Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

L’UE et la Tunisie face aux dérives de l’intelligence artificielle

Face à la montée en puissance des campagnes de désinformation, notamment alimentées par les usages détournés de l’intelligence artificielle, l’Union européenne et la Tunisie renforcent leur coopération.

C’est ce qu’a souligné ce mercredi 11 juin 2025 Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, lors d’une rencontre consacrée aux stratégies de lutte contre la désinformation.

S’exprimant à l’occasion d’un événement organisé par l’ambassade de Pologne – présidente du Conseil de l’Europe en 2025 – en présence d’ambassadeurs européens, d’experts en communication et de professionnels des médias, le diplomate a insisté sur la nécessité pour les États partenaires de faire bloc contre l’usage abusif de certains outils numériques à des « fins politiques ».

Un arsenal européen pour la résilience informationnelle

Giuseppe Perrone a détaillé les mécanismes mis en œuvre par l’Union européenne pour contrer ce fléau, citant notamment les programmes de soutien aux médias indépendants, l’adoption de législations spécifiques pour vérifier les contenus diffusés, ainsi que le recours à des instruments diplomatiques pour consolider l’efficacité des actions engagées.

Selon lui, la coopération avec les partenaires comme la Tunisie est essentielle pour suivre l’évolution constante des canaux de désinformation. « Nous travaillons quotidiennement à adapter nos outils aux nouvelles menaces informationnelles », a-t-il affirmé.

L’IA, nouveau vecteur de désordre informationnel

Le diplomate a par ailleurs exprimé ses inquiétudes quant à l’usage croissant de l’intelligence artificielle dans les guerres de l’information. Il a mis en garde contre sa capacité à amplifier et accélérer la diffusion de fausses informations, tant au sein des sociétés qu’entre les États, menaçant la stabilité démocratique.

En s’appuyant sur un dialogue régulier et des initiatives partagées, l’Union européenne et la Tunisie entendent bâtir une réponse coordonnée et durable aux défis posés par la désinformation numérique.

L’article L’UE et la Tunisie face aux dérives de l’intelligence artificielle est apparu en premier sur webdo.

Cybersécurité : l’ANC met en garde contre les risques liés aux moteurs de recherche IA

Von: hechmi
18. August 2025 um 12:23

L’Agence nationale pour la cybersécurité (ANC) a appelé à plus d’attention lors de l’utilisation des moteurs de recherche utilisant l’intelligence artificielle pour protéger les données personnelles et sensibles.

L’Agence a fourni un ensemble de conseils pratiques pour protéger les données personnelles lors de l’utilisation des moteurs de recherche utilisant l’intelligence artificielle, y compris l’écartement de la saisie de données sensibles et personnelles (saisie d’un numéro d’identification ou d’un passeport, écriture de mots de passe et de cartes bancaires) et l’abstention d’entrer des informations médicales ou des secrets professionnels.

À cet égard, elle a souligné la nécessité de vérifier la crédibilité du moteur de recherche, d’utiliser des plateformes officielles et fiables basées sur des politiques de confidentialité claires, et de revoir les conditions d’utilisation pour savoir comment les données sont utilisées.

Elle a mis en garde, dans son précédent communiqué, contre le piratage et l’exploitation des vulnérabilités en évitant de cliquer sur les liens suspects qui peuvent apparaître dans les résultats de recherche et en utilisant un programme de protection mis à jour.

L’agence a appelé à limiter l’accès aux résultats de recherche, en évitant de partager les résultats ou de copier des liens contenant des informations privées quand le besoin se fait sentir, et en utilisant le mode privé ou la navigation sécurisée.

Dans le même contexte, elle a recommandé la surveillance régulière de l’historique des recherches, la suppression de l’historique s’il inclut des termes de recherche sensibles et l’utilisation d’outils de gestion de la confidentialité fournis par le moteur.

 

L’article Cybersécurité : l’ANC met en garde contre les risques liés aux moteurs de recherche IA est apparu en premier sur WMC.

Intelligence artificielle : comment devenir milliardaire en un temps record

Von: hechmi
14. August 2025 um 18:47

RechercheL’intelligence artificielle génère une vague de création de richesses sans précédent. Selon CB Insights, on compte aujourd’hui 498 licornes liées à l’IA, valorisées ensemble à 2700 milliards de dollars, dont une centaine fondées en moins de deux ans. Plus de 1300 start-up du secteur dépassent les 100 millions de dollars de valorisation.

Cette dynamique a fait émerger une nouvelle génération de milliardaires. Bloomberg estimait en mars que quatre grandes entreprises privées d’IA avaient déjà créé 15 milliardaires pour une fortune cumulée de 38 milliards de dollars. Des levées de fonds record, comme celle de Thinking Machines Lab (12 milliards $) ou d’Anthropic AI (170 milliards $), propulsent leurs fondateurs dans le cercle des ultra-riches.

La région de la baie de San Francisco concentre l’essentiel de cette manne, surpassant désormais New York en nombre de milliardaires (82 contre 66). La hausse spectaculaire de l’immobilier, notamment des ventes supérieures à 20 millions $, illustre cet afflux de capitaux.

Pour Andrew McAfee, chercheur au MIT, cette concentration géographique et la vitesse de création de richesses dans l’IA sont inédites dans l’histoire économique.

EN BREF

  • 498 licornes IA pour 2 700 milliards $ de valorisation.
  • 100 créées en moins de deux ans.
  • 15 milliardaires issus de quatre entreprises privées d’IA.
  • Anthropic AI valorisée à 170 milliards $.
  • San Francisco, capitale mondiale des fortunes IA, devance New York.

L’article Intelligence artificielle : comment devenir milliardaire en un temps record est apparu en premier sur WMC.

La course à l’IA bat son plein dans le monde du renseignement

07. August 2025 um 13:30

À un moment charnière de l’histoire technologique mondiale, le lancement par l’entreprise chinoise DeepSeek d’un grand modèle de langage*, considéré comme l’un des meilleurs au monde, a coïncidé avec l’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis sonnant ainsi l’alarme dans les milieux du renseignement américain. Les Américains craignent non seulement de perdre la pole position en matière d’intelligence artificielle (IA) mais aussi son utilisation dans le monde du renseignement.  (Illustration : Ben Jones).

Imed Bahri

Le magazine britannique The Economist rapporte dans une enquête consacrée à la course à l’IA dans le domaine du renseignement que Trump a qualifié le lancement du grand modèle de langage de DeepSeek de «signal d’alarme» tandis que Mark Warner, vice-président de la commission sénatoriale du renseignement, a reconnu que la communauté du renseignement américain était «surprise» par la rapidité des progrès de la Chine. 

L’année dernière, l’administration Biden a exprimé sa crainte que les espions et les soldats chinois ne dépassent l’adoption rapide de l’IA et a lancé un plan d’urgence pour renforcer la dépendance des secteurs du renseignement et de l’armée à cette technologie.

The Economist explique que le plan prévoit notamment d’ordonner au Département de la Défense américain (le Pentagone), aux agences de renseignement et au Département de l’Énergie (responsable de la production d’armes nucléaires) d’intensifier leurs expérimentations avec les derniers modèles d’IA et de renforcer leur coopération avec des laboratoires privés de premier plan tels qu’Anthropic, Google DeepMind et OpenAI.

Washington met le paquet

Concrètement, le 14 juillet, le Pentagone a attribué des contrats d’une valeur maximale de 200 millions de dollars chacun à ces entreprises, ainsi qu’à XAI, propriété du milliardaire Elon Musk, pour développer des modèles d’IA agentique capables de prendre des décisions, d’apprendre en continu des interactions et d’effectuer plusieurs tâches en les décomposant en étapes et de contrôler d’autres appareils tels que des ordinateurs ou des véhicules.

Toutefois, cette course, selon The Economist, ne se limite pas au Pentagone. Les modèles d’IA se répandent rapidement au sein des agences de renseignement, utilisés pour analyser des données classifiées et interagir avec des informations sensibles.

Des entreprises ont également développé des versions modifiées de leurs modèles, capables de gérer des documents classifiés, de maîtriser des langues et dialectes sensibles aux besoins du renseignement et de les exécuter sur des serveurs déconnectés de l’Internet public.

En janvier dernier, Microsoft a annoncé que 26 de ses produits de cloud computing avaient été approuvés pour une utilisation par les agences de renseignement.

En juin, Anthropic a annoncé le lancement de Claude Gov, un nouveau chatbot spécialement conçu pour l’armée et les agences de renseignement américaines. L’entreprise a souligné qu’il était déjà largement utilisé par toutes les agences de renseignement américaines, aux côtés d’autres modèles issus de laboratoires concurrents.

D’autres nations s’engouffrent dans la brèche

Les États-Unis ne sont pas les seuls à suivre cette évolution. Le magazine rapporte que la Grande-Bretagne cherche à rattraper le train en marche et cite une source britannique haut placée qui a confirmé, sous couvert d’anonymat, que tous les membres de la communauté du renseignement du pays avaient désormais accès à des modèles de langage hautement classifiés.

En Europe, l’entreprise française Mistral, leader et quasi unique entreprise d’IA en Europe, s’est associée à l’Agence militaire d’intelligence artificielle du pays pour développer le modèle Saba, entraîné à partir de données du Moyen-Orient et d’Asie du Sud et parlant couramment l’arabe et d’autres langues régionales comme le tamoul.

En Israël, le média +972 Magazine a rapporté que l’utilisation du modèle GPT-4 d’OpenAI par l’armée a été multipliée par 20 depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, ce qui témoigne de l’adoption rapide de ces modèles dans des contextes militaires réels.

Malgré cette activité frénétique, les experts du secteur reconnaissent que l’adoption de l’IA par les agences de sécurité reste modeste. Katrina Mulligan, responsable des partenariats de sécurité chez OpenAI, affirme que l’adoption de l’IA n’a pas encore atteint le niveau souhaité.

Même avec des pôles d’excellence, comme l’Agence nationale de sécurité américaine, de nombreuses agences restent à la traîne, soit parce qu’elles ont conçu leurs propres systèmes d’exploitation soit en raison de la prudence bureaucratique à adopter des mises à jour rapides des modèles courants.

Refonte de la mission de renseignement

Certains experts estiment que la véritable transformation ne réside pas dans la seule utilisation des chatbots mais dans la refonte de la mission de renseignement elle-même, comme le souligne Tarun Chhabra, ancien fonctionnaire du Conseil national de sécurité et actuel directeur de la politique de sécurité chez Anthropic.

D’autre part, les organismes de recherche mettent en garde contre les attentes excessives placées dans ces modèles. Le docteur Richard Carter de l’Institut Alan Turing en Grande-Bretagne estime que le principal problème réside dans les «hallucinations» que produisent les modèles –des réponses inexactes ou trompeuses– qui constituent un risque majeur dans un environnement exigeant une fiabilité absolue. Le taux d’hallucination dans le dernier modèle d’IA produit par OpenAI a atteint environ 8%, un taux supérieur aux modèles précédents.

Selon The Economist, ces inquiétudes s’inscrivent dans les réserves des fondateurs du projet, notamment au sein d’agences comme le Service britannique de renseignement et de sécurité (GCHQ), qui compte parmi ses ingénieurs des personnes sceptiques face aux nouvelles technologies non testées.

Cela rejoint un débat plus large sur l’avenir de l’IA. Le docteur Carter fait partie de ceux qui estiment que la structure des modèles de langage général actuels n’est pas adaptée au type de raisonnement causal qui leur permet une compréhension solide du monde. Selon lui, la priorité des agences de renseignement devrait être d’inciter les laboratoires à développer de nouveaux modèles basés sur des styles de pensée et de raisonnement différents.

Inquiétudes quant à la supériorité de la Chine

Malgré la réticence des institutions occidentales, les inquiétudes grandissent quant à la supériorité potentielle de la Chine. Philip Reiner, de l’Institut pour la sécurité et la technologie de la Silicon Valley, déclare: «Nous ignorons encore dans quelle mesure la Chine utilisera DeepSeek dans les domaines militaire et du renseignement. L’absence de contraintes éthiques strictes de la Chine pourrait lui permettre d’extraire des informations plus pertinentes plus rapidement»

Face à ces inquiétudes, le 23 juillet, l’administration Trump a ordonné au ministère de la Défense et aux agences de renseignement de procéder à des évaluations périodiques du niveau d’adoption de l’IA au sein des institutions de sécurité américaines par rapport à des concurrents comme la Chine et de développer un mécanisme d’adaptation continue.

Les observateurs s’accordent presque sur un point fondamental: le plus grand danger ne réside pas dans la précipitation des États-Unis à adopter l’IA mais dans le fait que leurs institutions restent bloquées dans leurs vieux schémas bureaucratiques.

«Ce qui m’inquiète vraiment, c’est que nous gagnions la course à l’intelligence artificielle générale (IAG) mais perdions celle de son adoption effective», déclare Katrina Mulligan.

* Le modèle de langage est un type d’intelligence artificielle conçu pour comprendre, générer et traiter le langage humain.

L’article La course à l’IA bat son plein dans le monde du renseignement est apparu en premier sur Kapitalis.

Bigtech Africa Expo 2025 | Tunis, plateforme pour le networking high-tech

07. August 2025 um 11:46

Tunis deviendra l’épicentre de la technologie africaine en accueillant, du 9 au 11 septembre 2025, au Palais des Expositions du Kram, la deuxième édition de Bigtech Africa Expo 2025, le plus grand salon du continent dédié à l’innovation, à l’intelligence artificielle et aux startups.

Les organisateurs tablent sur plus de 12 000 participants venus de 12 pays.

Sur 10 000 mètres carrés, le salon réunira près de 200 startups et exposants, 50 investisseurs africains et internationaux et une centaine d’experts.

Les secteurs couverts incluent la santé, l’agriculture, la finance numérique, l’intelligence artificielle, l’éducation, l’énergie et la cybersécurité.

Fort du succès de sa première édition, BigTech 2025 vise à renforcer le rôle de l’Afrique en tant que pôle technologique mondial, en favorisant les échanges entre entrepreneurs, investisseurs et décideurs politiques.

Le salon se veut une plateforme incontournable de réseautage, de partage des connaissances et d’accélération de la transformation numérique sur le continent. C’est l’occasion de favoriser la collaboration et d’ouvrir de nouvelles opportunités commerciales aux startups africaines à l’international.

En accueillant cet événement, la Tunisie consolide son statut de pôle de talents et d’innovation, attirant des acteurs clés de l’écosystème technologique.

L’article Bigtech Africa Expo 2025 | Tunis, plateforme pour le networking high-tech est apparu en premier sur Kapitalis.

Dubaï lance la première famille émiratie virtuelle propulsée par l’intelligence artificielle

01. August 2025 um 08:21

La Digital Dubai Authority a annoncé le lancement de la toute première famille émiratie virtuelle soutenue par l’intelligence artificielle. Cette initiative vise à créer une interface interactive qui incarne la société émiratie, reflète ses aspirations et transmet la vision d’un avenir plus intelligent et durable. Elle servira également de relais pour diffuser les messages gouvernementaux et de sensibilisation de manière plus proche et accessible au grand public.

Ce projet innovant, qui s’inscrit dans la stratégie de transformation numérique de l’émirat, ambitionne de présenter les services digitaux de Dubaï de façon ludique et adaptée à tous les segments de la population. L’idée est de rapprocher les citoyens des services publics numériques à travers un format familier et engageant.

Dans les prochaines étapes, d’autres personnages viendront compléter cette famille virtuelle, dont un père, une mère et un frère. L’objectif est de constituer un modèle numérique complet d’une famille émiratie, capable de communiquer efficacement sur les services digitaux à travers des technologies d’IA et l’exploitation de données avancées.

L’article Dubaï lance la première famille émiratie virtuelle propulsée par l’intelligence artificielle est apparu en premier sur Managers.

❌
❌