Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 23. Februar 2025Haupt-Feeds

Tunisie | Ennahdha réitère son appel à la libération de tous les détenus politiques  

23. Februar 2025 um 12:41

Le mouvement Ennahdha a réitéré, dans un communiqué publié ce dimanche 23 février 2025, son appel à la libération de tous les détenus politiques et à mettre fin aux atteintes aux droits et aux libertés individuelles et collectives.  

Le mouvement islamiste, dont la plupart des hauts dirigeants sont incarcérés et poursuivis dans diverses affaires, à commencer par son président Rached Ghannouchi, a également appelé, dans le même communiqué, à abandonner tous les procès intentés à l’encontre de la présidence de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) Sihem Bensedrine, du journaliste Mohamed Boughalleb et de l’ancien ministre Riadh Mouakhar, qui viennent d’être mis en liberté, et à mettre fin aux poursuites judiciaires dont ils font l’objet.      

L’ampleur de la crise où se trouve le pays impose de revenir sur toutes les procédures non démocratiques et contraires à la loi et de revenir à la raison, au droit et à l’Etat des institutions, de manière à assurer la justice sociale, la stabilité politique et sociale pour tous les Tunisiens, sans exclusion ni discrimination, souligne le communiqué.     

I. B.

L’article Tunisie | Ennahdha réitère son appel à la libération de tous les détenus politiques   est apparu en premier sur Kapitalis.

Japon | La Jica célèbre ses 50 ans en Tunisie

23. Februar 2025 um 11:52

Pour commémorer le 50e anniversaire de la création du bureau de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) en Tunisie en 1975, une étape importante dans l’histoire de la coopération internationale, l’ambassade de Tunisie au Japon a organisé le 21 février 2025 une réception pour honorer les volontaires japonais qui ont consacré leurs efforts à la Tunisie depuis plus de cinq décennies, contribuant au développement durable et renforçant les liens culturels entre les deux nations.

La réception a réuni des invités de marque, parmi lesquels de hauts responsables de la Jica, du ministère japonais des Affaires étrangères, ainsi que des représentants de l’Association d’amitié Japon-Tunisie.

Un groupe diversifié de bénévoles de différentes générations a également participé, partageant des témoignages sincères sur leurs expériences en Tunisie. Ils ont réfléchi sur «les amitiés profondes qu’ils ont nouées avec les Tunisiens, l’hospitalité chaleureuse qu’ils ont reçue et l’impact durable de leur travail – sur le plan professionnel et personnel». Ils ont raconté des histoires de croissance personnelle et des expériences en Tunisie.

Des musiciens japonais ont interprété une mélodie mêlant les traditions musicales tunisiennes et japonaises en rehaussant l’ambiance de la soirée. Les participants ont déclaré que cet échange culturel unique mettait en valeur les relations entre les deux pays, relations encore renforcées par l’événement.

Lors de l’événement, l’ambassadeur de Tunisie au Japon, Ahmed Chafra, a prononcé un discours liminaire, rendant hommage au rôle déterminant de la Jica dans le soutien au développement économique et social de la Tunisie. Il a particulièrement souligné le rôle des volontaires japonais en tant qu’ambassadeurs de l’amitié et de la coopération, dont les contributions ont laissé une marque indélébile dans divers secteurs. Leur travail, a-t-il souligné, va au-delà du partage d’expertise, témoignant de la profonde compréhension et de la collaboration entre la Tunisie et le Japon.

Ahmed Chafra.

L’ambassadeur a salué leur travail, qui a eu un impact significatif, et a déclaré que leur dévouement était un facteur clé dans le succès de la mission de la Jica en Tunisie.

L’événement comprenait également une exposition de photos retraçant les étapes importantes du travail bénévole japonais en Tunisie des années 1970 à aujourd’hui. Ce voyage visuel a non seulement mis en lumière l’évolution de la coopération bilatérale, mais a également constitué un puissant témoignage de l’engagement des deux pays en faveur d’un progrès partagé, inspirant l’espoir pour l’avenir, ont déclaré les participants.

L’ambassade du Japon a indiqué que cette célébration a réaffirmé le partenariat Tunisie-Japon, soulignant l’engagement des deux pays à faire progresser la coopération dans divers domaines. «C’était un témoignage renouvelé des liens profonds d’amitié et de respect mutuel entre la Tunisie et le Japon, ouvrant la voie à une collaboration encore plus grande et favorisant un sentiment d’optimisme pour l’avenir.»

D’après Arab News Japan.

L’article Japon | La Jica célèbre ses 50 ans en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Mustapha Ferjani et la médecine du futur en Tunisie

23. Februar 2025 um 11:33

«C’est à nous, décideurs, médecins, chercheurs et ingénieurs de veiller à ce que le progrès technologique reste bien au service de l’être humain et non l’inverse».

C’est ce qu’a souligné le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, dans une déclaration en marge du 10e Forum international de la santé numérique, organisé du jeudi 20 au samedi 22 février 2025 à Hammamet.

«Nous sommes à un tournant de l’histoire médicale, a ajouté le ministre, en insistant sur l’apport décisif de l’intelligence artificielle (IA) et de la santé numérique qui ne «ne sont plus un concept futuriste», mais «plutôt une réalité irréversible à vivre avec».

Selon M. Ferjani, celles-ci «offrent, certes, des avancées extraordinaires, mais par contre, doivent être appuyées et accompagnées d’un cadre éthique et réglementaire solide». Il a insisté sur «l’importance d’opter pour une approche responsable, humaniste et inclusive», où l’IA «complète et renforce l’intelligence naturelle des médecins, sans pour autant la remplacer intégralement. Ainsi, nous encourageons les innovations et les initiatives, afin de stimuler la créativité et encourager les solutions qui bâtiront la médecine du futur». Le ministre tunisien de la Santé pense que la télémédecine, notamment les chatbots médicaux, le suivi des patients à distance et les plateformes d’aide au diagnostic demeurent des outils qui offrent des opportunités uniques, à commencer par la réduction des inégalités d’accès aux soins, notamment au niveau des régions de l’intérieur, ainsi que l’amélioration de la formation continue et le développement d’une médecine plus personnalisée.

L’article Mustapha Ferjani et la médecine du futur en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie, un pont entre la Chine et l’Afrique

23. Februar 2025 um 11:07

La 22e Conférence sur la Chine s’est tenue samedi 22 février 2025 à Tunis, avec la participation de plus de 100 participants issus de la diplomatie, des universités et des instituts de recherche de Chine et de Tunisie.

Placé sous le thème «Approfondir la coopération sino-africaine pour diriger le processus de modernisation des pays du Sud» et co-organisé par l’Institut Chine-Afrique et l’Institut supérieur des langues de Tunis (ISLT), l’événement a porté sur des sujets tels que l’expérience chinoise en matière de réduction de la pauvreté, la coopération sino-tunisienne et l’inspiration de la modernisation chinoise pour la coopération sino-africaine.

Notant les expériences historiques similaires ainsi que le soutien et le respect mutuels constants entre la Tunisie et la Chine, le directeur de l’ISLT, Hichem Messaoudi, a déclaré que «la Chine, tout comme la Tunisie et son continent, l’Afrique, partagent une histoire parfaitement semblable fondée sur le pardon, la paix, l’amitié mutuelle, le respect et l’interculturalité, dans le respect de la diversité», a expliqué à Hichem Messaoudi, directeur de l’ISLT, ajoutant que la communauté universitaire tunisienne est disposée à servir de pont pour le développement des relations Tunisie-Chine et Afrique-Chine, et à promouvoir davantage la coopération Tunisie-Chine dans divers domaines.

L’ISLT, a-t-il souligné, restera toujours un portail pour concrétiser, approfondir, booster la coopération entre la Tunisie et la Chine, et aussi entre l’Afrique, la Chine et le monde arabe.

Pour Houda Hazami, professeur de l’Institut supérieur de management, le modèle chinois demeure un exemple à suivre pour les pays du Sud. L’initiative Ceinture et la Route constitue une opportunité en or pour la Tunisie, un pays qui a parié depuis 2011 sur l’ouverture sur de nouveaux horizons économiques émergents et prometteurs afin de diversifier ses ressources de financement et de bâtir de nouveaux partenariats plus équilibrés, a-t-elle déclaré, dans son intervention au forum, auquel nombreux d’étudiants tunisiens et chinois ont pris part.

La Tunisie avait signé en juillet 2018 l’accord d’intégrer l’initiative de Ceinture et la Route et, en septembre de la même année des accords pour réaliser trois mégaprojets dans le sud du pays, un pont mobile dans l’île de Djerba, le réaménagement du Pôle économique et commercial de Zarzis et une ligne ferroviaire reliant les eux gouvernorats de Gabes et Medenine.

Avec plusieurs canaux de financement et d’accès à cette initiative, notamment la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, la Banque africaine de développement (BAD) ou encore le Fonds de la Route de la soie, le Fonds de développement Chine-Afrique et le fonds de co-investissement Chine-Union européenne, la Tunisie «pourrait profiter du modèle chinois dans plusieurs vecteurs de croissance à forte valeur ajoutée, en particulier l’instrument de la Route de la Soie, l’infrastructure numérique, la sécurité cybernétique, la gouvernance numérique et les cités numériques, la formation professionnelle et l’éducation», a conclu la chercheure.

Zhou Yunfan, vice-présidente de l’Institut Chine-Afrique a rappelé que le dernier sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), tenu à Pékin du 4 au 6 septembre 2024, a défini dix actions de partenariat pour approfondir la coopération sino-africaine et faire avancer la modernisation des pays du Sud.

Zhou Yunfan et Houda Hazami.

«A cet égard, les institutions de recherche et les groupes de réflexion ont un rôle unique à jouer dans le renforcement de l’apprentissage mutuel entre les civilisations, le partage d’expériences de gouvernance, ainsi que dans l’apport d’un soutien intellectuel dans le processus d’élaboration des politiques», a-t-elle poursuivi.

Selon elle, l’Institut Chine-Afrique a organisé une série de séminaires et de conférences internationales, en plus de 50 projets de recherche collaborative sino-africaine. «Nous sommes également ouverts à l’accueil de chercheurs africains pour faire des recherches en Chine», a déclaré Mme Zhou.«Réaliser la modernisation est un droit inaliénable de tous les pays et une tâche commune pour la Chine et les pays africains dans la poursuite du développement national et du bien-être du peuple», a déclaré Zhou. Les expériences communes et les objectifs similaires ont rapproché la Chine et les pays africains, les deux parties se soutenant mutuellement en matière de développement économique et de renouveau national, et l’espace de coopération bilatérale s’élargissant constamment, a-t-elle ajouté. Et de conclure : «La Chine et les pays africains doivent travailler ensemble pour promouvoir une modernisation juste, ouverte et gagnant-gagnant, axée sur les personnes, diversifiée et inclusive, respectueuse de l’environnement, pacifique et sûre».

D’après Xinhua.

L’article La Tunisie, un pont entre la Chine et l’Afrique est apparu en premier sur Kapitalis.

 ‘‘Pleasure’’ | La face cachée de l’industrie du porno

23. Februar 2025 um 10:21

 ‘‘Pleasure’’ est un film suédois de Ninja Thyberg, sorti en 2021, qui nous dessille les yeux sur le côté sordide, impitoyable et violent de l’industrie de la pornographie.

Mohamed Sadok Lejri *

Au début, J’étais attiré par le sujet du film pour de mauvaises raisons. J’ai cru que j’allais voir un film lubrique et me contenter de quelques scènes cochonnes, mais j’ai découvert un film dur et profond (sans mauvais jeu de mots). Le film ne contient pas de scènes explicites comme on pourrait le supposer, il est dépourvu d’érotisme et de voyeurisme, mais rend compte des préparatifs des tournages X.

Ce film raconte l’histoire d’une jeune femme de 19 ans qui quitte sa Suède natale pour percer dans le porno californien.

Bella Cherry est ambitieuse, prête à tout pour réussir et devenir une star du porno. Elle découvre petit à petit l’envers du décor de ce milieu, notamment la violence sexuelle que l’industrie impose.

Regard sans complaisance sur un milieu très particulier

‘‘Pleasure’’ est l’œuvre d’une réalisatrice suédoise qui produit une réalité authentique et soigneusement expurgée de toute retenue. Elle livre au public un regard très réaliste et sans complaisance sur ce milieu très particulier. Les coulisses de cette industrie sont montrées avec une précision et une subtilité dont la conjugaison dissuade toute envie d’approcher cet univers fondé sur la transgression sadique.

Ninja Thyberg fait passer un message à charge contre la vénalité, la misogynie et la toxicité du milieu du hard, malgré les apparences de bienveillance et de liberté, et ce, en dépeignant ses mœurs et sans jamais verser dans le discours victimaire et le manichéisme primaire – avec les actrices victimes d’un côté et les méchants pornographes de l’autre –. Ainsi, elle ne succombe pas à la facilité et à la médiocrité en proposant une œuvre moralisatrice.

D’ailleurs, malgré son côté candide et bon enfant, Bella Cherry n’est pas présentée comme une victime innocente. Bien au contraire, prête pour une irrésistible ascension, mettant toutes les chances de son côté, la jeune Suédoise navigue avec audace et détermination au sein d’un milieu dont la perversité est naturelle, un milieu implacablement dominé par la surenchère et la logique mercantiliste au détriment de l’éthique et de la dignité humaine.

Une plongée sans fard dans la réalité sordide

Ninja Thynberg impose, tantôt en force, tantôt en subtilité, avec un talent indéniable, sa réflexion sur le monde du porno et ses dérives. Elle montre l’ambiguïté d’une industrie qui repose sur une logique capitaliste et nous propose une plongée sans fard dans la réalité sordide qui se cache derrière ces images pornos dont des millions et des millions de jeunes et moins jeunes des quatre coins du monde sont si friands.

Ninja Thyberg montre dans ce film que les actrices du X ont beau être courageuses, voire un peu téméraires sur les bords, elles se trouvent tôt ou tard confrontées à des choix difficiles et à leurs propres limites. C’est vraiment une immersion dans un milieu qui suscite une certaine fascination chez les gens, étant donné que l’industrie en question repose sur le tabou suprême, en l’occurrence le sexe, et que tout un mythe s’est créé autour d’elle.

A mon humble avis, l’on ne peut rester insensible à un film pareil, a fortiori quand on est une femme. ‘‘Pleasure’’ est un film dur. C’est un long-métrage qui parle de porno et qui, en même temps, s’adresse à un public plutôt cultivé et cinéphile.

L’article  ‘‘Pleasure’’ | La face cachée de l’industrie du porno est apparu en premier sur Kapitalis.

Collège Sadiki | Bilan d’un siècle et demi de modernisation

23. Februar 2025 um 09:17

20 février 2025, au fond de la médina, dans une demeure bourgeoise rénovée, Dar Ben Gacem, en face de la vieille bâtisse du lycée de la rue du Pacha, «Nadwa» a organisé la première conférence-débat sur la commémoration du 150e anniversaire de la fondation du collège Sadiki, œuvre du Grand ministre réformateur Kheireddine Bacha en 1875.

Saoussen Nighaoui *

Une exposition inédite de photos anciennes sauvegardant la mémoire du lieu et de ses occupants depuis la fin du XIXe siècle a garni l’espace du patio pour le bonheur de nostalgiques visiteurs dont la plupart sont d’anciens Sadikiens?

Exposition photographique et documentaire et conférence sur l’histoire de Sadiki.

Ensuite, le professeur Abdelhamid Larguèche a donné une conférence où il a exposé devant un public savant et curieux la longue marche sadikienne du savoir à travers les générations depuis les pionniers de la fin du XIXe siècle jusqu’au milieu du siècle dernier.

Façade du collège sans cesse restaurée faite dans le style néo-mauresque de l’époque (1897).

Un débat centré sur la mémoire du lieu et l’image de l’excellence qu’il dégage.

Sadiki, la fabrique de la nation contemporaine

La thèse défendue et développée par l’historien est que l’école et en premier Sadiki est au cœur de la construction de la nation tunisienne contemporaine bien avant l’indépendance.

En effet, par son ancienneté, ses enseignements dans les deux langues et l’introduction des sciences exactes (mathématiques, physique et géométrie), ainsi que par sa réponse sans cesse renouvelée aux besoins élargis d’une société en mutations sous l’effet de la colonisation, Sadiki a su s’adapter au fil des décennies à cette spirale de la tourmente coloniale.

Plus que cela, Sadiki est devenu le foyer et la matrice des nouvelles élites tunisiennes désireuse du changement politique et de libération nationale.

Une dynamique irréversible sur un siècle a fait naitre, non seulement l’élite du mérite et du savoir depuis Béchir Sfar et Mohamed Salah Mzali, jusqu’à Habib Bourguiba, Slimane Ben Slimane, Mahmoud Messaadi et Ali Belhouane. Bref, Sadiki est devenu le haut lieu d’épanouissement du nationalisme tunisien qui a fini par influencer le mouvement de l’histoire, surtout à partir du 9 avril 1938 et la grande manifestation de Tunis revendiquant un parlement tunisien.

La Tunisie peut aujourd’hui s’enorgueillir des ses élites des Lumières qui ont élevé la Tunisie depuis plus d’un siècle au rang de nation moderne, désireuse de savoir et de progrès.

Un moment fort de la conférence fut consacré au devoir de mémoire, lorsque le conférencier a proposé à la salle de rendre hommage à deux illustres Sadikiens, victimes des injustices de l’Etat indépendant : Mohamed Salah Mzali, Premier ministre en 1954, et Mohamed Attia, directeur et réformateur infatigable de l’enseignement de l’après-guerre et jusqu’à l’indépendance. La Tunisie d’aujourd’hui a besoin de toute sa mémoire et est appelée de se réconcilier avec elle-même et avec tous ses enfants.

Album Photos

Salle de gymnastique au tout début du XXe siècle : la culture du corps fait son irruption.

De 1900 à 1960, Sadiki a radicalement changé : la jeunesse tunisienne (costumes, postures et mentalité).

Habib Bourguiba avec Hassan Hosni Abdelwahab, historien de la Tunisie.

Béchir Denguizli (1869-1934) : Sadikien et premier médecin tunisien musulman moderne.

Conférence de l’historien Abdelhamid Larguèche.

L’article Collège Sadiki | Bilan d’un siècle et demi de modernisation est apparu en premier sur Kapitalis.

‘‘Parenthèses de ma vie’’ | Les aventures d’un syncrétiste, entre faux derviches et marchands du temple  

23. Februar 2025 um 08:31

Militant islamiste qui a très tôt rompu avec le mouvement de Rached Ghannouchi, converti par la suite à la «religion» de la défense des droits de l’Homme, dont il devint l’un  des chantres en Tunisie et dans le monde arabe, Slaheddine Jourchi témoigne de son époque, témoignage précieux qui, quoique parfois dénué d’objectivité, ne saurait être négligé.

Dr Mounir Hanablia

On ne peut certes jamais résumer la vie d’un homme en des clichés qui pour être simplificateurs finissent par être simplistes. Et celle-ci mérite incontestablement qu’on s’y arrête, tellement elle est riche d’enseignements permettant de comprendre beaucoup d’événements contemporains. Le surtitre de «Témoignage de l’époque» est déjà similaire à celui d’un célèbre programme télévisé réservé à d’anciens hommes politiques, qui de l’Océan au Golfe, ont présenté aux masses arabes leur version de l’Histoire, orientés par un commentateur politiquement engagé, dans un petit émirat qui pour survivre a créé une chaîne de télévision planétaire et installé sur son sol une base de l’armée la plus puissante du monde.

Ce livre est l’itinéraire d’un «frère musulman» dissident, chassé de son poste de rédacteur de la revue Al Maarifa par Rached Ghannouchi pour ses articles critiques peu conformes à la ligne définie par les dirigeants d’un groupe religieux qui confondait volontairement prédication et politique et qui recherchait constamment des parrainages extérieurs, de l’Ayatollah Khomeiny à Recep Tayyip Erdogan en passant par Hassen Tourabi.

Les pérégrinations de Slaheddine Jourchi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, l’ont conduit, à travers la société civile, la vie associative, le journalisme, les Droits de l’Homme, de l’islamo-gauchisme, une hérésie islamiste, vers les chaînes satellitaires et les médias arabes en passant par le Forum économique mondial de Porto Alegre. C’est dire qu’il est incontestablement d’abord figure représentative de son époque, celle de la mondialisation, à  laquelle au nom de la justice, de la liberté et de la vérité, il a fini par s’arrimer paradoxalement en compagnie de certaines anciennes figures emblématiques du marxisme, dont la rédemption, pour ne pas dire l’adaptation, a été assurée bon an mal an par la conversion à la doctrine néolibérale. Mais, ainsi qu’en conclut fort justement l’auteur, aucune  vérité ne saurait être absolue, toute vérité doit  être relativisée, et pas seulement dans le domaine du religieux.

Par exemple, le Parti Nida Tounes, «sauveur du pays» contre la dictature obscurantiste, compta dans ses rangs un transfuge d’Al Qaïda venu de Belgique, qui avait recruté pour le compte de l’organisation terroriste à Molenbeek notre compatriote, le fameux Abdessatar Dahmane, l’assassin du célèbre chef de la guérilla afghane, Ahmed Shah Massoud, dont la mort allait donner le coup d’envoi au 11-Septembre 2001. Il n’y a pas de quoi en faire un titre de gloire.

Les débuts de l’islamisme politique en Tunisie

De même, ces faits  rapportés dans le temps par les jeunes (lycéens) de la tendance islamique au tout début de la naissance de leur mouvement, concernant «l’épreuve» (déjà la martyrologie) que comme des apôtres ils auraient subie à Sousse au cours d’une journée de prédication non autorisée, dans les années 1970, lorsque la police les encercla en leur demandant d’où ils venaient et ce qu’ils faisaient. Si encore il ne s’était agi que d’adultes responsables de leurs actes…

Déjà le même mépris pour la personne humaine, au nom de la cause, dont un homme aussi éminent que Ahmed Mestiri fera les frais des années plus tard après la Révolution, après avoir refusé en 1987 d’être selon ses propres termes le «Mehdi Bazargan» tunisien, lorsque sollicité en 2014 par le parti Ennahdha pour former un gouvernement, il apprendra par la radio le choix à son détriment de Béji Caïd Essebsi. A l’âge du lycée, mes parents avaient ô combien eu raison de me demander de me méfier d’eux.

En fait, à l’époque, celle de la naissance de l’islamisme, c’est le gouverneur de Sousse nommé par Bourguiba, Ahmed Bellalouna, un homme devenu pieux depuis son implication en tant que procureur dans le procès du groupe de Lazhar Chraïti, qui permit au groupe de jeunes prédicateurs encadrés par Abdelfattah Mourou de rentrer librement chez eux, fait que l’auteur du livre omet de mentionner, sans doute parce qu’il ne sied pas de faire reconsidérer l’opinion entretenue sur un régime dictatorial par définition, dont les serviteurs s’avèrent capables de faire preuve, à défaut de l’équité et de l’humanité qu’on leur dénie, de bon sens, en particulier lorsque ce même régime est «réputé» être hostile à l’islam.

Les années du «féroce» Ben Ali

Quant à  Ben Ali, c’est encore trop dire de prétendre qu’il ne fut qu’un dictateur sanguinaire, du moment qu’il permit dans les faits la présence à un forum international des droits de l’homme à Alger, outre l’auteur, celle de l’opposante virulente Sihem Bensedrine, où ils furent les hôtes d’un président algérien qui, et le livre ne le dit pas, se contentait d’être la façade civile des militaires, véritables détenteurs du pouvoir.

Le féroce Ben Ali fut ainsi incapable de faire disparaître la frêle Radhia Nasraoui du paysage, ce qui, indépendamment de tout calcul politique, témoignait chez lui d’une certaine éthique, celle de respecter dans une certaine mesure les femmes, du moins celles qui n’étaient pas impliquées dans le terrorisme.

Ce n’est certes pas de cette façon, en traversant les frontières avec leurs passeports et en participant à des réunions internationales, que les opposants étaient traités sous Pinochet du Chili et Videla de l’Argentine, ni encore sous Kadhafi, Saddam, ou les Assad. Et on peut en dire autant de Bourguiba qui a permis à d’anciens condamnés à mort comme Moncef El Materi de voyager et de prospérer.

Certes Ben Ali créa une nouvelle association pour combattre la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) et il plaça à sa tête son ancien patron, le ministre de l’Intérieur qui s’est trouvé être mon propre père, extrait de sa retraite politique entamée depuis le départ de Hédi Nouira en 1980, probablement avec l’intention concomitante de le neutraliser. Mon père n’en fut nullement l’instigateur, et il n’eût sans doute d’autre choix que d’endosser ce rôle qu’on voulait lui faire jouer, et contre l’avis de sa famille. Il est  donc aussi impropre de la nommer 35 ans après «l’association du Dr Hanablia», que l’aurait été l’appellation «organisation du Dr Marzouki ou du Dr Zmerli» pour la LTDH.

Du reste, l’invraisemblance de l’affaire, son ridicule même, issu de l’esprit tourmenté de Ben Ali, torpilla le projet qui finit par s’écrouler de lui-même, et l’association ne servit nullement de tremplin aux islamistes récusés par la LTDH ainsi qu’il a été prétendu, pour investir le domaine des droits de l’Homme.

Pressés d’arriver au pouvoir

Evidemment le livre est riche en anecdotes, parfois équivoques, qui parfois font sourire. Ainsi en est-il de Béji Caïd Essebsi expliquant que Mohsen Marzouk était trop pressé d’arriver au pouvoir et que de son temps, celui de Bourguiba, lui-même avait dû apprendre le métier sous l’autorité de personnes plus expérimentées, telles Taieb Mehiri. S’il en est ainsi, au nom de quels principes politiques Youssef Chahed et Hafedh Caïd Essebsi ont-ils assumé les responsabilités qui furent les leurs pour mener leur parti et derrière lui le pays vers l’impasse et le discrédit?

L’auteur reconnaît en avoir voulu à l’ambitieux et équivoque Marzouk lorsque celui-ci l’avait abandonné au milieu du gué de la liberté individuelle et de l’égalité après l’y avoir embarqué, en le laissant seul face à la vindicte islamiste. Mais la trahison en politique n’a pas de limites. Ainsi en est il de Abdelfattah Mourou abandonnant ses amis d’Ennahdha après l’affaire de Bab Souika dont il fut payé en retour en tant que candidat à la présidence par le report des voix nahdhaouis vers Kais Saïed. Il est vrai que l’attaque contre le local du RCD qui fit un mort fut concomitante de l’apogée de la vague islamiste du FIS en Algérie, ce que l’auteur ne dit pas expressément, même si par ailleurs, il rapporte que Ben Ali craignait beaucoup l’évolution politique de ce pays.

Pour autant, quoique notoirement lié au renseignement américain, fait vrai et réel récusé par l’auteur faute de preuves, et entamant un processus de normalisation inachevé avec l’Etat sioniste, Ben Ali n’a pas permis l’installation de bases militaires étrangères en Tunisie, et a même envoyé sur les roses la sémillante Condoleeza Rice, secrétaire d’Etat de Bush fils, qui lui demandait l’ouverture d’un institut de la démocratie, en l’invitant à le faire plutôt à Tel Aviv. Cheikh Sek ou Dardouri furent-ils les artisans de la «Révolution» ? On ne comprend pas ce qu’une telle hypothèse peu vraisemblable vienne faire dans le récit de la chute du régime, dont Rachid Ammar fut une figure centrale. Et la prise en charge psychologique de la population (comités de quartiers) au nom de la lutte contre les fameux snipers, ainsi que la canalisation de l’hostilité de la foule contre les demeures du clan déchu, laissent plutôt deviner une préparation minutieuse de la chute du régime.

Le légalisme des Tunisiens

L’auteur eut la sagesse politique de ne pas s’y engager avec l’autre Ghannouchi, le Premier ministre, et de se tenir à l’écart. Cependant, dans son livre il montre une réticence incontestable à relater certains détails importants de ces journées révolutionnaires. Ainsi passe-t-il sous silence le retrait irresponsable des forces de sécurité dans leurs casernes pendant plusieurs mois, qui au lieu de mettre le pays à feu et à sang dans le cadre d’une stratégie à l’algérienne du retour au tout sécuritaire, prépara le raz-de-marée islamiste de la Constituante. Malgré cela, et en dépit de la «Arouchia» dont il rapporte un événement, les affrontements de Redeyef, pour mettre en exergue le rôle de son ami Abdelfattah Mourou dans le retour au calme, c’est plutôt le légalisme des Tunisiens en l’absence de toute autorité qui a empêché le bain de sang. Et il faut d’autant plus le souligner, que les mosquées étaient tombées sous la coupe des salafistes.

«Arouchia»? Il faudrait peut-être nommer ainsi la protection dont, en tant que cousin de Wassila, un détail que j’ignorais, Hassib Ben Ammar n’a pas cessé de bénéficier, et qui propulsa l’auteur vers les sommets que son propre talent, aussi grand soit il, n’aurait pu atteindre seul.

Mais les plus graves omissions du livre furent d’une part le rôle du gouvernement d’Ennahdha dans l’envoi des djihadistes en Syrie mis à tort au débit des salafistes jihadistes qui s’en sont toujours défendus (Abou Yadh) en évoquant un complot pour se débarrasser de leur présence, et d’autre part la mystérieuse tentative de placer Mourou à la tête du pays après la première mort (fausse) du président de la République, et la disparition du président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Il est vrai que l’auteur avait publiquement défendu à la télévision le droit au retour des membres de Daech dans leur pays, sans autre mesure à leur encontre qu’une surveillance administrative. Quant à l’appui apporté au président Kais Saïed, il faut aussi le nuancer : il demeure en effet difficile de faire la différence entre coup d’Etat civil et militaire.  L’exemple édifiant est naturellement et une fois encore le pouvoir militaire en Algérie qui a une apparence civile. Mis à part cela, évoquer le «massacre des juges», appelle certaines précisions, aussi outrancière cette expression puisse-t-elle être; si les juges se sont soumis, il ne faut pas leur en jeter la pierre, c’est simplement parce que les avocats, pour des raisons purement corporatistes, leur ont claqué la porte du Barreau au nez.

Le livre est riche en rencontres avec des personnalités éminentes, le plus souvent du Maghreb ou du Moyen Orient, avec une nette prédilection pour tous les critiques de l’islamisme, ceux recherchant une nouvelle voie vers la compréhension de la religion, hors des sentiers battus de la tradition, et même des membres de sectes considérées comme hérétiques. C’est à son honneur. Ceux qui y laissèrent leurs vies ou s’égarèrent furent pour la plupart des opposants aux régimes politiques de leurs pays, tels Jarallah Omar, le Gandhi du Yémen, Mansour Al-Kikhia, le pacifiste Libyen, ou Massoud Rajavi, l’Iranien, chef des Mujahedeen-e-Khalq, le mouvement qui constitua un moment une source d’inspiration pour les islamo-gauchistes de la revue 15/21. Rajavi, partisan de la violence, finit par se fourvoyer avec Saddam et la CIA contre son propre pays.

On ne reviendra pas sur l’opinion exprimée sur Hassan Nasrallah, considéré par quelques uns comme un agent iranien, et qui fut beaucoup plus que cela, ni sur le rôle passé sous silence d’Ahmed Ben Bella dans la provocation qui poussa le FIS algérien vers la voie de la grève générale et de la violence. 

Il reste évidemment la dernière question qui se pose, celle de l’allégeance, due à la nation ou aux droits de l’Homme. Le problème des droits de l’Homme est évidemment leur instrumentalisation par les puissances impérialistes en tant que moyens de pression contre les gouvernements qui refusent leur diktat, comme par exemple dans la question épineuse du genre. Et leurs représentants risquent d’apparaître, tout comme le sont devenus les cardiologues, comme une caste privilégiée supranationale ambassadrice du libéralisme économique de l’école de Chicago, jalouse avant tout de ses privilèges. Ils prêtent ainsi souvent le flanc aux coups des dictatures qu’ils prétendent combattre.

Le temple des droits de l’Homme

Il y a donc les droits de l’Homme, ceux de tout individu de jouir de l’habeas corpus, de l’assurance d’un procès équitable, qui est une chose relevant du droit, de la culture, de l’évolution des mentalités, et il y a la religion du Temple des droits de l’Homme, liée à des organisations financées par le département d’Etat, la CIA, des fondations et des forums américains privés, qui dénoncent mais sélectivement en fonction des intérêts en jeu. C’est là toute l’ambiguïté de la question.

En dépit de tout, il faut reconnaître à l’auteur tout au long de sa vie, même face à la maladie, un courage et une résilience qui forcent le respect, et son livre constitue un témoignage précieux qui, quoique parfois dénué d’objectivité, ne saurait être négligé.     

* Médecin de libre pratique.

L’article ‘‘Parenthèses de ma vie’’ | Les aventures d’un syncrétiste, entre faux derviches et marchands du temple   est apparu en premier sur Kapitalis.

Le poème du dimanche | ‘‘J’ai cédé mon héritage dans le ciel’’ de Ahmad Al-Shahawi

23. Februar 2025 um 07:50

Né en 1960 à Dimyât/Damiette, Ahmad Al-Shahawi est poète, romancier et journaliste.

Des études supérieures de mathématique et de presse à Assiout, en Egypte.

Depuis 1987, il a effectué de nombreux voyages qui ont marqué sa poésie, traduite dans diverses langues, couronnée de nombreuses distinctions et faisant l’objet de travaux universitaires. Son œuvre, importante, est publiée depuis 1988.

Quelques titres de recueils (en arabe) : Deux prosternations pour l’amour; Les hadiths, livre premier; Le livre de l’amour, Les états de l’amant; Des eaux dans les doigts, Je conduis les nuages.

Tahar Bekri

Que veux-tu ?

Je voudrais pour tes deux rives plus d’eau

et frapper

Car comment un fleuve a-t-il soif alors qu’il inonde ?

Je voudrais du temps un temps

pour conduire les nuages vers tes paumes

Je voudrais un verre de vin avec lequel je brille

comme un diamant qui dort et se réveille

sur la taille de ton feu

Je voudrais plus de nuit

afin de fondre mon âme et que je sois irrigué

que je boive un verre de fleurs

à moi prélude et fin.

Je voudrais une porte

et un avion vers ton âme

de l’or qui te conduise dans la direction

de l’éclair sur tes lèvres

un miroir pour voir le chemin des oiseaux vers ta fleur

unique en amour.

Je voudrais une affection digne d’un enfant orphelin

qui a cédé son héritage dans le ciel

au mûrier sur le chemin

au sycomore dans les champs loin

des yeux des chats domestiques

Je voudrais une sûreté aussi grande que ma fidélité

à la cime de ton ciel qui m’a fait de l’ombre.

Je voudrais éviter la cohue

pour isoler des voiles en noir

afin qu’apparaisse la blancheur de ton cœur de nuit

que ton Nil emporte une poignée d’eau et vienne à toi

Je voudrais que le chemin soit seul avec mon aimée

pour qu’il voie un paradis

qui m’écrit une ordonnance d’eau 

au bracelet de cheville en or

aux yeux remplis de secrets

qui n’a répandu sur moi qu’un peu de feu ardent

Amman, 22 novembre 2008

Traduit de l’arabe par Tahar Bekri

Ahmed Al-Shahawy, Asouqou al ghamam (Je conduis les nuages), Kitab al-Yom, n° 538, Janvier 2010, Le Caire.

L’article Le poème du dimanche | ‘‘J’ai cédé mon héritage dans le ciel’’ de Ahmad Al-Shahawi est apparu en premier sur Kapitalis.

Gestern — 22. Februar 2025Haupt-Feeds

La Tunisie a attiré plus de 10 millions de touristes en 2024

22. Februar 2025 um 13:24

La Tunisie se félicite davoir accueilli 10,25 millions de touristes étrangers en 2024, un nombre qui dépasse celui davant la pandémie de Covid-19, mais les flux et les recettes restent en-deçà de ce quils étaient en 2010, la véritable année de référence.

La Tunisie devrait accueillir plus de 11 millions de touristes en 2025, a déclaré le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Tekaya, devant les députés au Palais du Bardo, le mardi 18 février 2025, précisant que les recettes du secteur touristique ont atteint environ 7,494 milliards de dinars (environ 2,34 milliards de dollars).

Le ministre a ensuite passé en revue la situation des zones touristiques concernées, la stratégie du ministère en matière de tourisme intérieur et de formation dans le secteur touristique, ainsi que le plan du ministère dans le domaine du tourisme culturel, écologique et alternatif.

Dans les années qui ont suivi la révolution de janvier 2011, le secteur touristique tunisien a subi un revers en raison des attentats terroristes de 2015. L’année 2019 a enregistré un record historique de 9,4 millions de touristes, selon les données officielles. Puis la pandémie et la reprise de ces dernières années.

I. B.

L’article La Tunisie a attiré plus de 10 millions de touristes en 2024 est apparu en premier sur Kapitalis.

Atelier à Tunis | Migration et surveillance transfrontalière des maladies

22. Februar 2025 um 13:02

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie a organisé les 18 et 19 février 2025 à Tunis le deuxième atelier sur «Surveillance transfrontalière des maladies et coordination des frontières», auquel ont participé une cinquantaine de responsables sanitaires des ports et des frontières de Tunisie, d’Algérie et de Libye.

L’atelier a permis de discuter de la manière d’intensifier la collaboration régionale en matière de sécurité sanitaire et de gestion des migrations.

C’est l’OIM qui l’a fait savoir sur ses réseaux sociaux, soulignant que l’augmentation des maladies transmissibles le long des routes migratoires nécessite une approche coordonnée de la gouvernance des frontières qui intègre la santé dans les protocoles d’immigration.

L’atelier a eu lieu dans le cadre de l’initiative régionale clé de l’OIM sur la surveillance transfrontalière des maladies, lancée en 2024 et visant à renforcer la coordination entre les autorités sanitaires et frontalières. «La collaboration transfrontalière est essentielle pour améliorer la surveillance et la réponse aux maladies, tout en garantissant des itinéraires migratoires réguliers et la protection des droits des migrants et des voyages en toute sécurité», a déclaré Michela Martini, spécialiste principale de la santé migratoire de l’OIM pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

L’article Atelier à Tunis | Migration et surveillance transfrontalière des maladies est apparu en premier sur Kapitalis.

Ces migrants et mineurs s’adonnant à la mendicité en Tunisie

22. Februar 2025 um 12:44

 «Utilisé pour récolter des fonds dans les rues des villes tunisiennes, des migrants et des mineurs seraient employés par des organisations criminelles en Tunisie pour obtenir de l’argent en mendiant.» (Photo: migrants subsahariens à El-Amra, Sfax).

C’est l’Association internationale de défense des droits de l’homme et des médias en Tunisie qui tire la sonnette d’alarme sur ce phénomène d’exploitation des êtres humains, dont les enfants, par des réseaux criminels dans les rues de différentes villes tunisiennes.

Ces groupes organisés sont capables de générer des bénéfices allant jusqu’à 150 dinars par jour (50 euros) pour chaque personne exploitée grâce à la collecte d’aumônes, indique un responsable de cette association dans une déclaration à la radio nationale  le 21 février 2025. Alors que le nombre de mendiants tunisiens est en baisse, on observe une augmentation significative des mendiants parmi les migrants d’Afrique subsaharienne, ajoute-t-on.

L’association s’est également dite particulièrement préoccupée par l’exploitation des mineurs impliqués dans ces activités illicites. Face à cette urgence, elle exhorte les citoyens à ne pas donner d’argent directement aux mendiants, mais à orienter leurs dons vers des organismes légalement reconnus qui viennent en aide aux nécessiteux.

I. B.

L’article Ces migrants et mineurs s’adonnant à la mendicité en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Cinq ans de prison pour l’homme d’affaires Samir Jaieb

22. Februar 2025 um 10:00

L’homme d’affaires Samir Jaieb, président du groupe Alliance, a été condamné à cinq ans et un mois de prison ferme pour possession illégale de devises étrangères et ouverture d’un compte bancaire à l’étranger sans autorisation de la Banque centrale de Tunisie, comme le stipule le Code de change encore en vigueur.

C’est ce qu’a rapporté hier soir, vendredi 21 février 2025, Mosaïque.

Opérant dans les secteurs de l’hôtellerie et de l’immobilier, Samir Jaieb avait fait l’objet, courant 2024, d’un mandat d’arrêt émis à son encontre par le parquet général près le pôle judiciaire économique et financier et avait été déféré devant la sixième chambre criminelle, spécialisée dans les affaires de corruption financière, près le tribunal de première instance de Tunis qui a décidé de le condamner à cinq ans et un mois de prison ferme.

L’article Tunisie | Cinq ans de prison pour l’homme d’affaires Samir Jaieb est apparu en premier sur Kapitalis.

L’acteur et cinéaste Habib Chaâri tire sa révérence

22. Februar 2025 um 09:37

L’acteur et producteur de cinéma Habib Chaâri, père du regretté acteur et comédien Sofiane Chaâri, est décédé, vendredi 21 février 2025. Il était venu au cinéma dans les années 1960 grâce au défunt cinéaste Omar Khlifi, décédé en 2017.

Le défunt, qui avait été accablé par la mort de son fils Sofiane Chaâri, en 2011, à 59 ans, était un acteur principal dans un grand nombre de films tunisiens, notamment le premier long métrage de fiction tunisien réalisé après l’indépendance par Omar Khlifi, ‘‘Al Fajr’’ (1966), suivi de ‘‘Al-Moutamarred’’ (1968) et ‘‘Al-Fallaga’’ (1970), la trilogie du même réalisateur consacrée à la lutte nationale, ou encore ‘‘Le Cri’’ (1972) et ‘‘Le Défi’’ (1986).

Habib Chaâri a également joué dans de nombreux autres films et séries tunisiennes, dont ‘‘Les Magiciens’’ de Claude Chabrol (1975) et ‘‘Le Nombril du Monde’’ de Ariel Zitoun (1992), contribué à la production d’œuvres cinématographiques et supervisé le tournage de nombreuses séries télévisées.

Avec sa mort, c’est une page de la mémoire cinématographique nationale qui est tournée, celle des pionniers.

I. B.

L’article L’acteur et cinéaste Habib Chaâri tire sa révérence est apparu en premier sur Kapitalis.

Des étudiants boursiers tunisiens sommés de quitter les Etats-Unis

22. Februar 2025 um 08:37

Un bulldozer nommé Donald Trump est passé par là : onze étudiants tunisiens bénéficiant du programme de bourses «Thomas Jefferson» (TJSP) aux États-Unis, ont reçu, vendredi 21 février 2025, une notification de suspension immédiate de leurs études dans les universités américaines et une demande de quitter le territoire américain dans un délai d’une semaine. (Photo : Avec Trump et Musk aux commandes, les Etats-Unis mettent le monde sens dessus-dessous).

Le programme TJSP, qui est mis en œuvre par l’organisation Irex, en collaboration avec le Département d’État américain, offre aux étudiants inscrits dans les universités et instituts étrangers l’opportunité de suivre une année d’études non diplômante dans des universités et collèges américains, le but étant de favoriser l’intégration des étudiants dans leur communauté d’accueil, tout en leur permettant d’acquérir compétences et expériences.

Depuis son lancement en 2013, ce programme a permis à plus de 630 étudiants tunisiens de poursuivre leurs études dans plus de 100 établissements aux États-Unis.

Cette suspension n’intéresse pas seulement les étudiants tunisiens puisqu’elle intervient dans le contexte de la fermeture de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), décidée par l’administration Trump et mise en œuvre par le milliardaire Elon Musk, qui a gelé la majeure partie de son financement.

Dès son premier jour en fonction, Trump a ordonné le gel des aides étrangères pour une durée de 90 jours, entraînant la fermeture de milliers de programmes à travers le monde et le licenciement d’un grand nombre d’employés,  certains programmes financent des programmes critiques liés à la santé (sida, cancer, malaria, etc.), et ce sont surtout les pays du tiers-monde qui vont être affectés par ces décisions aussi brutales qu’irresponsables.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a certes annoncé le maintien de certains programmes jugés «vitaux», mais le flou entourant les exemptions et la crainte d’une suppression définitive des aides américaines paralysent toujours les efforts humanitaires et de développement à l’échelle mondiale.

En parallèle, des dizaines de hauts responsables ont été mis en congé forcé, des milliers de contractuels ont été licenciés et l’accès au siège de l’USAID à Washington a été interdit aux employés. Le site web et le compte officiel de l’agence sur la plateforme «X» ont, également,  été désactivés, par décision de son patron, l’inénarrable Elon Musk qui ne craint pas les mélanges de genres et les conflits d’intérêt.

Ces mesures s’inscrivent dans une politique de restrictions plus large menée par l’administration Trump à travers les agences fédérales et leurs programmes, avec l’USAID et l’aide internationale parmi les secteurs les plus touchés.

L’article Des étudiants boursiers tunisiens sommés de quitter les Etats-Unis est apparu en premier sur Kapitalis.

Ooredoo et l’avenir de la 5G en Tunisie

22. Februar 2025 um 08:05

Ooredoo Tunisie réaffirme son leadership dans la connectivité et l’innovation numérique en organisant un événement exceptionnel pour vivre une expérience unique de la 5G, rassemblant des décideurs clés, des leaders dans divers secteurs économiques, pour explorer l’impact transformateur de la technologie 5G.

L’événement, qui s’est tenu le 19 février 2025 à Tunis, a accueilli le ministre des Technologies de la Communication, Sofien Hemissi, le Ceo Régional Ooredoo Nord-Afrique et l’Asie de l’Est, Ahmed Al-Naema, l’ambassadeur du Qatar Zayed bin Saeed Al-Khayarin, le vice-président et des membres de l’Assemblée des Représentants, plusieurs ambassadeurs, ainsi que des dirigeants de divers secteurs économiques qui, par leur présence, ont souligné le rôle stratégique de la 5G pour stimuler la croissance économique, permettre les industries intelligentes et accélérer la transformation numérique de la Tunisie.

Dans son discours, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO Ooredoo Tunisie, a mis en avant l’engagement de l’entreprise pendant des années en matière d’innovation, d’investissement dans les infrastructures et de services numériques de nouvelle génération, qui ont conduit au lancement réussi de la 5G. Il a déclaré : «Avec la 5G désormais disponible dans les 24 gouvernorats, nous entrons dans une nouvelle ère de possibilités numériques. Cette technologie ne concerne pas seulement la vitesse, elle révolutionne les industries, améliore la connectivité des entreprises et permet le développement de solutions de pointe. Ooredoo s’engage à façonner l’avenir numérique de la Tunisie, en veillant à ce que nos clients bénéficient d’une connectivité et d’une innovation de classe mondiale.»

M. Hemissi a salué le rôle de la collaboration public-privé dans l’avancement du paysage numérique de la Tunisie, affirmant : «Le déploiement réussi de la 5G à travers la Tunisie est une étape importante pour notre économie numérique. Nous félicitons Ooredoo Tunisie pour son engagement à étendre la connectivité et à favoriser l’innovation. La 5G servira de catalyseur pour la croissance dans des secteurs clés tels que la santé, l’éducation et l’industrie, positionnant ainsi la Tunisie comme un leader de la transformation numérique.»

Dans le cadre de sa vision de bâtir un écosystème numérique de pointe, Ooredoo a mis en place des partenariats stratégiques avec des leaders mondiaux de la technologie.

L’entreprise collabore, désormais, avec NVIDIA pour établir un centre régional pour l’IA, soutenant l’innovation dans divers secteurs et permettant la prochaine vague de services numériques.

De plus, Ooredoo Groupe a noué un partenariat avec Iron Mountain, un leader mondial du stockage de données et de la sécurité, afin d’améliorer les solutions cloud et l’infrastructure de données, garantissant ainsi aux entreprises l’accès à des services numériques sécurisés, évolutifs et performants.

L’événement a présenté des démonstrations en direct des applications 5G, mettant en lumière son impact sur les industries intelligentes, l’IoT, les services cloud et les solutions de connectivité avancée.

Les participants ont pu découvrir de première main comment l’infrastructure robuste d’Ooredoo Tunisie et son leadership technologique ouvrent la voie à un avenir plus connecté et innovant.

Parmi les applications présentées figurait Samsung, qui a montré ses objets connectés, illustrant comment la 5G améliore la performance de ses appareils pour la maison intelligente, ses wearables et ses smartphones, repoussant ainsi les limites de la connectivité personnelle. La voiture connectée BMW a également été présentée, démontrant la puissance de l’innovation automobile activée par la 5G.

Avec la 5G ouvrant de nouvelles opportunités dans les solutions B2B, les applications alimentées par l’IA et les services cloud de nouvelle génération, Ooredoo Tunisie continue de repousser les limites de l’innovation, façonnant ainsi l’avenir de la connectivité dans le pays.

L’article Ooredoo et l’avenir de la 5G en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Partenariat Biat – IYU pour le transfert de fonds des Tunisiens

22. Februar 2025 um 07:47

La Biat a signé une convention de partenariat avec IYU Europe, établissement de paiement au service des banques mettant à la disposition des diasporas établies en Europe une plateforme technique pour des transactions vers leurs pays d’origine.

Ce partenariat a été complété par un accord de collaboration entre IYU Europe et Biat France permettant à Biat France de faire bénéficier ses clients des services IYU Europe. L’objectif est d’optimiser le traitement des opérations de transfert de fonds de l’étranger vers la Tunisie, d’une manière fluide, rapide et sécurisée à des tarifs compétitifs.

Une cérémonie a été organisée le 21 février 2025, au siège de la Biat à Tunis, à l’occasion de la signature des partenariats avec IYU Europe pour le développement des transferts de fonds des Tunisiens résidant en Europe à travers Biat France, filiale de la Biat basée à Paris.

Une approche hybride

IYU Europe est un acteur innovant de services de paiements internationaux agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) adossé à la Banque de France.

Il met à la disposition de ses partenaires une technologie robuste assurant une connexion entre les pays de l’Union Européenne et les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine en toute sécurité.

Il se distingue par son approche hybride combinant services digitaux et présence physique à travers un réseau d’agents de paiement dont Biat France fait partie.

Grâce à son modèle inédit, IYU Europe répond aux attentes des clients en matière de flexibilité numérique tout en garantissant un accompagnement personnalisé en agence.

A travers ce partenariat, la Biat ambitionne d’améliorer l’expérience de sa clientèle de Tunisiens résidents à l’étranger (TRE) en apportant plus de simplicité, rapidité et sécurité dans la gestion des transferts et paiements internationaux.

Dans la pratique, les clients de Biat France bénéficieront d’un accès digital amélioré via une plateforme intuitive et performante, leur permettant d’effectuer leurs transactions à tout moment.

Biat France, filiale de la Biat fondée en 2015 et implantée à Paris, propose aux TRE des services de transfert d’argent vers la Tunisie à des tarifs compétitifs, ainsi que diverses opérations annexes.

Par ailleurs, dans le cadre de sa politique de proximité et d’accompagnement, la Biat a développé l’offre Tounessna, un dispositif dédié aux TRE qui les accompagne dans la réalisation de leurs projets en Tunisie.

La Biat réaffirme son engagement envers sa clientèle TRE en renforçant son réseau de partenaires et en facilitant davantage les opérations de transfert de fonds dans un cadre sécurisé et optimisé.

L’article Partenariat Biat – IYU pour le transfert de fonds des Tunisiens est apparu en premier sur Kapitalis.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Vers le renforcement des flux touristiques entre la Tunisie et l’Arménie

21. Februar 2025 um 12:17

Le consul honoraire d’Arménie en Tunisie, Anis Sehili, accompagné d’une délégation du ministère tunisien de l’Économie, a été reçu, le 19 février 2025 à Erevan, par le président du Comité arménien du tourisme, Lusine Gevorgyan.

Au cours de la réunion, les moyens d’augmenter les flux touristiques entre les deux pays ont été discutés, une référence particulière a été faite à l’attraction de touristes tunisiens en Arménie pour le tourisme médical, culturel, d’aventure et autres.

L’importance d’organiser une réunion en ligne entre les représentants des voyagistes des deux pays a également été soulignée.

Les parties ont conclu plusieurs accords visant à renforcer les liens touristiques entre l’Arménie et la Tunisie.

I. B.

L’article Vers le renforcement des flux touristiques entre la Tunisie et l’Arménie est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Hausse des recettes fiscales et baisse du déficit budgétaire en 2024

21. Februar 2025 um 12:02

Le déficit budgétaire de 2024 s’est élevé à 10 milliards de dinars tunisiens (3 milliards de dollars), contre 11 milliards de dinars (4 milliards de dollars) en 2023, a indiqué le ministère des Finances dans un rapport publié le weekend dernier, attribuant la baisse du déficit à la hausse des recettes à des niveaux plus élevées que prévu.

Ce déficit, qui représentait 6% du PIB, malgré une hausse de 5% des dépenses réelles, a été financé par des emprunts, explique le ministère.

Les recettes totales ont augmenté de 9% à 47 milliards de dinars en 2024, suite à une croissance de 10% des recettes fiscales à 42 milliards de dinars.

Les dépenses ont augmenté de 5% à 56 milliards de dinars, principalement en raison d’une augmentation du financement par emprunt due à la hausse des taux d’intérêt, indique le rapport, soulignant une augmentation du financement par emprunt l’année dernière après que les intérêts sur la dette ont augmenté de 8% à 6 milliards de dinars.

Le document montre que le service de la dette extérieure a bondi d’un cinquième pour atteindre 25 milliards de dinars à fin 2024, tandis que la dette intérieure et extérieure globale a atteint 135 milliards de dinars, soit 81% du PIB.

Dans un rapport publié fin 2024, la Banque mondiale (BM) a déclaré que la Tunisie avait réussi à contenir son déficit de compte courant. Cependant, elle se tourne de plus en plus vers des sources de financement, la dette intérieure passant de 30% de la dette publique totale en 2019 à 52% en août 2024, a ajouté la Banque.

«Cette évolution détourne une part croissante du financement des banques vers les besoins du gouvernement, au détriment du reste de l’économie. Cela présente également des risques pour la stabilité de la monnaie et des prix», a précisé la BM dans son rapport de novembre.

Le rapport souligne l’importance de «parvenir à un meilleur équilibre entre la fiscalité du travail et celle du capital afin de favoriser une approche plus équitable».

«La lourde charge fiscale actuelle sur le travail – y compris d’importantes cotisations de sécurité sociale, même pour les salariés à faible revenu – pourrait encourager l’informalité, décourager l’embauche et réduire les salaires», a averti la Banque.

I. B.

L’article Tunisie | Hausse des recettes fiscales et baisse du déficit budgétaire en 2024 est apparu en premier sur Kapitalis.

Bientôt, ouverture d’un projet d’écotourisme à Béni M’tir

21. Februar 2025 um 11:36

Un projet d’écotourisme est en train de prendre forme en plein cœur de la forêt de Béni M’tir, à quelques kilomètres d’Aïn Draham, au gouvernorat de Jendouba. Il s’agit d’une station thermale moderne et d’une résidence écologique unissant faisant rimer préservation de la nature et architecture durable.

Bâti sur une superficie de 1,5 hectare au bord du lac forestier du barrage de Béni M’tir, ce complexe dispose d’un centre SPA relié à la source d’eaux thermales de Salhine et de dix chalets en bois à la structure rustique et élégante, rapporte l’agence Tap.

Le taux d’avancement des travaux est de 95%, indique Faiez Rouissi, le propriétaire, architecte de carrière, qui affirme avoir obtenu, le 31 décembre dernier, l’autorisation pour l’exploitation partielle de cette station.

D’un coût de 18 millions de dinars, avec une capacité d’accueil de 120 curistes par jour, la station thermale se compose de plusieurs chalets indépendants en bois pouvant accueillir chacun de 2 à 6 personnes.

Une fois opérationnel, le centre offrira aussi des cures de bains et de soins de remise en forme naturels à travers deux piscines, des cabines thermales et des salles de relaxation. L’eau thermale chaude sera à la fois source de soins thérapeutiques et source unique d’alimentation en énergie pour l’électricité, le chauffage et la climatisation, précise le promoteur.

«L’idée du projet remonte à l’an 2003», assure Rouissi qui explique le retard enregistré dans sa réalisation par des difficultés administratives et de financement.

D’après lui, ce complexe écotouristique n’a pas réellement vu le jour à cause de plusieurs difficultés sur les plans financier et administratif.

Des ajustements successifs ont ainsi été apportés pour garantir la conformité du projet avec les normes environnementales, qualifiées de trop strictes. Et le coût élevé des matériaux écologiques utilisés, choisis pour leur empreinte écologique quasi nulle et leur capacité à s’adapter parfaitement et durablement au paysage naturel, a été une véritable entrave.

Les arbres millénaires, aux troncs épais et aux feuillages denses, créent une séparation naturelle entre chaque chalet, offrant à chaque habitation une sensation d’intimité et de tranquillité. Cette zone boisée offre une biodiversité impressionnante qui crée un climat frais et dessine des paysages magnifiques pour les visiteurs.

«Aucun arbre n’a été arraché, afin de maintenir l’intégrité de la forêt environnante et de garantir que chaque chalet soit harmonieusement intégré entre les arbres existants», souligne Rouissi.

D’après Tap.

L’article Bientôt, ouverture d’un projet d’écotourisme à Béni M’tir est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌