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Gestern — 27. Mai 2025Haupt-Feeds

Kaïs Saïed appelle à la lutte sans merci contre la drogue

Khaled Nouri et Sofiene Bessadok, respectivement ministre de l’Intérieur et le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la sécurité nationale, ont été reçus au Palais de Carthage, lundi 26 mai 2025, par le président de la République, Kaïs Saïed.

La situation sécuritaire générale du pays a été passée en revue lors de cette réunion, indique un communiqué de la présidence de la République.

Le chef de l’Etat a souligné la nécessité de lutter contre toutes les formes de criminalité, en particulier le fléau de la drogue.

Par ailleurs, il a mis en exergue, à cette occasion, la nécessité d’épauler les efforts du ministère du Commerce et du Développement des exportations dans « le démantèlement des réseaux de spéculation et de monopole ».

Le président de la République a aussi demandé aux autorités régionales et locales d’assumer comme il se doit leur rôle, à prêter une oreille attentive aux préoccupations des citoyens et à identifier des solutions appropriées à leurs revendications qu’il juge légitimes.

Lors de cette réunion, toujours selon le communiqué, le président de la République a décidé de nommer Taïeb Dridi au poste de gouverneur de Jendouba.

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Drogue en Tunisie │ Le besoin d’extase dans une société épuisée 

25. Mai 2025 um 09:39

Ce mois encore, les saisies de drogues se multiplient en Tunisie. Le 15 mai 2025, les unités de la Garde nationale ont démantelé deux réseaux internationaux de trafic de drogues opérant entre la Tunisie, un pays européen et un autre arabe.  On saisit, on interpelle, on confisque. On fait ce qu’on peut. On croit agir. Mais qu’est-ce qu’on soigne, au juste ? 

 

Manel Albouchi *

Derrière chaque prise, il y a un manque. Derrière chaque comprimé, une tentative de consolation. Et dans les regards perdus de ces jeunes qu’on fige en délinquants, il y a un cri sourd que la société refuse d’entendre. 

Je ne suis pas là pour excuser, ni pour exécuter. Je suis là pour écouter. 

Et loin des clichés, les consommateurs de ces substances ne sont pas tous issus de milieux marginalisés. Il y a des étudiants, mais aussi des cadres, des médecins, des juges… Le fléau n’épargne plus personne.

Le monde est devenu addictif. Ce n’est pas seulement une question de drogue. C’est un climat général, un bruit de fond, un appel constant à combler un vide. Café, alcool, sexe, sport, travail…  tout peut devenir addiction quand le lien est abîmé. 

Et en Tunisie, ce lien l’est profondément. Le tissu social s’effiloche. Les jeunes errent sans projet. Les adultes s’épuisent à survivre. Les familles se replient. Le politique déçoit. La parole publique s’effondre. La société s’étiole… de fatigue, d’ennui, de contradictions. 

Une société morte d’ennui

La Tunisie actuelle est une société tendue entre le vide et l’hypercontrôle. Trop de règles qui ne tiennent plus debout. Trop d’interdits, mais plus de transcendance. Une parole vidée de sens, une écoute absente. Une parole qui juge ou se tait. Une écoute qui ne fait que surveiller. 

Alors que reste-t-il ? Une société morte d’ennui. De non-sens. De contradictions insupportables. On dit «non» à tout, mais on ne propose rien. On promet la lumière, mais on vit dans des pièces sans fenêtres. 

Il ne s’agit pas de simple délinquance. Il s’agit d’un besoin spirituel. D’un besoin d’élévation. L’homme ne peut pas vivre sans extase. Même dans les traditions les plus anciennes, la transe, la danse, la prière, la poésie… toutes étaient des tentatives d’ouverture. 

Mais aujourd’hui, on a remplacé le chant par l’écran, la transe par la poudre, la vision par un cachet. On cherche à «toucher le ciel», mais on rase le sol. Et quand on chute, on tombe de très haut. 

Un cercle vicieux aggravé par la guerre 

La drogue prospère souvent là où le chaos s’installe, où les institutions s’effondrent et où la violence devient le quotidien. Gaza, avant d’être ravagée par la guerre et le massacre, a été envahie par une vague massive de consommation de drogues, notamment le Captagon, ce puissant psychostimulant syrien. Cette invasion chimique a fragilisé davantage une population déjà sous tension extrême, exacerbant la désolation et la perte de repères.

La drogue, dans ce contexte, est à la fois symptôme et moteur du chaos : elle alimente la désorganisation sociale, affaiblit les corps et les esprits, et prépare le terrain pour la déshumanisation que la guerre achèvera. Ce lien entre drogue et conflit n’est pas un hasard, mais un cercle vicieux qui se nourrit de la souffrance collective et de l’effondrement du lien social.  

Une religion de substitution 

A la manière de Lacan  je dirais : «Le toxicomane veut jouir du signifiant lui-même.»  

Quand plus rien ne fait lien, la drogue devient Dieu. Elle remplit le vide. Elle occupe le corps. Elle donne l’illusion d’unité. Elle fait fonction d’Autre, là où l’Autre est absent. 

Le toxicomane ne cherche pas juste un plaisir. Il cherche une fusion. Un retour au sein maternel. Une étreinte sans séparation. 

Mais cette étreinte est chimique, sans passage par la castration symbolique, donc sans humanisation possible. 

Des voiles sur la perception 

Sur les portes de la perception, William Blake écrivait : «Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l’homme comme elle est, infinie.» 

La dépendance est un faux nettoyage. Un dégagement brutal, toxique. Ce n’est pas l’extase naturelle, celle de la pleine conscience, du souffle, de l’amour vrai. C’est une extase en négatif, une chute, une morsure dans le réel. 

Les drogues, au fond, viennent parfois tenter de faire sauter les voiles mais elles en créent d’autres, plus épais encore. Voiles sur la vision, voiles sur l’écoute, voiles sur la parole. 

Une société sans rituel 

Le problème n’est pas la drogue en soi. C’est l’absence d’alternative. Nous vivons dans une société morte de ses rites. Il n’y a plus de lieu pour dire le traumatisme, pour danser la colère, pour pleurer ensemble. Il n’y a plus de récit pour contenir la douleur. Plus d’espace symbolique pour la métamorphose. Alors chacun gère comme il peut. Chacun s’auto-administre un calmant, un stimulant, un somnifère émotionnel. Mais les dommages sont visibles : déscolarisation, violences, troubles psychiatriques, dérives morales, solitude.  

Le retour au lien 

Le soin de l’addiction n’est pas une punition. Ce n’est pas l’exclusion. C’est le retour au lien. Un retour à soi, à l’histoire, à la parole, à la présence d’un Autre fiable.Un travail de reconstruction, de symbolisation, d’humanité. 

Ce travail, nous devons le faire collectivement. Créer des lieux de parole. Réinvestir l’éducation affective. Offrir des soins accessibles. Redonner du sens. Réparer le lien social. Et surtout… redonner à chacun un espace d’expression intérieure. Sinon, ce ne seront pas seulement les jeunes qui tomberont. Ce seront tous les piliers de la société, un à un, dans un bruit sourd, celui des choses qui tombent. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Trafic de cocaïne à Tunis | Trois étrangers condamnés à 21 ans ferme

Von: Yusra NY
24. Mai 2025 um 19:59

Trois ressortissants étrangers ont été condamnés à une peine de 21 ans de prison chacun pour leur implication dans un réseau international de trafic de drogue.

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict, hier vendredi 24 mai 2024, et a également condamné les trois dealers à une amende de 20.000 dinars tunisiens chacun.

Rappelons que les suspects en provenance d’un pays européen avaient été interpellés au port de La Goulette en possession de capsules de cocaïne et que l’enquête se poursuit encore ce jour, et ce, en vue identifier d’autres membres dudit réseau.

Y. N.

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Trafic de cocaïne : 21 ans de prison pour trois étrangers arrêtés à La Goulette

24. Mai 2025 um 17:50
Trafic de cocaïne : 21 ans de prison pour trois étrangers arrêtés à La Goulette

Le vendredi 23 mai 2025, la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné trois ressortissants étrangers à une peine de 21 ans de prison chacun, assortie d’une amende de 20 000 dinars par personne. Les accusés faisaient partie d’un réseau international de trafic de drogue et ont été interceptés au port […]

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Saisie de 2,5 kg de marijuana à Tunis-Carthage : un passager étranger arrêté

22. Mai 2025 um 18:48
Saisie de 2,5 kg de marijuana à Tunis-Carthage : un passager étranger arrêté

Les agents de la Douane tunisienne ont intercepté, ce jeudi 22 mai, une importante quantité de drogue à l’aéroport de Tunis-Carthage. En effet, un passager de nationalité étrangère a été appréhendé en possession de 2,5 kilos de marijuana soigneusement dissimulés dans des sacs isothermes placés à l’intérieur d’une glacière. Cette opération témoigne une fois de […]

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Trafic de drogue à La Marsa | Arrestation d’un dealer lié à un réseau international

Von: Yusra NY
16. Mai 2025 um 22:38

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé la saisie de 127 plaques de cannabis chez un dealer opérant avec un réseau international de trafic de drogue.

Ce dernier a ét arrêté suite à une enquête menée par différentes brigades de sécurité et sous la direction de la police judiciaire d’El-Gorjani, ajoute la même source.

L’opération a également permis la saisie de 127 plaques de cannabis et une somme d’environ 72.000 dinars tunisiens, indique encore la DGSN en affirmant que l’enquête se poursuit et que le dealer a été placé en détention sur ordre du ministère public.

Y. N.

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Trafic de drogue | Des peines de 15 à 20 ans pour des membres d’un réseau international

Von: Yusra NY
13. Mai 2025 um 22:03

Récemment arrêtés dans le cadre d’une opération menée au port de La Goulette (banlieue nord de Tunis), des dealers de cannabis ont été condamnés à des peines allant de 15 à 20 ans de prison ferme.

Il s’agit de 5 dealers qui ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, qui a prononcé les verdicts, hier, lundi 12 mai 2025.

Rappelons que ces trafiquants, qui ont également été condamnés à une amende de 50 000 dinars tunisiens, avaient été arrêtéS au port de La Goulette en possession de plus de 60 kilos de cannabis.

Y. N.

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