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Gestern — 25. November 2025Haupt-Feeds

La Turquie négocie avec la BM pour un financement de 6 milliards de dollars

25. November 2025 um 15:14

La Turquie a conclu un accord avec la Banque mondiale pour entamer des négociations en vue d’un financement pouvant atteindre 6 milliards de dollars. Et ce, pour moderniser le réseau de transport d’électricité du pays. C’est ce que déclare le ministre de l’Énergie, Alparslan Bayraktar.

La Turquie a annoncé un objectif ambitieux : quadrupler sa capacité de production d’énergie éolienne et solaire pour atteindre 120 GW au cours de la prochaine décennie, et construire deux nouvelles centrales nucléaires. Ce qui nécessitera l’extension du réseau de transport d’électricité. « Les fonds seront utilisés pour des investissements dans des lignes de transport à courant continu à haute tension », a déclaré M. Bayraktar à Platform X.

Par ailleurs, la Turquie prévoit d’importants développements de son système de transport et de distribution d’électricité. Avec notamment un système de transport à courant continu haute tension (CCHT) de plusieurs milliers de kilomètres, dont le coût s’élèvera à environ 28 milliards de dollars.

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SONEDE: Gigantischer Plan zur Erneuerung der Wassernetze für 2026-2030

Von: Redaktion
24. November 2025 um 18:27

Angesichts eines alternden Netzes und steigender Anforderungen bereitet SONEDE ein nationales Modernisierungsprogramm der Wassernetze vor. Betroffen sind mehr als 59.000 km Leitungen, mit erheblichen Investitionen Mehr

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Parc éolien de 75 MW à Bizerte : Un projet qui prend forme

24. November 2025 um 18:16

Un nouveau pas vient d’être franchi vers la réalisation d’un des projets énergétiques les plus prometteurs dans le nord du pays. Une séance de travail s’est tenue lundi au siège du gouvernorat de Bizerte autour du projet de production de 75 mégawatts d’électricité grâce à l’énergie éolienne, initié par la société ABO Energy Tunisie.

La réunion a été présidée par le gouverneur Salem Ben Yaacoub, en présence des représentants de l’entreprise, Wissam Dkhil et Mejdi El Mazni, ainsi que du secrétaire général du gouvernorat, Abdelatif Hamid.

Selon Wissam Dkhil, le projet permettra de générer 75 MW, soit l’équivalent de la consommation électrique d’environ 75 mille habitants. L’investissement initial est estimé à près de 270 millions de dinars. Outre sa contribution à la transition énergétique, le projet créera des emplois directs et indirects et devrait participer à la dynamique de développement local, notamment par l’amélioration de certaines infrastructures et l’ouverture de nouvelles perspectives économiques pour la zone concernée.

Respect des cadres réglementaires

Le gouverneur de Bizerte a assuré du soutien total des autorités régionales à ce type d’initiatives stratégiques, en phase avec les orientations nationales visant à porter la part des énergies renouvelables à 35 % du mix énergétique tunisien à l’horizon 2030. Il a insisté sur la nécessité d’un strict respect des cadres réglementaires et d’une coordination fluide entre les différentes parties prenantes afin de garantir les meilleures conditions de réussite du projet, tant sur le plan environnemental qu’économique.

ABO Energy Tunisie, filiale du groupe allemand ABO Energy, est active en Tunisie depuis 2018. Spécialisée dans le développement de projets d’énergie renouvelable – éolien, solaire et stockage – elle s’est dotée d’une équipe dédiée pour accompagner la montée en puissance du secteur dans le pays. Le projet de Bizerte marque une étape importante dans la consolidation de sa présence et dans la diversification du paysage énergétique national.

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Ursula von der Leyen: « En misant sur les renouvelables, la Tunisie peut accélérer sa transition écologique »

23. November 2025 um 16:51

En novembre, l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) célèbrent 25 ans d’un partenariat « unique » et de liens économiques, politiques et sociaux « renforcés ».

Le 7e Sommet UA-UE, qui se déroule les 24 et 25 novembre, à Luanda, en Angola, marquera un quart de siècle d’une coopération « unique et fructueuse », et sera placé sur le thème « Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif ».
Ce Sommet, auquel prendra part le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, sera marqué par l’annonce d’une série de nouveaux projets dans des domaines clés tels que la transition énergétique et numérique.
« Une nouvelle ère de commerce et de coopération véritable et durable sera ouverte entre nos deux marchés continentaux », a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une déclaration exclusive à l’agence TAP.
Dans ce sens, elle a tenu à relever que, dans le cadre de la stratégie « Global Gateway » Afrique-Europe, le plan d’investissement de l’Europe pour un monde mieux connecté, de nouveaux projets seront annoncés lors du Sommet de Luanda.
La transition énergétique est un enjeu crucial pour la Tunisie
Pour la Tunisie, la présidente de la Commission européenne a cité le projet d’interconnexion électrique sous-marine entre la Tunisie et l’Italie dans le cadre de la stratégie « Global Gateway » qui, a-t-elle assuré, contribue à construire un avenir marqué par une plus grande sécurité énergétique, durabilité et intégration des énergies renouvelables pour les deux pays.
Et d’ajouter que l’Union européenne soutient les projets et programmes ambitieux de la Tunisie en matière d’énergies renouvelables et ce, en contribuant à la diversification et à l’écologisation du mix énergétique national.
En développant l’énergie solaire et éolienne, la Tunisie sera en mesure de réduire le coût de l’approvisionnement énergétique local et d’accélérer une transition écologique, de créer des dizaines de milliers de nouveaux emplois, de renforcer l’économie et d’apporter des avantages à long terme à ses citoyens, a déclaré von der Leyen.
La transition énergétique est un enjeu crucial pour la Tunisie. En diversifiant ses sources d’énergie et en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles, le pays peut améliorer sa sécurité énergétique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Pour un avenir énergétique propre pour l’Afrique et sa population

L’Union européenne est soucieuse de maximiser les avantages d’une transition écologique génératrice d’emplois et de réduire au minimum les menaces pour l’environnement.
Nous œuvrerons également, a-t-elle souligné, à intensifier la coopération UE-UA dans le domaine des énergies renouvelables propres et des matières premières, qui, a-t-elle ajouté, créent de la valeur et des emplois en Afrique, pour les populations africaines.
L’Europe est le principal partenaire commercial de l’Afrique et son voisin le plus proche. « Elle établit des partenariats véritables et durables », a souligné la présidente de la Commission européenne. Au Sommet de Luanda, qui marquera le 25e anniversaire du partenariat UE-UA, nous porterons le partenariat unique entre l’Europe et l’Afrique à un niveau supérieur, a-t-elle soutenu. Je voudrais rappeler, qu’il y a un an, l’Europe et l’Afrique du Sud ont lancé la campagne « Scaling Up Renewables in Africa » afin de mobiliser des investissements en faveur de l’énergie propre, de contribuer à fournir un accès à l’électricité aux 600 millions de personnes qui n’en ont toujours pas et d’attirer des investisseurs dans ce secteur en plein essor en Afrique.
La semaine dernière, a-t-elle ajouté, l’Union européenne a mobilisé 15,5 milliards d’euros à cette fin.
Au cours de ces deux journées, les dirigeants africains et européens examineront les moyens de renforcer la coopération dans les domaines clés, en particulier ceux de la paix, la sécurité, le multilatéralisme, la mobilité et les migrations.
Une déclaration conjointe devrait être publiée à l’issue de ce sommet.

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STEG : un financement de 1 Mrd de dinars pour accélérer la transition énergétique

23. November 2025 um 16:38

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) bénéficiera d’un financement de 1,333 milliard de dinars, dans le cadre d’un accord de coopération conclu avec le Groupe de la Banque mondiale pour la période 2024-2028. L’annonce a été faite vendredi 21 novembre lors de la deuxième réunion du Comité ministériel chargé du suivi du Contrat d’Objectifs de la STEG, présidée par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

Selon le communiqué du ministère, cet appui financier vise en priorité à améliorer la performance opérationnelle et financière de la STEG, à renforcer les capacités d’approvisionnement en électricité et à accélérer la mise en œuvre des projets d’énergies renouvelables. L’objectif stratégique est de réduire progressivement la charge des subventions et d’avancer vers une plus grande autonomie énergétique.

La réunion a insisté sur la nécessité de respecter les délais d’exécution du programme, afin de garantir une amélioration tangible de la performance technique, commerciale et financière de l’entreprise. Les responsables ont également souligné l’importance de moderniser la qualité de service et de réduire les pertes énergétiques, un impératif récurrent pour la STEG.

Des progrès ont déjà été constatés sur certains indicateurs, mais le ministère appelle à poursuivre les efforts, notamment en matière de gouvernance du secteur électrique. Des réunions périodiques seront tenues pour assurer un suivi continu du programme et veiller à l’avancement de ses différents volets.

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COP30 au Brésil : va-t-on vers un échec sur la sortie des énergies fossiles?

22. November 2025 um 10:36

Les négociations de la COP30 au Brésil sont entrées en prolongation depuis vendredi soir 21 novembre, et ce au terme de deux semaines d’âpres débats en Amazonie qui pourraient s’achever sans avancée majeure sur la sortie des énergies fossiles.

L’objectif de cette conférence est pourtant crucial : combler le retard mondial dans la réduction des émissions carbone, renforcer l’adaptation climatique des pays les plus vulnérables et démontrer que le multilatéralisme reste viable dans un contexte international profondément fragmenté.

Mais depuis vendredi, les délégations s’affrontent à Belém autour d’un texte présenté par la présidence brésilienne, dont le terme « fossiles » a disparu. La création d’une véritable « feuille de route » pour éliminer progressivement pétrole, charbon et gaz — portée par au moins 80 pays, de l’Europe à l’Amérique latine en passant par les États insulaires, et soutenue par Lula lui-même — a elle aussi été évacuée.

L’incapacité à avancer a poussé l’Union européenne à évoquer la possibilité de quitter la conférence sans accord, une perspective qui constituerait un revers sévère pour le Brésil…

Selon la ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, les principaux opposants à tout engagement sur les fossiles sont l’Inde, l’Arabie saoudite et la Russie, en plus de plusieurs pays émergents.

Romain Ioualalen, de l’Ong « Oil Change International« , met toutefois en garde contre les « narratifs simplistes », rappelant que les négociations achoppent aussi sur les aides promises aux pays pauvres, « bloquées par les pays développés ».

Pour Arunabha Ghosh, émissaire de la COP30 pour l’Asie du Sud, les débats doivent rester centrés sur l’essentiel : « l’accès à l’énergie pour les plus pauvres, la sécurité énergétique pour tous et la durabilité pour la planète ».

Le texte en discussion appelle à tripler les financements destinés à l’adaptation climatique des pays défavorisés. Mais les pays riches hésitent, encore échaudés par les engagements de long terme pris lors de la COP29.

Après une réunion infructueuse vendredi soir avec les délégations des pays présents, la présidence brésilienne a changé de stratégie. Elle a enchaîné par les discussions à huis clos avec un cercle restreint de pays représentatifs des différents blocs…

« Ceux qui doutent de la coopération seront ravis de constater qu’elle nous échappe », a ironisé le président de la COP30, André Correa do Lago, confronté à la tâche ardue de rallier les 194 États parties à l’accord de Paris à un texte final adopté par consensus.

L’idée d’une feuille de route claire pour accélérer la sortie des énergies fossiles est née de la frustration devant l’absence de progrès après l’engagement de leur élimination progressive acté à la COP28. Alors que de nombreuses capitales occidentales se détournent du climat en cette année troublée, ce sujet semblait voué à rester marginal, jusqu’à ce que Lula le remette au centre des débats dès l’ouverture du sommet.

Pour Irene Vélez Torres, ministre colombienne de l’Environnement, dont le pays s’impose comme chef de file du mouvement anti-pétrole, l’issue est claire : « La COP30 ne peut pas se conclure sans une feuille de route pour abandonner les énergies fossiles ».

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La Mauritanie va produire et exporter de l’hydrogène vert

21. November 2025 um 11:02

Le ministre mauritanien de l’Énergie et du Pétrole, Mohamed Ould Khaled, et le directeur technique et fondateur du groupe allemand Möhring Energie, Sascha Möhring, ont signé un accord-cadre. Il concerne le développement d’un projet industriel à grande échelle visant à produire de l’hydrogène et de l’ammoniac en Mauritanie. C’est ce que rapporte le site web mauritanien Cridem.

La même source rappelle ce que stipule le code de l’hydrogène vert en Mauritanie, à savoir : « Après l’accord-cadre, et si toutes les obligations qui en découlent sont remplies, les parties commenceront à négocier l’accord global. »

Via cette coopération, le ministère du Pétrole et de l’Énergie assure que « Möring Energy se chargera du développement du projet “NAYRA“ par étapes, en commençant par une capacité électrique de 1 gigawatt ».

A souligner que NAYRA est la première initiative allemande mise en œuvre dans le contexte juridique mauritanien relatif à l’hydrogène vert.

Annuellement et à l’horizon 2029, le projet permettra de produire près de 140 000 tonnes d’hydrogène vert et 400 000 tonnes d’ammoniac vert, destinés aux marchés européens.

D’ailleurs, la loi sur l’hydrogène vert en Mauritanie consolide la position du pays en tant que pionnier de la transition vers les énergies propres en Afrique. Renforçant ainsi son statut de modèle potentiel pour l’Afrique dans la mise en place de cadres prêts à investir dans les technologies vertes, indiqueencore le Cridem.

Justement, le récent accord constitue une étape importante « vers le renforcement de la position de la Mauritanie en tant que centre régional de production d’énergie propre. En tirant parti de ses ressources éoliennes et solaires considérables et de sa capacité à fournir une énergie compétitive qui soutient les industries d’avenir et ouvre de nouvelles perspectives pour la diversification de l’économie nationale ».

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L’Inde demeure le deuxième client du pétrole russe

19. November 2025 um 17:42

Les achats de pétrole brut de New Delhi auprès de la Russie se poursuivent malgré les sanctions américaines imposées à Rosneft et Lukoil.

L’Inde a conservé sa place de deuxième plus grand acheteur de pétrole brut russe en octobre, après la Chine, selon les données d’un groupe de réflexion européen publié mardi 18 novembre 2025.

Le 22 octobre, les États-Unis ont imposé des sanctions à Rosneft et Lukoil, les plus grands producteurs de pétrole russes, afin de faire pression sur Moscou pour qu’elle mette fin au conflit ukrainien.

Le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA) a indiqué dans son analyse mensuelle des exportations russes de combustibles fossiles, publiée le 13 novembre, que l’Inde a dépensé 2,9 milliards de dollars en pétrole brut russe en octobre, ce qui représente 81 % des achats de combustibles fossiles de New Delhi auprès de ce pays.

Les importations indiennes de pétrole brut russe ont progressé de 11 % en octobre par rapport au mois précédent, selon l’agence. La CREA a également fait état d’une hausse de 8 % des importations totales. Si les importations des raffineries privées représentaient plus des deux tiers du total indien, celles des raffineries d’État ont quasiment doublé leurs volumes de pétrole russe en octobre.

La raffinerie de Vadinar, située dans l’État indien du Gujarat, dans l’ouest du pays, sanctionnée par l’UE et détenue en partie par Rosneft, aurait augmenté sa capacité de production à 90 % en octobre.

Le rapport de la CREA indique qu’après les sanctions de l’UE en juillet, la raffinerie importe du pétrole brut exclusivement de Russie.

En octobre, ses importations en provenance de Russie ont enregistré une hausse de 32 % par rapport au mois précédent, atteignant ainsi leur plus haut niveau depuis février 2022. Les exportations de la raffinerie, en revanche, ont chuté à leur plus bas niveau depuis mai 2023.

En septembre, 34 % des importations de pétrole de l’Inde provenaient de Russie, selon les données de Kpler. En moyenne, environ 1,8 million de barils de pétrole russe sont arrivés chaque jour en Inde en octobre.

Les États-Unis ont imposé des droits de douane de 50 % sur les importations de pétrole indien, dont 25 % à titre de mesures de réciprocité et le reste à titre de sanction pour l’importation de pétrole russe.

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Le déficit énergétique tunisien se réduit de 4% à fin septembre 2025

16. November 2025 um 16:28

Le déficit de la balance commerciale énergétique tunisienne, incluant la redevance sur le gaz algérien exporté, s’est établi à 8389 millions de dinars (MD) à fin septembre 2025, enregistrant une baisse de 4% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette information est issue du rapport sur la conjoncture économique de septembre 2025, publié par l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines.  

Selon l’Observatoire, cette évolution du déficit s’explique par une dynamique contrastée des échanges. Les exportations de produits énergétiques ont en effet chuté de 33% en valeur sur les neuf premiers mois de l’année. Cependant, cette forte baisse a été partiellement compensée par une diminution de 11% de la valeur des importations énergétiques.

Le rapport souligne la grande sensibilité du secteur énergétique à trois facteurs principaux : les volumes échangés, le taux de change dinar/dollar ($/DT) et les cours internationaux du pétrole brut de référence Brent.

Un environnement international favorable à la baisse du déficit

Le contexte international a joué un rôle clé dans cette réduction du déficit. Au mois de septembre 2025, le prix du Brent a baissé de 6 dollars américains par baril (un baril équivaut à environ 159 litres) par rapport à son niveau de septembre 2024.  Parallèlement, le dinar tunisien s’est déprécié de 4% face au dollar américain, la devise principale utilisée pour les transactions énergétiques, sur la même période de comparaison.

Avec TAP

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La STEG maintient sa domination avec 94% de la production nationale d’électricité

16. November 2025 um 15:05

Selon le rapport sur la conjoncture économique publié par l’Observatoire National de l’Energie et des Mines, la production électrique nationale a connu une croissance de 4% au terme des neuf premiers mois de 2025, atteignant 15 950 GWh (incluant l’autoproduction renouvelable), comparativement à 15 305 GWh sur la même période en 2024.

La production orientée vers le marché intérieur a progressé de 2%. Les importations d’électricité, principalement en provenance d’Algérie, ont représenté 11% de la demande locale à fin septembre 2025.

Répartition de la production

La STEG maintient sa position dominante dans le secteur électrique avec 94% de la production nationale à fin septembre 2025. Les énergies renouvelables ont contribué à hauteur de 6% de la production totale.

Concernant l’énergie solaire photovoltaïque, environ 400 MW de toitures ont été installés dans le secteur résidentiel jusqu’à fin septembre 2025, auxquels s’ajoutent 70 MW sur les réseaux moyenne et haute tension dans les secteurs industriel, tertiaire et agricole.

La pointe de consommation a diminué de 1%, s’établissant à 4 837 MW à fin septembre 2025, contre 4 888 MW un an auparavant.

Évolution des ventes d’électricité

Les ventes d’électricité ont enregistré une progression modérée de 1% entre fin septembre 2024 et fin septembre 2025. Les clients haute tension ont connu une augmentation significative de 19% de leur consommation, tandis que les clients moyenne tension sont restés stables.

Pour la basse tension, destinée majoritairement au secteur résidentiel (environ 75% en moyenne), les données basées sur une facturation bimestrielle avec près de la moitié des relevés estimés ne permettent pas d’obtenir une vision précise de la consommation réelle.

Consommation par secteur

Les industriels demeurent les principaux consommateurs avec 56% de la demande totale des clients haute et moyenne tension à fin septembre 2025.

Parmi les évolutions sectorielles notables :

  • L’industrie du papier et de l’édition : +11%
  • Le pompage d’eau et services sanitaires : +10%
  • Les industries extractives : +7%
  • Le pompage agricole : -5%
  • Les industries textiles et de l’habillement : -2%

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Kairouan: Solarkraftwerk Sbikha geht Ende November 2025 ans Netz

Von: Redaktion
07. November 2025 um 14:18

Im Herzen des Gouvernorates Kairouan steht Tunesien kurz vor einem wichtigen Schritt in seiner Energiewende. Die 230 Megawatt-Photovoltaikanlage von Sbikha, die größte des Landes, wird Mehr

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Hydrocarbures et énergies vertes : Le plan de relance du gouvernement

06. November 2025 um 08:58

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a annoncé que l’État entend revitaliser le secteur des hydrocarbures en adoptant des législations favorables à l’investissement et en révisant le code des hydrocarbures. L’objectif : renforcer la souveraineté énergétique et combler le déficit croissant provoqué par la baisse de la production nationale.

Un secteur en recul et des réformes en préparation

Présentant le projet de budget de l’État et le budget économique 2026 devant une séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), Sarra Zaafrani Zenzri a indiqué que la production d’hydrocarbures a chuté de près de 30% entre 2021 et 2025.

Cette baisse s’explique par la diminution de la rentabilité de plusieurs champs pétroliers, notamment ceux d’El Borma et d’Achtrat, mais aussi par le désengagement des grandes compagnies internationales. Résultat : le taux d’indépendance énergétique du pays a reculé de 93% en 2010 à seulement 41% en 2024.

Pour inverser cette tendance, le gouvernement prévoit, dès 2026, de relancer les activités de recherche, d’exploration et de développement des gisements. Des mesures seront prises pour « rétablir la confiance des investisseurs », notamment par la simplification et l’accélération des procédures d’autorisation et la mise en avant des sites les plus rentables.

Cap sur les énergies renouvelables

Parallèlement, l’exécutif compte intensifier les efforts de transition énergétique, avec l’ambition de produire 35 % de l’électricité nationale à partir des énergies renouvelables.

Selon la cheffe du gouvernement, plusieurs projets solaires, totalisant 800 mégawatts, ont été attribués au premier semestre 2025. Parmi eux figurent une centrale photovoltaïque de 100 MW à Matbasta (Kairouan), ainsi que deux stations de 50 MW à Sidi Bouzid et Tozeur, dont trois entreront en service d’ici la fin de l’année.

De nouvelles licences ont également été octroyées pour quatre unités solaires supplémentaires, tandis que deux centrales électriques à cycle combiné sont opérationnelles à Sfax. Ces initiatives s’ajoutent aux projets menés dans le cadre de la production sous licence et de l’autoproduction.

La cheffe du gouvernement a souligné que les énergies renouvelables représentent aujourd’hui un pôle d’attraction majeur pour les investisseurs. Entre janvier et septembre 2025, les investissements déclarés dans ce domaine ont atteint environ 1,66 milliard de dinars, soit 28% du total national.

Elle a rappelé que ces résultats s’inscrivent dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de transition énergétique, appuyée par des partenariats solides avec des opérateurs expérimentés et un cadre juridique modernisé, incluant le système de concession.

Une vision à long terme

Sarra Zaafrani Zenzri a également évoqué deux projets structurants. L’interconnexion électrique Tunisie-Italie (ELMED), qui fera du pays un hub régional des énergies propres ; et le programme national de transition énergétique, doté d’un financement de 343 millions de dinars, destiné à développer davantage la production issue de ressources renouvelables.

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Marokko – Neuer Rechtsrahmen für Eigenstromerzeugung stärkt dezentrale Energiewende

Von: maghreb
27. Oktober 2025 um 09:31

SolarenergieDas Königreich vollzieht einen wichtigen Schritt in Richtung Energieautonomie. Mit neuen Regelungen will die Regierung Eigenproduktion, Speicherung und Verkauf von Strom vereinfachen – und so Bürger, Unternehmen und Industrie stärker in die Energiewende einbinden. Rabat – Der marokkanische Regierungsrat hat am vergangenen Donnerstag nahezu unauffällig den Entwurf des Dekrets Nr. 2.25.100 verabschiedet, das die Eigenstromerzeugung […]

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Tunisie : La paralysie du secteur énergétique fait chuter les exportations de 34%

24. Oktober 2025 um 20:24

Les exportations tunisiennes d’énergie ont reculé de 34% à fin septembre 2025, selon une note de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE). L’organisation tire la sonnette d’alarme sur une crise énergétique structurelle, marquée par l’effondrement de la production nationale de pétrole et de gaz, et une dépendance croissante aux importations.

Un effondrement de la production nationale

La note intitulée « Importations : les dessous d’un trend contrasté » dresse un constat préoccupant : la production quotidienne de pétrole est passée de 77 000 barils en 2010 à seulement 27 000 barils en 2025. Cette chute drastique traduit, selon l’IACE, « une dégradation pluriannuelle et continue » du secteur.

L’institut souligne que même les espoirs placés dans le champ gazier de Nawara, longtemps présenté comme une bouffée d’oxygène pour l’économie tunisienne, se sont « bien volatilisés ». Les chiffres le confirment : la production de pétrole de Nawara a reculé de 47%, passant de 54,2 Ktep à fin août 2024 à 28,7 Ktep en août 2025. La production de gaz naturel a elle aussi chuté de 25%, pour s’établir à 169 Ktep.

Un déficit commercial énergétique toujours lourd

Cette paralysie du secteur continue de peser lourdement sur le déficit commercial, dont la part liée à l’énergie représente désormais 48%. Sans la baisse des cours mondiaux, la situation aurait été encore plus critique. En effet, le prix moyen du baril de pétrole a diminué de 84 dollars à 72 dollars entre juin 2024 et juin 2025, soit une baisse de 15%, atténuant partiellement la facture énergétique.

Grâce à cet essoufflement des prix, les importations de produits énergétiques ont légèrement reculé de 11,8% à fin septembre 2025, alors qu’elles avaient bondi de 14,5% sur la même période un an plus tôt.

Une alerte sur la dépendance énergétique du pays

Pour l’IACE, ces indicateurs traduisent une crise systémique : chute des capacités de production, sous-investissement dans la prospection, lenteur des réformes et désengagement progressif des investisseurs étrangers. L’institut estime qu’un nouveau modèle énergétique s’impose, fondé sur la diversification des sources et le développement des énergies renouvelables.

« Sans une refonte profonde de la gouvernance du secteur, la Tunisie continuera à importer la majorité de ses besoins énergétiques », avertit le rapport.

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Tunisie : L’indépendance énergétique recule à 36%

18. Oktober 2025 um 11:30

Le taux d’indépendance énergétique de la Tunisie, qui mesure le ratio des ressources d’énergie primaire par rapport à la consommation primaire, s’est établi à 36% à fin août 2025, contre 41% un an plus tôt, selon le dernier rapport de l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Un déficit énergétique en hausse

Le bilan d’énergie primaire fait état d’un déficit de 4,1 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit une hausse de 14% par rapport à fin août 2024. Cette situation tient notamment compte de la redevance sur le transit du gaz algérien, qui a diminué de 11% sur la période.

Sans comptabiliser cette redevance, le taux d’indépendance énergétique tombe à 27%, contre 31% à fin août 2024. Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2,4 Mtep, enregistrant une baisse de 8% par rapport à la même période de l’an dernier, principalement à cause de la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.

La production nationale de pétrole et de gaz reste dominante, représentant 68% des ressources primaires totales. L’électricité renouvelable (production STEG et privée, autoproduction) demeure marginale, avec seulement 3% des ressources primaires.

Une demande en énergie en légère progression

Entre fin août 2024 et fin août 2025, la demande d’énergie primaire a augmenté de 5%, avec un gaz naturel en hausse de 8% et des produits pétroliers en légère progression (+1%). La structure de la consommation a également évolué : la part des produits pétroliers a diminué de 49% à 47%, tandis que celle du gaz naturel est passée de 50% à 52%.

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600-Megawatt-Verbindung “Elmed”: Prysmian-Gruppe gewinnt Ausschreibung

Von: Redaktion
29. September 2025 um 13:40

Die Prysmian-Gruppe hat am Freitag, 26. September 2025, bekannt gegeben, dass sie die Ausschreibung von Terna S.p.A., dem Betreiber des italienischen Stromübertragungsnetzes, und Steg für Mehr

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Production énergétique : le pétrole et le gaz tunisien en repli, importations en croissance

13. September 2025 um 13:00

La Tunisie connaît un repli marqué de sa production énergétique nationale, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines le 12 septembre 2025. La production de pétrole brut et de gaz naturel accuse une baisse respective de 10% et 9% par rapport à la même période de l’an dernier.

Pétrole : la production nationale en recul

La production nationale de pétrole brut s’est établie à 724 kilotonnes (kt) à fin juillet 2025, soit 10% de moins que fin juillet 2024. La moyenne journalière est passée de 29,6 mille barils/jour à 26,3 mille barils/jour.

La baisse touche majoritairement les principaux champs :

  • Nawara : -48%
  • Ashtart : -14%
  • Barka : -85%
  • El Hajeb/Guebiba : -21%
  • Gherib : -22%
  • Halk el Manzel : -13%
  • Hasdrubal : -9%
  • Sidi Marzoug : -2%

À l’inverse, certains champs ont vu leur production augmenter :

  • Ezzaouia : +69%
  • Gremda/El Ain : +223%
  • D.S.T : +65%
  • M.L.D : +10%
  • Bir Ben Tartar : +9%

Ces variations reflètent des performances hétérogènes selon les gisements et les opérations de maintenance ou d’exploitation.

Gaz naturel : repli des ressources et dépendance accrue

Les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont diminué de 9%, s’établissant à 1175 ktep-pci.

La production nationale de gaz commercial sec recule de 6%, avec des baisses dans les principaux champs :

  • Hasdrubal : -13%
  • Nawara : -28%
  • Miskar : -4%

À l’inverse, le gaz commercial du sud enregistre une hausse de 6%.

Redevances et approvisionnement

  • La redevance sur le passage du gaz algérien a diminué de 13%, s’établissant à 502 ktep-pci, avec une répartition entièrement cédée à la STEG en juillet 2025.
  • Un dépassement de prélèvements STEG de 234 millions de m³ est en cours de régularisation.
  • Les achats de gaz algérien ont augmenté de 21%, passant à 1608 ktep-pci.

L’approvisionnement national total en gaz naturel atteint 2879 ktep, avec une évolution notable de la répartition par source :

  • Part du gaz national : baisse de 27% à 23%
  • Part de la redevance cédée à la STEG : baisse de 22% à 21%
  • Part des achats de gaz algérien : hausse de 51% à 56%

Ces chiffres mettent en lumière une dépendance croissante aux importations, en particulier au gaz algérien, une performance énergétique nationale hétérogène, avec certains champs en forte progression mais d’autres en net recul et des enjeux de régularisation et de gestion des redevances, notamment pour la STEG et l’État.

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Tunisie : Les investissements étrangers bondissent de 20,8 % au premier semestre 2025

29. August 2025 um 08:35

La Tunisie a enregistré une nette progression de ses investissements directs étrangers (IDE) au premier semestre 2025. Selon les données publiées par l’Agence de Promotion des Investissements Extérieurs (FIPA-Tunisie), les flux ont atteint 1650,3 millions de dinars, soit une hausse de 20,8% par rapport à la même période de 2024. Cette dynamique a permis la création de près de 4700 emplois et confirme l’attrait du pays, notamment dans l’industrie et l’énergie.

Entre janvier et juin 2025, les investissements étrangers se sont élevés à 1650,3 millions de dinars, contre 1366 millions un an auparavant. Exprimés en devises, ces flux représentent 537,2 millions de dollars et 492,7 millions d’euros, avec une progression respective de 22% et 21,7%.

En dehors du secteur énergétique, les IDE ont contribué directement à la création de 4677 nouveaux postes. Au total, 623 opérations d’investissement ont été recensées sur cette période, pour une valeur globale de 1242,5 millions de dinars.

L’industrie et l’énergie en tête

L’industrie manufacturière reste la locomotive des IDE, attirant 1031,3 millions de dinars, soit une hausse de 22,9% et représentant 62,9% du total.

Le secteur énergétique a également connu un bond remarquable de 60%, passant de 248,3 à 398 millions de dinars, grâce notamment aux projets liés aux énergies renouvelables et à la reprise de l’exploration pétrolière, avec onze puits forés depuis le début de l’année.

En revanche, les services ont reculé de 24,6%, à 191 millions de dinars, et les investissements de portefeuille ont chuté de 28,3%, à seulement 9,7 millions de dinars.

Le secteur agricole, à l’inverse, a progressé, doublant presque ses entrées pour atteindre 20,1 millions de dinars.

Qui investit en Tunisie ?

Sur le plan géographique, la France demeure le premier partenaire, avec 421 millions de dinars injectés. Elle est suivie par l’Italie (159,4 MD), l’Allemagne (124,2 MD), les Pays-Bas (91 MD) et les États-Unis (88,4 MD).

Du côté arabe, le Qatar s’impose en tête, avec 66,5 millions de dinars d’investissements au premier semestre. Cette diversification des sources reflète l’intérêt persistant de plusieurs régions du monde pour l’économie tunisienne.

Objectifs et perspectives

Ces résultats s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à relancer l’attractivité de la Tunisie. Le pays ambitionne d’atteindre 3400 millions de dinars d’investissements étrangers d’ici la fin de 2025 et 4 milliards de dinars en 2026, première année du plan de développement 2023-2026.

Le gouvernement mise sur le renforcement des secteurs stratégiques et sur une meilleure intégration dans les chaînes de valeur mondiales, en particulier dans l’industrie manufacturière et les énergies renouvelables.

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La Tunisie face à son plus grand défi : l’énergie de demain

20. August 2025 um 11:10

Selon les dernières données du Bulletin de la conjoncture énergétique de l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines pour le mois de juin 2025, la Tunisie se trouve à un tournant critique. Le taux d’indépendance énergétique du pays a chuté de 44 % à 38 % entre 2024 et 2025, signalant une vulnérabilité croissante. La production d’électricité augmente, mais le pays reste dangereusement dépendant du gaz naturel. Si cette situation a permis de répondre à une demande nationale croissante, elle expose la nation à des risques économiques et géopolitiques majeurs.

Le coût de la dépendance : un fardeau économique allégé, mais fragile

Le document officiel révèle une réalité complexe : malgré une dépendance persistante, le déficit de la balance commerciale énergétique s’est amélioré de 7 %, passant de 5 577 MDT à 5 188 MDT à fin juin 2025. Cette amélioration n’est cependant pas le fruit d’une autonomie accrue, mais plutôt le résultat de facteurs externes. La baisse du cours moyen du pétrole Brent (passant de 84 $/bbl à 72 $/bbl) et l’appréciation du dinar tunisien de 2 % face au dollar américain ont considérablement réduit la facture des importations énergétiques.

Cette situation illustre parfaitement la vulnérabilité de l’économie tunisienne : ses finances sont à la merci de la volatilité des marchés internationaux et non d’une maîtrise stratégique de son approvisionnement. En plus de ces fluctuations, la Tunisie subventionne massivement l’énergie pour maintenir des prix bas pour ses citoyens, ce qui représente une lourde charge pour le budget de l’État.

Une production nationale en déclin : l’urgence de la diversification

Le problème est double : non seulement la demande augmente, mais la production nationale est en déclin. Selon le bulletin, les ressources en énergie primaire ont baissé de 8 % au cours des six premiers mois de 2025. Cette chute est due à la diminution de la production nationale de pétrole brut, qui a baissé de 9 % pour atteindre 629 kt, et de celle du gaz naturel, qui a diminué de 5 %.

Face à cette contraction de l’offre locale, la demande d’énergie primaire a, au contraire, augmenté de 6 % au cours de la même période, en particulier pour le gaz (+10 %) et les produits pétroliers (+1 %). Cette divergence entre l’offre et la demande rend la Tunisie encore plus dépendante des importations. Les échanges commerciaux le confirment, avec une diminution des exportations de produits énergétiques de 38 % en valeur, contre une baisse de 15 % des importations.

La dépendance stratégique vis-à-vis de l’Algérie

C’est sur le plan de la sécurité énergétique que cette dépendance se manifeste le plus clairement. La Tunisie est encore fortement liée à l’Algérie pour son approvisionnement en électricité. Selon les données officielles du bulletin, les achats directs d’électricité en provenance d’Algérie ont reculé de 19 % à la fin du mois de juin 2025. Malgré cette baisse, ces importations couvraient encore environ 10 % des besoins du marché national, soulignant une vulnérabilité stratégique qui ne peut être résolue que par une plus grande autonomie.

Le solaire, le futur qui s’éclaire déjà

Heureusement, une lueur d’espoir brille pour l’avenir énergétique de la Tunisie. Le potentiel des énergies renouvelables est immense et leur développement a un effet direct sur l’indépendance du pays. Le bulletin souligne d’ailleurs que la mise en service de la centrale photovoltaïque de Tozeur 2 de 10 MW en juin 2022 est un pas dans la bonne direction.

Pour sécuriser son avenir, la Tunisie doit impérativement accélérer sa transition énergétique. Le soleil tunisien est l’actif le plus précieux du pays. Investir massivement dans le solaire, faciliter les projets privés et encourager l’innovation sont les clés pour construire un avenir énergétique plus sûr, moins coûteux et qui garantira une vraie souveraineté pour tous.

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