Une violente bagarre a éclaté avant-hier, mardi à la descente d’un bus scolaire à Ras Jebel (gouvernorat de Bizerte), impliquant plusieurs élèves armés de couteaux. L’incident a fait plusieurs blessés, dont certains dans un état jugé préoccupant.

Selon des témoins, la dispute, d’abord verbale, a rapidement dégénéré en affrontement physique à l’arme blanche devant des passants choqués. Les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital régional de Bizerte, rapporte Mosaique fm.

Six mineurs placés en garde à vue

La brigade de police judiciaire de Ras Jebel a arrêté six adolescents âgés de 15 à 17 ans, soupçonnés d’avoir pris part à cette rixe. Ils seront présentés à la justice pour possession et usage d’armes blanches sans autorisation.

Les autorités poursuivent leurs investigations pour déterminer l’origine exacte du conflit et établir les responsabilités.

Ce nouvel épisode de violence juvénile relance le débat sur la sécurité aux abords des établissements scolaires et le port d’armes blanches parmi les jeunes.

Il y a quelques jours, les agents de la brigade de police judiciaire de Sidi Hassine Sejoumi ont arrêté un élève, qui a agressé un de ses camarades à l’aide d’un objet tranchant devant l’un des lycées de Sidi Hassine, lui sectionnant les artères de la main droite.

• Lire aussi : Tunis : arrestation d’un élève après une agression au couteau devant un lycée

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Le ministre des technologies de la communication Sofiene Hemissi a mis en garde, mercredi, contre les dangers des menaces cybernétiques contre les mineurs en raison de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA). “En navigant sur Internet, les mineurs sont exposés aux risques de diffusion de contenus erronés sur l’histoire, la religion et la civilisation, mise à […]

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À la suite de signalements relatifs à la diffusion sur les réseaux sociaux de photos et vidéos contenant des scènes portant atteinte à la dignité d’enfants présents à certains festivals d’été, et ce en dehors de tout cadre légal, la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées a chargé le délégué général à la protection de l’enfance de saisir le ministère public pour demander l’autorisation d’ouvrir une enquête.

Le ministère rappelle que la protection de l’enfant contre toute forme de menace, quelle qu’en soit la source, est une responsabilité collective, conformément à l’article 52 de la Constitution tunisienne.

La diffusion illégale d’images de mineurs constitue une violation manifeste de la loi organique n° 63 de 2004 relative à la protection des données personnelles. Elle contrevient également aux principes de l’intérêt supérieur de l’enfant définis par le Code de protection de l’enfant (loi n° 92 de 1995 du 9 novembre 1995).

Le ministère appelle ainsi toutes les familles à faire preuve de vigilance dans l’usage des réseaux sociaux et à encourager une utilisation responsable des technologies, afin de garantir un développement sain, équilibré et respectueux des droits de l’enfant.

Il souligne également l’importance de cultiver chez les enfants l’attachement à leur identité nationale, leur patrimoine culturel et les valeurs positives de la société tunisienne.

Enfin, le ministère exhorte les médias et les institutions médiatiques à s’impliquer activement dans la prévention des pratiques portant atteinte aux droits de l’enfant et à œuvrer pour la préservation de son intérêt supérieur.

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