Lorsque l’on parle de Carthage, l’histoire la décrit souvent comme une “colonie phénicienne”, une vision qui, si elle n’est pas entièrement fausse, reste cependant bien réductrice. En réalité, Carthage était un puissant empire enraciné en Afrique du Nord et surtout en Tunisie, avec des contributions indigènes significatives qui ont façonné son identité. Une étude génétique récente de 2022 vient confirmer cette perspective et invite à repenser la véritable nature de la civilisation carthaginoise.
Cette étude de 2022 réalisée en collaboration par des départements de Stanford et plusieurs universités européennes ainsi que l’Institut National du Patrimoine Tunisien, a analysé l’ADN de 30 individus anciens de Carthage et d’autres ports carthaginois en Tunisie, en Sardaigne et en Italie centrale. Les résultats sont fascinants : à Kerkouane, une cité carthaginoise en Tunisie, les chercheurs ont découvert une population extrêmement hétérogène, composée de trois groupes génétiques principaux. L’un de ces groupes montre une continuité génétique directe avec les premiers agriculteurs néolithiques du Maghreb, révélant ainsi une forte présence de populations autochtones d’Afrique du Nord.
Ce qui est encore plus surprenant, c’est l’absence d’ancêtres levantins significatifs parmi les individus analysés. Cela suggère que l’expansion coloniale des cités phéniciennes au début de l’âge du fer n’était peut-être pas le fruit d’une migration massive de populations mais plutôt de relations commerciales et culturelles. En d’autres termes, Carthage n’était pas une simple projection de la Phénicie en Afrique du Nord, mais bien une civilisation nord-africaine distincte.
Les auteurs de l’étude concluent que les populations autochtones d’Afrique du Nord ont joué un rôle substantiel dans la formation de Carthage, un fait qui a longtemps été obscurci par les termes de “Phéniciens de l’Ouest” ou même de “Puniques”, lesquels sous-entendent une population principalement coloniale et tendent à minimiser l’apport indigène. En réalité, la civilisation carthaginoise était le produit d’un mélange culturel complexe où les éléments locaux avaient une importance beaucoup plus grande que les influences phéniciennes.
Cette étude ouvre de nouvelles perspectives sur l’identité carthaginoise, en renforçant l’idée que Carthage était bien plus qu’une colonie. C’était un empire nord-africain, profondément ancré en Tunisie et forgé par les populations locales et méditerranéennes.
Les préparatifs pour l’organisation de la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) ont été à l’ordre du jour d’une séance de travail tenue hier mercredi, sous la présidence de la ministre des affaires culturelles Amina Srarfi, en présence du comité directeur du festival et de plusieurs cadres du ministère.
La séance, informe le ministère sur sa page officielle, a permis de passer en revue les préparatifs financiers, organisationnels, logistiques et artistiques concernant les différentes sections du festival, ainsi que la stratégie de communication et de marketing pour cet événement culturel majeur, prévu du 14 au 21 décembre 2024.
L’accent a été également mis sur l’importance d’une coordination efficace avec les parties concernées afin d’assurer le succès de cette édition sachant que cette année, les JCC accueilleront des participants de 21 pays et mettront à l’honneur la Jordanie et le Sénégal.
A cette occasion, la ministre a souligné l’importance de consolider le niveau atteint par les JCC depuis leur création dans les années 1960, tout en mettant en avant leur spécificité et leur place singulière notamment sur la carte des festivals internationaux. Elle a également insisté sur la nécessité d’accorder une attention particulière aux créateurs tunisiens et d’inviter les artistes et cinéastes de différentes générations à prendre part aux cérémonies d’ouverture et de clôture ainsi qu’aux diverses activités de ce rendez-vous cinématographique.
Le festival des Journées Théâtrales de Carthage a donné un avant-goût de la programmation de sa 25ème édition qui se déroulera du 23 au 30 novembre 2024.
La page facebook des JTC a dévoilé une liste préliminaire de douze spectacles, arabes et africains, dans la course aux Tanits.
Les douze spectacles sont issus de 11 pays : Burkina Faso, Congo, Soudan, Oman,Jordanie, Libye, Irak, Algérie, Emirats Arabes Unis et Liban et Syrie (2). Ces œuvres figurent dans la compétition officielle, exclusivement destinée aux structures théâtrales professionnelles, arabes et africaines dont la Tunisie.
Le festival a également annoncé deux spectacles dans la section “Expressions théâtrales de l’immigration” : Les deux réfugiés de Mohamad et Ahmad Malas, coproduction syro-française, et HOMINI LUPUS de Grégoire Gabriel Vanrobays, coproduction franco-tuniso-belge. Notons que cette section est dédiée aux dramaturges tunisiens, arabes et africains de la diaspora.
Les ateliers et masterclasses au menu sont autour des thématiques suivantes : L’acteur et son double (Fadhel Jaïbi), Musique et Corps (Karim Thlibi), L’écriture théâtrale “COMMENT ÉCRIRE LA GUERRE” (Kacimi Mohamed), Direction du comédien (Tim Supple), Mime et Pantomime : De la personne à la représentation (Khaled Bouzid), Clown (Christophe Enany), L’action : plastique, psychique et verbale (Igor Yatsko), Le jeu interactif (Peter Barlow), Mouvement et corps en formation théâtrale (Fadil Jaf).
Cette programmation parallèle constitue une plateforme unique pour les artistes et metteurs en scène de Tunisie, du Monde arabe et d’ailleurs.
Organisé sous l’égide du ministère des affaires culturelles, le festival des Journées Théâtrales de Carthage est un rendez-vous annuel d’envergure arabe et africaine, ouvert sur le théâtre dans le reste du monde. Une section non compétitive qui s’intitule « Le théâtre du monde » est dédiée aux spectacles de théâtre et aux performances artistiques professionnelles non arabes et africaines.
Le line-up complet de cette 25ème édition sera dévoilé, ce vendredi 15 novembre, lors d’une conférence de presse qui aura lieu à la Cité de la culture.
Liste des spectacles annoncés :
Spectacles Arabes et Africains
– « Et Que Mon Règne Arrive » d’Odile Sankara (Burkina Faso)
– « Je suis à prendre ou à laisser » d’Abdon Fortuné Koumbha (Congo)
– « Ice Dream » de Walid Omer Elalfi (Soudan)
– « La Tempête » d’Oday Chanfari (Oman)
– « Hangar » de Souleymane Katt (Syrie)
– « Caméra » de Majd Qassass (Jordanie)
– « Monologue » de Nawress Barrou (Syrie)
– « Le village des monstres » de Tawfik Kadirbouh (Libye)
– « Où allons-nous ? » de Haydar Monaathar (Irak)
– « Avant théâtre » de Saïd Zakaria (Algérie)
– Chasse de Mouhannad Karim (Emirats Arabes Unis)
– «Transit Tripoli» de Caroline Hatem (Liban)
Section “Expressions théâtrales de l’immigration” :
– « Les deux réfugiés » de Mohamad et Ahmad Malas (Syrie – France)
– « HOMINI LUPUS » de Grégoire Gabriel Vanrobays (France – Tunisie -Belgique)
Les préparatifs pour l’organisation de la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) ont été à l’ordre du jour d’une séance de travail tenue hier mercredi, sous la présidence de la ministre des affaires culturelles Amina Srarfi, en présence du comité directeur du festival et de plusieurs cadres du ministère.
La séance, informe le ministère sur sa page officielle, a permis de passer en revue les préparatifs financiers, organisationnels, logistiques et artistiques concernant les différentes sections du festival, ainsi que la stratégie de communication et de marketing pour cet événement culturel majeur, prévu du 14 au 21 décembre 2024.
L’accent a été également mis sur l’importance d’une coordination efficace avec les parties concernées afin d’assurer le succès de cette édition sachant que cette année, les JCC accueilleront des participants de 21 pays et mettront à l’honneur la Jordanie et le Sénégal.
A cette occasion, la ministre a souligné l’importance de consolider le niveau atteint par les JCC depuis leur création dans les années 1960, tout en mettant en avant leur spécificité et leur place singulière notamment sur la carte des festivals internationaux.
Elle a également insisté sur la nécessité d’accorder une attention particulière aux créateurs tunisiens et d’inviter les artistes et cinéastes de différentes générations à prendre part aux cérémonies d’ouverture et de clôture ainsi qu’aux diverses activités de ce rendez-vous cinématographique.
Les préparatifs pour l’organisation de la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) ont été à l’ordre du jour d’une séance de travail tenue hier mercredi, sous la présidence de la ministre des Affaires culturelles Amina Srarfi, en présence du comité directeur du festival et de plusieurs cadres du ministère.
La séance, informe le ministère sur sa page officielle, a permis de passer en revue les préparatifs financiers, organisationnels, logistiques et artistiques concernant les différentes sections du festival, ainsi que la stratégie de communication et de marketing pour cet événement culturel majeur, prévu du 14 au 21 décembre 2024.
L’accent a été également mis sur l’importance d’une coordination efficace avec les parties concernées afin d’assurer le succès de cette édition. Sachant que cette année, les JCC accueilleront des participants de 21 pays et mettront à l’honneur la Jordanie et le Sénégal.
A cette occasion, la ministre a souligné l’importance de consolider le niveau atteint par les JCC depuis leur création dans les années 1960. Tout en mettant en avant leur spécificité et leur place singulière notamment sur la carte des festivals internationaux. Elle a également insisté sur la nécessité d’accorder une attention particulière aux créateurs tunisiens et d’inviter les artistes et cinéastes de différentes générations à prendre part aux cérémonies d’ouverture et de clôture, ainsi qu’aux diverses activités de ce rendez-vous cinématographique.
Le festival des Journées théâtrales de Carthage (JTC) a donné un avant-goût de la programmation de sa 25ème édition qui se déroulera du 23 au 30 novembre 2024.
La page Facebook des JTC a dévoilé une liste préliminaire de douze spectacles, arabes et africains, dans la course aux Tanits.
Les douze spectacles sont issus de 11 pays : Burkina Faso, Congo, Soudan, Oman, Jordanie, Libye, Irak, Algérie, Emirats Arabes Unis et Liban et Syrie (2). Ces œuvres figurent dans la compétition officielle, exclusivement destinée aux structures théâtrales professionnelles, arabes et africaines dont la Tunisie.
Le festival a également annoncé deux spectacles dans la section « Expressions théâtrales de l’immigration » : Les deux réfugiés de Mohamad et Ahmad Malas, coproduction syro-française, et HOMINI LUPUS de Grégoire Gabriel Vanrobays, coproduction franco-tuniso-belge. Notons que cette section est dédiée aux dramaturges tunisiens, arabes et africains de la diaspora.
Les ateliers et masterclasses au menu sont autour des thématiques suivantes : L’acteur et son double (Fadhel Jaïbi), Musique et Corps (Karim Thlibi), L’écriture théâtrale « COMMENT ÉCRIRE LA GUERRE » (Kacimi Mohamed), Direction du comédien (Tim Supple), Mime et Pantomime : De la personne à la représentation (Khaled Bouzid), Clown (Christophe Enany), L’action : plastique, psychique et verbale (Igor Yatsko), Le jeu interactif (Peter Barlow), Mouvement et corps en formation théâtrale (Fadil Jaf).
Cette programmation parallèle constitue une plateforme unique pour les artistes et metteurs en scène de Tunisie, du Monde arabe et d’ailleurs.
Organisé sous l’égide du ministère des affaires culturelles, le festival des Journées Théâtrales de Carthage est un rendez-vous annuel d’envergure arabe et africaine, ouvert sur le théâtre dans le reste du monde. Une section non compétitive qui s’intitule « Le théâtre du monde » est dédiée aux spectacles de théâtre et aux performances artistiques professionnelles non arabes et africaines.
Le line-up complet de cette 25ème édition sera dévoilé, ce vendredi 15 novembre, lors d’une conférence de presse qui aura lieu à la Cité de la culture.
Liste des spectacles annoncés :
Spectacles Arabes et Africains :
– « Et Que Mon Règne Arrive » d’Odile Sankara (Burkina Faso)
– « Je suis à prendre ou à laisser » d’Abdon Fortuné Koumbha (Congo)
– « Ice Dream » de Walid Omer Elalfi (Soudan)
– « La Tempête » d’Oday Chanfari (Oman)
– « Hangar » de Souleymane Katt (Syrie)
– « Caméra » de Majd Qassass (Jordanie)
– « Monologue » de Nawress Barrou (Syrie)
– « Le village des monstres » de Tawfik Kadirbouh (Libye)
– « Où allons-nous ? » de Haydar Monaathar (Irak)
– « Avant théâtre » de Saïd Zakaria (Algérie)
– Chasse de Mouhannad Karim (Emirats Arabes Unis)
– «Transit Tripoli» de Caroline Hatem (Liban)
Section « Expressions théâtrales de l’immigration » :
– « Les deux réfugiés » de Mohamad et Ahmad Malas (Syrie – France)
– « HOMINI LUPUS » de Grégoire Gabriel Vanrobays (France – Tunisie -Belgique)
Après le succès retentissant de sa première édition au FIFAK 2024, l’association Échos Cinématographiques revient avec une nouvelle proposition stimulante: l’Atelier d’analyse filmique et d’écriture critique, prévu lors des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) 2024.
Cet atelier unique invite les passionnés de cinéma et d’écriture à plonger dans l’univers cinématographique tunisien, en analysant des films projetés pendant le festival.
L’objectif est de perfectionner l’art de la critique cinématographique, à travers des échanges et des exercices d’écriture en groupe, tout en offrant aux participants un espace pour affiner leurs compétences analytiques.
L’atelier s’adresse aux professionnels et amateurs de contenu médiatique: journalistes, blogueurs, créateurs de contenu et podcasteurs, ainsi qu’à toute personne intéressée par l’écriture critique et l’analyse filmique.
Les candidats doivent être résidents en Tunisie, avoir une expérience dans la création de contenu (articles, critiques, podcasts, réseaux sociaux…) et s’engager à participer activement à toutes les activités du 13 au 22 Décembre 2024.
Trois experts animeront cette session: Kmar Bendana, historienne à l’Université de La Manouba, Sihem Sidaoui, spécialiste en littérature et analyse filmique et Imen Gharbi, enseignante en cinéma.
Ensemble, elles guideront les participants dans la rédaction de textes critiques, dont certains seront publiés dans la revue de l’atelier, permettant ainsi aux voix émergentes de contribuer à la réflexion sur le cinéma tunisien.
Cet atelier représente une occasion rare pour les cinéphiles de développer leurs compétences et de se connecter au cœur du cinéma d’aujourd’hui, tout en enrichissant la scène critique locale.
Le comité directeur des Journées Théâtrales de Carthage qui auront lieu du 23 au 30 novembre 2024, tiendra une conférence de presse le vendredi 15 Novembreà la cité de la culture Chedli Kelibi pour annoncer la tenue de cette 25ème édition.
Le foot tunisien désigne le football en Tunisie, un sport qui occupe une place importante dans la culture et la société du pays. La sélection nationale tunisienne, surnommée les Aigles de Carthage, représente fièrement la nation sur la scène internationale. Avec un palmarès riche et un support fervent, le football en Tunisie est bien plus qu’un simple sport : il est un vecteur d’identité nationale.
La Fédération tunisienne de football (FTF), fondée en 1957, gère le développement et l’organisation du football dans le pays. Elle supervise les compétitions nationales, dont la Ligue Professionnelle 1, le championnat de première division tunisienne, où se disputent les équipes les plus emblématiques du pays. Ces clubs participent également aux compétitions internationales, renforçant la position de la Tunisie dans le monde du football africain.
Histoire du football en Tunisie
Le football en Tunisie a une riche histoire, marquée par des débuts modestes et une évolution remarquable au fil des décennies.
Importé au début du 20e siècle, le football est rapidement devenu un élément central de la culture populaire.
Depuis sa création en 1957, la Fédération Tunisienne de Football a joué un rôle central dans l’organisation et le développement de ce sport en Tunisie.
Les débuts : Le football a étéintroduit en Tunisie par les colons français, et le premier club tunisien, le Racing Club de Tunis, a été fondé en 1904. D’autres clubs ont suivi, notamment l’Espérance Sportive de Tunis en 1919 et le Club Africain en 1921, deux géants du football national qui dominent encore aujourd’hui.
Évolution et succès internationaux : la Tunisie a progressivement affirmé sa place sur la scène internationale. L’équipe nationale a marqué l’histoire en devenant le premier pays africain à remporter un match en Coupe du Monde, en 1978 en Argentine. La victoire historique des Aigles de Carthage en Coupe d’Afrique des Nations en 2004 a ensuite consolidé la réputation du pays, soulignant l’importance du football tunisien sur le continent.
Les participations régulières de la Tunisie à la Coupe du Monde et ses succès continentaux ont permis de projeter l’image du football tunisien à un niveau international, suscitant l’intérêt des fans et des talents du monde entier.
Les clubs les plus en vue
La Tunisie abrite plusieurs clubs prestigieux qui dominent le paysage footballistique national et s’illustrent régulièrement sur la scène continentale. Chaque club a sa propre identité, sa base de fans dévouée, et un style de jeu qui lui est propre, contribuant à la richesse du football tunisien.
Espérance sportive de Tunis (EST) : fondée en 1919, l’EST est le club le plus titré de Tunisie, jouant ses matchs au stade olympique de Radès. Les Sang et Or ont remporté de nombreux championnats de la Ligue 1 et se sont distingués dans les compétitions africaines avec plusieurs victoires en Ligue des Champions de la CAF. Ce club est reconnu pour sa capacité à attirer et former de jeunes talents, et son style de jeu est offensif et dynamique. Les supporters de l’Espérance, les Ultras, apportent une ambiance vibrante et inégalée lors de chaque rencontre;
Club Africain (CA) : rival historique de l’Espérance, le CA a été fondé en 1921 et représente une autre grande force du football tunisien. Basé à Tunis, le club s’est forgé un palmarès impressionnant, notamment avec une victoire historique en Coupe d’Afrique des clubs champions en 1991. Reconnu pour son académie de jeunes, le Club Africain a contribué de manière significative au développement des talents en Tunisie. Ses supporters, passionnés et fidèles, ajoutent une intensité unique aux matchs, faisant du «derby» avec l’Espérance un événement emblématique du football tunisien;
Étoile sportive du Sahel (ESS): fondée en 1925 et basée à Sousse, l’ESS est un autre pilier du football tunisien. Le club est réputé pour son jeu technique et sa stratégie rigoureuse. Il a remporté toutes les compétitions de clubs de la CAF, un exploit unique qui témoigne de son succès international. Ses supporters, surnommés les «Étoilés», sont reconnus pour leur soutien inconditionnel. L’Étoile du Sahel continue de se distinguer par sa capacité à former des jeunes talents, consolidant ainsi son influence sur le football africain;
Club Sportif Sfaxien (CSS): basé à Sfax et fondé en 1928, le CSS est l’un des clubs les plus respectés de Tunisie, surtout pour son succès en compétitions continentales. Il a remporté plusieurs Coupes de la CAF, contribuant au rayonnement de la Tunisie dans le football africain. Ce club est connu pour son jeu rigoureux et l’engagement sans faille de ses supporters.
Les principales compétitions
Le football tunisien est structuré autour de deux compétitions majeures, le Championnat de Tunisie (Ligue 1) et la Coupe de Tunisie, qui représentent les moments forts de la saison et mettent en lumière les meilleures équipes du pays.
Championnat de Tunisie de football : la Ligue 1 tunisienne est la compétition phare, rassemblant chaque saison les meilleures équipes du pays dans un format de matchs aller-retour. L’EST détient le record, suivie par le CSS et l’ESS. Le championnat attire un large public, qui suit avec passion l’évolution de ses équipes favorites et les luttes pour la qualification en compétitions continentales;
Coupe de Tunisie : la Coupe de Tunisie est lacompétition la plus ancienne, avec un format à élimination directe qui réunit des clubs de tous niveaux, permettant des rencontres imprévisibles et souvent mémorables. La Coupe est célèbre pour son atmosphère festive, culminant chaque année lors de la finale, disputée traditionnellement le jour de la fête des Martyrs.
Les clubs tunisiens sur la scène mondiale
Les clubs tunisiens jouent un rôle essentiel dans la visibilité internationale du pays. Par leur participation régulière aux compétitions de la Confédération africaine de football (CAF), telles que la Ligue des champions et la Coupe de la Confédération, ils renforcent la réputation de la Tunisie et lui permettent de se distinguer parmi les grandes nations africaines. Cette influence internationale repose sur plusieurs facteurs :
Réussites en compétitions internationales : les titres remportés au niveau continental attirent l’attention des médias internationaux et soulignent la compétitivité des clubs tunisiens;
Développement de jeunes talents : en formant de jeunes joueurs prometteurs, les clubs tunisiens créent un vivier de talents qui accèdent ensuite aux ligues européennes et aux autres grands championnats mondiaux;
Rayonnement médiatique : les performances des clubs tunisiens dans les compétitions de la CAF leur apportent une reconnaissance mondiale, renforçant l’image de la Tunisie dans le football africain et international.
Ces éléments font des clubs tunisiens de véritables ambassadeurs du football tunisien, contribuant à l’influence globale du pays dans ce sport et offrant aux jeunes talents une plateforme pour évoluer au niveau international.
Présence numérique des clubs tunisiens
Avec l’essor de la technologie et des médias sociaux, la manière dont les supporters tunisiens suivent et vivent leur club de football favori a fondamentalement changé. Ne se limitant plus aux stades, les supporters participent activement par le biais de plateformes numériques, en suivant les matchs en direct, en rejoignant des groupes de discussion dédiés et en échangeant des analyses en temps réel. Cet engagement virtuel leur permet de revivre les moments clés de chaque match, de découvrir de jeunes talents prometteurs et de partager leur passion pour les clubs tunisiens au-delà des frontières nationales.
Plateformes interactives: les canaux de médias sociaux et autres espaces numériques offrent aux supporters tunisiens un accès sans précédent à leurs clubs. Des plateformes comme Facebook, Twitter et Instagram sont devenues essentielles à l’expérience des supporters, offrant un espace pour des mises à jour en direct, des interactions avec les joueurs et une communication directe avec les clubs. Cette connexion numérique favorise un sentiment de communauté parmi les supporters, tant en Tunisie qu’à l’étranger.
Divertissement en ligne : la dynamique numérique du football tunisien s’accompagne de plus en plus d’une évolution vers des divertissements numériques parallèles, tels que les jeux interactifs et les paris sportifs. De nombreux supporters prolongent leur expérience du football en explorant les plateformes sécurisées de casino en ligne, où l’interactivité et les émotions intenses reflètent l’excitation des grandes compétitions. Ces options de divertissement supplémentaires ajoutent une couche immersive à l’expérience, permettant aux fans d’approfondir leur engagement avec le football tunisien tout en se connectant avec une communauté plus large par le biais de divers moyens numériques.
Les clubs de football tunisiens sont bien plus que des équipes sportives ; ce sont des piliers dynamiques de la culture nationale, profondément liés à l’identité et à la fierté du peuple tunisien. Grâce à leur riche histoire, à leurs supporters passionnés et à leurs succès sur les scènes africaine et mondiale, des clubs comme l’EST, le CA, l’ESS et le CSS sont des symboles d’excellence et de résilience. Chaque club incarne un style unique, favorisant un sentiment d’unité et d’appartenance qui transcende le sport lui-même.
La présence numérique croissante de ces clubs élargit leur portée et leur influence, ce qui leur permet d’attirer de nouvelles générations de supporters, tant au niveau local qu’international. En outre, l’investissement continu dans le développement des jeunes et l’engagement numérique devrait renforcer leur position concurrentielle, garantissant que les clubs tunisiens restent une force redoutable dans le football africain.
Des travaux de restauration et de conservation urgents sont en cours sur une partie de l’aqueduc romain dans le quartier du Bardo à la Capitale.
Les travaux sont effectués par les services de la municipalité de Tunis, sous l’égide de la Direction de la conservation des monuments et sites. Dans un communiqué publié, vendredi 8 novembre, le ministère des Affaires Culturelles a indiqué que ce projet placé sous sa tutelle sera réalisé dans le cadre des efforts de l’Institut national du patrimoine (INP) visant à préserver les monuments historiques.
La priorité sera donné à la restauration des parties en ruine, principalement les arches supérieures qui supportent les canalisations d’eau et les colonnes en gros rochers. La partie concernée par la restauration s’étale sur 600 mètres de longueur et 14 mètres d’altitude, indique le ministère.
Elle sera effectuée selon les normes de restauration en faisant usage de matériaux de construction naturels provenant des carrières de roches et des briques en argile et en adoptant les techniques de construction traditionnelles. Les parties restantes du monument sera restaurée au fur et à mesure, indique-t-on de même source.
L’aqueduc du Bardo est une dérivation de l’aqueduc de Zaghouan Carthage qui s’étale sur 132 km. Construit en l’an 122, l’aqueduc est un monument romain qui faisait partie des termes d’Antonin à Carthage.
L’aqueduc du Bardo a souvent été la cible des armées conquérantes et plusieurs fois restauré sous les dynasties successives. Cette dérivation a été créée sous la dynastie des Hafsides pour alimenter la cité en eau provenant de Djebel Zaghouan.
Evoquant les récents incidents survenus dans les transports publics, et notamment à l’aéroport de Tunis-Carthage *, et l’incendie de matériel agricole à Henchir Chaal, gouvernorat de Sfax, le président Kaïs Saïed a souligné «la nécessité de redoubler d’efforts pour lutter contre tous les types de criminalité, notamment celles commises par des bandes organisées qui visent non seulement la sécurité des citoyens mais aussi celle de l’Etat et de la société».
«La lutte contre les lobbies qui croient désespérément pouvoir déstabiliser l’Etat et la société doit se poursuivre sans relâche», a-t-il ajouté, lors d’une réunion avec le ministre de l’Intérieur Khaled Nouri, au Palais de Carthage, jeudi 7 novembre 2024, soulignant ainsi la portée criminelle de pareils incidents qui, selon lui, ne sauraient être imputés à de simples accidents. Ce qui suppose l’ouverture d’enquêtes sérieuses de la part des autorités sécuritaires et judiciaires, afin de rassurer l’opinion sur les capacités de l’Etat à mettre hors d’état de nuire ce que le président qualifie, dans le communiqué de la présidence de la république, de «bandes organisées». Il faut dire que l’absence de communication officielle claire sur lesdits «incidents» évoqués par le président de la république n’est pas de nature à rassurer les citoyens. Au contraire…
Saluant les résultats des récentes opérations menées par les forces de sécurité, qui ont permis de démanteler un certain nombre de réseaux criminels impliqués dans le trafic de drogue, Saïed a souligné la nécessité de soutenir les efforts du ministère du Commerce et du Développement des exportations dans la lutte contre la hausse des prix dont la responsabilité est imputée à de grands spéculateurs et à des contrebandiers.
«Un certain nombre de responsables régionaux doivent comprendre le moment historique que vit la Tunisie et faire preuve d’un grand esprit national, en écoutant les préoccupations des citoyens et en leur apportant des solutions rapides et efficaces. Les autorités régionales et locales doivent également jouer leur rôle pour faciliter et simplifier les procédures, notamment pour les jeunes souhaitant lancer des projets, afin d’atteindre le développement économique et social souhaité», a, par ailleurs, déclaré le président de la république, estimant que l’administration publique ne se montre pas suffisamment réactive vis-à-vis des jeunes promoteurs qui lancent des projets dans les régions intérieures, dans une limpide allusion aux entreprises communautaires dont il espère qu’elles relancent la machine économique grippée dans le pays mais qui peinent encore à démarrer leurs activités et à exister.
«Chaque responsable de l’État doit toujours se sentir au service du peuple, et il n’y a aucune excuse pour ne pas s’efforcer de répondre à ses espoirs et à ses attentes», a conclu le président qui continue d’interpeller les agents publics qui s’empêtrent dans les «vieilles approches» ou se cachent souvent derrière la sophistication des procédures pour ne pas assumer leur responsabilité.
* Où un véhicule de logistique portuaire a, selon nos informations, heurté deux avions les mettant en panne. Incident à propos duquel on attend toujours des éclaircissements des autorités publiques.
La 37e édition du très attendu Marathon Comar de Tunis-Carthage se tiendra le dimanche 1er décembre 2024. Cet événement est plus qu’une simple course, c’est désormais un rendez-vous incontournable pour les passionnés de sport, mais aussi pour les citoyens engagés dans la protection de l’environnement et le développement durable.
Le Marathon Comar de Tunis-Carthage est aujourd’hui le plus grand évènement sportif outdoor, réunissant chaque année des milliers de coureurs, amateurs comme professionnels. Depuis ses débuts, cet événement populaire en Tunisie s’est forgé une réputation d’excellence sur le plan sportif et de l’engagement citoyen et environnemental.
Cette année encore, il s’inscrit dans une démarche de responsabilité citoyenne, en mettant l’accent sur deux axes majeurs : le sport pour tous et la préservation de l’environnement.
À travers ces engagements, les organisateurs entendent promouvoir des valeurs fortes de respect, de partage et de sensibilisation aux enjeux écologiques.
Engagement citoyen pour le sport
Le Marathon de Tunis-Carthage est bien plus qu’une course; c’est un véritable mouvement citoyen. Il incarne la volonté de promouvoir la pratique sportive accessible à tous, quel que soit l’âge, le sexe ou le niveau de condition physique.
Des épreuves adaptées sont ainsi prévues, allant du marathon classique aux parcours plus courts pour les débutants et les familles, afin d’encourager une large participation. Le but est d’inciter les Tunisiens à adopter un mode de vie sain et actif, tout en favorisant l’inclusion sociale.
Reconnaissance internationale
Le Marathon de Tunis-Carthage est considéré depuis plusieurs années comme le championnat de Tunisie du Marathon et développe un engouement de plus en plus fort pour cette discipline.
Outre cette reconnaissance nationale, l’événement a atteint une telle excellence qu’il a réussi à obtenir le label de la Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) depuis 2019 et est aujourd’hui planifié dans le calendrier international de l’AIMS.
Courir pour l’environnement
Outre la promotion du sport, le Marathon Comar de Tunis-Carthage se distingue par son engagement environnemental et se donne pour mission aussi de réduire son empreinte carbone, dont les organisateurs dont un point d’honneur.
Cette année, ces derniers ont également prévu des actions de reforestation en collaboration avec l’association Tounes CleanUp. Pour chaque dinar collecté à travers les inscriptions au Marathon Comar, un arbre sera planté dans des zones déforestées de Tunisie.
Ce geste symbolique souligne l’engagement du marathon à contribuer à la lutte contre le changement climatique et à la protection de la biodiversité locale.
Un impact durable
Au fil des années, le Marathon Comar de Tunis-Carthage est devenu un acteur clé dans la promotion du développement durable en Tunisie. Il ne s’agit pas seulement de courir, mais de courir pour une cause, avec une vision à long terme qui s’ancre dans les principes de responsabilité sociale et environnementale.
En combinant sport, solidarité et respect de l’environnement, cette 37e édition promet d’être un véritable succès, tant sur le plan sportif que citoyen. C’est une invitation pour chacun à s’engager, à son niveau, pour un avenir plus sain et plus vert, tout en prenant part à un événement sportif, festif et mobilisateur.
Le Marathon Comar de Tunis-Carthage 2024 se prépare à offrir une expérience inoubliable, où chaque foulée comptera pour l’avenir de la planète.
• Bureau d’inscription au siège de la Comar, Avenue Habib Bourguiba Tunis du 18 au 29 novembre 2024 (jours ouvrables) de 8h00 à 18h00 et le samedi de 8h00 à 12h00 (les bureaux sont fermés le dimanche et les jours fériés).
• Bureaux d’inscriptions des magasins Décathlon : La Marsa, Tunis City, Azur City, Mall Of Sousse et Mall Of Sfax à partir du 25 novembre 2024.
Dernier délai pour les inscriptions et la remise des dossards : le 29 novembre 2024.
L’accord de partenariat entre Transavia France et l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) visant à attirer 2 millions de touristes français en Tunisie à l’horizon 2030 est une excellente initiative. Sauf qu’il est regrettable que nous comptions exclusivement sur des compagnies aériennes étrangères pour développer notre tourisme et notre économie.
Hakim Tounsi *
Lors de l’élaboration de projets nationaux futurs, je pense qu’il est crucial de réfléchir et de veiller à garantir l’indépendance économique pour assurer le développement durable et l’autonomie du pays. Il est également nécessaire d’impliquer la compagnie nationale Tunisair dans tous les programmes de développement stratégique dans toutes les régions de la République.
L’eau, l’énergie, le transport, l’alimentation et les médicaments sont des domaines stratégiques sensibles qui doivent rester sous contrôle national. Cela ne signifie pas qu’il faille rejeter les partenariats avec des parties extérieures dans ces secteurs. Mais pour construire une économie durable sous contrôle national, il devrait y avoir dans chaque région des compagnies aériennes tunisiennes associées à des entreprises étrangères.
À mon avis, il ne faut pas céder sur ce principe pour préserver l’indépendance de l’économie et du pays.
Dans ce contexte, je considère que l’accord de partenariat signé e, juin dernier avec la compagnie Transavia, compagnie aérienne «low cost» du groupe Air France-KLM, pour développer le tourisme dans les régions tunisiennes est important et bénéfique, mais je pense qu’il est essentiel que la structure de base des stratégies de développement soit composée d’entreprises nationales soumises à la souveraineté tunisienne. Il est préférable que le partenariat avec des entités étrangères soit un complément à un projet national et non sa structure principale. La structure de base pour élaborer des stratégies et des projets tunisiens doit rester majoritairement tunisienne.
C’est pourquoi il est urgent de trouver des solutions pour donner les moyens nécessaires à la compagnie nationale de retrouver ses capacités et sa flotte, tout en veillant à moderniser ses méthodes de travail, afin d’élever notre compagnie nationale de transport aérien aux normes mondiales dans les meilleurs délais. Il est tout de même frustrant, révoltant et regrettable que nous devions compter exclusivement sur des compagnies aériennes étrangères pour développer notre tourisme et notre économie, alors que plus de quinze de nos avions sont laissés à l’abandon, complètement inutilisés, devant le magasin des ateliers de maintenance de l’aéroport de Tunis-Carthage pour manque de pièces de rechange en raison de la négligence et de la mauvaise gestion tout au long de la«décennie noire»(2011-2021).
Après un exercice 2023 exceptionnel en termes de résultats et de prestations, la direction de l’hôtel Golden Carthage Tunis exprime sa reconnaissance pour la performance de ses équipes.
Sous la houlette de son directeur général, Lotfi Mechergui et du PDG de la société propriétaire de tout le complexe du Golden Carthage Tunis à Gammarth, Tariq Jalal, une grande cérémonie s’est déroulée afin de récompenser les équipes de l’hôtel.
Lotfi Mechergui n’a pas manqué de louer publiquement les réalisations de ses équipes qu’il avait réunies avec leurs familles le 29 mai courant pour une après-midi conviviale organisée pour renforcer l’esprit d’équipe et célébrer les réalisations de l’établissement.
Pour la circonstance, tout le monde a bénéficié d’un congé exceptionnel, le service lors de l’événement ayant été assuré par un prestataire extérieur. De la musique pour animer le tout avec le Troupe El Hani, et un amuseur public en la personne de Jaafar Guesmi sur scène pour créer une ambiance décontractée.
Au-delà de l’événement en lui-même, il s’agissait, à travers cette opération, de stimuler les équipes en place, mais également de rendre hommage à certains membres du personnel pour leur fidélité car exerçant pour plusieurs d’entre-eux au sein du même établissement depuis son ouverture il y a 24 ans et ayant gravi tous les échelons depuis lors.
Une manière de signifier à tous que le Golden Carthage Tunis offre des plans de carrière et de la stabilité à ses employés auxquels il a été annoncé à l’occasion l’octroi d’une prime en nature exceptionnelle qu’ils percevront au cours du mois de juin et qui s’ajoute aux dizaines de cadeaux de valeur qui leur ont été offerts par le management de l’hôtel.
Ce nouveau DMO regroupe les différents acteurs du tourisme de la zone concernée dans une démarche d’amélioration et de promotion de l’offre touristique selon un modèle de gouvernance entre le public et le privé.
C’est un nouveau maillon au développement touristique de la capitale et de ses environs. Après deux années de préparatifs laborieux, le DMO Tunis-Carthage est finalement opérationnel. Pour son lancement officiel, tout le gratin du tourisme y a pris part lors d’une cérémonie ouverte par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Moez Belhassine, qui s’est déroulée hier soir au Palais Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Saïd.
Le DMO (acronyme de Destination Management Organisation) est en réalité un organisme autonome s’intégrant dans le cadre du projet de « Promotion de tourisme durable » de la GIZ (coopération allemande) et financé par la BMZ et l’UE dans le cadre de son programme Tounes Wijhetouna de soutien à la destination.
Sa mission sera de fédérer les acteurs du tourisme en favorisant les synergies; car il ne s’agit pas d’agir en solitaire mais en parfaite symbiose avec les structures déjà existantes: ONTT et AMVPPC (pour le public) mais aussi FTH, FTAV, Fi2T, FTRT, FTGAT et toutes les autres fédérations syndicales professionnelles privées du tourisme.
Une stratégie clairement définie
Concrètement, le DMO Tunis-Carthage a pour mission de promouvoir la région à des fins touristiques. Il établira dans cet objectif des stratégies de marketing et de communication, mettra en place un réseautage professionnel et coordonnera les actions destinées à améliorer l’offre à travers des projets d’intérêt pour la zone.
Ses membres et adhérents doivent forcément exercer dans le secteur de près ou de loin: on y retrouve à cet effet des hôteliers (y compris maisons d’hôtes), des agents de voyages, des restaurateurs, des artisans ainsi que des prestataires et intervenants dans divers domaines tels que le culturel, l’animation, l’événementiel, la formation professionnelle liée au tourisme et autres.
Cette large représentativité va permettre de déployer une task force comprenant différentes spécialités qui, finalement, se complètent et vont probablement apporter la symbiose qui manquait pour faire de Tunis une destination touristique phare, d’autant que la région ne manque pas d’atouts, qu’ils soient en termes de capacités d’hébergement pour tous types de clientèle (loisirs, balnéaire, MICE…) ou en termes de potentiel de patrimoine culturel, ne serait-ce qu’à travers ses deux sites classés au Patrimoine mondial de l’Unesco, la Médina et le site antique de Carthage.
Le DMO Tunis-Carthage sera présidé par Skander Mestiri, hôtelier de son état (propriétaire et directeur de Dar El Marsa) et qui semble bien déterminé à faire bouger les lignes pour faire réussir ce projet qui a déjà fait ses preuves ailleurs, notamment à Djerba et à Dahar, et plus récemment à Mahdia et en attendant l’entrée en opération de celui de Zaghouan.