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Heute — 23. Oktober 2025Haupt-Feeds

Change devises en dinar tunisien : Cours du 23 octobre 2025

23. Oktober 2025 um 13:14

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.914 2.992
Euro EUR 1 3.370 3.448
Yen Japonais JPY 1000 18.915 19.628
Livre Sterling GBP 13 3.851 3.996
Franc Suisse CHF 10 35.999 37.546

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Gestern — 22. Oktober 2025Haupt-Feeds

Change devises en dinar tunisien : Cours du 22 octobre 2025

22. Oktober 2025 um 12:57

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.912 2.990
Euro EUR 1 3.371 3.449
Yen Japonais JPY 1000 18.979 19.694
Livre Sterling GBP 13 3.845 3.989
Franc Suisse CHF 10 36.047 37.595

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Transferts en devises : l’ANPME plaide pour un cadre bancaire simplifié pour les jeunes entrepreneurs

22. Oktober 2025 um 12:53

L’Association nationale des petites et moyennes entreprises (ANPME) a appelé le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) à intervenir pour faciliter les procédures bancaires relatives aux transferts en devises et permettre aux jeunes et aux entreprises de recevoir leur dû sans entraves bureaucratiques qui bloquent l’activité économique et affaiblissent le climat de confiance.

L’association a exprimé son inquiétude concernant les problèmes auxquels font face les jeunes et les chefs de startups et de PME concernant les revenus en devises notamment dans le secteur des services numériques et exportation.

L’ANPME a mis l’accent sur la nécessité de la révision et la mise à jour du code des changes pour répondre aux développements économique et numérique afin de permettre aux exportateurs de services et de marchandises de d’introduire les devises étrangères dans le pays de manière simple et transparente. L’association a, par ailleurs, évoqué les perspectives d’exportation des services et des nouveaux métiers.

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ECLAIRAGE – Banque centrale de Tunisie : entre discours de résilience et réalité des fragilités

22. Oktober 2025 um 05:00

À l’occasion des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI, qui se sont tenues à Washington du 14 au 18 octobre 2025, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, a livré un discours empreint d’optimisme, défendant une vision de stabilité fondée sur la « responsabilité nationale ». Les communiqués de la BCT du 16/18 octobre s’inscrivent dans une logique de valorisation du modèle tunisien de résilience, dans un contexte mondial instable et marqué par les incertitudes géopolitiques, les tensions inflationnistes et les pressions sur les marchés financiers.

 

Un discours de confiance et de cohérence

Devant ses pairs du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord, d’Afghanistan et du Pakistan (MENAP), le gouverneur a souligné les efforts de la Tunisie pour maintenir ses équilibres fondamentaux et honorer ses engagements extérieurs, malgré les crises successives. Selon lui, la stabilité du dinar, la solidité du système bancaire et la relative constance des réserves en devises témoigneraient de la robustesse des politiques monétaires et budgétaires adoptées.

 

La BCT se félicite également d’une amélioration de la notation souveraine, d’une meilleure perception des investisseurs internationaux, et d’un retour progressif de la confiance.

 

M. Nouri a par ailleurs multiplié les rencontres bilatérales — avec le Fonds monétaire arabe, la Banque centrale des Comores et des investisseurs internationaux — pour renforcer la coopération financière régionale et promouvoir l’image d’une Tunisie « capable de se relever par ses propres moyens ».

 

Le message est clair : la stabilité ne peut être importée, elle se construit de manière endogène, à travers la discipline budgétaire, la cohérence des politiques publiques et la responsabilité institutionnelle.

 

Une stabilité encore fragile

Ce récit maîtrisé de résilience mérite toutefois d’être nuancé. Derrière la rhétorique de stabilité se cache une fragilité structurelle persistante. La stabilité du dinar, par exemple, repose moins sur la vigueur des exportations que sur une régulation stricte des changes et une compression des importations. De même, la relative solidité des réserves en devises tient davantage à la maîtrise des flux financiers qu’à un véritable redressement du solde courant.

 

La stabilité du dinar, par exemple, repose moins sur la vigueur des exportations que sur une régulation stricte des changes et une compression des importations. De même, la relative solidité des réserves en devises tient davantage à la maîtrise des flux financiers qu’à un véritable redressement du solde courant.

 

Quant à l’acquittement du service de la dette extérieure, s’il a permis d’éviter le défaut de paiement, il s’est effectué au prix d’une contraction des dépenses publiques et d’un report des investissements d’infrastructure. Cette stratégie, fondée sur la prudence monétaire et la discipline budgétaire, risque à terme d’alimenter une croissance molle, incapable d’absorber le chômage et de soutenir le tissu productif.

 

L’amélioration de la notation souveraine, souvent mise en avant, reste modeste. Les agences internationales reconnaissent des efforts de stabilisation, mais maintiennent la Tunisie sous surveillance en raison d’un endettement élevé, d’une inflation encore au-dessus de la cible et d’une faible croissance potentielle. En d’autres termes, la confiance reste à reconstruire sur des bases économiques plus solides.

 

Résilience ou dépendance maîtrisée ?

Si la BCT revendique une stabilité « endogène », la réalité montre que la Tunisie demeure fortement dépendante de l’appui extérieur. Les relations avec le FMI, la Banque mondiale et les bailleurs arabes conditionnent largement la trajectoire budgétaire du pays. La diversification des sources de financement, notamment via le Fonds monétaire arabe ou des partenariats Sud-Sud, reste encore à ses débuts.

 

Si la BCT revendique une stabilité « endogène », la réalité montre que la Tunisie demeure fortement dépendante de l’appui extérieur. Les relations avec le FMI, la Banque mondiale et les bailleurs arabes conditionnent largement la trajectoire budgétaire du pays.

 

La politique monétaire, prudente mais contrainte, cherche un équilibre difficile entre contrôle de l’inflation et soutien à l’activité économique. Le resserrement des taux a certes freiné la spirale inflationniste, mais au prix d’un crédit plus cher et d’un investissement privé en repli. Ce dilemme, typiquement tunisien, illustre la tension entre la stabilité financière à court terme et la croissance durable à moyen terme.

 

Transformer la stabilité défensive en croissance inclusive

Le message du Gouverneur s’inscrit dans une stratégie de restauration de la crédibilité internationale de la Tunisie. Toutefois, la véritable épreuve consiste désormais à transformer cette stabilité défensive en dynamique de croissance inclusive et durable.

 

La résilience tunisienne, souvent saluée, ne pourra être consolidée sans une relance effective des réformes structurelles : modernisation du système fiscal, amélioration du climat des affaires, intégration plus fine entre politiques monétaires et budgétaires, et surtout, redéfinition du rôle de l’État dans la régulation économique.

 

La résilience tunisienne, souvent saluée, ne pourra être consolidée sans une relance effective des réformes structurelles : modernisation du système fiscal, amélioration du climat des affaires, intégration plus fine entre politiques monétaires et budgétaires, et surtout, redéfinition du rôle de l’État dans la régulation économique.

 

Le mérite de la BCT est d’avoir tenu la barre dans la tempête. Mais pour que la Tunisie cesse de « naviguer à vue », il faudra que la stabilité monétaire s’accompagne d’un redressement productif, capable de générer de la richesse, de l’emploi et de la confiance sociale.

 

===============================

 

* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 21 octobre 2025

21. Oktober 2025 um 13:14

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.908 2.986
Euro EUR 1 3.371 3.450
Yen Japonais JPY 1000 19.020 19.737
Livre Sterling GBP 13 3.851 3.996
Franc Suisse CHF 10 36.148 37.702

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 20 octobre 2025

20. Oktober 2025 um 13:18

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.901 2.979
Euro EUR 1 3.374 3.453
Yen Japonais JPY 1000 19.063 19.781
Livre Sterling GBP 13 3.853 3.998
Franc Suisse CHF 10 36.011 37.558

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Geänderter 10-Dinar-Schein (Typ 2020) ab 17. Oktober 2025 in Umlauf

Von: Redaktion
17. Oktober 2025 um 13:53

Die tunesische Zentralbank bringt ab Freitag, dem 17. Oktober 2025, eine geänderte 10-Dinar-Banknote (Typ 2020) in Umlauf, die gesetzliches Zahlungsmittel ist und die gleichen Motive, Mehr

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BCT : un nouveau billet de dix dinars en circulation dès le 17 octobre 2025

17. Oktober 2025 um 12:37

La Banque centrale de Tunisie  BCT annonce la mise en circulation d’un nouveau billet de banque de dix dinars (type 2020), à compter du 17 octobre 2025. Ce billet, muni d’un cours légal et d’un pouvoir libératoire, reprend les mêmes motifs et éléments de sécurité que ceux actuellement en circulation.
Seule la date d’émission, portée au « 25-07-2025 », ainsi que les signatures du Gouverneur, Fethi Zouhair Nouri, et du Vice-Gouverneur, M. Mourad Abdessalem, distinguent ce nouveau tirage.
Ce billet circulera en parallèle avec l’ensemble des billets de même dénomination et type déjà en usage. Cette décision fait suite à la délibération du conseil d’administration de la Banque centrale datée du 20 juin 2024.

Avec communiqué

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La Tunisie connait une phase de reprise économique, selon le gouverneur de la BCT

17. Oktober 2025 um 13:22

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, a affirmé que la Tunisie traverse une phase de reprise économique tangible, soutenue par les résultats positifs enregistrés au cours de l’année 2025.

Intervenant lors d’une rencontre avec un groupe d’investisseurs internationaux en obligations tunisiennes, en marge des réunions annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui se tiennent à Washington du 14 au 18 octobre 2025, il a souligné que la Banque centrale poursuivra sa coordination étroite avec les autorités gouvernementales. Objectif : renforcer la confiance des investisseurs et garantir l’accès de la Tunisie aux marchés financiers internationaux lorsque cela sera nécessaire, selon un communiqué de l’institution d’émission.

Lors d’une réunion de travail avec des représentants de plusieurs banques et institutions financières internationales, le gouverneur a salué la capacité de l’économie tunisienne à absorber les chocs et à générer une croissance durable. Il a insisté sur le rôle crucial de ces institutions, notamment celles disposant de filiales en Tunisie, dans la promotion des performances économiques du pays sur les marchés internationaux, tout en explorant de nouvelles perspectives de coopération.

Dans son entretien avec les responsables de l’agence de notation Moody’s, Nouri a mis en lumière l’importance des politiques adoptées récemment en Tunisie, lesquelles ont contribué à renforcer la stabilité économique et financière. Il a rappelé que ces efforts ont permis l’amélioration de la notation souveraine de la Tunisie par l’agence Fitch, passée de CCC+ à B- avec une perspective stable.

Le gouverneur a également présenté les dernières évolutions économiques et financières depuis le précédent rapport de l’agence de notation, mettant en avant les indicateurs positifs réalisés en 2025. Selon lui, cette dynamique traduit les efforts soutenus visant à placer la Tunisie sur une trajectoire de croissance durable.

Lire aussi : Tunisie – Banque mondiale : Cap sur les réformes et les investissements pour l’emploi

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Fethi Zouheir Nouri : La Tunisie a tenu bon face aux turbulences économiques mondiales

16. Oktober 2025 um 16:26

Fethi Zouheir Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a affirmé que la Tunisie a réussi à maintenir la stabilité de son économie nationale et à assurer la pérennité des équilibres financiers. Et ce, malgré les défis liés aux fluctuations économiques internationales et à la hausse des prix mondiaux, en adoptant le principe de la responsabilité nationale et de l’autonomie.

Intervenant lors des travaux de la réunion des gouverneurs des Banques centrales et des ministres des Finances de la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (MENAP), qui se tient en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, du 14 au 18 octobre 2025, à Washington, Fethi Zouheir Nouri a précisé que face à une conjoncture complexe, le pays a choisi une voie difficile mais nécessaire, basée sur la responsabilité nationale, consciente que la stabilité durable ne peut être importée ou imposée de l’extérieur, mais qu’elle se construit avec patience de l’intérieur, à travers la discipline budgétaire, la cohérence des politiques publiques et le renforcement de la confiance entre les institutions.

Cette approche a permis à la Tunisie d’honorer d’importantes échéances au titre du service de la dette extérieure, a-t-il poursuivi.

Le patron de l’Institut d’émission a, également, souligné que la politique monétaire de la BCT, qui se caractérise par sa flexibilité et sa rigueur, a joué un rôle efficace dans l’ancrage des anticipations d’inflation et le maintien de la solidité du taux de change du dinar face aux principales devises étrangères. « L’amélioration de la notation souveraine de la Tunisie et la stabilité des réserves en devises, reflète la résilience du système financier et sa capacité à faire face aux crises », a-t-il noté.

Et d’affirmer que « les crises répétitives n’ont pas affaibli la Tunisie, mais l’ont rendue plus solide et plus immunisée ».

A souligner par ailleurs qu’il a eu, mercredi 15 octobre 2025, des rencontres avec le directeur général et président du Conseil d’administration du Fonds monétaire arabe, Dr Fahd Ben Mohamed Al Turki, le gouverneur de la Banque centrale des Comores, Dr Younoussa Imani, ainsi qu’un groupe d’investisseurs internationaux.

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Tunisie – PLF 2026 : L’Etat sollicitera de nouveau un financement direct auprès de la BCT

16. Oktober 2025 um 09:26

Le projet de budget de l’État pour l’exercice 2026 révèle que la Tunisie envisage de recourir à nouveau au financement direct de la Banque centrale afin de couvrir une partie de ses besoins financiers, estimés à environ 27 milliards de dinars pour l’année à venir, un montant similaire à celui de 2025.

Selon l’article 12 du projet de loi, la Banque centrale de Tunisie (BCT) serait autorisée à accorder des facilités de trésorerie à l’État dans la limite de 11 milliards de dinars. Ces fonds seraient octroyés sans intérêts, remboursables sur 15 ans, dont 3 années de grâce, et destinés à soutenir la trésorerie générale du pays.

Cette mesure, exceptionnelle dans la politique monétaire tunisienne, intervient dans un contexte de forte contrainte budgétaire et de difficultés d’accès aux financements extérieurs.

Emissions de sukuk

Parallèlement, l’article 11 du projet de budget prévoit la possibilité pour le ministre des Finances d’émettre ou de garantir jusqu’à 7 milliards de dinars en sukuk (obligations islamiques), conformément à la législation en vigueur.

Ces instruments financiers visent à diversifier les sources de financement et à attirer de nouveaux investisseurs, notamment des fonds issus des marchés islamiques.

Un recours croissant au soutien monétaire

C’est en février 2024, que l’Assemblée des Représentants du Peuple a adopté une loi autorisant le financement direct du budget de l’État par la BCT à hauteur de 7 milliards de dinars. Cette mesure a été qualifiée d’« exceptionnelle », pour faire face aux urgences de trésorerie et rembourser un emprunt extérieur.

Au cours de l’année 2024, le Trésor a puisé dans cette enveloppe, et à fin 2024 l’encours des facilités directes et avances de la BCT s’élevait à environ 6,7 milliards de dinars sur un total autorisé de 7 milliards autorisée)

Pour 2025, une nouvelle enveloppe similaire de 7 milliards de dinars a été inscrite dans la loi de finances, prolongeant ainsi ce mécanisme exceptionnel.

Selon les données publiées à août 2025, l’encours total des facilités directes de la BCT accordées à l’État aurait dépassé 11,65 milliards de dinars, ce qui confirme l’intensification du recours au financement monétaire pour combler le déficit budgétaire.

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Blanchiment d’argent : La BCT appelle les banques à renforcer leurs dispositifs de vigilance

10. Oktober 2025 um 18:36

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a adressé, ce vendredi, de nouvelles instructions aux banques et établissements financiers pour intensifier leurs efforts dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cette démarche intervient à la suite de la publication des résultats actualisés de l’évaluation nationale des risques pour la période 2022-2024.

Dans son communiqué, l’Institut d’Émission a appelé les institutions financières à redoubler de vigilance et à appliquer rigoureusement les diligences en matière de conformité. La BCT insiste notamment sur la nécessité de consolider les dispositifs internes de prévention, de renforcer les contrôles et de mettre à jour les programmes de formation dédiés à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

L’objectif est de maintenir un haut niveau de compétence des cadres et agents bancaires, afin de mieux détecter et prévenir les opérations suspectes.

Un contexte de surveillance accrue

Cet appel intervient alors que le président de la République, Kaïs Saïed, a récemment dénoncé l’existence de transferts d’argent clandestins en provenance de l’étranger, évoquant des flux financiers opaques susceptibles d’alimenter des activités illégales.

La BCT semble ainsi vouloir resserrer les mailles du filet autour des circuits financiers suspects, dans un contexte régional marqué par une vigilance accrue des organismes internationaux.

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Kaïs Saïed dénonce des transferts d’argent clandestins venus de l’étranger

07. Oktober 2025 um 08:53

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier, au Palais de Carthage le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhaier Nouri. L’entretien a porté sur le rôle du Comité tunisien des analyses financières dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le transfert illicite de fonds.

Des flux d’argent suspects venus de l’étranger

Le chef de l’État a mis en garde contre d’importantes sommes transférées clandestinement depuis l’étranger, ainsi que contre des opérations de blanchiment et de détournement d’argent profitant à des personnes physiques ou morales, qu’elles soient bancaires ou non bancaires, « sans contrôle ni vérification ».

Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de mettre fin à ces pratiques, qui violent non seulement les lois nationales mais aussi les conventions et traités internationaux. Il a également appelé à une responsabilité accrue des acteurs chargés du contrôle et de l’application de la loi, estimant que les défaillances observées « doivent cesser immédiatement », rapporte un communiqué de la Présidence de la République publié sur sa page Facebook.

Le rôle du secteur financier dans la relance économique

Abordant la conjoncture économique, le président de la République a réaffirmé que la Banque centrale de Tunisie est une institution publique dotée d’autonomie, mais non d’indépendance absolue.

Il a salué les résultats enregistrés dans la maîtrise de l’inflation, la stabilité du taux de change et la consolidation des réserves en devises, estimant qu’ils témoignent du succès de la Tunisie face à plusieurs défis.

Toutefois, Kaïs Saïed a souligné qu’au-delà des chiffres, ces progrès doivent se traduire concrètement dans la vie quotidienne des citoyens et dans l’ensemble des secteurs.

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Tunisie : Pourquoi la BCT met en circulation un nouveau billet de 50 dinars

24. September 2025 um 08:02

Les Tunisiens utilisent une nouvelle version du billet de 50 dinars mise en circulation par la Banque centrale de Tunisie (BCT) sans peut-etre le remarquer. Si le design et les éléments de sécurité restent inchangés, quelques détails racontent une histoire qui dépasse la simple question monétaire.

La nouvelle coupure, classée « série 2022 », se distingue essentiellement par deux éléments. D’abord, la date d’émission, désormais fixée au 25 juillet 2025, inscrite en caractères plus grands qu’auparavant. Ensuite, les signatures du gouverneur actuel, Fathi Zouhair Nouri, et de son adjoint Mourad Abdelssalem, qui viennent remplacer celles de l’ancienne direction.

Ces ajustements, apparemment mineurs, traduisent en réalité un rituel institutionnel : à chaque nouvelle direction, la Banque centrale procède à la mise à jour des billets en circulation. L’objectif est à la fois technique et symbolique : garantir la continuité monétaire tout en inscrivant la trace des responsables qui en portent la responsabilité.

Le billet conserve son hommage à Hédi Nouira, premier gouverneur de la BCT et figure historique de l’économie tunisienne. Un choix qui témoigne de la volonté de l’institution de s’ancrer dans la mémoire nationale tout en rappelant son rôle fondateur.

À noter que cette nouvelle coupure circule en parallèle avec l’actuel billet de 50 dinars série 2022, toujours valable. Aucune mesure de retrait n’est prévue, mais la BCT précise que le nouveau billet bénéficie du même pouvoir libératoire et du même statut légal.

Au-delà du geste technique, ce lancement raconte aussi une histoire politique et économique : celle d’une Tunisie qui, malgré les turbulences, continue de maintenir ses institutions, d’assurer la régularité de sa monnaie et de rappeler le poids de son héritage.

Pourquoi un nouveau billet ?

Cette mise à jour répondrait à un principe de régularité institutionnelle : chaque changement de direction s’accompagne d’une réédition des coupures en circulation, intégrant les signatures des nouveaux responsables. Ce processus vise à garantir la traçabilité, à renforcer la crédibilité de l’institution monétaire et à rappeler que la stabilité de la monnaie est liée à la continuité des autorités qui la gèrent. C’est aussi une manière de marquer symboliquement les grandes dates nationales, comme celle du 25 juillet, désormais affichée sur le billet.

Le billet conserve son hommage à Hédi Nouira, premier gouverneur de la BCT et figure historique de l’économie tunisienne. Un choix qui témoigne de la volonté de l’institution de s’ancrer dans la mémoire nationale tout en rappelant son rôle fondateur.

Lire aussi : Tunisie : Vers la réimpression du billet de 50 dinars… pour lutter contre l’économie parallèle

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Paiements en Tunisie : Un basculement des chèques vers lettres de change et solutions numériques

16. September 2025 um 12:39

Les moyens de paiement en Tunisie connaissent une transformation majeure, selon le dernier bulletin « Paiements en chiffres » publié par la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Les chèques traditionnels continuent de reculer, tandis que les lettres de change, virements, cartes et paiements électroniques enregistrent des hausses significatives. Cette évolution traduit un basculement progressif vers des solutions numériques et dématérialisées, au détriment des moyens de paiement classiques.

Le nombre de lettres de change utilisées a bondi de +155% pour atteindre 2,1 millions, représentant une enveloppe globale de 25,6 milliards de dinars. A l’inverse, les chèques ont chuté de -66,8%, à 4 millions de chèques, soit un montant total de 27,6 milliards de dinars. Les virements connaissent une hausse de +9,7%, totalisant 18,5 millions d’opérations pour un montant de 37,6 milliards de dinars.

Paiements électroniques et CB en forte croissance

Plus de 77,7 millions d’opérations par cartes bancaires ont été enregistrées, mobilisant 13,8 milliards de dinars, dont 38% pour des paiements et 62% pour des retraits aux distributeurs.

Le nombre de cartes bancaires en circulation a augmenté de 5,3%, atteignant 5,782 millions de cartes. Les TPE (terminaux de paiement électronique) ont progressé de 3,6%, totalisant 40.600 appareils, tandis que les sites marchands actifs restent stables à 1127 sites.

Les paiements mobiles ont enregistré 4,2 millions de transactions pour près de 1,3 milliard de dinars, dont 59,4% pour des paiements et 33% pour des transferts.

Modernisation et projets en cours

La BCT a annoncé plusieurs projets de modernisation, notamment la refonte du système national de télécompensation, la migration vers la norme SWIFT MX, l’intégration de E-Houwiya à la plateforme Paysmart.

Ces initiatives visent à accélérer la transition vers des paiements dématérialisés, sécurisés et plus efficaces.

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Tunisie : Recettes touristiques et transferts des TRE couvrent 120% du service de la dette extérieure

15. September 2025 um 14:38

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a annoncé que la combinaison des recettes touristiques et des revenus du travail à l’étranger a permis de dépasser largement le montant nécessaire pour couvrir le service de la dette extérieure. Un signal positif pour les équilibres financiers du pays, marqué par une progression des recettes et une légère baisse des remboursements.

Au 10 septembre 2025, les recettes touristiques atteignaient 5,7 milliards de dinars, en progression de 8,7% par rapport à la même période de 2024. Les revenus du travail, principalement issus des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), ont eux aussi progressé de 8,3%, dépassant les 6 milliards de dinars.

Cumulées, ces deux sources de revenus représentent 11,8 milliards de dinars, soit 120% du montant consacré au service de la dette extérieure, estimé à 9,8 milliards de dinars sur la même période.

Un allègement du poids de la dette

Le service de la dette extérieure a légèrement reculé de 4,3% par rapport à l’année dernière (10,2 milliards de dinars à la même date en 2024). Cette évolution, couplée à la hausse des recettes en devises, contribue à une amélioration de la couverture financière et du climat de confiance vis-à-vis des créanciers.

Les avoirs nets en devises se maintiennent à un niveau confortable, évalués à 25,5 milliards de dinars au 12 septembre 2025, soit l’équivalent de 110 jours d’importations. Une stabilité qui reflète la solidité des flux extérieurs actuels et qui conforte la position financière du pays.

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Études à l’étranger : La BCT augmente les plafonds des transferts en devises

06. September 2025 um 12:13

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié vendredi une nouvelle circulaire révisant les plafonds et modalités des transferts en devises pour les études et stages à l’étranger, visant à faciliter la mobilité des étudiants tunisiens.

Hausse des plafonds pour frais d’études et de séjour

Selon la nouvelle circulaire les frais d’installation passent de 4000 à 6000 dinars par année universitaire ou scolaire.

Les frais de séjour sont désormais fixés à 4000 dinars par mois, contre 3000 dinars auparavant.

Une nouveauté importante concerne les stages académiques à l’étranger, qui peuvent désormais bénéficier des transferts en devises pour frais d’études et de séjour, alors qu’ils nécessitaient auparavant des autorisations spéciales.

Modes de transfert et garanties

Les étudiants pourront effectuer leurs transferts via virements, chèques ou cartes de paiement internationales nominatives, dédiées aux allocations d’installation et de séjour.

La circulaire introduit également des garanties nouvelles :

  • Dossier simplifié avec possibilité de documents provisoires en l’absence du certificat d’inscription, régularisation obligatoire sous trois mois.
  • En cas de refus de visa ou d’abandon des études, les fonds transférés doivent être récupérés en 15 jours et rétrocédés en dinars dans un délai de 60 jours.

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Tunisie : Maintien du TMM à 7,50% pour le cinquième mois consécutif

30. August 2025 um 12:23

Le Taux Moyen du Marché Monétaire (TMM) s’est établi à 7,50% en août 2025, pour le cinquième mois consécutif, selon les dernières statistiques publiées vendredi par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Tendance baissière

Le TMM a suivi une tendance baissière depuis le début de l’année, passant de 7,99% en janvier et février à 7,91% en mars, avant de se stabiliser à 7,50% entre avril et août 2025. En glissement annuel, le TMM affiche également une baisse : il était de 7,99% en août 2024 et de 8,00% en août 2023.

Cette évolution reste étroitement liée au taux directeur de la BCT, principal outil de régulation monétaire, qui a été maintenu à 7,50% depuis plusieurs mois, influençant directement les conditions du marché monétaire.

Taux directeur maintenu

En mars 2025, la BCT a décidé de réduire son taux directeur de 50 points de base, le faisant passer de 8% à 7,5%. Une décision qui marque une orientation plus souple de la politique monétaire, avec un double objectif : maîtriser l’inflation et soutenir la croissance économique dans un contexte de reprise progressive.

La baisse du TMM a un impact direct sur le coût du crédit, notamment pour les entreprises et les ménages. Une baisse durable de ce taux peut rendre l’accès au financement plus abordable, dynamiser le secteur privé, et soutenir les projets d’investissement. Cependant, cet assouplissement reste mesuré, la BCT veillant à ne pas alimenter de nouvelles pressions inflationnistes.

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Tunisie : Recettes en devises en hausse et dette extérieure en repli

26. August 2025 um 18:54

Selon la Banque centrale de Tunisie (BCT), les recettes touristiques et les revenus du travail ont fortement progressé à fin août 2025, tandis que le service de la dette extérieure a reculé. Les avoirs nets en devises couvrent toujours plus de 100 jours d’importation, malgré une légère baisse sur un an.

Tourisme et transferts des Tunisiens à l’étranger en progression

Les indicateurs monétaires de la BCT révèlent une dynamique positive sur les entrées de devises.

Les recettes touristiques ont atteint 5,07 milliards de dinars au 20 août 2025, contre 4,6 milliards un an plus tôt, soit une hausse de 409,6 millions de dinars.

Les revenus du travail cumulés, principalement les transferts des Tunisiens à l’étranger, se sont établis à 5,5 milliards de dinars, contre 5,07 milliards en 2024, enregistrant une croissance de 8,5%.

Une dette extérieure en diminution

Autre indicateur positif : le service de la dette extérieure cumulée a reculé de 652,2 millions de dinars en un an, passant de 10 milliards de dinars au 20 août 2024 à 9,3 milliards à la même date en 2025.

Des réserves solides malgré un léger recul

À la date du 26 août 2025, les avoirs nets en devises s’élèvent à 24,7 milliards de dinars, équivalant à 107 jours d’importation. Certes, ce chiffre est en léger retrait par rapport à 2024 (25,1 milliards de dinars et 114 jours), mais il reflète une situation de réserves toujours confortable.

Autres indicateurs financiers

Le volume des transactions interbancaires a atteint 2,8 milliards de dinars au 26 août 2025, en hausse par rapport aux 2,2 milliards enregistrés en 2024 (+620,7 MD).

Quant aux billets et monnaies en circulation, ils se sont établis à 25,9 milliards de dinars au 25 août 2025, contre 22,6 milliards l’an dernier (+13,6%).

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