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Heute — 23. Juni 2025Haupt-Feeds

l’Iran frappe la base américaine d’Al-Udeid au Qatar

23. Juni 2025 um 21:00

L’Iran a lancé lundi l’opération « Basharat al-Fath » (Annonciation de la victoire), selon la chaîne de télévision iranienne Irib News. Cette opération conjointe entre les Gardiens de la Révolution et l’armée iranienne visait en représailles la base américaine d’Al-Udeid au Qatar, la plus grande installation militaire américaine dans la région, suite aux frappes américaines menées le week-end précédent contre des sites nucléaires iraniens.

D’après les médias qataris, trois missiles ont atteint leur cible tandis que trois autres ont été interceptés par les systèmes de défense sol-air Patriot. La base d’Al-Udeid, qui hébergeait près de 40 avions militaires début juin, avait vu la majorité de ses appareils déplacés entre le 5 et le 19 juin, selon des images satellites.

Le président américain Donald Trump avait averti que toute attaque contre une base américaine entraînerait des représailles sévères. Selon le New York Times, l’Iran aurait coordonné cette attaque avec les autorités qataries, les ayant informées à l’avance afin de réduire le nombre de victimes, selon trois responsables iraniens au courant des plans.

Malgré ces avertissements, le Qatar a fermement condamné cette attaque, la qualifiant « d’agression iranienne flagrante », et s’est réservé le droit de riposter.

Par mesure de précaution, le Qatar a fermé son espace aérien jusqu’à nouvel ordre. La base d’Al-Udeid étant située à seulement 10 kilomètres de l’aéroport international de Doha, cette fermeture a provoqué d’importantes perturbations dans le trafic aérien.

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Tensions régionales : l’Iran promet une réponse ferme aux attaques américaines

23. Juni 2025 um 20:07

Le ministre iranien de la Défense, Aziz Nassirzadeh, a affirmé ce lundi que l’Iran est résolu à punir tout agresseur et rejette toute paix imposée de force, soulignant que Washington est à l’origine des crises et de l’instabilité dans la région.

Par ailleurs, un haut responsable iranien a indiqué à Reuters que Téhéran continuera ses opérations en représailles aux attaques américaines sur son sol.

Les forces armées iraniennes ont également annoncé ce lundi le lancement d’une opération conjointe entre les Gardiens de la Révolution et l’armée, ciblant la base américaine d’Al-Udeid au Qatar.

Dans un message adressé à la Maison Blanche, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a déclaré que toute agression contre la souveraineté et le territoire iranien ne restera pas sans réponse, en réaction aux récentes frappes américaines contre des installations nucléaires iraniennes.

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Vers un engagement fort pour un développement durable

23. Juni 2025 um 19:23

Le lundi 23 juin 2025, un débat majeur a été organisé sous le thème « Amen Bank, banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne, dédié à la transition énergétique et aux énergies renouvelables», mettant en lumière un engagement profond en faveur du développement durable et de la promotion d’une économie plus verte.

Cet événement s’inscrit dans un contexte où la transition énergétique et les énergies renouvelables sont devenues des enjeux stratégiques incontournables pour le pays, confrontée aux défis du changement climatique et à la nécessité d’adopter des modèles économiques plus responsables.

Lors du premier panel, les intervenants ont souligné l’importance cruciale d’évaluer et de maîtriser les émissions de gaz à effet de serre liées non seulement aux activités opérationnelles des entreprises, mais aussi aux émissions financées par leurs activités. Une expertise avancée a été démontrée dans l’élaboration et le calcul concret de ces émissions, notamment pour les scores 1, 2 et la majorité des postes d’émissions du score 3.

Cette démarche, lancée dès 2014, intègre des critères environnementaux et sociaux dans le processus de financement. Elle ne se contente pas d’analyser les risques, mais propose aussi des actions concrètes pour les réduire et mieux les gérer, ce qui renforce la capacité des entreprises à faire face aux défis climatiques.

Pour y parvenir, une équipe composée de spécialistes techniques, d’analystes financiers et d’ingénieurs a été mise en place, assurant une approche complète et coordonnée.

Les solutions proposées s’articulent principalement autour de trois axes : l’identification des opportunités liées à la transition énergétique, la mise en œuvre et le suivi de projets concrets, ainsi que la mesure de leur impact environnemental, climatique et économique. Ces actions permettent non seulement de réduire la facture énergétique des entreprises, mais aussi d’améliorer leur image et leur accès à de nouveaux marchés, renforçant ainsi leur compétitivité.

Le débat a également souligné que le changement climatique représente un risque systémique affectant tous les secteurs d’activité et toutes les régions géographiques, mais qu’il constitue aussi un moteur puissant de transformation. Il incite les entreprises à revoir leurs méthodes de production, leur modèle économique et à mobiliser tous leurs leviers pour s’adapter. Une stratégie de décarbonation claire et tolérante apparaît ainsi comme une assurance essentielle pour anticiper les évolutions réglementaires et normatives, qui deviennent de plus en plus contraignantes. Les normes environnementales, de santé, de sécurité au travail et de qualité intègrent désormais des exigences climatiques, qui seront renforcées dès 2026 avec la mise en place de nouvelles réglementations.

Dans ce contexte, le rôle de partenaire engagé se traduit par un accompagnement des entreprises tunisiennes non seulement en tant que financeur, mais aussi comme acteur de leur transformation durable. Cette posture se concrétise par une offre complète incluant le financement, l’accompagnement technique et l’assurance adaptée aux spécificités des projets de transition énergétique.

L’intervention de la directrice générale de l’assurance a permis d’aborder en détail le dispositif d’assurance intégré pour les projets photovoltaïques, notamment les fermes photovoltaïques, qui nécessitent une couverture spécifique adaptée à leurs particularités en termes de construction, de matériaux et de business model. Cette assurance couvre toutes les phases du projet, depuis le transport des équipements jusqu’à l’exploitation, en passant par la construction et la post-réception, avec des garanties contre les dommages matériels, les incendies, les phénomènes naturels, les vols, ainsi que des garanties financières comme la couverture du retard de mise en service. Cette approche intégrée simplifie la gestion des contrats et optimise les coûts, tout en assurant une protection complète et adaptée aux risques spécifiques.

Le débat a aussi permis d’échanger sur les défis rencontrés par certains secteurs, comme le tourisme, qui subit les conséquences de la pandémie et d’actes terroristes, et pour lequel la transition énergétique représente un enjeu crucial mais complexe. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de trouver des solutions adaptées à ces réalités économiques difficiles, en mobilisant les acteurs financiers et institutionnels pour soutenir la modernisation et la décarbonation du secteur.

Enfin, les questions posées par les participants ont permis d’aborder des sujets techniques et réglementaires, notamment la compatibilité des lignes de crédit avec un paysage institutionnel parfois contraignant, ou encore les offres d’assurance pour des installations spécifiques comme la trigénération, illustrant la volonté de répondre aux besoins diversifiés des entreprises tunisiennes.

En conclusion, ce débat a mis en exergue un engagement fort et concret dans la transition énergétique. Et ce via  une expertise pointue, une offre intégrée de financement, d’accompagnement et d’assurance, et une équipe pluridisciplinaire pour un développement durable.

Ce rôle est d’autant plus crucial dans un contexte où la lutte contre le changement climatique impose une transformation rapide et profonde des modèles économiques, et où les entreprises doivent conjuguer performance économique et responsabilité environnementale pour assurer leur pérennité et leur compétitivité à long terme.

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Le bac 2025, un succès à géométrie variable!

23. Juni 2025 um 16:59

Depuis l’annonce des résultats de la session principale du baccalauréat, il y a deux jours, d’importantes disparités de réussite selon les régions tunisiennes sont apparues clairement. Une carte détaillée, basée sur les taux de réussite par gouvernorat au bac, met en lumière ces contrastes saisissants et invite à réfléchir aux causes profondes ainsi qu’aux solutions envisageables.

Pour mieux comprendre cette carte de la réussite au bac, un code couleur simple a été adopté : le rouge indique un taux de réussite situé entre 40 % et 60 %; l’orange correspond à un taux entre 30 % et 40 %; tandis que le jaune signale des taux inférieurs à 30 %. Grâce à cette légende, il est facile d’identifier les zones où les élèves réussissent le mieux, celles où la situation est moyenne, et enfin les régions qui rencontrent le plus de difficultés.

Par exemple, les gouvernorats de Sfax 1 et Sfax 2 dominent le classement national avec des taux de réussite respectifs de 55,75 % et 54,89 %. Ce qui les place dans la catégorie rouge et souligne la solidité du système éducatif public dans ces zones. À l’inverse, des régions comme Jendouba (28,26 %), Gafsa (28,02 %) et Kasserine affichent des taux en dessous de 30 %, marquant ainsi des difficultés importantes.

Un clivage persistant

Cette répartition traduit un clivage persistant entre les régions côtières, généralement mieux dotées en infrastructures et ressources pédagogiques, et les zones intérieures plus défavorisées. Ce constat souligne la nécessité d’une action ciblée pour réduire ces inégalités, notamment par un renforcement de l’accompagnement éducatif dans les régions en difficulté.

En somme, cette carte des résultats du bac 2025 illustre bien les défis à relever pour garantir une égalité réelle des chances à tous les élèves, quel que soit leur lieu où ils se trouvent,

Plus encore, cette carte nous rappelle que le bac en Tunisie, c’est un peu comme un match de foot : certains ont le vent en poupe, d’autres jouent en défense, et quelques-uns essaient juste de ne pas prendre trop de buts. Mais une chose est sûre, pour que tous les joueurs aient une chance de marquer, il faudra investir davantage dans l’éducation partout.

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Gestern — 22. Juni 2025Haupt-Feeds

Mehdi Houas: « Un hub régional d’IA grâce à l’ingéniosité et à l’intelligence collective »

22. Juni 2025 um 18:55

Dans un échange sous forme de questions-réponses, Mehdi Houas, président fondateur de Talan, détaille les atouts du pays, les défis à relever et les leviers à actionner pour faire de la Tunisie un acteur incontournable dans le domaine de l’IA. 

Quels sont les principaux atouts de la Tunisie pour devenir un acteur clé de l’IA spécialisée ?

 A mon avis, il faut mettre en avant la capacité tunisienne à développer avec une grande profondeur des agents intelligents spécialisés dans des domaines précis. La capacité à fabriquer des agents spécialisés dans un domaine d’activité ouvre un champ immense de possibilités. Ce potentiel repose sur la combinaison des technologies avancées développées à l’international et sur des expertises locales solides.

Pourquoi la santé est-elle un secteur stratégique pour l’IA en Tunisie ?

La santé occupe une place centrale dans cette dynamique. Je rappelle que nous avons une assise universitaire exceptionnelle en matière de santé, avec des données collectées depuis des décennies. Ces données, exploitées dans le respect de la confidentialité, pourraient permettre de développer de nouveaux protocoles médicaux, des médicaments innovants. Et si on arrive à avoir un accord d’utilisation, avec les confidentialités qui vont avec bien sûr, de ces données médicales, on pourra faire de la recherche et anticiper les maladies rares. 

Quel rôle joue le vivier d’ingénieurs tunisiens dans cette révolution technologique ? 

Le capital humain est un levier fondamental. Je souligne que nos écoles et universités, souvent jumelées avec les meilleures institutions d’Europe et d’Amérique du Nord, forment des talents à la pointe de la technologie. Ainsi, « cette ingéniosité frugale », c’est-à-dire la capacité des ingénieurs tunisiens à réaliser grand avec peu, est un atout précieux pour développer des solutions IA adaptées aux réalités locales et mondiales. 

Comment construire un écosystème d’innovation dynamique autour de l’IA ?

 Pour concrétiser ce potentiel, la création d’un écosystème intégré s’impose. Il faut réunir les clusters universitaires, les données publiques, les financements nationaux et internationaux, pour permettre aux jeunes talents de créer et d’innover. Un cadre réglementaire favorable, à l’image du Startup Act, est également important. Il donne la possibilité à nos jeunes et moins jeunes aussi de créer, d’échanger, de circuler, de dynamiser leurs idées.

Quelle place accorder à la recherche et à l’innovation dans cette stratégie ?

La recherche appliquée est un pilier essentiel. Ainsi, nous devons bâtir des partenariats solides entre industriels et universitaires, pour que la recherche soit opérationnelle et rapidement appliquée à des cas concrets. Autrement dit, la recherche ne doit pas rester théorique, mais devenir un levier d’innovation pragmatique. Objectif : avoir le mindset d’importateur de technologies et d’exportateur de services à valeur ajoutée. 

Quel est le rôle de l’intelligence collective dans le succès de l’IA en Tunisie ? 

L’intelligence collective est au cœur de la réussite. Ceci explique l’importance de mixer des compétences pluridisciplinaires, la santé, l’éducation, l’agriculture, l’énergie… Tout en insistant sur l’importance aussi d’intégrer ces compétences dès la conception des projets pour éviter les erreurs et assurer un passage à l’échelle efficace. Car le vrai challenge, c’est le passage à cette étape. Il est également indispensable de faire appel à des experts techniques et des acteurs de terrain. 

Comment la position géopolitique de la Tunisie peut-elle être un avantage ?

 Je pense qu’il faut mettre en avant la position géopolitique de la Tunisie. Notre pays a toujours su trouver un positionnement utile et pertinent. Notre situation géopolitique, à la croisée de trois continents, est stratégique et nous place dans une position unique. D’ailleurs, la Tunisie est comme un pont entre le monde méditerranéen, africain et européen. Elle est capable de comprendre rapidement la profondeur des technologies émergentes et de créer des services adaptés aux besoins du continent africain, avant de les diffuser à l’échelle mondiale.

Un message d’espoir pour l’avenir ?

Pour conclure, j’appelle à l’unité et à la mobilisation collective. Pour la simple raison que ce rêve est à notre portée, à condition que nous unissons nos forces dans une intelligence collective où chacun apporte sa pierre à l’édifice pour servir l’intérêt général et, en retour, nos intérêts particuliers. Plus précisément, j’appelle à faire de la Tunisie un hub régional d’intelligence artificielle grâce à l’ingéniosité et à l’intelligence collective. 

 


Cette interview a été réalisée à l’occasion de la 26ᵉ édition du forum de l’Economiste Maghrébin, dans le cadre d’une série de podcasts. Et qui est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 922 du 18 juin au 2 juillet 2025.

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Nizar Yaïche: « Tracer la voie à une Tunisie ambitieuse »

22. Juni 2025 um 18:08

Dans cet entretien, Nizar Yaïche, ancien ministre des Finances, livre une analyse lucide et engagée et propose une réflexion structurée sur les enjeux majeurs qui redéfinissent l’ordre mondial. C’est l’occasion aussi de proposer quelques voies possibles pour la Tunisie.

Quelles sont les dynamiques qui redéfinissent l’ordre mondial actuel ?

Aujourd’hui, le monde traverse une période de transformations profondes et complexes. Les tensions géopolitiques s’intensifient, notamment avec une explosion des budgets militaires et une redéfinition des alliances traditionnelles. Les États-Unis, en particulier, adoptent des politiques protectionnistes et réorientent leurs priorités économiques et sécuritaires, ce qui bouleverse les équilibres mondiaux.

Sur le plan économique, les déséquilibres structurels demeurent inquiétants : la dette publique américaine dépasse 36 trillions de dollars, avec un service annuel de cette dette de 850 milliards de dollars et un déficit commercial supérieur à un trillion de dollars. Ces chiffres illustrent des fragilités profondes, loin d’être de simples turbulences passagères. Parallèlement, la montée en puissance de l’intelligence artificielle, la transition numérique accélérée et les défis climatiques imposent une refonte des rapports inter nationaux et des modèles de développement.

En outre, le monde est confronté à une recomposition où les anciennes puissances peinent à combler les écarts économiques, tandis que les nouvelles technologies et les enjeux environne mentaux redessinent les priorités globales.

Quel bilan peut-on tirer du partenariat Tunisie-Union européenne après trente ans ?

Le partenariat entre la Tunisie et l’Union européenne, qui s’apprête à célébrer ses 30 ans, présente un bilan contrasté. Si l’Accord d’association a favorisé une progression des échanges commerciaux, les résultats restent largement en deçà des ambitions initiales. Sur les plans économique et politique, les attentes n’ont pas été pleinement satisfaites.

Et ceci, on le constate via plusieurs obstacles persistants, notamment les quotas d’exportation d’huile d’olive imposés par l’UE, qui limitent le potentiel agricole tunisien, ainsi que des questions liées à la souveraineté économique dans des secteurs stratégiques, à l’instar de l’agriculture. Ce qui freine l’émergence d’un partenariat équilibré. Ainsi, pour un renouvellement profond du partenariat, il faut que ce soit fondé sur l’égalité, le respect mutuel et la résolution des différends, afin de bâtir une relation adulte, équilibrée et tournée vers l’avenir.

Quels secteurs peuvent servir de leviers à une coopération renouvelée ?

Pour relancer la coopération tuniso-européenne, il est important d’identifier deux secteurs clés : l’énergie et la technologie.

Énergie propre : La Tunisie possède un potentiel exceptionnel dans les énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolien. Ce positionnement géo graphique et naturel peut faire du pays un fournisseur stratégique d’énergie propre pour l’Europe, participant ainsi à la transition énergétique mondiale. Technologie et numérique : il est important d’investir dans l’intelligence artificielle (IA) et les infrastructures numériques. Il faut se rappeler en effet que la Tunisie, grâce à ses compétences, peut se repositionner comme un acteur incontournable dans ces secteurs d’avenir. En d’autres termes, il est important de miser sur ces deux axes qui permettraient à la Tunisie de renforcer sa coopération avec l’Europe tout en s’insérant dans les chaînes de valeur mondiales.

Comment repenser la relation euro-africaine et la gestion de la migration ?

Il convient de noter que la crise migratoire n’a pas encore atteint son paroxysme et que les flux migratoires risquent de s’intensifier sous l’effet des déséquilibres démographiques, de la pauvreté et des changements climatiques.

D’où, l’urgence d’attaquer les causes pro fondes de la migration, notamment les dettes insoutenables des pays africains, les déséquilibres démographiques, les politiques monétaires européennes restrictives. Il est important de prôner une coopération axée sur le développement partagé, la création d’emplois et la valorisation des ressources locales, plutôt qu’un simple contrôle sécuritaire des frontières.

La Tunisie peut-elle jouer un rôle stratégique dans le nouvel ordre mondial ?

La Tunisie a un rôle stratégique à jouer, à condition d’adopter une vision proactive et ambitieuse. Grâce à ses ressources humaines qualifiées, sa position géographique au carrefour de l’Europe et de l’Afrique, ainsi que son potentiel dans les secteurs de l’énergie et du numérique, le pays peut devenir un trait d’union essentiel entre les deux continents.

Aujourd’hui, il est important d’investir dans l’éducation, la recherche, l’innovation et de renforcer la diplomatie économique. La Tunisie doit s’insérer intelligemment dans les chaînes de valeurs mondiales et négocier des partenariats équitables, évitant ainsi les pièges de la dépendance ou de la marginalisation.

Quels sont les chantiers prioritaires pour la Tunisie dans ce contexte ?

Pour réussir son insertion dans le nouvel ordre mondial, il y a plusieurs axes prioritaires :

• Modernisation du système éducatif : former des talents adaptés aux métiers de demain, notamment dans l’intelligence artificielle et les technologies vertes.

• Politique industrielle ambitieuse : orientée vers la valeur ajoutée et l’innovation.

• Renforcement de l’écosystème entrepreneurial : attirer les investissements étrangers dans les secteurs stratégiques. •Diversification des partenaires économiques : s’ouvrir davantage à l’Afrique subsaharienne et à l’Asie.

• Diplomatie proactive : défendre activement les intérêts tunisiens sur la scène internationale.

En somme, il s’agit de tracer la voie à une Tunisie ambitieuse, consciente de ses défis, mais résolument tournée vers l’avenir. Face à un ordre mondial en recomposition, la lucidité, l’audace et la solidarité sont les facteurs clés pour bâtir un partenariat euro-méditerranéen renouvelé et contribuer à l’émergence d’une Afrique forte et souveraine. Plus que jamais, la Tunisie a l’opportunité de s’imposer comme un acteur stratégique, à condition de faire les bons choix et d’investir dans l’intelligence collective. 

Cette interview a été réalisée à l’occasion de la 26ᵉ édition du forum de l’Economiste Maghrébin, dans le cadre d’une série de podcasts.

 

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Détroit d’Hormuz : entre menace de fermeture et tensions géopolitiques croissantes

22. Juni 2025 um 15:50

Au fil de la semaine, c’était devenu une évidence : le Parlement iranien a approuvé la fermeture du détroit d’Hormuz. Toutefois, même si la décision finale n’est pas encore prise et reste en attente de la validation du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, la fermeture de ce passage stratégique demeure conditionnée à l’accord de ce Conseil.

Par ailleurs, les tensions régionales se multiplient à la suite des frappes américaines ayant visé trois sites nucléaires iraniens.

Cette annonce intervient après des rapports faisant état d’une approbation préliminaire du Parlement iranien sur la proposition de fermer le détroit, sans confirmation officielle définitive des autorités souveraines du pays.

Il convient de rappeler que le détroit d’Hormuz est l’un des passages maritimes les plus importants au monde, par lequel transite environ 20 % des exportations mondiales de pétrole et de gaz, ce qui fait de toute menace de fermeture une source majeure d’inquiétude pour les marchés mondiaux.

Situé entre le Golfe Persique et la mer d’Arabie, il est utilisé par plusieurs pays pour exporter la majeure partie de leur production pétrolière. Historiquement, ce détroit a souvent été un point de tension entre l’Iran, d’une part, et les États-Unis et leurs alliés, d’autre part.

Autrement dit, l’Iran serait dans le collimateur de tous les pays occidentaux, car on ne touche pas au pétrole, véritable  » or noir »  sans lequel rien ne peut circuler,  l’art de la guerre.

 

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La Chine et la Russie condamnent fermement les frappes américaines contre des sites nucléaires iraniens

22. Juni 2025 um 13:10

Les réactions internationales se multiplient après l’attaque américaine visant trois sites nucléaires en Iran dans la suit de samedi à dimanche. La Russie et la Chine ont toutes deux exprimé leur vive condamnation des frappes.

Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié de « décision irresponsable » le lancement de frappes à la roquette et à la bombe sur le territoire d’un État souverain, soulignant que, quelles que soient les justifications avancées, il s’agit d’une violation flagrante du droit international.

De son côté, le ministère chinois des Affaires étrangères a dénoncé avec fermeté ces attaques, estimant qu’elles aggravent les tensions au Moyen-Orient.

La Chine a également appelé, dans un communiqué, toutes les parties impliquées dans le conflit, et notamment Israël, à un cessez-le-feu immédiat.

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Sanctions facturation électronique : entrée en vigueur prévue le 1er juillet 2025

22. Juni 2025 um 12:10

Le ministère des Finances a annoncé que les sanctions liées au non-respect du système de facturation électronique seront appliquées à partir du 1er juillet 2025. Cette mesure vise à renforcer le contrôle et la conformité des entreprises aux nouvelles obligations fiscales.

Concrètement, toute émission de facture papier pour des opérations soumises obligatoirement à la facturation électronique sera sanctionnée par une amende comprise entre 100 et 500 dinars par facture, avec un plafond global fixé à 50 000 dinars pour l’ensemble des factures contrôlées.

Par ailleurs, les sanctions pénales précédemment appliquées aux factures papier sont supprimées et remplacées par des amendes administratives pour les factures électroniques non conformes aux exigences réglementaires.

Le ministère a également précisé que les bons de livraison, les bons de sortie de marchandises ainsi que les documents douaniers seront désormais reconnus comme équivalents aux copies papier des factures électroniques, facilitant ainsi la conformité des entreprises.

La facturation électronique est obligatoire pour les opérations réalisées avec l’État, les collectivités locales, les établissements publics, ainsi que pour certaines ventes entre professionnels, notamment dans les secteurs des médicaments et des carburants.

Enfin, afin de permettre aux entreprises de s’adapter techniquement à ce système, l’application des sanctions avait été reportée jusqu’au 1er juillet 2025. Cette période de transition vise à accompagner au mieux les acteurs économiques dans la mise en conformité avec la réglementation.

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Quand le marché des armes dicte le destin du Moyen-Orient, selon Sami Jallouli

22. Juni 2025 um 10:15

Quelle lecture peut-on faire des tensions extrêmes qui secouent actuellement le Moyen-Orient, notamment après l’intervention des États-Unis ? Une chose est sûre : l’Iran ne restera pas les bras croisés. Sami Jallouli, politologue, livre son analyse du moment via sa page officielle Facebook.

Il semble que le bombardement de certaines installations iraniennes ne soit qu’une opération cosmétique destinée à sauver la face de chacun. Il précise dans ce contexte: « Personne ne prendra le risque d’utiliser des armes nucléaires dans une région qui est l’une des plus stratégiques au monde, tant sur le plan économique que sociologique.
Il n’est pas question de renverser le régime iranien, et cela ne sert pas les intérêts américains… d’ailleurs, il est difficile de le faire tomber. »

Selon lui, pour les États-Unis, l’Iran est un moteur efficace pour la vente d’armes. C’est le « monstre » qu’il faut maintenir en vie afin de menacer les pays de la région avec son danger. Tout en ajoutant:  » Les États-Unis et les grandes puissances sont gouvernés par des lobbies économiques. Le lobby de l’armement est l’un des plus puissants. C’est lui qui est responsable de la propagation de la propagande de la peur et de la déclaration des guerres ici et là…
Ce lobby n’a aucun intérêt à renverser le régime iranien, mais il a tout intérêt à conclure un maximum de contrats d’armement avec les pays voisins. »

Autrement dit, le Moyen-Orient, riche en ressources et doté d’une grande liquidité financière, est l’environnement idéal pour conclure des contrats d’armement et tester les dernières technologies, qu’elles soient offensives ou défensives.

Il ajoute: « Le marché de l’armement ne soutient ni les sunnites, ni les chiites, ni même les bouddhistes… ce marché ne reconnaît ni les valeurs ni les principes éthiques ou humains… et ce marché prospère au Moyen-Orient, où la majorité des contrats sont conclus. Ainsi, éliminer le régime iranien serait une perte pour ce marché.
Perdre ce marché signifie plusieurs choses… cela signifie devoir chercher de nouveaux foyers de conflits pour signer de nouveaux contrats, et ce n’est pas une mince affaire… car les troubles sont une industrie, avec des plans, des programmes et des centres d’études qui travaillent 24h/24, ce qui demande beaucoup d’efforts et de temps. »

Et de conclure: « Les États-Unis resteront puissants et interviendront à chaque fois pour effectuer des opérations cosmétiques en attendant de nouveaux mouvements tectoniques… Et si ces mouvements ne se produisent pas naturellement, il faudra les provoquer régulièrement et de manière organisée. »

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Tensions maximales au Moyen-Orient : l’Amérique s’en mêle, l’Iran promet de riposter

22. Juni 2025 um 09:25

Après plus d’une semaine d’escalade militaire entre l’Iran et Israël, les États-Unis s’invitent dans le conflit en frappant des sites nucléaires iraniens, faisant craindre une nouvelle flambée de violence régionale.

Dans la journée du dimanche 22 juin 2025, le New York Times a rapporté, citant des responsables américains, que le Pentagone se prépare à une riposte quasi certaine de l’Iran.

Selon ces mêmes sources, l’Iran dispose de plusieurs moyens pour réagir, y compris des capacités navales lui permettant de fermer le détroit d’Hormuz. Cela intervient après que les États-Unis ont mené, dans la nuit de samedi à dimanche, une attaque contre trois sites nucléaires en Iran, une opération qualifiée de « très réussie » par le président américain Donald Trump.

En effet, Donald Trump a révélé que les sites visés incluent Fordo, Natanz et Ispahan. En réponse à la frappe américaine sur ses sites nucléaires, l’Iran a lancé une nouvelle attaque de missiles contre Israël, tirant environ 30 projectiles selon des médias israéliens.

Il convient de rappeler que l’attaque américaine contre les sites nucléaires iraniens est survenue après plus d’une semaine de guerre aérienne entre Israël et l’Iran, qui a fait des morts et des blessés dans les deux pays.

Israël avait lancé son offensive contre l’Iran en affirmant vouloir éliminer toute possibilité pour Téhéran de développer des armes nucléaires, tandis que l’Iran insiste sur le caractère exclusivement pacifique de son programme nucléaire.

Jusqu’à présent, les efforts diplomatiques déployés par les pays occidentaux n’ont pas permis de mettre fin aux hostilités.

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Bac 2025 : les filles en tête avec 4 lauréates contre 3 garçons, haut les mains !

21. Juni 2025 um 18:31

Depuis plusieurs années, les filles dominent largement les résultats du baccalauréat, et l’année 2025 ne fait pas exception. Le ministère de l’Éducation a publié ce samedi 21 juin 2025 la liste des meilleurs élèves au niveau national, où l’on compte 4 filles et 3 garçons parmi les premiers de chaque filière :

Filles : Eya Barhoumi (Sciences techniques), Aïcha Fekih (Sciences expérimentales), Meriem Ayadi (Économie et gestion), Yasmine Ben Zouina (Sport)

Garçons : Mohamed Nesraoui (Mathématiques), Jihad Rizgueni (Sciences informatiques), Mohamed Malek Chaâlali (Lettres)

Cette prédominance féminine parmi les meilleurs élèves illustre la tendance observée depuis plusieurs années, où les filles affichent des taux de réussite supérieurs à ceux des garçons, avec un écart significatif dans les statistiques nationales.

Cette année, les filles représentent environ 61 % des candidats au bac et affichent un taux de réussite d’environ 71 %, contre 62 % pour les garçons, confirmant ainsi leur avance dans le système éducatif.

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Bac 2025 : 37% de réussite, les maths et le sport en tête !

21. Juni 2025 um 17:59

Le taux de réussite à la session principale de l’examen du bac cette année a atteint 37,08 %, a annoncé le ministère de l’Éducation ce samedi 21 juin 2025.

La répartition des taux de réussite par filière est la suivante :

Mathématiques : 74,93 %

Sciences expérimentales : 45,83 %

Économie et gestion : 28,95 %

Lettres : 23,02 %

Sciences techniques : 35,02 %

Sciences de l’informatique : 48,47 %

Sport : 73,33 %

Ainsi sur un total de 151 779 candidats ayant passé les examens nationaux du baccalauréat 2025, la répartition des résultats est la suivante :

Nombre de candidats ajournés (reportés) à la session de contrôle : 46 282, soit 37,95 %

Nombre de candidats refusés : 44 213, soit 30,52 %

Détail par filière :

Économie et gestion : 49 225 candidats // 13 584 admis // 13 661 en session de contrôle // 8 269 refusés

Sciences expérimentales : 30 481 candidats // 13 331 admis // 8 328 en session de contrôle // 7 343 refusés

Lettres : 27 079 candidats // 5 844 admis // 11 116 en session de contrôle // 8 269 refusés

Mathématiques : 8 224 candidats // 5 980 admis // 1 391 en session de contrôle// 609 refusés

Sciences informatiques : 14 593 candidats // 6 843 admis // 4 271 en session de contrôle// 2 963 refusés

Sport : 1 724 candidats // 1 254 admis // 418 en session de contrôle // 30 refusés

Sciences techniques : 20 453 candidats // 6 885 admis // 7 097 en session de contrôle // 5 588 refusés

Il convient de noter que les candidats ayant souscrit au service d’envoi des résultats du baccalauréat 2025, session principale, ont commencé à recevoir leurs résultats par SMS ce samedi 21 juin 2025, en début d’après-midi.

Le ministère de l’Éducation avait précisé que les candidats pouvaient s’inscrire à ce service en envoyant un SMS au numéro 85005, avec le message suivant : « BAC » suivi d’un espace, puis du numéro d’inscription à l’examen du baccalauréat, un astérisque, et enfin le numéro de la carte d’identité nationale.

Par ailleurs, le ministère a confirmé que les résultats officiels de la session principale du baccalauréat seront publiés le 24 juin 2025.

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L’huile d’olive tunisienne s’impose à Genève et renforce la coopération avec la Suisse

21. Juni 2025 um 14:13

La Tunisie, leader mondial de l’huile d’olive biologique, a confirmé son excellence lors de l’European International Olive Oil Competition (EIOOC) organisée à Genève du 22 au 24 avril 2025 par le groupe Global International Olive Oil Competitions (GIOOC).

Lors de cette compétition internationale, la Tunisie s’est distinguée en remportant le plus grand nombre de distinctions parmi les 150 entreprises participantes issues de 15 pays, dont près d’un tiers étaient tunisiennes. Au total, les producteurs tunisiens ont obtenu 83 médailles d’or (dont 21 dans la catégorie santé pour la richesse en polyphénols et les bienfaits cliniques) et 4 médailles d’argent, confirmant ainsi le leadership du pays dans le secteur de l’huile d’olive extra vierge.

Pour célébrer cette performance exceptionnelle, une cérémonie de remise des prix s’est tenue le 20 juin 2025 à la Résidence de l’Ambassadeur de Suisse à Carthage, en présence de représentants officiels, d’acteurs institutionnels, de producteurs primés. L’événement a mis en lumière l’excellence tunisienne et souligné le rôle stratégique de la Tunisie sur la scène oléicole internationale.

L’ambassadeur de Suisse en Tunisie Josef Renggli a exprimé sa fierté pour les producteurs tunisiens et a évoqué les efforts de la coopération suisse pour soutenir l’exportation des produits agricoles tunisiens, notamment à travers les programmes Pampat (valorisation des produits du terroir) et SIPO (amélioration des chances d’exportation sur les marchés suisses et européens).

Il souligne à cet effet le grand succès de l’huile d’olive tunisienne, visible partout dans le pays grâce à l’omniprésence des oliviers et de leur production. Cependant, il regrette que dans les supermarchés en Suisse et en Europe, on trouve encore majoritairement des huiles d’olive provenant d’autres pays. Selon lui, la Tunisie possède un énorme potentiel pour exporter sa très bonne huile d’olive, qui est généralement biologique et naturelle, vers les marchés européens et suisses. Il ajoute que la coopération suisse est active dans le secteur agricole pour améliorer les chances des produits tunisiens à l’export.

De son côté, Raouf Chouket, co-fondateur du GIOOC et PDG du groupe GEOC AB, a rappelé la diversité exceptionnelle des variétés d’olives tunisiennes (plus de 100 variétés reconnues), telles que Chemlali, Chemchali, Nab Jemel, Wasslati et Fakhari, et a insisté sur la nécessité de valoriser cette richesse génétique. Il a aussi présenté l’ambition d’organiser une Coupe du Monde de l’huile d’olive réunissant 1 000 sociétés issues des cinq continents, afin de promouvoir l’excellence, la qualité, la santé et la durabilité à l’échelle mondiale.

Il a également souligné l’importance d’investir dans le secteur, rappelant qu’environ 300 000 familles tunisiennes vivent directement de l’oléiculture.

Enfin, plusieurs pistes de coopération ont été proposées : faciliter les échanges professionnels, initier un dialogue technique pour améliorer la réglementation à l’export, augmenter les quotas d’exportation vers la Suisse, organiser des programmes de formation croisée, et créer une ligne de financement conjointe pour soutenir l’investissement dans le secteur oléicole.

Rencontrée en marge de cet événement, Wassila Mestiri, ingénieure agronome et dégustatrice d’huile d’olive depuis 2014, est propriétaire de la marque Antika, issue d’une ferme familiale. Après un premier essai de production il y a deux ans, elle a lancé sa propre production d’huile d’olive à partir de cette ferme. Reconnue par le Olicoil, elle a obtenu plusieurs médailles ainsi qu’un certificat de participation au concours de Genève, où elle a remporté une médaille d’or. En tant qu’ingénieure, elle souligne l’importance de sensibiliser le consommateur qui devra être capable de distinguer une huile d’olive de qualité.

Maher Debache, basé à Testour, est le producteur de l’huile d’olive du domaine Mejdera, également primée par une médaille d’or au concours de Genève. Cette reconnaissance marque le début d’une expansion à l’échelle internationale pour son domaine.

En somme, tout cela nous amène à dire que la Tunisie, grâce à ses avancées en matière de qualité, d’innovation et de durabilité, s’affirme ainsi comme un acteur incontournable sur le marché international de l’huile d’olive, tout en renforçant la coopération tuniso-suisse au service d’une agriculture d’excellence et d’un développement durable.

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30e anniversaire de la FIPA : un tournant pour l’attractivité économique

20. Juni 2025 um 22:21

La FIPA (Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur) a célébré  ce vendredi 20  juin 2025 son 30e anniversaire en réunissant un large éventail d’acteurs économiques et institutionnels : institutions d’appui, patronat, fédérations professionnelles, clusters, chambres de commerce locales et mixtes, banques, institutions internationales, diplomates, experts et universitaires. La thématique centrale de cette journée fut l’intégration économique de la Tunisie. La cérémonie s’est conclue par une remise des Awards honorant les innovateurs et entrepreneurs qui ont contribué à renforcer l’attractivité du pays. 

Les chiffres confirment une tendance très positive. En 2024, les investissements directs étrangers (IDE) ont atteint environ 3,2 milliards de dinars, soit une croissance de 26 % par rapport à 2023, dépassant ainsi les prévisions initiales. Cette dynamique s’est poursuivie au premier trimestre 2025 avec près de 760 millions de dinars investis, enregistrant une hausse de 25 % par rapport à la même période en 2024, ce qui laisse envisager un total proche de 4 milliards de dinars pour l’année en cours. 

La FIPA joue un rôle central dans l’attraction

Depuis sa création en 1995, la FIPA joue un rôle central dans l’attraction et l’accompagnement des investissements étrangers en Tunisie. L’agence travaille en étroite collaboration avec d’autres structures sectorielles, notamment dans l’agriculture, le tourisme, et l’industrie, pour faciliter l’implantation des investisseurs et renforcer la compétitivité du pays. 

Jalel Tebib, Directeur Général de la FIPA, a souligné la fidélité des entreprises étrangères qui ont non seulement maintenu mais accru leurs investissements, confirmant ainsi la position de la Tunisie comme destination attractive pour les IDE, une priorité affirmée du gouvernement. 

Secteurs clés et création d’emplois

En marge de cet événement, Samir Abdelhafidh, ministre de l’Economie et de la Planification a souligné dans une déclaration aux médias, la croissance des IDE est principalement portée par les secteurs des composants automobiles, électriques, électroniques et aéronautiques, qui représentent aujourd’hui plus de 80 % des exportations industrielles tunisiennes. 

Ces secteurs ont supplanté le textile en termes de réception d’investissements, tout en restant complémentaires. 

En 2024, ce dynamisme a permis la création de près de 15 500 emplois, contre 14 500 l’année précédente, témoignant de l’impact positif sur l’économie nationale. 

Conscients des défis persistants,  il rappelle que les autorités tunisiennes travaillent activement, à simplifier les procédures administratives, réviser les lois relatives à l’investissement et améliorer l’environnement des affaires afin de renforcer l’attractivité du pays.

Un projet de fusion des différentes structures administratives liées à l’investissement est à l’étude pour optimiser l’efficacité et la coordination des services offerts aux investisseurs, conformément aux orientations présidentielles.

En somme, le 30e anniversaire de la FIPA marque trois décennies d’efforts soutenus pour positionner la Tunisie comme un hub industriel et d’investissement en Afrique du Nord. Grâce à une stratégie ciblée, des réformes continues et un accompagnement renforcé, la Tunisie entend consolider ses acquis et attirer davantage d’investissements étrangers, pour soutenir la croissance économique et la création d’emplois qualifiés.

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Top départ pour les 30 ans de la FIPA : cap sur l’avenir de l’investissement

20. Juni 2025 um 15:58

Le 30e anniversaire de la FIPA, célébré le 20 juin 2025 à Gammarth, a rassemblé un grand nombre d’institutions d’appui, patronat, fédérations professionnelles, clusters, CCI locales, CCI mixtes, banques, institutions internationales, diplomates, experts et universitaires autour du thème de l’intégration économique du pays et sera conclu par une cérémonie des Awards, honorant les innovateurs et entrepreneurs. 

Jalel Tebib, directeur général de la FIPA, a déclaré que cet événement célébrait trois décennies d’efforts pour promouvoir l’investissement direct étranger (IDE) en Tunisie, en remerciant l’écosystème tunisien – ministères, agences, entreprises – qui soutient ce développement. Il a souligné la fidélité des entreprises étrangères qui ont accru leurs investissements depuis 30 ans, confirmant que la Tunisie reste une destination attractive pour les IDE, priorité du gouvernement.

Sur le plan des chiffres, les IDE ont atteint 3,2 milliards de dinars en 2024, soit une hausse de 26% par rapport à l’année précédente. Pour les trois premiers mois de 2025, les investissements ont atteint environ 760 millions de dinars, avec une croissance de près de 25%, laissant envisager un total proche de 4 milliards de dinars pour l’année.

Les secteurs clés qui ont stimulé cette croissance sont principalement les industries électriques, électroniques, mécaniques, ainsi que les industries automobiles et aéronautiques, avec plusieurs extensions d’unités annoncées récemment. Le nombre d’emplois créés en 2024 a également augmenté, atteignant 15 500 contre 14 500 l’année précédente, témoignant d’une nette amélioration de l’impact économique.

En résumé, la FIPA a joué un rôle structurant dans l’attractivité économique de la Tunisie, en ciblant des secteurs à forte valeur ajoutée, en favorisant la création d’emplois qualifiés et en consolidant la position de la Tunisie comme un hub industriel et d’investissement en Afrique du Nord.

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Forum 2025 : talents autodidactes en arts plastiques

20. Juni 2025 um 14:02

L’art plastique, par sa richesse et sa diversité, constitue un puissant moyen d’expression où chaque artiste donne vie à ses émotions, ses idées et son identité. Plus qu’une simple création esthétique, il est un véritable dialogue entre la matière et l’âme, un espace où l’imaginaire rencontre la réalité. Dans ce contexte, le Forum national des créatrices autodidactes en expression plastique à Monastir célèbre cette forme d’art comme un vecteur d’émancipation et de reconnaissance, mettant en lumière le talent et la passion des femmes qui, sans formation académique formelle, façonnent avec audace et sensibilité des œuvres uniques et inspirantes. Cet événement annuel met en lumière la créativité et le talent des femmes artistes autodidactes à travers un riche programme d’activités. Et ce, du 26 au 29 juin 2025.   

Jeudi 26 juin

Les participantes seront accueillies dès 15h00 à l’hôtel de résidence. La soirée sera marquée par une rencontre intitulée « Le pinceau et l’identité : manifestations et parcours », animée par Majed Nouri et encadrée par les professeurs Abdelaziz Kerid et Mabrouk Kamel 

Vendredi 27 juin

La journée débutera à 9h00 avec le lancement des ateliers créatifs au complexe culturel. Ces ateliers, regroupés sous le thème « Dans l’atelier du récit », proposeront plusieurs disciplines : travail des métaux avec Younes Ajmi, gravure avec Raja Zarbout, céramique artistique avec Sana Jamali, palette et patchwork avec Chourouk Belhaj Salah, portrait avec Abdelatif Ramdani, ainsi que les arts calligraphiques encadrés par Majd Nouri et Mabrouk Kamel.

À 18h00, la cérémonie officielle d’ouverture sera ponctuée d’un spectacle musical, suivi de l’inauguration de l’exposition collective « À travers leurs yeux : expériences et visions plastiques ».

Samedi 28 juin

La matinée sera consacrée à une animation récréative en plein air, un « Atelier mobile à ciel ouvert ». L’après-midi, les ateliers se poursuivront au Palais du Ribat. En soirée, à 20h00, un spectacle d’animation (mapping) intitulé « Lumière et passage » sera présenté par la Dr Mona Hafidh, suivi à 21h00 d’une soirée musicale et poétique rendant hommage à l’artiste Hayet Guesmi

Dimanche 29 juin

La dernière journée débutera à 10h00 avec l’exposition des œuvres réalisées lors des ateliers, sur le thème « Rêve ». La cérémonie de clôture, prévue à 15h00 à l’hôtel de résidence, comprendra un spectacle musical, la remise des prix aux participantes ainsi que la remise de la médaille « Toucher autodidacte » honorant leur contribution au forum.

Un rendez-vous incontournable

Cette 21e édition du Forum national des créatrices autodidactes en expression plastique s’annonce comme un moment fort de la scène artistique féminine à Monastir. Elle célèbre la passion, la créativité et la persévérance des femmes artistes autodidactes, tout en offrant un espace d’échange et de reconnaissance. Un événement à ne pas manquer pour tous les amateurs d’art et de culture.

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Pétrole : légère baisse des prix malgré les tensions entre l’Iran et Israël

20. Juni 2025 um 11:00

Les prix du pétrole ont baissé ce vendredi, malgré une tendance à la hausse pour la troisième semaine consécutive. Ainsi les contrats à terme sur le Brent ont reculé d’environ 2 % à 77,28 $ le baril, tout en restant sur une progression hebdomadaire proche de 4 %. C’est ce qu’a révélé le site zonebourse.com

Le brut américain WTI pour livraison en juillet, qui expire ce vendredi, a progressé de 0,7 % à 75,66 $. Tandis que le contrat d’août a gagné environ 0,8 % à 74,06 $. Toutefois, ce conflit, qui dure depuis une semaine, ne montre aucun signe d’apaisement.

La baisse des prix vendredi est liée à l’annonce de la Maison Blanche selon laquelle le président américain  Donald Trump prendrait une décision sur une éventuelle implication américaine dans les deux prochaines semaines. Ce qui a réduit l’incertitude immédiate sur le marché.

Cependant, les analystes soulignent que tant que les affrontements entre Israël et l’Iran se poursuivent, le risque d’une escalade touchant les infrastructures pétrolières reste élevé. L’Iran, troisième producteur de l’OPEP avec environ 3,3 millions de barils par jour, a déjà menacé de fermer le détroit d’Ormuz, passage stratégique par lequel transitent entre 18 et 21 millions de barils par jour. Ce qui pourrait perturber le commerce mondial du pétrole et faire grimper les prix.

Selon certains experts, la prime de risque actuelle liée au conflit s’élèverait à près de 10 $ par baril, et une escalade majeure pourrait faire monter le prix du baril jusqu’à 100 $ si les infrastructures d’exportation étaient attaquées ou si la navigation dans le détroit d’Ormuz était perturbée.

En résumé, malgré la légère correction des prix vendredi, le marché reste tendu en raison du conflit au Moyen-Orient et de l’incertitude sur l’implication américaine, avec un potentiel de hausse significative en cas d’escalade.

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Shanghai, laboratoire de l’urbanisme : quand la ville se rêve et se construit

19. Juni 2025 um 15:10

Au cœur de la Place du Peuple, le Centre d’exposition de la planification urbaine de Shanghai offre une plongée spectaculaire dans l’histoire et le futur de la métropole chinoise. Véritable vitrine de la planification urbaine, ce musée unique retrace, à travers des maquettes géantes et des reconstitutions, l’évolution de Shanghai depuis les années 1935 jusqu’aux projets pour 2035, voire au-delà. Peu de villes dans le monde peuvent se targuer de posséder un tel musée, symbole de l’importance accordée à l’urbanisme dans la mégalopole.

Shanghai : un musée emblématique au service de la mémoire urbaine

Inauguré en 2000, le Centre d’exposition de la planification urbaine de Shanghai s’impose par son architecture futuriste, dont le toit évoque la fleur de magnolia, symbole de la ville. À l’intérieur, le visiteur découvre une succession d’espaces thématiques : maquettes de 600 m² offrant une vue plongeante sur la ville; reconstitution immersive d’une rue des années 1930; projections à 360° sur la mutation du quartier de Pudong; et expositions interactives sur les défis de demain. Ce parcours met en scène l’ambition de Shanghai : relier son passé cosmopolite à un avenir résolument tourné vers l’innovation et la durabilité.

En effet, Shanghai s’est construite sur une histoire urbaine complexe, marquée par les influences étrangères et les bouleversements politiques. Dès le XIXe siècle, la ville devient une « fenêtre sur le monde » grâce aux concessions étrangères, puis, après 1949, elle est mise en sommeil, « punie » pour avoir été la vitrine du capitalisme. Ce demi-siècle d’immobilisme préserve paradoxalement une partie de son tissu urbain, jusqu’à l’explosion du développement à partir des années 1980, portée par la politique d’ouverture.

La planification urbaine de Shanghai, amorcée dès 1935, a évolué pour intégrer progressivement des zones de services publics, des espaces multifonctionnels et écologiques, et une attention particulière à l’harmonie entre l’homme et la nature. Les quartiers résidentiels côtoient désormais des espaces verts, témoignant d’une volonté de créer une ville à la fois vivable et innovante.

Vers la ville idéale : ambitions et défis pour 2035 et au-delà

Aujourd’hui, Shanghai affiche clairement ses ambitions : devenir une ville intelligente, verte, et toujours plus agréable à vivre. Le plan d’urbanisme à l’horizon 2035 vise à renforcer la qualité de vie, réduire la pollution, et intégrer les technologies de pointe pour façonner un environnement urbain harmonieux et durable.

Si un plan pour 2050 n’est pas encore officiellement établi, la ville s’engage à ne promettre que ce qu’elle réalisera réellement, fidèle à la tradition de rigueur et de pragmatisme qui caractérise son développement urbain.

Lors de cette visite, le guide Pin souligne que le plan d’urbanisme de Shanghai est le fruit d’un long processus, initié dès 1935 et continuellement enrichi jusqu’à aujourd’hui. Il précise dans ce contexte que le plan actuel, qui projette la ville à l’horizon 2035, montre une évolution marquante par rapport à celui de 1935. Désormais, on accorde une place bien plus importante aux services publics, aux espaces multifonctionnels, aux zones écologiques et aux espaces verts. Les quartiers résidentiels sont souvent situés à proximité immédiate de ces zones naturelles. Ce qui traduit la volonté d’harmoniser la vie urbaine et la nature.

Toutefois, l’objectif fondamental de cette planification est de parvenir à une véritable harmonie entre l’environnement naturel et les habitants. Depuis une dizaine d’années, on ressent d’ailleurs une nette amélioration de la qualité de vie à Shanghai : l’air est plus pur, l’ambiance générale est plus agréable, et l’environnement urbain est bien plus sain qu’auparavant. Cela donne envie de rester vivre dans cette ville, qui ne cesse de devenir plus belle et plus agréable pour ses habitants.

Les ambitions pour demain : une ville verte, intelligente et agréable

Aujourd’hui, le gouvernement de Shanghai poursuit cette dynamique pour rendre la ville toujours plus vivable et attrayante. Pour l’avenir, l’idéal serait de faire de Shanghai une ville encore plus verte, intelligente et écologique. Même si la ville a déjà une allure futuriste, il existe encore de nombreuses possibilités d’intégrer des technologies de pointe pour améliorer le quotidien et rendre l’environnement urbain encore plus agréable.

Un message aux visiteurs

Il conclut: « Si je devais adresser un message aux visiteurs et aux touristes, ce serait :  Venez découvrir Shanghai! Vous êtes les bienvenus! Vous découvrirez une ville impressionnante, un véritable paradis sur terre ». 

Il convient de rappeler qu’en 1986, le PIB de Shanghai s’élevait à environ 8 milliards de dollars. Aujourd’hui, il atteint près de 800 milliards de dollars, plaçant la ville au 5e ou 6e rang mondial en termes de produit intérieur brut

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