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Gestern — 28. November 2024Haupt-Feeds

Les technologies innovantes des raquettes padel Wilson

28. November 2024 um 13:52

Wilson, une marque iconique dans le monde du sport depuis plus de 100 ans, a su se réinventer en s’impliquant activement dans l’univers du padel. Grâce à des collaborations stratégiques et des innovations technologiques de pointe, Wilson ne cesse de repousser les limites pour offrir aux joueurs une expérience alliant performance optimale et confort absolu. Les nouvelles raquettes Wilson sont la promesse d’un jeu plus précis, plus puissant et toujours plus agréable.

L’histoire de Wilson : une évolution constante vers la diversité sportive

Depuis sa fondation en 1913 sous le nom d’Ashland Manufacturing, Wilson a traversé plusieurs phases de transformation et d’expansion. La société, initialement spécialisée dans les cordages de tennis, a rapidement diversifié ses activités sous la direction de Thomas E. Wilson. Bien que principalement connue pour ses contributions au football américain, au basketball et au golf, Wilson a toujours cherché à se renouveler et s’adapter aux nouvelles tendances sportives.

En 1989, l’acquisition de Wilson par le groupe Amer Sport a permis à la marque de renforcer sa présence sur le marché mondial. Plus récemment, c’est avec une ambition renouvelée que Wilson s’est lancé dans le monde du padel, exploitant son expertise pour se positionner comme un acteur clé grâce à des collaborations précieuses et des développements technologiques innovants.

Une gamme de raquettes adaptée à chaque joueur

Wilson a mis au point une variété de raquettes visant à satisfaire les exigences spécifiques de chaque joueur. Que vous soyez débutant ou professionnel, trouver l’équipement idéal permet d’améliorer votre performance sur le terrain. Pour ceux qui souhaitent essayer la marque Wilson, on retrouve parmi les gammes phares :

  • La Bela Elite : conçue pour les joueurs recherchant puissance et contrôle, elle offre une balance parfaite et des matériaux haut de gamme.
  • La Bela Pro : adaptée aux joueurs expérimentés, elle met l’accent sur la précision et la durabilité.
  • La Bela Team : idéale pour les équipes et les clubs, offrant robustesse et flexibilité.
  • Bela Junior : parfait pour les jeunes joueurs débutants.

Des collaborations stratégiques : Bela et Cupra

Fernando Belasteguín, surnommé « Roi Bela », est une figure emblématique du padel. Dominant le classement mondial entre 2002 et 2017, il incarne une référence indéniable dans ce sport. En 2021, Wilson a scellé une alliance avec Bela pour créer une gamme exclusive de raquettes de padel marquées de son empreinte. Cette collaboration a donné naissance aux quatre modèles évoqués ci-dessus. Chaque modèle est conçu pour offrir des performances adaptées aux différents niveaux de jeu.

En 2021, Wilson a également uni ses forces avec la marque automobile espagnole Cupra. Cette collaboration a vu la création d’une raquette de padel personnalisée, accompagnée d’un sac et d’un t-shirt assortis. Cette association symbolise la fusion de l’innovation sportive et du design automobile.

Les technologies innovantes de chez Wilson

Wilson utilise deux types de mousses dans ses raquettes de padel. La mousse Power Foam est conçue pour offrir plus de vitesse et un meilleur confort de jeu. Grâce à sa capacité supérieure à absorber les chocs, cette mousse aide à réduire les vibrations, ce qui en fait un excellent choix pour les joueurs souffrant de tendinites. En revanche, la mousse EVA est plus rigide et offre un meilleur contrôle. Elle assure également une puissance accrue et une meilleure durabilité, idéale pour les compétiteurs nécessitant une raquette fiable lors des jeux intensifs.

L’intégration de ces technologies a permis à Wilson de se démarquer sur le marché en répondant spécifiquement aux besoins des joueurs de padel. En 2021, l’entreprise a constaté une hausse substantielle de la demande pour ses équipements de padel, attribuée à son investissement massif dans le marketing et à sa capacité à innover constamment.

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Des investisseurs turinois en mission en Tunisie : focus sur l’automobile et la mécatronique

28. November 2024 um 13:42

Une délégation de représentants de seize entreprises italiennes de l’Unione Industriali Torino et de la Chambre de Commerce de Turin, présidée par Amma Giorgia Carola, sont à Tunis pour une mission entrepreneuriale du projet «Tunisie : porte d’entrée vers l’Afrique» organisée en collaboration avec l’Agence de promotion des investissements extérieurs (Fipa-Tunisie).

La mission s’est ouverte par des «Journées tuniso-italiennes de l’investissement et du partenariat», un forum économique sur les défis et les perspectives de l’industrie automobile et mécatronique tunisienne.

L’événement comprenait deux panels, le premier sur l’écosystème automobile tunisien, avec les contributions de la Fipa-Tunisia, de la Fédération tunisienne de l’automobile, de la Chambre tuniso-italienne de commerce et d’industrie (Ctici) et du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.

Le deuxième panel s’est concentré sur l’importance des centres d’appui et des clusters pour la compétitivité du secteur automobile, notamment sur les avancées technologiques, l’Industrie 4.0 et la digitalisation des processus de production, avec la participation de représentants du Centre technique des industries mécaniques et électriques (Cetime), du Pôle mécatronique et du Pôle électronique.

Deux intervenants d’équipementiers italiens établis en Tunisie ont ensuite partagé leurs expériences du milieu des affaires en Tunisie : Sage Tunisie et Fracama Tunisie.

La mission s’est ensuite poursuivie par une visite de la délégation italienne en Tunisie, une occasion de rencontrer des entreprises et institutions tunisiennes à travers plus de 90 rencontres B2B visant à explorer les opportunités d’investissement, de partenariats et d’échanges technologiques dans divers secteurs stratégiques en vue de renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays.

Enfin, des visites de terrain ont permis de présenter le potentiel des entreprises tunisiennes du secteur automobile et de ses marchés, qui offrent des avantages compétitifs et des opportunités d’investissement dans de nombreuses niches.

Cette mission entrepreneuriale s’inscrit dans la continuité de la journée entrepreneuriale «Tunisie : porte dentrée vers lAfrique» organisée par l’Unione Industriali di Torino et la Camera di Commercio di Torino, en collaboration avec l’ambassade de Tunisie à Rome et le bureau Fipa-Tunisie à Milan, le 18 septembre à Turin (Italie).

L’industrie des composants automobiles en Tunisie est considérée comme un secteur stratégique pour le pays, avec un grand nombre d’entreprises, pour la plupart exportatrices à part entière, générant un chiffre d’affaires à l’exportation de près de 2,4 milliards d’euros, soit plus de 16% du chiffre d’affaires du pays et employant près de 100 000 personnes.

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Tunis accueille le IVe Forum international de cybersécurité

28. November 2024 um 13:17

La quatrième édition du Forum international sur la cybersécurité se tiendra les 3 et 4 décembre 2024 à Tunis sur le thème «Confiance et cybersécurité : innovations et stratégies pionnières pour un avenir numérique plus sécurisé».

Ce forum, organisé sous l’égide de la ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, et en collaboration avec l’Agence nationale de la sécurité de l’information (Ansi), s’inscrit dans un cadre stratégique visant à renforcer la coopération régionale et internationale dans le domaine de la cybersécurité et à promouvoir un avenir sûr et numérique durable, affirment les organisateurs.

Organisé dans le cadre des efforts continus de l’Organisation arabe pour les technologies de l’information et de la communication (Oatic), cet événement a pour objectif principal de présenter les dernières solutions technologiques et de développer des stratégies innovantes pour répondre aux défis émergents en matière de cybersécurité. Mais aussi de renforcer la protection des environnements numériques au sein des pays arabes et de favoriser les échanges entre les différents acteurs du secteur.

L’événement se veut un espace de réflexion pour examiner les nouvelles tendances et technologies dans les domaines de la cybersécurité et de la confiance numérique, tout en abordant les stratégies visant à renforcer la résilience des institutions face aux cyber-risques.

En outre, le forum se concentrera sur l’échange de bonnes pratiques et d’expériences dans différents secteurs, favorisant ainsi la collaboration entre les principales parties prenantes.

Parmi les invités figurent des directeurs d’organisations et d’institutions arabes et régionales, des leaders de l’industrie, des décideurs politiques, ainsi que des chercheurs et experts internationaux en cybersécurité et en confiance numérique. Ce sera une opportunité pour la Tunisie de réaffirmer son rôle de leader dans la construction d’un avenir numérique sûr et fiable, indiquent les organisateurs.

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Le projet Fast impulse l’entrepreneuriat féminin en région en Tunisie

28. November 2024 um 12:55

Le projet Fast (Femmes et Accélérations pour les startups et TPE) a été clôturé lors d’une cérémonie officielle, le 26 novembre 2024, au palais Ksar Said, à Tunis, sur une note d’enthousiasme pour un écosystème entrepreneurial dynamique œuvrant pour l’éclosion de plus en plus de projets à impact social et environnemental générateurs d’emplois.  

Le projet Fast s’inscrit dans le cadre de l’initiative Jet (Jeunesse, entrepreneuriat et numérique en Tunisie) formalisée dans une déclaration d’intention signée par les gouvernements français et tunisien en 2018 et à la suite d’un partenariat fructueux entre l’Agence Française de Développement (AFD), la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et Expertise France. Il est né comme une suite logique pour assurer non seulement une continuité du projet Enlien (Entrepreneuriat et lien social en Tunisie) clôturé en 2022, mais aussi grâce à une approche ciblée et adaptée aux besoins du secteur, pour soutenir les structures d’accompagnement et dynamiser davantage l’entrepreneuriat en particulier féminin et lutter ainsi contre le chômage.

Financé par l’AFD avec un budget de 5,5 millions d’euros et mis en œuvre par la CDC avec l’assistance technique d’Expertise France sur une période de 36 mois, Fast se démarque par ses trois composantes spécifiques à savoir : 1- le soutien des programmes d’accélération et d’internationalisation des startups; 2- l’appui aux programmes d’incubation des structures d’accompagnement d’initiatives entrepreneuriales portées exclusivement par des femmes en région ; 3- le soutien des programmes permettant de renforcer la création de liens entre les startups/TPE/PME et les grandes entreprises (Open Innovation).

Fast est un véritable catalyseur pour l’écosystème entrepreneurial en Tunisie, plusieurs initiatives ont été soutenues dont 4 pour les programmes d’accélérations à l’instar de Flat6Labs, Wiki Startup, ConnectInnov World Bio Consulting et Novation city.

Dix initiatives pour les programmes d’incubation particulièrement pour les femmes en région à l’instar de Inco, Shanti, Lab’ess, Redstart, Tamss, AfkarWasabi, Initiative Tunisie, Skills to succeed, EFE et Addci Zarzis et, finalement, 3 initiatives pour l’open innovation à savoir Impact PartnerYunus Social Business, Actia et TAA.

Grâce aux efforts conjugués et à l’implication de tous ces acteurs, Fast a permis le soutient de 788 projets dont 638 ont été développés dans les régions et 50 sont exportateurs. 82% de ces projets sont portés par des femmes, 44,5% ont eu un impact environnemental et social positif et 63,5% des emplois créés sont occupés par des femmes.

La cérémonie de clôture du projet a eu lieu en présence de l’ambassadrice de France, Anne Gueguen et a réuni les représentants des différents partenaires du projet, les initiatives d’accélération, d’incubation, d’open innovation ainsi que les bénéficiaires finaux pour les féliciter et leur rendre hommage pour tous les efforts fournis et qui ont permis ces remarquables réalisations.

I. B. ( avec communiqué).

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Habib Kazdaghli et l’identité plurielle de la Tunisie

28. November 2024 um 12:11

L’histoire de la Tunisie est une mosaïque riche et complexe, façonnée par une multitude d’influences au fil des siècles. Plusieurs communautés se sont succédé ou ont cohabité sur son sol, faisant d’elle, comme le souligne l’historien Habib Kazdaghli, dans son ouvrage ‘‘Les juifs, nos frères en la patrie’’ (éditions Santillana, Tunis, 23 Novembre 2024, préface Lucette Valensi), consacré à la communauté juive de Tunisie, un pays pluriel.

Khémais Gharbi

Depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, notre beau ciel ensoleillé le jour et étoilé la nuit, a vu défiler sur son sol Berbères, Phéniciens, Carthaginois, Romains, Byzantins, Arabes, Juifs, Andalous, Turcs, Maltais, Siciliens, Français ainsi qu’Africains subsahariens, et bien d’autres encore. Toutes ces communautés ont fait de ce pays du nord de l’Afrique un véritable creuset de rencontres entre l’Orient et l’Occident.

L’ouvrage de Habib Kazdaghli, consacré à l’une de ces communautés, s’inscrit dans une démarche à la fois historique et mémorielle, visant à faire revivre une part essentielle du patrimoine national.

Réhabiliter les mémoires souvent négligées

Ce travail de recherche rigoureux met en lumière la richesse culturelle, sociale et économique d’une communauté qui a contribué, au fil des siècles, à façonner l’identité tunisienne plurielle. Par ses sources précises et son approche analytique, il réhabilite des mémoires souvent négligées, tout en les inscrivant dans une perspective universelle.

Cependant, il est intéressant de lire ce livre avec l’intention de comprendre et de célébrer la diversité humaine, et non de comparer ou opposer les apports d’une communauté particulière à d’autres.

La Tunisie, à travers son histoire, a été le théâtre d’un brassage unique de civilisations, de religions et de cultures. Chaque composante de cette mosaïque a joué un rôle dans l’édification de notre identité collective. À travers cet ouvrage, c’est avant tout un message d’unité dans la pluralité qui émerge, nous rappelant qu’aucune communauté ne peut être isolée du récit national ou mondial sans en altérer la richesse.

En tant que lecteurs, il est de notre responsabilité de reconnaître et d’honorer ces contributions sans tomber dans la tentation des distinctions artificielles. Comme le rappelait mon ami, feu Léon Ingber, éminent professeur de droit à l’Université Libre de Bruxelles, les graines du racisme prospèrent dès que l’on tente de distinguer une communauté ou une race par rapport à une autre. Il me mettait en garde sur le fait que, même dans des contextes légers ou humoristiques, attribuer des caractéristiques ou des prénoms identifiant une origine, une nationalité ou une religion pouvait nourrir ces graines de division. S’élever au-dessus des divisions

Un pont entre le passé et l’avenir

Ce précieux conseil trouve toute sa pertinence ici : le travail de M. Kazdaghli, bien qu’il se concentre sur une communauté particulière, est une œuvre qui transcende les différences pour mieux servir l’idée d’une humanité commune.

Je tiens à saluer M. Kazdaghli, l’historien et l’ami, pour son engagement intellectuel et son travail de grande envergure, qui constitue un pont entre le passé et l’avenir. Son dernier ouvrage dépasse l’exploration de l’histoire des juifs en Tunisie : il nous invite à réfléchir à la manière dont nous construisons nos identités à travers l’interaction et l’interdépendance. En le lisant, nous sommes invités à dépasser les limites des communautés pour embrasser une vision inclusive de l’humanité, où chaque histoire individuelle enrichit l’histoire commune.

Ce livre est une contribution précieuse, non seulement pour l’historiographie tunisienne, mais aussi pour la pensée universelle sur la coexistence et le respect mutuel. Il nous rappelle que, dans un monde où les différences sont souvent instrumentalisées, il est possible de s’élever au-dessus des divisions pour célébrer ce qui nous unit : notre humanité partagée.

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Tunisie : l’énergie solaire fait son chemin, mais trop lentement

28. November 2024 um 11:23

A Tataouine, l’une des villes les plus ensoleillées de la Tunisie, se passer de la climatisation en été, n’est plus possible, affirme Maroua Khaldi, jeune femme habitant au cœur de cette ville. Pour réduire la facture d’électricité, qui s’élève parfois à plus de 1 000 dinars par trimestre et grève leur budget, Maroua et son époux Achraf Chibani ont opté pour l’énergie solaire. (Photo: Centrale solaire El Gardhab à Tataouine).

Le couple a installé huit panneaux solaires, d’une capacité de 500 watts chacun, pour une capacité totale de 4 000 watts, sur le toit de leur maison.

«L’idée était que tout le monde bénéficie d’une électricité abordable et d’une énergie propre. C’était, à vrai dire, l’idée de ma femme, que j’ai suivie, car je suis naturellement écologiste et je me soucie beaucoup de l’environnement», explique Achraf, ravi du résultat.

«Notre facture d’électricité a remarquablement baissé. Nous payons désormais, environ 160 dinars par mois et nous bénéficions d’une climatisation continue tout au long de l’été sans soucis ni remords. Nous avons même un excédent d’électricité solaire, calculé et compté par la Steg comme une ‘‘épargne solaire’’», raconte encore Achraf.

Une majorité de Tunisiens sont, encore, réticents à passer au solaire, alors que le pays regorge de ressources renouvelables et dispose d’une moyenne de 3 000 heures d’ensoleillement par an. Aussi, l’État n’a cessé d’encourager le déploiement des énergies renouvelables, à travers des subventions et des incitations via le Fonds de transition énergétique.

La dernière mesure d’incitation était le Décret 86, du 2 février 2023, fixant les règles d’organisation, de fonctionnement et les modalités d’intervention du Fonds de la transition énergétique (FTE).

Faire face au coût élevé de l’électricité

Toutefois, selon Zouhair Landoulsi, consultant dans les secteurs de la réfrigération, de la climatisation et des pompes à chaleur, «l’utilisation de l’énergie solaire pourrait passer, dans la conjoncture de changement climatique, d’une option à une nécessité urgente à l’avenir pour répondre aux besoins énergétiques des citoyens et des secteurs économiques, ainsi que pour faire face au coût élevé de l’électricité, principalement dû à la climatisation.»

«Refroidir l’air dans les maisons et les lieux de travail n’est plus un luxe, mais une nécessité, car les vagues de chaleur sont de plus en plus longues et puissantes en raison du changement climatique», a-t-il ajouté.

Selon le consultant, les climatiseurs, dont le nombre en Tunisie est estimé en 2023, à 2 millions, consomment 70% de l’électricité en été, ce qui en fait les appareils les plus énergivores pendant les saisons chaudes.

«Je pense qu’étant donné les vagues de chaleur à venir et en raison du changement climatique, qui a altéré le concept traditionnel des quatre saisons et réduit leur nombre à seulement deux dans certaines parties du monde, l’utilisation des climatiseurs va doubler et la consommation d’électricité va également augmenter, dans ce cas, l’énergie solaire est la solution idéale», explique Landoulsi.

Mais, cette solution reste, d’après lui, plus valable pendant le jour et pas la nuit, en l’absence de technologies de stockage d’énergie en Tunisie et vu leur coût très élevé à l’heure actuelle.

«Le principal obstacle à l’utilisation intensive de l’énergie solaire est le coût des panneaux solaires et le délai de raccordement au réseau», a encore déclaré Landoulsi, recommandant de réduire ce coût et d’accélérer les procédures d’installation et de mise en service, afin d’encourager les citoyens à profiter de cette énergie propre et de la déployer massivement en Tunisie.

Pour ce qui du point de vue des installateurs de panneaux solaires, Farouk Boufalgha, ingénieur et propriétaire d’une entreprise dans ce domaine, à Tataouine, estime «qu’il y a généralement une progression dans l’adoption de l’énergie solaire». «Nos clients appartiennent aux secteurs résidentiel, commercial, industriel ou de services. Il s’agit, aussi, des agriculteurs qui utilisent, les pompes à eau pour l’irrigation dans les zones rurales», ajoute-t-il.

«L’intérêt pour l’énergie solaire augmente, car la consommation des gens a progressé en raison des longues périodes de chaleur, les climatiseurs fonctionnant pratiquement de la fin mai à la fin septembre», explique Boufalgha.

Le jeune installateur de panneaux photovoltaïque, estime que «le pourcentage de connexion à l’énergie solaire à Tataouine est assez bon, bien qu’il ne s’agisse pas d’une région industrialisée».

L’énergie solaire en milieu rural  

    À 300 kilomètres de Tataouine, dans le centre-est de la Tunisie, l’énergie solaire est une solution pour les personnes qui ne sont pas raccordées au réseau électrique dans les zones rurales, en particulier celles qui exercent dans l’agriculture.

    Mohamed Bougharra, agriculteur dans la localité de Chorbene à Mahdia, a sauvé son activité d’élevage bovin grâce à l’énergie solaire. L’électricité produite par les panneaux solaires qu’il exploite, sert à refroidir ses cuves de collecte de lait.

    «Je possédais plus d’une cinquantaine de vaches laitières et j’étais sur le point de les perdre toutes. Le lait que je vends était ma principale source de revenu. Mais à cause de la sécheresse et de la pénurie de fourrages, j’étais contraint de vendre la plupart d’entre elles», raconte Mohamed.

    Comme beaucoup d’autres petits éleveurs de la région, Bougharra était sur le point de devenir chômeur, d’autant plus qu’aucune activité industrielle ou économique n’existe dans la zone rurale où il habite. Aidé par les autorités régionales, il a pu bénéficier de l’énergie solaire dans le cadre de l’Initiative régionale pour le déploiement d’applications d’énergies renouvelables à petite échelle dans les zones rurales de la région arabe (Regend), mis en œuvre en Tunisie en partenariat avec l’Agence nationale de la maitrise de l’énergie (ANME). Il s’agit de l’installation de panneaux solaires qu’il utilise pour préserver et refroidir les cuves de stockage de lait. «C’est une bouée de sauvetage pour ma famille et pour les six vaches restantes dans mon étable», se félicite le quinquagénaire.

    Aujourd’hui, cet agriculteur continue à travailler dans la collecte de lait auprès des producteurs de sa région et à les acheminer vers le centre de collecte de lait de Mahdia.

    Mohamed utilise, également, l’énergie solaire pour alimenter un moteur qui pompe l’eau d’un puits situé sur sa propriété, ce qui lui permet d’éviter des factures d’électricité exorbitantes. L’eau du puits est destinée à irriguer une petite parcelle de terre où poussent plusieurs oliviers, qui ont également souffert de la sécheresse et auraient été perdus sans cette installation de pompage.

    Fathia Bougatif, une autre agricultrice de la région, a, aussi, bénéficié de cette initiative et a pu étendre ses activités agricoles sur huit hectares de terres, où elle a pu installer un système de pompage d’eau solaire photovoltaïque de 4,5 kW. Ce système lui a permis de diversifier ses cultures et d’assurer, ainsi, un revenu stable tout au long de l’année.

    En Tunisie, la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité est encore très modeste et ne dépasse pas 4%, par rapport au gaz, qui demeure la principale source de production d’électricité (97%). Le pays ambitionne, toutefois, de porter cette part à 35% au lieu de 30% en 2030. Objectif trop ambitieux qu’il aura du mal à atteindre compte tenu de la lente évolution du secteur et des résistances qui demeurent.

    Source : Tap.

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    Caravane virtuelle pour mettre fin aux violences faites aux femmes

    28. November 2024 um 10:50

    Dans le cadre des 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, les Nations Unies en Tunisie ont lancé la caravane virtuelle «Uni.e.s pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles», en vue de sensibiliser le public et mobiliser les différents acteurs de la société pour lutter efficacement contre ce fléau social.

    «Les 16 Jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes et filles» est une campagne internationale annuelle sous l’égide du secrétaire général des Nations Unies qui a commencé le 25 novembre 2024, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se terminera le 10 décembre prochain, Journée des droits de l’homme. 

    Le thème de cette année : «Vers Beijing+30 : UNiTE pour mettre fin à la violence à l’encontre des femmes et des filles», appelle tous les responsables, en particulier les États membres et le secteur privé, à agir sur les priorités de l’examen des trente ans de mise en œuvre de la Plateforme d’action de Beijing et de la Déclaration politique — en se réengageant à prévenir et à mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles, en faisant preuve de responsabilité et en fournissant les ressources nécessaires.

    Une femme est tuée toutes les 12 minutes dans le monde

    Les femmes et les filles subissent des niveaux de violence de plus en plus élevés dans les espaces privés, publics et en ligne, aggravés par les inégalités et discriminations croisées, notamment en fonction de la race, de l’ethnie, du handicap, de l’orientation sexuelle, du statut socio-économique et de l’âge.

    Selon le rapport sur le féminicide publié par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (OnuDC) et Onu Femmes, une femme est tuée intentionnellement toutes les 12 minutes dans le monde.  

    La caravane virtuelle couvre toutes les activités et programmes du Système des Nations Unies en Tunisie, menés en collaboration avec leurs partenaires, sur tout le territoire tunisien pour combattre la violence basée sur le genre (VBG).

    En Tunisie, 47 % des jeunes filles et femmes tunisiennes ont subi une forme de violence, la plus prévalente étant la violence domestique, qui a augmenté en 2021.

    Communiqué.

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    Remue-ménage dans les hôpitaux de Sfax  (vidéo)

    28. November 2024 um 10:12

    En attendant l’achèvement des travaux de réfection de l’hôpital de Bir Ali Ben Khalifa, ville du sud-est tunisien (gouvernorat de Sfax), l’armée nationale y a installé un hôpital de campagne doté de plusieurs services. Vidéo.

    La capacité d’accueil de l’hôpital est de 12 lits et il assurera des consultations médicales spécialisées et des interventions chirurgicales au profit des citoyens de la région.

    En visitant cet hôpital dont il a décidé la mise en place, mercredi 27 novembre 2024, le Président de la République, Kaïs Saïed, s’est enquis des différents services de cet hôpital qui entrera en service ce jeudi, se déclarant satisfait de sa mise en place dans «un temps-record» en réponse aux appels incessants des citoyens.

    L’installation de cet hôpital, a-t-il dit, témoigne de notre ferme volonté d’aller de l’avant sur la voie de la reconstruction et de la réforme, a fait savoir le chef de l’Etat, rappelant que l’accès aux services de santé est du droit de chaque Tunisien et réaffirmant son engagement à reconstruire le secteur de la santé afin qu’il soit à la hauteur des attentes et des aspirations des citoyens.    

    Le chef de l’Etat s’est ensuite rendu au pavillon qu’il avait décidé d’affecter temporairement au sein de l’hôpital militaire de Sfax afin d’accueillir des patients qui séjournaient à l’hôpital Hédi Chaker dont l’un des bâtiments est menacé d’écroulement. A noter que trois services (maladies infectieuses, médecine interne, maladies endocriniennes et diabète) ont été transférés de l’hôpital Hédi Chaker.

    I. B.

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    IACE : L’Entreprise tunisienne entre contraintes et opportunités  

    28. November 2024 um 09:32

    Fidèles à leur vocation et à une tradition bien ancrée, les Journées de l’Entreprise, organisées par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) et dont la 38e édition se tiendra du 5 au 7 décembre 2024, à Sousse, débattront des thématiques qui interpellent le monde des affaires, entre contraintes à négocier, défis à relever et opportunités à saisir.

    Imed Bahri

    Au chapitre des contraintes auxquelles l’entreprise tunisienne doit s’adapter, et qui alimenteront le débat cette année, il y a l’adaptation à la nouvelle réglementation des chèques dont l’application à partir de février prochain semble poser plus de problèmes qu’elle n’en résout, notamment pour les PME qui considèrent ce moyen de paiement comme un outil de travail car il facilite les transactions et maintient le lien avec la clientèle.

    Les participants vont donc poser les problèmes que le récent amendement du code de commerce va leur poser et identifier les solutions alternatives envisageables pour s’y adapter avec le moins de dégâts possible.

    Contraintes, défis et adaptations

    Autre contrainte à laquelle il va falloir que l’entreprise s’adapte : la réglementation du travail qui est en cours d’amendement, dans le but de mettre fin à la précarité de l’emploi et aux contrats à durée déterminée, comme l’a recommandé à plusieurs reprises le président de la république. Il s’agit donc de s’adapter efficacement aux mutations à venir, de se préparer aux changements prévus pour ne pas les subir de plein fouet et de s’organiser en conséquence.

    Au chapitre des défis pose un contexte en perpétuelle mutation, tant à l’échelle nationale qu’internationale, et qui seront débattus lors des Journées de l’entreprise, il y a les transformations géopolitiques en cours avec l’avènement d’un monde multipolaire, le retour de certains Etat – et pas des moindres – aux politiques protectionnistes qui mettent à mal l’économie mondialisée par des régulations de plus en plus complexes. Ou encore les changements climatiques qui affectent plusieurs activités économiques, et pas seulement agricoles, et requièrent une réforme radicale des méthodes de production industrielle.

    On parle désormais avec insistance de responsabilité sociale de l’entreprise, de respect de l’environnement, d’économie verte et de décarbonation : autant de concepts et de pratiques qui s’imposent et changent radicalement le management de l’entreprise, augmentant ses coûts de gestion et réduisant la marge de manœuvre des managers, qui sont tenus de s’adapter au nouveau contexte, de réduire ses impacts négatifs sur son activité et d’essayer de transformer tous ces défis en opportunités.

    «L’enjeu est désormais de savoir comment s’adapter avec agilité à ces transformations tout en les exploitant comme catalyseurs pour accélérer le développement et la croissance des entreprises», souligne le comité d’organisation des Journées.

    Les opportunités ne manquent pas

    En effet, dans ce contexte qui peut paraître très contraignant, les opportunités ne manquent pas pour l’entreprise qui réussit à assimiler rapidement les changements, à absorber les chocs  et à se replacer dans l’orbite des grandes mutations en cours.  Et quand on parle de mutations, on pense nécessairement aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, qui sont autant de leviers de transformation stratégique. «L’adoption accélérée des outils de l’Intelligence artificielle (IA), exigent la mise en place de nouvelles pratiques et plans d’actions», estiment les experts de l’IACE, qui ne manqueront de formuler des recommandations aux trois secteurs, privé-public –communautaires, acteurs clés de l’économie nationale, en tenant compte des ressources disponibles et des orientations à définir.

    Pour les chefs d’entreprise, les premiers concernés, il s’agit notamment de concevoir, de mettre en place, d’évaluer et de gérer des projets de changements dans leurs entreprises liées à la réduction de l’empreinte carbone et à l’intégration de l’intelligence artificielle, et ce pour l’intégrer dans les différents processus de l’entreprise pour une amélioration de la productivité individuelle et une meilleure performance générale. Une manière de transformer les contraintes en opportunités…

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    «Ne m’oublie pas» : Marseille rend hommage à ses migrants

    28. November 2024 um 07:54

    La Bibliothèque l’Alcazar de Marseille accueille actuellement une exposition poignante intitulée «Ne m’oublie pas» rendant hommage aux migrants ayant transité par Marseille entre 1965 et 1980.

    Djamal Guettala

    L’exposition, inaugurée le 8 novembre 2024, se tiendra jusqu’au 1er mars 2025. Organisée par Les Rencontres d’Arles en collaboration avec la Fondation Antoine de Galbert, elle repose sur un fonds photographique précieux du Studio Rex, situé dans le quartier de Belsunce et redécouvert par le collectionneur Jean-Marie Donat.

    Ces photographies, d’une grande élégance, montrent des hommes, des femmes et des familles – principalement d’Afrique du Nord et de l’Ouest – qui ont traversé Marseille dans l’espoir d’une vie meilleure en France.

    Ces portraits, souvent réalisés à des fins administratives, révèlent la dignité et l’humanité de ces migrants, qui, trop souvent, restent anonymes dans l’histoire collective.

    Une mémoire collective en images

    En offrant un visage à ces figures longtemps éclipsées, l’exposition leur redonne leur individualité et leur histoire. Elle permet de sortir de l’anonymat ces milliers de travailleurs venus contribuer à la construction de la France des Trente Glorieuses.

    Des visites commentées gratuites sont organisées jusqu’à la fin de l’exposition. Ces visites, d’une durée de 30 à 40 minutes, sont accessibles sans inscription préalable et ont lieu à 14h30 aux dates suivantes : 8 décembre 2024; 11 et 25 janvier 2025; 8 et 22 février 2025.

    Avec «Ne m’oublie pas», la Bibliothèque l’Alcazar invite les visiteurs à réfléchir sur l’importance de la mémoire et de l’histoire des migrants, et sur la manière dont ces récits participent à la construction de l’identité collective de la France. L’exposition offre un aperçu émouvant et visuel de l’histoire de ces travailleurs venus d’horizons lointains, en quête d’une vie meilleure.

    «Ne m’oublie pas» est bien plus qu’une simple exposition photographique : elle est un acte de reconnaissance pour ceux qui ont façonné la société française, tout en restant trop souvent invisibles dans les récits officiels.

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    Les sionistes s’en prennent à une fresque murale pro-palestinienne à Paris

    28. November 2024 um 07:17

    Il y a quelques jours, nous avons publié un article sur l’initiative de graffeurs et d’artistes de rue qui ont réalisé une fresque murale dans une rue du 11e arrondissement de Paris pour dénoncer le génocide commis par Israël à Gaza et au Liban. L’œuvre d’art n’a pas survécu longtemps aux saccages des barbares sionistes.

    Un groupe de suprémacistes blancs et de sionistes ont, dès le lendemain, badigeonné de peinture noire les dessins et les slogans appelant à la libération de la Palestine et à la fin du génocide auquel l’armée d’occupation israélienne soumet depuis 1947 le peuple palestinien.

    Par la violence barbare qu’il exprime, cet acte de guerre illustre bien la haine raciale qui anime ces barbares des temps modernes.  

    Interrogé par Kapitalis à ce propos, l’un des initiateurs de cette action militante nous a répondu : «Hélas, la fresque a été sabotée par des suprémacistes. Nos visages et noms circulent sur internet dans les réseaux pro-génocide et nous recevons des menaces. Mais cela fait parti de la lutte». C’est tout dire…

    A. B. S.

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    Le TABC veut faire de la Tunisie un portail vers l’Afrique subsaharienne

    27. November 2024 um 12:40

    Pour faire de la Tunisie ce qu’il appelle «un portail vers l’Afrique subsaharienne», projet ambitieux s’il en est, le président de Tunisia-Africa Business Council (TABC), Anis Jaziri, préconise un certain nombre d’initiatives et d’actions qui requièrent un grand effort de la part des autorités publiques tunisiennes.

    Jaziri a notamment souligné la nécessité d’élargir le réseau des ambassades et des représentations commerciales tunisiennes, d’intensifier les visites de hauts responsables de l’État dans les pays africains en partenariat avec les acteurs économiques tunisiens, ainsi qu’une présence plus active de la Tunisie dans les organisations africaines, le soutien à la diaspora tunisienne et la mise en place d’une infrastructure logistique avancée.

    «Cette infrastructure inclut le transport maritime (une ligne maritime directe entre la Tunisie, Dakar et Abidjan, ainsi que l’amélioration de la productivité du port de Radès et des autres ports, et l’investissement dans le port en eaux profondes d’Enfidha) et le transport aérien (le développement de lignes aériennes vers les pays africains via Tunisair et d’autres compagnies, ainsi que des lignes de fret aérien)», précise un communiqué du TABC publié à l’issue de la rencontre de M. Jaziri avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti, le 22 novembre 2024, en présence du secrétaire d’État, Mohamed Ben Ayed.

    «Le transport terrestre est également envisagé à travers la liaison de la Tunisie à la route transsaharienne via l’Algérie et le développement de l’axe routier reliant la Tunisie, la Libye et le Niger», ajoute le communiqué du TABC.   Le président du TABC a également insisté sur la nécessité de «réformer la réglementation des changes pour encourager les exportateurs et investisseurs à s’implanter sur les marchés africains». Et appelé à «saisir les opportunités d’intégration régionale, comme l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa)», dont la Tunisie est déjà membre, et à «mettre en place une stratégie de communication globale pour promouvoir la Tunisie en tant que plateforme d’investissement vers l’Afrique», lit-on encore dans le communiqué du think tank, qui voit grand et semble tirer des plans sur la comète, tant les efforts demandés à l’Etat sont sans commune mesure avec ses capacités actuelles au terme d’une décennie de récession économique.

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    L’agro-industrie au cœur de la coopération tuniso-italienne

    27. November 2024 um 11:59

    Ouverte mardi 26 novembre 2024 à Tunis, la rencontre «Italy Meets Tunisia», lévénement de présentation du CDP Business Matching sur le marché tunisien avec un focus sur lagro-industrie, se poursuivra demain, jeudi 28 novembre.

    L’événement, qui s’est déroulé en présence du secrétaire d’État à la Transition énergétique, Wael Chouchane, de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, et du président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), Samir Majoul, a été organisé par Cassa Depositi e Prestiti, en collaboration avec l’ambassade d’Italie à Tunis et l’Utica), l’Agence ICE de Tunis, le Simest, la Confindustria Assafrica et la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-italienne.

    Les échanges entre les chefs d’entreprise tunisiens et italiens opérant dans différents secteurs,  notamment l’agro-industrie et l’énergie, ont permis d’approfondir les principales tendances du marché tunisien et les opportunités de collaboration entre les entreprises italiennes et locales dans les principaux domaines d’échange, avec un focus spécial sur le secteur agroalimentaire.

    Les principaux instruments financiers que le CDP met à la disposition des entreprises dans le cadre de la Coopération Internationale au Développement ont ensuite été présentés. Enfin, des rencontres B2B ont eu lieu entre les entreprises participantes.

    Wael Chouchane a souligné la nécessité de renforcer les investissements conjoints et l’échange des bonnes pratiques et des expériences réussies en matière d’utilisation des nouvelles technologies dans le secteur des industries agroalimentaires, eu égard sa forte contribution à l’économie nationale, puisqu’il contribue à hauteur de    3,1% du PIB et représente 25% des investissements dans les industries de transformation, en plus de sin importance économique, d’autant qu’il compte plus de 1000 moyennes et grandes entreprises  et emploie plus de 78000 personnes.

    I. B.

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    Clôture du projet de création de 5 bioterritoires en Tunisie

    27. November 2024 um 11:21

    Les travaux de clôture du projet «Actions préliminaires à l’implantation de bioterritoires tunisiens», financé par l’AICS, l’agence italienne de coopération pour le développement, à hauteur de 1 million d’euros pour une durée de 24 mois, ont eu lieu  le 23 novembre 2024 à Tunis.  

    Le projet porte sur la promotion du développement local en soutenant les activités de production, les services, l’emploi, l’entrepreneuriat, la créativité et l’innovation, et en encourageant la formalisation et le développement des micro, petites et moyennes entreprises à travers la valorisation des ressources génétiques et naturelles et du savoir-faire local.

    Il vise notamment à établir cinq zones pilotes spécialisées dans la production et les services selon les principes de l’agriculture biologique, à travers une analyse de préfaisabilité et la définition des mécanismes nécessaires à leur activation.

    Il a touché environ un millier de personnes dont des entrepreneurs de la filière biologique, des fonctionnaires publiques, des acteurs de secteurs complémentaires et organisations de la société civile.

    Les cinq bioterritoires pilotes ont été établis dans les sites suivants : Haouaria (gouvernorat de Nabeul); Sejnane (Bizerte); Kesra (Siliana); Majel Bel Abbes (Kasserine) et Hazoua (Tozeur).

    Le projet a été réalisé par le Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (Ciheam) de Bari, en collaboration avec la direction générale de l’agriculture biologique (Dgab), du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche (MARHP).

    Le secrétaire d’Etat au ministère auprès du MARPH, Hamadi Habaieb, a souligné l’importance de l’agriculture biologique en tant que système agricole durable et compétitif, capable d’élever la position de la Tunisie sur la scène mondiale en matière de production biologique. et l’augmentation des exportations de produits biologiques tunisiens de haute qualité.

    Le développement des bioterritoires tunisiens peut stimuler la croissance sociale et économique locale, protéger l’environnement, préserver la biodiversité et renforcer l’économie locale, régionale et nationale, tout en améliorant les conditions de vie des communautés, en offrant aux jeunes des opportunités de travail intéressantes, a déclaré Habaieb, tandis que l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Alessandro Prunas, a souligné l’importance de soutenir la création de bioterritoires tunisiens, qui s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir un modèle de développement rural intégré et équitable.

    Cette initiative promeut la collaboration entre les producteurs, les institutions et les communautés locales, dans le but d’améliorer la qualité des produits et leur compétitivité sur les marchés locaux et internationaux, a-t-il souligné.

    De son côté, la directrice par intérim de l’AICS Tunis, Annamaria Meligrana, a rappelé que ce projet est emblématique à plusieurs titres, notamment en matière d’accompagnement et de promotion de l’entrepreneuriat durable et créatif. La Coopération italienne reste engagée dans l’accompagnement des opérateurs de bioterritoires et des projets à mettre en œuvre. Il s’agit d’un système de soutien technique et financier qui permettra aux zones pilotes de se développer davantage sur le modèle de l’expérience des biodistricts italiens. Ce projet a également permis de développer les 5 zones pilotes, identifiées dès 2014 grâce à une étude préliminaire financée par le budget du MARHP.

    Par ailleurs, des facteurs clés ont été identifiés pour le développement du tissu rural et la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes des zones rurales, notamment au sein des structures professionnelles telles que les sociétés coopératives SMSA et GDA. Cette initiative vise à devenir un exemple concret pour la création d’autres bioterritoires.

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    Tunisie : l’UNFT dénonce l’inaction de l’Etat face aux violences contre les femmes

    27. November 2024 um 10:32

    L’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) a condamné l’augmentation continue du nombre de féminicides en Tunisie et l’inaction des autorités face à l’aggravation de ce phénomène.

    L’UNFT ne fournit pas de données mais il y a celles de l’association Aswat Nissa selon lesquelles depuis le début de l’année jusqu’au 14 octobre au moins 21 féminicides ont été commis dans le pays. Et 84,7 % des femmes (âgées de 15 à 74 ans) en Tunisie ont déclaré avoir été soumises à des violences au moins une fois dans leur vie.

    Dans un communiqué publié à l’occasion du lancement de la campagne des Nations Unies pour les 16 jours d’activisme contre les violences de genre, cette année sous le slogan «Toutes les 10 minutes, une femme est tuée », l’UNFT estime que «l’augmentation alarmante [des féminicides] est due à l’incurie de l’Etat face aux risques de violences et à la mauvaise application de la loi n°58 de 2017 relative à l’élimination des violences à l’égard des femmes».

    «Cette situation est aggravée par la longueur des procédures judiciaires, la persistance de l’impunité et l’incapacité d’assurer la protection juridique nécessaire aux femmes victimes de violences pour garantir leur sécurité et leur protection», lit-on encore dans le communiqué dans lequel l’UNFT dénonce «une mentalité qui accepte la violence de genre ».

    L’association souligne également l’absence d’un plan national global impliquant différents ministères concernés pour promouvoir une culture respectueuse de la dignité des femmes et de leurs droits à la pleine citoyenneté.

    I. B.  

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    Success Story : Dali Kilani se fraie un chemin dans l’IA générative

    27. November 2024 um 10:03

    Dali Kilani est un Français originaire de Tunisie, cofondateur en France de FlexAI, qui fait partie des trois startups françaises sur les 80 retenues par Amazon Web Services (AWS), l’accélérateur mondial dédié à l’Intelligence artificielle générative.

    Les trois startups françaises retenues par AWS parmi les plus performantes et les plus prometteuses en IA à l’échelle mondiale sont, en plus de FlexAI, Phagos et Pladia.

    AWS met à la disposition des 80 startups sélectionnées 230 millions de dollars afin qu’elles puissent transformer leurs visions en applications.Dans un premier temps, chacune des 80 startups recevra la somme de 1 million de dollars et sera accompagnée dans ses développements ultérieurs.

    Pour revenir à Dali Kilani, confondateur de FlexAI avec Brijesh Tripathi et Ryan Wallace, rappelons qu’il est diplômé de l’Ecole Polytechnique (France) et de l’Université de Stanford (Etats-Unis), après avoir suivi ses études primaires et secondaires dans des écoles publiques à Kairouan.

    Invité de l’émission BFM Business, le jeune entrepreneur à parlé de sa jeune entreprise. «Nous avons démarré il y a six mois. Nous avons eu nos premiers clients payants et nous sommes au début de notre expansion», a-t-il expliqué. Autant dire que l’appui de l’accélérateur AWS va permettre à FlexAI de s’imposer bientôt parmi les grands acteurs internationaux de l’IA générative

    I. B.

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    Tunisie : Quand la Cité médicale des Aghlabides sortira-t-elle de terre ?

    27. November 2024 um 09:03

    La Cité médicale des Aghlabides à Kairouan est un grand projet dont a parlé le président de la république Kaïs Saïed depuis son accession au Palais de Carthage, fin 2019, mais, cinq ans après, on ne peut pas dire que sa réalisation a beaucoup avancé.

    Les plans sont toujours dans les cartons et on en est encore aux préparatifs et aux préliminaires, c’est-à-dire l’étude de rentabilité, exigée par la partie chinoise, un moment pressentie pour la réalisation du projet, mais qui ne semble pas pressée d’y aller, ou encore la recherche du financement, l’argent étant, comme on le sait, le nerf de la guerre, alors que les finances publiques, exsangues comme elles sont depuis 2011, ne permettent pas d’énormes dépenses d’investissement.

    Dans le cadre des préparatifs et des préliminaires, on a appris la nomination de l’ingénieur Riadh Hentati comme Pdg de la Société de la Cité médicale des  Aghlabides de Kairouan (décret N° 594-2024, en date du 25 novembre 2024 publié par le Journal officiel de la république tunisienne, dans sa dernière édition en date du 26 novembre 2024).

    Souhaitons-lui bon vent en espérant que les travaux pourront démarrer le plus tôt possible, car c’est toute la région du centre de la Tunisie qui attend cette réalisation et s’impatiente de voir les bâtiments de cette infrastructure sanitaire sortir enfin de terre.

    Aussi, M. Hentati serait-il bien inspiré d’organiser dans quelques semaines, et après avoir pris connaissance des tenants et aboutissants du projet et discuté avec tous les profanisâtes qui y sont impliqués, pour annoncer un planning prévisionnel des étapes de sa réalisation , du démarrage des travaux jusqu’à l’inauguration de ladite Cité.

    I. B.

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    La Cisjordanie sous le feu israélien : Jénine, l’autre Gaza

    27. November 2024 um 08:24

    Expéditions punitives, kidnapping, meurtres, utilisation de la population civile comme boucliers humains, blocage des secours pour qu’ils ne sauvent pas la vie des victimes, destruction des maisons et même bombardement, ceci n’est pas uniquement le quotidien des Gazaouis mais également celui des habitants de Jénine dans le nord de la Cisjordanie et ce n’est pas un hasard si la ville est surnommée la «Petite Gaza». La soldatesque israélienne a transformé la vie de sa population en enfer et empêche le personnel des Nations Unies d’y accéder pour faire le constat de ce qui s’y passe et y effectuer une évaluation de la situation.

    Imed Bahri  

    Le New York Times a révélé dans une enquête  préparée par Raja Abdulrahim et Azmat Khan avec le photographe Sergey Ponomarev, que l’armée israélienne a utilisé les Palestiniens de Cisjordanie comme boucliers humains tout comme elle les a utilisés dans la guerre de Gaza. 

    Nasser Damaj se souvient que les soldats israéliens lui ont saisi les deux bras et l’ont conduit à travers les rues jusqu’à la structure d’une mosquée détruite. L’un des passages menait à une ancienne cave. Dammaj a déclaré avoir compris la raison lorsqu’ils lui ont ordonné de descendre: ils l’utilisaient comme bouclier humain. Il a déclaré: «Ils voulaient que j’explore ce qu’il y avait dans la cave pour se protéger.» Lorsqu’il a protesté, les trois soldats et leur commandant armés de fusils d’assaut l’ont forcé à entrer et à explorer ce que les Israéliens ont appelé plus tard une installation de combat souterraine. 

    Dammaj se souvient que les soldats lui ont attaché une caméra pour inspecter la cave et le soldat l’a averti: «Fais attention, ne la casse pas. Elle coûte cher.»

    L’utilisation des Palestiniens comme boucliers humains

    Le journal explique que ce à quoi Dammaj a été exposé s’est souvent produit à Gaza où l’armée israélienne a forcé illégalement les Palestiniens à effectuer des tâches dangereuses pour éviter de risquer la vie des soldats israéliens pendant la guerre. En Cisjordanie, les habitants affirment que l’armée israélienne adopte des tactiques similaires à celles qu’elle utilise à Gaza notamment des frappes aériennes et l’utilisation de Palestiniens comme boucliers humains.

    L’incident impliquant Damaj dans la ville de Jénine, qui a fait l’objet d’une incursion de 10 jours fin août et comprenait des frappes aériennes, était relativement rare d’après ce qu’ont indiqué les experts avec seulement quelques cas confirmés. Mais lors des raids à Jénine et dans d’autres zones palestiniennes qui ont débuté en août, l’armée israélienne a signalé avoir mené environ 50 frappes aériennes en Cisjordanie.

    Plus de 180 personnes ont été tuées dans ces frappes dans la région l’année dernière dont des dizaines d’enfants, selon les Nations Unies et l’organisation palestinienne de défense des droits humains Al-Haq.

    L’armée israélienne a refusé de fournir un bilan des morts mais a affirmé que 98% des personnes tuées dans les frappes aériennes étaient «impliquées dans des activités terroristes».

    Le journal affirme que les incursions et les raids ont causé de graves dégâts aux routes, aux réseaux électriques, aux canalisations d’eau et d’égouts.

    Les travailleurs humanitaires locaux et internationaux et les Nations Unies affirment qu’Israël a perturbé leurs efforts de secours tandis que des vidéos vérifiées par le New York Times montrent des bulldozers israéliens bloquant le passage des véhicules d’urgence.

    Au lieu de parler de raids, les habitants, les travailleurs humanitaires et certains experts ont comparé ce qui se passe en Cisjordanie à une guerre. «Nous appelons Jénine la Petite Gaza», a déclaré Salim Al-Saadi, membre du conseil local.

    Alors qu’il traversait un quartier connu sous le nom de camp de Jénine qui était à l’origine un camp de réfugiés palestiniens, il a remarqué le bruit constant des drones de surveillance et des frappes aériennes israéliennes.

    «C’est la Gaza pour la partie nord de la Cisjordanie», a déclaré Nadav Vaiman, directeur de Breaking the Silence, une organisation composée d’anciens soldats israéliens qui disent recueillir des témoignages de soldats ayant participé aux raids de Jénine et de Tulkarem. Les frappes de ces derniers mois ont été parmi les plus vastes et les plus meurtrières en Cisjordanie depuis deux décennies.

    Lors de ses opérations en Cisjordanie, l’armée israélienne affirme avoir tué ou arrêté des dizaines de combattants, confisqué des explosifs et détruit des centres de commandement et de contrôle. Elle a aussi mené des frappes aériennes «dans des situations où les arrestations ne pouvaient pas être effectuées en raison d’un danger réel pour les soldats».

    Le journal américain explique que les opérations de l’armée israélienne en Cisjordanie ont longtemps été gardées secrètes mais les experts affirment qu’Israël s’est largement abstenu de lancer des frappes aériennes sur la région depuis la fin de la deuxième Intifada il y a près de 20 ans. À l’occasion, Israël a utilisé des hélicoptères d’attaque dans certaines opérations mais les experts ont déclaré que cela ne s’était produit que dans quelques cas dont ils avaient connaissance au cours des deux décennies.

    Le déploiement de drones armés semble extrêmement rare comme le montrent les rapports palestiniens du 11 décembre 2022 mais seul un petit nombre de cas ont été confirmés avant le 7 octobre 2023. Depuis, les forces israéliennes ont mené des dizaines de frappes dans les zones nord de la Cisjordanie largement concentrées dans les villes et villages de Jénine, Tulkaram, Naplouse et Tubas.

    Les soldats israéliens font ce qu’ils veulent

    Lors de ses visites à Jénine, Tubas et Tulkarem, le New York Times a entendu plusieurs récits de Palestiniens contraints d’accomplir des tâches qui comportent des risques potentiels pour les soldats israéliens. Les dégâts causés par les explosions ont été considérables laissant les familles aux prises avec la perte de leurs enfants les uns après les autres.

    Le 26 août, l’armée israélienne a lancé une frappe aérienne sur ce qu’elle a appelé la «salle des opérations» du camp de réfugiés de Nour Shams à Tulkarem tuant cinq personnes dont Adnan Jaber, 15 ans, accusé par Israël de fabriquer des explosifs. Ayser Jaber, le père d’Adnan a déclaré: «Immédiatement, les médias israéliens ont annoncé qu’ils avaient tué un terroriste mais c’était un jeune enfant pas un terroriste.» Il a ajouté que son fils suivait une formation pour devenir barbier et qu’il ne lui restait que deux semaines avant de terminer mais il a été tué. 

    Le 28 août, un avion israélien a frappé ce que l’armée a qualifié d’«hommes armés» dans une ruelle du camp de réfugiés de Faraa. Les habitants ont raconté qu’une maison avait également été bombardée tuant deux frères, Mohammad Masoud Mohammad Naja, 17 ans, et Mourad Masoud Mohammad Naja, 13 ans, et blessant grièvement un troisième frère ainsi que le père des garçons.

    En septembre, l’armée israélienne a déclaré que ses avions avaient frappé «des terroristes qui avaient lancé des explosifs et ouvert le feu sur les forces de sécurité et éliminé une personne munie d’un engin explosif»

    Les habitants ont déclaré que les soldats israéliens avaient tiré sur Majed Fidaa Abu Zeina, 17 ans, tiré sur les ambulances qui tentaient de le secourir et finalement utilisé un bulldozer pour jeter son corps à l’extérieur du camp. Sa mère, Amal Abu Zeina, a déclaré: «Les soldats israéliens font ce qu’ils veulent.»

    Les raids à Jénine et dans d’autres villes, sur une période de dix jours, ont entraîné la mort de 51 personnes selon le ministère palestinien de la Santé et sept enfants figuraient parmi les morts selon les Nations Unies.

    Le matin du 28 août, lorsque les forces israéliennes ont lancé leurs raids sur Jénine, Tulkaram et Tubas, le ministre israélien des Affaires étrangères de l’époque Israel Katz a posté ceci sur les réseaux sociaux: «Nous devons faire face à la menace tout comme nous faisons face à l’infrastructure du terrorisme à Gaza». Les groupes de défense des droits humains et les travailleurs humanitaires mettent en garde contre ce qu’ils appellent des similitudes dangereuses. «Nous avons tous le sentiment que le modèle de Gaza, le modus operandi, est appliqué en Cisjordanie, et c’est très inquiétant», a déclaré Allegra Pacheco qui dirige un consortium d’organisations humanitaires soutenues par l’Occident en Cisjordanie.

    Des tactiques de guerre meurtrières en Cisjordanie

    Le porte-parole de l’Onu, Stéphane Dujarric, a déclaré en septembre que des responsables de l’Onu mettent en garde contre des tactiques de guerre meurtrières en Cisjordanie. Ils avaient tenté d’accéder à Jénine pour procéder à une évaluation mais que les autorités israéliennes leur ont refusé l’entrée dans ce territoire.

    La mère de Damaj, Amal Damaj, 48 ans, a déclaré lors des raids: «J’avais très peur… Ce sont les raids les plus intenses que j’aie jamais vus et que j’ai jamais vécus.» Dès son entrée dans la grotte, Damaj a constaté que la seule lumière provenait de l’appareil photo qu’il avait entre les mains. Il a déclaré que le commandant regardait le flux en direct d’en haut sur un iPad et donnait des instructions où aller et quoi approcher. Par la suite, apparemment convaincus que l’endroit était sûr, les trois soldats et le commandant ont rejoint Damaj dans la grotte et l’ont interrogé exigeant de savoir où se trouvaient les membres des groupes armés palestiniens. Damaj a déclaré qu’il leur avait dit : «Je ne sais pas». Le commandant lui avait alors hurlé dessus: «Tu es un menteur, tu vis dans le quartier des terroristes. Dis la vérité sinon je tire sur tes jambes.» Après plus de deux heures, il a déclaré qu’ils l’avaient autorisé à partir. Le lendemain, l’armée israélienne est revenue et a fait sauter le tunnel.

    En réponse à des questions sur deux cas liés à l’utilisation de boucliers humains à Jénine, dont celui de Dammaj, l’armée israélienne a déclaré: «Les incidents mentionnés semblent contredire les ordres de l’armée israélienne.» Elle a ajouté qu’elle ne disposait pas de suffisamment d’informations pour confirmer ou infirmer si ces incidents s’étaient réellement produit mais elle a confirmé qu’une opération liée à une cave avait eu lieu précisant qu’«une installation de combat souterraine située sous une mosquée a été détruite».

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    Films Femmes Méditerranée : le festival qui célèbre les voix des femmes

    27. November 2024 um 07:03

    Le festival Films Femmes Méditerranée (FFM) revient à Marseille pour sa 19ᵉ édition, du 29 novembre au 6 décembre 2024. Fidèle à son engagement, ce festival célèbre les voix féminines du pourtour méditerranéen, en offrant une programmation riche et engagée qui met en lumière des œuvres puissantes et singulières.

    Djamal Guettala

    Le FFM est une tribune unique en Europe pour les réalisatrices et leurs créations. Il met en avant des films qui explorent des problématiques sociales, politiques et culturelles propres à la Méditerranée, tout en donnant la parole à des femmes engagées dans leurs récits, où l’intime se mêle à l’Histoire.

    Pour cette 19ᵉ édition, le festival proposera 40 films, longs et courts-métrages, entre drames, comédies et documentaires. Il aura des rencontres et des débats centrés sur la place des femmes dans le cinéma et les sociétés méditerranéennes, ainsi qu’une leçon de cinéma animée par le duo Caroline Poggi et Jonathan Vinel, figures du cinéma indépendant, et un focus sur Fatima Sissani, réalisatrice connue pour ses œuvres explorant la mémoire et l’identité.

    Une programmation diversifiée et captivante

    La soirée d’ouverture, prévue le 30 novembre, mettra à l’honneur ‘‘Misericordia’’ d’Emma Dante, une œuvre poignante sur les relations humaines et les luttes sociales.

    La soirée de clôture, le 6 décembre, présentera ‘‘Vingt dieux’’ de Louise Courvoisier, un premier long-métrage acclamé à Cannes dans la catégorie Un Certain Regard.

    Le FFM est bien plus qu’un événement cinématographique. C’est une véritable célébration des talents féminins et des voix trop souvent marginalisées. À travers des œuvres engagées, le FFM offre un regard unique sur les réalités de la Méditerranée, tout en stimulant la réflexion et les échanges.

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