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Tensions mondiales et élections américaines en jeu !

19. September 2024 um 15:39

Les élections américaines avancent à grands pas. La question essentielle est de savoir qui sera le ou la prochain(e) président(e) des Etats-Unis d’Amérique. Quelles sont leurs chances? Entre les  controverses entourant les poursuites légales à caractère politique, les tentatives d’assassinat et les manœuvres électorales des démocrates, l’électorat américain devra répondre par les urnes le 5 novembre prochain. 

Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur a dressé un état des lieux des élections américaines via son post Fb :”Plus les chances du candidat républicain à la présidence des Etats-Unis d’Amérique se précisent; malgré le feuilleton mexicain des poursuites légales à caractère visiblement politique, les tentatives d’assassinat et les manœuvres électorales des démocrates qui ont remplacé un candidat Joe Biden sortant frappé d’une sénilité manifeste par la vice présidente Kamala Harris dont l’incompétence de plus en plus évidente se fait ressentir auprès des grands magnats qui commencent à changer de camp tel que Mark Zuckerberg, que de l’électorat démocrate, désormais tétanisé par la perspective d’un retour en force de Donald Trump.”

Il poursuit : “Les plus terrifiés par la perspective d’un retour de Donald Trump au pouvoir semblent être l’état profond aux Etats-Unis et en Europe avec l’alliance impie du pouvoir de l’argent, du complexe militaro-industriel et la pieuvre mondiale sioniste. Le candidat Trump qui a fait état de son engagement à mettre fin aux guerres et à rétablir la grandeur des Etats-Unis d’Amérique non pas comme une puissance militariste et impériale mais comme une puissance économique et industrielle avec une priorité pour l’emploi et le pouvoir d’achat, fait peur à ceux qui veulent contrôler le monde par la guerre et la destruction.
Il y a lieu de s’attendre à ce que, pour prévenir l’élection de Donald Trump et la mise en place de sa politique nationaliste anti-interventionniste, faute d’une énième tentative d’élimination physique, le fait accompli d’une guerre généralisée régionale ou mondiale ne soit mis en place avant le jour J du 6 novembre 2024.”
Et de conclure : “La recrudescence des attaques kiéviennes contre le territoire russe, avec le soutien de plus en plus engagé et de moins en moins discret de l’alliance atlantique, et le crescendo infernal des provocations israéliennes contre tous les pays de la région, versent dans la création d’un fait accompli militaire avant l’élection de plus en plus probable de Donald Trump le 6 novembre prochain. La patience et la capacité de résistance aux provocations chez les protagonistes russes, iraniens et arabes tiendra-t-elle jusqu’au 6 novembre? Telle semble être la question à un milliard de dollars.”

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Pour les États-Unis, la gestion des affaires du monde est devenue un casse-tête!

19. September 2024 um 08:08

À l’heure où le monde est en ébullition, les relations internationales vivent un moment charnière et la première puissance mondiale une élection présidentielle cruciale, le leadership américain semble plus que jamais défié et en difficulté. Dans un monde multi-crises où les acteurs non-étatiques sont devenus de plus en plus nombreux et puissants, les guerres asymétriques (non conventionnelles) mais aussi avec des entreprises si influentes qui façonnent le monde, gérer les affaires du monde est devenu compliqué et se révèle être un vrai casse-tête pour les États-Unis. 

Imed Bahri

Dans sa tribune hebdomadaire consacrée à la politique internationale dans le New York Times, le journaliste américain Thomas Friedman aborde les dilemmes auxquels est confrontée la politique étrangère américaine et qui font que son rôle dans la gestion des affaires du monde semble plus difficile qu’il ne l’était même pendant la guerre froide. 

Friedman a décrit la gestion des dossiers de politique étrangère comme étant beaucoup plus compliquée que la plupart des Américains ne l’imaginent. Il considère que cette gestion est presque impossible à une époque qui oblige les États-Unis à gérer des superpuissances, des entreprises géantes, des individus et des réseaux superpuissants, des tempêtes violentes, des États embourbés dans l’échec et des services de renseignement de plus en plus performants. Il a souligné que tous ces éléments sont étroitement liés créant un réseau incroyablement complexe de problèmes qui doivent être résolus pour accomplir quoi que ce soit.

Une géopolitique compliquée

L’auteur a comparé la situation actuelle aux conditions qui prévalaient à l’époque de la guerre froide caractérisée par ce qu’il appelait une diplomatie audacieuse et dont le héros de l’époque était le secrétaire d’État Henry Kissinger qui n’a pas déployé de gros efforts pour formuler les accords de désengagement historiques après la guerre d’octobre 1973 entre Israël, l’Égypte et la Syrie. Kissinger traitait avec des États contrairement à l’actuel secrétaire d’État américain Anthony Blinken qui, selon Friedman, n’a pas eu de chance lorsqu’il a assumé ce poste car lui ainsi le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et le directeur de la CIA William Burns ont entrepris des tâches difficiles et les ont bien gérées d’après lui.

L’éditorialiste de la politique étrangère du NYT a fait une autre comparaison entre le Moyen-Orient à l’époque de Kissinger et Blinken soulignant que cette région n’est plus composée d’États d’obédience nationalistes solides mais plutôt d’États en faillite, d’États fantômes avec des groupes «révolutionnaires, puissants et armés de missiles guidées». Il a expliqué qu’il entendait par là le Mouvement de la résistance islamique Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban, Ansar Allah alias les Houthis au Yémen et les groupes armés chiites en Irak.

Pour ce qui est de la Syrie, jadis pièce maîtresse dans le Moyen-Orient, Friedman rappelle que le gouvernement n’est responsable que de Damas tandis que le reste du pays est un mélange de zones contrôlées par la Russie, l’Iran, la Turquie, le Hezbollah, les forces américaines et des factions kurdes.

L’auteur a souligné que les États-Unis ne peuvent communiquer avec le réseau du Hamas dans la bande de Gaza que par l’intermédiaire de médiateurs qataris et égyptiens. L’une des complications auxquelles est confrontée aujourd’hui la politique étrangère américaine est que le Hamas a une aile militaire à l’intérieur de Gaza et une aile politique à l’extérieur de la bande.

À la lumière de ces complications, Friedman estime que ce qui est clair pour lui dans le nouveau monde géopolitique que devra gérer le prochain président américain, c’est qu’il a besoin de nombreux alliés ajoutant que la gestion des problèmes internationaux actuels ne se limite pas à la seule Amérique mais plutôt à l’Amérique et ses amis réunis. 

Combattre simultanément sur les trois fronts

C’est la raison pour laquelle, Friedman préfère la candidate du Parti démocrate Kamala Harris à son adversaire républicain Donald Trump pour être présidente du pays car elle a travaillé dans l’administration de l’actuel président Joe Biden dont le plus grand héritage en politique étrangère était sa capacité à construire des alliances.

Maintenir des alliances, selon lui, n’est jamais une affaire facile surtout à une époque où les États-Unis semblent militairement mal préparés à affronter la Russie, l’Iran et la Chine qui s’emploient depuis des années à renforcer leurs capacités militaires tandis que Washington manque littéralement d’armes. Il est nécessaire de combattre simultanément sur les trois fronts selon Friedman.

L’auteur s’est dit convaincu que la vice-présidente Harris serait effectivement qualifiée pour le poste de commandant en chef des forces armées si elle remportait la présidence contrairement à Trump qui a tort sur deux questions: la construction des alliances et la lutte contre l’immigration. Il estime que le choix de Donald Trump basé sur le principe de «l’Amérique seule» est la recette pour une Amérique faible, isolée, fragile et en déclin. Et son leadership sera malmené. 

En définitive, Thomas Friedman estime que le leadership américain ne peut être préservé et que les États-Unis ne peuvent aborder les enjeux du monde actuel qu’en agissant avec ses alliés et ses partenaires.

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Donald Trump sain et sauf après des coups de feu près de son club de golf en Floride

15. September 2024 um 21:25
Donald Trump sain et sauf après des coups de feu près de son club de golf en Floride

L’ancien président Donald Trump est sain et sauf après un incident de sécurité survenu près de son club de golf à West Palm Beach, en Floride. Selon un porte-parole de la campagne de Trump, des coups de feu ont été tirés à proximité du parcours où il se trouvait. Un individu armé, soupçonné de viser […]

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Comment Kamala Harris a-t-elle dominé Donald Trump?

12. September 2024 um 10:12

Deux visions de l’Amérique se sont affrontées lors du premier débat avant-hier, mardi 10 septembre 2024, entre la candidate démocrate Kamala Harris et le candidat républicain Donald Trump. Harris a présenté une vision optimiste et rassurante de l’avenir quand Trump indiquait un avenir sombre avec le danger existentiel que représentent les migrants qu’il n’a cessé de déshumaniser et de diaboliser.

Imed Bahri

Ce sont aussi deux personnalités qui se sont affrontées. L’ancienne procureure de Californie était coriace, confiante et souriante quand le sulfureux promoteur immobilier de Manhattan s’est montré arrogant et hautain comme à son accoutumé en détournant sciemment le regard de son adversaire comme si elle n’était pas là. Fidèle à sa réputation de mythomane, il n’a pas manqué d’arroser le débat avec des rafales de mensonges et d’intox parfois d’un rare ridicule. Habitué à être offensif, cette posture lui a été ravie par Harris cette fois-ci. 

Le Washington Post a décrit le premier débat entre Harris et Trump comme une illustration de la manière dont la campagne électorale de la démocrate se déroule face à son adversaire républicain. Le journal a constaté que la vice-présidente sortait vainqueur du débat que ce soit sur la forme ou sur le fond.

Dans son article de son comité éditorial analysant le débat, le WP indique que les deux candidats sont montés sur scène avec des désirs contradictoires. Harris voulait se présenter à l’électeur américain sa personnalité, son bilan, son importance et sa vision. Quant à Trump, il devait cacher les mêmes choses qui le préoccupaient. Un seul des débatteurs a réussi.

Pour sa part, Harris a présenté une vision positive de la nation en dépit de ses défauts, mais de manière saine puisqu’elle a appelé ses compatriotes à éviter les maux qui ont influencé les politiques récentes du pays. En revanche, Trump a décrit les États-Unis comme une «nation en faillite se dirigeant vers l’abîme de la Troisième Guerre mondiale», où la criminalité augmente et où les migrants s’emparent violemment des petites villes et mangent les animaux de compagnie des bons américains blancs.

Vision positive contre vision négative

L’essence de ce qu’il a dit dégage une image sombre du pays, expression d’un ego gonflé et complètement contradictoire avec la vision positive de Harris. Il est vrai que tout ce que la démocrate a proposé dans le débat n’était pas logique mais elle a réussi à vaincre son adversaire en expliquant pourquoi sa politique est la pire. Cette politique doublera les droits de douane, ce qui augmentera les taux d’inflation sur tous les types de biens achetés par les consommateurs américains.

L’opposition de Harris à cet élément central du plan économique de Trump incite donc à l’optimisme. Son idée à elle est de réduire les prix des maisons et d’augmenter leur disponibilité grâce à une coopération avec des entreprises privées qui les construiraient. Elle a évoqué cette idée comme la seule solution à long terme face à la flambée des prix de l’immobilier et l’a répétée trois fois mardi soir à un moment où Trump ne présentait aucun plan réaliste en matière de logement alors que c’est l’un ses principaux problèmes auxquels sont confrontés les Américains.

Le journal a constaté que Harris était à l’aise pour parler de sujets tels que l’avortement car elle ajoutait du contenu et de l’humanité à ses réponses aux questions en particulier lorsqu’elle parlait des jeunes survivantes de l’inceste et des femmes qui font des fausses couches saignant dans les parkings sans pouvoir aller à l’hôpital.

Elle a adopté une position modérée sur la question de l’immigration promouvant au Sénat un projet de loi bipartite qui renforcerait la sécurité aux frontières si Trump ne mobilisait pas ses alliés du Parti républicain au Sénat pour le faire capoter.

Mais le journal a noté que les propos de Harris sur la guerre en cours à Gaza étaient prudents, même si elle s’est engagée à se tenir aux côtés de l’Ukraine contre la Russie et a défendu le rôle traditionnel joué par les États-Unis dans le monde libre. Elle lui a lancé que s’il était au pouvoir, Vladimir Poutine serait déjà assis à Kiev et aurait déjà les yeux rivés sur les pays européens et en premier lieu desquels la Pologne. Elle a d’ailleurs provoqué Trump en lui disant de parler de sa politique concernant la Pologne et l’Europe à la communauté des 800 000 Américains d’origine polonaise qui vivent à Philadelphie, lieu où s’est d’ailleurs tenu le débat entre les deux candidats.

Les dictateurs apprécient Trump

Trump estime que les Européens doivent payer pour leur défense sinon il les laisserait tomber. Quant à James David Vance (dit J. D. Vance), son colistier pour la vice-présidence, il avait déclaré qu’«il s’en foutait de l’Ukraine».

Harris a aussi a été percutante en affirmant que les dictateurs du monde appréciaient Trump car ils le manipulent par la flatterie. 

En revanche, Trump s’est vanté du soutien de l’homme fort de la Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban, un soutien que personne ne veut afficher, compte tenu des positions autoritaires d’Orban. Il a aussi déclaré que Harris détestait Israël et que si elle était élu, l’État hébreu disparaîtrait dans deux ans. Par là, il essayait de se présenter comme le garant de la pérennité d’Israël. 

Le Washington Post indique que Trump a su se contrôler jusqu’au premier tiers du débat. Il a fait valoir plusieurs bons points concernant sa réponse au Covid-19 mais ces points étaient constamment assortis de demi-vérités. 

Il a réitéré le même message au sujet de l’avortement où il a souligné que son interdiction devait comporter des exceptions, comme l’inceste, le viol, et afin de protéger la vie de la mère, cependant son colistier Vance considère que l’avortement ne doit connaître aucune exception même en cas d’inceste ou de viol. 

Après la fin du premier tiers du débat, les fausses accusations et les intox ont commencé à affluer comme «le meurtre des bébés après l’accouchement», accusation mensongère et grotesque que lui et ses partisans veulent coller à Harris ou l’annonce selon laquelle «les évadés des institutions psychiatriques d’autres pays inondaient les États-Unis».

Toutefois, ces mensonges ne sont rien en comparaison de ce qui s’est produit plus tard, lorsque l’ancien président a répondu aux critiques en avançant la théorie selon laquelle les immigrés sans papiers mangeaient les animaux de compagnie des citoyens dans les villes où ils s’étaient réfugiés. Quand l’un des deux modérateurs du débat a vérifié les faits, Trump a cité comme source «des gens à la télévision». Comble du ridicule, il a accusé Harris qui est noire de «n’avoir jamais été noire».

Il n’a pas manqué de proférer d’autres mensonges notamment en prétendant qu’il avait sauvé la loi sur les soins abordables alors qu’en fait il avait tenté de l’abroger. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait une alternative, il a répondu: «J’ai des idées pour un plan», sans en citer aucune.

Harris lui a fait mal en remettant en cause son image de dur à cuire qu’il a toujours voulu véhiculer devant l’Amérique et le monde en lui rappelant qu’il avait hérité de son père 400 millions de dollars et qu’il avait déjà fait faillite (son projet titanesque d’Atlantic City, devenu aujourd’hui ville fantôme) le présentant ainsi comme un fils à papa qui a dilapidé la fortune de son père. 

Une voie cohérente vers l’avenir

Le débat de mardi restera gravé dans les mémoires pour les fréquents accès de colère de Trump, estime le WP, qui estime que les Américains devraient se rappeler ce qui s’est passé sur la scène lors de ce débat. Harris l’a remporté sur le ton et le fond. Elle a présenté quelque chose de différent non seulement de Trump mais aussi de Biden: il n’y a plus de place pour les querelles des quatre dernières années ou des quatre années d’avant, ainsi que pour la confusion, le doute et la division.

La majeure partie du discours de la démocrate s’est concentrée sur le tracé d’une voie cohérente vers l’avenir avec les valeurs fondatrices sur lesquelles repose la nation américain.

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Comment l’Iran influence-t-il l’élection présidentielle américaine?

06. September 2024 um 08:53

Alors que la campagne électorale de l’élection présidentielle américaine bat son plein et que nous sommes à moins de deux mois d’un scrutin sur lequel les yeux du monde entier sont rivés, les autorités américaines ont décelé une vaste campagne d’influence iranienne. Ce qui est saisissant c’est que les Iraniens ne veulent favoriser aucun candidat, contrairement aux Russes qui en 2016 avaient tout fait pour porter au pouvoir Donald Trump et barrer la route à Hillary Clinton. L’objectif iranien est d’affaiblir et de saborder le modèle dit de démocratie américaine. Le moins que l’on puisse dire c’est que la république islamique a le bras long et s’affirme comme un grand protagoniste de la cyber-influence à l’échelle internationale. 

Imed Bahri

Le New York Times a publié une enquête préparée par Steven Lee Myers, Tiffany Hsu et Farnaz Fasihi dans laquelle les auteurs affirment que l’Iran est devenu la plus grande menace en matière de désinformation liée à la course à la présidentielle américaine. Ils ont déclaré que l’Iran avait intensifié ses efforts pour discréditer la démocratie américaine.

Dans cette campagne d’influence et de sabordage, l’Iran s’est appuyé sur des opérations de piratage et de faux sites Internet. Un site appelé Savannah Time se décrit comme «votre source fiable d’informations conservatrices et d’informations sur la ville animée de Savannah». Un autre site appelé Newthinker veut devenir «votre destination préférée pour des informations progressistes et perspicaces». Le site Westland Sun se présente comme s’adressant aux musulmans de la banlieue de Détroit. Un travail méthodique qui cible divers types d’électorats aussi bien républicain que démocrate, conservateur ou progressiste mais aussi les communautés. 

Le NYT ajoute que l’Iran organise depuis longtemps des campagnes secrètes de désinformation contre ses ennemis notamment Israël, l’Arabie saoudite et les États-Unis d’Amérique mais que ses campagnes ont jusqu’à présent continué à se dérouler dans l’ombre de campagnes similaires aux russes et chinoises. Cependant les récentes campagnes de désinformation sont devenues plus audacieuses et plus diversifiées selon des responsables américains et des experts en Iran.

Semer les désaccords au sein de l’Amérique

Le journal américain estime que les efforts iraniens visent à contrecarrer les tentatives de retour au pouvoir de l’ancien président Trump mais qu’ils ciblent l’administration Biden et la campagne de Kamala Harris d’une manière qui indique des efforts plus larges visant à semer les désaccords au sein de l’Amérique et à détruire la confiance dans la démocratie aux yeux des Américains et du monde en général.

La directrice du renseignement national Avril Haines a averti il ​​y a quelque temps que «l’Iran est devenu de plus en plus agressif dans ses efforts d’influence visant à semer la discorde et à saper la confiance dans nos institutions démocratiques» et que «les Américains devraient être conscients lorsqu’ils traitent avec des comptes et des utilisateurs qu’ils ne connaissent pas personnellement.»

Le mois dernier, son bureau s’est joint au FBI et à l’Agence de cyber-sécurité et de sécurité des infrastructures pour publier une déclaration notant que «l’Iran considère les élections de cette année particulièrement importantes en termes d’impact qu’elles pourraient avoir sur ses intérêts de sécurité nationale ce qui accroît la tendance de Téhéran à essayer de façonner le résultat.» 

La mission iranienne auprès des Nations Unies a refusé de commenter les tentatives de désinformation et les faux sites Web. Dans une déclaration précédente, le 19 août, concernant la campagne Trump et les tentatives d’infiltration de celle-ci, la mission a déclaré que les accusations étaient «sans fondement et dénuées de sens» et que «l’Iran n’a ni l’intention ni le motif d’intervenir dans le processus de l’élection présidentielle aux États-Unis.» Pour les Iraniens, donc, c’est circulez, il n’y a rien à voir. 

Le journal affirme cependant que le réseau d’agents électroniques et de pirates informatiques comprend des fronts commerciaux contrôlés par les Gardiens de la révolution iraniens selon un responsable iranien et un autre Iranien travaillant dans le domaine des médias, tous deux familiers des campagnes de désinformation.

Les Gardiens de la révolution jouissent d’une autorité forte et bien établie dans tous les domaines de la vie iranienne, économique, politique et cybernétique. Le gouvernement et les Gardiens de la révolution s’appuient sur un réseau d’individus qui utilisent les réseaux sociaux pour promouvoir les positions iraniennes parfois en utilisant des pseudonymes. Les deux responsables ci-haut cités, dont l’un est membre des Gardiens de la révolution, affirment solliciter des projets auprès d’entreprises technologiques et de startups dont certaines ne comprennent pas leur objectif.

Alimenter les mouvements de contestation aux Etats-Unis

Les deux responsables ont déclaré que le gouvernement iranien avait consacré des ressources importantes aux opérations de désinformation notamment depuis 2022 lorsque les femmes ont mené un soulèvement qui s’est étendue à tout le pays. Ils ont déclaré que les responsables gouvernementaux mènent des opérations exploratoires continues dans les universités à la recherche d’étudiants en technologie pour les employer après avoir obtenu leur diplôme en leur faisant miroiter des salaires élevés, un soutien à la recherche et des bureaux.

Le journal cite Amir Rashidi, directeur du Groupe Mian, une organisation de défense des droits humains qui se concentre sur le Moyen-Orient et milite en faveur des droits et de la sécurité numériques: «La stratégie d’information et de propagande de l’Iran est similaire à la façon dont les Gardiens de la révolution dirigent des groupes mandataires au Moyen-Orient. Ils procèdent à une infiltration agressive et progressive. Et ils jouent à un jeu basé sur la patience.»

Des agents iraniens ont réussi à pirater les comptes de Roger Stone, un proche conseiller de Trump, et ils ont également tenté de pirater les comptes de Biden et Harris sans résultats connus. Le mois dernier, Meta a annoncé avoir découvert des efforts similaires sur la plateforme de messagerie WhatsApp.

Le journal américain affirme que les efforts de l’Iran et sa concentration sur les États-Unis se sont accrus avec l’invasion de Gaza par Israël, l’allié de l’Amérique, suite à l’opération Déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023. Les services de renseignement américains ont accusé les agents iraniens d’alimenter les protestations contre la guerre israélienne à Gaza et de fournir un soutien financier aux manifestants et de les aider en ayant recours à des personnes se faisant passer pour des étudiants. L’Iran a nié tout lien avec les manifestations dans les universités américaines bien que le chef spirituel de la République islamique les ait félicitées dans une lettre ouverte.

Le NYT considère que depuis l’avènement de la Révolution islamique de 1979, l’Iran s’est appuyé sur la propagande et la désinformation médiatique à tel point que celle-ci est devenue partie intégrante de l’identité du régime. À mesure que la technologie progressait, les méthodes et les ambitions de l’Iran ont évolué, Khamenei décrivant en 2011 le cyberespace comme la façade iranienne du jihad de l’information. Cette année-là, il a ordonné la création d’un Conseil Cyber Suprême. Et a demandé au gouvernement et à l’armée de travailler avec lui pour servir les intérêts et les objectifs de l’idéologie islamique.

Avant 2020, l’Iran ne montrait pas beaucoup d’intérêt à influencer directement les élections américaines, selon un rapport publié au début de cette année par le Digital Forensics Laboratory de l’Atlantic Council, mais la situation a changé lorsque Trump s’est retiré de l’accord nucléaire signé en 2015 et a décidé de réimposer des sanctions puis avec l’assassinat du général Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Quds, corps d’élite des Gardiens de la révolution, à l’aéroport de Bagdad en 2020. Les opérations d’influence liées à l’Iran se sont depuis accélérées.

Dans un rapport publié l’année dernière, Microsoft a noté 7 campagnes iraniennes ciblant les Etats-Unis en 2021 qui sont passées à 24 campagnes après un an. Dans un rapport publié le mois dernier, Clint Watts, directeur du Centre d’analyse des menaces de Microsoft, a averti que l’Iran se préparait à davantage d’activités extrémistes aux États-Unis. Elles peuvent inclure des activités incitant à la violence contre des personnalités ou des groupes politiques et semant le doute sur le résultat des élections. Au moins cinq sites trompeurs sont apparus en ligne alimentant les électeurs américains en contenu constant visant à saper le soutien à Israël et la confiance dans la démocratie américaine, selon Microsoft et Open EA. L’utilisation de l’intelligence artificielle dans ces efforts a été révélée.

Les efforts de tromperie de l’Iran ont ciblé Trump qui dans un article sur le site Newthinker a été décrit comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, consommant de l’opium et affilié à son mouvement Maga (Make America Great Again).

La campagne iranienne a également ciblé les démocrates. Dans un article publié par le site Internet Savannah Time, qui n’a aucun lien avec la ville de Géorgie, il a averti que Harris «flirtait dangereusement avec le contrôle des prix à la manière communiste».

Les deux responsables iraniens ont déclaré que Téhéran n’était pas intéressé par le vainqueur final en novembre et estimaient que l’hostilité de Washington envers l’Iran transcendait les deux parties. L’objectif principal de la campagne de désinformation médiatique est donc de semer la discorde, d’approfondir la polarisation et de placer l’Iran sur l’échelle du pouvoir aux côtés de la Chine et de la Russie.

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L’entourage de Donald Trump appelle au rattachement de la Cisjordanie à Israël

05. September 2024 um 09:02

À l’heure où les Palestiniens de Cisjordanie vivent l’enfer et qu’Israël fait tout pour les contraindre au déplacement forcé vers la Jordanie afin de faire main basse sur le territoire palestinien, les piliers du lobby sioniste au États-Unis dans le monde de la politique, de la diplomatie et des affaires pèsent de tout leur poids pour que les États-Unis reconnaissent le prochain rattachement de la Cisjordanie à Israël une fois Donald sera de retour à la Maison-Blanche.

Imed Bahri

C’est ce que préconise son ancien ambassadeur en Israël David Friedman et c’est la condition sine qua non de financement de sa campagne par la veuve de Sheldon Adelson, magnat des casinos de Las Vegas et principal bailleur de fonds de Trump en 2016.

Que signifie la victoire de l’ancien président américain Donald Trump aux prochaines élections présidentielles pour la question palestinienne?

La réponse est claire et simple et ne peut être ignorée: Trump soutiendra sans aucun doute l’annonce israélienne prochaine et officielle de de l’annexion et du rattachement de la Cisjordanie (qui est occupée par l’armée israélienne depuis la guerre des Six Jours en 1967) dans le cadre d’une série de mesures visant à établir dans le futur le Grand État d’Israël qui comprend la Palestine, la Jordanie, la Syrie à l’ouest de l’Euphrate, l’Irak, le nord de l’Arabie saoudite, la péninsule du Sinaï et l’Égypte à l’est du Nil.

Selon ce qui a été rapporté dans plusieurs médias y compris dans des journaux israéliens, Trump a obtenu de la veuve du magnat des casinos de Las Vegas (décédé le 11 janvier 2021) un engagement à fournir des millions de dollars de dons en échange de son soutien au rattachement de la Cisjordanie à Israël, exactement comme ce qui s’était passé en 2016 quand Adelson, vivant à l’époque, avait le principal bailleur de fonds de Trump en échange de son soutien à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale indivisible et éternelle d’Israël, d’y déplacer l’ambassade américaine et de soutenir aussi l’annexion du Golan en plus de soutenir et de parrainer les processus de normalisation entre Israël et certains pays arabes. Tout cela Trump l’avait fait une fois élu président. 

Dans un nouveau livre, ‘‘Un État juif: le dernier et le meilleur espoir pour résoudre le conflit israélo-palestinien’’ publiée mardi 3 septembre 2024 aux États-Unis, l’ancien ambassadeur américain en Israël à l’époque de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’État hébreu David Friedman écrit: «Israël aura besoin d’une aide financière pour affirmer et maintenir sa souveraineté sur la Judée-Samarie.»

Le pseudo plan de paix de Trump

Friedman suggère que la nouvelle administration républicaine et le Congrès réorientent un milliard de dollars d’aide existante aux Palestiniens y compris l’argent alloué aux forces de sécurité palestiniennes pour financer le plan d’annexion. «Le compartiment le plus facile à exploiter et à réajuster est celui des États-Unis», a-t-il déclaré.

Dans son livre, Friedman consacre un chapitre entier à comparer le sort des Palestiniens vivant sous souveraineté israélienne avec celui des citoyens de Porto Rico désigné comme territoire américain: «Les Palestiniens, comme les Portoricains ne voteront pas aux élections nationales», écrit-il avant d’ajouter: «Les Palestiniens seront libres de promulguer leurs propres documents de gouvernance tant qu’ils n’entrent pas en conflit avec les documents israéliens.»

Alors que les Portoricains sont considérés comme des citoyens américains et ont le droit de voter s’ils déménagent dans un autre État américain, Friedman ne demande pas que cela s’applique aux Palestiniens de Cisjordanie, selon un site Internet juif américain appelé Forward

Le pseudo plan de paix de Trump au Moyen-Orient pour 2020 prévoyait une éventuelle reconnaissance américaine de certaines colonies israéliennes en Cisjordanie mais ces mesures ont été reportées parce que l’administration a donné la priorité aux accords de normalisation entre Israël, les Émirats arabes unis et trois autres pays arabes.

Friedman, qui a également été conseiller de la campagne Trump en 2016, reste étroitement lié à l’ancien président et a déclaré qu’il n’avait pas encore discuté de son projet avec Trump. «J’espère le partager avec lui au bon moment», a-t-il dit.

Il faut signaler que des médias américains à l’instar du New York Times avaient déjà évoqué en mars dernier que le très influent gendre de Trump Jared Kushner et son conseiller pour le Moyen-Orient soutenait le rattachement de la Cisjordanie à Israël.

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