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Heute — 03. Dezember 2025Haupt-Feeds

Les prix du pétrole augmentent, le Brent proche des 63 dollars

03. Dezember 2025 um 14:07

Les prix du pétrole ont augmenté lors des échanges de ce mercredi 3 décembre 2025, dans une tentative de récupérer une partie des pertes subies lors de la séance précédente alors que les attaques ukrainiennes contre les infrastructures énergétiques en Russie s’intensifient. Ils ont clôturé la séance du mardi 2 décembre en baisse de plus de 1%, effaçant la majeure partie des gains enregistrés lors de la séance de lundi.

Cette situation survient alors que les négociants attendent l’issue des pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine, qui pourraient stimuler l’offre, au moment même où les inquiétudes grandissent quant à un potentiel excédent…

L’Ukraine a continué de cibler les infrastructures énergétiques russes, tandis que Moscou a averti qu’elle pourrait commencer à frapper les navires des pays soutenant l’Ukraine.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent pour livraison en février 2026 avaient augmenté de 0,16% pour atteindre 62,54 dollars le baril.

Parallèlement, les prix à terme du pétrole brut américain West Texas Intermediate, pour livraison en janvier 2026, ont augmenté de 0,20% pour atteindre 58,77 dollars le baril, selon les chiffres suivis en temps réel par la plateforme énergétique spécialisée (basée à Washington).

Les deux pétroles bruts de référence (Brent et West Texas Intermediate) ont chuté de 1,1% et 1,15% lors de la dernière séance, après que l’Association des oléoducs de la Caspienne a annoncé la reprise des expéditions de pétrole à partir d’un point de débarquement de son terminal de la mer Noire suite à une importante attaque de drone ukrainienne le 29 novembre.

Les acteurs du marché évaluent également les risques liés aux frappes de drones ukrainiens sur des sites énergétiques russes, à l’escalade des tensions entre les États-Unis et le Venezuela et aux prévisions mitigées concernant les stocks de carburant américains.

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Trump a déjà en tête le nom du futur président de la Fed 

03. Dezember 2025 um 11:59

Donald Trump a déclaré mardi 2 décembre qu’il comptait annoncer son choix pour la direction de la Réserve fédérale américaine début 2026. Il a laissé entendre que Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison Blanche, était un candidat possible. Alimentant ainsi les spéculations quant à la prochaine nomination à la tête de la Banque centrale américaine.

« Je suppose qu’un potentiel président de la Réserve fédérale est également présent », affirme Trump. « Je ne sais pas qui a le droit de dire cela, un potentiel. C’est une personne respectée, je peux vous l’assurer. Merci, Kevin », poursuit-il.

A noter que la personne choisie par Trump devra obtenir l’approbation du Sénat pour devenir président.

D’après Bloomberg, qui cite des personnes bien informées, M. Hassett est ainsi considéré comme le successeur le plus probable de Jerome Powell.

 

Lire aussi: Les jours de Powell à la tête de la Fed sont-ils comptés?

 

Ainsi, Trump envisagerait une dizaine de candidats pour le poste, en consultation avec M. Bessent et le secrétaire au Commerce, Howard Latnick. Cependant, le président américain est connu pour ses décisions surprises en matière de personnel et de politique. Ce qui signifie qu’aucune nomination n’est définitive tant qu’elle n’est pas rendue publique.

A cet égard, notons au passage que le président américain fait pression depuis des mois sur la Réserve fédérale pour qu’elle baisse les taux d’intérêt. La nomination d’un successeur à Powell, dont le mandat s’achève en mai 2026, lui offrirait une occasion sans précédent de remodeler la Banque centrale. Mais ce dernier pourrait rester au conseil d’administration pendant deux années supplémentaires

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Rencontre Poutine-Witkoff : « Pas de compromis » sur les territoires occupés par la Russie

03. Dezember 2025 um 10:59

« Aucun compromis n’a été trouvé » concernant la question épineuse des zones du territoire ukrainien occupées par l’armée russe. C’est ce qui a été déclaré lors de la rencontre à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’envoyé américain Steve Witkoff. Ce dernier étant venu présenter le plan de Washington pour mettre fin à une guerre qui dure depuis bientôt quatre ans.

Steve Witkoff, accompagné du gendre et conseiller du président américain Donald Trump, Jared Kushner, a passé, mardi 2 décembre, près de cinq heures au Kremlin à discuter du plan de Washington avec le dirigeant russe Poutine. Un plan présenté il y a deux semaines et affiné lors de consultations avec des représentants ukrainiens et européens.

« Nous avons pu nous entendre sur certains points (…), d’autres ont suscité des critiques. Mais l’essentiel est qu’une discussion constructive a eu lieu et que les parties ont exprimé leur volonté de poursuivre leurs efforts ». Ainsi a résumé le conseiller du Kremlin pour les questions diplomatiques, Iouri Ouchakov.

Concernant la question des territoires ukrainiens occupés — l’armée russe occupe environ 19 % du territoire ukrainien —, « aucun compromis n’a encore été trouvé ». « Certaines propositions américaines pourraient être discutées », a ajouté M. Ouchakov.

Après leur rencontre avec les dirigeants russes à Moscou, Steve Witkoff et Jared Kushner devraient rencontrer ce mercredi une délégation ukrainienne en Europe. C’est ce qu’indique l’AFP, citant une source au sein du gouvernement de Kiev.

Les Européens soulignent qu’ils espèrent que l’administration du président Trump, qu’ils accusent de faire preuve d’une flatterie excessive envers son homologue Poutine, ne sacrifiera pas l’Ukraine qui, estiment-ils, résiste à l’agression russe.

Poutine : « Nous sommes prêts »

De son côté, quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens. Et ce, en les accusant de chercher à « entraver» les efforts de Washington pour mettre fin à la guerre.

« Nous n’avons aucune intention de nous impliquer dans une guerre avec l’Europe. Mais si l’Europe le souhaite et la déclenche, nous sommes prêts », a-t-il déclaré aux journalistes en marge d’un forum économique.

Pour sa part, Donald Trump a reconnu que le règlement du conflit russo-ukrainien était une affaire complexe. « Croyez-moi, la situation est loin d’être simple. Quel gâchis ! », a-t-il déclaré.

Enfin, sous une forte pression politique et diplomatique, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie d’instrumentaliser les pourparlers pour « affaiblir les sanctions » imposées à Moscou.

D’ailleurs, une conversation téléphonique a été révélée fin septembre par l’agence de presse Bloomberg. Steve Witkoff y donnait des conseils au conseiller diplomatique du Kremlin, Ouchakov, sur la manière de présenter au président Trump un plan pour résoudre la guerre en Ukraine.

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Gestern — 02. Dezember 2025Haupt-Feeds

Le Bitcoin enregistre sa pire performance quotidienne depuis mars 2025

02. Dezember 2025 um 18:45

Le Bitcoin et l’Ethereum ont tous deux fortement chuté lundi 1er décembre. Alors que la dernière vague de ventes massives de cryptomonnaies a repris.

Le prix du Bitcoin est tombé sous la barre des 86 000 $, soit une baisse de 6 %. L’Ethereum a également chuté de 8,4 % pour s’établir à 2 776,39 $.

Idem pour la cryptomonnaie Solana qui laissé plus de 9 % sur le carreau, passant dernièrement sous la barre des 125 dollars. Tandis que d’autres cryptomonnaies étroitement réglementées ont également reculé.

En Asie, un communiqué publié samedi par la Banque populaire de Chine, mettant en garde contre les activités illégales liées aux monnaies numériques, a accru la pression sur les actions des sociétés liées aux actifs numériques cotées à la Bourse de Hong Kong, qui ont reculé lundi, relève CNBC.

Le nouveau repli des actifs numériques s’inscrit dans une tendance générale à l’aversion au risque en ce début de mois.

Ben Emmons, fondateur et directeur des systèmes d’information de Fedwatch Advisors, a déclaré que les gens étaient encore « nerveux » après la récente vague de ventes massives de Bitcoin. Il a ajouté que la baisse de lundi était généralement attribuée à la liquidation de 400 millions de dollars de plateformes d’échange…

Toujours selon la même source : «Le Bitcoin présente encore un fort effet de levier. On peut s’attendre à davantage de liquidations de ce type si son cours ne remonte pas depuis ses plus bas niveaux ».

Le repli de lundi faisait suite à une forte vague de ventes en octobre, qui avait également affecté le marché boursier. Le Bitcoin montrant une corrélation plus forte avec certains indices, notamment le Nasdaq, explique M. Emmons. « Ce sont principalement les investisseurs particuliers qui en sont à l’origine. Et c’est ce qui est inquiétant, car ils réagissent très différemment des investisseurs institutionnels. Il faudra en tenir compte à l’avenir, car l’effet de levier se généralise dans ce secteur ».

Par ailleurs, les préoccupations macroéconomiques – notamment l’incertitude quant à la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt américains – continuent de peser sur les investisseurs. Tandis que les doutes persistants concernant les valorisations excessives des entreprises liées à l’IA ont contribué aux turbulences des marchés en novembre. Et ce, dans un contexte de volatilité accrue des cryptomonnaies.

Enfin, sur les marchés des cryptomonnaies, plusieurs indicateurs laissent présager une faiblesse accrue à court terme des actifs numériques. L’intérêt ouvert sur les contrats à terme perpétuels a diminué, signe d’une réduction des positions spéculatives et à effet de levier sur le marché. C’est ce que constate Zach Bandle, responsable de la recherche chez Grayscale, société de gestion d’actifs spécialisée dans les cryptomonnaies.

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Les États-Unis réduisent leurs droits de douane sur les voitures sud-coréennes à 15 %…

02. Dezember 2025 um 17:34

L’adoption par le Parlement de la Corée du Sud de la législation sur les investissements stratégiques a été annoncée lundi 1er décembre par le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, dans un message publié sur X.

« Les États-Unis réduiront certains droits de douane dans le cadre de cet accord, notamment ceux sur les voitures à 15 %, à compter du 1er novembre. Nous supprimons également les droits de douane sur les pièces d’aéronefs et nous « décompresserons » le taux d’intérêt réciproque de la Corée pour l’aligner sur celui du Japon et de l’UE». C’est ce qu’indique en substance le communiqué.

« La République de Corée a officiellement franchi, au Parlement, une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la loi sur les investissements stratégiques. Cette mesure importante garantit que l’industrie et les travailleurs américains bénéficieront pleinement de l’accord commercial conclu par le président des États-Unis avec la Corée », précise encore l’annonce.

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Contraction de l’activité manufacturière aux Etats-Unis en novembre

02. Dezember 2025 um 15:34

L’activité manufacturière américaine s’est contractée pour le neuvième mois consécutif en novembre aux Etats-Unis. Les usines étant confrontées à une baisse des commandes et à une hausse des prix des intrants. Tandis que l’impact des droits de douane sur les importations a continué de peser sur le secteur.

L’Institute for Supply Chain Management (ISM) a annoncé, lundi 1er décembre 2025, que son indice PMI manufacturier a reculé à 48,2 le mois dernier, contre 48,7 en octobre. A noter qu’un chiffre inférieur à 50 indique une contraction de l’activité manufacturière, qui représente 10,1 % de l’économie.

L’indice PMI est toutefois resté supérieur à 42,3. Un niveau que l’ISM juge compatible avec une expansion de l’économie dans son ensemble. Sachant que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse du PMI à 49,0…

L’indice ISM des nouvelles commandes futures a reculé à 47,4 le mois dernier, contre 49,4 en octobre. Cet indice s’est contracté au cours de neuf des dix derniers mois. Les droits de douane ont fait grimper les prix de certains biens aux Etats-Unis, freinant ainsi la demande. Les carnets de commandes ont continué de diminuer, malgré une légère amélioration des exportations.

La faiblesse de la demande a donc entraîné une moindre pression sur les chaînes d’approvisionnement. L’indice des commandes fournisseurs de l’enquête ISM a reculé à 49,3, contre 54,2 en octobre. Un indice inférieur à 50 indique des délais de livraison plus courts.

Malgré une baisse des commandes de biens industriels, les fabricants ont payé plus cher leurs matières premières le mois dernier. C’est un signe que l’inflation restera élevée pendant un certain temps. L’indice des prix de l’enquête est passé de 58,0 à 58,5.

Enfin, l’emploi dans le secteur manufacturier a diminué. Probablement en raison de ce que l’ISM avait précédemment décrit comme « une accélération des licenciements due à une demande incertaine à court et moyen terme ».

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Le commerce extérieur de biens et de services chinois s’est élevé à 520 milliards d’euros en octobre

02. Dezember 2025 um 14:20

La valeur économique des biens et services dans le commerce extérieur de la Chine a été enregistrée à environ 4,29 billions de yuans en octobre 2025. Soit près de 520 milliards d’euros.

Globalement, les exportations de biens ont été enregistrées à environ 2,16 billions de yuans (environ 260 milliards d’euros). Tandis que les importations ont dépassé 1,52 billion de yuans (190 milliards d’euros). Ce qui a entraîné un excédent de 641,3 milliards de yuans (environ 78,19 milliards d’euros). C’est ce qu’il ressort des données officielles de l’Administration d’État des changes (SAFE), présentées ce mardi 2 décembre, en Chine.

De leur côté, les exportations de services ont atteint 260,7 milliards de yuans (environ 31,78 milliards d’euros). Alors que les importations de services se sont élevées à 340,4 milliards de yuans (environ 41,50 milliards d’euros). Ce qui correspond à un déficit de 79,7 milliards de yuans (environ 9,72 milliards d’euros).

A cet égard, notons qu’en particulier les services de voyage ont enregistré une valeur commerciale de 175,1 milliards de yuans (environ 21,35 milliards d’euros) en octobre. Quant aux services de transport, ils représentant une valeur commerciale de 170,5 milliards de yuans (environ 20,79 milliards d’euros). Tandis que les services de télécommunications, d’informatique et d’information ont enregistré une valeur commerciale de 65,8 milliards de yuans (environ 8,02 milliards d’euros), comme le montrent les mêmes données.

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La BCE bloque le plan de prêt de 140 milliards d’euros de l’UE à l’Ukraine

02. Dezember 2025 um 11:55

La Banque centrale européenne (BCE) a refusé de soutenir le versement de 140 milliards d’euros (162,53 milliards de dollars) à l’Ukraine. Compromettant ainsi le plan de l’UE visant à lever un « prêt de compensation » garanti par des avoirs russes gelés, selon le Financial Times.

La BCE a estimé que la proposition de la Commission européenne violait son mandat, rapporte le journal, citant plusieurs responsables. Ce qui complique encore la tâche de Bruxelles pour obtenir le prêt garanti par les actifs de la Banque centrale russe qui sont « gelés » chez Euroclear.

En effet, le plan de la Commission européenne prévoyait que les pays de l’UE fourniraient des garanties d’État afin de garantir que le risque de non-remboursement du prêt de 140 milliards d’euros à l’Ukraine soit partagé entre les gouvernements européens.

Toutefois, des responsables de la Commission ont averti que les pays ne seraient pas en mesure de mobiliser rapidement ces fonds en cas d’urgence. Ce qui pourrait exercer une pression sur les marchés.

Toujours selon le Financial Times, les responsables ont demandé à la BCE si elle pouvait intervenir en tant que prêteur en dernier ressort auprès d’Euroclear Bank. A savoir, la branche crédit de l’institution belge, afin d’éviter une crise de liquidités.

Alors, l’analyse interne de la BCE a conclu que la proposition du comité équivalait à fournir un financement direct aux gouvernements, puisque la Banque centrale couvrirait les obligations financières des États membres.

Or, cette pratique, appelée « financement monétaire » par les économistes, est interdite par les traités de l’UE.

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Les Suisses rejettent majoritairement la taxe carbone sur les plus riches

01. Dezember 2025 um 18:10

Les Suisses ont rejeté massivement dimanche 30 novembre une proposition visant à imposer une taxe de 50 % sur les successions supérieures à 50 millions de francs suisses (53,5 millions d’euros). C’est ce que rapporte la chaîne de télévision publique suisse SRF dans une estimation préliminaire des résultats, avec 79 % de « non ».

La proposition, émanant de l’aile jeunesse du Parti social-démocrate (JUSO), visant à financer des programmes pour atténuer les effets du changement climatique, était vouée au rejet. Puisque plus des deux tiers des personnes interrogées s’opposaient à la taxe proposée lors de récents sondages en Suisse.

Les dirigeants du puissant secteur financier du pays ont suivi de près le vote, le qualifiant de test crucial de la volonté de la Suisse de redistribuer les richesses. Alors que d’autres pays, comme la Norvège, ont augmenté les impôts sur la fortune ou discutent publiquement de mesures similaires.

A cet égard, notons que la Suisse abrite certaines des villes les plus chères du monde. Et la question du coût de la vie est une préoccupation croissante en politique intérieure.

Sachant que les détracteurs de l’initiative craignaient qu’elle n’entraîne un exode des plus fortunés hors de Suisse. Réduisant ainsi les recettes fiscales globales. D’ailleurs, le gouvernement suisse avait appelé les électeurs à la rejeter.

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L’UE peine à mettre en place des régimes de retraite viables

01. Dezember 2025 um 16:20

L’Union européenne prévoit que la population de ses États membres passera de 451 millions d’habitants aujourd’hui à environ 432 millions d’ici 2070. Parallèlement, la proportion de personnes âgées va augmenter rapidement ainsi que la pression sur les régimes de retraite. 

Pour assurer le versement des pensions aux retraités actuels, les gouvernements européens comblent les déficits de financement grâce aux budgets des États, rapporte Deutsche Welle. En Allemagne, par exemple, ce soutien a dépassé 100 milliards d’euros cette année et devrait s’élever à plus de 150 milliards d’euros d’ici 2040.

Le rapport du media allemand présente quelques exemples indicatifs de pays de l’UE. Ainsi, l’Italie consacre actuellement le plus de ressources aux retraites en Europe, soit 16 % de son PIB. Cependant, les retraites constituent souvent un véritable filet de sécurité sociale pour des familles entières, rendant toute réduction budgétaire quasi impossible.

En outre, les rapports de la Commission européenne sur le vieillissement de la population indiquent que la Grèce a alloué 14,5 % de son PIB aux retraites en 2022.

L’Espagne, qui affiche l’un des taux de natalité les plus bas d’Europe, augmentera, comme tout porte à croire, de manière significative le financement public des retraites dans les années à venir pour cette raison.

Moins de cotisations, une pension plus faible

D’un autre côté, la Suède et les pays baltes ont délibérément opté pour une voie différente. Le système de retraite suit généralement une règle simple : seules les cotisations versées peuvent être versées aux retraités.

Autrement dit, si les revenus diminuent en raison de l’évolution démographique, les pensions sont revues à la baisse. Ce système présente un inconvénient majeur : dans les pays baltes, les taux de pauvreté relative chez les personnes âgées figurent parmi les plus élevés d’Europe, car les pensions ne suivent pas l’évolution des salaires et des prix.

Les systèmes de retraite en Europe sont donc complexes. De nombreux pays ont des systèmes hybrides qui combinent redistribution, financement et/ou revenu de base. Neuf États membres de l’UE lient l’âge de la retraite à l’espérance de vie : le Danemark, les Pays-Bas, l’Estonie et la Slovaquie.

Au Portugal, la règle suivante est en vigueur depuis 2014 : pour chaque année d’augmentation de l’espérance de vie, l’âge de la retraite est repoussé d’environ huit mois. Ainsi, aujourd’hui, l’âge de la retraite au Portugal est de 66 ans et sept mois. L’OCDE prévoit qu’à long terme, dans plusieurs pays dotés d’un système d’ajustement automatique, l’âge de la retraite pourrait atteindre voire dépasser 70 ans. En France, qui ne dispose pas d’un mécanisme d’ajustement similaire, le relèvement progressif de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans a été reporté, pour des raisons politiques.

En Grèce, les pensions représentent 88,5 % du salaire

Quel que soit le système de retraite d’un pays, les futures pensions seront inférieures aux salaires. Et ce, à moins que les citoyens ne travaillent plus longtemps ou ne passent à des pensions privées.

L’OCDE indique qu’en moyenne, les pensions en Europe représentent environ 61 % du salaire. Cependant, des variations importantes existent : si l’Estonie, la Lituanie et l’Irlande affichent parfois des taux inférieurs à 40 %; des pays comme les Pays-Bas, le Portugal et la Turquie atteignent plus de 90 % du salaire. La Grèce culminant à 88,5%. L’Allemagne, la France et la Suède se situent autour de 50 %.

Les pensions complémentaires et privées, ainsi que l’épargne, jouent alors un rôle déterminant dans le niveau de vie à la retraite. Et, dans de nombreux pays, elles sont mises à contribution pour compenser les faibles pensions.

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La production industrielle chinoise ralentit en novembre

01. Dezember 2025 um 15:32

La production industrielle chinoise s’est contractée de manière inattendue en novembre. C’est ce que révèle une enquête publiée lundi 1er décembre. La faiblesse de la demande intérieure continuant de peser sur la deuxième économie mondiale.

Plus précisément, l’indice PMI manufacturier général chinois, RatingDog de S&P Global, a chuté à 49,9 points en novembre, en dessous des estimations des analystes (50,5 points).

Dans le même temps, l’indice a enregistré un recul par rapport aux niveaux de 52,1 points en septembre et de 50,6 points en octobre.

« La croissance de la production manufacturière a ralenti, les nouvelles commandes s’étant quasiment arrêtées en novembre », ont indiqué S&P Global et RatingDog dans un communiqué.

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Les Etats-Unis préparent-ils une « attaque » contre le Venezuela?

01. Dezember 2025 um 12:17

Caracas dénonce une « attaque en préparation ». Et ce, suite au déploiement d’éléments de l’armée américaine contre le Venezuela du président Nicolas Maduro. Où le Parlement a organisé une réception pour les familles des victimes des frappes américaines en mer des Caraïbes.

Washington, prétendant mener une opération contre les cartels de la drogue, déploie depuis septembre des moyens militaires de plus en plus importants dans les Caraïbes.

Considéré comme le « mouton noir des États-Unis » depuis un quart de siècle, le Venezuela est accusé par Donald Trump d’être à l’origine du trafic de drogue qui inonde le marché américain. Caracas réfute ces accusations et rétorque que l’objectif de Washington est en réalité d’imposer un changement de régime afin de s’emparer du pétrole vénézuélien.

Le sénateur républicain Markwayne Mullin a déclaré que Washington avait suggéré au président Maduro de quitter le pays. « Nous avons donné à Maduro la possibilité de partir. Nous lui avons dit qu’il pouvait aller en Russie, ou dans un autre pays ».

Trump a confirmé par la suite avoir parlé au téléphone avec son homologue Maduro la semaine dernière. « Je ne dirai pas si cela s’est bien ou mal passé. C’était un appel téléphonique », rapporte le New York Times.

L’OPEP sollicitée

Dans ce contexte, le Venezuela a annoncé avoir demandé à l’OPEP de l’aider à « stopper cette attaque (américaine) », qui « se prépare avec une force croissante et menace gravement l’équilibre du marché international de l’énergie ». Et ce, dans une lettre lue par la vice-présidente Delcy Rodriguez, également ministre du Pétrole. Elle s’exprimait ainsi lors d’une réunion tenue en ligne avec ses homologues des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

« Washington cherche à s’emparer des vastes réserves pétrolières du Venezuela, les plus importantes au monde, par le recours à la force militaire ». C’est encore ce qu’indique la lettre signée par le président Maduro.

Des experts s’interrogent sur la légalité de ces opérations, aucun suspect n’ayant été arrêté ni interrogé. Le Venezuela lui dénonce des « exécutions extrajudiciaires » et des « crimes contre l’humanité ». Il a exigé, en septembre, une enquête de l’ONU.

Pourtant, ces derniers jours, une activité continue d’avions de chasse et de bombardiers américains a été enregistrée à quelques dizaines de kilomètres des côtes vénézuéliennes. C’est ce que rapportent des sites spécialisés dans le suivi des vols.

Enfin, suite à l’annonce de Trump sur Truth Social concernant l’espace aérien vénézuélien, Caracas a déclaré que Washington avait « unilatéralement suspendu » le rapatriement des ressortissants vénézuéliens et des migrants en situation irrégulière expulsés par les autorités américaines.

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Paris-Kiev-Washington : la fièvre diplomatique monte d’un cran

01. Dezember 2025 um 11:15

Le président français, Emmanuel Macron, accueillera, lundi 1er décembre à Paris son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Kiev est soumis à une forte pression militaire et politique. Tandis que Donald Trump se montre optimiste sur l’issue de la guerre.

Alors que Kiev est aux prises avec l’avancée militaire de Moscou dans l’est de l’Ukraine et secouée par un important scandale de corruption impliquant de hauts responsables, des délégations ukrainienne et américaine ont tenu des discussions de plusieurs heures en Floride dimanche. Les deux parties ont qualifié les négociations de « productives ».

Pendant ce temps, Zelensky est attendu au palais de l’Élysée ce lundi 1er décembre pour y rencontrer Macron… « Les deux dirigeants échangeront leurs points de vue sur la situation et les conditions d’une paix juste et durable. Et ce, à la suite des pourparlers de Genève et du plan américain, et en étroite consultation avec nos partenaires européens », a souligné la présidence française.

A rappeler que les États-Unis ont présenté il y a dix jours un plan en 28 points pour mettre fin à la guerre en Ukraine, élaboré sans la participation des Européens.

Le texte était jugé très favorable à Moscou et a été amendé après des consultations à Genève, à la demande des Européens; malgré un contenu non clarifié.

Parallèlement, les deux parties ont qualifié de « productives » les discussions américano-ukrainiennes en Floride. Bien que le secrétaire d’État américain Marco Rubio ait averti qu’« il reste encore du travail à faire » et qu’une source ukrainienne ait noté que les négociations « n’étaient pas faciles »…

Vitkoff à Moscou

L’envoyé spécial américain Steve Witkoff, critiqué pour son attitude positive envers les Russes, est attendu à Moscou où il rencontrera Poutine mardi 2 décembre. « Il est important que les discussions s’inscrivent dans une dynamique constructive et que toutes les questions soient abordées ouvertement, avec pour objectif clair de garantir la souveraineté et les intérêts nationaux de l’Ukraine », a-t-il ajouté après les négociations en Floride.

Le chef des négociateurs ukrainiens, Roustem Oumierov, a quant à lui évoqué des « progrès significatifs ».

Pour Paris, le président Zelensky « a toute la légitimité nécessaire pour mener l’Ukraine vers la paix ». Comme l’a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, au journal La Tribune Dimanche

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Allemagne – Budget 2026 : l’emprunt atteindra 180 milliards d’euros

29. November 2025 um 17:55

Le Parlement allemand a approuvé vendredi 28 novembre le budget 2026, qui prévoit plus de 180 milliards d’euros de nouvelle dette, et a exposé comment Berlin utilisera sa puissance financière pour relancer une économie anémique.

Ce niveau d’emprunt n’a été dépassé qu’une seule fois, pendant la pandémie de 2021, avec 215 milliards d’euros, et cela est possible grâce à un fonds spécial d’infrastructure de 500 milliards d’euros et à une exemption des dépenses de défense des règles d’endettement (frein à la dette), approuvée en mars.

Le budget prévoit des investissements importants destinés à relancer la première économie européenne après deux années de contraction, un engagement fort en matière de dépenses de défense et une augmentation de 3 milliards d’euros de l’aide à l’Ukraine.

Le budget de base, dont les dépenses totales s’élèvent à 524,5 milliards d’euros, comprend des investissements de 58,3 milliards d’euros.

En incluant les investissements réalisés via des fonds spéciaux, exemptés de la mesure dite de « frein à la dette » allemande, le total des investissements s’élève à 126,7 milliards d’euros, en hausse de 10 % par rapport à 2025 et après une augmentation de 55 % cette année par rapport à 2024.

De la même manière, le budget de base prévoit un emprunt de 97,9 milliards d’euros en 2026, mais si l’on ajoute les emprunts contractés via les fonds spéciaux pour les infrastructures et la défense, la nouvelle dette totale dépassera 180 milliards d’euros, soit plus de trois fois les 50,5 milliards d’euros d’emprunts contractés en 2024 sous le gouvernement précédent.

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Le trafic reprend en mer Rouge et redistribue les cartes du marché des pétroliers

29. November 2025 um 16:33

La réactivation de la route maritime de la mer Rouge constituera un tournant pour le marché des pétroliers, car elle neutralisera le principal facteur géopolitique qui alimente actuellement la hausse cyclique des pétroliers transportant du pétrole brut et intensifie la pression sur les pétroliers transportant des produits raffinés. 

Depuis deux ans, le trafic maritime mondial contourne le détroit de Bab el-Mandeb et le canal de Suez, en raison de la crise provoquée par les attaques des Houthis.

Le contournement du cap de Bonne-Espérance a considérablement allongé les distances et les temps de navigation, créant une demande artificielle de tonnage et faisant grimper les taux de fret, notamment pour les navires transportant du pétrole brut. Cette situation ne reflète pas une croissance organique du marché, mais résulte temporairement d’une déviation du trafic maritime.

Selon un rapport de BIMCO, publié vendredi 28 novembre, le retour potentiel des navires en mer Rouge « semble plus proche que jamais ». Si ce retour se traduit par la restauration d’un transit normal via Suez, la demande de pétroliers devrait chuter en territoire négatif.

En clair, le marché perdra l’avantage exceptionnel que conférait l’allongement nécessaire de la durée du voyage. Les taux de fret actuels ne reflètent pas une augmentation constante du volume de marchandises, mais un allongement de la durée d’utilisation des navires dû à l’instabilité géopolitique. Si cette instabilité se résorbe, le marché reviendra à son niveau d’avant la crise, privant ainsi le secteur de l’avantage temporaire qui sous-tend les prévisions optimistes.

L’évaluation de Niels Rasmussen, analyste en chef de BIMCO, concernant le renforcement des pétroliers transportant du pétrole brut et la faiblesse des pétroliers transportant des produits raffinés, n’est valable que si les flux commerciaux actuels restent inchangés.

Cette formulation n’est plus considérée comme sûre. Le secteur du transport maritime de produits pétroliers est déjà sous pression en raison d’un carnet de commandes bien rempli et d’une faible demande.

Si le transit via l’Érythrée est rétabli, la réduction des distances pèsera davantage sur le bilan, limitant les besoins en flotte disponible et renforçant la tendance négative.

BIMCO n’a pas officiellement révisé ses prévisions, mais la reconnaissance qu’un retour en mer Rouge est possible annule de fait toute perspective de rentabilité durable pour les pétroliers.

Le marché repose actuellement sur un modèle de transport façonné par la crise et non par des paramètres commerciaux ou énergétiques stables. Une fois le transit rétabli, les temps de navigation seront réduits, la flotte retrouvera son rythme d’exploitation normal et la demande sera limitée.

L’évolution de la situation en mer Rouge, initialement perçue comme un facteur de perturbation, pourrait devenir un catalyseur de normalisation du marché. L’ampleur de cette correction dépendra de la confiance des entreprises dans la stabilité de la région, du coût des assurances et de la rapidité avec laquelle les compagnies maritimes rétabliront les liaisons via Suez.

D’ici là, le marché dans son ensemble demeure en phase de transition, les perspectives pour les transporteurs de pétrole brut étant jugées fragiles et celles pour les transporteurs de produits raffinés restant négatives. L’ampleur réelle des bouleversements apparaîtra lorsque les circonstances géopolitiques cesseront de dicter le marché du fret et que la dynamique reviendra à ses fondamentaux, l’offre et la demande.

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Airbus rappelle quelque 6 000 appareils A320

29. November 2025 um 12:03

Plusieurs compagnies aériennes internationales annoncent avoir pris des mesures à la suite de la publication par l’avionneur européen, Airbus, d’une mise à jour logicielle pour son modèle Airbus A320, qui concernerait 6 000 appareils.

L’Inde a demandé aux compagnies aériennes de ne pas exploiter les Airbus A320 tant que les modifications nécessaires n’auront pas été effectuées, tandis que Japan Airlines a annulé 65 vols ce samedi en raison du problème des Airbus A320.

Pour sa part, British Airways a expliqué : «Nous ne prévoyons pas que la crise d’Airbus affecte nos opérations», précisant toutefois que seuls trois de ses appareils sont concernés par cette crise.

Pareil pour les compagnies aériennes saoudiennes qui ont pris des mesures immédiates pour éviter tout impact potentiel sur les horaires de vol. Ainsi, Saudi Airlines a confirmé que, sur la base des directives de sécurité publiées par Airbus pour sa flotte d’A320, elle surveille et examine les mises à jour afin d’évaluer tout impact potentiel sur les horaires de vol…

Dans un communiqué publié via X, Flyadeal souligne : «Certains vols seront modifiés ou retardés. Les passagers concernés seront contactés directement par courriel et SMS et bénéficieront d’une assistance complète ainsi que d’options de report. Nos équipes travaillent sans relâche pour minimiser l’impact…».

American Airlines, le plus grand opérateur mondial d’avions A320, a déclaré qu’environ 340 de ses 480 A320 auraient besoin de mise à jour, et qu’elle s’attendait à ce que celle-ci soit pour la plupart terminée d’ici samedi 29 courant.

D’autres compagnies aériennes ont annoncé immobiliser brièvement leurs appareils pour des réparations, notamment l’allemande Lufthansa, l’indienne IndiGo et EasyJet…

À noter qu’environ 11 300 appareils de la famille A320 sont actuellement en service dans le monde. Pour près des deux tiers des appareils concernés, le rappel devrait entraîner une immobilisation temporaire, les compagnies aériennes revenant à la version précédente du logiciel.

La moitié de la flotte mondiale

Rappelons que le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé avoir ordonné des mises à jour immédiates pour 6 000 de ses avions A320, largement utilisés…

Ce revers semble être l’un des plus importants rappels de l’histoire d’Airbus, qui s’étend sur 55 ans. Il survient quelques semaines seulement après que l’A320 a dépassé le Boeing 737 en termes de livraisons.

Airbus indique qu’un incident récent impliquant un appareil de la famille A320 a révélé que la lumière du soleil peut corrompre des données cruciales utilisées par les systèmes de commandes de vol. Selon des sources industrielles, l’incident, qui a conduit à cette solution inattendue, s’est produit le 30 octobre sur un vol JetBlue reliant le Mexique au New Jersey. Plusieurs passagers ont été blessés lors d’une chute brutale d’altitude, mais sans faire de mort, les pilotes ayant réussi à poser l’appareil…

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L’UE accuse les USA de « chantage » dans les négociations commerciales

28. November 2025 um 19:16

La présidente de l’Autorité européenne de la concurrence, Teresa Ribera, a lancé jeudi 27 novembre une attaque virulente contre l’administration Trump, l’accusant d’avoir recours au « chantage » pour pousser l’UE à assouplir ses règles en matière de technologie.

Lundi à Bruxelles, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a déclaré que « les États-Unis pourraient modifier leur approche concernant les droits de douane sur l’acier et l’aluminium si l’UE revoyait sa réglementation numérique ». Les responsables européens ont interprété ses propos comme visant « des réglementations technologiques clés de l’UE, notamment la loi sur les marchés numériques, en l’occurrence le Digital Markets Act (DMA) ».

« C’est du chantage », estime Teresa Ribera dans une interview accordée à Politico. « Le fait que ce soit leur intention ne signifie pas que nous acceptons ce genre de chantage ».

Ribera, vice-présidente exécutive de la Commission, a rappelé que la réglementation numérique de l’UE ne devait pas interférer avec les négociations commerciales. L’équipe de Donald Trump cherche à réviser l’accord-cadre sur le commerce conclu avec Ursula von der Leyen en juillet 2025.

Cette intervention survient à un moment délicat des négociations commerciales en cours. Washington considère la loi sur les marchés numériques comme discriminatoire, car les principales plateformes technologiques qu’elle réglemente — telles que Microsoft, Google ou Amazon — sont presque toutes américaines.

Les États-Unis s’opposent également à la loi sur les services numériques (Digital Services Act – DSA), qui vise à limiter les propos illégaux en ligne, arguant qu’elle est conçue pour restreindre les réseaux sociaux comme Google Play, la plateforme d’Elon Musk.

Ribera a fait valoir que « les règles relèvent de la souveraineté et ne devraient pas être incluses dans le champ d’application des négociations commerciales ».

A noter qu’en collaboration avec Henna Virkkunen, directrice technique de l’UE, Ribera supervise la DMA, qui surveille le comportement des principales plateformes numériques et veille au maintien d’une concurrence loyale.

Elle a également vivement critiqué les propos tenus par le secrétaire au Commerce des États-Unis, Lutnik, après sa rencontre avec des responsables et des ministres de l’UE lundi, affirmant que « la réglementation numérique européenne n’est pas négociable »…

Fissures

Malgré la réponse intransigeante de Ribera, le consensus autour du la DMA commence à se fissurer parmi les pays de l’UE.

Lutnik, à l’issue de la réunion de lundi, a constaté que certains ministres européens du Commerce n’étaient pas aussi opposés à l’idée d’une révision des règles numériques de l’UE que la Commission. « Je vois beaucoup de ministres… certains sont plus ouverts que d’autres », a-t-il déclaré à Bloomberg TV, ajoutant que si l’Europe souhaite attirer les investissements américains, elle devra faire évoluer son modèle réglementaire.

Au moins une participante européenne semblait partager cet avis. L’Allemande Katerina Reiche, s’exprimant en marge de la réunion, a déclaré aux journalistes qu’elle était favorable à un nouvel assouplissement des règles numériques de l’UE.

La volonté de Washington d’affaiblir la réglementation numérique de l’UE s’inscrit dans un contexte plus large d’efforts déployés par les États-Unis à l’échelle mondiale pour affaiblir les lois numériques dans les juridictions étrangères.

Ce mois-ci, la Corée du Sud a cédé aux pressions de l’administration Trump et a renoncé à son propre projet de régime de concurrence numérique.

Cependant, alors que Washington bombarde les rangs et que les pays de l’UE se divisent, la question n’est pas seulement de savoir ce que dit l’examen, mais aussi si le DMA peut survivre à la guerre commerciale.

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Accusations d’exécution à Jénine : la vidéo qui met Israël sous pression

28. November 2025 um 16:50

Les forces de sécurité israéliennes ont abattu deux Palestiniens qui semblaient se rendre, selon des images diffusées par la chaîne Palestine TV et par le JRI de l’AFP, lors d’un raid mené à Jénine, en Cisjordanie occupée.

La vidéo montre deux hommes non armés sortir d’un bâtiment, à Jénine, les mains levées, encerclés par des soldats israéliens. Ils s’agenouillent au sol avant que les militaires ne leur ordonnent de se relever et de retourner à l’intérieur du bâtiment, où des tirs à bout portant sont ensuite entendus…

Le ministère palestinien de la Santé a confirmé la mort des deux hommes, Montasser Billah Mahmoud Abdullah, 26 ans, et Youssef Ali Assassa, 37 ans.

Dans un communiqué conjoint, l’armée et la police israéliennes ont annoncé l’ouverture d’une enquête, sans expliquer les circonstances ayant conduit les soldats à tirer. Elles affirment que les forces encerclaient un bâtiment abritant des individus recherchés et qu’une « procédure de reddition » s’était prolongée sur plusieurs heures.

Les autorités israéliennes ajoutent que les deux hommes étaient affiliés à un « réseau terroriste opérant dans le secteur de Jénine », sans apporter de précisions, ni de preuves concernant les accusations avancées.

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Les prix du café resteront élevés malgré le geste américain

28. November 2025 um 15:08

Les amateurs de café qui espéraient un soulagement rapide face aux prix historiquement élevés devront peut-être patienter, car le soulagement attendu de la réduction des droits de douane américains ne s’est pas encore concrétisé, selon la société italienne de torréfaction Illycaffe SpA.

L’entreprise, connue pour son Espresso de haute qualité vendu dans des canettes argentées et rouges, prévoit d’augmenter à nouveau ses prix en janvier, après deux hausses cette année, a déclaré la directrice générale Cristina Scocchia dans une interview, rapporte Bloomberg.

Le prix du café Arabica a atteint des sommets historiques en octobre, mais les prix ont légèrement baissé depuis la prolongation par Donald Trump des exonérations tarifaires pour le café brésilien, mais ils demeurent néanmoins à des niveaux records.

« Une entreprise ne peut absorber qu’une limite au niveau excessif du prix du café vert », a souligné Scocchia, faisant référence à la hausse du coût des grains de café. « Nous allons augmenter le prix dans tous les pays et sur tous les circuits de distribution », a-t-il ajouté…

L’entreprise Illycaffe a maintenu sa stratégie d’approvisionnement au Brésil pendant la période où les États-Unis ont imposé des droits de douane, car elle propose des mélanges uniques qui nécessitent le café de ce pays. Elle prévoit désormais de développer ses partenariats de production aux États-Unis, qui représentent 20% de son chiffre d’affaires…

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