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Heute — 07. November 2025Haupt-Feeds

Kaïs Saïed exige la fin de la bureaucratie qui « affecte les agriculteurs »

07. November 2025 um 11:36

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, jeudi au palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, et la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi.

Au cours de cette rencontre, le chef de l’État, K. Saïed, a appelé à une réduction de la bureaucratie affectant les agriculteurs. Tout en insistant sur la nécessité de simplifier les procédures de transport, de commercialisation et de stockage de leurs produits.

Il a déploré la persistance d’une nomenclature de procédures obsolètes, souvent établies par voie de circulaires, qui constituent un obstacle pour les petits agriculteurs. Il a cité, à titre d’exemple, l’obligation de produire des documents administratifs datant de dix ans ou le paiement de taxes injustifiées.

Le Président Saïed a souligné la nécessité de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces pratiques, rappelant que la Tunisie est un État de droit. Il a indiqué que l’instauration d’un climat de confiance entre l’administration et les usagers représentait un défi majeur pour la période à venir.

Le chef de l’État a également pointé du doigt des lobbies et des forces qu’il a qualifiées de rétrogrades, accusés de chercher à éroder la confiance des citoyens envers l’appareil administratif. Il a exhorté les autorités, tant centrales que régionales, à assumer leurs responsabilités. Affirmant que l’État mobiliserait tous les moyens nécessaires pour protéger les agriculteurs contre les pratiques de spéculation et de monopole.

Ainsi, le Président affirme que certaines pratiques orchestrées par des parties qu’il n’a pas nommées auraient pour finalité d’exacerber la situation dans le pays. Il a contesté les allégations selon lesquelles ces agissements résulteraient de consignes émanant des autorités, qualifiant ces affirmations de « leurre d’esprit ».

La politique de l’État, a-t-il rappelé, consiste à accompagner les petits agriculteurs tout au long des étapes de production, de stockage et de vente de leurs produits.

Le Président Saïed a salué la disposition de jeunes patriotes à prendre la relève. Tout en pressant les responsables ayant commis des erreurs à l’encontre du peuple tunisien à se rétracter. Il a estimé que ces jeunes « valent mille fois mieux que ceux qui se targuent d’être compétents alors qu’ils ne font que saboter le fonctionnement des services publics ».

Avec TAP

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Tunisie : L’élan d’investissement allemand freiné par une bureaucratie étouffante

16. September 2025 um 14:54

Malgré un climat économique mondial incertain, les entreprises allemandes présentes en Tunisie continuent d’afficher leur confiance dans le potentiel du pays. Mais cette confiance est fragilisée par une hausse notable des obstacles administratifs, selon l’enquête annuelle publiée mardi par la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie).

L’étude, relayée par l’agence TAP, révèle que 73% des entreprises sondées prévoient de maintenir ou d’augmenter leurs investissements entre 2025 et 2026. Mieux encore, 84% anticipent une croissance de leur activité, preuve que la Tunisie conserve une attractivité économique.

Concernant la conjoncture nationale, 69% estiment qu’elle se stabilisera ou s’améliorera en 2026, un chiffre en recul par rapport à 2024 (80%), mais qui traduit un optimisme relatif malgré les incertitudes.

Les investisseurs allemands mettent en avant plusieurs avantages compétitifs : la proximité géographique avec l’Europe, facilitant les échanges ; une main-d’œuvre qualifiée et compétitive, notamment dans les secteurs industriels et technologiques ; un rapport qualité/prix attractif des facteurs de production. Ces éléments expliquent le maintien d’une dynamique d’investissement et d’un intérêt soutenu pour le marché tunisien.

Une bureaucratie de plus en plus pesante

Si la confiance demeure, elle est assombrie par la montée des freins administratifs. L’enquête indique que 75% des entreprises interrogées déclarent rencontrer des difficultés liées à l’administration, aux procédures douanières ou encore à la Banque centrale, contre seulement 45% en 2024.

Le code des changes est cité parmi les principaux points de blocage, freinant la fluidité des transactions et des investissements.

Les entreprises allemandes réaffirment leur volonté d’investir en Tunisie, mais appellent les autorités à lever rapidement les barrières bureaucratiques. Un assainissement de l’environnement des affaires permettrait, selon l’AHK, non seulement d’attirer davantage d’investissements, mais aussi de stimuler la création d’emplois et de favoriser le transfert de compétences.

Il y a environ 300 entreprises allemandes actives en Tunisie. Ces entreprises emploient environ 90.000 personnes. Parmi ces 300 entreprises, environ 180 sont du secteur industriel et emploient environ 60.000 personnes.

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