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Développement durable : l’UNOC 3 appelle à des financements innovants

10. Juni 2025 um 08:05

La Tunisie participe à la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC 3) dont les travaux se tiennent à Nice, en France, du 9 au 13 juin 2025.

Conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ali Nafti, la délégation tunisienne est composée de représentants des départements des Affaires étrangères, de l’Agriculture et de l’Environnement.

S’exprimant à l’ouverture des travaux de la Conférence, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a saisi l’occasion pour lancer des messages forts à l’adresse de la communauté internationale.

Des messages à travers lesquels il a mis l’accent sur la nécessité impérieuse de protéger les océans et les mers, en tant que « ressource commune vitale », mettant en garde contre les sérieux risques à même d’impacter les écosystèmes marins, dont notamment l’effondrement des stocks halieutiques, la pollution plastique, l’acidification des océans et le réchauffement des océans dû aux émissions de carbone.

Cité dans un communiqué du département des affaires étrangères, le secrétaire général de l’ONU a pressé la communauté internationale à prendre des mesures de portée internationale afin de restaurer l’abondance marine et renforcer la sécurité maritime en tant que pilier du développement durable, tout en veillant à intégrer les priorités océaniques dans les politiques climatiques et alimentaires.

Pacte pour la Méditerranée

De son côté, le chef de la diplomatie tunisienne – invité à participer au Sommet « l’Afrique pour l’océan » et au Sommet méditerranéen pour « une Méditerranée mieux connectée » -, a souligné que la position stratégique de la Tunisie entre l’Afrique et la Méditerranée lui fait prendre pleinement conscience de l’importance de relever les défis posés. A cet effet, il passera en revue les stratégies tunisiennes en vue de protéger et d’exploiter au mieux ses ressources maritimes dans le cadre d’une approche globale, scientifique, pratique et participative.

Mohamed Ali Nafti et Emmanuel MacronMohamed Ali Nafti n’a pas manqué de saluer l’appel lancé par le secrétaire général des Nations unies lors des travaux du sommet en faveur de la création de mécanismes innovants pour financer le développement durable.

A ce propos, le ministre a mis l’accent sur l’importance de veiller à élaborer le « Pacte pour la Méditerranée » dans le cadre d’une vision commune partagée entre les pays européens et méditerranéens et centrée autour des fondements de la sécurité et de la stabilité dans la région.

Le sommet a également été l’occasion pour le ministre des Affaires étrangères de rencontrer nombre de hauts responsables participant à cet événement mondial d’envergure. Un évènement qui s’inscrit dans la perspective d’établir « une gouvernance rationnelle des océans », rapporte le communiqué du ministère.

Il a également rencontré des membres de la communauté tunisienne établie dans le sud de la France, où il s’est informé de leurs conditions de vie et a pris connaissance de leurs préoccupations et soucis.

A cette occasion, il a souligné la volonté de son département de développer les mécanismes consulaires et d’étendre le réseau de représentation consulaire en France pour y englober un consulat à Montpellier et un bureau consulaire à Ajaccio (en Corse), en attendant l’ouverture de nouvelles représentations consulaires dans le pays.

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Tunisie-ONUDI : 13,3 millions de tonnes de CO₂ évitées grâce à des projets verts

09. Juni 2025 um 14:46

L’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) accompagne la transition écologique du secteur industriel en Tunisie à travers un ensemble d’initiatives, a indiqué le représentant de l’organisation onusienne en Tunisie, Lassaad Ben Hassine.

Dans une interview télévisée réalisée au studio de l’Agence TAP, il a ajouté que depuis la réalisation des projets liés à cette transition, la Tunisie est parvenue en 2024, à réduire environ 13,3 millions de tonnes équivalent CO₂, et ce, dans le cadre des efforts déployés pour assurer la transition vers une économie industrielle verte.

Ben Hassine a présenté, à cette occasion, une panoplie de projets contribuant à la réduction des gaz à effet de serre, dont , essentiellement, le projet de l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal lequel intègre les technologies de réfrigération écologiques et développant des systèmes de collecte et de traitement des gaz usagés dans le secteur de la réfrigération.

Il a, également, cité le projet de transport électrique propre, visant à mettre en place un cadre réglementaire et fiscal pour encourager l’adoption du transport urbain électrique, considéré comme un moyen efficace pour réduire la pollution de l’air en milieu urbain et promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables.

Ce projet qui s’étale jusqu’à 2028, ambitionne de réduire les émissions directs de gaz à effet de serre de 1,5 million de tonnes équivalent CO₂ et 3,5 millions de tonnes indirectement, au cours de la période 2022/2037.

Le responsable a souligné que davantage d’efforts seront déployés pour améliorer la performance environnementale des entreprises industrielles, à travers l’accompagnement de 24 établissements dans l’adoption de solutions technologiques en vue de réduire la consommation d’énergie et d’eau, tout en améliorant leur impact environnemental, en particulier, dans les secteurs à fort impact écologique.

Et de poursuivre que l’économie circulaire et l’innovation industrielle ont un rôle central dans la transition vers un modèle économique tunisien plus compétitif et durable.

Il a, également, souligné que l’économie verte constitue un modèle de développement visant à renforcer le bien-être de l’Homme et la justice sociale, tout en diminuant les risques environnementaux et en améliorant l’efficacité de l’utilisation des ressources, notamment, par la diminution des émissions carbone et la préservation des écosystèmes.

L’ONUDI œuvre, selon lui, à concrétiser cette vision à travers des programmes et des projets soutenant des modèles de production plus durables et incitant à l’innovation industrielle, essentiellement, dans les secteurs à fort potentiel de croissance et de création d’emplois ce qui renforcera la compétitivité de l’économie tunisienne en dépit des mutations environnementales mondiales.

Par ailleurs, le représentant de l’ONUDI en Tunisie a évoqué le projet du « textile circulaire », lequel a permis le recyclage des déchets textiles pour la production de 224 mille jeans, ce qui illustre la capacité de ce secteur à créer de la valeur ajoutée à travers le recyclage, réduire la pression environnementale et créer des emplois verts.

Il a avancé qu’une feuille de route nationale pour le textile circulaire est en cours d’élaboration. Il s’agit d’un document d’orientation vers une économie plus efficiente et durable en se basant sur la reconfiguration des chaînes de production selon les principes de l’économie verte.

« Les projets de l’ONUDI en Tunisie concrétisent l’engagement de l’organisation à soutenir les efforts déployés par le pays pour construire un modèle industriel à faible émission de carbone, en se basant sur l’innovation, le recyclage et l’amélioration de la performance environnementale », a indiqué Ben Hassine.

Et de préciser que la transition est désormais une condition essentielle pour faire face aux changements climatiques et renforcer la compétitivité de l’économie tunisienne dans des marchés mondiaux où la performance environnementale devient un critère central dans les échanges commerciaux et industriels.

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Tunisie-ONUDI : vers un nouveau Partenariat Pays pour une industrie verte et innovante

09. Juni 2025 um 14:35

Le représentant de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) à Tunis, Lassaâd Ben Hassine a souligné que la Tunisie et l’ONUDI ont officiellement entamé des consultations sur la préparation du programme de partenariat pays (PCP), précisant que ce programme sera en adéquation  avec le plan de développement quinquennal 2026-2030, que la Tunisie a entamé son élaboration.

Dans une interview télévisée réalisée au studio de l’Agence TAP, Ben Hassine a expliqué que ces consultations sont menées, en coordination avec le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie et un certain nombre de partenaires nationaux, dans le cadre de l’élaboration d’un modèle de coopération stratégique plus intégré et plus efficace.

Il a souligné que la Tunisie a officiellement demandé, à la fin de l’année 2024, l’adhésion au  Programme de Partenariat Pays de l’ONUDI, une étape qui reflète le niveau de confiance mutuelle entre les deux parties et constitue une évolution qualitative depuis la signature de l’accord de partenariat en 1994 et l’ouverture du bureau de représentation de l’ONUDI en Tunisie.

Ce programme vise à soutenir le développement industriel durable, à travers la création des emplois, la promotion de l’innovation, l’incitation à l’investissement, et le développement de l’infrastructure industrielle, dans le cadre d’une approche globale qui s’appuie sur la consultation entre le gouvernement, le secteur privé, les institutions financières et le système des Nations Unies.

L’objectif est d’orienter les efforts vers des priorités industrielles bien déterminées et de mobiliser les ressources nécessaires, a-t-il noté.

Les domaines d’intervention proposés, qui sont issus de la stratégie industrielle et d’innovation à l’horizon de 2035, concernent des secteurs prometteurs, à savoir la transition énergétique et la décarbonation, l’économie circulaire, la création de zones éco-industrielles, la transformation numérique et l’innovation, a-t-il encore précisé
La priorité sera accordée aux chaînes de valeur dans des secteurs stratégiques, dont les industries agroalimentaire, le textile et les composants automobiles, eu égard leur potentiel de création d’emplois, d’attraction d’investissements et de développement des compétences et de la formation professionnelle.

En ce qui concerne les  composantes du programme,  Ben Hassine a fait savoir qu’elles concernent l’appui à la coopération Sud-Sud, sur la base des compétences tunisiennes, l’autonomisation des jeunes et des femmes, et le renforcement des capacités institutionnelles nationales.

Le Programme de Partenariat Pays est un cadre incitatif  pour soutenir l’élaboration du Plan national de développement 2026-2030, dans la mesure où l’ONUDI fournit un soutien analytique et stratégique, basé sur des expertises techniques avancées, à travers l’élaboration d’une feuille de route industrielle durable et l’identification de projets ayant une valeur ajoutée et qui sont faisables et bancables.
À cet égard, l’ONUDI salue les quatre piliers du PCP. Il s’agit du renforcement de l’intégration industrielle inclusive, l’incitation à l’innovation  et à la transformation technologique, l’accélération de la transition vers une économie verte et circulaire, la promotion des exportations et de la compétitivité.

Ces quatre piliers représentent un terrain favorable pour construire un secteur industriel tunisien plus dynamique et durable.

L’organisation salue également les progrès réalisés par  la Tunisie dans le domaine de la gouvernance industrielle,  appelant  à poursuivre les efforts, en adoptant des politiques incitatives à l’innovation, et en développant des mécanismes de financement souples et innovants qui répondent aux ambitions de la transformation économique durable.

Ben Hassine s’est dit confiant quant à la capacité de la Tunisie à faire réussir ce modèle de partenariat, soulignant que le pays présente de  facteurs solides de réussite, dont un climat institutionnel propice aux réformes, l’adoption d’une stratégie de développement industriel avancé à l’horizon 2035, un capital humain compétent, un secteur privé actif et un engagement clair en faveur du développement durable et environnemental.

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Tunisie │La Conect, un leadership au service de l’innovation

28. Mai 2025 um 11:57

Fondée en 2011, la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect) s’est imposée comme un acteur de premier plan au service de l’entreprise, de la société et du pays, avec un leadership tissé de pragmatisme et d’ambition.  (Ph. Le président de la Conect, Aslan Berjeb, à gauche, à l’atelier régional organisé par le Pnud, sous le thème : «Exploiter la puissance des données pour renforcer le lien entre lutte contre la corruption et développement durable», 26-28 mai 2025, Amman, Jordanie).

Lotfi Sahli *

En tant que centrale patronale, la Conect a opté pour un syndicalisme de solutions. Son approche ? Un mélange d’ancrage territorial et de vision globale, un dialogue constant entre secteurs publics et privés, et une capacité à anticiper les ruptures technologiques. Elle ne se contente pas de défendre : elle projette, inspire, et transforme l’essai en réalisations concrètes. Son empreinte ? Celle d’un laboratoire d’idées doublé d’un artisan infatigable de la compétitivité tunisienne.

Au service des entreprises

Au cœur des turbulences économiques, la Conect se dresse en vigie et en porte-voix des entreprises tunisiennes et étrangères. Elle les défend auprès des institutions, maniant avec perspicacité les dossiers sensibles – fiscalité, accès au financement, modernisation de l’industrie – pour un climat des affaires plus propice à l’éclosion des potentiels.

Sous l’égide de la Conect, quarante entreprises et startups tunisiennes ont foulé pour la première fois le sol du CES de Las Vegas. Ce baptême technologique a révélé au monde la créativité tunisienne, tout en tissant des liens précieux avec une diaspora entreprenante et des investisseurs avides de nouveaux horizons.

Vecteur de développement régional

De Gabès à Jendouba, la Conect a insufflé une dynamique inédite au service des régions, orchestrant des concertations public-privé pour ancrer la décentralisation dans le réel. Autour de thèmes structurants – économie circulaire, chaînes de valeur régénérées –, ces dialogues ont enfanté des politiques épousant les reliefs singuliers de chaque territoire.

La centrale patronale a transformé ses tribunes en agoras vibrantes : forums économiques, assemblées sectorielles (où l’agroalimentaire croise le papier-carton), ou encore dialogues diplomatiques avec des ambassades étrangères. Autant d’occasions de féconder les esprits par l’échange de bonnes pratiques et la confrontation des idées.

Cap sur le développement durable

La Conect guide les entreprises tunisiennes vers les rives de l’Industrie 4.0, tout en préparant déjà l’avènement de la 5.0. Son credo ? Une modernisation qui ne sacrifie pas l’humain sur l’autel de la technologie, mais intègre les chaînes de valeur mondiales et cultive l’intelligence collective au sein de clusters compétitifs.

Face à l’urgence climatique, la Conect cherche à transformer les contraintes environnementales en leviers de compétitivité. Elle accompagne les entreprises dans l’adoption de normes durables, prouvant que responsabilité et performance ne sont point antagonistes.

* Membre du bureau régional Conect Bizerte.

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