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Tunisie : CITET et CETIME lancent une alliance pour accélérer l’éco-innovation industrielle

Von: walid
07. November 2024 um 08:53

Le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (CITET) et le Centre Technique des Industries Mécaniques et Électriques (CETIME) ont signé, mercredi, une convention cadre de partenariat dans les domaines du développement durable et de l’industrialisation verte.

La convention définit un cadre de collaboration destiné à favoriser l’éco-innovation, le transfert des Eco-technologies, le renforcement des compétences, et l’assistance technique pour les industries tunisiennes, notamment dans les secteurs mécaniques, électriques et électroniques, indique le CITET dans un communiqué.

Ce partenariat stratégique entend soutenir les initiatives de transition écologique, en mutualisant leurs expertises. Ainsi le CITET et le CETIME œuvreront à faciliter l’adoption de pratiques industrielles respectueuses de l’environnement.

Il a également, pour objectif de renforcer les compétences et le transfert de technologies, et ce, à travers l’organisation d’actions conjointes de formation, d’assistance technique et de transfert de technologies innovantes en faveur d’une industrie plus verte.

L’accord vise aussi à promouvoir des projets collaboratifs entre les deux parties. En conjuguant leurs ressources et compétences, le CITET et le CETIME s’engagent à contribuer à des projets nationaux et internationaux, en vue de renforcer la position de la Tunisie en tant qu’acteur clé de la transition écologique.

Cette alliance stratégique marque une nouvelle étape dans le soutien à la transition écologique de l’industrie tunisienne, en réponse aux enjeux mondiaux de durabilité et de réduction de l’empreinte carbone, indique le CITET.

Développement durable : L’ambassadrice de Suède en soutien aux initiatives de Tetra Pak à Tunis

Von: La Presse
06. November 2024 um 12:33

 

Le 31 octobre 2024, Tetra Pak a accueilli dans ses bureaux de Tunis Son Excellence Cecilia Wramsten, ambassadrice de Suède, accompagnée de sa Cheffe de mission adjointe, Matilda Lindén.

Reçue par Zakaria Jameleddine, Directeur commercial et chef de bureau, et Aida Gaha, Responsable Développement durable Maghreb et Afrique de l’Ouest, la délégation a échangé avec l’équipe de Tetra Pak sur plusieurs thèmes stratégiques pour le secteur alimentaire et environnemental.

La visite a mis en lumière l’engagement de Tetra Pak à soutenir les producteurs locaux, allant au-delà de son rôle de fournisseur pour se positionner comme un partenaire stratégique. La délégation suédoise a pris connaissance des dernières innovations de l’entreprise, visant à améliorer la chaîne de production alimentaire et d’emballage tout en respectant des normes durables.

Lors de cette rencontre, l’accent a été mis sur le développement durable et le recyclage des emballages alimentaires, des priorités pour Tetra Pak en Tunisie. L’entreprise a récemment lancé une campagne de sensibilisation sous le slogan « El bako nlemouh ou nreskloh moch nlawhouh », visant à inciter les consommateurs au recyclage des cartons alimentaires.

L’Ambassadrice de Suède a salué cette initiative, soulignant l’importance de telles actions pour l’environnement. En prolongement de cet engagement, le premier « Nordic-Tunisian Sustainable Business Forum » se tiendra le 25 novembre à Tunis. Cet événement, organisé par l’Ambassade de Suède, réunira des représentants nordiques et tunisiens autour de thématiques clés, comme l’énergie renouvelable, la technologie verte et l’économie circulaire.

L’Ambassadrice a encouragé les entreprises suédoises et tunisiennes à participer activement à ce forum, espérant voir naître de nouveaux partenariats durables et profitables pour les deux pays. Son Excellence a réitéré son soutien aux initiatives telles que celles de Tetra Pak, marquant l’intérêt de la Suède pour le développement de projets innovants et respectueux de l’environnement en Tunisie.

L’article Développement durable : L’ambassadrice de Suède en soutien aux initiatives de Tetra Pak à Tunis est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Le Marathon Comar de Tunis-Carthage : au cœur du sport et de l’environnement

06. November 2024 um 09:35

La 37e édition du très attendu Marathon Comar de Tunis-Carthage se tiendra le dimanche 1er décembre 2024. Cet événement est plus qu’une simple course, c’est désormais un rendez-vous incontournable pour les passionnés de sport, mais aussi pour les citoyens engagés dans la protection de l’environnement et le développement durable.

Le Marathon Comar de Tunis-Carthage est aujourd’hui le plus grand évènement sportif outdoor, réunissant chaque année des milliers de coureurs, amateurs comme professionnels. Depuis ses débuts, cet événement populaire en Tunisie s’est forgé une réputation d’excellence sur le plan sportif et de l’engagement citoyen et environnemental.

Cette année encore, il s’inscrit dans une démarche de responsabilité citoyenne, en mettant l’accent sur deux axes majeurs : le sport pour tous et la préservation de l’environnement.

À travers ces engagements, les organisateurs entendent promouvoir des valeurs fortes de respect, de partage et de sensibilisation aux enjeux écologiques.

Engagement citoyen pour le sport

Le Marathon de Tunis-Carthage est bien plus qu’une course; c’est un véritable mouvement citoyen. Il incarne la volonté de promouvoir la pratique sportive accessible à tous, quel que soit l’âge, le sexe ou le niveau de condition physique.

Des épreuves adaptées sont ainsi prévues, allant du marathon classique aux parcours plus courts pour les débutants et les familles, afin d’encourager une large participation. Le but est d’inciter les Tunisiens à adopter un mode de vie sain et actif, tout en favorisant l’inclusion sociale.

Reconnaissance internationale

Le Marathon de Tunis-Carthage est considéré depuis plusieurs années comme le championnat de Tunisie du Marathon et développe un engouement de plus en plus fort pour cette discipline.

Outre cette reconnaissance nationale, l’événement a atteint une telle excellence qu’il a réussi à obtenir le label de la Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) depuis 2019 et est aujourd’hui planifié dans le calendrier international de l’AIMS.

Courir pour l’environnement

Outre la promotion du sport, le Marathon Comar de Tunis-Carthage se distingue par son engagement environnemental et se donne pour mission aussi de réduire son empreinte carbone, dont les organisateurs dont un point d’honneur.

Cette année, ces derniers ont également prévu des actions de reforestation en collaboration avec l’association Tounes CleanUp. Pour chaque dinar collecté à travers les inscriptions au Marathon Comar, un arbre sera planté dans des zones déforestées de Tunisie.

Ce geste symbolique souligne l’engagement du marathon à contribuer à la lutte contre le changement climatique et à la protection de la biodiversité locale.

Un impact durable

Au fil des années, le Marathon Comar de Tunis-Carthage est devenu un acteur clé dans la promotion du développement durable en Tunisie. Il ne s’agit pas seulement de courir, mais de courir pour une cause, avec une vision à long terme qui s’ancre dans les principes de responsabilité sociale et environnementale.

En combinant sport, solidarité et respect de l’environnement, cette 37e édition promet d’être un véritable succès, tant sur le plan sportif que citoyen. C’est une invitation pour chacun à s’engager, à son niveau, pour un avenir plus sain et plus vert, tout en prenant part à un événement sportif, festif et mobilisateur.

Le Marathon Comar de Tunis-Carthage 2024 se prépare à offrir une expérience inoubliable, où chaque foulée comptera pour l’avenir de la planète.

Les préinscriptions sont déjà ouvertes sur le site web marathon.

Pour retirer vos dossards :

• Bureau d’inscription au siège de la Comar, Avenue Habib Bourguiba Tunis du 18 au 29 novembre 2024 (jours ouvrables) de 8h00 à 18h00 et le samedi de 8h00 à 12h00 (les bureaux sont fermés le dimanche et les jours fériés).

• Bureaux d’inscriptions des magasins Décathlon : La Marsa, Tunis City, Azur City, Mall Of Sousse et Mall Of Sfax à partir du 25 novembre 2024.

Dernier délai pour les inscriptions et la remise des dossards : le 29 novembre 2024.

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TotalEnergies célèbre l’innovation africaine : quels sont les projets lauréats du Challenge Startupper ?

Von: hechmi
05. November 2024 um 09:35

TotalEnergies 2024À l’occasion de son centenaire, TotalEnergies a célébré, lors d’une cérémonie officielle organisée le jeudi 31 octobre 2024, les jeunes talents lauréats de la quatrième édition du “Challenge Startupper de l’Année” dans 32 pays africains, y compris en Tunisie.

La société a révélé les noms des trois lauréats tunisiens au niveau national, qui ont présenté des projets novateurs dans les domaines du développement durable et de la transformation sociale, réaffirmant ainsi son engagement en faveur de l’entrepreneuriat et de solutions innovantes pour relever les défis environnementaux et économiques auxquels fait face le continent africain.

Mutaz Nazzal, directeur général de TotalEnergies Tunisie, a souligné lors d’une conférence de presse tenue en marge de la cérémonie que cette édition est particulière, car elle coïncide avec le centenaire de l’entreprise et se concentre entièrement sur l’Afrique, reflétant ainsi l’engagement de la société envers un continent qui occupe une place centrale dans son histoire et son avenir.

TotalEnergies 2024Il a expliqué que cette quatrième édition du Challenge Startupper de l’Année vise particulièrement à encourager les jeunes entrepreneurs africains et à récompenser des projets novateurs dans trois catégories principales : l’innovation, l’économie circulaire et l’énergie durable, reflétant les valeurs de développement durable et de responsabilité sociale de l’entreprise.

Nazzal a également précisé que le processus de sélection des lauréats s’est basé principalement sur la pertinence des projets en matière d’innovation et d’énergie renouvelable, ajoutant que ces projets gagnants ont été choisis pour leur impact et leur capacité à incarner les ambitions de TotalEnergies en matière de développement durable et d’innovation en Afrique.

Lors de la remise des prix, Mutaz Nazzal a salué le rôle des jurys locaux et internationaux dans le choix des lauréats, en insistant sur la qualité exceptionnelle des projets soumis, qui témoignent de l’esprit d’initiative et de créativité des jeunes Africains.

Le premier prix a été remporté par Omar Ben Taleb pour son projet “Mycelium Innovations”, qui utilise les propriétés naturelles des champignons pour créer des matériaux durables. Le deuxième prix a été attribué à Slim Bouakaz pour son projet “Water Sec”, un système innovant visant à améliorer la gestion de l’eau. Enfin, le troisième prix a été décerné à Ahmed Weslati pour son projet “Bako Motors”, une entreprise spécialisée dans la fabrication de voitures électriques.

La gouvernance verte : une nécessité et non un luxe

27. Oktober 2024 um 10:00

Avec l’intensification des effets du changement climatique, la surconsommation et la dégradation des ressources naturelles, la perte accélérée de biodiversité, et les crises économiques, la gouvernance verte est devenue une nécessité pour répondre aux défis environnementaux contemporains, promouvoir un développement durable et garantir un avenir meilleur pour tous.

Dr Fathia Hamzaoui

La gouvernance verte est une approche permettant de concilier croissance économique et durabilité environnementale, en intégrant des pratiques écologiques dans les politiques économiques et les décisions des entreprises. L’idée principale est de démontrer que les objectifs économiques peuvent être atteints sans compromettre les ressources naturelles et l’environnement, mais au contraire, en les protégeant.

Concrètement, il s’agit d’un ensemble de politiques, d’initiatives et de pratiques visant à intégrer les enjeux écologiques dans les décisions économiques et sociales.

En mettant l’accent sur la durabilité, la gouvernance verte encourage des décisions qui privilégient des modèles de développement plus propres et plus responsables. Cependant, la gouvernance verte est cruciale pour promouvoir un développement économique qui soit à la fois équitable et respectueux de l’environnement.

Ainsi, loin de freiner la croissance, la gouvernance verte permet de bâtir un modèle de développement plus juste et plus durable, où l’économie et l’écologie se renforcent mutuellement.

Dans cet article nous allons exposer les principes fondamentaux de la gouvernance verte,comment celle-ci peut soutenir la croissance économique, et où en est la gouvernance verte en Tunisie.

Les principes fondamentaux

Les grands principes de la gouvernance verte sont des lignes directrices visant à intégrer la durabilité et la préservation de l’environnement dans la prise de décision économique, politique et sociale. Ces principes orientent les actions des gouvernements, des entreprises et de la société civile pour une croissance qui respecte les limites écologiques de la planète.

1. Le principe de durabilité exige que les décisions prises aujourd’hui répondent aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Cela implique une gestion prudente des ressources naturelles, de l’énergie, et des écosystèmes.

2. Le principe de précaution stipule qu’en cas d’incertitude scientifique sur les impacts environnementaux potentiels d’une activité, des mesures préventives doivent être prises pour éviter ou minimiser les risques. Cela s’applique notamment dans les domaines liés aux produits chimiques, à la pollution et aux nouvelles technologies.

3. Le principe de pollueur-payeur stipule que les entreprises ou individus responsables de la pollution ou des dommages environnementaux doivent en assumer les coûts, plutôt que de les transférer à la société ou aux générations futures.

4. Le principe de participation dela gouvernance verte valorise l’inclusion des parties prenantes, y compris les citoyens, les ONG, et les entreprises, dans les décisions qui affectent l’environnement. Les décisions prises sont ainsi mieux informées, transparentes et acceptées par la société, ce qui renforce leur efficacité.

5. Le principe de transparence et de responsabilité dans la gouvernance verte signifie que les informations relatives aux politiques, aux impacts environnementaux et aux mesures prises sont accessibles à tous. Cela va de pair avec une responsabilité accrue des gouvernements et entreprises, qui doivent rendre compte de leurs actions et de leur conformité aux normes environnementales.

6. Le principe d’innovation et d’adaptation : enencourageant l’innovation, la gouvernance verte aide à trouver des solutions respectueuses de l’environnement, telles que les technologies propres et les énergies renouvelables. De plus, elle reconnaît la nécessité de s’adapter aux changements climatiques et aux évolutions des écosystèmes pour répondre efficacement aux enjeux écologiques.

7. Le principe d’équité intra- et intergénérationnelle vise à assurer que les ressources naturelles et les bénéfices d’un développement durable sont partagés équitablement, tant entre les générations actuelles qu’entre les générations présentes et futures.

8. Le principe de résilience dont se réclame la gouvernance verte valorise des systèmes économiques et sociaux capables de résister aux chocs écologiques et économiques. Cette gouvernance favorise des systèmes de production plus économes en ressources et réduit la vulnérabilité aux pénuries de matières premières, aux catastrophes naturelles et aux fluctuations des prix de l’énergie fossile.

Ces principes majeurs constituent le socle de la gouvernance verte et orientent les politiques vers un développement économique respectueux des limites de la planète. Ils permettent de concilier croissance, bien-être, et préservation de l’environnement pour un avenir plus durable.

Quels bénéfices pour la croissance économique ?

Une gouvernance verte ne se contente pas de protéger l’environnement, elle peut également catalyser une croissance économique durable et inclusive à travers plusieurs mécanismes.

1. L’innovation technologique et compétitivité : en favorisant la recherche et l’innovation en technologie verte, comme les énergies renouvelables, l’agriculture durable, et les transports écologiques, la gouvernance verte permet de réduire les coûts à long terme, de stimuler des secteurs émergents et de créer des emplois dans l’économie verte.

2. La création d’emplois verts : latransition vers une économie verte génère des emplois dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la gestion des déchets, et du transport durable. Ces emplois contribuent à la croissance économique tout en réduisant les impacts écologiques.

3. La fiscalité verte peut être utilisée comme un levier pour encourager les comportements écologiques. Par exemple, des taxes sur le carbone ou des subventions pour les énergies renouvelables incitent les entreprises et les consommateurs à réduire leur empreinte écologique tout en stimulant des investissements dans des secteurs verts.

4. L’accès à des financements verts : de plus en plus d’institutions financières et d’investisseurs favorisent les projets et entreprises qui respectent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Les obligations vertes, les fonds d’investissement durables et les subventions permettent de mobiliser des ressources pour financer des projets de croissance économique durable. Les entreprises et gouvernements engagés dans la gouvernance verte peuvent accéder plus facilement à ces financements, favorisant des projets écologiques et rentables.

5. La réduction des risques économiques : en intégrant les considérations environnementales, la gouvernance verte réduit les risques économiques associés aux changements climatiques, à la pollution et à la dégradation des ressources naturelles. Des risques comme les catastrophes naturelles, la raréfaction des matières premières ou la volatilité des prix des combustibles fossiles sont ainsi minimisés.

6. Le renforcement de la résilience économique : la gouvernance verte soutient des économies moins dépendantes des ressources fossiles et plus autonomes énergétiquement. En adoptant des systèmes agricoles et industriels résilients aux aléas climatiques, elle favorise une croissance plus stable.

7. La valorisation des ressources naturelles et des écosystèmes : la gouvernance verte reconnaît la valeur économique des écosystèmes sains. Par exemple, le développement de l’écotourisme génère des revenus tout en préservant la biodiversité. De même, des écosystèmes en bonne santé fournissent des «services écosystémiques» essentiels pour la croissance économique.

8. Réglementations et normes environnementales : la mise en place de normes strictes pour la gestion des ressources et le contrôle des émissions encourage les entreprises à adopter des pratiques durables. Plutôt que de freiner la croissance, cela stimule la compétitivité, car les entreprises adoptant des technologies propres gagnent en efficacité et en image de marque.

Initiatives et politiques pour la Tunisie

Pour assurer une croissance économique durable en Tunisie, tout en protégeant les ressources naturelles et l’environnement, il sera crucial de renforcer le cadre juridique, d’attirer des financements verts, et de promouvoir une culture de durabilité parmi les entreprises et les citoyens tunisiens. Notre pays cherche à mettre en œuvre des politiques qui intègrent des pratiques respectueuses de l’environnement dans tous les secteurs économiques. Voici quelques initiatives :

1- Stratégie nationale de développement durable (SNDD) : mise en place pour orienter le pays vers un modèle de développement plus vert et plus durable.

2- Plan solaire tunisien : lancé pour encourager le développement des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire et éolienne, afin de réduire la dépendance aux énergies fossiles et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

3- Code de l’environnement : bien que nécessitant une mise à jour, ce code établit des directives pour la protection de l’environnement et l’utilisation durable des ressources naturelles.

4- Le Plan solaire tunisien (PST) : a pour objectif d’atteindre 30 % de la production d’énergie nationale à partir de sources renouvelables d’ici 2030. Cette transition vise à limiter les émissions de CO₂ et à réduire la dépendance aux énergies importées.

5- Des projets de dessalement d’eau : des initiatives de dessalement et réduction des pertes d’eau sont en cours. Le pays explore également des technologies d’irrigation plus économes pour l’agriculture, un secteur majeur en termes de consommation d’eau.

6- Des projets de gestion de déchets : sont en place pour encourager le tri, la réutilisation, et le recyclage des matériaux, notamment via des programmes de sensibilisation et des incitations fiscales pour les entreprises qui s’engagent dans une économie circulaire.

7- Le développement de l’écotourisme : avec des projets visant à protéger les zones naturelles et à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement parmi les hôtels et les opérateurs touristiques.

8- Renforcement de la société civile et de la participation citoyenne : pour promouvoir la sensibilisation environnementale et encourager des pratiques durables au niveau local. La participation de la société civile et des citoyens est essentielle pour garantir une gouvernance transparente et participative.

En conclusion, la gouvernance verte offre un cadre permettant d’allier croissance économique et durabilité. Elle vise à promouvoir une économie résiliente, respectueuse de l’environnement et inclusive, où les gains économiques d’aujourd’hui ne se font pas aux dépens des générations futures.

La gouvernance verte remet en question la croissance basée uniquement sur le produit intérieur brut (PIB), en encourageant des indicateurs alternatifs comme le bien-être, la santé des écosystèmes et la qualité de vie. Elle propose un modèle de développement où la prospérité n’est pas seulement quantitative mais aussi qualitative, intégrant la satisfaction des besoins humains, la protection de l’environnement, et la justice sociale.

En somme, la gouvernance verte vise à montrer que la croissance économique et la durabilité environnementale peuvent aller de pair. En encourageant un développement qui respecte les limites de notre planète, elle propose une croissance non seulement viable, mais aussi résiliente et inclusive.

* Docteur en sciences économiques.

Références

1. Duit, A. (2016). « The Four Faces of the Environmental State: Environmental Governance Regimes in 28 Countries » Environmental Politics, 25(1).

2. Meadowcroft, J. (2007). « Who is in Charge here? Governance for Sustainable Development in a Complex World » Journal of Environmental Policy & Planning, 9(3-4).

3. Bowen, A., & Hepburn, C. (2014). « Green Growth: An Assessment » Oxford Review of Economic Policy, 30(3).

4. Kemp, R., & Loorbach, D. (2003). « Governance for Sustainability Through Transition Management » Innovation: The European Journal of Social Science Research, 16(4).

5. Baker, S., & Eckerberg, K. (2008). « In Pursuit of Sustainable Development: New Governance Practices at the Sub-national Level in Europe » Journal of Environmental Planning and Management, 51(6).

6. World Bank (2012). « Inclusive Green Growth: The Pathway to Sustainable Development »

7. OECD (2011). « Towards Green Growth »

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