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Heute — 06. November 2025Haupt-Feeds

Khouloud Toumi : « Le véritable défi n’est pas la coopération avec la Chine, mais sa gestion »

06. November 2025 um 17:39

Alors que Tunis et Pékin élaborent un accord de libre-échange, l’analyste en politique économique Khouloud Toumi met en garde contre un déséquilibre commercial structurel. Pour elle, le défi réside dans la capacité de la Tunisie à négocier des clauses de réciprocité et de transparence pour éviter le piège de l’endettement et la fragilisation de son tissu industriel.

Le futur partenariat économique entre la Tunisie et la Chine, actuellement en discussion, intervient à un moment de « grande fragilité économique » pour la Tunisie. Le pays fait face à un endettement élevé, un ralentissement de sa croissance et des négociations difficiles avec le Fonds monétaire international, a rappelé l’analyste en politique économique Khouloud Toumi dans un entretien accordé à L’Économiste Maghrébin.

Sur le plan géopolitique, cet accord pourrait représenter un tournant stratégique. La Tunisie cherche à se repositionner dans un monde multipolaire où la Chine joue un rôle de plus en plus important. Le partenariat, tel qu’envisagé, couvrirait plusieurs secteurs clés où la Chine dispose d’une expertise et d’une puissance financière reconnues : les infrastructures, l’énergie, la santé, l’agriculture, l’enseignement et l’économie numérique.

Un déséquilibre commercial déjà criant

Cependant, le principal écueil identifié par Khouloud Toumi est le déséquilibre structurel préexistant dans les échanges commerciaux bilatéraux. En 2024, le déficit commercial de la Tunisie avec la Chine a dépassé les 3 milliards de dollars. Les exportations tunisiennes vers la Chine restent marginales, tandis que les importations – notamment de produits électroniques et de machines – inondent le marché local. « La Chine exporte massivement vers la Tunisie sans réelle contrepartie économique », a-t-elle souligné, précisant que cette dynamique « fragilise le tissu industriel local et aggrave la dépendance aux produits importés ». Un accord de zéro douane, sans mesures correctrices, risquerait d’aggraver ce déficit.

Le risque du « piège de la dette » et le modèle de financement fermé

Au-delà du commerce, l’analyste alerte sur les modalités de financement souvent associées aux projets chinois. Elle pointe un « modèle de financement fermé » où les prêts consentis par la Chine sont conditionnés à l’utilisation d’entreprises chinoises. « La Chine prête, mais les fonds retournent à ses propres entreprises », a-t-elle expliqué. Ce schéma, assorti de « contrats parfois opaques », a conduit plusieurs pays africains dans le « piège de la dette » ou à des « concessions stratégiques », comme la cession d’infrastructures. La Tunisie doit, selon elle, « imposer plus de transparence et de contrôle institutionnel sur chaque projet » pour éviter ce scénario.

La gestion, clé de voûte du succès

Pour Khouloud Toumi, le véritable enjeu n’est pas la coopération avec la Chine en soi, mais sa gestion. « Si la Tunisie agit sans vision, elle risque de reproduire les mêmes dépendances qu’avec l’Europe », a-t-elle estimé. En revanche, si l’accord est « négocié, encadré et exige la réciprocité », il pourrait devenir un « levier de repositionnement stratégique ». L’avenir de ce partenariat dépendra donc de la capacité des autorités tunisiennes à protéger les intérêts économiques nationaux et à corriger le déséquilibre commercial croissant.

 

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Abdallah Dardari : « La résilience est la meilleure qualification de l’économie tunisienne »

06. November 2025 um 15:11

Le directeur régional du Programme des Nations Unies pour le développement dans les pays arabes, Abdallah Dardari, a déclaré lors de son passage dans l’émission « Midi Éco »  diffusée sur les ondes de Mosaïque FM, ce jeudi 6 novembre 2025, que la meilleure qualification de l’économie tunisienne est celle de « résilience ». Et ce dans un contexte économique et régional complexe, marqué par une guerre commerciale mondiale et l’émergence de nouveaux partenariats économiques.

M. Dardari a expliqué que l’économie tunisienne a réussi à maintenir son équilibre malgré les défis et a enregistré des taux de croissance positifs. Tout en soulignant la hausse du volume des exportations et du nombre de touristes, ainsi que l’augmentation des investissements directs étrangers et privés. « Ce qui constitue des indicateurs encourageants », affirme-t-il.

Abdallah Dardari déclare encore que la Tunisie a besoin d’atteindre un taux de croissance supérieur à 4,5 % par an. Et ce, afin de pouvoir maintenir le taux de chômage actuel estimé à 15,3 %.

Néanmoins, l’invité de « Midi Éco » estime qu’il convient de poser une série de questions, parmi lesquelles : la croissance est-elle équitablement répartie entre les différentes régions tunisiennes ? S’agit-il d’une croissance durable? Ou a-t-elle des effets environnementaux négatifs ou positifs, ou du moins neutres sur le plan environnemental ?

Il a poursuivi en soulignant que la capacité de l’économie tunisienne à résister dans ces conditions constitue en soi une réussite. Mais qu’elle fait toujours face au défi du recul de la productivité. Un phénomène qui ne se limite pas à la Tunisie, mais qui concerne également plusieurs pays arabes et même européens.

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Le fonds tunisien 216 Capital rejoint les investisseurs de Deplike

06. November 2025 um 14:35

La société de capital-risque tunisienne 216 Capital annonce son entrée au capital de la startup turque Deplike Laquelle est éditrice de l’application d’apprentissage de guitare « Chordie AI ». Cette levée de fonds intervient dans un contexte de croissance mondiale du marché de l’éducation musicale en ligne.

L’application Chordie AI, décrite comme un « Duolingo pour guitare », compte plus de 250 000 utilisateurs actifs et enregistre 3 000 nouvelles inscriptions quotidiennes. Son chiffre d’affaires a triplé au dernier trimestre. Une croissance principalement tirée par les marchés américain et britannique. La plateforme utilise l’intelligence artificielle pour fournir des retours en temps réel, s’appuie sur des tuteurs 3D immersifs et intègre des mécaniques de jeu pour gamifier l’apprentissage.

Fondée en Turquie par Ufuk Polat, Mehmet Süleyman Sağlam et Mustafa Demir, Deplike a pour objectif de rendre l’apprentissage instrumental plus accessible. Ufuk Polat souligne que le partenariat avec 216 Capital dépasse le simple cadre financier. La société s’impliquant concrètement sur les aspects produit et stratégie marketing.

Pour 216 Capital, fondée à Tunis en 2021 et spécialisée dans les phases d’amorçage, cet investissement s’inscrit dans sa stratégie d’accompagnement de fondateurs visionnaires capables de transformer des marchés globaux depuis la région MENA. Dhekra Khelifi, responsable au sein du fonds, qualifie Deplike d’exemple de convergence entre éducation, créativité et technologie.

216 Capital rejoint ainsi un tour de table composé d’investisseurs tels qu’Eren Bali (Udemy), Mehmet Ecevit (Gram Games), Melih Ödemiş (Yemeksepeti), Ali Akgün (VP Microsoft AI), et MagicLab.

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Gestern — 05. November 2025Haupt-Feeds

Crise dans la chaussure : la filière en alerte face à la contrebande

05. November 2025 um 14:54

Le secteur de la chaussure et du cuir est confronté à de graves difficultés, notamment d’approvisionnement illégal en chaussures et de vente illicite de chaussures usagées. C’est ce qu’a déclaré, mercredi 5 novembre 2025, Akram Belhadj, président de la Fédération nationale de la chaussure et du cuir.

Lors d’une intervention sur les ondes de la Radio nationale dans l’émission « Yahdath Fi Tounes », M. Belhadj a également tiré la sonnette d’alarme sur la baisse du nombre d’artisans et d’entreprises manufacturières, certaines se trouvant dans l’incapacité de régler leurs charges sociales, à cause justement des approvisionnements illégaux des chaussures.

Le président de la Fédération a fait état d’un autre défi : une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, et ce, malgré un taux d’emploi de 100 % dans ce secteur. Face à cette situation, il a lancé un appel à l’État pour protéger la production locale par une application stricte de la loi, une révision du cadre réglementaire du secteur, la mise en place de mécanismes de soutien aux industriels et aux artisans, ainsi qu’un renforcement des contrôles.

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PLF 2026 : Sarra Zaâfrani Zenzeri déclare la guerre à la spéculation

05. November 2025 um 12:07

La cheffe du gouvernement, Sarra Zâafrani Zenzeri, a présenté à l’ARP, mercredi 5 novembre, une nouvelle stratégie pour restructurer les circuits de distribution. Cette approche vise un triple objectif : bénéficier à la fois aux agriculteurs et aux consommateurs, mettre un terme à la spéculation et briser les monopoles.

Devant les députés du Parlement réunis pour examiner le projet de loi de finances 2026, la cheffe du gouvernement a dressé un constat sans appel, qualifiant les anciennes méthodes de lutte contre la spéculation d’inefficaces et inadaptées au pouvoir d’achat des Tunisiens.

En lieu et place, le nouveau plan du gouvernement repose sur plusieurs piliers. Primo, le gouvernement renforcera significativement les contrôles sur l’ensemble de la chaîne de production et de distribution. Secundo, il augmentera les inspections dans les marchés et les entrepôts. Tertio, les autorités mettront en œuvre la numérisation complète des circuits de distribution pour garantir une traçabilité optimale des produits. Enfin, elles instaureront également un système de surveillance permanente des prix et de la qualité. Pour sécuriser l’approvisionnement, le gouvernement constituera des stocks stratégiques de produits de base.

Des mesures complémentaires pour un impact durable

Sarra Zâafrani Zenzeri a insisté sur la complémentarité des mesures. La stratégie combine la régulation des canaux de distribution, le démantèlement systématique des réseaux de spéculation et une priorité accordée au développement de la production nationale. Dans cette optique, l’importation ne sera qu’une solution temporaire et ciblée.

Restaurer le pouvoir d’achat et la confiance

In fine, cette réforme ambitieuse a pour objectif de restaurer le pouvoir d’achat des citoyens et de contenir l’inflation à des niveaux acceptables. Elle doit aussi garantir une transparence totale dans la commercialisation des produits et assurer un approvisionnement régulier du marché local.

La cheffe du gouvernement a réaffirmé la détermination sans faille de l’État à mener cette bataille économique jusqu’au bout, promettant des résultats concrets et tangibles pour la population tunisienne.

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Tunisie : La croissance, malgré les défis, au cœur du budget 2026

05. November 2025 um 11:28

La cheffe du gouvernement, Sarah Zaafrani Zanzeri, a présidé ce mercredi matin l’ouverture des premières sessions générales consacrées au projet de loi de finances pour 2026. Cette séance commune, tenue en présence des membres du gouvernement et des deux chambres du Parlement, l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, a été l’occasion de dévoiler les grandes orientations d’un budget placé sous le signe de la « construction et l’édification ».

Dans son discours, la cheffe du gouvernement a présenté les piliers de ce budget, élaboré en parallèle du futur plan de développement 2026-2030. L’objectif annoncé est de « construire une économie nationale qui équilibre l’État social et les réalités économiques ».

La philosophie de cette loi de finances repose sur plusieurs axes majeurs :

  • Le renforcement du rôle social de l’État;

  • La stimulation de l’emploi et la réduction du chômage;

  • L’amélioration du pouvoir d’achat via une augmentation des salaires;

  • Le développement des systèmes de protection sociale;

  • L’amélioration des services publics, notamment dans les secteurs de l’éducation, des transports et de la santé.

Réformes structurelles et simplification

Mme Zaafrani Zanzeri a également détaillé plusieurs réformes d’accompagnement, dont :

  • La gestion des recrutements dans la fonction publique et la régularisation des situations professionnelles précaires.

  • L’ouverture de nouvelles lignes de financement pour favoriser l’inclusion sociale.

  • La révision du décret-loi n°15 relatif aux entreprises domestiques, dans le but de simplifier les procédures administratives.

Un optimisme malgré un contexte difficile

Elle a reconnu les défis persistants : un contexte économique mondial « perturbé »; le fardeau « d’anciennes dettes dont le peuple n’a pas bénéficié »; et la poursuite du déficit commercial, dont la moitié est imputable au déficit énergétique.

Cependant, elle a invoqué l’évolution positive du taux de croissance comme un signe « du début de la reprise économique ». Tout en soulignant l’avancement des travaux des grands projets structurants.

Ce projet de budget s’annonce donc comme un exercice d’équilibre entre la nécessaire consolidation des finances publiques et les pressions sociales dans un pays en quête de stabilité et de prospérité.

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Recrutement sur concours de 1 350 enseignants-chercheurs

05. November 2025 um 08:40

C’est un véritable appel d’air pour le monde universitaire. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vient d’officialiser, dans le Journal officiel n°132 paru mardi 4 novembre 2025, l’ouverture d’un vaste concours national destiné à renforcer les rangs des enseignants-chercheurs. En tout, 1 350 postes de maîtres-assistants sont à pourvoir par voie de concours dans les établissements publics d’enseignement supérieur.

D’après l’arrêté ministériel, les épreuves démarreront le 9 février 2026 pour se poursuivre sur plusieurs jours. Ce recrutement massif couvrira 60 spécialités différentes, illustrant la diversité des besoins des universités tunisiennes.

Parmi les disciplines les plus pourvues, cinq se détachent nettement :

Spécialité Nombre de postes
Informatique 232
Design 81
Finance & comptabilité 67
Langue anglaise 54
Mathématiques 52

Inscriptions en ligne : mi-décembre 2025

Les candidats auront une fenêtre de deux semaines pour s’inscrire : du 8 au 22 décembre 2025 à midi, via la plateforme officielle dédiée aux concours du ministère : concours-recrutement.mes.rnu.tn.

Dépôt des dossiers : fin décembre – début janvier

Une fois l’inscription en ligne validée, place au dossier papier : les universités recevront les candidatures du 25 décembre 2025 au 9 janvier 2026.

Exigence documentaire renforcée

L’article 5 de l’arrêté rappelle une obligation déjà bien connue des chercheurs, mais rarement exigée avec autant de précision : chaque postulant devra fournir l’intégralité de ses travaux académiques – ouvrages, mémoires, articles, supports de cours, travaux pratiques – en deux versions imprimées et trois supports numériques.

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Quand des chercheurs tunisiens réinventent le lien Palestine-Maghreb

04. November 2025 um 19:26

Invité sur RTCI ce 4 novembre 2025, Adrien Thibault, chercheur sociologue  à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC), a présenté un projet collectif qui réinscrit la Palestine dans l’histoire et les luttes du Maghreb.

Depuis le début du génocide en 2024, l’équipe internationale de l’IRMC à Tunis s’est mobilisée autour d’une interrogation fondamentale : quelle est la place des chercheurs face à la tragédie palestinienne ? La réponse a pris la forme d’un cycle de tables rondes et d’une publication scientifique inédite, la lettre de l’IRMC de septembre, consacrée à penser la question palestinienne depuis le Maghreb.

Le projet est né d’une réflexion approfondie au sein de l’institut. Adrien Thibault explique que l’équipe, composée principalement de chercheurs tunisiens et français, ne comptait aucun spécialiste direct de la Palestine. Pourtant, tous se sentaient profondément concernés par les événements en cours. La question de la légitimité scientifique s’est alors posée avec acuité, donnant lieu à des débats internes nourris.

La solution est venue d’un déplacement de perspective. Plutôt que d’aborder la Palestine de l’extérieur, l’équipe a choisi de la saisir depuis son terrain de recherche habituel, le Maghreb. Cette approche a révélé une évidence : la question palestinienne n’est pas exogène à la région maghrébine, elle en fait partie intégrante depuis les débuts du sionisme à la fin du XIXe siècle.

Une publication interdisciplinaire accessible à tous

La lettre de l’IRMC, coordonnée par Adrien Thibault, rassemble les contributions de chercheurs de plusieurs pays, dont des collègues de l’université de Birzeit en Palestine, de Cambridge, et d’universités algériennes. Le format choisi se veut à la fois rigoureux et accessible, avec des textes courts, peu jargonnants, richement illustrés .

Cette publication gratuite et téléchargeable sur le site de l’IRMC propose un PDF interactif permettant de naviguer entre différentes ressources. Le choix du numérique répond à une volonté de large diffusion et d’ouverture au plus grand nombre.

La comparaison entre l’Algérie et la Palestine occupe une place centrale dans la publication. Raouf Farrah développe le concept de colonialisme de peuplement, tandis qu’Abaher Sakka, sociologue palestinien renommé, nuance la comparaison en soulignant les divergences. Arthur Asseraf, historien à Cambridge, apporte un éclairage historique fascinant en révélant comment Ben Gourion, dans les années 1960, conseillait à Charles de Gaulle d’appliquer en Algérie les méthodes utilisées en Palestine, allant jusqu’à proposer une partition du territoire algérien.

 Au-delà des comparaisons, la publication explore comment la cause palestinienne circule au Maghreb. Le texte d’Ines Slami examine l’appropriation de cette cause dans l’histoire des luttes sociales au Maroc, illustrant comment Palestine et Maghreb sont liés par des solidarités militantes transfrontalières.

 

 

 

 

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Priorité prévention : 109,7 millions de dinars pour les vaccins et la lutte contre les maladies chroniques

04. November 2025 um 17:36

 Alors que le système de santé publique navigue entre défis structurels et impératifs de modernisation, le ministère de la Santé dévoile une stratégie financière articulée autour de deux piliers : un plan de sauvetage immédiat pour les établissements de santé et une vision prospective centrée sur la prévention. Le projet de loi de finances 2026 consacre ainsi 109,7 millions de dinars aux programmes de santé préventive, un montant sans précédent qui traduit une volonté de réorientation profonde des priorités sanitaires nationales.

 La ventilation de ce budget préventif place le programme national de vaccination en tête des allocations avec 55 millions de dinars, soit la moitié de l’enveloppe globale. Viennent ensuite la lutte contre la tuberculose et la rage, dotée de 21,7 millions de dinars, et le dépistage de l’hépatite virale C, financé à hauteur de 9,6 millions de dinars. Des programmes spécifiques bénéficient également de soutiens ciblés : 4,3 millions de dinars pour les personnes âgées, 1,3 million pour la prévention du cancer, 0,7 million pour la lutte anti-tabac et 0,5 million pour l’éducation sanitaire, décrite comme le socle des politiques de prévention.

Sauvetage financier des hôpitaux et partenariats stratégiques

Parallèlement à cette offensive préventive, le ministère a acté une mesure d’urgence : une subvention exceptionnelle de 290 millions de dinars sera injectée dès l’exercice budgétaire prochain pour soulager les hôpitaux régionaux et les structures publiques de santé, étranglés par leurs dettes envers la Pharmacie centrale. Cette bouffée d’oxygène doit permettre de sécuriser l’accès aux médicaments et de soutenir la filière pharmaceutique locale.

Dans une déclaration faite devant les commissions parlementaires réunies, le ministre Moustafa Ferjani a par ailleurs indiqué que son département envisageait des coopérations internationales ciblées, notamment avec des partenaires comme la Chine et le Japon, pour renforcer les capacités de production de médicaments dédiés aux pathologies cancéreuses et rares. Une refonte globale du système du médicament est également en cours, avec pour objectif déclaré de garantir la soutenabilité financière des structures de soins et d’assurer leur approvisionnement régulier.

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GEW Tunisia 2025 : un rendez-vous pour les jeunes entrepreneurs tunisiens

04. November 2025 um 15:15

La Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat – GEW Tunisia 2025 sera organisée du 17 au 21 novembre à la Maison de l’Entreprise, siège de l’IACE. Cet événement est porté par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté.

Cette édition vise à promouvoir l’esprit entrepreneurial, à encourager l’innovation et à renforcer la communauté des jeunes créateurs tunisiens. Le programme de la semaine combinera des formations pratiques et une table ronde sur des thématiques clés.

Au menu des formations : le Design Thinking; l’éducation financière; l’entrepreneuriat vert; le Product Market Fit pour les startups; le reporting ESG; ainsi que le marketing digital.

Une table ronde portera spécifiquement sur le thème « Génération IA – L’ADN du nouvel entrepreneur tunisien ».

L’inscription à l’événement est gratuite et se fait via le lien disponible sur la page officielle de la GEW Tunisia 2025. Les contenus de l’événement seront relayés sur les pages des organisateurs.

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Le résultat du Groupe SAH chute de 13 %, malgré 464 MDT de revenus

04. November 2025 um 14:37

Le Groupe SAH publie un bilan financier mitigé pour le premier semestre 2025. Si le chiffre d’affaires affiche une santé apparente, la performance opérationnelle, elle, marque un recul significatif. Il révèle les tensions internes qui pèsent sur la rentabilité du conglomérat.

L’enseigne, présente sur plusieurs marchés africains via quatorze entités, a engrangé 463,8 millions de dinars (MDT) de produits d’exploitation entre janvier et juin 2025. Une progression notable comparée aux 448,5 MDT de la même période en 2024.

Le revers de la médaille : une érosion des profits

Cette embellie commerciale cache cependant une réalité moins flatteuse. Le résultat opérationnel, véritable baromètre de l’efficacité de l’exploitation, a dévissé, passant de 60,1 MDT à 52,3 MDT. Une chute de près de 13 % qui interpelle.

L’explication est à chercher du côté de l’explosion des coûts. Les charges d’exploitation ont grimpé pour atteindre 411,5 MDT, tirées notamment par une hausse massive des dépenses de personnel. Ces dernières ont bondi de plus de 25 %, de 47,0 MDT à 58,9 MDT, alourdissant structurellement le modèle de coûts du groupe.

Des éléments contrastés dans le paysage financier

Dans ce contexte difficile, une lueur d’espoir provient du front financier. Les charges financières nettes ont été contenues, affichant une baisse de 22,3 MDT à 20,8 MDT. Cette maîtrise relative offre un léger répit, sans pour autant compenser entièrement la dégradation de la marge opérationnelle.

La structure capitalistique du groupe, consolidant pleinement la maison-mère et ses treize filiales – dont SAH Algérie, SAH Maroc ou Azur Papier SA –, rappelle son envergure régionale. Les intérêts minoritaires, représentant 100,5 MDT des capitaux propres, illustrent l’étendue de ses partenariats et investissements.

Au final, ce semestre dessine le portrait d’un groupe en croissance, mais qui doit impérativement retrouver le chemin d’une exploitation plus efficiente pour concilier volume d’activité et performance financière.

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Lancement du programme SPEED UP pour accélérer la croissance des PME

03. November 2025 um 14:32

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis (CCIT) a annoncé lundi le lancement du projet « Speed Up / Accélérer les hubs EU-MED ». Une initiative destinée à stimuler la croissance durable et compétitive des petites et moyennes entreprises. Financé par l’Union européenne dans le cadre du programme Interreg NEXT MED, ce projet offrira aux personnes sans emploi et aux publics défavorisés un accompagnement complet allant du mentorat à l’encadrement, afin de les aider à créer leur propre entreprise sur des bases solides et pérennes.

La CCIT, partenaire du programme, précise que cette ambition s’appuiera sur la création de hubs locaux jouant le rôle de catalyseurs. Ces pôles rassembleront les acteurs clés de l’entrepreneuriat et fonctionneront comme des plateformes collaboratives destinées à faire émerger et développer des startups. Conçus comme un réseau de « parcs » répartis sur le territoire, les hubs SPEED UP proposeront des formations et des programmes d’accélération élaborés conjointement pour structurer et renforcer les capacités des futurs entrepreneurs.

L’intégration des principes de durabilité sera au cœur de ces dispositifs dès les premières étapes de développement des PME. Le projet entend élargir la notion d’accélérateur en y incluant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Tout en mettant l’accent sur l’économie verte et circulaire, l’égalité des chances, l’inclusion et la compétitivité.

Le programme Interreg NEXT MED, troisième génération d’une vaste initiative de coopération menée par l’Union européenne en Méditerranée, vise à encourager un développement intelligent, durable et équitable dans l’ensemble du bassin méditerranéen. Il promeut une coopération transnationale structurée, fondée sur une gouvernance multi-niveaux et une approche équilibrée entre les pays partenaires. Sa mission consiste à soutenir des projets répondant aux grands défis communs de la région : adoption de technologies avancées, dynamisation des PME et création d’emplois, efficacité énergétique, gestion durable de l’eau, adaptation climatique, transition vers une économie circulaire, éducation, formation ou encore santé. Avec SPEED UP, la Méditerranée se dote d’un nouvel outil stratégique pour soutenir l’innovation, encourager l’entrepreneuriat responsable et renforcer la résilience économique des territoires.

Avec TAP

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Ne jouez pas avec la loi : enregistrer sans accord, c’est interdit, en Tunisie

03. November 2025 um 11:52

Capturer la voix ou l’image d’une personne à son insu expose à de lourdes condamnations. Me Anis Zine, avocat à la Cour de cassation, est intervenu le 2 novembre 2025 sur Diwan FM pour éclairer l’opinion publique sur les risques encourus en cas d’enregistrement non consenti.

Le cadre pénal tunisien se montre particulièrement sévère face à cette pratique. Toute captation audio ou vidéo réalisée sans l’accord explicite de la personne filmée ou enregistrée tombe sous le coup de la loi. Les contrevenants s’exposent à des peines pouvant aller jusqu’à cinq années d’incarcération, assorties d’amendes considérables atteignant le demi-million de dinars. À ces sanctions principales peuvent s’ajouter des peines complémentaires prévues par le dispositif législatif.

L’avocat a insisté sur un principe fondamental : le consentement préalable demeure la condition sine qua non de tout enregistrement. Sans cette autorisation explicite, l’acte bascule dans l’illégalité.

Toutefois, empressons-nous de dire que si un citoyen voit une infraction dans la rue, nous pensons qu’il a obligation de la signaler aux autorités. Bien entendu sans en informer l’auteur de ladite infraction.

La législation vise particulièrement à défendre les individus se trouvant en position de faiblesse lors d’échanges privés. Me Zine a précisé que la simple captation ne suffit pas toujours à caractériser l’infraction : c’est surtout l’exploitation ultérieure des contenus enregistrés qui cristallise la gravité de l’acte. Diffuser, partager ou utiliser de quelque manière que ce soit ces enregistrements constitue une circonstance aggravante majeure, la loi protégeant rigoureusement la vie privée et les libertés fondamentales des citoyens.

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Tunisie : la filière chaussure lance un cri d’alarme face à la crise

03. November 2025 um 10:36

Le « made in Tunisia » brille à l’international depuis plus de quarante ans, mais il agonise sur son propre marché. Le constat est brutal, et c’est Wajdi Dhouib qui le dresse. À la tête de la Chambre nationale des artisans du cuir et de la chaussure, il dénonce une hémorragie : l’industrie locale se vide de sa substance, étouffée par un flux de produits importés qui échappent aux radars fiscaux.

Sur Diwan FM, M. Dhouib ne mâche pas ses mots. La Tunisie fabrique pour les griffes les plus prestigieuses de la planète. Ses ateliers maîtrisent des techniques que le monde entier envie. Pourtant, chez elle, la chaussure tunisienne ne trouve plus preneur. Pourquoi ? Parce que la partie est truquée.

Un marché gangrené par la fraude

Le diagnostic est sans appel : trois brèches béantes laissent entrer une concurrence qui ne joue aucune règle. Première faille, des importateurs s’acquittent de droits de douane ridiculement bas, profitant de failles administratives ou de complaisances suspectes.

Deuxième problème, certaines cargaisons traversent les frontières comme en territoire conquis, sans déclencher le moindre prélèvement fiscal.

Troisième plaie, le marché tunisien est submergé par la friperie : des chaussures d’occasion débarquent en masse, dans la même opacité totale.

Résultat ? Les fabricants tunisiens se retrouvent pieds et poings liés. Ils paient leurs charges, leurs taxes, leurs employés. En face, des circuits parallèles déversent des produits à prix cassés, sans supporter le moindre coût fiscal. L’équation est insoluble, prévient M. Dhouib. Et le savoir-faire tunisien, reconnu depuis les années 1980, risque de sombrer non par manque de qualité, mais par excès de tricherie.

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Khouloud Toumi : « Un accord avec le FMI est devenu une obligation pour la Tunisie »

02. November 2025 um 11:46

Depuis juillet 2021, le pays s’est replié sur ses ressources internes pour financer son budget. Mais cette stratégie, dictée par l’absence d’accord avec le FMI, montre aujourd’hui ses failles : croissance ralentie, inflation persistante et système bancaire fragilisé.

L’analyste de politique économique Khouloud Toumi tire la sonnette d’alarme. « Nous faisons face à un modèle économique fermé où le financement interne ne suffit plus à soutenir ni la croissance ni la stabilité monétaire », affirme-t-elle dans une déclaration à L’Économiste Maghrébin.

Depuis le 25 juillet 2021, la Tunisie traverse une période économique inédite, marquée par un recours quasi exclusif aux ressources domestiques : banques locales, Banque centrale et recettes fiscales. Cette orientation, imposée par les circonstances et notamment l’absence d’accord avec le Fonds monétaire international, a pu « temporairement soutenir l’État », reconnaît l’analyste, avant d’ajouter que « cette stratégie a atteint ses limites ».

Les banques locales, premières créancières de l’État

Les établissements bancaires tunisiens sont devenus les premiers créanciers de l’État, détenant une part importante des bons du Trésor. Cette situation crée « une forme de dépendance mutuelle entre la banque et l’État » et expose directement ces institutions au risque souverain.

Plus préoccupant encore, cette surexposition à la dette publique se fait au détriment du secteur privé. « Les banques prêtent à l’État plutôt qu’à l’économie réelle, ce qui freine la création de richesse et l’emploi », explique Khouloud Toumi. L’investissement privé et la consommation, pourtant moteurs principaux de la croissance, en pâtissent directement.

En parallèle, la Banque centrale a procédé au financement direct de l’État, notamment 7 milliards de dinars pour la loi de finances 2025 et 11 milliards prévus pour 2026. Cette pratique, qui revient à « monétiser le déficit budgétaire », accroît la masse monétaire sur le marché réel et alimente l’inflation, érodant ainsi le pouvoir d’achat des citoyens et déstabilisant la monnaie nationale.

Des ressources fiscales absorbées par les dépenses courantes

Le tableau budgétaire est tout aussi préoccupant. Près de 75% des recettes
fiscales sont absorbées par les dépenses courantes, principalement la masse salariale et les subventions. « Cela signifie que la quasi-totalité des ressources fiscales sert à maintenir l’appareil administratif », souligne l’analyste.

Dans une économie ralentie, cette situation limite toute flexibilité budgétaire. L’État « ne peut ni investir, ni réformer, ni absorber les chocs extérieurs », précise Khouloud Toumi, qui décrit une « spirale » dangereuse : « Plus on s’endette localement, plus on affaiblit le système financier, plus on ferme l’accès aux marchés extérieurs, plus on effraie les investisseurs ».

Un accord avec le FMI, une « obligation » selon l’analyste

Face à cette impasse, Khouloud Toumi estime qu’un accord avec le Fonds monétaire international n’est plus une option mais « une obligation ». « Le FMI n’est pas seulement un bailleur de fonds, c’est un catalyseur de confiance », explique-t-elle. « Il joue un rôle important pour les marchés extérieurs » et permet de signaler que le pays « s’engage dans une trajectoire de réforme, de transparence et de stabilité ».
L’analyste reconnaît que le FMI imposera une politique budgétaire restrictive, incluant des réformes structurelles de la masse salariale, des subventions et de la restructuration des sociétés publiques. Mais elle estime que ces réformes, bien que difficiles, permettront « à terme une croissance économique » et « ouvriront les portes aux autres bailleurs de fonds, ainsi qu’aux crédits multilatéraux et bilatéraux ».

Pour Khouloud Toumi, « on est arrivé à une économie fermée » et « le risque est moindre avec les réformes qu’en maintenant le statu quo ». La question n’est donc plus de savoir s’il faut négocier, mais « sur quelle base il faut négocier » avec le FMI.

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Quand l’intelligence artificielle redessine le marché du travail

01. November 2025 um 11:47

L’intelligence artificielle générative ne se contente plus d’assister les professionnels : elle redéfinit en profondeur le travail intellectuel. Traduction, analyse de données, production de contenus… de nombreux secteurs voient leur organisation bouleversée.

La traduction illustre cette mutation : alors que DeepL et ChatGPT fournissent des textes instantanés, le rôle du traducteur humain se recentre sur la post-édition, une activité plus contraignante et moins valorisée.

Mais le phénomène dépasse largement ce premier terrain d’expérimentation. Des géants comme Amazon, IBM, Accenture ou Salesforce ont intégré l’IA dans leurs processus internes, allant parfois jusqu’à réduire leurs effectifs. Amazon, par exemple, a supprimé 14 000 postes administratifs, un mouvement présenté comme l’effet direct de l’automatisation. Dans la même logique, plusieurs entreprises combinent rationalisation et adoption de l’IA pour les fonctions RH, marketing ou service client, comme le rapportent en substance nos confrères de RFI.

En Europe, les plans sociaux restent limités, mais les tendances se précisent. Selon une enquête menée auprès de cadres dirigeants dans 13 pays, près de la moitié ont déjà ajusté leurs effectifs sous l’effet de l’IA, et plus de la moitié anticipent moins d’embauches dans les cinq prochaines années. Souvent, ces transformations passent par le gel des recrutements ou le non-remplacement des départs, plutôt que par des licenciements massifs, indique la radio française.

Certains secteurs, déjà partiellement automatisés, confirment cette dynamique. Les centres d’appels réduisent progressivement la part d’interactions humaines, remplacées par des canaux digitaux et des systèmes d’analyse automatisée capables de superviser certaines fonctions d’encadrement.

Les jeunes diplômés sont particulièrement exposés. Les postes juniors, historiquement centrés sur l’analyse ou la production de contenus, figurent parmi les plus automatisables. Selon une étude de l’université Stanford, l’emploi des 22-25 ans dans les professions fortement touchées par l’IA a reculé de 13% depuis 2022, et de 20% pour les développeurs.

Pour les entreprises, l’enjeu n’est plus seulement la suppression de postes, mais la redéfinition des métiers. Les fonctions évoluent, distinguant clairement les salariés capables de tirer parti de l’IA de ceux dont le rôle est progressivement marginalisé.

Les études convergent : la transition est en cours, mais ses effets sociaux complets ne se révéleront pleinement que dans les années à venir. Cela étant, il faut toutefois se préparer, car le processus est en marche.

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Sahara occidental : Mohammed VI salue le vote de l’ONU et appelle Alger au dialogue

01. November 2025 um 09:40

Le roi du Maroc, Mohammed VI, s’est félicité de l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU du plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara, qualifié de solution « la plus réaliste » par l’organisation internationale.

Dans un discours prononcé vendredi, le souverain marocain a affirmé que l’ONU « a entériné l’initiative d’autonomie en tant que solution optimale au conflit » autour du Sahara.

Mohammed VI a également remercié le président américain pour son rôle dans le dossier, tout en appelant le président algérien à « un dialogue sincère » en vue de bâtir de nouvelles relations entre les deux pays.

Le roi a conclu en rendant hommage à « tous les efforts contribuant à la défense de l’intégrité territoriale du Maroc ».

Le vote du Conseil de sécurité, mené à l’initiative des États-Unis, marque un nouveau soutien international au projet marocain d’autonomie pour le Sahara occidental.

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Le Grand Musée égyptien ouvre enfin ses portes 

01. November 2025 um 08:54

Après près de vingt ans de travaux, le Grand Musée égyptien (GEM) accueille le 1er novembre 2025 ses premiers visiteurs sur le plateau de Gizeh. Conçu pour devenir le plus vaste musée consacré à une seule civilisation, l’établissement marque une nouvelle étape dans la mise en valeur du patrimoine pharaonique.

Lancé au début des années 2000, ce chantier de plus d’un milliard d’euros a traversé de multiples crises – financières, politiques et sanitaires – avant d’aboutir. Prévu initialement pour 2012, il aura finalement fallu plus de dix ans de retard pour que le site soit opérationnel. Le musée occupe une superficie de 47 hectares, incluant espaces d’exposition, jardins, zones de conservation et laboratoires.

Situé à moins de trois kilomètres des pyramides de Gizeh, le GEM a été pensé comme un prolongement contemporain du site antique. Le bâtiment, conçu par le cabinet irlandais Heneghan Peng Architects, se distingue par une façade géométrique en pierre translucide et un vaste parvis en pente orienté vers les monuments millénaires. Dès le hall d’entrée, une statue monumentale de Ramsès II accueille les visiteurs.

Les objets provenant du Musée égyptien du Caire, situé place Tahrir, ainsi que de nombreuses réserves archéologiques, ont été progressivement déplacés vers le nouveau site. Plus de 130 000 pièces seront à terme présentées, couvrant l’ensemble de l’histoire pharaonique, de la préhistoire à l’époque grecque.

Certaines œuvres iconiques, comme le buste de Néfertiti ou la pierre de Rosette, seront évoquées ou présentées sous forme de répliques, tandis que l’ancien musée du Caire sera réorienté vers l’histoire de l’égyptologie.

L’un des points centraux du musée sera l’exposition complète des 5 500 objets découverts dans la tombe de Toutankhamon en 1922. Pour la première fois, le public pourra découvrir l’intégralité du mobilier funéraire du jeune pharaon, depuis ses chars jusqu’à ses bijoux. Le célèbre masque d’or, composé de plus de dix kilos de métal précieux et de pierres semi-précieuses, en sera la pièce maîtresse.

Autre figure emblématique, le colosse de Ramsès II, déplacé en 2018 depuis la gare de Ramsès au Caire, trône désormais à l’entrée du musée. Haut de onze mètres, il devient le premier contact visuel du visiteur avec l’Égypte antique à l’intérieur du bâtiment.

Outre les espaces d’exposition, le GEM abrite l’un des plus grands centres de conservation et de restauration au monde. Des équipes internationales y travaillent déjà sur des collections fragiles, destinées à être étudiées ou exposées dans les années à venir.

 

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SAH Lilas fait peau neuve après la prise de participation de PGH

31. Oktober 2025 um 15:52

Changement de cap au sein de la Société d’Articles Hygiéniques (SAH Lilas). L’entreprise, connue pour ses marques phares dans l’hygiène domestique et personnelle, a procédé à une refonte partielle de son conseil d’administration, marquant une nouvelle étape dans sa gouvernance.

À la suite de la démission de trois de ses administrateurs, le groupe a annoncé la cooptation de trois nouveaux membres, une décision qui sera soumise à la ratification lors de la prochaine Assemblée générale ordinaire. Cette transition s’inscrit dans un contexte de réorganisation plus large, alors que le capital de la société connaît d’importants mouvements.

Le nouveau conseil d’administration se compose désormais de :

  • M. Mounir El Jaiez, président du conseil,

  • Mme Jalila Mezni, directrice générale,

  • La société PGH, représentée par M. Mohamed Mahjoub Langar,

  • M. Ahmed Bouzguenda,

  • M. Mohamed Amine Ben Malek,

  • M. Skander Kammoun,

  • M. Adel Ghlila,

  • M. Slim Ouali,

  • M. Anis El Fehem,

  • M. Mohamed Nidhal Mosbahi.

Cette recomposition intervient alors que Poulina Group Holding (PGH) consolide sa présence dans l’actionnariat de référence. Le conglomérat industriel a en effet finalisé sa prise de participation de 45,48% dans JM Holding, société mère de SAH Lilas, en reprenant cette part précédemment détenue par Olea Holding.

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