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Appel à une stratégie maghrébine commune contre la sécheresse 

07. November 2025 um 16:40

Face à l’aggravation de la sécheresse dans la région, des experts maghrébins ont souligné l’urgence de mettre en place un cadre d’intervention concerté entre les pays du Maghreb, afin de mieux anticiper et atténuer les impacts de ce phénomène sur les ressources hydriques et agricoles.

Réunis récemment à Tunis dans le cadre d’un atelier régional sur la gouvernance de la sécheresse, organisé par le Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique du Nord en partenariat avec l’Union du Maghreb arabe (UMA), les participants ont plaidé pour un diagnostic régional consolidé et une stratégie commune de gestion intégrée de la sécheresse.

L’événement a rassemblé des délégations des cinq pays du Maghreb, composées des représentants du Comité maghrébin de lutte contre la désertification, du groupe de travail sur la rationalisation de l’eau, ainsi que d’experts en irrigation, planification hydrique et financement durable.

Les débats ont permis d’identifier des priorités partagées et des orientations stratégiques concertées pour renforcer la résilience régionale. Les experts ont notamment recommandé la création d’un programme maghrébin pour la résilience et la mise en place d’un réseau d’experts dédié à la coopération scientifique et technique sur la sécheresse.

Ils ont également réaffirmé leur engagement à contribuer à la stratégie régionale pour la gestion de la sécheresse au Proche-Orient et en Afrique du Nord, actuellement en cours d’élaboration sous la coordination de la FAO. Cette stratégie prévoit, entre autres, la création d’une plateforme régionale de prévision et d’alerte précoce, ainsi que d’un réseau maghrébin d’experts et de praticiens spécialisés dans la gestion durable de l’eau et des terres.

Le chef de cabinet du ministre tunisien de l’Agriculture, Haikel Hechlef, a rappelé à cette occasion l’engagement de la Tunisie à renforcer la coopération régionale, à travers des politiques communes adaptées aux nouvelles réalités climatiques et socioéconomiques.

De son côté, Abdourahman Maki, chargé des terres et de l’eau au Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique du Nord, a alerté sur la multiplication des épisodes climatiques extrêmes, qui met à rude épreuve les systèmes agricoles et les ressources naturelles. Il a insisté sur la nécessité d’une action collective pour anticiper les crises, renforcer l’adaptation et protéger les moyens de subsistance des populations rurales.

La FAO a réaffirmé, enfin, son engagement à accompagner les pays du Maghreb dans la mise en œuvre de politiques durables et solidaires, fondées sur la gestion intégrée des ressources naturelles et la coopération régionale.

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De Barcelone à Tunis : Comment Glovo bâtit un modèle de croissance durable

07. November 2025 um 16:26

De Barcelone à Tunis, Glovo s’impose comme un acteur clé du e-commerce. Son directeur général en Tunisie, Adrián Mayans, revient sur une année intense, marquée par la croissance fulgurante de l’entreprise, ses défis structurels et ses ambitions : rendre la livraison accessible et bâtir un futur numérique inclusif.

 

Pouvez-vous nous parler de votre modèle économique et de la manière dont vous vous êtes développés à l’international et en Tunisie ?

Le cœur de notre activité repose sur un principe simple mais exigeant : l’effet réseau. Plus nous avons de livreurs et de restaurants partenaires, plus nous pouvons rapprocher ces derniers des clients. Cela réduit les distances parcourues, accélère les délais de livraison, diminue les coûts et garantit une meilleure expérience pour le consommateur, qui reçoit son repas chaud et rapidement. Mais pour créer ce volume, il faut investir massivement, d’abord dans l’acquisition de clients, puis dans la technologie et les talents capables de la développer.

C’est sur cette logique que Glovo, né à Barcelone il y a dix ans, a bâti sa croissance avant d’être acquis en 2022 par le groupe allemand Delivery Hero, un géant mondial présent dans 79 marchés à travers différentes marques. Aujourd’hui, nous bénéficions d’une stratégie de plus en plus intégrée entre Glovo et les autres enseignes du groupe, comme Talabat au Moyen-Orient ou en Égypte.

 

« … Glovo, né à Barcelone il y a dix ans, a bâti sa croissance avant d’être acquis en 2022 par le groupe allemand Delivery Hero, un géant mondial présent dans 79 marchés à travers différentes marques »

 

En Tunisie, nous avons connu une croissance particulièrement rapide. L’une des clés de ce succès est l’accessibilité : nous avons choisi d’appliquer dès le départ les frais de service les plus bas du marché, aussi bien pour les restaurants que pour les utilisateurs. Alors que, dans d’autres pays, le coût pour le client représente en moyenne entre 8 et 12% de la valeur du repas, en Tunisie, nous avons maintenu ce ratio autour de 7 à 8%. Cette politique tarifaire, alliée à notre volonté de rendre la livraison abordable, explique pourquoi la Tunisie est devenue l’un des marchés à la plus forte croissance pour Glovo.   

En un an de mandat en Tunisie, quels sont les résultats dont vous êtes, le plus, fiers ?

Mon passage en Tunisie est encore relativement court – à peine une année -, ce qui limite naturellement l’ampleur de l’impact que l’on peut revendiquer. J’aurais aimé poursuivre plus longtemps cette mission. Mais je retiens plusieurs réalisations majeures.

D’abord, le développement de l’équipe. Nous avons réussi à attirer et fidéliser des talents, en leur offrant non seulement des perspectives de croissance, mais aussi un cadre de travail amélioré, avec des avantages et des conditions adaptées. Ensuite, sur le plan business, la Tunisie s’est distinguée comme le marché à la plus forte croissance de Glovo dans le monde en 2024, un résultat dont je suis particulièrement fier.

 

« Nous avons réussi à attirer et fidéliser des talents, en leur offrant non seulement des perspectives de croissance, mais aussi un cadre de travail amélioré, avec des avantages et des conditions adaptées ».

 

Nous préparons également l’intégration de nouveaux moyens de paiement, notamment des solutions par carte bancaire plus simples et plus fluides. En parallèle, nous avons enrichi notre offre avec des catégories très prisées par les consommateurs tunisiens, comme la grande distribution avec Monoprix, Carrefour et Aziza, mais aussi les boucheries, les fleuristes, ou encore la parapharmacie. Ces partenariats nous permettent d’élargir considérablement la gamme de produits disponibles.

En l’espace d’un an, nous avons ainsi consolidé la position de Glovo comme principale plateforme d’e-commerce en Tunisie. Certes, il est difficile de donner un chiffre précis de part de marché – nous n’avons pas de données consolidées -, mais nous savons que la marque bénéficie d’une notoriété très forte. Pour une grande majorité des Tunisiens, quand on parle de livraison de repas, c’est spontanément Glovo qui vient à l’esprit.

Cela dit, ce secteur reste très localisé. Être leader au niveau national ne signifie pas dominer au niveau local, où d’autres acteurs existent. C’est ce qui fait la complexité et, en même temps, la richesse du marché de la livraison : une compétition qui se joue ville par ville, quartier par quartier.

Quels sont, selon vous, les principaux obstacles au développement à grande échelle des services de livraison en Tunisie ?

Le premier frein tient au pouvoir d’achat. Notre ambition est que la livraison ne soit plus perçue comme un luxe, mais comme une solution pratique, rapide et parfois même plus économique que cuisiner chez soi. Mais la réalité tunisienne montre des marges très étroites pour les restaurants : entre le coût des matières premières et le prix de vente final, il reste peu d’espace pour absorber les coûts liés à la livraison.

De notre côté, nous devons couvrir nos frais de service : rémunération des livreurs, service client, gestion des risques… Cela implique l’application de frais d’accès à la plate-forme qui, en retour, peuvent générer une augmentation de chiffres d’affaires atteignant plus de 30%.

 

« De notre côté, nous devons couvrir nos frais de service : rémunération des livreurs, service client, gestion des risques… Cela implique l’application de frais d’accès à la plate-forme qui, en retour, peuvent générer une augmentation de chiffres d’affaires atteignant plus de 30% ».

 

C’est un équilibre fragile, mais c’est aussi là que se situe l’opportunité : si le marché parvient à mieux valoriser le service en intégrant les vrais coûts et en améliorant la perception de la livraison, alors le potentiel de croissance est énorme. Derrière la technologie, il y a surtout de l’humain : des livreurs, des restaurateurs, des commerçants et des clients. Notre rôle est de leur offrir une expérience fiable, rapide et sécurisée, tout en intégrant progressivement le e-commerce informel qui domine encore en Tunisie.

Nous sommes convaincus qu’avec une meilleure structuration du marché, la livraison peut devenir non seulement accessible à une plus grande partie de la population, mais aussi un moteur de formalisation et de croissance pour l’ensemble du commerce local.

 Quels sont vos projets pour Glovo en Tunisie ?

Nous restons avant tout une entreprise technologique, même si la livraison de repas en soi est un secteur relativement simple et qui n’attend pas de révolution majeure à court terme – sauf peut-être l’arrivée des drones, mais pas avant dix ou quinze ans. Cela dit, plusieurs chantiers importants s’ouvrent à nous.

D’abord, le lancement de Glovo Primeun service d’abonnement qui permettra à nos clients de bénéficier de livraisons gratuites tout au long du mois ainsi que de réductions dans certains restaurants partenaires. Ensuite, et c’est mon projet préféré, le développement des paiements digitaux. Aujourd’hui, un Tunisien ne peut pas souscrire à des services comme YouTube Premium, Spotify ou Netflix, faute d’infrastructures adaptées aux paiements récurrents par carte bancaire. Nous travaillons avec la SMT et la Banque centrale pour faire évoluer ce cadre et ouvrir la voie à ce type d’offres.

Notre ambition va au-delà : permettre aux Tunisiens de régler directement via Glovo leurs factures d’électricité, d’abonnement téléphonique, ou même leur salle de sport. Si vous avez déjà enregistré votre carte bancaire sur l’application, pourquoi ne pas payer aussi votre facture STEG ou Orange en un clic ? C’est ce type d’innovation, très concrète et utile, que nous voulons apporter en Tunisie.  

 

« Aujourd’hui, un Tunisien ne peut pas souscrire à des services comme YouTube Premium, Spotify ou Netflix, faute d’infrastructures adaptées aux paiements récurrents par carte bancaire. Nous travaillons avec la SMT et la Banque centrale pour faire évoluer ce cadre et ouvrir la voie à ce type d’offres ». 

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Protectionnisme économique : l’IACE plaide pour une approche sélective et ciblée en Tunisie

07. November 2025 um 15:05

Alors que le protectionnisme retrouve du terrain sur la scène internationale et semble produire des effets positifs ailleurs, l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) estime que la Tunisie pourrait en tirer parti – à condition d’adopter une démarche sélective, ciblée et maîtrisée, afin d’éviter les dérives que ce type de politique peut engendrer.

Dans une note d’analyse publiée vendredi sous le titre « Quand le protectionnisme paye », l’IACE observe que les performances économiques récentes des États-Unis ont ravivé le débat sur le retour du protectionnisme.

Outre-Atlantique, la relocalisation de la production et le soutien aux entreprises nationales semblent porter leurs fruits : la croissance du PIB a atteint 3,8% au deuxième trimestre, contre 3,3% estimés initialement, après un recul de 0,6% au premier trimestre. Cette reprise s’accompagne d’une hausse des achats de biens d’équipement, d’une baisse des demandes d’allocations chômage et d’un raffermissement du dollar, malgré les incertitudes économiques et la baisse récente des taux d’intérêt.

Une politique industrielle proactive pour la Tunisie

Pour l’IACE, la Tunisie pourrait s’inspirer de cette dynamique à travers une politique de substitution aux importations dans certains secteurs industriels accessibles – notamment les industries mécaniques, électriques ou de matériaux de construction -, déjà expérimentés dans le passé ou désormais technologiquement réalisables.

Cette orientation nécessite une politique industrielle volontariste, avec un encadrement étatique, un appui ciblé et des subventions temporaires, à l’image du programme de mise à niveau mené au siècle dernier. Des mesures douanières sélectives pourraient également être envisagées, dans le respect des engagements bilatéraux et multilatéraux de la Tunisie.

Ces dispositifs devraient toutefois être limités dans le temps et accompagnés de réformes structurelles visant à réduire les surcoûts de production – financement onéreux, logistique coûteuse, lenteurs administratives – qui freinent la compétitivité locale.

Vers une relance de la compensation commerciale

L’IACE suggère également de réintroduire la politique de compensation commerciale pratiquée dans les années 1990, imposant aux fournisseurs étrangers, notamment dans le secteur automobile, d’acheter localement une partie équivalente à leurs ventes en Tunisie.

De telles mesures pourraient aujourd’hui s’appliquer aux importations de véhicules, mais aussi aux textiles, cuirs et articles d’habillement, contribuant à stimuler les exportations et l’emploi.

Si cette stratégie peut entraîner une hausse des prix sans garantie de qualité immédiate, elle présente des avantages en termes de production, de création d’emplois et de croissance. L’expérience des années 1970 le démontre : la combinaison entre protection des industries naissantes et promotion des exportations offshore avait permis une croissance annuelle moyenne de 7%.

Un protectionnisme mesuré pour éviter les tensions commerciales

L’IACE met toutefois en garde : une politique protectionniste généralisée serait risquée pour une économie ouverte et de taille modeste comme la Tunisie. Des réactions de la part de ses partenaires, notamment européens, sont à prévoir.

Ainsi, toute mesure de protection doit rester ciblée, progressive et qualitative, privilégiant les normes et conditions de financement plutôt que les simples taxes.

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Le budget du ministère des Affaires culturelles en hausse de 8% en 2026

07. November 2025 um 15:02

Le budget du ministère des Affaires culturelles connaîtra une augmentation de 8% en 2026, pour atteindre 460,97 millions de dinars (MDT) contre 425,49 MDT en 2025. Ce montant représente 0,73% du budget général de l’État, a annoncé la ministre Amina Srarfi lors d’une séance parlementaire conjointe tenue vendredi entre la Commission du tourisme, de la culture, des services et de l’artisanat de l’ARP et celle de l’investissement et de la coopération internationale du CNRD.

Cette hausse budgétaire vise à renforcer le rôle de la culture comme levier de développement économique et de cohésion sociale, dans le cadre d’une stratégie articulée autour de cinq axes majeurs : valorisation économique, protection du patrimoine, création et participation communautaire, rayonnement culturel et gouvernance modernisée.

Vers une économie culturelle intégrée

La ministre a indiqué que son département œuvre à intégrer l’économie culturelle et créative dans le tissu productif national, avec l’objectif de porter la contribution du secteur à 3% du PIB.

Parmi les mesures annoncées figure la hausse du plafond de garantie du Fonds de garantie des industries culturelles (FGIC), qui passe de 90 000 à 300 000 dinars, afin de favoriser la création d’environ 200 start-up culturelles.

Protection du patrimoine et numérisation

En matière de préservation du patrimoine, plusieurs projets se poursuivront en 2026 :

  • le projet d’auto-assurance des monuments, sites et musées,

  • la numérisation des archives nationales des arts plastiques, regroupant plus de 14 000 œuvres,

  • ainsi que la restauration et l’entretien des instruments de musique du Centre des musiques arabes et méditerranéennes Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Saïd.

Soutien à la création, rayonnement culturel et modernisation

Le ministère compte aussi réformer le système de subventions publiques pour plus de transparence et d’efficacité, tout en soutenant les projets culturels des jeunes et des publics vulnérables. La création de centres locaux de créativité pour enfants fait également partie des priorités de 2026.

Pour renforcer la présence de la culture tunisienne à l’international, le ministère misera sur des plateformes numériques dédiées et un soutien accru aux productions artistiques remarquables.
Côté gouvernance, plusieurs réformes structurelles sont prévues, dont :

  • la création d’un Observatoire national du patrimoine, chargé de la gestion du patrimoine matériel et immatériel,

  • la restructuration de la Cité de la Culture pour en améliorer la gestion,

  • la numérisation du système de subventions publiques,

  • et la modernisation du réseau des bibliothèques publiques, dont l’informatisation complète est attendue en 2026.

En conclusion, Amina Srarfi a affirmé que le budget 2026 du ministère des Affaires culturelles s’inscrit dans une démarche de soutien à l’économie culturelle nationale et de consolidation de la place de la culture comme pilier du développement durable et inclusif de la Tunisie.

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Tunisie – Les 7 commandements de l’ITES pour freiner l’économie de rente

07. November 2025 um 14:50

L’économie tunisienne pâtit depuis des décennies de la prédominance d’une économie de rente, qui bloque la concurrence, freine l’innovation et limite la création d’emplois. C’est ce qu’indique une note de l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES) sur la politique de lutte contre ce phénomène.

D’après l’Institut, plus de 50% des secteurs économiques sont soumis à des restrictions d’accès, empêchant les nouveaux entrants de concurrencer les acteurs établis. Cette situation entraîne un manque à gagner estimé à 5% de la productivité et 50 000 emplois non créés chaque année.

L’économie de rente se manifeste par la captation de richesses par des groupes bénéficiant de monopoles, licences d’importation, subventions ciblées ou crédits à taux préférentiels, ainsi que par des barrières administratives complexes. Elle entraîne des distorsions de marché, accentue les inégalités sociales et ralentit l’investissement productif.

Selon l’ITES, si rien n’est fait, la Tunisie risque une polarisation accrue du marché du travail, une désaffection des investisseurs privés et une croissance faible, la richesse nationale étant détournée vers une minorité au détriment de la majorité.

Pour remédier à ce problème, l’ITES propose une série de réformes ambitieuses visant à renforcer la concurrence, stimuler l’innovation, améliorer la gouvernance économique et favoriser une croissance inclusive.

Parmi les mesures recommandées :

  • Renforcer la concurrence : indépendance du Conseil de la concurrence, révision des régulations sectorielles, interdiction des exemptions aux lois anticartels.

  • Garantir la contestabilité des marchés : simplification des procédures pour l’attribution des licences et concessions, lutte contre le clientélisme, facilitation de l’accès aux financements pour PME et start-ups.

  • Réformer le système fiscal : suppression progressive des niches fiscales injustifiées, renforcement de la progressivité de l’impôt, centralisation et numérisation des données fiscales pour réduire l’évasion.

  • Réorienter la politique d’investissement vers la valeur ajoutée et les secteurs technologiques à fort potentiel, avec un guichet unique pour simplifier les démarches.

  • Améliorer la gouvernance et la transparence : portail d’open data, publication des bénéficiaires des concessions et marchés publics, suivi multi-parties des réformes.

  • Réformes sectorielles : transparence bancaire, simplification administrative, réforme foncière et lutte contre les rentes dans le marché du travail.

L’ITES insiste sur le fait que la lutte contre l’économie de rente est un chantier complexe, nécessitant la coordination de l’État, du secteur privé, de la société civile et des partenaires internationaux, et qu’elle dépend d’une volonté politique constante et partagée.

Placé sous la tutelle de la présidence de la République, l’ITES est un établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière.

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Kaïs Saïed exige la fin de la bureaucratie qui « affecte les agriculteurs »

07. November 2025 um 11:36

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, jeudi au palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, et la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi.

Au cours de cette rencontre, le chef de l’État, K. Saïed, a appelé à une réduction de la bureaucratie affectant les agriculteurs. Tout en insistant sur la nécessité de simplifier les procédures de transport, de commercialisation et de stockage de leurs produits.

Il a déploré la persistance d’une nomenclature de procédures obsolètes, souvent établies par voie de circulaires, qui constituent un obstacle pour les petits agriculteurs. Il a cité, à titre d’exemple, l’obligation de produire des documents administratifs datant de dix ans ou le paiement de taxes injustifiées.

Le Président Saïed a souligné la nécessité de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces pratiques, rappelant que la Tunisie est un État de droit. Il a indiqué que l’instauration d’un climat de confiance entre l’administration et les usagers représentait un défi majeur pour la période à venir.

Le chef de l’État a également pointé du doigt des lobbies et des forces qu’il a qualifiées de rétrogrades, accusés de chercher à éroder la confiance des citoyens envers l’appareil administratif. Il a exhorté les autorités, tant centrales que régionales, à assumer leurs responsabilités. Affirmant que l’État mobiliserait tous les moyens nécessaires pour protéger les agriculteurs contre les pratiques de spéculation et de monopole.

Ainsi, le Président affirme que certaines pratiques orchestrées par des parties qu’il n’a pas nommées auraient pour finalité d’exacerber la situation dans le pays. Il a contesté les allégations selon lesquelles ces agissements résulteraient de consignes émanant des autorités, qualifiant ces affirmations de « leurre d’esprit ».

La politique de l’État, a-t-il rappelé, consiste à accompagner les petits agriculteurs tout au long des étapes de production, de stockage et de vente de leurs produits.

Le Président Saïed a salué la disposition de jeunes patriotes à prendre la relève. Tout en pressant les responsables ayant commis des erreurs à l’encontre du peuple tunisien à se rétracter. Il a estimé que ces jeunes « valent mille fois mieux que ceux qui se targuent d’être compétents alors qu’ils ne font que saboter le fonctionnement des services publics ».

Avec TAP

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Samir Abdelhafidh – Budget de l’Etat : « Recourir à la Banque centrale, c’est préserver notre souveraineté »

07. November 2025 um 11:13

Le gouvernement a privilégié le recours à la Banque centrale afin de mobiliser davantage les ressources nationales et préserver l’indépendance de la décision souveraine du pays. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Intervenant lors de la poursuite de la séance plénière consacrée à la discussion des projets de budget de l’État et économique pour 2026, mardi 4 novembre, Samir Abdelhafidh a précisé que le financement du budget national repose sur trois sources principales : la dette intérieure, la dette extérieure et les avances de la Banque centrale de Tunisie. « Chacune de ces options présente ses avantages et ses limites; mais le choix demeure avant tout d’ordre politique », a-t-il souligné, dans sa réponse aux interventions des députés.

Évoquant la conjoncture économique nationale, le ministre de l’Economie a affirmé que les indicateurs sont globalement positifs. Tout en notant une hausse de plus de 20 % des investissements étrangers et une accélération du rythme de réalisation des projets programmés.

Il a également fait état d’une baisse du taux de chômage à 15,3 %, d’une maîtrise du déficit budgétaire et d’une réduction du taux d’inflation à 4,9 %. « Tous ces indicateurs ont permis à la Tunisie d’améliorer sa notation souveraine ».

Concernant le secteur touristique, Samir Abdelhafidh a indiqué que le gouvernement œuvre à renforcer cette filière, en particulier dans le sud du pays. Et ce, à travers la diversification des activités touristiques et le soutien aux manifestations valorisant les spécificités régionales et les produits locaux.

Il a, par ailleurs, souligné que l’amélioration du climat des affaires constitue « un travail continu, dont les résultats ne sont pas toujours immédiatement perceptibles ». Cependant, a-t-il précisé, de nombreux projets bloqués ont pu être relancés, notamment dans les régions.

Abordant ensuite la situation des entreprises publiques, le ministre a insisté sur la nécessité urgente de leur réforme. Et ce, en estimant qu’elles sont devenues « un lourd fardeau pour l’État ». Il a cité, notamment, la Compagnie des Phosphates de Gafsa, la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), ainsi que l’Office des céréales, parmi d’autres établissements publics confrontés à des difficultés structurelles.

Pour ce qui est de l’emploi, il a annoncé l’adoption de mesures incitatives destinées aux entreprises privées afin d’encourager le recrutement de diplômés de l’enseignement supérieur.

S’agissant enfin des réformes législatives, le ministre a indiqué que plusieurs textes sont en cours d’élaboration dans différents ministères. Et notamment les codes des changes, des forêts et de l’investissement, ainsi que d’autres projets de loi susceptibles d’apporter des avancées significatives sur le plan juridique.

« Le gouvernement comprend le mécontentement des députés face aux retards enregistrés dans la transmission de ces projets. Tout en saluant leur disponibilité à les examiner dès qu’ils seront soumis au Parlement », a t-il conclu.

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Environnement : catalyser les synergies pour accélérer la transition verte en Tunisie

07. November 2025 um 09:21

Un événement national de networking réunira, à Hammamet le 7 novembre 2025, plus d’une centaine d’acteurs de l’écosystème vert tunisien. Cette rencontre a pour objectif d’encourager les échanges, de stimuler les partenariats, de valoriser les meilleures pratiques en matière d’économie verte et circulaire, et d’accélérer la transition vers une économie verte et circulaire.

 

Organisé dans le cadre du programme « Green Forward », implémenté au niveau méso et mis en œuvre à l’échelle nationale par le Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (CITET), en collaboration avec SPARK et financé par l’Union européenne, cet événement inédit va œuvrer à catalyser les synergies afin d’accélérer la transition verte en Tunisie.

 

Le programme Green Forward vise à renforcer les capacités des organisations de soutien aux entreprises (OSE) afin qu’elles jouent un rôle de catalyseur clé au sein de l’écosystème économique tunisien — en particulier dans les domaines de l’économie verte et circulaire — en assurant le lien entre les politiques publiques et les PME. 

 

Un espace de dialogue, de coopération, et de co-construction

 

Cet événement a pour objectif de créer un espace unique de dialogue, de coopération et de co-construction entre les acteurs publics, privés, associatifs et académiques engagés dans la transition écologique, verte et circulaire en Tunisie.

 

Le Networking Event – Green Forward destiné aux organisations de soutien aux entreprises (OSE) ambitionne de renforcer l’écosystème d’appui à la transition écologique en Tunisie tout en  favorisant la création de synergies et de partenariats concrets, la mobilisation des financements verts, la promotion de l’innovation technologique et l’éco-conception et l’accompagnement des entreprises dans leurs démarches de durabilité.

 

Un écosystème diversifié et engagé

 

Plus d’une centaine de participants est attendue, représentant un large éventail d’acteurs de l’écosystème vert tunisien. Seront également présentes des institutions nationales et internationales. Avec notamment les ministères, l’Union européenne et diverses agences de coopération. Les Organisations de soutien aux entreprises (OSE), qu’elles soient publiques, privées ou associatives, prendront également part à cette rencontre. Les banques, fonds d’investissement, bailleurs de fonds, structures fédératrices et chambres professionnelles seront eux aussi représentés.

 

L’événement accueillera par ailleurs des PME, des startups et des entrepreneurs verts, ainsi que des centres techniques, des instituts de recherche et des structures d’innovation.

 

Enfin, des incubateurs, accélérateurs et clusters sectoriels viendront compléter ce panorama de participants engagés.

 

Un programme collaboratif et inspirant

Le programme du Networking Event s’articule autour de plusieurs temps forts. Un panel de discussion sera consacré aux mécanismes d’appui à la transition verte et présentera les leviers, instruments et programmes disponibles pour les acteurs de l’écosystème. Ce panel réunira notamment la BERD, la CDC, AMEN Bank, kickoff.tn, Expertise France, MedWaves, l’ANPR et Impact Partner.

 

L’événement sera également marqué par l’annonce officielle des OSE sélectionnés, suivie de la signature des protocoles d’accord (MoU) avec les organisations concernées. Des sessions interactives dédiées à l’éco-conception et à l’innovation seront animées par des experts de renom. Enfin, une présentation des perspectives de collaboration et des opportunités de coopération futures viendra clôturer la rencontre.

 

Une plateforme stratégique à forte valeur ajoutée

 

Le Networking Event – Green Forward se positionne comme une véritable plateforme stratégique, réunissant l’ensemble des acteurs de l’écosystème vert tunisien. Il offrira une occasion unique de nouer des partenariats concrets à travers la signature de protocoles d’accord (MoU), tout en mettant en lumière les initiatives, programmes et instruments de soutien déjà existants.

 

Au-delà des échanges, l’événement contribuera à renforcer le dialogue entre le secteur public et privé, ainsi qu’entre la recherche scientifique et l’industrie. Cette dynamique permettra d’accélérer le déploiement d’actions communes au service d’une Tunisie plus durable et circulaire.

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Gestern — 06. November 2025Haupt-Feeds

Dar Jbel, une invitation à renouer avec la nature et la créativité au féminin

06. November 2025 um 19:48

Au cœur de la campagne Dar Jbel poursuit son chemin avec profondeur et douceur, mêlant art, nature et transmission. Avec l’atelier inédit « Création de papier végétal », un souffle de vie s’élève pendant la cueillette des olives, célébrant ce moment précieux marqué par le temps, le geste et le partage. 

 

Guidées par Amel Djait et Reem Saad, les participantes apprennent à transformer les feuilles d’olivier en une matière douce, poétique et durable, à la croisée du savoir-faire artisanal et de la création contemporaine. Un geste simple et essentiel, qui incarne la philosophie du lieu : faire dialoguer nature, culture et sensibilité.

Plus qu’un simple atelier, Dar Jbel devient un refuge où le lien précieux entre la nature et la culture s’exprime dans une lenteur retrouvée. Ici, chaque geste révèle la beauté d’un geste ancien remis au goût du jour, une symphonie sensible où se mêlent émotion et mémoire.

Amel Djait, journaliste et âme de Dar Jbel, résume ainsi cette expérience : “ Ces cercles de femmes sont des espaces d’échange, de lenteur et de reconnexion à soi. Dar Jbel est un refuge pour l’esprit et les sens, un lieu où artistes, artisans, penseurs et voyageurs se retrouvent, unis par l’envie profonde de se reconnecter à l’essentiel et de partager en vérité. À travers cette vision d’un slow tourisme culturel et durable, nous faisons de l’hospitalité un acte de culture, un pont entre l’humain et le vivant, retrouvé dans la beauté du geste, du mot et du temps. “

Cette collaboration au féminin avec Reem Saad, artiste passionnée par la poétique du vivant, ouvre un cycle d’expériences et de rencontres qui accompagneront Dar Jbel tout au long de l’année, pour offrir une Tunisie intime, sensible, et profondément attachée à ses racines.

Avec communiqué

 

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L’iconographie monétaire au cœur d’une rencontre internationale au musée de la Monnaie

06. November 2025 um 12:07

Le musée de la Monnaie accueille, du 3 au 6 novembre, une rencontre internationale consacrée à l’iconographie monétaire. Elle est organisée sous l’égide de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Rassemblant numismates, chercheurs et universitaires venus des deux rives de la Méditerranée, cet événement, qui coïncide avec le 67ème anniversaire de l’Institut d’émission, s’inscrit dans le cadre du programme scientifique « La Monnaie dans l’Occident Méditerranéen » (MONOM).

Lors de la séance d’ouverture, le gouverneur de la BCT, Fethi Zouhaier Nouri, a salué « la coopération exemplaire » liant la Banque centrale au monde académique. Tout en soulignant une synergie féconde qui fait de la monnaie « un objet de recherche et de transmission », selon un communiqué de l’institution.

Il a également mis en avant le rôle du musée de la Monnaie, fondé en 2008, qui dépasse désormais sa mission muséale pour devenir un acteur clé de diffusion de la culture et du savoir. « Au-delà de sa fonction économique, un billet ou une pièce incarne une dimension identitaire et culturelle. À travers les symboles qu’ils portent, ils racontent l’histoire, les valeurs et les aspirations d’un peuple », a-t-il déclaré, présentant la monnaie comme « le récit d’une nation ».

Réaffirmant l’engagement de la BCT à promouvoir le savoir, le gouverneur a rappelé que l’iconographie monétaire est bien plus qu’un art de représentation : « C’est une écriture de la mémoire nationale ».

Il a enfin souligné la cohérence de la politique iconographique adoptée depuis l’indépendance, qui fait de chaque émission monétaire un hommage réfléchi à l’identité tunisienne. Ainsi, à travers les choix de figures historiques, de symboles et de motifs patrimoniaux, la BCT célèbre la richesse du passé. Et ce, tout en reflétant les progrès du pays dans les domaines économique, social et scientifique.

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Sarra Zaâfrani Zenzri : « Beaucoup de travail reste à accomplir, mais il sera mené à un rythme soutenu »

06. November 2025 um 08:11

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a annoncé que l’année 2026 marquera un tournant décisif pour la “nouvelle Tunisie”, plaçant son action sous le signe du progrès, du développement et de la prospérité. Elle a promis que les réformes en cours seront menées « à un rythme soutenu », tout en appelant à placer l’intérêt national au-dessus de toute considération.

Mme Zaâfrani s’exprimait, mercredi 5 novembre, lors de la séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, consacrée à l’ouverture des débats sur le projet de loi de finances 2026. Elle y a présenté la déclaration du gouvernement, exposant les grandes orientations économiques et sociales de l’État.

Un budget au service du développement équitable

La cheffe du gouvernement a souligné que le budget 2026 n’est pas « une simple série de chiffres », mais un outil stratégique visant à traduire une vision nationale de développement équilibré et inclusif. Elle a insisté sur la nécessité de rompre avec les anciennes approches qui ont creusé les disparités régionales, en faveur d’une répartition plus équitable de la richesse.

Dans cette perspective, Mme Zaâfrani a rappelé que les réformes de l’État s’inscrivent dans une logique globale, fondée sur la justice sociale, la durabilité et la réduction des inégalités territoriales. « Beaucoup de travail reste à accomplir, mais il sera mené par étapes, à un rythme soutenu », a-t-elle assuré.

Diplomatie économique et diaspora mobilisée

La cheffe du gouvernement a également réaffirmé la volonté de la Tunisie de renforcer sa diplomatie économique et de diversifier ses partenariats stratégiques pour consolider la souveraineté nationale. Elle a mis en avant la modernisation des services destinés aux Tunisiens à l’étranger, notamment à travers le projet « E-Consulat », qui permettra la dématérialisation des procédures administratives et une meilleure accessibilité des services consulaires.

Mme Zaâfrani a, par ailleurs, appelé à impliquer davantage la diaspora tunisienne dans le développement économique du pays, en la considérant comme un partenaire stratégique et un levier d’investissement capable de contribuer à la relance nationale.

Transparence et responsabilité comme boussole de réforme

La cheffe du gouvernement a affirmé que l’économie tunisienne montre des signes tangibles de reprise, fruit d’une politique axée sur la souveraineté des choix économiques et la valorisation des ressources nationales.

Elle a rappelé que la Tunisie a honoré tous ses engagements extérieurs, préservé l’équilibre budgétaire, amélioré ses indicateurs macroéconomiques et maintenu la stabilité financière; malgré un contexte international instable.

Ces efforts, estime-t-elle, ont renforcé la confiance des investisseurs, amélioré la note souveraine du pays et facilité l’accès aux marchés financiers mondiaux.

Ainsi, Mme Zaâfrani Zenzri, la réussite des réformes repose avant tout sur trois piliers essentiels : la transparence, la responsabilité et le respect de la loi. Ces valeurs, a-t-elle conclu, guideront l’action du gouvernement dans la mise en œuvre de sa vision d’une Tunisie plus équitable, moderne et prospère.

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Tunisie – Budget 2026 : plaidoyer pour une administration au service des régions

06. November 2025 um 07:47

La séance plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) consacrée à l’examen du budget de l’Etat et de la balance économique pour l’année 2026 s’est poursuivie, dans l’après-midi de mercredi.

Le débat a porté, notamment, sur la réforme administrative, la relation entre le gouvernement et les conseils élus et le développement régional.

La députée Dalel Lamouchi a indiqué que la coopération entre le gouvernement et les deux chambres parlementaires devrait être fondée sur le principe de la complémentarité institutionnelle.

Pour sa part, Mohamed Ben Rejeb a mis en exergue l’importance du contrôle des activités du pouvoir exécutif, rappelant que le plan de développement quinquennal (2026-2030) a été marqué par la participation active des conseils locaux.

S’agissant des relations entre l’Etat et les collectivités locales, la députée Zakia Maaroufi a appelé à la nécessité de définir avec soin les principales prérogatives des conseils locaux, suggérant à ce propos la création de fonds national pour le développement régional.

Les parlementaires ont également abordé des questions liées à la digitalisation des services administratifs et de la réforme institutionnelle, appelant à libérer l’économie de la bureaucratie qui constitue un frein à tout processus de développement.

Les travaux de cette réunion consacrée au budget de l’État pour l’année 2026 reprendront, jeudi, selon le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali.

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Modernisation des écoles primaires : un programme écologique et inclusif pour 80 nouvelles écoles

05. November 2025 um 21:13

Le chef de l’unité de gestion du programme de modernisation des établissements d’enseignement 2 (PMES 2) au ministère de l’Éducation, Karim Daoud, a annoncé que ce programme permettra la création de 80 nouvelles écoles primaires réparties à travers différentes régions du pays, l’acquisition de 73 bus scolaires destinés aux zones éloignées, ainsi que l’équipement de ces établissements avec du matériel pédagogique moderne.

Lors d’une déclaration à l’agence TAP, en marge d’une journée d’information et de sensibilisation organisée à Hammamet sur le PMES 2, il a précisé que ce programme ambitionne aussi de renforcer le développement des infrastructures éducatives nationales et d’instaurer un environnement scolaire inclusif, en cohérence avec les objectifs de développement durable. Il vise à garantir à tous les élèves tunisiens l’égalité des chances et une éducation de qualité.

Daoud a indiqué que ce programme quinquennal, lancé en 2024, cible le renforcement des infrastructures des écoles primaires, avec une mise en œuvre progressive des créations d’écoles prévue jusqu’à la fin de l’année 2029.

Le budget total estimé pour la réalisation de ce projet s’élève à 80 millions d’euros, soit environ 260 millions de dinars tunisiens, financés par le gouvernement tunisien, la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Union européenne (UE). Ce financement se répartit en un prêt de 40 millions d’euros de la BEI, un don de 25 millions d’euros de l’UE, et une contribution de 15 millions d’euros de l’État tunisien.

Il a souligné que le programme en est actuellement à un stade avancé dans ses études et progresse « à un rythme régulier et réfléchi ». La journée de sensibilisation avait pour objectif de tenir informés les participants de l’avancement des travaux.
Par ailleurs, les nouvelles écoles primaires prévues seront construites selon des normes internationales de construction écologique, fonctionneront à l’énergie solaire, utiliseront des matériaux respectueux de l’environnement, seront dotées d’équipements modernes et bénéficieront d’une connexion Internet. Ces établissements incluront également des espaces dédiés aux activités culturelles et sportives, ainsi que la construction de plusieurs cantines scolaires.

Avec TAP

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Libération provisoire sous caution de 50 millions de dinars accordée à Abdelaziz Makhloufi

05. November 2025 um 20:49

Le juge d’instruction du Pôle judiciaire économique et financier a accordé une libération provisoire sous caution de 50 millions de dinars à l’homme d’affaires Abdelaziz Makhloufi.

Il est important de rappeler que Makhloufi fait l’objet d’une enquête dans le cadre de l’affaire « Henchir Chaâl », qui implique également un ancien ministre de l’Agriculture, ainsi que d’anciens cadres du même ministère, des employés et des ingénieurs liés à « Henchir Chaâl ».

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Libération provisoire sous caution pour Ahmed Abdelkefi

05. November 2025 um 20:00

Le juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a ordonné la libération provisoire sous caution de 25 millions de dinars de l’homme d’affaires Ahmed Abdelkefi, détenu dans une affaire liée au Fonds de dépôt et de consignation, a indiqué une source judiciaire mercredi à l’Agence Tunis Afrique Presse.
Selon la même source, cette décision fait suite au versement de la somme de caution exigée pour permettre sa remise en liberté.
Le 1er octobre, Ahmed Abdelkefi avait été placé en détention provisoire dans le cadre des investigations sur ce dossier, tandis que les auditions se poursuivent concernant d’autres personnes, dont l’ancienne directrice générale du Fonds.

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Réussite de la mise en production de la migration ISO 20022 à la BH BANK

05. November 2025 um 17:55

Dans le cadre des exigences SWIFT et du passage obligatoire aux normes ISO 20022 avant le 22 novembre 2025, la BH BANK est fière d’annoncer qu’elle fait partie des premières Banques de la place à réussir son passage au format MX CBPR+ en émission et en réception.

Cette avancée stratégique marque une étape majeure dans la modernisation de ses échanges interbancaires internationaux. Elle vient renforcer sa conformité, efficacité opérationnelle et son engagement envers l’innovation.

Ce succès est le fruit d’un engagement sans faille de toute l’équipe projet, qui a su relever les défis techniques et organisationnels avec rigueur et professionnalisme et ce, en partenariat avec Banking Intelligence Consulting « BIC », dont l’accompagnement expert a été déterminant tout au long de cette transition.

La BH Bank continue à investir dans l’excellence et l’innovation pour offrir à ses clients des services bancaires à la hauteur des standards internationaux.

D’après communiqué

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BCT: taux préférentiels pour prêts aux sociétés communautaires

05. November 2025 um 12:47

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT),  Fethi Zouhair Nouri, a décidé, selon l’article 70 (ter) du décret-loi n°2022-15 modifié, que les banques doivent appliquer un taux d’intérêt préférentiel aux prêts financés sur leurs ressources propres et destinés aux sociétés communautaires.

Ce taux sera aligné sur le taux du marché monétaire, majoré d’une marge bénéficiaire ne pouvant excéder 1%.

Cette mesure, validée par l’avis du comité de contrôle de la conformité n°2025-14 du 3 novembre 2025, s’inscrit dans le cadre des dispositions légales en vigueur et vise à faciliter l’accès au financement des sociétés communautaires.

La circulaire entre en vigueur dès sa publication.

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La Goulette accueille un marché direct du producteur au consommateur

05. November 2025 um 09:24

Un « Marché du producteur au consommateur » se tiendra jeudi 6 novembre à La Goulette, annonce l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP). Cette initiative vise à réduire les circuits de distribution, à promouvoir les produits agricoles locaux et à offrir aux consommateurs des prix plus justes.

Organisé en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la municipalité de La Goulette, ce marché permettra aux agriculteurs de vendre directement leurs produits, notamment des denrées certifiées et biologiques, sans intermédiaires. L’objectif est d’améliorer les revenus des producteurs tout en rendant les produits plus accessibles aux ménages.

Dans un contexte socio-économique tendu, ces circuits courts constituent un moyen de lutter contre la spéculation, les situations de monopole et de garantir la fraîcheur, la traçabilité et la qualité sanitaire des aliments. Ils offrent également un appui concret aux petits et moyens agriculteurs, souvent pénalisés par les circuits classiques dominés par les grossistes. Depuis 2025, l’UTAP organise chaque jeudi un marché de ce type à Tunis, rompant ainsi avec l’ancienne pratique qui réservait cette initiative au seul mois de Ramadan. Désormais, La Goulette entre dans le circuit.

Avec TAP

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Le ministre de l’Intérieur annonce 2 900 nouveaux postes

04. November 2025 um 16:15

Le budget du ministère de l’Intérieur pour l’exercice 2026 s’élève à environ 6,240 milliards de dinars, ce qui représente une augmentation de 5,6 % par rapport à 2025.

Dans ce budget, une enveloppe de 2,460 milliards de dinars est allouée au projet de sécurité nationale, contre 1,064 milliard de dinars pour la Garde nationale. Le ministère consacre également 374 millions de dinars au programme de la Protection civile et 1,132 milliard de dinars aux Affaires locales. Une somme de 610 millions de dinars sera dédiée au programme de pilotage et d’appui.

Les dépenses salariales, fixées à 4,161 milliards de dinars, enregistrent en 2026 une baisse de 1,5 % par rapport à l’année précédente. Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, justifie cette diminution par une réaffectation des allocations entre les services du département.

Le ministre s’est exprimé mardi lors d’une séance de travail conjointe des commissions de la Défense et de la Sécurité de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). Par ailleurs, le ministre a annoncé la création de 2 900 nouveaux postes au sein des corps de la sécurité nationale, de la Garde nationale et de la Protection civile. Il a également évoqué la mise en place d’un programme de modernisation des locaux de sécurité et de renouvellement du parc automobile des différents corps.

Khaled Nouri a qualifié la situation sécuritaire du pays de stable, malgré les défis aux niveaux régional et international. Il a souligné que le département œuvre à renforcer la confiance du citoyen en l’État et ses institutions, à garantir la paix sociale, à améliorer le climat des investissements et à consolider le rôle social de l’État, tout en insistant sur l’application de la loi dans le respect des droits de l’Homme et des libertés.

Avec TAP

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