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En Tunisie, le joyau caché de la fabrication des yachts plébiscités par les célébrités internationales

17. November 2025 um 18:38

Qui aurait cru que le yacht de la star internationale du football Cristiano Ronaldo serait fabriqué en Tunisie ? Montassar Dhiaf, président du Groupement professionnel des industries nautiques de la CONECT, a fait savoir  que plusieurs célébrités, dont Cristiano Ronaldo, ont choisi la Tunisie pour la fabrication de leurs yachts, notamment à Menzel Jemil, dans le gouvernorat de Bizerte. Et ce lors de son intervention sur  les ondes de Mosaïque fm.

Tout comme il a ajouté que le secteur maritime a bel et bien évolué. D’ailleurs, la production de bateaux a augmenté. A l’instar des bateaux de plaisance, de navires militaires et de bateaux de pêche. 

Il a  en outre critiqué que le projet de loi de finances pour 2026 ne prévoit aucune mesure fiscale ni incitative pour soutenir le secteur des industries maritimes. Alors qu’il faut rappeler  que la Tunisie est le leader africain dans la fabrication de yachts et de navires de pêche au thon. 

Notons que depuis 2015, la Tunisie produit des navires militaires 100% tunisiens et a innové dans la construction de navires intelligents télécommandés pour la protection des côtes.

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COP30: La Mauritanie rejoint la plateforme de sécurité climatique

17. November 2025 um 18:19

A l’occasion de l’événement de la COP 30 qui se tient à Belém au Brésil,  des responsables du Groupe BAD et d’autres institutions ont souligné l’importance d’adapter et d’intensifier le financement climatique pour les populations les plus vulnérables, notamment celles vivant à l’intersection des crises sécuritaires et climatiques. 

Il convient de noter que le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) joue un rôle clé dans l’appui aux pays africains fragilisés par les conflits et confrontés aux dérèglements climatiques. 

Prenons l’exemple du Tchad, les investissements climatiques sont essentiels à la survie des communautés du Bassin du Lac Tchad.

Le Guichet d’action climatique, financé par plusieurs pays donateurs européens, cible principalement les pays à faible revenu, fragiles et vulnérables. Ce qui fait, toujours selon Ecofin,   75% de ses financements concernent l’adaptation, 15% l’atténuation, et 64% des financements d’adaptation sont sous forme de dons, en raison de la fragilité des bénéficiaires.

Alors que sur le plan politique, plusieurs pays africains progressent dans l’élaboration de politiques liant climat et sécurité, avec des cadres nationaux ou régionaux en préparation. 

La COP 30 a aussi vu des annonces importantes, notamment la Mauritanie rejoignant la plateforme de sécurité climatique, et plusieurs pays européens augmentant leurs contributions au Mécanisme des Nations unies pour la sécurité climatique.

Les objectifs sont clairs: améliorer l’accès, l’équité et l’efficacité du financement climatique dans les zones en crise, en insistant sur le rôle crucial des plateformes nationales pour la mise en œuvre des actions. 

 

Le CSM (Climate Security Mechanism) des Nations unies pilote la coordination et l’analyse des liens entre climat, paix et sécurité pour renforcer la réponse internationale.

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DIGIWAVE: accélérer l’entrepreneuriat féminin pour une révolution numérique inclusive en Méditerranée

17. November 2025 um 17:57

Depuis quelques années, l’expérience de l’entrepreneuriat féminin en Tunisie  prend de plus en plus d’ampleur.  L’objectif est clair: ouvrir de nouvelles opportunités aux femmes de la Méditerranée. C’est ce qui ressort du  projet DIGIWAVE – Women Access Versatile Employment in Digital Economy, lancé officiellement dans quatre pays de la Méditerrané, et cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du Programme Interreg NEXT MED. Ce projet  promet d’ouvrir de nouveaux horizons aux femmes dans le monde digital.

Aujourd’hui, la question essentielle est la suivante: en termes de chiffres, où en sommes-nous? La réponse est surprenante. En effet, seulement 19 % des professionnels des technologies de l’information en Europe sont des femmes, et encore moins dans les pays du sud de la Méditerranée. 

 Pour atteindre au moins un équilibre 50-50, DIGIWAVE entend briser les barrières et faire de la révolution numérique une opportunité pour toutes.

Dans ce contexte, réunissant un partenariat fort entre CAWTAR (Tunisie), Jovesolides (Espagne), ActionAid Hellas (Grèce), et Al-Balqa Applied University (Jordanie), ce projet incarne la coopération méditerranéenne au service de l’inclusion.

Une chose est sûre: l’objectif principal est  de former et accompagner 200 femmes vulnérables , migrantes, rurales, à faible revenus, mères célibataires. Et ce dans le but de renforcer leurs compétences numériques et entrepreneuriales, leur donner accès à l’emploi, et leur permettre de devenir actrices de la transformation digitale.

Selon les conditions du projet, ces femmes bénéficieront d’un programme de formation hybride, pendant six mois, combinant apprentissage en ligne, mentorat, accompagnement sur mesure et opportunités pour des visites d’échange. Une plateforme e-learning multilingue permettra à plus de femmes de suivre un MOOC ouvert à toutes, tandis qu’un outil pour l’inclusion numérique sera développé pour inspirer politiques publiques et bonnes pratiques.

Mais DIGIWAVE ne s’arrête pas là : des forums, événements et dialogues régionaux rassembleront plus de 400 acteurs clés – entreprises, autorités publiques, ONG – pour améliorer la participation des femmes dans .

L’équipe Cawtar a souligné que “ Ce projet n’est pas seulement une formation, c’est un mouvement. Nous voulons que chaque femme ait les outils pour saisir les opportunités de l’économie numérique. “

Finalement, l’entrepreneuriat féminin a indéniablement évolué. L’avenir se construira si la Tunisie parvient à instaurer  un éco-système inclusif qui encourage les femmes d’aujourd’hui et de demain. 

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Miguel Ángel Moratinos: « Bâtir la paix par le dialogue et la diversité culturelle »

17. November 2025 um 17:14

Miguel Ángel Moratinos Cuyaubé  haut représentant de l’Alliance des Nations Unies pour le dialogue des civilisations est revenu sur  l’importance cruciale de l’alliance des civilisations comme fondement pour construire la paix dans un monde multipolaire et diversifié.  Et ce lors de la conférence ayant réuni le ministre des Affaires étrangères de la migration, et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti, ainsi que les représentants de l’UNAOC et ICESCO.

Il insiste sur le fait que la coexistence pacifique ne peut pas reposer sur la peur ou la force, mais uniquement sur le dialogue, la compréhension mutuelle et le respect des différences culturelles, religieuses et civilisationnelles.

Il a souligné que, dans un contexte mondial marqué par le terrorisme, la sécurité a souvent été privilégiée au détriment de la paix, ce qui paradoxalement ne garantit pas une véritable stabilité. La paix doit donc être une priorité, surtout face aux conflits actuels comme en Ukraine ou à Gaza, qui montrent que la sécurité sans paix est difficile à maintenir. La proposition d’un appel pour la paix reflète cette approche : renforcer les efforts diplomatiques, promouvoir le respect du droit international, et multiplier les initiatives pour sortir de la spirale de la violence.

En marge de cet événement,  interrogé  sur le fait que la paix ne peut se bâtir sur la peur mais sur le dialogue rejoint cette idée fondamentale, il a répondu  dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com que la paix, selon cette vision, est non seulement un objectif mais une nécessité pour assurer la sécurité durable et l’humanisme.

Il rappelle entre autres que la référence à des événements historiques, comme la guerre civile espagnole ou la souffrance en Sarajevo, illustre que les citoyens aspirent à vivre sans la guerre, et que cette aspiration doit guider les actions internationales. In fine, il conclut qu’ il s’agit d’un appel à dépasser l’obsession sécuritaire pour cultiver la paix comme voie principale, en utilisant le dialogue et la coopération interculturelle comme leviers pour un avenir harmonieux et respectueux de la diversité. Tout en déclarant: « La véritable sécurité, selon cette approche, se construira par la paix, et non par la peur ou la violence systématique ». 

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Symposium de Tunis : l’Alliance des civilisations, vecteur clé de paix, dialogue et cohésion sociale

17. November 2025 um 14:39

Le Symposium international de Tunis sur le renforcement du rôle de l’Alliance des civilisations des Nations Unies dans la promotion de la paix et de la sécurité internationale se tenait ce lundi 17 novembre 2025 à l’Académie diplomatique de Tunis. Cette conférence a réuni le ministre des Affaires étrangères de la migration, et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti, ainsi que les représentants de l’UNAOC et ICESCO.

Mohamed Ali Nafti a souligné que le renforcement de la confiance dans le système des Nations unies passe par la réhabilitation de la dimension humaine de l’action internationale. L’Alliance des civilisations incarne depuis vingt ans cette approche, en promouvant des valeurs diplomatiques et des actions concrètes, notamment dans les domaines de l’éducation et des médias, qui renforcent l’intégrité et la cohésion sociale.

Il a rappelé que la Tunisie a toujours opté pour l’intégration de la pensée critique, l’ouverture à la diversité culturelle et religieuse, ainsi que le rôle incontournable des médias en tant qu’acteurs actifs de la lutte contre la haine.

Dans un monde numérique, la dimension digitale n’est pas en reste. Pour lutter contre l’extrémisme, Mohamed Ali Nafti a souligné que l’Alliance des civilisations est perçue non seulement comme un espace de dialogue, mais aussi comme un acteur clé pour promouvoir le respect de la diversité humaine, lutter contre les abus étatiques et assurer une sécurité collective durable.

Ainsi il insiste tout au long de son discours, sur le respect des religions, des croyances et des droits des migrants, tout en appelant à une justice équitable pour les causes profondes des déplacements.

Sur le plan politique, il a réaffirmé que la Tunisie se tient toujours du côté des Palestiniens. Tout en signalant que les violations des droits en Palestine empêchent toute paix durable. Ainsi il appelle à une unité arabe et islamique autour des valeurs partagées par l’Alliance.

« Convaincu que l’humain est au cœur des mécanismes mondiaux, la Tunisie rappelle que sa politique extérieure repose sur les principes d’équité, de dignité, de respect mutuel et de responsabilité commune, et encourage un dialogue sérieux pour bâtir un avenir de paix, de sécurité et de cohésion pour les générations futures », conclut-il.

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Gestern — 16. November 2025Haupt-Feeds

Taux d’intérêt en Tunisie : le pari de la prudence face à une inflation tenace

16. November 2025 um 13:29

Ces dernières années, l’économie du pays fait face à plusieurs défis majeurs, et en premier lieu, à l’inflation. Après avoir atteint un pic en février 2023 (10,4%), l’inflation a amorcé une tendance baissière pour se stabiliser à 5% en septembre 2025, contre 6,7% à la même période en 2024.

Ces chiffres témoignent d’une détente des prix par rapport aux années précédentes, résultat notamment d’une politique monétaire prudente conduite par la Banque centrale de Tunisie (BCT). L’analyse de l’IACE ayant pour thème : « BCT : l’heure de la baisse des taux a-t-elle sonné ? » indique que le contexte actuel appelle plus à la prudence qu’à une action monétaire expansive.

Il convient de noter que la BCT a maintenu un taux directeur stable à 8% pendant plus de deux ans (depuis décembre 2022), avant de procéder à une première baisse modérée de 50 points de base en mars 2025, ramenant ce taux à 7,5%. Cette évolution soulève la question suivante : la baisse des taux peut-elle se poursuivre dans un contexte où l’inflation recule, mais reste au-dessus du taux directeur ? Un aspect important à considérer est l’inflation sous-jacente, c’est-à-dire hors produits alimentaires et énergie, un indicateur clé pour les banquiers centraux, car il reflète une inflation plus structurelle.

En effet, en septembre 2025, cette inflation sous-jacente demeure élevée à 5,2%, légèrement au-dessus de l’inflation globale. De surcroît, l’inflation des produits alimentaires libres a atteint 7,2% en juin 2025. Ces produits représentent environ 21% du panier de consommation. Ce qui alimente les inquiétudes quant à la maîtrise totale des pressions inflationnistes. Ces chiffres font craindre que la BCT soit prudente, voire réticente, à poursuivre un cycle de baisse des taux, alors que les tensions sous-jacentes rendent la maîtrise progressive de l’inflation encore fragile.

Incertitudes internationales et risques externes

La conjoncture mondiale est marquée par un fort climat d’incertitude, reflété par la montée du World Uncertainty Index, influencé par plusieurs facteurs. Parmi eux, figurent les tensions commerciales résultant des politiques tarifaires américaines, les conflits géopolitiques persistants, ainsi que le maintien de politiques monétaires restrictives par les principales banques centrales à l’échelle mondiale. Pour l’économie tunisienne, fortement ouverte et dépendante des importations, notamment alimentaires et énergétiques, cette incertitude internationale représente un risque significatif de choc externe. Une nouvelle hausse des prix de ces produits, déclenchée par des tensions géopolitiques ou commerciales, pourrait relancer une inflation importée que la BCT aura du mal à contenir.

Faible croissance potentielle et capacité de production limitée

Sur le plan national, la croissance économique reste modérée, avec un taux de 3,2% au deuxième  trimestre 2025, contre 1,4% un an auparavant. Cependant, cette croissance apparente ne reflète pas une augmentation réelle des capacités productives. La croissance potentielle est très faible, presque nulle, ce qui signifie que l’économie ne gagne pas en capacité productive durable. La faiblesse du climat des affaires, marqué par de l’attentisme et un recul des investissements, conjuguée à des contraintes budgétaires, limitées par une masse salariale élevée, le service important de la dette publique et les subventions, rend difficile tout effort de développement structurel. Dans ce contexte, une baisse des taux d’intérêt stimulerait surtout la demande intérieure, sans réelle augmentation de l’offre, ce qui risque surtout d’alimenter l’inflation plutôt que la production. Cette situation est aggravée par un espace budgétaire restreint et une structure rigide des dépenses publiques, qui limitent la capacité de l’Etat à soutenir la croissance par des politiques fiscales expansives. Dès lors, baisser les taux d’intérêt pourrait être contre-productif, attisant les pressions inflationnistes sans créer de richesse additionnelle.

Pression sur le dinar et fragilité extérieure

Le déficit commercial s’est aggravé, passant à environ 16,7 milliards de dinars (MDT) en 2025 contre 13,5 milliards en 2024. Cette détérioration des échanges extérieurs exerce une pression notable sur la monnaie tunisienne, le dinar, qui poursuit sa dépréciation face à l’euro. Bien qu’une légère amélioration de l’excédent des services ait partiellement compensé la tendance, le déficit courant s’est creusé, passant à -1,9% du PIB en 2025 contre -1,2% l’année précédente. Cette situation entraîne une hausse des besoins de financement extérieur et réduit la liquidité en devises étrangères dans le pays.

Au 22 octobre 2025, les réserves en devises couvrent environ 106 jours d’importations, un niveau jugé fragile compte tenu des vulnérabilités structurelles de l’économie tunisienne. Une diminution de la disponibilité des devises entraînerait une pression accrue sur le dinar, risquant de l’affaiblir encore plus. Une baisse supplémentaire du taux directeur pourrait aggraver cette situation. Elle encouragerait en effet davantage le recours à l’endettement pour financer les importations, augmentant la demande en devises, exerçant une tension supplémentaire sur les réserves de change et accentuant la dépréciation du dinar. La dépréciation monétaire pourrait alors se traduire par un phénomène connu sous le nom de « pass-through» du taux de change, c’est-à-dire une augmentation des prix des biens importés, contribuant une nouvelle fois à alimenter l’inflation.

Impact du projet de loi de finances 2026 

Le projet de loi de finances 2026 contient plusieurs mesures qui risquent d’alimenter les pressions inflationnistes, notamment par un nouveau round de financement monétaire du budget de l’Etat estimé à environ 11 milliards de dinars. Ce recours accru à une facilité de financement auprès de la Banque centrale dans un contexte de fragilité économique pose question. Il pourrait alimenter l’inflation et fragiliser davantage la stabilité monétaire et financière du pays. Malgré les progrès sur le contrôle de l’inflation ces derniers mois, la conjoncture économique et financière reste marquée par des fragilités importantes en Tunisie.

L’inflation sous-jacente élevée, les risques d’inflation importée liés aux incertitudes internationales, la faible croissance potentielle, la situation extérieure fragile et la politique budgétaire expansionniste prévue invitent à la prudence. Dans ces conditions, et toujours selon l’analyse de l’IACE, il semble prématuré que la BCT envisage de poursuivre la baisse de son taux directeur. Un statu quo monétaire est préférable pour maintenir la stabilité des prix et limiter les risques de dépréciation du dinar. Toute décision de baisse des taux doit être prise avec beaucoup de prudence afin d’éviter d’aggraver les vulnérabilités de l’économie du pays.

Cet article est publié dans le dernier numéro de L’Économiste Maghrébin – Spécial Finances, actuellement disponible en kiosque.

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INS: PIB en hausse annuelle de 2,4% au T3 2025

15. November 2025 um 15:35

L’INS vient de publier son dernier rapport : au troisième trimestre 2025, les estimations des comptes nationaux trimestriels montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a augmenté de 2,4% sur un an. Par rapport au trimestre précédent, le PIB en volume est resté quasiment stable, avec une variation de 0,0%.

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Chômage en hausse : le taux grimpe à 15,4% au T3 2025

15. November 2025 um 14:29

L’INS vient de publier son dernier rapport sur le taux de chômage qui est en hausse atteignant 15.4%. Au troisième trimestre 2025, la population active connaît une légère baisse, passant à 4 259,3 milliers d’individus, entraînant un recul du taux d’activité à 46,1%.

Le nombre de personnes occupées diminue également à 3 605,6 milliers, avec une forte concentration dans les services (53,5%). Le taux de chômage augmente modestement à 15,4%, affectant particulièrement les femmes dont le taux atteint 22,4%, tandis que celui des hommes baisse à 12,1%.

Le chômage touche sévèrement les jeunes de 15 à 24 ans, avec un taux élevé de 40,1%, et les diplômés de l’enseignement supérieur, où le taux s’élève à 24,9%, avec une disparité notable entre femmes et hommes.

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Tunisie-Inde: dialogue, coopération et prospérité

14. November 2025 um 22:37

Les relations entre la Tunisie et l’Inde reposent sur des liens culturels profonds et des affinités historiques marquées. Partageant des similarités dans la cuisine, la musique, les traditions et même les influences architecturales, ces deux pays entretiennent une coopération croissante, notamment dans les domaines économiques et technologiques, portée par une jeunesse éduquée et dynamique.

Rencontrée en marge de l’événement l’Ambassadrice  de l’Inde en Tunisie  Devyani Uttam Khobragade a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com: « La Tunisie et l’Inde partagent une proximité culturelle remarquable. Leur cuisine, leurs vêtements, leur musique et leur architecture présentent de nombreuses similitudes. L’Inde compte près de 300 millions de musulmans, faisant de la culture islamique une influence majeure et raffinée dans la société indienne. »

Elle précise entre autres que la gastronomie indienne est très diverse. Tout en ajoutant : « Au nord, elle mêle les saveurs traditionnelles du Moyen-Orient et de la Perse à celles de la cuisine locale. Au sud, la cuisine se distingue par ses goûts plus épicés et piquants, avec une utilisation abondante de noix de coco, coriandre, herbes et épices locales. Cette richesse correspond aux goûts tunisiens, notamment dans l’usage des épices. Cette proximité culinaire renforce le lien culturel qui unit les deux pays. »

Sur le plan économique,  elle estime que l’Inde et la Tunisie sont jeunes et disposent d’une population largement éduquée. Cette réalité ouvre de nombreuses opportunités de coopération, particulièrement dans les secteurs de la FinTech, des technologies de l’information et de l’ingénierie logicielle. Les entreprises indiennes peuvent ainsi tirer parti du talent tunisien pour renforcer leur activité.

Pour favoriser ces échanges, il est essentiel que les entreprises tunisiennes et indiennes se rencontrent et créent des partenariats solides. Dans ce cadre, la mission de l’Ambassadrice s’oriente prioritairement vers le développement économique. Elle insiste sur le fait que la culture, notamment la gastronomie et le tourisme, joue un rôle fondamental en rapprochant les peuples, et qu’à terme cela facilitera le commerce et la croissance économique entre les deux nations.

Dans cette optique, un centre IT sera bientôt mis en place au Technopark de Gazala, avec l’ambition d’attirer davantage d’entreprises technologiques en Tunisie. De plus, une délégation de l’initiative « Connect to India » se rendra en Inde début janvier afin de renforcer les liens d’affaires et stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays.

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Festival de la gastronomie Indienne: voyage sensoriel d’Inde à Tunis

14. November 2025 um 21:21

Dans le cadre des « Journées de l’Inde en Tunisie », l’Ambassade de l’Inde à Tunis, en partenariat avec Four Seasons Hotel Tunis et India Tourism Development Corporation Ltd. (ITDC), organise du 13 au 16 novembre 2025 un Festival de la Gastronomie Indienne au restaurant Azur du Four Seasons Hotel à Gammarth, La Marsa, Tunis.

Cet événement exceptionnel invite les gourmets et passionnés de culture tunisienne à découvrir la richesse et la diversité du patrimoine culinaire indien. Les convives pourront savourer une sélection authentique de plats traditionnels indiens préparés par les chefs renommés de l’ITDC, M. Chandan et M. Arjun.

Plus qu’une simple dégustation, le festival propose une immersion complète dans les saveurs, couleurs, musiques et traditions indiennes, célébrant ainsi l’esprit unique de l’Inde à travers sa cuisine et son ambiance chaleureuse.

L’inauguration a eu lieu le 13 novembre 2025, en présence de l’Ambassadrice  Dr. Devyani Uttam Khobragade, de la direction de l’hôtel et de nombreux invités de marque.

Dans son discours, l’ambassadrice a souligné que la gastronomie indienne est une véritable célébration de la vie, alliant harmonie des goûts et explosion de couleurs.

Parmi les invités, on comptait des membres du corps diplomatique, des représentants d’organisations internationales, le Consul honoraire de Tunisie à Bengaluru, ainsi que des personnalités des médias et blogueurs culinaires.

Le festival se conclura le 16 novembre par un brunch exceptionnel au même restaurant. Pour y participer, il est conseillé de réserver auprès du Four Seasons Hotel de Tunis.

La cuisine indienne, célèbre pour ses épices emblématiques telles que le cumin, safran, curcuma, clou de girofle, muscade et curry, offre une palette de saveurs riches aux mélanges subtils. La diversité des ingrédients confère à cette gastronomie une unicité remarquable, des plats végétariens riches du sud de l’Inde aux spécialités de viande et riz du nord, comme le poulet tikka masala, le biryani et le tandoori.

Mais la richesse de l’Inde ne se limite pas à sa cuisine, il y a également les danses traditionnelles, défilé de mode fusionnant influences indiennes et tendances internationales, ainsi qu’un dîner authentique et des stands d’artisanat et gastronomie.

Cet événement culturel vibrant promettait une immersion totale dans l’âme et la générosité de la culture indienne, renforçant le lien entre les deux pays à travers le partage et la découverte.

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CORP : dix ans au service de l’emploi des jeunes et de la reconversion professionnelle

14. November 2025 um 20:21

Depuis dix ans, le CORP se positionne comme un catalyseur essentiel de l’emploi et de la formation professionnelle en Tunisie, offrant aux jeunes diplômés une seconde chance grâce à un dispositif novateur de reconversion professionnelle inspiré du modèle allemand. Ce partenariat unique entre la Tunisie et l’Allemagne conjugue expertise, accompagnement personnalisé et réponse directe aux besoins du marché du travail, pour un impact social et économique concret.

Le CORP, rattaché à la Chambre Tuniso-Allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie), a célébré dans l’après midi du  vendredi 14 novembre 2025 à Beit El Hikma une décennie d’engagement en faveur de l’emploi et de la formation professionnelle en Tunisie.

Cet événement s’est déroulé en présence de Fakher Zaaybi Directeur de la coopération et des milieux socio-économiques au Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MEFP),  Elisabeth Wolbers, ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, ainsi que la direction de l’AHK Tunisie et plusieurs partenaires institutionnels et économiques.

Depuis sa création en 2015, le CORP s’est imposé comme un acteur clé du marché du travail tunisien. Son projet phare vise à offrir une seconde chance aux jeunes diplômés universitaires issus de filières où l’accès à l’emploi reste limité. Grâce à une approche innovante de reconversion professionnelle, développée en partenariat avec les homologues allemands de la GZ et les entreprises locales, le CORP identifie les besoins réels du marché en repérant les postes vacants chez ses partenaires et propose des formations taillées sur mesure.

Ces formations reposent sur un modèle d’alternance inspiré du système allemand dit « dual system », combinant apprentissage en entreprise et formation en centre spécialisé. Elles intègrent également une préparation aux compétences transversales (soft skills) indispensables à une intégration professionnelle réussie.

Aujourd’hui, ce programme a permis de placer plus de 12 000 jeunes au sein de différentes organisations, avec au total 18 000 personnes inscrites aux activités du CORP. Cette réussite illustre pleinement sa mission d’orienter et de qualifier les chercheurs d’emploi afin qu’ils décrochent des emplois bien rémunérés, sécurisés, et adaptés aux exigences du marché. Cette dynamique profite aussi aux entreprises en quête de profils qualifiés.

L’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Elisabeth Wolbers a souligné que l’intérêt croissant des jeunes pour la reconversion professionnelle répond à la nécessité d’une économie plus inclusive et durable. Le CORP accompagne donc aussi les jeunes qui possèdent déjà une qualification, mais dont le profil ne correspond pas aux besoins actuels des entreprises, notamment dans les secteurs verts en forte croissance. Ce soutien contribue à garantir une meilleure qualité de vie aux bénéficiaires tout en favorisant le développement économique de la Tunisie.

Ghazi El Biche président de la Chambre Tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie) a présenté le bilan du projet CORP et ses perspectives. Il a insisté sur le rôle essentiel de la coopération tuniso-allemande et de l’implication des entreprises allemandes dans ce succès. Le projet, qui cible des secteurs variés comme l’industrie et les technologies de l’information, offre une véritable opportunité d’ascension sociale, notamment pour les jeunes sans réseau privilégié.

Parmi les nombreux bénéficiaires, certains sont même devenus entrepreneurs après leur formation, contribuant ainsi à un impact social et économique concret en Tunisie.

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Issam Chouchene: « Il est crucial que l’État soutienne davantage le secteur privé »

12. November 2025 um 17:14

Issam Chouchene, vice-président de la commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple, dresse un bilan critique sur le projet de loi de finances 2026 . Il appelle à une meilleure adéquation entre les missions élargies du ministère des Finances et les crédits alloués, tout en soulignant l’importance d’un soutien réel à l’investissement et à la cohésion sociale dans le processus budgétaire.

Issam Chouchene souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com « cette analyse institutionnelle se concentre sur les déséquilibres, les priorités et les dépenses. Il est essentiel d’évaluer la mission du ministère à la lumière de ses évolutions : si celle-ci augmente ou diminue, elle doit être justifiée par des critères clairs. »

Il estime que le ministère des Finances supervise plusieurs secteurs cruciaux : la douane, la lutte contre le marché parallèle, la fiscalité, le trésor public et la maîtrise des coûts. Sa mission, qui devrait logiquement s’étendre, pose aujourd’hui un problème : les moyens humains et financiers ne suivent pas l’ampleur de ses responsabilités, notamment face au marché parallèle et aux besoins en renforts douaniers, incluant recrutements et systèmes d’information.

Et de poursuivre: « Bien que la mission ait augmenté d’environ 6,5 milliards de dinars par rapport à l’année dernière, les ressources supplémentaires allouées sont nettement inférieures, aux alentours de 1,5 milliard de dinars. Cela crée un déséquilibre manifeste entre les objectifs fixés et les crédits disponibles. »

Par ailleurs, le projet de loi de finances doit contenir des mesures en faveur des aspects sociaux et économiques. Cependant, la loi ne doit pas se limiter à des articles symboliques ; elle doit garantir que les investissements économiques précèdent et soutiennent les mesures sociales. La création de richesse doit être la condition préalable à la réduction durable des inégalités.

Et de conclure: « Il est crucial que l’État soutienne davantage le secteur privé, encourage l’investissement et attire des capitaux étrangers, car les ressources publiques seules ne suffisent pas. L’investissement doit être actif et orienté vers la croissance économique nationale, et non rester inerte, notamment en mobilisant les avoirs détenus à l’étranger Enfin, bien que le projet de loi de finances soit en cours de finalisation, des modifications importantes interviendront avant sa présentation à l’Assemblée, qui aurait dû normalement se faire dès février ou mars. Le travail des députés est donc déterminant pour redéfinir un cadre budgétaire cohérent et ambitieux. »

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ARP : le taux de recouvrement immédiat des ressources propres s’élève à 94,4%

12. November 2025 um 14:28

Les commissions des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts se sont réunies dans la journée du 12 novembre 2025 lors de l’audition de la ministre des Finances pour présenter et débattre le PLF 2026.

Au début de la séance, la ministre Michket Slama Khaldi a exposé en détail la mission du ministère des Finances, qui consiste à appliquer la politique générale de l’État en matière de finances publiques, incluant la douane, la fiscalité, la comptabilité publique et les services budgétaires de soutien.

Cette mission vise à soutenir une croissance économique durable, à renforcer la stabilité économique, à garantir le financement des dépenses publiques, ainsi qu’à honorer toutes les obligations financières nationales et internationales. Elle a insisté sur la nécessité de renforcer l’autonomie financière de l’État, d’améliorer ses ressources propres et de promouvoir la justice fiscale afin d’assurer une contribution équitable de tous les acteurs économiques.

Par ailleurs, elle a souligné l’importance d’établir des comptes fiables pour l’État, les collectivités locales et les institutions publiques. La ministre a ensuite présenté les principaux résultats obtenus en 2025, notamment le remboursement des dettes intérieure et extérieure grâce à une gestion budgétaire rigoureuse, une consolidation des ressources et une bonne gestion de la trésorerie.

Sur le plan des ressources, elle a indiqué que le recouvrement des recettes propres s’était amélioré sur la période 2021-2025. Jusqu’à fin septembre 2025, une hausse de 6.9% a été enregistrée par rapport à la même période en 2024, avec un taux d’exécution de 72,1%.
Les recettes fiscales ont progressé de 7,6% par rapport à la période précédente. Le recouvrement immédiat a atteint 94,4% du total des ressources propres collectées.

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Budget 2026 : le grand bond des investissements aux Finances, avec 1 477 MDT alloués

12. November 2025 um 13:27

Le rapport de la Commission mixte des finances des deux Chambres du Parlement indique que le projet de budget de l’État pour 2026 alloue 1 477 millions de dinars au ministère des Finances, soit une hausse de 6 % par rapport à 2025.

Les dépenses de location constituent 80 % des dépenses totales du ministère, tandis que les investissements représentent 10 %, avec une augmentation de 45 % des engagements et 20 % des paiements.

Le rapport ajoute que le ministère des Finances a programmé le recrutement de 1 770 personnes pour ses différents services, ainsi que 46 autres postes pour les écoles de formation au profit des services de la douane tunisienne.

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11 novembre : singles day, entre liberté, légendes et bons plans !

11. November 2025 um 14:51

Le 11 novembre, c’est un peu la Saint-Valentin des célibataires : on ne partage pas le chocolat, mais on célèbre avec éclat notre liberté… et les soldes en ligne ! Entre légendes historiques et chiffres faramineux d’achats sur Alibaba, cette journée prouve qu’être seul(e) peut rapporter gros sans prise de tête. C’est ce que révèle le site LesEchos.

En effet, la période des soldes d’Alibaba a débuté mercredi soir et se terminera le 11 novembre, jour de la Fête des célibataires.

Aujourd’hui, de plus en plus de personnes adoptent ce qu’on appelle le « mode célibataire ». On estime à environ 100 millions le nombre de célibataires dans le monde, selon plusieurs médias étrangers. Un chiffre que confirment certaines statistiques.

Sans doute, beaucoup souhaitent vivre seuls par choix. Comme le dit le célèbre proverbe : « Il vaut mieux être seul(e) que mal accompagné(e) ». Le célibat est donc souvent un choix de vie et non une contrainte, une tendance qui tend à s’amplifier.

Origines de la journée

Comment est née cette journée internationale ? Tout commence dans les années 90 en Chine. Créée en 1993, cette journée a vu le jour à Nanjing (Nankin), capitale de la province du Jiangsu, lorsque des étudiants universitaires ont proposé de célébrer les célibataires le 11 novembre.

Pourquoi ce choix ? Selon le média Chine.in, la date 11.11 représente quatre « 1 » : autant d’individus seuls. Si cette initiative vient des étudiants, d’autres évoquent une légende liée à cette fête. Selon certains récits, cette journée honore un moine romain sous le règne de l’empereur Claude. Ce dernier aurait interdit les mariages pour envoyer les jeunes hommes à la guerre. Mais un moine désobéit en célébrant des unions secrètes. Il fut arrêté, emprisonné et torturé à mort un 11 novembre.

Qu’il s’agisse d’une légende ou d’un fait historique, la journée internationale des célibataires est devenue un événement culturel prisé sur les campus.

Ces dernières années, elle s’est aussi transformée en un grand rendez-vous commercial en Chine, avec de nombreuses promotions en ligne, à la manière du Black Friday. Le phénomène a inspiré le marketing qui cible les célibataires, souvent laissés de côté lors de la Saint-Valentin. Par exemple, la plateforme du géant chinois Alibaba a cette année pulvérisé son record de ventes en ligne lors de la « Fête des célibataires », générant samedi un chiffre d’affaires de plus de 25,3 milliards de dollars. Dimanche, le groupe a annoncé sur son site internet avoir réalisé, la veille, des ventes s’élevant à 168,3 milliards de yuans en marchandises.

Le célibat est donc aussi, pour certains, une véritable mine d’or

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Vers la réouverture de l’ambassade syrienne à Washington !

11. November 2025 um 08:35

Damas va pouvoir reprendre les activités de son ambassade à Washington. C’est ce qu’a révélé le Figaro.  Cette annonce intervient lors de la visite du président syrien Ahmed al-Charaa aux États-Unis.

Lundi, les autorités américaines ont confirmé qu’elles autorisaient la Syrie à réactiver les fonctions de sa représentation diplomatique à Washington, où le président syrien a été reçu par le président Donald Trump.

« Les États-Unis autoriseront la Syrie à reprendre les activités de son ambassade à Washington afin de renforcer la coordination en matière de lutte contre le terrorisme, de sécurité et d’économie », a indiqué un responsable américain, sous couvert d’anonymat, a relayé Le Figaro.

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Inauguration d’une troisième unité pharmaceutique à Sidi Thabet

10. November 2025 um 20:45

Le groupe pharmaceutique Hikma a inauguré sa troisième unité de production en Tunisie, située à Sidi Thabet, avec un investissement de 50 millions de dinars. Cette nouvelle usine, stratégique pour le développement industriel du groupe, permettra d’augmenter la production locale de médicaments cardiovasculaires, antibiotiques et neurologiques, et de renforcer les exportations, notamment vers les marchés africains.

Lors de cette inauguration, le ministre de la Santé, Dr Mustapha Ferjani, a salué les compétences tunisiennes dans les domaines médical et pharmaceutique. Il a également annoncé une réduction substantielle des délais d’octroi des autorisations de mise sur le marché (AMM), désormais estimés entre six mois et un an, grâce à une meilleure coordination assurée par l’Agence nationale des médicaments.

Présent en Tunisie depuis plus de 35 ans, Hikma emploie plus de 320 personnes avec une forte proportion d’encadrement. L’ouverture de cette nouvelle unité devrait créer de nouveaux emplois et renforcer la capacité d’exportation du groupe, renforçant ainsi l’attractivité et le potentiel de l’industrie pharmaceutique tunisienne au niveau régional.

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Libération sous contrôle judiciaire de Nicolas Sarkozy

10. November 2025 um 18:01

L’ancien président français Nicolas Sarkozy a quitté la prison de la Santé pour regagner son domicile, suite à la décision prise lundi 10 novembre par la cour d’appel de Paris qui a ordonné sa remise en liberté.

Condamné dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 pour association de malfaiteurs, l’ancien président reste cependant placé sous un contrôle judiciaire strict et ne peut pas quitter le territoire français.

La justice lui interdit également tout contact avec le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, ainsi qu’avec d’autres témoins de cette affaire. Le parquet général avait auparavant demandé sa libération sous contrôle judiciaire strict.

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Elyes Kasri : « Préalable nécessaire de l’évaluation et la refonte… »

10. November 2025 um 12:26

L’analyse de l’ancien ambassadeur Elyes Kasri, via son post FB, met en lumière les défis persistants de la Tunisie au sein de sa région, résultant d’un héritage colonial complexe et de relations difficiles avec ses voisins.

Elyes Kasri appelle à une refonte sincère et pragmatique des mécanismes de coopération régionale pour assurer un avenir stable et équitable.

En outre, il souligne que « la Tunisie a longtemps supporté les conséquences de sa solidarité historique avec ses voisins de l’Est et de l’Ouest, particulièrement durant et après la période coloniale. Cette solidarité a souvent été suivie d’une attitude condescendante et d’une volonté manifeste de l’affaiblir, à travers des pressions sociales, économiques, sécuritaires et diplomatiques, dont le terrorisme est une manifestation. »

Et de poursuivre : « Ces dynamiques ont fragilisé la Tunisie, limitant ses marges de manœuvre internes et internationales. »

Elyes Kasri insiste sur la nécessité d’une évaluation réaliste et profonde du système de coopération régionale, qu’il soit bilatéral ou maghrébin. Il considère qu’elle doit dépasser les discours utopiques et les slogans pour corriger les frontières héritées du colonialisme et favoriser un véritable équilibre fondé sur la parité et l’autonomie décisionnelle.

Sans ces réformes, il prévient que les initiatives régionales demeureront vouées à l’échec, mettant en péril la stabilité, la souveraineté et la pérennité de la Tunisie et de la région.

L’analyste politique appelle « également à l’abandon des politiques d’alliances destructrices, des postures arrogantes et de la répression des volontés populaires. Conditions nécessaires à toute forme de rapprochement sincère et durable qui garantirait l’avenir de la coopération régionale. »

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