunisie à l’Italie. La STEG et le gestionnaire italien Terna portent ensemble cet investissement de 921 millions d’euros. Déjà, en début novembre, l’Union européenne et la BEI ont accordé une subvention de 12 millions d’euros pour financer l’expertise nécessaire à la supervision et à la gestion du chantier. Cette aide complète les 472,6 millions d’euros que l’Union européenne et plusieurs institutions financières européennes avaient mobilisés en juin 2024 lors du Tunisia Investment Forum.

ELMED doit faciliter l’intégration des énergies renouvelables locales et ouvrir progressivement la Tunisie au marché européen de l’électricité. Selon la Commissaire européenne pour la Méditerranée, le projet pourrait déclencher jusqu’à trois milliards d’euros d’investissements supplémentaires dans l’éolien et le solaire.

La Tunisie vise à porter la part des énergies renouvelables à 35 % de son mix électrique en 2030; contre 6 % actuellement, dont 4 % provenant du photovoltaïque. Les quelque 2 200 MW de projets privés déjà lancés pourraient faire passer cette part à 17 % dès leur mise en service effective. Cette dynamique renforce la crédibilité de la Tunisie comme terrain d’investissement, démontre sa capacité à mener des réformes et à concrétiser des projets structurants, et pourrait consolider la confiance des bailleurs internationaux.

Lire également — Mix énergétique : La Tunisie mobilise 900MD par an pour un objectif révisé à 35% d’ER en 2030

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* Tunisia – Energy Reliability, Efficiency, and Governance Improvement Program (TEREG)

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Tunisie – PLF 2026 : comment la fiscalité pénalise la filière photovoltaïque

04. Dezember 2025 um 10:00

Alors que la facture énergétique pèse près de 10 milliards de dinars sur les finances publiques, soit 15% du budget de l’État, et que la dépendance au gaz algérien demeure criante, le pays vient peut-être de manquer une occasion d’accélérer sa transition vers les énergies renouvelables.

C’est l’amer constat dressé par Ali Kanzari, président de la Chambre nationale de l’énergie photovoltaïque relevant de l’UTICA. Et ce, au lendemain du rejet en session plénière de l’article 47 du PLF 2026 visant à réduire la taxation sur les panneaux solaires.

Dans l’entretien exclusif accordé à leconomistemaghrebin.com, Kanzari tire la sonnette d’alarme sur les conséquences de ce blocage législatif. Lequel pénalisera les consommateurs, étouffera un secteur dynamique et compromettra au passage la sécurité énergétique du pays.

Tout d’abord, un rappel s’impose sur les réalisations de la Tunisie en matière d’énergies renouvelables et ses objectifs, dont l’atteinte exige théoriquement une mobilisation législative, technique et administrative.

Ainsi, le pays vise à porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 35% d’ici 2030. Or, en 2023, cette part (éolien, solaire, biogaz) n’avait atteint que 4% de la production totale d’électricité.

Kyrielle d’obstacles

Par ailleurs, les obstacles ne manquent pas : retards administratifs, difficultés de financement, contraintes sur le réseau de transport électrique. À ce tableau peu réjouissant s’ajoute désormais le rejet en session plénière de l’article 47 du projet de loi de finances 2026. Un fait face auquel notre interlocuteur ne mâche pas ses mots.

 

Lire aussi: PLF 2026 : une dizaine d’articles retoqués par les députés

 

Ali Kanzari confie avoir placé beaucoup d’espoir dans cette proposition, expliquant que tous les partenaires, opérateurs économiques et la structure patronale elle-même étaient alignés avec le gouvernement sur la nécessité de faciliter cette mutation énergétique. L’objectif initial était d’éliminer les barrières fiscales, à commencer par la taxation des composants photovoltaïques, identifiée comme un obstacle majeur.

En effet, selon une étude comparative citant l’Europe, le Maroc, l’Algérie, l’Égypte ou la Jordanie, les panneaux photovoltaïques sont taxés à 0% dans la plupart de ces pays. Tandis qu’en Tunisie ils font l’objet d’un prélèvement de 30%, une situation que notre interlocuteur qualifie de bloquante. Cette taxation, ajoutée à la TVA de 19%, porte le prélèvement global à près de 50% sur un bien qu’il considère comme un bien d’équipement et de production, et non un produit de luxe.

Le consommateur et l’industriel pénalisés

Le consommateur final et l’industriel supportent cette charge. Alors que les foyers et les industries tunisiens peinent déjà à payer des factures d’électricité en constante augmentation, l’alternative photovoltaïque devient financièrement hors de portée. Preuve de la sensibilité des Tunisiens à cette économie, le président de la Chambre indique qu’en décembre 2024, lorsque la rumeur d’une hausse de la taxe de 10% à 30% s’était répandue, les ventes de systèmes photovoltaïques avaient quadruplé, avant de retomber avec l’entrée en vigueur de la nouvelle fiscalité en janvier 2025. Aujourd’hui, de nombreux consommateurs et industriels qui attendaient une baisse des taxes sur le photovoltaïque sont désormais inquiets.

 

Lire également : Mix énergétique: La Tunisie mobilise 900MD par an pour un objectif révisé à 35% d’ER en 2030

 

Pourtant, le secteur du photovoltaïque représente un véritable moteur de développement économique. La Chambre syndicale fédère aujourd’hui 800 entreprises qui installent et entretiennent les systèmes, des petits projets résidentiels aux grandes concessions. Même sur les grands projets exécutés par des multinationales, 70 à 80% de la main-d’œuvre et des ingénieurs sont tunisiens. Ali Kanzari avertit qu’il s’agit d’un secteur dynamique qu’il ne faut pas freiner par ce rejet législatif…

Espoir … quand même

Malgré la déception, un espoir subsiste. Le responsable révèle que des parlementaires préparent une nouvelle proposition de loi pour réviser la taxe sur les modules photovoltaïques. Il espère qu’ils tiendront compte de la proposition de l’UTICA, qui préconise un taux de 0% de droits de douane, et se dit prêt à retourner discuter avec les commissions parlementaires concernées pour sensibiliser et défendre ce dossier.

En adressant un dernier message aux autorités, le président de la Chambre nationale de l’énergie photovoltaïque distingue l’exécutif du législatif. Il reconnaît que le gouvernement, directement concerné par le poids de la facture énergétique, était convaincu et à l’origine du projet. Son appel se tourne donc principalement vers l’Assemblée, demandant aux parlementaires de faire preuve de sagesse et de revoir leur position pour l’avenir et la sécurité énergétique du pays. Il réaffirme que seule une taxe zéro pourrait permettre cette mutation énergétique dans les meilleurs délais. Dans un contexte de stress hydrique et de déficit énergétique abyssal, la balle est désormais dans le camp des parlementaires pour déverrouiller, par la fiscalité, le potentiel solaire tunisien.

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Transition énergétique : L’Europe promet de nouveaux projets et réaffirme son soutien au virage vert tunisien

24. November 2025 um 12:12

À la veille du Sommet UA-UE de Luanda, Ursula von der Leyen assure que la Tunisie peut accélérer sa mutation en misant sur les renouvelables.

A l’occasion des 25 ans du partenariat Union africaine–Union européenne, le Sommet de Luanda (24–25 novembre) s’ouvre sur des ambitions renouvelées.

Les dirigeants des deux continents, réunis autour du thème « Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif », doivent annoncer de nouveaux projets liés à la transformation énergétique et numérique.

Pour la Tunisie, l’Union européenne se dit prête à renforcer son soutien, notamment dans les énergies renouvelables, secteur jugé déterminant pour l’avenir du pays.

Une nouvelle vague d’investissements

Dans une déclaration exclusive à l’agence TAP, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce sommet comme un « tournant » destiné à ouvrir « une nouvelle ère de commerce et de coopération véritable ».

Elle a rappelé que plusieurs initiatives seront dévoilées dans le cadre de Global Gateway, le plan européen d’investissement destiné à améliorer les interconnexions et à soutenir le développement durable en Afrique.

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, représente la Tunisie à ce 7e sommet UA-UE, où seront lancés de nouveaux programmes dans l’énergie, le numérique et les matières premières critiques. L’Europe insiste sur son rôle de voisin direct et de premier partenaire commercial de l’Afrique, affirmant vouloir porter ce partenariat « à un niveau supérieur ».

Interconnexion avec l’Italie et expansion du solaire

Pour Ursula von der Leyen, la transition énergétique constitue un enjeu stratégique pour Tunis. Elle a mis en avant le projet d’interconnexion électrique sous-marine Tunisie–Italie, soutenu par l’UE, comme un levier crucial pour renforcer la sécurité énergétique, intégrer davantage d’énergies renouvelables et stabiliser les approvisionnements des deux rives.

L’Europe assure également accompagner les projets tunisiens d’extension du solaire et de l’éolien, affirmant que cette diversification permettra de réduire les coûts de production énergétique, de créer des « dizaines de milliers d’emplois » et d’offrir au pays une croissance plus durable.

Selon elle, la réduction de la dépendance aux énergies fossiles pourrait transformer le système énergétique tunisien et diminuer ses émissions de gaz à effet de serre.

Un avenir énergétique

Au-delà du cadre bilatéral, von der Leyen a souligné que l’UE souhaite intensifier la coopération avec l’Union africaine autour des énergies renouvelables propres et des matières premières stratégiques, dans l’objectif de créer davantage de valeur ajoutée sur le sol africain et de générer des emplois pour les populations locales.

Elle a rappelé la campagne « Scaling Up Renewables in Africa », lancée avec l’Afrique du Sud il y a un an, destinée à mobiliser des investissements pour l’accès à l’électricité et l’expansion de l’énergie propre. L’Union européenne vient d’y consacrer 15,5 milliards d’euros supplémentaires, afin de soutenir les réseaux, attirer les investisseurs et aider les 600 millions d’Africains dépourvus d’électricité.

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Tunisie – PLF 2026 : Mesures pour booster les énergies renouvelables

16. Oktober 2025 um 12:09

Le projet de loi de finances 2026 prévoit plusieurs mesures pour renforcer la transition énergétique et écologique de la Tunisie, à travers le soutien aux énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique et la promotion des véhicules électriques et hybrides.

L’article 46 du PLF 2026 prévoit que le Fonds de transition énergétique prendra en charge l’écart entre le taux d’intérêt appliqué aux prêts d’investissement et le taux moyen du marché, dans la limite de 3 points, sans dépasser une marge de 3,5 %, pour la période du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2028.

Cette mesure concerne les prêts destinés à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables, les crédits octroyés par la Banque tunisienne de solidarité pour l’acquisition de voitures électriques par les chauffeurs de taxi et les centres de formation à la conduite automobile.

Avantages fiscaux et douaniers

L’article 47 prévoit une réduction des droits de douane sur l’importation des panneaux solaires (code tarifaire 85.41) à 15 %, afin d’encourager la production et l’installation d’équipements photovoltaïques sur le territoire tunisien.

L’article 49 introduit une série de mesures incitatives pour les véhicules hybrides rechargeables (moteur thermique + moteur électrique rechargeable), visant à favoriser leur adoption par les particuliers et professionnels et réduire progressivement la dépendance du pays aux énergies fossiles.

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