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La Tunisie participe à la 28e édition du forum mondial de l’investissement à Riyadh qui se tient du 25 au 28 novembre courant

24. November 2024 um 16:33

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh participe aux travaux de la 28e édition du forum mondial de l’investissement qui se tiendra du 25 au 28 novembre 2024 à Riyadh (Capitale de l’Arabie saoudite) et sera accompagné de la présidente de l’Instance Tunisienne d’Investissement et du directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements étrangers (FIPA).

Selon un communiqué, dont une copie est parvenue dimanche à l’agence TAP, ce forum est organisé conjointement par l’autorité générale saoudienne d’investissement et l’Association mondiale des agences de promotion des investissements, (WAIPA), sous le thème « Consécration de la transition numérique et la croissance durable – élargir les opportunités d’investissement », avec la participation d’un grand nombre de ministres, de représentants gouvernementaux, de responsables des agences et organismes d’investissement, des acteurs financiers et commerciaux, ainsi que des experts de tous les pays du monde.

Ce forum mondial offre l’occasion de discuter de plusieurs questions importantes dans le cadre de séminaires et d’ateliers de dialogue sur l’inclusion du rôle de l’investissement étranger dans le soutien des efforts des États pour réaliser le développement économique et social, ainsi que sur les défis émergents à la lumière des développements et des changements accélérés et leurs impacts pour un développement inclusif et durable et les moyens d’améliorer le climat des investissements.

Le ministre de l’Économie et de la Planification et la délégation l’accompagnant, assisteront à l’ouverture officielle du forum et participeront à un certain nombre d’ateliers ainsi qu’à des rencontres qui réuniront des investisseurs et hommes d’affaires saoudiens en vue de faire connaitre les opportunités d’investissement et les avantages préférentiels de la Tunisie.

Avec TAP

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Le District 1 compte 308 entreprises exportatrices, affirme le PDG du CEPEX

24. November 2024 um 14:47

Le président directeur général du Centre de promotion des exportations (CEPEX), Mourad Ben Hassine, a déclaré lors de la troisième conférence mensuelle intitulée « les matinales de l’exportation régionale » consacrée au District 1 que celui-ci compte 308 entreprises exportatrices, soit 7,8% de l’appareil national d’exportation.

Selon un communiqué publié samedi 23 novembre par le CEPEX, Ben Hassine a fait savoir que les recettes d’exportation de ce district (gouvernorats de Béja, Bizerte, Jendouba et Le Kef) ont atteint 3,6 milliards de dinars à fin octobre 2024, et que la valeur des opportunités prometteuses d’exportation est estimée à 2,8 milliards de dinars, « ce qui reflète la possibilité de doubler les revenus si ces opportunités sont exploitées d’une manière optimale », a-t-il précisé.

Et d’ajouter »: « Bien que le premier district soit principalement une zone agricole, il repose bigrement sur l’exportation de chaussures de sécurité au travail, qui représentent environ 90 % de ses exportations ».

Il a souligné que ces rencontres régionales d’information , qui ont porté sur « la façon de développer le potentiel d’exportation et les capacités des entreprises tunisiennes dans les régions « , se tiennent dans le cadre de la consolidation de l’ouverture sur l’appareil d’exportation et le développement du climat des affaires dans les régions. Elles constituent une plateforme de communication et de discussion entre divers responsables et acteurs de la chaîne d’exportation, pour améliorer les capacités d’exportation des différents district, a-t-il affirmé.

Dans le même contexte, le PDG du CEPEX a déclaré que les destinations des exportations de ce district sont principalement la France et le Royaume-Uni, notant qu’il existe des opportunités prometteuses d’expansion vers d’autres marchés, tels que l’Allemagne, l’Italie et d’autres.

Il est à signaler que les entreprises exportatrices du district 1 devraient encore mieux exploiter et diversifier les avantages disponibles qu’offre l’exportation, notamment en facilitant leur participation aux événements promotionnels à l’étranger, en améliorant les services de transport des marchandises et en bénéficiant du réseau tunisien de 15 représentations commerciales réparties sur différents marchés mondiaux.

Il importe également de souligner la nécessité de mieux tirer profit des mécanismes d’assurance à l’exportation fournis par la Compagnie tunisienne d’assurance du commerce extérieur (COTUNACE).

Avec TAP

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24 PV économiques et sanitaires rédigés lors d’une campagne de contrôle à Joumine

24. November 2024 um 14:25

Le directeur régional du commerce à Bizerte, Sami Béjaoui, a souligné, dimanche 24 novembre, qu’une campagne de contrôle a été menée pour lutter contre la spéculation dans la délégation de Joumine, englobant les différentes activités commerciales à Bezine, le marché hebdomadaire, les boulangeries et les commerces de vente en détail et en gros des produits alimentaires.

Cette campagne de contrôle, réalisée par la garde nationale à Mateur et les équipes de contrôle économique relevant de la direction régionale du commerce et de l’instance régionale de contrôle de la sécurité des produits alimentaires a débouché sur la rédaction de 18 procès verbaux économiques et 6 procès verbaux sanitaires avec une proposition de fermeture de la boulangerie pour des raisons sanitaires, outre la saisie de 54 de viandes blanches impropres à la consommation.

Avec TAP

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Le parcours du malade du cancer, thème de la 16ème journée de l’AMC

24. November 2024 um 13:39

La 16ème journée de l’Association des Malades du Cancer (AMC) aura lieu le 30 Novembre prochain à Tunis sous le thème « Le parcours du patient : comment avancer avec espoir et dignité ».

Dans une déclaration à l’agence TAP, Raoudha Zarrouk, présidente de l’Association, a souligné que cette rencontre permettra aux malades atteints du cancer d’avoir des réponses à toutes leurs questions et préoccupations de la part de médecins spécialistes.

« Cette manifestation sera une occasion pour échanger et discuter des difficultés et obstacles rencontrés », a-t-elle ajouté.

Les problèmes de pénurie de médicaments, le manque d’équipements médicaux, l’insuffisance des ressources humaines, ainsi que la dégradation des infrastructures hospitalières figurent également à l’ordre du jour.

D’après la présidente de l’AMC, l’accent sera mis sur la recherche de solutions pour faciliter l’accès aux soins pour les patients des régions intérieures.

Avec TAP

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Journées de l’agroécologie et de la diète méditerranéenne

24. November 2024 um 13:18

L’Association tunisienne de permaculture (ATP), en collaboration avec les membres du Réseau tunisien pour la transition agroécologique (RTTA), organise les « Journées de l’agroécologie et de la diète méditerranéenne », qui se tiendront le 27 novembre à l’INAT, puis les 29 et 30 novembre et le 1er décembre 2024 à la Cité des Sciences de Tunis.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme pour l’entrepreneuriat en agroécologie et les marchés territoriaux, en partenariat avec l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA).

Ces Journées comprendront un forum multidisciplinaire: des présentations scientifiques sur l’agroécologie, des tables rondes, un concours, une diffusion de film, et une exposition dédiée aux entrepreneurs en agroécologie, avec la participation d’invités d’honneur venus de la Méditerranée.

Ces journées seront une occasion d’échanger autour de divers thèmes liés à l’agroécologie et à la diète méditerranéenne avec la participation des institutions publiques et des partenaires invités. Il réunira également différents entrepreneurs en agroécologie, qui viendront présenter leurs produits et partager leurs expériences. Cet espace multidisciplinaire mettra en lumière les défis et opportunités liés à l’agroécologie.

Avec TAP

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Démarrage de la discussion en plénière de la LF 2025, lundi 25 novembre

24. November 2024 um 13:03

Les membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD) entameront, lundi 25 novembre 2024 dans une séance plénière commune, la discussion des dispositions du projet de loi de finances (PLF) de l’année 2025, a fait savoir l’Assemblée.

Lors d’une réunion tenue le 22 novembre, le bureau de l’ARP a décidé de soumettre les rapports des deux commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD concernant les dispositions du PLF 2025, au débat en plénière.

Le bureau de l’ARP a, également, approuvé le calendrier relatif à la 2e partie de la plénière commune des membres de l’ARP et du CNRD pour l’examen des dispositions du PLF 2025 comme suit :

-Lundi et mardi, 25 et 26 novembre (à partir de 10 heures): présentation des rapports des commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD sur le PLF 2025.

-Débat général sur le PLF 2025 pour les membres de l’ARP et du CNRD.

– Intervention de la ministre des Finances.

-Adoption des dispositions du PLF pour l’année 2025.

-Mardi après-midi, mercredi, jeudi et vendredi (26, 27, 28 et 29 novembre – à partir de 09h00) : reprise de la séance et vote des membres de l’ARP, à leur niveau, sur le PLF 2025, y compris les allocations allouées au titre de l’ensemble des « missions et missions spéciales » et les articles, et ce, conformément aux dispositions de la Constitution, de la loi organique n° 2019-15 du 13 février 2019, relative à la loi organique du budget et de décret-loi n°1 de l’année 2024, daté du 13 septembre et relatif à l’organisation des relations entre ARP et le CNRD.

– Adoption de la loi de finances 2025, dans sa totalité, par les membres de l’ARP.

-Lundi, mardi et mercredi (2, 3 et 4 décembre 2024), à partir de 9h00 : Reprise de la séance plénière et vote des membres du CNRD sur le PLF 2025, déjà adopté par l’ARP, y compris les allocations allouées au titre de l’ensemble des « missions et missions spéciales » et les articles, et ce, conformément aux dispositions de la Constitution, de la loi organique n° 2019-15 du 13 février 2019, relative à la loi organique du budget et de décret-loi n°1 de l’année 2024, daté du 13 septembre et relatif à l’organisation des relations entre ARP et le CNRD.

– Adoption de la Loi de Finances 2025, dans sa totalité, par les membres du CNRD.

D’après le document du Projet de loi de finances 2025, élaboré par le ministère des Finances, le PLF pour l’exercice 2025 table sur un déficit budgétaire de l’ordre de 9,8 milliards de dinars, étant donné que les charges budgétaires s’élèveraient à 59,828 milliards de dinars, alors que les ressources budgétaires se limiteraient à 50,028 milliards de dinars.

Ces ressources seront mobilisées, essentiellement (à hauteur de 90%), grâce aux recettes fiscales (45,249 milliards de dinars). Les recettes non fiscales (4,429 milliards de dinars) et les dons (0,35 milliard de dinars) ne représenteront respectivement que 8,8% et 0,7% de l’ensemble des ressources budgétaires.

Selon la même source, l’Etat prévoit de recourir, au cours de l’exercice 2025, à des emprunts internes, dont la valeur est estimée à 21,872 milliards de dinars, et à des crédits extérieurs s’élevant à 6,131 milliards de dinars.

Avec TAP

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L’URT de Sfax appelle la direction de l’UGTT à avancer la date du congrès

24. November 2024 um 12:42

Le secrétaire général adjoint de l’Union régionale du travail de Sfax, Mohamed Abbas, a indiqué que la région de Sfax, à l’instar de plusieurs autres régions et secteurs, appelle la direction de la centrale syndicale à faire avancer la date du congrès.

Dans une déclaration aux médias en marge d’une conférence organisée, samedi 23 novembre, par l’Union régionale du travail de Sfax en soutien à la résistance au Liban et en Palestine, Abbes a estimé que « l’organisation des travailleurs connaît actuellement une crise qui a été exacerbée après le Conseil national de l’UGTT tenu les 5, 6 et 7 septembre à Hammamet, notamment après la suspension de ses travaux et le retrait massif des bases syndicales qui ont exigé l’avancement du congrès. Cependant, le président du conseil national, Noureddine Taboubi, a poursuivi les travaux du conseil national après sa suspension, et le vote du règlement intérieur, en particulier le paragraphe 12, après sa suspension ».

Il a souligné que « le paragraphe 12 stipule soit l’avancement du congrès, soit l’organisation d’un congrès extraordinaire, soit le maintien du statu quo, considérant que la situation est devenue insoutenable au sein du syndicat en l’absence de négociation, et que les accords avec le gouvernement n’ont pas été mis en œuvre, en plus des restrictions au travail syndical, du harcèlement des syndicalistes, des restrictions aux licences syndicales, et du blocage du dialogue ».

Avec TAP

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Tunisie: L’indicateur ODD lié à l’eau et à l’assainissement reste inchangé depuis 2017, à 80,4% (ONAGRI)

24. November 2024 um 12:17

« En Tunisie, l’indicateur ODD (Objectif de Développement Durable lié à l’eau et à l’assainissement) 6.5.2 a atteint 80,4%, il n’a pas changé depuis 2017 », d’après le bulletion « Onagri Vigilance », publié par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri), pour le mois de novembre courant.

L’ODD6 se décline en 8 cibles spécifiques et comporte 11 indicateurs. La Cible 6.5 de cet objectif est la suivante : « D’ici à 2030, mettre en œuvre une gestion intégrée des ressources en eau à tous les niveaux, y compris par la coopération transfrontière, le cas échéant ».

L’indicateur 6.5.2 examine la superficie d’un pays au sein de bassins transfrontaliers (systèmes fluviaux, lacustres et aquifères partagés par 2 ou plusieurs pays) et évalue dans quelle mesure cette superficie est couverte par des accords de coopération opérationnelle.

Selon un rapport sur l’état d’avancement mondial de de la coopération transfrontalière et les besoins d’accélération

pour atteindre la cible 6.5 d’ici 2030, publié en 2024 par la Commission économique des Nations unies pour l’Europe (CEEONU), et l’UNESCO, la moyenne mondiale de la valeur de l’indicateur ODD 6.5.2 est de 59 %. Cela signifie qu’une partie importante de la superficie des bassins transfrontières reste non couverte par des accords de coopération.

Pour les 117 pays où cet indicateur peut être calculé, en moyenne, un pays a 59 % de sa superficie de bassin transfrontière couverte par des accords opérationnels dans le domaine de l’eau. Ce chiffre n’a pas changé de manière significative depuis 2017 et 2020.

Pour rappel, en Tunisie, les barrages sont remplis à 20,4%, au 22 novembre 2024. Ce taux est estimé à 15,8% pour le barrage de Sidi Salem (Béja) et à 26,1% pour le barrage de Sidi el-Barrak (Béja), qui constituent les deux plus importants barrages en Tunisie, selon les statistiques de l’ONAGRI.

Avec TAP

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Consultations gratuites en psychiatrie au profit des patients de Tataouine

24. November 2024 um 12:04

Plus de 30 patients de la région de Tataouine ont bénéficié, vendredi 22 novembre, de consultations gratuites en psychiatrie assurées par des spécialistes dans le cadre d’une action organisée par la direction régionale de la santé de Tataouine, en partenariat avec celle de Sfax et le service de psychiatrie de l’hôpital universitaire Hédi Chaker.

Selon un communiqué du ministère de la Santé, cette initiative vise à rapprocher les services de santé des citoyens et à réduire les délais d’attente.

A noter qu’un calendrier de consultations psychiatriques mensuelles a été annoncé à cette occasion.

Avec TAP

 

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Obésité en Tunisie: l’appel des nutritionnistes pour la prévention

24. November 2024 um 11:45

Des spécialistes en nutrition ont souligné, samedi 23 novembre, l’urgence de mettre en œuvre des programmes de prévention durables pour lutter contre l’obésité, en particulier chez les enfants.

Selon un communiqué publié par le ministère de la santé, les spécialistes ont recommandé le renforcement de la sensibilisation à l’importance d’une alimentation saine à travers la mise en place de stratégies de communication efficaces visant à améliorer la prévention et ce, lors d’une journée de sensibilisation organisée par l’Institut national, Zouhair Kallel, de nutrition et des technologies alimentaires à Tunis à l’occasion de la Journée mondiale du diabète.

Lors de cette manifestation, des consultations gratuites ont été organisées pour dépister le diabète, l’obésité et l’hypertension artérielle outre la tenue de conférences sur la nutrition adaptée aux diabétiques.

Avec TAP

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Tunisie : un CMR sur les biens confisqués

24. November 2024 um 11:37

Kamel Maddouri, chef du gouvernement, a présidé, samedi 23 nombre, un conseil ministériel restreint (CMR) qui a été consacré au suivi de la gestion des biens et propriétés confisqués ou devant être rétrocédés par l’État.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement publié à l’issue de ce CMR, ce dernier a recommandé de dresser un « inventaire complet et précis » de tous les biens confisqués et de les classer en vue de les céder ou de les valoriser pour consolider les ressources de l’État.

Il a également appelé à l’élaboration d’un projet de texte législatif unifié régissant le régime de confiscation et de rétrocession des biens de manière à combler le vide juridique et à surmonter les problèmes qui entravent l’exploitation et la gestion optimale des biens confisqués.

Coordination…

Le conseil a recommandé de raffermir la coordination et l’intégration entre tous les acteurs impliqués dans le processus de confiscation et de recouvrement afin de réaliser des revenus supplémentaires pour l’État et de contribuer à la dynamisation du circuit économique.

Les participants à cette réunion ont mis l’accent sur la nécessité d’améliorer le rendement des biens immobiliers et des sociétés confisqués dont le rendement économique est significatif en raison de la nature de l’activité et de l’importance de leurs résultats.

Améliorer les méthodes et les mécanismes de cession…

A ce titre, ils ont recommandé d’améliorer les méthodes et les mécanismes de cession au niveau de la rentabilité et de la gestion, afin de garantir le droit de l’État à les récupérer ou à les céder ultérieurement.

Au début de la réunion, le chef du gouvernement a évoqué la vision du président de la République visant à identifier « un traitement radical et efficace » à la gestion des biens immobiliers et mobiliers et des propriétés confisqués.

Une vision, a-t-il ajouté, qui tend à garantir une meilleure conservation et exploitation de ces biens et à faciliter la publication des décisions de confiscation s’y rapportant.

Nécessité d’une base de données répertoriées

Pour atteindre ces objectifs, a poursuivi le chef du gouvernement, il est impératif de mettre en place une base de données répertoriée, actualisée et intégrale des biens confisqués afin de prendre des décisions appropriées qui répondent au mieux au souci d’efficacité, d’efficience, de bonne utilisation.

Il a également souligné l’importance de concrétiser la vision du président de la République visant à amorcer une « révolution législative » à travers une révision complète du cadre juridique et de garantir les conditions d’un traitement efficace, effectif et pertinent des fonds, biens immobiliers et mobilier confisqués.

Lors de cette réunion, la ministre des Finances a fait un exposé des différents aspects juridiques et institutionnels liés à la confiscation, passant en revue les résultats obtenus ainsi que les difficultés rencontrées.

Sept ministres autour de la table

Elle a, par ailleurs, saisi l’occasion pour avancer les recommandations et propositions formulées sur la base des expériences accumulées par les commissions et organismes publics impliqués dans ce domaine.

Y ont été présents, les ministres de la Justice, de la Santé, des Finances, de l’Agriculture, de Transport, des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières et du Tourisme.

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Le 30e Prix Abou el Kacem Chebbi attribué au Libanais Charbel Dagher

24. November 2024 um 11:34

L’écrivain libanais Charbel Dagher est le lauréat de la 30ème édition du Prix Abou el Kacem Chebbi de la littérature arabe pour un recueil de poésie. Quant à l’écrivain et penseur tunisien Abdel Majid Sharfi a remporté le prix d’honneur décerné à une personnalité du secteur culturel.

La cérémonie de remise du Prix Abou el Kacem Chebbi a été organisée samedi 23 novembre à Tozeur, ville natale d’Abou el Kacem Chebbi, par la Banque de Tunisie (BT) à l’occasion de la commémoration du 90ème anniversaire de la disparition du grand poète et en hommage à son œuvre universelle.

A noter au passage que le prix Abou el Kacem Chebbi de la littérature arabe est doté de 25 mille dinars attribués au lauréat.

Charbel Dagher a été primé pour un recueil de poésie qui s’intitule « Yaghtassilo annathrou fi nahrehe » (littéralement: La prose baigne dans sa rivière), paru aux éditions Khotot w Thelal, en Jordanie (254 pages, 2024).

Le jury présidé par le poète Moncef Louhaibi a décerné son prix pour une « poésie en prose qui se distingue par la modernité de sa structure poétique et cognitive et l’esthétique de son style narratif qui verse dans tous les genres littéraires ».

Abdelmajid Charfi fut à l’honneur lui aussi « pour l’ensemble de son œuvre et en reconnaissance de son projet intellectuel moderniste, à portée arabo-islamique et universelle », a annoncé le président du jury.

Le Prix Abou el Kacem Chebbi de la littérature arabe est dédié à l’œuvre prolifique d’Abou El Kacem Chebbi (24 février 1909 – 9 octobre 1934) qui ne cesse de nourrir la mémoire des peuples aspirant à la liberté. Outre la poésie, les écrits de littéraires de Chebbi en prose sont également aussi importants.

Le « poète des lumières », comme on le surnomme, a écrit une centaine de poèmes sur divers thèmes qui se rapportent notamment à la vie, la mort, la liberté, la révolte, la mélancolie et l’exil. La poésie de ce grand poète arabophone des temps modernes est traduite dans plusieurs langues, enseignée dans les universités et adaptée dans des œuvres musicales.

Avec TAP

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L’ombre des trumponomics pèse sur l’économie mondiale

24. November 2024 um 11:30

La réélection de Donald Trump le 6 novembre 2024 comme 47ème président des Etats-Unis a secoué tous les acteurs de l’économie mondiale. Son climato-scepticisme, ses orientations mercantilistes et ses décisions imprévisibles risquent de mettre en échec les efforts de plusieurs décennies de coordination internationale, notamment dans le domaine du commerce international et la lutte contre le changement climatique.

Retrait des accords sur le climat et risque de déclenchement d’un effet domino

La promesse électorale du candidat républicain de se retirer de l’accord de Paris sur le climat de 2015 est prise au sérieux par la communauté internationale. Son retrait de cet accord lors de son premier mandat alimente beaucoup de doute sur la réussite des négociations autour de la responsabilité du financement du climat durant la COP29. Bien que les Etats-Unis soient actuellement le deuxième pays pollueur au niveau mondial après la Chine, une étude du World Resource Institute montre que, cumulativement, les Etats-Unis sont la plus grande source d’émission de gaz à effet de serre depuis 1850. Le désengagement du premier responsable de la dégradation de la planète de l’effort collectif pour soutenir financièrement les économies les plus vulnérables peut encourager d’autres pays à se retirer à leur tour, notamment l’Argentine et la Russie.

Protectionnisme et risque de prolifération des guerres commerciales

Pour Donald Trump, les droits de douane ou ce qu’il qualifie aussi de « Beautiful Tarif » est l’ingrédient magique pour booster la croissance et l’emploi aux Etats-Unis. Il envisage de renforcer les mesures qu’il a déjà mises en place durant son premier mandat, en imposant un droit de douane universel de 10 à 20% touchant tous les pays et un droit de douane de 60% vis-à-vis des importations chinoises. Il prévoit aussi d’infliger une taxe de 100% aux pays envisageant d’abandonner le dollar dans leurs transactions internationales. Une étude récente du CEPII publiée en 2024 montre que les représailles des pays partenaires et la multiplication des guerres commerciales engendreront une contraction du PIB mondial et du volume du commerce international respectivement de 0,5% et de 3,3%. Le monde s’inquiète. Plusieurs voix s’élèvent pour dire que face à Trump, « l’Europe doit se réveiller » et « la Chine doit riposter », mais la grande crainte, c’est que « quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui en souffre ».

Par Lamia Jaidane-Mazigh

Cet article est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n° 907 du 20 septembre au 4 décembre 2024 

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Météo : légère hausse des températures ce 24 novembre

24. November 2024 um 09:01

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit, pour dimanche 24 novembre 2024, un temps nuageux sur a plupart des régions, puis des passages plus abondants accompagnés de pluies dans la soirée, notamment sur les côtes est du pays.

Le vent soufflera relativement fort sur les côtes et mais faible à modéré sur les régions intérieures.

La mer sera peu agitée à progressivement très agitée.

Quant aux températures, elles seront en légère hausse par rapport à celles enregistrées samedi, et seront comprises entre 19 et 23 degrés.

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Les flux de capitaux vers les marchés émergents vont-ils s’accélérer ?

24. November 2024 um 10:00

Malgré la volatilité persistante, les flux de capitaux vers les marchés émergents (ME) était favorable. Cette évolution s’explique par le cycle d’assouplissement monétaire mondial mené par la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE), ainsi que par les mesures de relance massives annoncées par Pékin en septembre. Il est important de noter que ces conditions favorables sont apparues après plusieurs trimestres d’un environnement plus difficile suite au resserrement monétaire agressif qui a eu lieu dans les principales économies avancées en 2022.

Le contexte macro-économique mondial plus positif pousse les capitaux vers les marchés émergents. Selon l’Institute of International Finance (IIF), les entrées de portefeuilles non-résidents vers les marchés émergents, qui représentent les allocations des investisseurs étrangers aux actifs publics locaux, ont connu un changement significatif, passant d’un territoire négatif à un territoire positif fin 2023. Ces entrées ont conduit à une reprise qui se reflète dans les rendements robustes des différentes classes d’actifs des marchés émergents depuis leur point bas en octobre 2023, avec notamment des gains de 20,2 % pour les actions (MSCI EM) et de 19,6 % pour les obligations (JP Morgan EMBI Global).

 

Entrées de portefeuille des non-résidents vers les marchés émergents (moyenne sur 6 mois, milliards USD, 2017-2024)

Sources: Haver, IIF, QNB analysis

Selon nous, les flux de capitaux vers les marchés émergents pourraient encore s’accélérer, malgré les chocs potentiels liés aux conflits commerciaux et à l’utilisation de la politique économique comme arme. Trois facteurs principaux soutiennent les perspectives d’augmentation des flux de capitaux vers les marchés émergents :l’assouplissement continu des politiques des principales banques centrales, l’évolution positive des principaux moteurs de croissance en provenance de Chine et l’amélioration globale des déséquilibres macroéconomiques des marchés émergents, ainsi que la crédibilité de leur politique..

Premièrement, les changements de taux d’intérêt dans les économies avancées devraient favoriser les investissements dans les marchés émergents, car le cycle d’assouplissement des principales banques centrales s’intensifie au cours des prochains trimestres, malgré les inquiétudes liées au populisme budgétaire. En fait, la Fed américaine devrait réduire ses taux directeurs de 75 points de base (pb) l’année prochaine, tandis que la BCE devrait réduire ses taux de 100 pb au cours de la même période. Traditionnellement, les taux d’intérêt sont un moteur majeur des flux de capitaux, les investisseurs cherchant à allouer leurs ressources à des actifs offrant des rendements élevés ajustés au risque. Par conséquent, une réduction des rendements nominaux de référence aux États-Unis et en Europe incite les investisseurs à être plus enclins à allouer à des investissements plus risqués, tels que les actifs des marchés émergents.

 

Pondération des pays de l’indice MSCI EM (% du total, septembre2024)

Sources: Bloomberg, MSCI, QNB analysis

Deuxièmement, la décision des autorités économiques chinoises de prendre des mesures plus globales pour soutenir la croissance et les marchés d’actifs locaux devrait continuer à favoriser les flux de capitaux vers les marchés émergents au cours des prochains trimestres. Cela est essentiel pour stimuler davantage les flux de capitaux vers les marchés émergents, car la Chine est de loin le pays le plus important des principaux indices émergents, tels que le MSCI EM. Après une relance massive englobant des mesures budgétaires, monétaires et réglementaires, le gouvernement chinois a fourni des indications supplémentaires indiquant qu’il est prêt à déployer davantage de mesures si cela s’avère nécessaire pour la croissance et la stabilité financière. Cela devrait raviver l’ambition des investisseurs chinois nationaux et attirer les investisseurs étrangers sous-exposés aux marchés d’actions et de titres à revenu fixe chinois

Troisièmement, les fondamentaux macroéconomiques sont actuellement plus solides dans la plupart des pays émergents. Plusieurs économies avancées ont accumulé de graves déséquilibres en raison de mesures de relance excessives suite à la pandémie et au conflit russo-ukrainien, ce qui a entraîné des problèmes tels qu’une dette publique élevée et une inflation instable. En revanche, la plupart des pays émergents ont fait preuve de prudence dans la gestion de leur marge de manœuvre budgétaire, afin d’éviter une accumulation excessive de dettes ou une vulnérabilité extérieure accrue. En conséquence, plusieurs pays émergents ont gagné en crédibilité politique, ce qui accroît l’attrait de leurs marchés.

 

Globalement, après une période de faibles entrées de capitaux dans les marchés émergents, les perspectives macroéconomiques mondiales plus positives devraient soutenir une accélération des flux. Cette évolution devrait être alimentée par l’assouplissement continu des politiques de la Fed et de la BCE, par une croissance plus forte en Chine et par des conditions intérieures plus robustes dans la plupart des principaux marchés émergents.

D’après analyse QNB

 

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Gestern — 23. November 2024Haupt-Feeds

Les recettes touristiques en progression de 6,3% au 20 novembre 2024

23. November 2024 um 18:02

Les recettes touristiques cumulées ont enregistré une augmentation de 6,3%, atteignant 6,6 milliards de dinars à la date du 20 novembre 2024, d’après les derniers indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Cette progression marque une dynamique positive dans le secteur touristique, essentiel pour l’économie tunisienne.

Outre les recettes touristiques, les revenus du travail ont également affiché une évolution positive de 2,7%, atteignant 7 milliards de dinars à la date du 20 novembre 2024, contre 6,8 milliards de dinars à la même période l’année précédente. Cette hausse reflète une amélioration des transferts de fonds des travailleurs expatriés et des gains issus du marché du travail en Tunisie.

Augmentation des services de la dette extérieure de près de 24%

Les services de la dette extérieure ont connu une hausse de près de 24%, dépassant les 13 milliards de dinars au 20 novembre 2024. Cette évolution montre une gestion accrue des obligations internationales de la Tunisie, malgré les défis économiques mondiaux.

Stabilité des avoirs nets en devises : 24,8 milliards de dinars

Les avoirs nets en devises sont restés pratiquement inchangés, se maintenant à 24,8 milliards de dinars, soit l’équivalent de 112 jours d’importations. Cette stabilité offre un coussin de sécurité face aux fluctuations des marchés mondiaux et assure la liquidité nécessaire pour les échanges extérieurs.

Baisse du volume global du refinancement de 12,9%

En effet, le volume global du refinancement a enregistré une réduction de 12,9%, passant de 13,4 milliards de dinars au 22 novembre 2023 à 11,7 milliards de dinars actuellement. Cette diminution souligne un ajustement dans les besoins de liquidité, ainsi qu’une évolution des politiques monétaires visant à maîtriser l’inflation et les flux financiers.

Avec TAP

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TANDEM DigiArt : Les Lauréats tunisiens qui brillent à Bruxelles

23. November 2024 um 13:43

Vendredi 22 novembre 2024, à Bruxelles (Belgique), l’Union Européenne a récompensé cinq journalistes tunisiens dans le cadre du concours TANDEM DigiArt.

Ce prestigieux concours valorise les productions journalistiques axées sur des projets financés par l’UE dans neuf pays arabes.

Les lauréats dans la catégorie reportage

Dans la catégorie reportage, deux journalistes tunisiens ont reçu des prix :

  • Said Akrout, de Radio Tataouine.
  • Mokhtar Ben Jediane, collaborateur de l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), bureau de Tataouine.

Le jury a salué leur travail pour sa qualité et son impact.

Des distinctions dans la catégorie académique

Dans la catégorie académique, le jury a attribué le prix à :

  • Nour Hamdi, photojournaliste indépendant.
  • Amira Dridi, journaliste au sein de Dar Assabah.

Ces journalistes ont impressionné les membres du jury grâce à leur capacité à mettre en lumière des initiatives inspirantes.

Une collaboration primée dans la catégorie journaliste

Enfin, dans la catégorie journaliste, le concours a honoré Aymen Mehrezi, de Radio Sabra FM, pour son œuvre réalisée en tandem avec une journaliste jordanienne. Cette collaboration incarne l’esprit de coopération et d’échange culturel que le concours promeut.

Un concours pour valoriser les initiatives d’autonomisation

Le concours TANDEM DigiArt célèbre des œuvres journalistiques qui relatent les initiatives financées par l’Union Européenne dans le voisinage sud. Le thème de cette année, « L’autonomisation sous toutes ses formes », met en avant les réussites des jeunes professionnels ainsi que l’impact de l’éducation et du travail sur les individus et les communautés.

Ces distinctions reflètent l’engagement des journalistes tunisiens à promouvoir des projets significatifs et à inspirer les générations futures.

(Source : TAP)

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Projets structurants: Analyser le concept pour apprécier sa portée actuelle en Tunisie

23. November 2024 um 12:12

Ces derniers jours, on parle de plus en plus de projets structurants. Ce concept, largement diffusé, est loin d’être suffisamment précis. Selon le dictionnaire français, un projet est dit structurant s’il est «bénéfique en termes d’implication, de synergie et de développement ». Une définition certes valable, mais non moins ambigüe. Sans prétendre procéder à une redéfinition des projets structurants, nous allons essayer d’analyser ce concept pour apprécier sa portée actuelle en Tunisie.

Primo, est-ce que les projets structurants sont nécessairement de grands projets ?

La réponse est non. Alors que les grands projets sont ceux qui « posent des difficultés particulières en raison de l’état des connaissances, de l’avance- ment technologique ou de l’utilisation de ressources importantes, exigeant ainsi une gestion intégrée », les projets structurants ne dépendent pas de besoins importants en termes de connaissances, de technologie et de ressources. Toutefois, les projets structurants nécessitent également une gestion intégrée et posent des difficultés importantes plutôt liées à la conception, l’adhésion et la durabilité.

Secundo, est-ce que les projets structurants sont obligatoirement matériels ?

La réponse est toujours non. Les projets structurants peuvent être matériels et/ou immatériels. A titre d’exemple, la réforme de la justice, avec ses composantes matérielles et immatérielles, est un projet structurant.

Tertio, est-ce que la nature structurante d’un projet est liée au niveau hiérarchique de l’autorité en charge du projet ? La réponse est oui. Par exemple, la mise en place d’un nouveau système de collecte et de gestion des déchets dans une commune est un projet structurant pour cette dernière, mais il ne l’est pas pour l’autorité régionale et encore moins pour le pouvoir central.

Un projet structurant est « un ensemble d’actions coordonnées qui, indépendamment de leur taille (grande ou petite) et de leur nature (matérielle ou immatérielle), permettent à l’autorité en charge de matérialiser sa vision et de réaliser ses objectifs avec un haut niveau d’implication et une forte synergie des acteurs concernés. Le tout en vue de favoriser le développement du pays ».

Enfin et pour mieux cerner ce concept, il ne faut pas oublier le mot projet. Il s’agit d’un ensemble d’actions coordonnées poursuivant un objectif précis et reposant sur une vision clairement définie.

En somme, on peut prudemment s’aventurer à donner une définition du terme projet structurant au niveau national. Un projet structurant est « un ensemble d’actions coordonnées qui, indépendamment de leur taille (grande ou petite) et de leur nature (matérielle ou immatérielle), permettent à l’autorité en charge de matérialiser sa vision et de réaliser ses objectifs avec un haut niveau d’implication et une forte synergie des acteurs concernés. Le tout en vue de favoriser le développement du pays ».

Pour apprécier la portée en Tunisie de ce concept, nous allons essayer de procéder à une analyse basée sur les trois plus importantes orientations/projets.

De prime abord, il faut souligner qu’en l’absence d’un document stratégique publié concernant ces orientations, notre tâche sera extrêmement difficile, mais elle demeure intéressante.

Orientation/Projet 1 : Un système de redistribution équitable

Dans ce cadre, on recense quatre principales actions, à savoir ; assainir les circuits de distribution, abolir toutes formes de travail précaire, récupérer l’argent spolié durant les dernières années et l’affecter aux zones les plus pauvres et procéder à un transfert de revenus en faveur des plus démunis.

Assainir les circuits de distribution : Cette action a pour objectif de lutter contre la spéculation et le monopole d’une part et la maitrise des prix de vente de l’autre. Les deux principales actions prévues sont: arrêter les prix de vente de certains produits de large consommation (hors produits subventionnés) et multiplier les opérations de contrôle. En théorie, il s’agit d’actions coordonnées pouvant contribuer à l’atteinte de l’objectif poursuivi.

En dehors des opérations de contrôle et pour que cette action soit structurante, il faut que l’action « fixation des prix de vente» soit bénéfique en termes d’implication, de synergie et de développement. La logique d’intervention retenue repose essentiellement sur le prix de vente à la consommation qui doit être appliqué par tous. Celui-ci ne donne aucune précision sur le traitement prévu au coût de production et des marges bénéficiaires « acceptées ».

Or, la structure des coûts dépend des charges directes et indirectes. Les charges directes peuvent être différentes d’une entreprise à l’autre, souvent par rapport à la taille de l’entreprise qui agit sur le prix des matières premières et consommées (une grande entreprise peut acheter des intrants à un prix beaucoup plus avantageux étant donné la quantité commandée). Il s’agit de même pour les charges indirectes qui varient selon la taille, la qualité de management de l’entreprise, ainsi que les quantités produites et commercialisées.

Ainsi, la logique de fixation des prix à la consommation est bénéfique aux consommateurs et dans le meilleur des cas, aux grandes entreprises. Néanmoins, cette logique est assez souvent défavorable aux petits producteurs/ exploitants et elle risque de compromettre l’orientation de base, soit un système de redistribution équi- table. Pour mieux servir cette orientation, il est plus opportun d’indexer cette action sur la marge bénéficiaire qui ne compromet pas la viabilité des producteurs/exploitants et les oblige à diversifier leur stratégie de vente au-delà d’une politique des prix en puisant dans l’innovation et le marketing.

Abolir toutes formes de travail précaire : Les actions prévues pour cet axe concernent la régularisation de la situation d’agents publics et la révision du code du travail. Il s’agit de mesures certes nécessaires, mais certainement pas suffisantes. En attendant le nouveau code du travail, deux raisons principales limitent la portée de cette action.

Premièrement, elle se limite au secteur formel, voire public. Deuxièmement et en l’absence d’une révision conséquente du SMIG, le changement du cadre contractuel (CDD vs CDI) n’a pas d’incidence (hors contractualisation des agents publics) sur le salaire et donc sur le pouvoir d’achat qui est la composante essentielle de la précarité. Pour qu’elle soit structurante, cette action doit être mieux coordonnée en s’attaquant à l’ensemble des travailleurs d’une part, et en engageant une révision importante du SMIG pour briser la chaine de précarité à l’emploi d’autre part.

Récupérer l’argent spolié durant les dernières années et l’affecter aux zones les plus pauvres: Il est actuellement difficile, voire impossible, de se prononcer sur le caractère structurant de cette action, étant donné qu’une année après la mise en œuvre de cette mesure, ses résultats sont toujours très loin des objectifs annoncés.

Procéder à un transfert de revenus en faveur des plus démunis : Cette action comprend tout ce qui précède, avec en plus des mesures sociales et fiscales. Il s’agit de la hausse des allocations au profit des familles nécessiteuses et de la révision de l’imposition des revenus en faveur des plus faibles tel que prévu par le PLF 2025. Du point de vue analytique, ces mesures contribuent à l’orientation annoncée. En pratique, l’impact de ces mesures reste faible, com- paré aux pertes en pouvoir d’achat provoquées par une inflation devenue structurelle. Selon les chiffres publiés par la BVMT le 5 novembre 2024, « les indicateurs d’activité des sociétés cotées, sur les 9 premiers mois de l’année 2024, font ressortir un revenu global en hausse de 3,6% par rapport à la même période de l’année 2023 ». Une performance qui dépasse celle de l’économie nationale (taux de croissance d’environ 1%) et de très loin le pouvoir d’achat des ménages, ravagé par une inflation d’environ 7%.

Orientation/Projet 2 : Un rythme d’exécution des investissements publics accéléré

Ce projet dispose d’une note d’orientation publiée le 7/11/2024 sur la page de la présidence du gouvernement. De manière globale, ce projet vise l’accélération d’exécution d’environ 1226 projets dits « en suspens». Trois principaux axes d’intervention sont retenus à savoir : l’allègement des procédures administratives, l’amélioration de la gouvernance et la mobilisation de financements extérieurs. Le tout en attendant une loi horizontale et globale d’incitation des investissements publics et privés.

Ce cadre de référence répond parfaitement à la logique structurante au sens de bénéfice d’implication et de synergie, si on se réfère à la note envoyée par la présidence du gouvernement aux autorités compétentes et qui comprend une série de mesures à appliquer. Toutefois, ce projet reste exposé à deux interrogations importantes.

Premièrement, l’accélération des projets publics est présentée comme une fin en soi, sans indication claire sur le mécanisme de priorisation des projets, d’actualisation (plusieurs projets datent de longtemps et peuvent perdre sensiblement de leur pertinence) et d’impact attendu. Ces éléments peuvent réduire le bénéfice en termes de développement de ces projets. Ce premier point ne doit pas être négligé, surtout que cette orientation prévoit l’augmentation de la part des financements extérieurs (y compris les délais de grâce), ce qui entrainera une augmentation importante du niveau d’endettement (surtout du service de la dette). Selon les données de la Banque centrale, la charge de la dette extérieure « a absorbé cette année la totalité des recettes en devises générées par le tourisme et les transferts de la diaspora ».

Pour que cette orientation soit structurante, il aurait été souhaitable qu’au niveau de la gouvernance, un système de priorisation et d’évaluation d’impact soit mis en place pour mieux cibler non seulement l’accélération de l’exécution, mais surtout l’optimisation des projets en termes d’impact sur la croissance et le développement. Le cas de l’Egypte en dit long sur les besoins de financements extérieurs additionnels et récurrents quand le rendement des grands projets d’infrastructures tarde à venir, alors que le pays est rattrapé par des charges d’endettement élevé.

Orientation/Projet 3 : Compter sur soi

Cette orientation indiscutable repose sur une idée très simple: le recours à des financements extérieurs ne doit en aucun cas compromettre les choix politiques du pays et sera systématiquement écarté s’il s’avère contradictoire à ces choix. Bien évidemment, le cas FMI est l’exemple par excellence de cette orientation.

A court terme, la Tunisie a réussi à maintenir ses avoirs en devises à un niveau acceptable (plus de 110 jours d’importation), tout en réduisant son déficit commercial et en honorant ses engagements extérieurs (remboursement de la dette extérieure).

Il doit également accorder un intérêt important à la réduction du déficit de la balance énergétique face à un marché fluctuant et à une sécurité alimentaire fragilisée par les changements climatiques.

Or, et pour qu’il soit structurant (il s’inscrit dans une logique de développement durable à moyen et long terme), ce projet doit se concentrer sur des ressources additionnelles pour l’investissement public (titre II du budget générateur de croissance et de développement) financées par des ressources internes (de préférence l’épargne nationale) et un recours limité aux financements extérieurs (à des taux d’intérêts faibles si nécessaire). Il doit également accorder un intérêt important à la réduction du déficit de la balance énergétique face à un marché fluctuant et à une sécurité alimentaire fragilisée par les changements climatiques.

Hormis la bonne volonté, on est toujours loin d’un projet structurant au niveau budgétaire et économique. Les chiffres sur l’endettement extérieur, les taux d’épargne et d’investissement et les taux d’intérêt ne permettent pas de qualifier cette orientation de structurante.

Les projets structurants sont un outil très intéressant des politiques publiques. Ils peuvent contribuer fortement à une dynamique de changement compatible avec les orientations des pouvoirs publics. Toutefois, ils doivent répondre à plusieurs critères et posent d’importantes difficultés au niveau de la conception, de la mise en œuvre et du monitoring.

Plusieurs pays ont tenté des expériences similaires de restructuration et ont malheureusement connu un échec attesté. L’exemple le plus flagrant est la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev, à tel point que les mauvaises langues occidentales se sont déchainées, fin des années 80 du siècle dernier, racontant ironiquement que « Staline et Brejnev étaient réunis au ciel pour écouter Gorbatchev prononçant son discours à la Douma et qui ne cessait de répéter le mot perestroïka (restructuration ou reconstruction). Surpris, Staline se tourna vers Brejnev et lui posa la question: reconstruction, reconstruction… mais de quoi parle ce monsieur, t’as construit quelque chose ? ».

Par Hatem Mliki, expert en gouvernance et développement régional

Cette analyse est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n° 907 du 20 novembre au 4 décembre 2024 

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G20 et l’ONU : taxer les plus riches et lutter contre l’évasion fiscale

23. November 2024 um 09:46

Ce mois-ci, le monde pourrait assister à un changement radical dans le paysage politique international, à la suite d’une déclaration sans précédent des dirigeants du G20 à Rio de Janeiro en faveur de l’imposition des super-riches. Une nouvelle convention des Nations unies pour la coopération fiscale permettrait de remédier à l’échec du système de gouvernance internationale fondé sur des règles.

Le communiqué final inédit des chefs d’Etat du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil, marque une étape importante dans la quête mondiale d’une fiscalité équitable et progressive. Sous le leadership du Brésil, pour la première fois dans l’histoire de ce club d’économies riches, le G20 s’est engagé à promouvoir une coopération inclusive et efficace.

Pourquoi est-ce important pour l’Afrique ?

Chaque année, c’est à un véritable hold-up qu’on assiste. Car chaque année, l’Afrique est dépouillée de quelque 90 milliards de dollars par an en flux financiers illicites, auxquels s’ajoutent environ 220 milliards de dollars en raison d’allégements fiscaux qui profitent de manière disproportionnée aux super-riches. C’est le constat qu’a fait, en octobre dernier, Patrick Olomo, conseiller politique de l’Union Africaine lors des réunions du FMI et de la Banque mondiale qui se sont tenues à Washington en octobre.

Si le continent ne parvient pas à élargir son assiette fiscale et à augmenter ses ressources, il lui sera encore plus difficile de faire face aux crises simultanées provoquées par la guerre, le changement climatique et l’insécurité alimentaire.

Ces fonds pourraient pourtant servir à financer la transition climatique, les infrastructures, l’éducation et les besoins urgents en matière de santé. Si le continent ne parvient pas à élargir son assiette fiscale et à augmenter ses ressources, il lui sera encore plus difficile de faire face aux crises simultanées provoquées par la guerre, le changement climatique et l’insécurité alimentaire. D’autant que si l’Afrique est remarquablement diversifiée, y compris en termes de revenus, elle concentre 33 des 45 pays les moins avancés selon la liste des Nations unies. Et 20 de ces pays africains à faible revenusont aux prises avec des niveaux d’endettement élevés, voire au bord de la faillite.

Voyez l’Angola, dont la ministre des Finances, Vera Daves de Sousa, a déclaré que l’ensemble des recettes fiscales du pays ne suffisaient qu’à payer les salaires des fonctionnaires et à assurer le service de la dette.

Même sentiment d’impuissance au Nigéria, où le ministre de la justice, Lateef Fagbemi estime que le pays perdait en moyenne 18 milliards de dollars par an à cause des flux financiers illicites.

Quant à l’Afrique du Sud, elle aura perdu 20 milliards de dollars par an en raison de l’évasion fiscale des super-riches entre 2009 et 2018.

Ce n’est pourtant pas une fatalité. Pour augmenter la collecte de recettes, les pays africains devraient améliorer l’« espace fiscal » en taxant équitablement les multinationales opérant sur le continent, les services transfrontaliers, ainsi que les plus riches, un segment restreint mais croissant de la population qui est largement sous-imposé.

Ce n’est pourtant pas une fatalité. Pour augmenter la collecte de recettes, les pays africains devraient améliorer l’« espace fiscal » en taxant équitablement les multinationales opérant sur le continent, les services transfrontaliers, ainsi que les plus riches

L’accumulation de la richesse dans les mains des oligarques est remarquable : selon le rapport Henly & Partners sur la richesse en Afrique en 2024, « le continent compte 135 200 millionnaires, 342 détenteurs de fortunes dépassant la centaine de millions, et 21 milliardaires, avec une richesse combinée de 2,5 trillions de dollars ». Cinq pays représentent 90 % des milliardaires du continent : l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Kenya, le Nigeria et le Maroc.

Ces personnes délocalisent facilement leur richesse, la répartissant sur différents actifs dans différentes juridictions, la dissimulant derrière une multitude de sociétés, de trusts et d’autres arrangements juridiques. Une grande partie de cette richesse se retrouve sur le marché de l’immobilier de luxe des grandes villes du Nord. Ils exploitent les failles du système pour alimenter la machine vorace de l’accumulation de richesses à l’étranger.

Le continent compte 135 200 millionnaires, 342 détenteurs de fortunes dépassant la centaine de millions, et 21 milliardaires, avec une richesse combinée de 2,5 trillions de dollars ». Cinq pays représentent 90 % des milliardaires du continent : l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Kenya, le Nigeria et le Maroc.

L’extrême concentration des richesses et l’impunité ont été révélées dans de nombreux scandales financiers, obligeant l’OCDE à examiner comment corriger les distorsions mondiales après la crise mondiale de 2008. Néanmoins, après dix années de négociations, l’accord qui en a découlé sous la tutelle du G20 (les 20 pays les plus riches du monde) et de l’OCDE, est une déception pour les pays émergents qui étaient à l’origine même du processus. Il est aujourd’hui à craindre que l’extrémisme populiste ne capitalise sur les promesses non tenues, exploitant le mécontentement issu de cette désillusion.

C’est pourquoi l’Union africaine et d’autres pays en développement, insatisfaits des résultats de la « solution des deux piliers » proposée par l’OCDE en 2021, ont uni leurs forces pour exiger le déplacement des négociations fiscales internationales vers les Nations unies.

La convention-cadre des Nations unies sur la coopération fiscale internationale, qui est sur le point d’être approuvée, est en effet l’instrument approprié pour s’attaquer à l’évasion et à l’optimisation fiscales ainsi qu’à la fuite des capitaux, et pour parvenir à une imposition effective des sociétés et des particuliers fortunés. Plusieurs pays du G20, qui accueillent les sièges sociaux de la plupart des multinationales, ont tenté de bloquer l’initiative. Par deux fois, ils n’ont pas réussi à faire basculer le vote de l’Assemblée générale des Nations unies.

Une autre première étape vient d’être franchie : pour la première fois dans l’histoire du G20, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays du G20 ont endossé l’idée de mieux coopérer afin que les personnes les plus fortunées dans le monde payent leur juste part d’impôt durant le sommet du 18 et 19 octobre à Rio de Janeiro.

La convention-cadre des Nations unies sur la coopération fiscale internationale, qui est sur le point d’être approuvée, est en effet l’instrument approprié pour s’attaquer à l’évasion et à l’optimisation fiscales ainsi qu’à la fuite des capitaux, et pour parvenir à une imposition effective des sociétés et des particuliers fortunés

La coopération fiscale internationale est essentielle pour que les pays africains puissent imposer les multinationales et les personnes les plus riches sans craindre qu’elles ne s’installent dans d’autres pays pour échapper à l’impôt. Les mesures de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales adoptées à l’échelle mondiale sont l’un des moyens de lutter contre les flux financiers illicites, car les mêmes mécanismes sont utilisés pour le blanchiment d’argent.

Les efforts de l’OCDE pour lutter contre l’évasion fiscale des riches et des multinationales ont été progressifs mais limités. La convention des Nations unies offre une occasion unique de tirer parti de ces progrès et de mettre en place un cadre fiscal mondial plus complet et plus équitable, qui favorise une mobilisation efficace du financement du développement.

 

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(*) Léonce Ndikumana est Professeur d’économie et directeur du programme de politique de développement africain à l’Institut de recherche en économie politique (PERI) de l’Université du Massachusetts Amherst. Il est membre de la Commission indépendante pour la réforme de la fiscalité internationale des entreprises (ICRICT) et a été membre du personnel de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) et de la Banque africaine de développement. Il est co-éditeur avec JK Boyce de “On the Trail of Capital Flight from Africa. The Takers and the Enablers” (Oxford University Press).

 

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