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Gestern — 17. März 2025Haupt-Feeds

Réforme du Code du travail : Sami Tahri réagit

17. März 2025 um 12:47

Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, a réagi vis-à-vis du projet de révision du Code du Travail. Entre les pour et les contre, tout le monde a son point de vue.

Ainsi, Sami Tahri part du constat que certains soutiennent l’importance de cette réforme; alors que d’autres se montrent cyniques, notamment au sein des syndicats. De ce fait, il aurait aimé que des discussions aient eu lieu avant l’approbation du projet par le Conseil des ministres. Comme cela se fait dans les sociétés démocratiques avancées. « Cependant, le pouvoir a choisi, comme à son habitude, de s’attribuer tout le contrôle et de contourner la loi », regrette-t-il. 

Le syndicaliste souligne, via une publication Fb ce lundi 17 mars 2025, qu’il aurait souhaité que les structures juridiques du dialogue social soient activées pour échanger des idées sur une question qui concerne des millions de travailleurs, afin que la révision soit formulée avec le moins de lacunes possible. Et ce, « même si aucune loi n’est parfaite. Il existe de nombreuses réserves, légitimes, dont l’exclusion des parties sociales et de nombreuses failles qui auraient dû être prises en compte. Cela ne peut se faire qu’à travers le dialogue social ».

Il estime aussi que certains experts, dans leurs publications, ont abordé l’impact des changements concernant les contrats et la criminalisation de la main-d’œuvre locative sur l’investissement, le chômage et l’économie en général (même si le Code du travail actuel ne les mentionne pas). Cependant, ils ont négligé ou oublié les avantages de l’abolition et son effet libérateur sur la force de travail, qui constitue une valeur inestimable.

Enfin, il appelle à rétablir le dialogue social et ouvrir un débat responsable avec les parties sociales sur cette question, et sur bien d’autres.

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Criquets pèlerins : l’appel à la prudence face à la menace environnementale

17. März 2025 um 12:05

L’expert en environnement Mehdi Abdelli est revenu, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce  lundi 17 mars 2025, sur la présence des criquets pèlerins dans le sud de la Tunisie. Il estime que la situation nécessite de la prudence.

Mehdi Abdelli déclare : « Il y a des raisons de s’inquiéter. Car un essaim de criquets peut contenir des millions d’individus et consomme quotidiennement de grandes quantités de cultures. Il est donc nécessaire d’être prudent […] et d’informer le public, tout en ne pas sous-estimer ce phénomène. »

L’expert a parlé de solutions préventives et de mesures de précaution qui auraient dû être prises depuis l’arrivée des criquets en Libye en octobre 2024, comme la surveillance et la prévision.

Enfin, notons noter que le ministère de l’Agriculture a précédemment confirmé que de petits groupes de criquets pèlerins sont entrés dans la région dans le gouvernorat de Tataouine, avec des vents du sud. Bien que la situation soit sous contrôle, des équipes techniques effectuent des opérations de surveillance complète dans la région pour suivre les mouvements des criquets.

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Le dilemme des frontières, entre sécurité et conflits sociaux !

17. März 2025 um 10:48

La Tunisie, longtemps un carrefour de cultures, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une crise migratoire. Les migrants subsahariens, attirés par l’Europe, se voient bloqués dans un pays qui refuse d’être un point de transit. Mais que se passe-t-il lorsque les frontières sont sécurisées, mais pas étanches? La Tunisie risque-t-elle de devenir un centre de rétention temporaire, menaçant sa paix sociale et sa sécurité publique? Le dilemme est posé : comment concilier la souveraineté nationale avec les aspirations des migrants?

Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique a présenté son point de vue partant du constat que la déclaration selon laquelle la Tunisie ne sera pas un pays de transit pour les vagues de migrants en provenance d’Afrique subsaharienne ne sera crédible que si les autorités tunisiennes sécurisent efficacement leurs frontières pour empêcher l’entrée clandestine de ces groupes. Il souligne à cet effet que cela  implique une complicité des pays de transit, notamment la Libye et l’Algérie, qui séparent la Tunisie des pays d’origine en Afrique subsaharienne.

Il précise dans ce contexte : « Le fait de ne pas permettre aux migrants subsahariens de quitter la Tunisie pour se rendre en Europe tout en ne pouvant pas empêcher leur entrée transforme la Tunisie en un centre de rétention temporaire qui pourrait se transformer en un établissement non souhaité. Cela pourrait entraîner une diversification des races, l’importation de mentalités et de conflits tribaux; ainsi que des phénomènes de violence et de terrorisme. En plus de diverses épidémies et maladies dues au manque de soins de santé. »

Avant d’ajouter : « Les phénomènes dont certaines régions de la Tunisie se plaignent pourraient s’aggraver et leurs conséquences sur la paix sociale, la sécurité publique et la santé publique pourraient s’accroître. »

Il conclut : « En cas d’incapacité à fermer les frontières nationales face à l’immigration irrégulière, les accords internationaux visant à empêcher ces groupes de quitter le pays pourraient finalement causer un préjudice important à la Tunisie et lui valoir le soupçon de donner la priorité aux intérêts des pays européens que les migrants africains visent. Et ce, au détriment des intérêts supérieurs de la Tunisie, tant sur le plan interne qu’externe, en termes de sécurité, de stabilité nationales, de réputation et d’intérêts en Afrique et dans le reste du monde. »

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Algérie, Tunisie et Libye : vers un accord historique pour l’interconnexion électrique maghrébine

17. März 2025 um 09:38

Un projet d’interconnexion électrique entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye est actuellement en cours d’élaboration. C’est ce qu’a révélé la Radio algérienne dans la journée du dimanche 16 mars 2025. 

Selon le média algérien, les discussions entre les trois pays sont avancées. Et un mémorandum d’entente sera bientôt signé pour lancer les études préliminaires nécessaires à la réalisation de ce corridor électrique.

De ce fait, ce projet permettra d’exporter de l’électricité vers la Tunisie et la Libye. Renforçant ainsi la coopération énergétique régionale et ouvrant de nouvelles perspectives pour Sonelgaz.

Il convient de noter que le groupe Sonelgaz poursuit son expansion internationale avec un plan stratégique visant à renforcer sa présence sur le marché continental et mondial. Selon Mohamed Lakhdar Habib, directeur des études économiques, à la Radio algérienne, Sonelgaz cherche à exploiter toutes les opportunités dans un cadre gagnant-gagnant. Et ce, pour promouvoir les exportations non pétrolières et réduire les importations.

En outre, le groupe est actuellement en discussion avec plusieurs pays africains, notamment l’Ouganda et le Zimbabwe, pour exporter son expertise et ses compétences clés.

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Réouverture de l’aéroport international d’Alep le 18 mars

15. März 2025 um 19:48

L’aéroport international d’Alep reprendra ses activités le mardi 18 mars 2025. Ainsi  l’autorité générale de l’aviation civile syrienne (SACA) a confirmé que l’aéroport est prêt à accueillir des vols nationaux et internationaux. Les compagnies aériennes sont invitées à programmer leurs vols, selon Sky news. 

Cette réouverture marque une étape importante après la finalisation des travaux de rénovation et de mise aux normes.

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Réforme du Code du travail: Kaïs Fekih analyse les enjeux

15. März 2025 um 18:39

Le projet de réforme du Code du travail, analysé par le professeur d’économie et expert-comptable Kaïs Fekih marque une évolution significative vers une protection accrue des droits des travailleurs.

En limitant strictement les CDD, interdisant la sous-traitance de main-d’œuvre et renforçant les sanctions en cas de non-respect, cette réforme vise à instaurer un cadre plus équitable et sécurisé pour l’emploi en Tunisie, favorisant la stabilité et la valorisation du travail.

Autrement dit, l’objectif principal, selon Kaïs Fekih, est de généraliser le CDI comme norme, tout en encadrant plus rigoureusement les autres formes de contrats et les pratiques de sous-traitance, afin de garantir une meilleure protection des employés et de lutter contre la précarité.

Principaux points de la réforme du Code du travail

Nature des contrats

CDI comme norme : Le contrat de travail est par défaut à durée indéterminée (CDI).
Restrictions strictes des CDD : Le CDD est limité à des cas exceptionnels et clairement définis.
Transformation des CDD en CDI : Si un employé continue à travailler après l’expiration d’un CDD, le contrat devient automatiquement un CDI. De plus, les CDD non conformes sont transformés en CDI avec maintien de l’ancienneté.

Période d’essai

Durée maximale : La période d’essai ne peut dépasser six mois, renouvelable une seule fois.
Notification de résiliation : Toute résiliation pendant la période d’essai nécessite une notification écrite 15 jours avant la fin de la période d’essai.

Nouveaux contrats : Tout nouveau contrat entre les mêmes parties après résiliation d’un contrat d’essai sera automatiquement un CDI sans nouvelle période d’essai.

Sous-traitance de main-d’œuvre

Interdiction : La sous-traitance de main-d’œuvre est explicitement interdite.
Activités concernées : Les contrats entre un employeur et une entreprise de sous-traitance ne doivent pas concerner les activités principales et permanentes de l’employeur.

Intégration des travailleurs sous-traités : Les travailleurs sous-traités sont automatiquement intégrés comme employés permanents avec prise en compte de leur ancienneté en cas de non-conformité.

Sanctions pour sous-traitance

Amendes : Amende de 10 000 TND pour les infractions, doublée pour les personnes morales.

Emprisonnement : Peine d’emprisonnement (3 à 6 mois) en cas de récidive pour le gestionnaire ou le représentant légal impliqué.

Responsabilité solidaire : Responsabilité solidaire entre les parties prenantes concernant les obligations sociales et salariales envers les employés.

Contrat de prestation de service

Possibilité pour un employeur de conclure des contrats écrits avec un établissement de prestation de services ou un établissement d’exécution de travaux.

De ce fait, la prestation de services ou l’exécution de travaux consiste à fournir des services ou des travaux nécessitant des connaissances professionnelles ou une expertise technique au bénéfice de l’établissement bénéficiaire.

Ces services ou travaux ne doivent pas concerner l’activité principale et permanente de l’établissement, et les travailleurs employés ne doivent pas être sous la direction et le contrôle de l’établissement bénéficiaire.

Contrats à temps partiel

Définition : Un emploi est considéré comme à temps partiel lorsque la durée de travail ne dépasse pas 70 % de la durée normale de travail applicable dans l’entreprise.

Formalisation : Le contrat de travail à temps partiel doit être écrit et préciser les éléments essentiels.

Égalité des droits : Les travailleurs à temps partiel bénéficient des mêmes droits et obligations que les travailleurs à plein temps dans des conditions similaires.

Rémunération : Le salaire et les indemnités sont calculés au prorata de la durée du travail effectif.

Sanctions générales

Amendes : Amendes pour les infractions, avec des mécanismes stricts pour l’application des sanctions.

Dispositions transitoires

Conversion automatique des CDD : Les CDD qui ne relèvent pas des cas exceptionnels sont automatiquement convertis en CDI.

Maintien de la période d’essai : La période d’essai des contrats conclus avant l’entrée en vigueur de la loi reste valable si elle est inférieure à six mois.

Intégration des employés sous-traités : Les employés recrutés dans le cadre de la sous-traitance sont considérés comme des employés permanents.

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Mécanisation et emploi : l’équilibre selon Moez Joudi

15. März 2025 um 18:23

Face à l’avènement des technologies et de l’intelligence artificielle, les robots présents dans certaines usines tunisiennes modernes remplacent progressivement les travailleurs, avec des coûts réduits et une productivité sans interruptions, grèves ou revendications salariales. C’est ce qu’a révélé l’expert en économie Moez Joudi via sa page Fb.
Selon son point de vue, ces machines programmables, équipées de logiciels avancés (machine learning, deep learning) et connectées aux données de marché, optimisent les processus tout en minimisant les erreurs et les gaspillages.

Toutefois la question se pose de savoir comment légiférer sur les contrats de travail et les mécanismes d’embauche sans favoriser une mécanisation accrue, susceptible d’aggraver le chômage. A cet effet, il précise que les expériences historiques et géographiques montrent que le durcissement des règles d’embauche conduit souvent à une baisse des recrutements et à une hausse du chômage.

Il ajoute: “Malgré des compétences techniques reconnues et des initiatives comme la création d’un institut national de l’IA, le pays peine à articuler une stratégie claire pour concilier innovation technologique et protection sociale”
Ainsi il alerte sur le risque de rester en position de consommateur de technologies plutôt que de producteur, tout en soulignant l’urgence d’un cadre éthique et réglementaire adapté”.

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Baisse du pétrole : un gain budgétaire conditionnel selon Ridha Chkoundali

15. März 2025 um 17:55

La Tunisie a élaboré son budget 2025 sur la base d’un prix de référence du baril de pétrole Brent fixé à 77,4 dollars. Cependant, au 15 mars 2025, les cours du Brent se stabilisent autour de 70,34 dollars, un niveau inférieur aux prévisions initiales.

Au delà du prix du pétrole, la question reste posée: quels sont les impacts d’une baisse durable des prix pétroliers? A cet effet, l’économiste Ridha Chkoundali, a présenté  une analyse, via sa page officielle Fb, selon laquelle le gain financier reste inattendu. Tout en déclarant: « Un maintien des prix à 70 dollars générerait un excédent budgétaire de 980 millions de dinars. Cette manne équivaudrait à une injection de liquidités sans recours aux marchés financiers internationaux, cruciale pour un pays classé non-investissement et exclu des circuits de financement classiques. »

Il met l’accent sur la réduction des coûts énergétiques pourrait atténuer la pression inflationniste. Ce qui facilite une baisse des taux directeurs par la Banque centrale, selon les projections du gouvernement. Plus encore, cela devrait améliorer l’ investissement via un environnement financier plus favorable, un objectif clé du budget 2025 axé sur la rigueur budgétaire et les réformes structurelles

Ce qui conduirait à limiter  les dépenses en devises pour l’importation d’énergie, préservant les réserves et facilitant le remboursement de la dette externe. Il s’agit d’un enjeu crucial pour un pays dont 10 % du PIB est consacré à la facture énergétique

Toutefois, les facteurs géopolitiques ne sont pas en reste. Les sanctions sur l’Iran et la Russie, plus précisément, les restrictions américaines sur l’Iran et les sanctions occidentales contre la Russie pourraient réduire l’offre mondiale, soutenant les prix

Il en va de même de l’évolution du conflit ukrainien : une résolution diplomatique pourrait relancer les exportations russes, accentuant la baisse des cours. 

Les réductions volontaires de production par l’alliance OPEP+ visent à maintenir les prix ou à les faire remonter, une dynamique à surveiller

Autrement dit, le budget repose sur d’autres paramètres sensibles :

  • Croissance économique à -3,2 % (hypothèse conservatrice)
  • Stabilité du dinar face aux devises majeures.
  • Contrôle des importations de biens (+4,2 %) et des prix alimentaires mondiaux

En résumé, il ajoute que même si  la baisse du prix du pétrole offre un coup de pouce budgétaire immédiat, son impact dépendra de la durabilité des cours et de la capacité à concilier ces gains avec les autres hypothèses structurelles du budget. Sans pour autant oublier  les tensions géopolitiques et les dynamiques de marché qui restent des variables clés à surveiller, « notamment dans un contexte où la Tunisie mise sur des réformes structurelles pour moderniser son système fiscal et attirer les investissements », conclut-il 

 

 

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Italie : deux migrants expulsés, un dossier migratoire sous tension

15. März 2025 um 17:04

Les autorités italiennes ont transféré deux migrants en situation irrégulière vers la frontière aérienne de Fiumicino, où des agents spécialisés du Bureau de l’Immigration de la Questure dorique ont assuré son escorté vers son pays d’origine. Cette procédure s’inscrit dans une politique de « rimpatrio » visant à éloigner les individus perçus comme une menace pour l’ordre public.

Selon l’agence  cette pratique par la nécessité de « prévenir les délits » et de renforcer la « sécurité perçue » par les citoyens, en s’appuyant sur des contrôles renforcés et une coopération transfrontalière.

Les rapatriements s’inscrivent dans le cadre d’accords UE-Tunisie, critiqués pour leur opacité et leurs risques de violations des droits humains. Des rapports dénoncent des abus en Italie, notamment des décès non élucidés. 

Ainsi les expulsions répondent à une logique de « prévention », mais soulèvent des questions sur les garanties juridiques et les critères de dangerosité.

 

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Le dilemme de l’aïd el kebir: sacrifice ou prudence ?

14. März 2025 um 13:08

Alors que l’aïd el kebir approche, les discussions sur la manière de célébrer cette fête religieuse sont de plus en plus animées. Mohsen Marzouk, analyste politique, rejoint ceux qui appellent à s’abstenir du sacrifice traditionnel des moutons cette année. Cette position est motivée par la situation économique difficile du pays et le déclin du cheptel ovin.

Il faut dire que les raisons d’une abstention sont multiples:  la préservation du Cheptel. En effet,  le nombre de moutons en Tunisie est en baisse. Ce qui pourrait entraîner une pénurie et une augmentation des prix de la viande à long terme. En s’abstenant de sacrifier, on préserve le cheptel et on réduit potentiellement les coûts pour les consommateurs par la suite. 

Quant à la consommation réduite de viande rouge, les Tunisiens consomment déjà moins de viande rouge que leurs voisins marocains. Cette tendance pourrait être renforcée par une réduction du sacrifice, ce qui pourrait aider à stabiliser les prix.

Autre élément, le  contexte de crise économique,  le fait de s’abstenir  serait un geste de solidarité avec les familles qui peinent à joindre les deux bouts. Cela permettrait également de réduire la pression sur le pouvoir d’achat déjà affaibli. 

Entre-temps, en 2024  le cheptel bovin a enregistré une baisse entre 30 et 35% par rapport à 2019.

Il convient de noter qu’en fin février 2025, le roi du Maroc a pris la décision  d’annuler les festivités liées au sacrifice du mouton en raison des défis climatiques et économiques affectant l’élevage. Cette décision a suscité des réactions en Tunisie, où plusieurs voix ont appelé à suivre cet exemple, étant donné que le pays fait face à des difficultés similaires.

Lire aussi: Mouton de l’Aïd Al Adha : et si l’on suivait l’appel du roi du Maroc ?

L’appel à s’abstenir du sacrifice n’est pas une obligation, mais plutôt un conseil et une invitation à la réflexion. Il s’agit d’un choix personnel qui pourrait être perçu comme un véritable sacrifice et un acte de foi, en renonçant à une tradition pour le bien commun. La question essentielle : peut-on parler d’un effort compatissant et une décision courageuse pour faire face aux défis économiques et environnementaux que connait le pays ?

 

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ZLECAf, un accord de libre-échange pour un avenir économique commun

14. März 2025 um 12:32

La réunion préparatoire du Comité d’experts, tenue du 12 au 14 mars 2025 au Centre de Conférences des Nations Unies à Addis-Abeba, marque le début des activités de la 57e session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique. Cette année, le thème central est « Promouvoir la mise en œuvre de l’Accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) : proposer des actions stratégiques transformatrices ».

Les discussions ont porté sur l’importance de la ZLECAf , la ministre d’État éthiopienne des Finances, Semereta Sewasew, qui  a souligné que la ZLECAf est un levier crucial pour renforcer les échanges intra-africains, favoriser l’industrialisation, créer des emplois et réduire la pauvreté. 

Toutefois,  il a noté  les défis tels que les lacunes en infrastructures, les contraintes financières et les disparités entre les capacités des États membres. Par ailleurs, elle a mis en avant les investissements majeurs de l’Éthiopie dans les infrastructures régionales, comme le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti et le barrage Renaissance, pour soutenir l’intégration régionale.

De son côté,  Antonio Pedro, Secrétaire exécutif adjoint de la CEA, a insisté sur la nécessité de réduire la dépendance aux importations et d’investir dans des infrastructures commerciales estimées à 411 milliards USD pour maximiser le potentiel de la ZLECAf. Il a également projeté une augmentation de 45 % du commerce intra-africain d’ici 2045 si les barrières tarifaires et non tarifaires sont levées.

Pour sa part, le président sortant de la Conférence a salué les avancées réalisées par la CEA dans des domaines tels que la stabilité macroéconomique et l’industrialisation. Il a réaffirmé l’engagement à promouvoir un système financier mondial équitable. Cette conférence constitue une plateforme essentielle pour examiner les progrès réalisés depuis l’entrée en vigueur de l’Accord en 2019 et pour proposer des actions concrètes visant à accélérer son implémentation tout en soutenant le développement durable du continent. 

 

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Kaïs Saïed : « Il faut une rupture totale avec le passé concernant le Code du travail »

14. März 2025 um 08:46

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé dans la journée du  jeudi 13 mars 2025 une réunion du Conseil des ministres. Lequel a notamment examiné un projet de loi visant à réviser certaines dispositions du Code du travail.

Le Conseil des ministres a examiné un projet de loi interdisant et pénalisant l’exploitation de la main-d’œuvre. Les droits des travailleurs dont les contrats à durée déterminée ont été résiliés à partir du 6 mars 2024 seront préservés. Cela évite de priver ces personnes des nouvelles dispositions annoncées par le président à cette date.

Par ailleurs, Kaïs Saïed a précisé que le travail sur ce projet a duré longtemps, avec des discussions qui ont continué tard dans la nuit. Il a indiqué que six autres projets de loi ont été examinés avant d’arriver à la version actuelle. Celle-ci a fait l’objet d’une étude approfondie et globale de tous les détails et implications possibles.

En outre, il a critiqué les approches précédentes, les qualifiant de « raccommodage » et de « demi-mesures ».  De ce fait, il veut rompre complètement avec le passé, qu’il décrit comme « détestable ». Les modifications du Code du travail en 1994 et 1996 ont mené à un système comparable à de l’esclavage. Aujourd’hui, il cherche à instaurer une réforme plus profonde pour mettre fin à ces pratiques.

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Commerce: « Pas de pénurie du café et du thé, mais des problèmes de distribution »

13. März 2025 um 14:39

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a affirmé, sur les ondes de Mosaïque fm, ce jeudi 13 mars 2025, que les réserves de l’Office du commerce sont suffisantes pour répondre aux besoins des consommateurs durant les mois à venir, y compris la saison touristique.

D’ailleurs, il a saisi cette occasion pour promettre qu’il n’y aura pas de pénurie de café ou de thé cet été, et que la situation actuelle est davantage liée à des problèmes de distribution qu’à un manque de produits.

Lire aussi: Sami Bouazi rassure sur la disponibilité de stocks de sucre, thé, café et riz

Cependant, il a reconnu que certaines régions, en particulier celles éloignées des grandes villes, rencontrent des difficultés d’approvisionnement en raison de divers facteurs.

Au passage, le secteur bancaire a été remercié pour son rôle dans l’amélioration de l’approvisionnement.

Soutien au pouvoir d’achat

Concernant la hausse des prix, le ministre a attribué cette situation à des difficultés structurelles dans certains secteurs, notamment celui des viandes rouges. Il a également souligné que le gouvernement travaille sur des solutions pour mieux réguler le marché et soutenir les ménages vulnérables face à ces augmentations.

Situation préoccupante pour les voitures populaires 

En ce qui concerne le marché automobile, la situation est préoccupante. Autrefois, la classe moyenne tunisienne aspirait à posséder des voitures populaires. Aujourd’hui, le marché est saturé par des véhicules d’entrée de gamme, ce qui complique l’accès à des voitures plus abordables et de meilleure qualité pour cette classe sociale.

Par ailleurs, il a évoqué la réalité du commerce électronique et de son importance en Tunisie, ainsi que des accords commerciaux entre la Tunisie et d’autres pays et de la manière dont ces accords peuvent être révisés.

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Le Sommet UE-Afrique du Sud, à quoi faut-il s’attendre ?

13. März 2025 um 12:02

Le sommet UE-Afrique du Sud réunit, ce jeudi 13 mars 2025, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen Antonio Costa.

Ce sommet UE-Afrique du Sud vise à renforcer le partenariat stratégique entre l’UE et l’Afrique du Sud, en place depuis 2007.

Selon le communiqué du Conseil européen, les discussions porteront sur des sujets clés tels que le commerce, les investissements, la transition énergétique, la sécurité et les questions mondiales urgentes comme la guerre en Ukraine et les tensions avec les États-Unis. 

Lire aussi: Les États-Unis se retirent de l’accord énergétique avec l’Afrique du Sud

Il convient de rappeler que l’UE, première source d’investissements directs étrangers pour l’Afrique du Sud, a consacré 129 millions d’euros à son partenariat avec le pays pour la période 2021-2024. 

Plus encore, l’accord de partenariat économique avec l’Afrique australe (APE UE-CDAA) a éliminé ou réduit les droits de douane sur 98,7 % des importations en provenance d’Afrique du Sud, favorisant le commerce bilatéral. 

Toujours selon le communiqué du Conseil européen, ce sommet sera également une occasion pour l’UE de soutenir la présidence sud-africaine du G20 et de préparer le sommet UE-Union africaine.

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Africa Big 5 : une plateforme pour un avenir vert et une coopération économique renforcée

13. März 2025 um 10:36

Depuis des années, « Africa Big 5 » voyage entre la Tunisie et la Libye, tissant des liens solides entre deux nations inséparables. Cette édition 2025 s’inscrit dans une dynamique mondiale en mettant à l’honneur les énergies vertes et en réunissant plus de 300 exposants autour d’une vision commune : construire un avenir durable tout en renforçant les relations économiques entre ces deux pays voisins. Besma Hmaidi, CEO STI EXPO GROUP, nous parle des enjeux de ce salon ainsi que des opportunités à saisir pour la Tunisie. Interview. 

Quels sont les principaux secteurs économiques couverts par les cinq salons simultanés lors de l’événement Africa Big 5?

Besma Hmaidi — AFRICA BIG 5 regroupe cinq industries lourdes touchant : le pétrole, le Gaz, les énergies & les services, la logistique et les transports; mais aussi la gestion de circulation, la mobilité intelligente, l’infrastructure routière et les packing, les travaux publics et les énergies vertes, à savoir l’hydrogène vert & l’empreinte Carbone. L’événement « Africa Big 5 », qui se tiendra du 8 au 11 avril 2025 au Palais des Expositions du Kram en Tunisie, regroupe cinq salons simultanés, chacun axé sur des secteurs économiques stratégiques. Voici un aperçu détaillé des principaux secteurs couverts.

– Pétrole et Gaz : ce secteur est représenté par le salon PetroAfrica, qui est à sa dixième édition. Il se concentre sur les dernières innovations et technologies dans l’industrie pétrolière et gazière, essentielles pour le développement économique de la région, notamment en matière d’exploitation et de gestion des ressources énergétiques.

Énergies et services : ce domaine englobe les énergies renouvelables et les services associés. L’accent est mis sur la transition énergétique et la durabilité, avec des discussions autour de l’hydrogène vert et de la décarbonisation, reflétant l’engagement envers un avenir plus respectueux de l’environnement.

Logistique et transports : le salon Logistica Africa Expo se concentre sur les infrastructures logistiques essentielles pour le commerce et le développement économique. Il aborde des sujets tels que la gestion de la circulation, la mobilité intelligente, ainsi que l’optimisation des chaînes d’approvisionnement.

Infrastructure routière et Travaux Publics : le salon Africa Traffic traite des infrastructures routières, un élément clé pour soutenir la croissance urbaine rapide en Afrique. Ce secteur est crucial pour améliorer la connectivité entre les régions et faciliter le transport de biens et de personnes.

– Énergies vertes : la première édition du salon Green Africa se concentrera sur les solutions durables, y compris les énergies renouvelables et les technologies vertes. Ce salon vise à promouvoir des initiatives qui réduisent l’empreinte carbone et encouragent une économie circulaire.

Ces salons ne se contentent pas de présenter des produits et services. Ils servent également de plateforme de rencontre pour les investisseurs, les experts et les décideurs politiques. L’objectif est de favoriser des partenariats stratégiques et d’explorer de nouvelles opportunités d’investissement dans ces secteurs clés, contribuant ainsi à la relance économique régionale.

Quelle est l’importance de la coopération économique entre la Tunisie et la Libye, selon vous?

Le salon est le meilleur lieu de rencontre entre les professionnels qui durant quatre jours peuvent nouer des contacts fructueux et signer des contrats pour des années. Ainsi la coopération économique entre la Tunisie et la Libye revêt une importance cruciale, notamment en raison des opportunités qu’elle offre pour renforcer les liens entre les professionnels des deux pays. Le salon Africa Big 5 constitue un cadre idéal pour ces interactions, permettant aux participants de se rencontrer et d’établir des contacts significatifs au cours de quatre jours intensifs.

Plus encore, cet événement favorise non seulement l’échange d’idées et de meilleures pratiques, mais il crée également des occasions concrètes de signer des contrats qui peuvent avoir des répercussions durables sur plusieurs années. En réunissant des acteurs clés de divers secteurs, le salon facilite la création de partenariats stratégiques qui peuvent dynamiser les échanges commerciaux et promouvoir le développement économique bilatéral. De ce fait, le salon est voyageur entre la Tunisie et la Libye depuis des années. Ce qui a créé un jumelage entre les professionnels autant étatiques que privés et surtout entre deux pays qui partagent plusieurs points communs.

La Libye et la Tunisie sont deux pays inséparables, deux pays qui partagent beaucoup en économie et qui développent ensemble beaucoup de relations économiques sur les secteurs phares sujets de notre expo.

 Quel est le thème principal de l’édition 2025 du salon Africa Big 5?

Le salon suit les actualités mondiales et se joint à l’environnement en choisissant un thème sur les énergies vertes, amies de l’environnement et traitera des sujets sur l’hydrogène vert, la décarbonisation et les énergies renouvelables. “The road to think green” est le slogan de cette édition.

Le thème principal de l’édition 2025 du salon Africa Big 5 est axé sur les énergies vertes, en réponse aux enjeux environnementaux actuels. L’événement se positionne sous le slogan « The Road to Think Green » (La route pour penser vert), soulignant ainsi son engagement envers des pratiques durables et respectueuses de l’environnement.

 Cette édition mettra en avant des sujets clés tels que l’hydrogène vert, la décarbonisation et les énergies renouvelables. En intégrant ces thématiques, le salon vise à promouvoir des solutions innovantes qui répondent aux défis environnementaux tout en favorisant le développement économique. Les discussions et les présentations prévues permettront d’explorer comment les industries peuvent évoluer vers des modèles plus durables, contribuant ainsi à une transition énergétique nécessaire dans le contexte mondial actuel.

Combien d’exposants sont prévus pour l’édition 2025, et comment cela compare-t-il aux années précédentes ?

Pour l’édition 2025 du salon Africa Big 5, le nombre d’exposants est estimé à plus de 300, marquant une augmentation significative par rapport aux années précédentes. Cette croissance s’explique par l’intégration de nouvelles industries et la diversification des secteurs représentés. Parmi ces exposants, environ 50 % proviennent de l’international. Ce qui reflète l’envergure mondiale de l’événement et son attractivité pour les acteurs économiques étrangers.

Africa Big 5 : environ 50 % proviennent de l’international

Cette progression témoigne de l’importance croissante du salon en tant que plateforme stratégique pour les échanges commerciaux et la présentation d’innovations dans les secteurs clés. L’ajout de nouveaux participants et industries enrichit également la variété des produits, services et technologies exposés, renforçant ainsi le rôle du salon comme moteur de développement économique régional et international.

Quels sont les objectifs principaux de l’organisation de ces salons simultanés en termes de développement économique et touristique?

Cinq salons sous le même toit et au même lieu se complètent l’un l’autre. Cinq salons partant d’une industrie assez lourde qui représente une base d’investissement lourd et d’une grande économie de base ne peuvent qu’ajouter à notre pays. Ce concept est bien étudié, partant d’objectifs bien tracés à l’avance qui sont l’investissement et la relance économique ainsi que la création de base solide à travers le tourisme des affaires. Pendant quatre jours un salon pareil mobilisera sans doute toute la chaine du MICE (Meetings, Incentives, Conferences, Exhibitions).

Les objectifs principaux de l’organisation des salons simultanés lors de l’événement Africa Big 5 sont multiples et stratégiques, visant à stimuler à la fois le développement économique et touristique. En réunissant cinq salons sous un même toit, cet événement crée une synergie entre les différents secteurs, chacun représentant une base d’investissement solide et contribuant à une économie dynamique. Ce concept a été soigneusement élaboré autour d’objectifs clairs, notamment :

– La promotion de l’investissement : en rassemblant des acteurs clés de l’industrie, le salon favorise les opportunités d’investissement, permettant aux entreprises de présenter leurs projets et innovations.

– La relance économique : l’événement vise à dynamiser l’économie locale en attirant des investisseurs et en créant un environnement propice aux affaires, essentiel pour la croissance économique régionale.

– Le développement du tourisme d’affaires : en mobilisant toute la chaîne MICE pendant quatre jours, le salon contribue à renforcer la position de la Tunisie comme destination privilégiée pour les événements d’affaires. Cela génère non seulement des retombées économiques immédiates, mais aussi des perspectives de développement à long terme dans le secteur touristique.

En somme, cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à établir une base solide pour le développement économique. Et ce, tout en renforçant les relations intersectorielles et en attirant l’attention sur les opportunités offertes par la région.

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Les requins, les gardiens oubliés de la Méditerranée

12. März 2025 um 14:11

Qui n’a pas regardé le film Les Dents de la mer, qui a profondément impacté notre regard négatif sur les requins, contribuant à des réactions excessives.  

Loin de l’image terrifiante que les films nous ont inculquée, ce géant des mers joue un rôle vital dans l’équilibre de l’écosystème marin. A cet effet, intervenant sur les ondes d’Express fm, ce mercredi 12 mars 2025, Hamdi Hached, ingénieur en environnement et expert en climat, a fait savoir que la présence  des requins est naturelle.  En outre, il estime que les requins sont une partie intégrante de l’écosystème marin tunisien et méditerranéen, loin d’être des intrus. Ils ont été représentés dans les mosaïques romaines et mentionnés par les Phéniciens, soulignant leur présence historique.

Concernant l’impact de la surpêche, il souligne dans ce contexte qu’en réduisant la disponibilité de nourriture, on pousse les requins à explorer de nouveaux territoires pour se nourrir. Cela met en lumière leur adaptation face aux changements environnementaux. Il ajoute : « Les requins jouent un rôle crucial dans le nettoyage des océans en éliminant les cadavres de poissons, contribuant ainsi à maintenir l’équilibre marin. Leur disparition pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur l’écosystème. »

« Chaque fois qu’une vidéo de requin est diffusée, elle suscite souvent des réactions hostiles, comme si le requin était une menace. Pourtant, dans son habitat naturel, il ne représente pas un danger pour l’homme », poursuit-il. Tout en ajoutant « qu’en Tunisie, aucune attaque de requin n’a été enregistrée. »

En réalité, les attaques de requins sont extrêmement rares, avec moins d’une douzaine de cas mortels dans le monde chaque année.

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Donald Trump nomme Bill Bazzi, nouvel ambassadeur des USA en Tunisie

12. März 2025 um 10:41

Le président américain Donald Trump a annoncé, le 11 mars 2025, la nomination de Bill Bazzi comme nouvel ambassadeur des États-Unis en Tunisie. Bill Bazzi est actuellement maire de Dearborn Heights dans le Michigan. C’est ce qu’a révélé Donald J. Trump dans un post sur son réseau Truth Social. Il remplacera Joey Hood qui avait été investi dans ses fonctions le 30 janvier 2023.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui est Bill Bazzi ?

Bill Bazzi est un Libano-américain qui vient d’être nommé ambassadeur des États-Unis en Tunisie par le président Donald Trump. Il est le maire de Dearborn Heights dans le Michigan depuis 2021 et a été le premier maire musulman de cette ville. Bill Bazzi est un ancien Marine décoré, ayant servi pendant 21 ans, et a travaillé chez Boeing et Ford en tant qu’ingénieur et responsable qualité. Il a soutenu activement la campagne présidentielle de Trump en 2024.

Par ailleurs, il a déclaré à l’issue de sa nomination comme suit via sa page officielle Fb : « Aujourd’hui, je suis honoré et je suis reconnaissant pour la nomination du président Donald Trump en tant qu’ambassadeur des États-Unis en Tunisie. Parmi les pays distincts que j’ai visités au fil des ans, j’ai une grande affinité avec la Tunisie et ses honorables députés – ainsi que les personnes que j’ai rencontrées lors de la tournée des orphelinats, des institutions de carrière féminine, des écoles et une multitude d’entreprises qui distinguent la présence croissante du pays dans la région. Avec mes visites à l’étranger, les visites de la cohorte parlementaire aux États-Unis et les relations que nous avons établies au fil des ans, je suis impatient de revenir et de représenter honorablement notre pays en Tunisie en tant qu’ambassadeur des États-Unis. Mon but est de continuer à servir dans des capacités qui ont un impact, favorisent la paix et les partenariats diplomatiques, qui profitent à notre pays et renforcent les relations mondiales. »

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Le Comité pour la justice réclame la liberté d’Abir Moussi

12. März 2025 um 10:25

Après l’annonce du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU qui a demandé la libération immédiate d’Abir Moussi, le Comité pour la Justice (CFJ) a également demandé  sa libération immédiate. Il convient de rappeler que Abir Moussi, présidente du Parti Destourien Libre, est détenue depuis octobre 2023. 

En outre la décision n° 61 de l’ONU prévoit non seulement sa libération mais également  une indemnisation pour les préjudices subis. Avec une enquête sur les violations qu’elle a endurées et des poursuites contre les responsables. 

Par ailleurs, le communiqué du CFJ précise qu’il a « exprimé son inquiétude quant au manque de coopération des autorités tunisiennes avec les mécanismes onusiens. De même qu’il réclame la libération inconditionnelle de Mme Moussi, ainsi que l’annulation des décisions judiciaires contre elle ».

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La disparition et le meurtre d’ un enfant à Kasserine : une préoccupation croissante

12. März 2025 um 09:44

La disparition et le meurtre d’un enfant de quatre ans à Kasserine suscitent de vives préoccupations, car ce n’est pas la première fois que de tels événements se produisent en Tunisie.

Récemment, un crime atroce a eu lieu au quartier Ezzouhour : un enfant de quatre ans a été retrouvé mort, assassiné dans la soirée du mardi 11 mars 2025.

Par ailleurs, le substitut du procureur, Imed Omri  a démenti les rumeurs d’égorgement et a indiqué que l’enfant a été blessé à la tête avec un objet contondant. Une autopsie sera réalisée pour déterminer les causes exactes de la mort. Ainsi, les investigations ont déjà permis d’identifier un suspect potentiel. 

Rappelez-vous que ce n’est pas la première fois qu’on assiste à de telles tragédies durant le mois de Ramadan. Le 2 mars 2025, une fillette de six ans a été retrouvée morte à El Omrane Supérieur, avec des traces de violence et d’agression à l’arme blanche sur son corps.  Elle avait disparu après la rupture du jeûne la veille, et sa famille avait alerté les autorités. Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis a ouvert une enquête, et une personne vivant près du domicile de la victime a été placée en garde à vue. 

Cela nous amène à poser la vraie question : pourquoi ces disparitions d’enfants se multiplient-elles? Ceci souligne l’importance des investigations pour comprendre les circonstances exactes de tels drames et identifier les responsables.

 En somme, de tels incidents peuvent être influencés par des facteurs sociologiques tels que les tensions familiales, les troubles mentaux, ou encore des problèmes de santé mentale dans la communauté, comme suggéré par le cas du suspect à El Omrane Supérieur.

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