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L’IA générative, un défi pour la consommation énergétique face à l’urgence climatique

09. November 2024 um 14:07

Le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) générative engendre une augmentation constante de la consommation électrique des géants de la technologie. Des chercheurs et des associations, malgré le manque de transparence des grandes entreprises, ont mis en évidence l’ampleur de cette consommation énergétique qui inquiète, alors que les effets du changement climatique deviennent plus visibles et intenses.

L’observatoire européen Copernicus a averti, le 7 novembre 2024, que cette année pourrait être la plus chaude jamais enregistrée sur Terre. Pour contenir le réchauffement climatique provoqué par les activités humaines, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rappelé en octobre que la transition énergétique doit s’accélérer considérablement.

Dans ce contexte où le monde cherche à abandonner les énergies fossiles au profit des renouvelables, la consommation effrénée d’électricité de l’IA générative soulève des interrogations. Cette consommation provient de deux sources principales : d’une part, l’entraînement des modèles qui soutiennent des plateformes comme ChatGPT d’OpenAI, Midjourney ou Gemini d’Alphabet (maison-mère de Google). ChatGPT, par exemple, souligne que son modèle GPT-4 a demandé une quantité colossale d’énergie pour son entraînement, bien que les détails exacts ne soient pas divulgués.

La deuxième source d’énergie est l’usage direct de ces modèles par le grand public. Comme l’explique Samuel Rincé, président de l’association GenAI Impact, « l’IA générative a un impact bien plus important qu’une simple recherche Google ». Il illustre cette idée en précisant que l’utilisation de ChatGPT pendant un mois par ses millions d’utilisateurs (version GPT-3.5) équivaut à près de 10 000 tonnes de CO₂, comparable à des centaines de vols entre Paris et New York, citant les chiffres d’une étude menée avec Data for Good en 2023. « C’est bien plus que l’énergie nécessitée pour la construction et l’entraînement du modèle », a-t-il ajouté.

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Les actions de Tesla dépassent 1 000 milliards de dollars après la victoire de Trump

09. November 2024 um 12:00

La capitalisation boursière du géant américain des véhicules électriques (VE), Tesla, a dépassé 1 000 milliards de dollars vendredi 8 novembre 2024, et ses actions gagnent environ 31% depuis début novembre.

Après la victoire électorale de Donald Trump aux élections américaines, le cours de l’action Tesla a bondi de 13,5%, à 285 dollars mercredi.

À rappeler que Trump a promis d’imposer des droits de douane supplémentaires sur les marchandises importées, y compris les véhicules électriques, en particulier ceux en provenance de Chine, ce qui devrait renforcer la domination de Tesla sur le marché américain des véhicules électriques.

Entre mercredi et vendredi, le cours de l’action Tesla a enregistré une nouvelle hausse de 14,6%, clôturant à 327 dollars.

Depuis le début du mois, les actions Tesla ont gagné environ 31%, portant la capitalisation boursière de la société à 1,04 billion de dollars.

Musk, l’un des plus grands partisans de Trump, a fait don de plus de 130 millions de dollars à sa campagne électorale, faut-il le souligner.

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La BCE pourrait baisser ses taux d’intérêt à près de 3% malgré la victoire de Trump

09. November 2024 um 11:30

Sur la base de l’évolution de l’inflation à moyen terme, la BCE décidera vers le milieu du mois prochain si et dans quelle mesure elle réduira les taux d’intérêt de l’euro pour la quatrième fois en 2024… 

La victoire de Donald Trump aux élections américaines ne semble pas encore inquiéter la Banque centrale de la zone euro, puisque sa présidence débutera officiellement début 2024, lorsqu’il donnera un premier cachet officiel à la politique économique de son deuxième mandat à la Maison Blanche.

En fait, les assurances données le 8 novembre 2024 par le président de la FED, Jerome Powell, qu’il ne modifiera pas sa politique en matière de taux d’intérêt et qu’il ne démissionnera pas, même si Washington le lui demande, ont donné un profond souffle au débat.

D’un autre côté, bien sûr, la réduction de 0,25% des taux d’intérêt du dollar décidée jeudi 7 novembre par la Banque fédérale américaine au cours de la deuxième journée de sa réunion de deux jours motive la BCE à réagir. Cela, étant donné que la première réaction suite à l’élection de Trump, puis les attentes d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt par la FED ont entraîné un renforcement du dollar par rapport à l’euro.

Même si la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré publiquement que les décisions de la BCE ne dépendraient pas de celles de la FED, il est impossible pour Francfort (siège de la BCE) d’ignorer les mouvements du dollar de la Banque centrale. Cela étant donné que les membres du Conseil monétaire de la BCE se demanderont lors de la prochaine réunion s’ils souhaitent un nouveau renforcement du dollar, à un moment où des turbulences sont attendues sur le marché de l’énergie à l’approche de l’hiver.

À leur ordre du jour figurera également le fait que la crise au Moyen-Orient menace de prendre des dimensions incontrôlables avec la menace d’une intervention intermédiaire « faible » des États-Unis dans la guerre d’Israël contre le Hamas, le Hezbollah et l’Iran.

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Forum de partenariat Russie-Afrique : plus de 40 ministres africains à Sotchi

09. November 2024 um 10:39

La conférence ministérielle inaugurale du Forum de partenariat Russie-Afrique se tient le week-end du 9 novembre 2024 à Sotchi, marquant un nouveau format de dialogue régulier après les sommets Russie-Afrique. La conférence de Sotchi rassemble des responsables pour explorer la collaboration en matière de sécurité, d’économie et d’aide humanitaire.

Organisé sur le territoire fédéral de Sirius et annoncé par la Fondation Roscongress, l’événement des 9 et 10 novembre 2024 réunit plus de 40 ministres venant de toute l’Afrique.

Un communiqué de Roscongress cité par TASS a assuré que 1 500 participants sont attendus, dont les ministres des Affaires étrangères, de l’Économie, de la Santé, du Développement numérique et de l’Éducation de pays comme la Tunisie, l’Algérie, l’Angola, le Nigeria, l’Éthiopie, l’Ouganda et bien d’autres.

Des représentants de haut rang de l’Union africaine et des organisations d’intégration régionale participeront également à la conférence, aux côtés de personnalités du monde des affaires, de la finance, du monde universitaire et des médias russes et africains.

La conférence comporte 19 tables rondes portant sur la coopération en matière de sécurité, d’économie, de développement des compétences, de gouvernance numérique, de santé et de formation diplomatique.

L’ordre du jour comprend des dialogues sur la numérisation de l’administration publique, les partenariats éducatifs et les collaborations au sein de l’Union économique eurasienne.

Des consultations bilatérales sont prévues en marge de la conférence, avec une déclaration commune attendue sur l’élaboration d’un cadre international équitable de sécurité de l’information.

« Nous avons établi des commissions intergouvernementales bilatérales sur la coopération commerciale, économique, scientifique et technique avec de nombreux pays [africains] », a déclaré le conseiller présidentiel russe Anton Kobyakov. Cet événement « renforcera nos accords et constituera une nouvelle étape historique dans l’histoire moderne », a-t-il ajouté.

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Égypte : recycler les boues d’épuration pour produire des engrais

09. November 2024 um 09:13

Les projets de recyclage des boues d’épuration visant à produire des engrais organiques en Égypte reçoivent actuellement l’attention du gouvernement, dans le cadre de projets d’économie circulaire respectueux de l’environnement visant à réduire les déchets et à assurer la durabilité environnementale.

Le gouvernement envisage d’exploiter les boues de l’une des plus grandes stations d’épuration des eaux usées du monde, Abou Rawash, située à 8 kilomètres au nord-ouest des pyramides de Gizeh, pour produire des engrais organiques ou produire de l’électricité, selon les informations publiées le 8 novembre 2024 par la plateforme spécialisée de l’énergie ’Energy’ (basée à Washington).

Les experts égyptiens ont souligné l’importance de l’exploitation des boues pour réduire leurs impacts environnementaux et maximiser leur faisabilité économique, car les engrais produits devraient être utilisés pour récupérer une grande partie des terres.

Ils ont expliqué que les boues sont les déchets solides résultant de l’extraction de l’eau provenant du traitement des eaux usées, destinés à être utilisés dans l’agriculture et d’autres activités.

Un grand défi

Le directeur de l’Unité centrale pour le partenariat public-privé au ministère égyptien des Finances, Ater Hanoura, a déclaré en septembre dernier qu’une étude de faisabilité était en cours de préparation pour recycler les boues d’épuration et produire des engrais organiques ou de l’électricité à la station de drainage d’Abou Rawash, pour un coût estimé à 150 millions de dollars, selon les détails publiés sur le site Zawya.

Il a ajouté que la station traitera 714 tonnes de boues par jour, provenant des deux stations d’épuration d’Abu Rawash, d’une capacité de deux millions de mètres cubes par jour, et de la station de Zenin, d’une capacité de 500 000 mètres cubes par jour, selon ses déclarations à la presse.

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L’Afrique renforcera la sécurité énergétique mondiale, selon l’AEW

08. November 2024 um 12:39

Lors d’une conférence africaine sur l’énergie, intitulée « La Semaine africaine de l’énergie (AEW) », des experts ont mis en avant les ressources du continent comme un moyen de garantir la sécurité de l’approvisionnement en pétrole et en gaz naturel dans le sillage d’une augmentation prévue de la demande de consommation mondiale dans les décennies à venir.

La Semaine africaine de l’énergie (AEW) a débuté lundi 4 novembre 2024 au Cap, en Afrique du Sud, et se termine vendredi 8 courant. Les participants comprennent des délégations gouvernementales de plus de 20 pays africains, ainsi que des experts et analystes du secteur pétrolier et gazier.

Lors d’une table ronde ministérielle en marge de l’événement de cinq jours, Haitham al-Ghais, le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a estimé que la demande mondiale d’énergie pourrait augmenter de 24 % d’ici 2050. Cette hausse sera due au doublement prévu du PIB mondial, a déclaré Ghais, ajoutant que le monde aura besoin de sources d’approvisionnement énergétique alternatives.

Il a déclaré que les perspectives de l’industrie pétrolière et gazière africaine étaient positives et ont promis l’engagement de l’OPEP à travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes du continent pour lutter contre la pauvreté énergétique.

« L’Afrique ne manque pas de potentiel. La transition sera multidimensionnelle et multi-alimentée », a également déclaré AtulArya, stratège en chef de l’énergie chez S&P Global Commodity Insights, lors du panel d’ouverture de la conférence mardi.

« En Afrique, nous avons vu 58 milliards de dollars investis dans les activités en amont en 2019 et ce montant est tombé à 20 milliards de dollars en 2020. Nous espérons le voir atteindre à nouveau 58 milliards de dollars dans les années à venir », a-t-il ajouté.

Le ministre d’Etat nigérian en charge des Ressources pétrolières, Heineken Lokpobiri, s’est également vanté de la capacité de son pays à accroître sa production pétrolière pour contribuer à lutter contre la « pauvreté énergétique extrême » du continent. Plus de 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité et plus de 900 millions n’ont pas accès à une énergie propre pour cuisiner, alors que le continent détient 12 % des réserves mondiales de pétrole et 7 % de ses réserves de gaz naturel, a souligné Lokpobiri.

S’exprimant lors de la table ronde « Russie-Afrique » de l’AEW, le vice-ministre russe de l’Énergie, Roman Marshavin, a souligné la volonté de Moscou de renforcer la coopération énergétique avec les pays africains. « La Russie possède une vaste expérience dans la création d’installations énergétiques et nous sommes prêts à proposer à l’Afrique des projets principalement dans l’industrie du gaz, l’énergie nucléaire et l’hydroélectricité », a déclaré le responsable cité par TASS.

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L’UE pourrait être confrontée à des pénuries de gaz

08. November 2024 um 11:45

Selon certaines informations, le remplacement du gaz russe par du gaz naturel liquéfié aurait rendu l’Union européenne (UE) vulnérable aux ruptures d’approvisionnement.

Les approvisionnements en gaz de l’Union européenne pourraient être menacés cet hiver en raison de la dépendance croissante au gaz naturel liquéfié (GNL) en remplacement du gazoduc russe, écrit jeudi 7 novembre 2024 le Financial Times.

L’UE a augmenté ses achats de GNL il y a deux ans, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et des sanctions décrétées contre Moscou. L’offre et le prix du carburant super réfrigéré commercialisé à l’échelle mondiale sont volatils et peuvent être affectés par les crises régionales. C’est le « problème fondamental » de l’UE, explique la publication.

« Dans l’état actuel des choses, les réserves de gaz européennes sont pleines et le bilan hivernal semble satisfaisant », a déclaré un négociant au FT. « Mais tout peut arriver. Il suffit de quelques perturbations de l’approvisionnement et les choses pourraient mal tourner ».

Selon le groupe de réflexion économique Bruegel, basé à Bruxelles, l’UE continue de recevoir environ 5 % de ses importations de gaz de Russie via le réseau de transit ukrainien. Mais l’accord de transit entre Moscou et Kiev doit expirer le 31 décembre. Les dirigeants ukrainiens ont insisté sur le fait qu’il ne serait pas prolongé. Le président russe Vladimir Poutine a récemment déclaré que Moscou veut continuer à fournir du gaz à l’UE via l’Ukraine, mais que Kiev devait prolonger le contrat.

« Si nous avons soudainement un hiver très froid en même temps que nous perdons les flux de gaz russe, cela sera tout simplement très haussier pour les prix du gaz », a déclaré Florence Schmit, stratège en énergie, citée par le Financial Times. « Et je ne pense pas qu’il y aura de grandes alternatives d’approvisionnement via [d’autres] gazoducs. Je pense que la plupart de ce gaz devra être remplacé par du GNL ».

Une autre source d’inquiétude est l’escalade possible du conflit au Moyen-Orient, note le journal. La fermeture du détroit d’Ormuz, seul passage maritime entre le Golfe Persique et l’océan – et zone sensible aux tensions entre Israël et l’Iran -, mettrait en péril 20 % de l’approvisionnement mondial en GNL, selon le cabinet d’analyse énergétique Kpler.

« Le risque est que nous ne soyons pas à court de gaz cet hiver, mais il devient beaucoup plus difficile de faire le plein à un niveau confortable avant l’hiver prochain », a déclaré un autre négociant en gaz au Financial Times« Vous aurez toujours du gaz. La question est de savoir à quel prix vous l’obtiendrez ».

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Libye : les recettes de l’Etat s’élèvent à environ 17 milliards de dollars

08. November 2024 um 10:30

La Banque centrale de Libye annonce, dans un communiqué rendu public jeudi 7 novembre 2024 sur son site officiel, que le volume des recettes de l’Etat a atteint 81,877 milliards de dinars libyens, soit l’équivalent de 17 milliards de dollars, au cours des dix premiers mois de 2024.

Le communiqué ajoute que les recettes totales se répartissent en recettes pétrolières s’élevant à 78 milliards de dinars, et la vente de carburant sur le marché local s’élève à 859 millions de dinars, tandis que les recettes combinées des communications, douanes et taxes s’élèvent à 1 259 millions de dinars.

La Banque centrale explique que le volume des dépenses s’est élevé à 77,325 milliards de dinars au cours de la même période.

Les salaires de base et les pensions des fonctionnaires de l’Etat entrent dans la première catégorie de dépenses, s’élevant à 48,6 milliards de dinars.

Cette mesure vient de la Banque centrale pour confirmer ce qu’elle a décrit comme la transparence financière et pour poursuivre ses efforts visant à atteindre les taux de divulgation les plus élevés à travers de nombreux outils disponibles, afin d’impliquer toutes les institutions de l’État et les citoyens dans la prise de conscience de la réalité économique et financière de l’État.

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FED : deuxième baisse consécutive des taux d’intérêt

08. November 2024 um 08:32

La Réserve fédérale (FED) a abaissé, jeudi 7 novembre 2024, ses taux d’intérêt de 25 points de base supplémentaires, dans une fourchette de 4,50 % à 4,75 %. Les décideurs politiques notant que le marché du travail « s’est généralement détendu »; tandis que l’inflation continue de progresser vers le niveau fédéral de 2 % de la réserve.

« L’activité économique a continué de croître à un rythme soutenu », a déclaré le Comité fédéral de l’open market dans sa décision à l’issue de la réunion de politique monétaire de deux jours, notant que la décision était unanime.

Comme le souligne le Federal Open Market Committee (FOMC), un organe de la Réserve fédérale américaine, « par rapport aux années précédentes, les conditions du marché du travail se sont généralement améliorées et le taux de chômage a augmenté mais reste faible ». Il ajoute que les risques pour le marché du travail et pour l’inflation sont « relativement équilibrés… »

Cependant, dans sa dernière déclaration, le FOMC a modifié sa rhétorique sur l’inflation, affirmant que les pressions sur les prix ont « fait des progrès » vers l’objectif de la FED, au lieu des « progrès supplémentaires » signalés dans la déclaration de septembre.

Il convient de noter que l’indice des prix de la consommation personnelle hors prix des produits alimentaires et de l’énergie – qui est le principal indicateur d’inflation pour la FED – a montré peu de changement au cours des trois derniers mois, évoluant en septembre à un taux annuel d’environ 2,6 %.

Quant aux perspectives économiques, la FED note qu’elles sont incertaines et le FOMC reste prudent concernant les risques dans les deux domaines de son double mandat.

Concernant ses prochaines actions, le FOMC a réitéré qu’il continuera à évaluer attentivement les données à venir, telles que celles sur le marché du travail, les pressions inflationnistes et les anticipations d’inflation, ainsi que les développements économiques et internationaux. Il a toutefois ajouté qu’il continuerait à réduire ses avoirs en obligations d’État ainsi qu’en titres hypothécaires.

Les investisseurs, les économistes et les analystes devraient cependant évaluer cette dernière décision de la FED à la lumière des derniers développements politiques aux États-Unis, en particulier la réélection de Donald Trump…

En effet, Trump, qui a battu la candidate démocrate Kamala Harris lors de l’élection présidentielle de mardi, s’était engagé pendant la campagne à aller de l’avant avec des mesures, telles que l’imposition de droits de douane sur les produits importés, qui devraient avoir un impact imprévisible sur le paysage économique. La FED devrait agir dans les mois à venir.

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L’influence de Musk auprès de Trump pourrait enrichir ses entreprises

07. November 2024 um 14:30

La contribution d’Elon Musk à la victoire décisive de Donald Trump pour une deuxième présidence donne à l’entrepreneur milliardaire une influence extraordinaire pour aider ses entreprises à obtenir un traitement gouvernemental favorable.

Selon les documents fédéraux, Musk aurait contribué à hauteur d’au moins 119 millions de dollars à un groupe de dépenses pro-Trump et aurait vanté sans relâche l’ancien président à la fin de sa campagne, une étape cruciale.

Les manœuvres politiques d’Elon Musk reflètent une stratégie plus large visant à isoler ses entreprises de toute réglementation ou application de la loi et à renforcer leur soutien gouvernemental, selon des entretiens de Reuters avec six sources des entreprises de Musk au courant de ses relations politiques et commerciales et deux responsables gouvernementaux qui ont des interactions approfondies avec les entreprises de Musk. Les sources ont fourni un aperçu rare de la stratégie au sein des entreprises de Musk pour tirer pleinement parti de sa relation de plus en plus étroite avec Trump.

Les intérêts commerciaux de Musk – des véhicules électriques Tesla aux fusées SpaceX et aux puces cérébrales Neuralink – dépendent fortement de la réglementation, des subventions ou des politiques gouvernementales.

Lire aussi: Neuralink contre Synchron ou Musk contre Gates/Bezos : la guerre des implants est lancée

« Elon Musk considère que toutes les réglementations entravent ses activités et son innovation », déclare un ancien haut responsable de SpaceX qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat. « Il voit l’administration Trump comme un moyen de se débarrasser d’autant de réglementations que possible, afin qu’il puisse faire ce qu’il veut, aussi vite qu’il le veut ».

Elon Musk a apporté son soutien à Donald Trump le 13 juillet, le jour où le candidat a été blessé par balle à l’oreille lors d’une tentative d’assassinat en Pennsylvanie. Les dons d’Elon Musk ont ​​financé une vaste campagne de mobilisation des électeurs alors que Trump était confronté à un défi plus difficile après que la vice-présidente Kamala Harris a remplacé le président Joe Biden en juillet comme candidat démocrate à la présidence.

Elon Musk a passé la soirée électorale avec le président élu dans son club de Mar-a-Lago en Floride. Et Trump a déclaré qu’il nommerait Elon Musk « le tsar de l’efficacité » de son administration.

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Le Bitcoin atteint un niveau record

07. November 2024 um 12:39

L’élection présidentielle américaine a entraîné une hausse spectaculaire du prix du Bitcoin, la cryptomonnaie la plus populaire au monde, qui a dépassé son maximum historique le 6 novembre 2024, suite à la réélection de Donald Trump.

Selon le taux de change BTC/USDT sur la plateforme de trading crypto Binance, le prix du Bitcoin a augmenté mercredi d’environ 9,26 % et a battu son précédent record de 73 778 $.

Outre le Bitcoin, d’autres cryptomonnaies ont également connu une hausse de prix, en particulier la pièce Ethereum.

La hausse des prix intervient alors que les résultats préliminaires du vote, annoncés mercredi 6 novembre, montrent que l’ancien président américain Donald Trump obtiendra un autre mandat à la Maison Blanche, en battant la vice-présidente, Kamala Harris.

Durant sa campagne, Trump a promis de protéger les investisseurs en cryptomonnaies et a même utilisé Bitcoin pour acheter des cheeseburgers et de la bière pour ses partisans dans un bar de New York. Trump est le premier président américain en exercice ou ancien président à effectuer un paiement en utilisant la cryptomonnaie phare.

Lire aussi : Trump : les États-Unis seront la « capitale mondiale des cryptomonnaies »

Trump a affirmé que les passionnés de Bitcoin avaient été traités « très mal » dans le passé par la Securities and Exchange Commission américaine et s’est engagé à traiter les investisseurs en cryptomonnaie « très équitablement » s’il était réélu.

Sa promesse semble avoir eu un effet sur le marché des cryptomonnaies, car les investisseurs estiment qu’une nouvelle présidence de Trump pourrait conduire à un assouplissement des réglementations, qui n’ont fait que se durcir au cours des quatre dernières années sous le président démocrate Joe Biden et son administration.

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L’or plonge de près de 3 % alors que la victoire de Trump favorise le dollar

07. November 2024 um 10:34

Les prix de l’or ont plongé mercredi 6 novembre 2024 de près de 3 % pour atteindre leur plus bas niveau en trois semaines. Alors que les investisseurs se sont rués vers le dollar américain après l’élection du républicain Donald Trump à la présidence américaine.

Dans ce contexte, l’or au comptant a chuté de 2,8 % à 2 667,19 dollars l’once; après avoir atteint son plus bas niveau de trois semaines au cours de la journée. De même, les contrats à terme sur l’or américain ont terminé en baisse de 2,7 % à 2 676,30 dollars l’once.

« Une nette victoire présidentielle, alors que le marché se préparait à un résultat contesté, ainsi qu’un dollar plus fort ont fait baisser l’or ». C’est ce qu’a déclaré Rona O’Connell, analyste chez StoneX.

En effet, Donald Trump revient à la Maison Blanche après avoir obtenu 295 Grands électeurs nécessaires pour remporter la présidence.

Par ailleurs, les investisseurs estiment qu’une présidence Trump renforcera le dollar, obligeant la FED à interrompre son cycle de réduction des taux si l’inflation s’accélère après l’imposition de nouveaux tarifs.

L’indice du dollar américain a atteint son plus haut niveau depuis quatre mois, rendant l’or plus cher pour les acheteurs étrangers.

« L’or va rebondir face au risque d’une hausse de l’inflation. Ce qui pourrait ralentir la baisse des taux américains », a déclaré Ole Hansen, responsable de la stratégie sur les matières premières chez Saxo Bank. « La Réserve fédérale va probablement réduire ses taux d’intérêt. Mais la déclaration qui suivra sera d’un grand intérêt et devra être surveillée attentivement pour déceler d’éventuels signes d’une pause ».

En outre, notons que le marché s’attend à ce que la FED annonce une baisse de taux de 25 points de base, après une baisse de 50 points de base en septembre.

Parmi les autres métaux, l’argent a chuté de 4,7 % à 31,13 dollars l’once, le platine de 1,5 % à 984,86 dollars et le palladium de 3,5 % à 1 038,25 dollars. Les trois métaux ont atteint leur plus bas niveau depuis trois semaines au cours de la journée.

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La coalition au pouvoir en Allemagne risque de s’effondrer

07. November 2024 um 09:51

Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé, mercredi 6 novembre 2024, le limogeage du ministre des Finances, Christian Lindner. Tout en appelant à un vote de confiance au gouvernement à la mi-janvier. Alors que l’on s’attend à l’effondrement de la coalition au pouvoir composée du parti « social-démocrate » de Scholz et les partis « Verts » et « Libres-démocrates »; après des mois de désaccords sur les réformes économiques en Allemagne.

Olaf Scholz a déclaré lors d’une conférence de presse : « Le ministre des Finances n’a montré aucune volonté de mettre en œuvre aucune de nos propositions ». Il a ajouté que « quiconque rejoint le gouvernement doit agir de manière responsable et fiable, et il ne peut pas s’enfuir lorsque les choses deviennent difficiles ». Faisant ainsi référence à M. Lindner, qui dirige le Parti libre-démocrate en Allemagne.

En outre, il poursuit : « Mais ce n’est pas spécifiquement l’objectif de Christian Lindner pour le moment. Il se concentre sur son népotisme ». Tout en soulignant la nécessité d’avoir « un gouvernement capable de travailler et qui ait le pouvoir de prendre les décisions nécessaires ».

M. Scholz a souligné que l’Allemagne, la plus grande économie d’Europe, « doit, après la victoire de Donald Trump aux élections américaines, montrer qu’on peut compter sur nous ». Il annonce qu’il appellera à un vote de confiance à la coalition en janvier. Ce qui pourrait ouvrir la voie à des élections fédérales anticipées en mars prochain.

Retrait de la coalition

De son côté, le ministre des Finances, Christian Lindner, a déclaré aux journalistes après l’échec des négociations de la coalition au pouvoir : « Olaf Scholz refuse de reconnaître que notre pays a besoin d’un nouveau modèle économique ». Il estime aussi qu’il « a montré qu’il n’avait pas la force nécessaire pour donner à son pays un nouvel élan ».

Et d’ajouter : « Au lieu de cela, cet après-midi (mercredi 6 novembre, ndlr), le chancelier m’a lancé un ultimatum pour suspendre le frein à l’endettement constitutionnel. Et je ne pouvais pas le faire, car j’aurais rompu le serment que j’avais prêté lors de mon entrée en fonction ».

Ainsi, il a déclaré que son parti s’apprêtait à se retirer de la coalition lors des élections qui devraient avoir lieu d’ici la fin mars et qu’il ferait campagne pour participer à un gouvernement différent.

Dans ce contexte, le ministre de l’Economie, Robert Habeck, qui appartient aux Verts, a affirmé mercredi soir aux journalistes : « L’Allemagne prendra une nouvelle décision concernant la prochaine coalition gouvernementale. Et, d’ici là, nous resterons sur nos positions et nous sommes fermement engagés à remplir pleinement nos devoirs et assurer la stabilité de l’intérieur. Le gouvernement est ce que l’Allemagne peut et doit offrir à l’Europe ».

De son côté, le porte-parole du gouvernement a déclaré à l’agence de presse allemande que le chef du Parti libéral-démocrate avait menacé de se retirer de la coalition.

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France : les magasins Auchan vont supprimer 2 400 emplois

06. November 2024 um 12:03

La chaîne française de grands magasins Auchan a présenté le 5 novembre 2024 à ses représentants du personnel un projet de plan social qui menace au total 2 389 emplois en France. Tout een annonçant notamment la fermeture d’une dizaine de magasins, pour tenter de relancer ses activités; après des résultats financiers décevants ces dernières années.

L’enseigne a présenté aux représentants de ses plus de 53 000 salariés en France un plan qui, selon elle, vise à protéger l’emploi. Ainsi, Auchan entend réduire le volume de ses activités à différents niveaux, en premier lieu en consolidant les fonctions supports entre différentes entités au sein de son siège. Ce qui pourrait affecter 784 emplois, selon l’Agence France-Presse (AFP).

Enfin, le plan social prévoit la fermeture d’une dizaine de magasins qui « subissent des pertes si importantes qu’il est difficile de leur trouver une solution à court terme ». C’est ce que révèle une source proche de l’administration. Cela affecterait 466 emplois.

Par ailleurs,le nombre d’emplois menacés par ce plan social est de 2 389 au total. L’administration espère limiter les effets des licenciements en accompagnant les salariés concernés. Tout en réorientant les salariés concernés vers de nouveaux emplois et en mettant en place un plan de départs volontaires.

Le plan prévoit également la création de 114 emplois dans les magasins de retrait d’achats payants en ligne (« Drive ») et de 205 emplois dans des postes de support.

Pendant de nombreuses années, Auchan a été considéré comme l’une des chaînes de supermarchés les plus performantes en termes de conditions sociales pour les salariés. Mais il a traversé une série de mauvaises années économiques. Sa holding, Elo Group, a annoncé en juillet une perte nette d’environ un milliard d’euros au cours des six premiers mois de 2024.

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Le canal de Suez vise une expansion rapide malgré les turbulences en mer Rouge

06. November 2024 um 11:41

Les défis géopolitiques, dont les attaques houthis en mer Rouge ayant réduit temporairement le trafic du canal de Suez et provoqué une perte de revenus de 3 milliards de dollars pour le premier semestre 2024, soulignent l’importance de la diversification des investissements dans la région.

Malgré ces turbulences, l’Autorité générale pour la zone économique égyptienne du canal de Suez, dirigée par Walid Gamal Eddine, a annoncé mardi 5 novembre 2024 que plus de 6,3 milliards de dollars ont été attirés dans des secteurs variés, notamment des projets logistiques et industriels. Avec un chiffre déjà proche d’un milliard de dollars levé depuis juillet, l’autorité prévoit une hausse significative des investissements pour l’année en cours.

Au cours des dernières années, l’Autorité générale pour la zone économique égyptienne du canal de Suez a injecté trois milliards de dollars dans le développement d’infrastructures. L’autorité prévoit d’investir un montant similaire dans les années à venir pour attirer davantage.

Cette zone stratégique, comprenant six ports et quatre zones industrielles, bénéficie de régimes fiscaux et juridiques avantageux. En plus de faciliter le passage d’une grande partie du trafic maritime mondial, elle a diversifié ses activités face aux instabilités régionales, comme en témoignent les récentes attaques des Houthis dans la mer Rouge, qui ont temporairement détourné des navires du canal et réduit les recettes de trois milliards de dollars au premier semestre 2024.

Selon l’autorité, le nombre de projets dans la région, déjà en forte croissance, pourrait continuer à augmenter de manière significative. Et ce, d’autant plus que près d’un milliard de dollars ont été levés au cours des quatre premiers mois de l’année.

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Mohamed Ali Nafti s’entretient avec le chef de mission de l’OIM en Tunisie

06. November 2024 um 10:14

La situation des migrants irréguliers en Tunisie a été au centre d’une réunion, tenue mardi, entre le ministre des affaires étrangères, de la migration et des tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, et le chef de mission de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) en Tunisie Azzouz Samri.

Les deux parties ont souligné l’impératif d’accroitre les efforts. Et ce, afin de développer la coopération avec l’OIM qui veille à assurer le retour des migrants irréguliers vers leur pays d’origine et les aide à réussir leur réintégration. C’est ce qu’indique un communiqué publié par le ministère mardi 5 novembre 2025.

Mohamed Ali Nafti a affirmé à cette occasion, l’importance de renforcer la coopération avec l’OIM, en développant les programmes visant la réintégration des migrants dans leur pays d’origine. En plus de renforcer les efforts de coordination avec les autorités tunisiennes pour fournir les conditions favorables permettant d’assurer le retour volontaire des migrants irréguliers, dans le respect des droits et de la dignité humaine.

Le président de la République a appelé à l’impératif d’accroître les efforts sur le plan diplomatique, afin d’assurer le retour volontaire des migrants irréguliers, se trouvant sur le territoire tunisien, vers leur pays d’origine dans les plus brefs délais.

Cet appel intervient lors d’une réunion du conseil de sécurité nationale, tenue lundi 4 novembre, au cours de laquelle le président de la République a évoqué la situation dans les villes de Jbeniana et Al Amra (gouvernorat de Sfax).

Ainsi, M. Saïed a souligné que la Tunisie n’a ménagé aucun effort en matière de gestion des flux migratoires irréguliers dans le cadre d’une approche humaniste. Tout en soulignant que la situation ne pouvait plus persister.

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Netanyahu limoge son ministre de la Défense

06. November 2024 um 10:00

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a limogé mardi 5 novembre 2024 le ministre de la Défense, Yoav Gallant. Il invoque des « écarts importants » entre leurs positions respectives sur la guerre contre le Hamas et le Hezbollah.

Le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, s’est vu offrir le poste de ministre de la Défense. Tandis que Gideon Saar a été choisi pour prendre son poste s’il accepte, selon les médias israéliens.

« De graves divergences sont apparues entre Gallant et moi concernant la gestion de la campagne. Ces désaccords étant accompagnés de déclarations et d’actions qui contredisaient à la fois les décisions du gouvernement et du cabinet ». C’est ce qu’a déclaré Netanyahu dans un communiqué mardi, expliquant sa décision.

Selon Netanyahu, le temps de guerre exige une « confiance totale » entre le chef du gouvernement et le ministre de la Défense. Et cette confiance « s’est érodée » entre lui et Gallant ces derniers mois.

« J’ai fait des efforts répétés pour combler ces lacunes, mais elles n’ont fait que s’élargir. Ces problèmes ont même atteint l’opinion publique de manière inacceptable. Et, pire encore, sont parvenus jusqu’à nos ennemis, qui en ont tiré un certain plaisir et un avantage », a ajouté le Premier ministre.

Netanyahu a salué le remplaçant de M. Gallant, le qualifiant de « bulldozer doté d’une force tranquille et d’une détermination responsable ». Tout en que notant que M. Katz avait dirigé les ministères des Finances et du Renseignement avant d’occuper son poste actuel.

La Maison Blanche a été « très surprise » par le limogeage de Yoav Gallant, a déclaré Barak Ravid, journaliste d’Axios, sur X, citant un responsable américain anonyme. Un porte-parole du Conseil de sécurité nationale a qualifié Gallant de « partenaire important sur toutes les questions liées à la défense d’Israël ». Mais a déclaré que Washington « travaillera en collaboration » avec son remplaçant.

C’est la deuxième fois que Netanyahu limoge Yoav Gallant. La première fois, c’était en mars 2023, lorsque le ministre de la Défense avait ouvertement critiqué les réformes judiciaires du gouvernement. Lesquelles, estimait-il, divisaient la société israélienne et menaçaient l’armée.

À la suite de vastes manifestations de rue, Netanyahou revenait sur sa décision début avril.

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USA : les obligations ont évolué juste avant le résultat des élections américaines

06. November 2024 um 09:56

Les rendements des obligations d’État américaines ont chuté mardi 5 novembre 2024 (leurs prix ont augmenté) et le dollar s’est affaibli. Et ce, tandis que les investisseurs ont réduit leurs paris sur la victoire du républicain Donald Trump à l’élection présidentielle américaine de mardi 5 novembre 2024.

Concrètement, les investisseurs estiment qu’une victoire de Harris entraînerait une nouvelle hausse des prix des obligations. Alors qu’au contraire, en cas de victoire de Trump, la courbe des taux d’intérêt deviendrait plus raide. C’est-à-dire que les rendements obligataires augmenteraient.

Il convient de rappeler que ces dernières semaines, les investisseurs pariaient sur une victoire de Trump. En estimant que sa politique de faibles impôts et de droits de douane élevés stimulerait à la fois la croissance et l’inflation. Ces paris ont contribué à renforcer le dollar par rapport à l’euro, poussant la monnaie américaine à un plus haut de quatre mois. Tandis que les prix des obligations ont chuté, propulsant la semaine dernière le rendement du Trésor à 30 ans à son plus haut niveau depuis juillet.

Contrairement au marché obligataire, des sorties de capitaux importantes ont été enregistrées sur le marché dit des cryptomonnaies. Car ceux qui y investissent se préparent à une période de volatilité accrue immédiatement après les élections américaines.

Plus généralement, on estime que le bras de fer entre le candidat républicain Donald Trump et son opposante démocrate Kamala Harris semble aller « jusqu’au bout ». De sorte que les investisseurs ayant placés non seulement dans les crypto mais aussi dans les obligations et les actions se préparent pour les turbulences du marché.

Pendant la campagne électorale, Trump a adopté une position résolument pro-crypto. Kamala Harris optant pour une approche mesurée, s’est engagée à soutenir un cadre réglementaire pour les actifs numériques.

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Trump se rapproche de la victoire, en attendant le décompte final dans les États clés

06. November 2024 um 07:32

La course étant toujours ouverte, l’ancien président l’emporte en Caroline du Nord et en Géorgie et dispose d’un net avantage sur Kamala Harris dans le reste des Swing states.

Donald Trump a pris un avantage considérable dans la course toujours ouverte à la présidentielle sur la démocrate Kamala Harris. Alors que presque tous les États ont déjà clôturé leurs scrutins ce mercredi matin 6 novembre 2024, dont les sept les plus décisifs de ces élections.

Selon les projections d’Associated Press, l’ancien président disposerait actuellement de 230 voix garanties au collège électoral, tandis que la vice-présidente en aurait remporté 205 sur les 270 nécessaires pour devenir président des Etats-Unis. La victoire de Trump ferait de lui le premier président en 132 ans à remporter deux élections non consécutives, ainsi que le premier reconnu coupable d’infractions pénales dans l’histoire du pays.

Le républicain a remporté deux victoires importantes dans les États clés de Géorgie et de Caroline du Nord, annulant la victoire serrée du président Joe Biden en 2020 dans le premier et conservant le second. Les deux étaient nécessaires pour la plupart des parcours probables du républicain vers la Maison Blanche.

La vice-présidente Harris maintient ses chances, avec une course serrée dans les trois États de la muraille bleue (Michigan, Wisconsin et Pennsylvanie), traditionnellement démocrates, que Trump avait réussi à démolir en 2016 et que Biden a reconstruit quatre ans plus tard, et à travers lesquels tout désormais peut se passer. Cependant, avec un examen minutieux déjà avancé, Trump mène actuellement dans les trois États décisifs.

Trump a réussi à resserrer la bataille même dans des États solides pour les démocrates, comme la Virginie et le Nouveau-Mexique, où Biden a gagné en 2020 et où une victoire confortable pour Harris était attendue. Dans l’Iowa, où le prestigieux centre Selzer a surpris les analystes il y a deux jours en prédisant une victoire de Harris grâce au soutien des femmes, Trump l’a jusqu’ici emporté avec plus de 55 % des voix.

Le décompte pourrait s’étendre au-delà de mardi soir (heure des Etats-Unis) dans quatre des Swing states : le Nevada, l’Arizona, le Wisconsin et la Pennsylvanie. Mais si Trump élargit son avance actuelle dans chacun d’entre eux, il pourrait être déclaré vainqueur bien plus tôt. Les règles électorales de ces deux derniers ne permettent pas le traitement anticipé du vote par correspondance, dont le décompte est plus lent et commence le jour même des élections. Au Nevada, ils sont autorisés à arriver jusqu’à quatre jours après l’élection, et en Arizona, où la plupart des électeurs envoient habituellement leur bulletin de vote, les responsables du comté le plus peuplé, Maricopa, ont déclaré que le décompte final pourrait prendre jusqu’à 10 jours.

Le jour du scrutin s’est déroulé sans incident majeur, malgré une série d’alertes à la bombe en Géorgie, en Arizona et au Michigan, trois des États décisifs. Bien que les autorités aient confirmé qu’aucune des menaces n’était crédible, les incidents ont contraint les centres de vote à être évacués. Ce qui a conduit à les maintenir ouverts plus tard dans cinq écoles géorgiennes.

Par ailleurs, lors de ces élections, plusieurs États ont voté des initiatives liées au droit à l’avortement et à la régularisation de la marijuana, entre autres référendums. En Floride, les citoyens ont rejeté de justesse une mesure qui aurait protégé le droit à l’avortement dans la Constitution de l’État. Même si le « oui » a obtenu 57 % des voix, l’amendement constitutionnel exigeait un minimum de 60 %.

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