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La BH Bank recherche un administrateur indépendant pour présider le comité risques (2026-2028)

06. Dezember 2025 um 12:36

La BH Bank lance un appel à candidatures pour désigner un administrateur indépendant qui exercera les fonctions de président du Comité Risques au sein de son Conseil d’administration pour les exercices 2026-2027-2028. Cette désignation respecte la législation en vigueur, notamment l’article 47 de la loi n°2016-48 relative aux banques et établissements financiers et la décision générale du Conseil du marché financier n°23. Le candidat doit être une personne physique remplissant les critères définis dans les termes de référence, disponibles sur le site de la BH Bank (www.bhbank.tn). Les conditions de participation, la liste des documents requis et la procédure de sélection sont également précisées dans ce document.

Les dossiers de candidature doivent être envoyés en une seule enveloppe scellée, portant la mention spécifique relative à l’appel à candidatures, et adressés à BH Bank: 18, avenue Mohamed V, Tunis, avant le 29 décembre 2025 à 16h00. Le cachet de réception faisant foi, tout dossier reçu après cette date sera rejeté.
Enfin, la banque assume l’entière responsabilité du contenu de cette annonce, le Conseil du marché financier ne donnant aucun avis sur celle-ci.

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Économie informelle et précarité : appel à une transformation radicale

06. Dezember 2025 um 12:23

Une étude du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), intitulée « Entre représentations institutionnelles et réalités vécues », réalisée par la chercheuse Soumaya Mâamri, révèle l’existence d’un fossé manifeste et structurel entre la perception qu’ont les institutions politiques et administratives du vécu des populations vulnérables et la dureté de leur quotidien.

Ce décalage est confirmé par des chiffres alarmants : 93,3% des populations étudiées ressentent une invisibilisation accrue, tandis que 83% expriment une méfiance généralisée envers l’État. Pour 88% des participants, la vision économique nationale manque cruellement de lisibilité, ne laissant entrevoir aucune amélioration future et prolongeant une vulnérabilité jugée multidimensionnelle et permanente. Face à l’échec d’un modèle de développement ayant consacré les inégalités et marginalisé les petits producteurs, l’urgence est d’adopter une transformation radicale qui repose sur la justice sociale, la participation et la régularisation de l’économie informelle.

Une précarité aux multiples dimensions

Cette marginalisation se manifeste par une précarité profonde, l’absence de protection sociale et des rapports de domination structurés autour de l’accès aux ressources naturelles et du poids des intermédiaires. La majorité des participants identifient l’instabilité des revenus et la faiblesse des actifs détenus comme facteurs fondamentaux limitant leur résilience. Environ 84% des personnes interrogées considèrent que leurs conditions sociales et économiques actuelles sont un état durable, et non une simple crise conjoncturelle, soulignant le caractère structurel de leur situation. Travaillant souvent dans le secteur informel, ces groupes sont automatiquement privés d’accès au système de sécurité sociale et exposés à une exclusion institutionnelle et politique. La situation est aggravée par les risques climatiques, particulièrement dans les zones marines et forestières, qui menacent la durabilité des activités locales.

Un système de santé en recul

L’impact le plus dévastateur touche la santé physique et mentale des participants. En l’absence de couverture maladie, l’accès aux soins est devenu extrêmement coûteux, les dépenses directes des ménages représentant 37,9% de la dépense totale de santé en 2019, ce qui expose les catégories à faibles revenus au risque de dépenses catastrophiques les poussant souvent à renoncer aux soins. Pire, le taux de couverture sanitaire a reculé, passant de 81,3% en 2014 à 76% en 2024, en contradiction flagrante avec l’objectif affiché d’atteindre la couverture sanitaire universelle. Les politiques sociales publiques, comme les transferts monétaires de faible valeur, sont jugées insuffisantes et perçues comme une simple « gestion technique de la misère » assurée par l’appareil bureaucratique. Sur le plan administratif, la bureaucratie est identifiée comme le premier facteur rendant les droits inaccessibles, suivie des promesses trompeuses et la corruption.

Une injustice cognitive

Ce fossé résulte de la prépondérance des approches quantitatives et des indicateurs macroéconomiques qui diluent les inégalités et ne valorisent pas la dimension subjective du ressenti collectif. L’injustice cognitive nie la capacité des groupes marginalisés à produire du savoir et les transforme en simples statistiques pour les services sociaux. Les participants, conscients de cette réalité, réclament des solutions qui remettent en question l’économie politique actuelle et demandent une redistribution des richesses. Ils insistent sur l’autonomisation économique plutôt que les aides ponctuelles, et une restructuration des activités économiques accompagnée d’une réforme fiscale équitable. D’ailleurs, 54% des personnes sont prêtes à régulariser leur situation si une telle réforme est mise en place.

Recommandations pour une transformation profonde

Pour engager cette transformation, le FTDES formule des recommandations concrètes. Premièrement, il est impératif de renforcer l’organisation et la participation des petits producteurs par le lancement d’un programme national visant leur intégration totale dans des coopératives. Cette démarche doit être accompagnée d’incitations financières, fiscales et matérielles, et subordonnée à une formation administrative et financière obligatoire.

Deuxièmement, afin d’assurer l’autonomisation économique et le développement social, le gouvernement doit mettre en œuvre la loi n°30 de 2020 relative à l’économie sociale et solidaire en émettant rapidement ses décrets d’application. Cette mesure permettrait de structurer une partie du secteur informel et d’établir un équilibre entre la rentabilité économique et la solidarité sociale.

Enfin, l’étude recommande d’intégrer les indicateurs qualitatifs dans l’évaluation des politiques de développement et du bien-être social. Il est crucial de développer un indice national de bien-être social qui tienne compte des spécificités tunisiennes (revenus, santé, éducation, environnement), afin de définir les priorités publiques, d’évaluer les programmes gouvernementaux et, ultimement, de relier la croissance au développement pour renforcer la transparence et la responsabilité politique.

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Les fractures alimentaires en France: enjeux et constats

06. Dezember 2025 um 12:14

La France, pays reconnu pour sa gastronomie et son art culinaire, fait face à une triple crise alimentaire : sociale, sanitaire et écologique. Sur le plan social, l’inflation et la hausse des coûts liés au logement, à l’énergie et aux transports ont fait de l’alimentation la principale variable d’ajustement budgétaire des ménages modestes. Un Français sur trois est aujourd’hui en situation d’insécurité alimentaire. C’est en tout cas ce que révèle un rapport de l’Institut Montaigne.

Sur le plan sanitaire, l’augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés riches en sucres, sel et graisses saturées a multiplié les pathologies liées à une mauvaise alimentation, notamment l’obésité qui touche désormais un Français sur cinq et coûte 125 milliards d’euros annuellement au système de santé.

Sur le plan écologique, la consommation française demeure trop centrée sur la viande et les importations, avec un impact significatif sur l’empreinte environnementale.​

Ces fractures alimentaires sociales profondes se traduisent notamment par une disparité forte dans l’accès à une alimentation saine et de qualité. Les ménages modestes consomment deux fois moins de fruits et légumes que les plus aisés, et les zones rurales ou périurbaines souffrent d’un manque marqué d’infrastructures alimentaires. De plus, les habitudes alimentaires évoluent vers plus d’individualisation, de restauration rapide et de régimes spécifiques, ce qui fragilise les traditions de repas partagés.​

Les politiques publiques actuelles ont montré leurs limites, avec une responsabilité trop focalisée sur le « consomm’acteur » sans prise en compte suffisante des contraintes sociales des populations défavorisées. Les efforts volontaires des industriels pour améliorer la qualité nutritionnelle sont encore insuffisants.

Par ailleurs, la fiscalité nutritionnelle reste timide et mal adaptée, avec une taxe sucre sur les boissons dont l’efficacité est limitée.​

Le rapport propose six recommandations principales articulées autour de deux objectifs : lutter contre la précarité alimentaire et limiter l’expansion des déséquilibres alimentaires.

Lutter contre la précarité alimentaire :

  • Soutenir les acteurs locaux de lutte contre la précarité, exonérer de TVA les denrées alimentaires distribuées par les associations, et encourager l’installation de commerces alimentaires dans les zones rurales.
  • Introduire un chèque alimentaire mensuel de 30 euros pour les 4 millions de Français les plus modestes, dédié exclusivement à l’achat de fruits et légumes.
    Améliorer la qualité de la restauration collective, en valorisant notamment les circuits courts et la consommation de fruits à l’école.

Limiter les déséquilibres alimentaires :

  • Agir sur la réduction du sucre dans les produits destinés aux enfants et adolescents, via des accords collectifs avec les industriels et une fiscalité plus contraignante. Harmoniser le taux de TVA sur certains produits sucrés à 20%.
  • Mieux réguler la publicité alimentaire, notamment visant les boissons sucrées, en limitant leur diffusion sur les médias traditionnels et numériques.
  • Renforcer l’éducation alimentaire dans les écoles, universités et entreprises et valoriser le patrimoine alimentaire par des événements annuels.
    Encourager la consommation de fruits et légumes via un complément optionnel de 50 euros mensuels sur les titres-restaurant pour les salariés volontaires.

Ces mesures visent à répartir équitablement la responsabilité de la transition alimentaire entre pouvoirs publics, industriels, distributeurs, restaurateurs et consommateurs, pour une alimentation saine, durable et accessible à tous.​

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Pharma tunisienne : entre souveraineté sanitaire et ambitions continentales

06. Dezember 2025 um 11:35

La Tunisie se positionne à la neuvième place du classement des marchés pharmaceutiques les plus compétitifs d’Afrique en 2025 et affiche des performances industrielles significatives. Le secteur capitalise sur des décennies d’expérience et représente un marché domestique conséquent : les dernières données disponibles l’évaluaient à 2,15 milliards de dollars en 2023.

Une production locale très performante fonde cette solide assise économique et garantit une couverture d’environ 80% de la consommation nationale en médicaments. Le pays compte plus de 40 laboratoires pharmaceutiques qui fabriquent toutes les formes galéniques courantes.

Un marché mature tourné vers l’export

La performance dépasse le marché intérieur. L’industrie tunisienne a exporté pour 332,8 millions de dinars en 2022. CEIC Data confirme la stabilité de ces performances à l’exportation jusqu’en 2024 et souligne que l’industrie de formulation locale surpasse en maturité celle de nombreux concurrents régionaux. Actuellement, 35 pays reçoivent les produits pharmaceutiques tunisiens, dont 24 africains.

La Tunisie bénéficie d’un avantage concurrentiel majeur : sa connexion stratégique avec le marché européen. Cette proximité facilite grandement l’accès aux technologies de pointe, la mise en place de partenariats techniques et l’obtention de certifications conformes aux normes rigoureuses de l’Union européenne.

Contexte continental : 37 milliards de dollars anticipés

African Exponent établit son classement — qui place la Tunisie en 9e position — à partir de données industrielles, économiques et d’exportation couvrant 2024 et 2025. Le magazine s’appuie notamment sur les bases de données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de CEIC Data et de la Banque mondiale. Ce classement intervient à un moment où la compétitivité constitue un enjeu majeur : un marché pharmaceutique développé renforce directement l’excellence industrielle et la souveraineté sanitaire d’un pays.

À l’échelle africaine, le marché global atteignait 27,65 milliards de dollars en 2024. L’urbanisation croissante, l’allongement de l’espérance de vie et une demande soutenue pour le traitement des maladies non transmissibles et infectieuses portent cette dynamique. Les projections indiquent que ce marché pourrait atteindre près de 37 milliards de dollars d’ici 2033.

L’Afrique du Sud domine le classement

La Tunisie côtoie dans ce classement des puissances industrielles établies. L’Afrique du Sud domine largement le top 10 avec un marché estimé à plus de 11 milliards de dollars pour la période 2024/2025. Ce pays leader dispose d’une importante capacité de Recherche et Développement (R&D) et applique un cadre réglementaire entièrement conforme aux standards internationaux.

L’Égypte occupe la deuxième place grâce à sa production massive et à son industrie mature des médicaments génériques. Le Maroc complète le podium : les observateurs considèrent ce pays comme l’un des producteurs les plus performants d’Afrique, avec environ 50 établissements pharmaceutiques industriels, incluant plusieurs filiales de multinationales.

D’autres acteurs majeurs figurent dans le top 5, notamment le Nigeria, dont le marché pèse entre 2,7 et 4 milliards de dollars, et l’Éthiopie, classée cinquième. En queue de peloton, l’île Maurice, à la dixième position, adopte une stratégie de niche axée sur la qualité et des fabricants spécialisés, plutôt que sur le volume de production de masse.

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La croissance du PIB de l’UE s’est élevée à 0,3% au troisième trimestre

06. Dezember 2025 um 11:00

Au troisième trimestre 2025, le PIB a progressé de 0,3% dans la zone euro et de 0,4% dans l’UE par rapport au trimestre précédent, selon une estimation publiée vendredi 5 décembre par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Au deuxième trimestre 2025, la croissance du PIB s’était établie à 0,1% dans la zone euro et à 0,3% dans l’UE.

Sur un an, le PIB a augmenté de 1,4% dans la zone euro et de 1,6% dans l’UE au troisième trimestre 2025…

Le Danemark (+2,3%) a enregistré la plus forte croissance du PIB par rapport au trimestre précédent, suivi du Luxembourg et de la Suède (tous deux à +1,1%).

 

Des baisses ont été observées en Irlande, en Finlande (tous deux à -0,3%) et en Roumanie (-0,2%).

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Gaza – Passage de Rafah : l’Égypte et le Qatar inquiètent d’un couloir de sortie

06. Dezember 2025 um 10:14

L’Égypte et le Qatar, pays médiateurs dans le conflit de Gaza, ainsi que six autres pays à population majoritairement musulmane, ont exprimé vendredi 5 décembre leur «profonde inquiétude» après l’annonce par Israël de l’ouverture du point de passage de Rafah, mais uniquement pour la sortie du territoire palestinien.

Dans une déclaration commune, les ministres des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, d’Égypte, de Turquie, du Qatar, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d’Indonésie et du Pakistan ont exprimé leur préoccupation face aux «déclarations faites par la partie israélienne concernant l’ouverture du point de passage de Rafah dans un seul sens dans le but de transférer les résidents de la bande de Gaza vers l’Égypte».

En effet, Israël a annoncé mercredi 3 courant la réouverture du point de passage de Rafah, à l’extrémité sud de l’enclave palestinienne, « dans les prochains jours ». Cette mesure sera mise en œuvre «exclusivement pour permettre aux habitants de Gaza de quitter le territoire pour l’Égypte», a indiqué à l’AFP le COGAT, l’agence du ministère israélien de la Défense chargée de superviser les activités politiques dans les territoires palestiniens.

L’Égypte a rapidement démenti avoir accepté une telle mesure, insistant sur le fait que ce passage stratégique devait être ouvert dans les deux sens.

Les huit ministres ont souligné qu’ils «rejettent catégoriquement toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre» et s’opposent à toute expulsion forcée des habitants de Gaza de leur territoire.

Ils insistent sur le fait que le point de passage de Rafah doit être ouvert dans les deux sens, conformément au plan de paix du président américain Donald Trump.

La réouverture du point de passage de Rafah est prévue dans le plan de paix pour l’enclave palestinienne et a été demandée depuis longtemps par les agences des Nations unies et les organisations humanitaires.

Cependant, depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza le 10 octobre, les autorités israéliennes ne l’ont pas approuvé, invoquant le fait que le Hamas n’a pas encore restitué tous les corps des otages qu’il s’était engagé à livrer, et la nécessité de se coordonner avec l’Égypte.

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Mondial 2026 : Quelles sont les chances de la Tunisie?

06. Dezember 2025 um 09:55

Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, effectué dans la soirée du vendredi 5 décembre 2025, à Washington, a placé la Tunisie dans un groupe difficile. Dans ce cas, les Aigles de Carthage pourront-ils accéder au 2e tour ? C’est faisable compte tenu du fait que les meilleurs troisièmes (dans les 12 groupes) se qualifient aussi en 16es de finale. Croisons les doigts.

 

Quand le sport se fait politique. Lors de la séance du tirage au sort de la Coupe du monde 2026 organisée dans la soirée du vendredi 5 décembre au John F. Kennedy Center de Washington, le patron de la FIFA, Gianni Infantino, a eu le mauvais goût d’offrir à Donald Trump, manifestement aux anges, le tout premier « Prix FIFA de la paix » remis par l’institution.

«M. le président, a-t-il déclaré, j’ai eu la chance d’être le témoin de la signature des accords d’Abraham il y a quelques années. Il y a quelques mois à Charm el-Cheikh, il y a eu l’accord de paix au Moyen-Orient. J’étais en Malaisie, il y a eu la paix entre la Thaïlande et le Cambodge. Hier, j’étais à Washington pour l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda. C’est ce que nous espérons d’un dirigeant, un dirigeant qui se soucie du bien-être des peuples». Et d’ajouter : «Voilà votre Prix pour la paix», s’est-il écrié en lui présentant un trophée doré, complété par une belle médaille.

Trump a affirmé que cette distinction constituait l’un des «grands honneurs de sa vie».

 

Un tirage clément pour les pays organisateurs

Maintenant, revenons à nos moutons. Du côté des pays organisateurs, à savoir les États-Unis, le Canada et le Mexique, le tirage a été relativement clément. Ainsi, dans le groupe D, les États-Unis auront pour adversaires l’Australie, le Paraguay, la Turquie, la Roumanie, la Slovaquie ou le Kosovo (barragistes).

Pour sa part, le Mexique se trouve théoriquement en roue libre en tombant avec l’Afrique du Sud, la Corée du Sud et le vainqueur Europe de la voie D (Danemark, Macédoine du Nord, Tchéquie ou République d’Irlande).

Pour le Canada, une situation similaire avec un groupe abordable (en théorie), composé de la Suisse, du Qatar et du vainqueur Europe de la voie A (Italie, Irlande du Nord, Pays de Galles ou Bosnie-Herzégovine).

Les grosses cylindrées à l’abri ?

Du côté des grosses têtes de ce tournoi, l’Argentine, tenante du titre, a hérité d’un groupe gérable avec l’Algérie, la Jordanie et l’Autriche. Même son de cloche pour l’Allemagne avec Curaçao, la Côte d’Ivoire et l’Équateur.

L’Espagne, championne d’Europe, s’en sort bien avec le Cap-Vert, l’Arabie saoudite et l’Uruguay.

L’Angleterre, elle, devra lutter avec la Croatie, le Ghana et le Panama dans un groupe qui aurait pu devenir celui de la mort.

Le Portugal de Ronaldo hérite de la Colombie, de l’Ouzbékistan et du vainqueur du Tournoi de barrage de la FIFA 1 (Nouvelle-Calédonie, Jamaïque ou République démocratique du Congo).

Les Pays-Bas ont aussi eu un groupe difficile avec la Tunisie, le Japon et le vainqueur Europe de la voie B (Ukraine, Suède, Pologne ou Albanie).

Quant aux Belges, ils devront se défaire de l’Égypte, de l’Iran et de la Nouvelle-Zélande.

A contrario, la chance semble tourner le dos à la France qui avait eu l’habitude ces dernières années de tomber sur des groupes très abordables. Du très lourd donc pour les Bleus qui devront se défaire du Sénégal et de la Norvège. Pour compléter ce groupe, la France devra aussi affronter le vainqueur des barrages de la voie 2 (Bolivie, Suriname ou l’Irak).

Match choc Brésil-Maroc  

Le Brésil trouvera sur son chemin le Maroc, sensation du Mondial au Qatar 2022. La Seleção, qui rêve d’un sixième titre, croisera le fer avec le Maroc, considéré comme le véritable danger de cette poule.

Les Lions de l’Atlas arrivent en effet avec un statut de demi-finalistes de la Coupe du monde 2022 et auteurs d’un parcours parfait en qualifications. Leur effectif regorge de talents confirmés, habitués au très haut niveau européen. On y retrouve Achraf Hakimi – pilier du PSG et considéré comme l’un des meilleurs latéraux du monde -, Youssef En-Nesyri, Brahim Díaz, ou encore Yassine Bounou. Que des joueurs que le Brésil va craindre en juin prochain.

Et la Tunisie ?

Et qu’en est-il de la Tunisie ? Selon les experts ès ballon rond, les Aigles de Carthage sont en mesure d’accéder au deuxième tour du Mondial 2026 pour la première fois dans leur histoire en visant la troisième place du groupe. Mais la tâche est ardue, en raison de la qualité de leurs adversaires dans le groupe F. Dont  les Pays-Bas, l’une des meilleures équipes européennes, avec des joueurs évoluant dans les clubs les plus prestigieux. Le Japon, lui aussi, ne manque pas d’atouts grâce à la vitesse et à la technique raffinée de ses joueurs. Quant au barrage européen, il pourrait réserver un adversaire aussi redoutable que le terrible ogre suédois.

Alors que faire ? Jouer avec la même mentalité agressive, la même détermination, le même niveau que celui affiché lors de son match amical face au Brésil. Bref, de la fraîcheur dans les jambes et de la sérénité dans la tête.

 

Le tirage complet

Groupe A

Mexique

Corée du Sud

Afrique du Sud

Danemark, Macédoine du Nord, République tchèque ou Irlande.

Groupe B

Canada

Suisse

Qatar

Italie, Irlande du Nord, pays de Galles ou Bosnie.

 

Groupe C

Brésil

Maroc

Écosse.

 

Groupe D

États-Unis

Australie

Paraguay

Turquie, Roumanie, Slovaquie ou Kosovo.

 

Groupe E

Allemagne

Équateur

Côte d’Ivoire

Curaçao.

 

Groupe F

Pays-Bas

Japon

Tunisie

Ukraine, Suède, Pologne ou Albanie.

 

Groupe G

Belgique

Iran

Égypte

Nouvelle-Zélande.

 

Groupe H

Espagne

Uruguay

Arabie saoudite

Cap-Vert.

 

Groupe I

France

Sénégal

Norvège

Irak, Bolivie ou Suriname.

 

Groupe J

Argentine

Autriche

Algérie

Jordanie.

 

Groupe K

Portugal

Colombie

Ouzbékistan

RD Congo, Nouvelle-Calédonie ou Jamaïque.

 

Groupe L

Angleterre

Croatie

Panama

Ghana.

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Kaïs Saïed se rend au mausolée de Farhat Hached

06. Dezember 2025 um 09:49

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu, vendredi matin, au mausolée du martyr Farhat Hached, à l’occasion de la commémoration du 73ᵉ anniversaire de son assassinat. 

Il a récité la Fatiha à la mémoire du défunt, en présence des membres de sa famille. À cette occasion, le chef de l’État a évoqué les qualités de Farhat Hached. « Le défunt était un leader national qui a œuvré pour l’indépendance de la Tunisie, et il était également un grand connaisseur de l’Histoire », a-t-il souligné.

Le président Saïed a rappelé plusieurs citations célèbres du martyr, évoquant aussi les réalisations de nombreux militants ayant contribué à la naissance du mouvement syndical en Tunisie.

Il a souligné que « l’Histoire est écrite par ceux qui luttent pour la patrie, et que la liberté ne peut être atteinte que par la justice », appelant à s’inspirer des positions historiques du militant Farhat Hached.

Le chef de l’État s’est ensuite rendu au siège de la présidence du gouvernement à La Kasbah où il a tenu une réunion avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Il a affirmé, à cette occasion, que la « Révolution continue et qu’il n’est pas question de porter atteinte aux institutions de l’État ».

Le président de la République a estimé que la Tunisie « ne cédera ni aux lobbies ni à ceux qui servent les intérêts de ces lobbies au sein de l’administration ».

Il a mis en garde contre les dépassements de la loi, réaffirmant que « personne n’est au-dessus de la loi, quel que soit son rang ». L’État restera fort de ses lois et de ses institutions, a-t-il martelé.

Kaïs Saïed a, en outre, visité plusieurs sites et bâtiments historiques situés dans la rue de la Mosquée Zitouna, dans la médina ainsi que dans les rues voisines.

Le chef de l’État s’est, ensuite, rendu au centre-ville de Tunis où il a rencontré plusieurs citoyens et écouté leurs préoccupations.

Il a assuré que les efforts se poursuivent sans relâche pour répondre à leurs aspirations dans les plus brefs délais, selon une vidéo de la visite publiée par la présidence de la République.

Avec TAP

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Tunisie – Le développement des industries maritimes sur la table d’un CMR

06. Dezember 2025 um 09:09

Un conseil ministériel restreint (CMR), présidé par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, consacré au développement du secteur des industries maritimes, s’est tenu au palais du gouvernement à La Kasbah.

À cette occasion, Zaafrani Zenzri a recommandé plusieurs mesures pour soutenir ce secteur. Il s’agit notamment de présenter la stratégie nationale globale du domaine maritime au conseil ministériel début 2026, lancer un programme national pour développer les installations maritimes et moderniser les ports et les connecter aux réseaux routiers et ferroviaires.

Le conseil a également souligné la nécessité de réformer les entreprises nationales du secteur maritime, moderniser le cadre légal et réglementaire maritime, développer le système de formation maritime, soutenir l’investissement national et étranger, renforcer la compétitivité et l’intégration industrielle et logistique ainsi que de créer des partenariats internationaux et des projets de coopération pour positionner la Tunisie comme un hub régional des industries maritimes.

En ouverture de la réunion, la cheffe du gouvernement a mis l’accent sur l’importance de ce secteur et son rôle central dans le soutien à l’économie nationale et la création d’emplois…

Elle a affirmé que la Tunisie dispose de tous les atouts pour réussir dans les industries maritimes, notamment la construction, la réparation et l’entretien de tous types de navires et yachts ainsi que le développement des services logistiques portuaires.

Sarra Zaafrani Zenzri a indiqué que le diagnostic du secteur et les perspectives des industries maritimes ainsi que les principaux défis rencontrés, seront intégrés dans la stratégie nationale globale dans le domaine maritime actuellement en élaboration.

Des programmes concrets seront mis en place pour développer le secteur et renforcer sa présence sur les marchés régionaux et internationaux, notamment en consolidant la position de la Tunisie comme l’un des principaux pays africains dans la construction de navires militaires et commerciaux, de bateaux de pêche et de loisirs ainsi que dans leur entretien et réparation.

La cheffe du gouvernement a, sur un autre plan, insisté sur le besoin de réviser la politique actuelle pour le développement des industries maritimes, dans le cadre de la préparation de la stratégie nationale globale du secteur maritime.

La stratégie nationale de l’État en matière d’industrie et d’innovation à l’horizon 2035 vise à créer «une industrie hautement compétitive et technologiquement avancée» capable de s’insérer dans le système mondial. Elle repose sur plusieurs axes et priorise des secteurs prometteurs, tels que la construction navale et les bateaux de loisirs, avec la mise en place de chartes de partenariat pour renforcer leur compétitivité, dont la charte pour le secteur des navires et bateaux de loisirs, prévue pour le premier semestre 2026, en partenariat avec les instituts de formation professionnelle, les universités et les centres de recherche.

Lors du conseil, le ministre du Transport a présenté un exposé, réalisé en coordination avec l’ensemble des ministères concernés, sur les perspectives de développement de ce secteur en Tunisie.

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Kaïs Saïed: « La Tunisie ne cédera jamais aux lobbies ni à leurs complices au sein de l’administration »

06. Dezember 2025 um 09:07

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu, dans la journée du vendredi 5 décembre 2025, au siège du gouvernement à La Kasbah, où il a rencontré la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Il a affirmé à cette occasion que » la Tunisie ne cédera jamais aux lobbies ni à leurs complices au sein de l’administration ». Tout en soulignant : « La révolution continue et nous avons raison puisque nous exprimons la volonté du souverain… la volonté du peuple tunisien ».
Il a ajouté : « Nul ne peut déroger à la volonté du peuple qui a été exclu et marginalisé partout. Nous réaliserons tous ses objectifs car la justice est la base sur laquelle ce nouvel édifice repose pour que chacun ait droit à son dû ».
Kaïs Saïed a mis en garde contre le dépassement de la loi en déclarant : « Que ceux qui pensent être au-dessus de la loi, quel que soit leur poste, sachent qu’ils seront tenus pour responsables », affirmant que l’État est fort grâce à la loi et à ses institutions, et qu’il restera libre et invincible pour toujours.
Le président de la République a visité plusieurs sites et bâtiments historiques situés dans la rue de la Mosquée Zitouna, dans la vieille ville, ainsi que dans les rues avoisinantes.
Puis il s’est rendu au centre de la capitale où il a rencontré plusieurs citoyens et citoyennes, écoutant leurs préoccupations et attentes, affirmant que le travail se poursuit sans interruption pour y répondre dans les plus brefs délais.

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Gestern — 05. Dezember 2025Haupt-Feeds

Tirage au sort de la Coupe du monde 2026 : ce sera difficile pour la Tunisie

05. Dezember 2025 um 20:19

Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique, vient d’avoir lieu à Washington, ce vendredi 5 décembre 2025.

Les représentants africains ont été mal chanceux, avec des tirages difficiles voire très difficiles, à l’instar du Ghana, du Sénégal ou du Cap Vert. Les poulains de Sami Trabelsi – s’il est encore en poste – héritent eux aussi d’une poule pas facile, composée du Japon, des Pays-Bas et un barragiste européen (qui n’est pas l’Italie).

 

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Tunisie : une usine 4.0 d’Autoliv pour des volants à énergie propre

05. Dezember 2025 um 19:00

Le groupe suédois Autoliv, spécialisé dans la fabrication de volants et d’équipements de sécurité routière, a annoncé vendredi la création d’une nouvelle usine en Tunisie, qui devrait entrer en production prochainement, selon le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

« Utilisant les technologies les plus récentes de l’industrie intelligente 4.0, cette usine deviendra la première et unique installation de ce type en Afrique, spécialisée dans la fabrication de volants à partir d’énergie propre et de magnésium, constituant ainsi un modèle d’usine verte » (Green Factory).

En Tunisie, le groupe Autoliv dispose déjà de deux sites de production, à Fahs et à Nadhour, dans le gouvernorat de Zaghouan, employant plus de 4 500 personnes. La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a rencontré vendredi, au siège du ministère, le directeur de la filiale tunisienne du groupe, Hatem Chebchoub, ainsi que son directeur technique, Chokri Cheraabi.

À cette occasion, Hatem Chebchoub a présenté un exposé sur les activités de l’entreprise en Tunisie, les réalisations accomplies ces dernières années et les programmes d’investissement à court terme, notamment l’extension des activités et la modernisation des équipements.

La ministre de l’Industrie a réaffirmé la volonté de son département et de ses différentes structures de fournir tout le soutien et l’accompagnement nécessaires au groupe pour la mise en œuvre de ses programmes de développement et l’élargissement de ses activités dans les meilleures conditions.

Elle a également rappelé la priorité accordée au secteur des composants automobiles, dans le cadre du pacte de partenariat signé entre les secteurs public et privé, visant à renforcer sa compétitivité à l’horizon 2027. Elle a souligné l’importance économique de ce secteur, qui contribue à hauteur de 4 % du PIB, regroupe environ 300 entreprises industrielles et assure plus de 120 000 emplois, avec une valeur ajoutée de 40 % et un taux de croissance avoisinant 12 %. Les exportations de ce secteur ont par ailleurs dépassé 2,2 milliards d’euros à fin 2024.

Présent dans 28 pays à travers 64 sites de production, le groupe suédois Autoliv emploie plus de 56 000 personnes et génère un profit dépassant 900 millions de dollars. Il produit environ 7 millions de volants par an, dont 4 millions fabriqués en Tunisie et entièrement destinés aux marchés européens.

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Infraction douanière : Assad allège sa condamnation grâce à l’amnistie

05. Dezember 2025 um 17:51

 Assad a adhéré à une offre d’amnistie relative à une infraction douanière, ce qui a entraîné une réduction drastique du montant de sa condamnation. C’est ce qui ressort d’un communiqué officiel publié le 5 décembre 2025 par le Conseil du marché financier.

L’amende initiale, prononcée par contumace le 9 juillet 2025 par le tribunal de première instance de Kasserine, s’élevait à près de 50 millions de dinars. Grâce à l’adhésion à l’amnistie, ce montant a été ramené à un peu plus de 2,8 millions de dinars.

L’infraction avait été consignée dans un procès-verbal daté du 9 octobre 2023 et mentionnée dans les notes annexes aux états financiers de l’exercice 2024. Le règlement de la somme réduite est réparti sur 20 trimestrialités, et la société précise avoir déjà acquitté les deux premières échéances du plan.

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Fonds de 55 M€ : Tunis mobilise sa diaspora pour booster les PME

05. Dezember 2025 um 17:12

Une session d’information en ligne se tiendra le 10 décembre 2025, destinée aux Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) et axée sur les mécanismes de financement pour les petites et moyennes entreprises (PME).

Initiée par l’Organisation internationale pour les migrations en Tunisie (OIM-Tunisie), en collaboration avec l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS-Tunisie) et l’Office des Tunisiens à l’étranger (OTE), cet événement s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du projet Mobi-TRE « Hajti Bik ». Il vise notamment à présenter la «ligne de crédit italienne» d’une enveloppe de 55 millions d’euros, à faciliter l’accès au financement pour les TRE souhaitant investir en Tunisie et à expliciter les démarches administratives pour en bénéficier.

Selon la page Facebook dédiée au projet Mobi-TRE « Hajti Bik », les participants pourront découvrir les conditions avantageuses proposées, telles que des taux d’intérêt réduits, et échanger avec des experts sur les opportunités concrètes offertes à la diaspora tunisienne. Cette session se veut un espace de dialogue et de partage d’expériences entre TRE résidant dans divers pays, contribuant ainsi au développement économique national.

Les organisateurs appellent les Tunisiens résidant à l’étranger à participer activement à cette initiative, afin de renforcer leur implication dans l’écosystème entrepreneurial tunisien.

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Entrepreneuriat durable : lancement de la 14ème cohorte du programme d’incubation du Lab’ess

05. Dezember 2025 um 17:06

L’incubateur tunisien de projets à impact social et environnemental, Lab’ess (Laboratoire de l’économie sociale et solidaire), a annoncé, vendredi 5 novembre, l’ouverture des candidatures pour la 14ᵉ édition de son programme d’incubation.

Ce programme vise à accompagner les entrepreneurs en leur offrant un appui technique et financier, afin de renforcer l’impact positif de leurs projets sur la durabilité environnementale et économique.

L’incubateur a fait savoir qu’une dizaine d’entrepreneurs à impact bénéficieront des avantages de ce programme d’incubation de 5 mois, précisant que les candidatures sont ouvertes jusqu’au 06 janvier 2026.

Le programme d’incubation du Lab’ess permettra de booster ces projets à travers l’accompagnement et le financement. Ce cursus s’adresse aux entrepreneurs qui proposent des solutions innovantes et viables face aux problèmes environnementaux.

Ce programme s’articule autour de plusieurs axes, à savoir un programme de formations complet incluant des formations pratiques en lien avec l’entrepreneuriat à impact environnemental, ainsi que des modules dédiés aux enjeux de durabilité économique, au marketing et à la recherche de financement, un accompagnement individuel, soit deux rendez-vous par mois minimum avec l’équipe du Lab’ess et des coachs spécialisés ainsi qu’une mise en réseau avec des partenaires spécialisés en entrepreneuriat et en financement, accompagné d’une série d’événements de networking sous divers formats.

Il englobe également un financement aux alentours de 35 000 dinars par projet, accordé sous forme de prêt d’honneur et une évaluation de l’impact, avec des outils pour mesurer l’impact environnemental des projets en collaboration avec des experts.

Ce dispositif d’accompagnement profite du soutien de Greenov’i, projet financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France en collaboration avec le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (CITET), et le ministère de l’Economie et de la Planification, dans le cadre de son appel à projets Lead4Green. Ce soutien financier est à hauteur de 396 000 euros.

Le Lab’ess est une association, fondée en 2012, qui a pour mission d’accompagner, financer et sensibiliser les acteurs du changement dans la zone MENA (Afrique du Nord Moyen-Orient) ayant pour vocation de générer un impact social et environnemental positif pour la société.

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Novembre noir pour la masse salariale du secteur privé américain

05. Dezember 2025 um 15:39

Le nombre de demandes d’allocations chômage déposées aux États-Unis a connu une baisse brutale et inattendue la semaine dernière. Ce qui laisse présager un niveau limité de licenciements, peu après la publication mercredi 3 décembre du rapport de l’enquête mensuelle du cabinet ADP. Lequel fait état de la plus forte perte de masse salariale du secteur privé en novembre depuis plus de trois ans.

Plus précisément, au cours de la semaine se terminant le 29 novembre, seulement 191 000 nouvelles demandes d’allocations de chômage ont été soumises. A savoir un nombre réduit de 27 000 par rapport à la semaine correspondante précédente. Une révision à la hausse à 218 000 demandes contre 216 000 comme initialement annoncée.

Il s’agit du niveau le plus bas observé depuis plus de trois ans, soit depuis septembre 2022. Et cette forte baisse est intervenue alors que les estimations moyennes des analystes prévoyaient une légère augmentation à 220 000 demandes.

Il convient toutefois de noter que cette mesure concerne la semaine de Thanksgiving. Les périodes de fêtes étant généralement caractérisées par une forte volatilité et de faibles taux de licenciements.

Quoi qu’il en soit, ce rapport pourrait apaiser certaines des craintes apparues après la publication, mercredi, par ADP, d’un recul inattendu de 32 000 emplois dans le secteur privé américain en novembre, le plus important depuis mars 2023.

D’autres données du rapport, cependant, mesurent le nombre de personnes recevant des allocations de chômage après une première semaine, un indicateur du rythme des embauches. Lequel n’a diminué que légèrement de 4 000 pour atteindre 1,939 million au cours de la semaine se terminant le 22 novembre.

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Transition durable : le Cepex arme 40 entreprises pour changer d’échelle

05. Dezember 2025 um 15:08

Plus d’une quarantaine d’entreprises tunisiennes opérant dans l’agroalimentaire ont participé à un séminaire sur «Les nouvelles exigences de transition vers des modèles durables et leurs impacts sur la performance de l’export de produits agroalimentaires» organisé vendredi 5 décembre par le Centre de promotion des exportations (Cepex).

Cette journée s’inscrit dans une logique d’Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies et d’évolution dans le cadre de la double transition; à savoir écologique et digitale, qui imposent aux entreprises tunisiennes de se positionner sur de nouveaux marchés et d’être en adéquation avec les nouvelles exigences, a affirmé Mourad Ben Hassine, PDG du Cepex.

Ces exigences, a-t-il rappelé, s’imposent notamment sur des secteurs clés pour la Tunisie, notamment l’huile d’olive et les dattes, d’où la nécessité de répondre présent et d’adapter leurs stratégies aux nouvelles exigences pour surmonter les barrières techniques.

De son côté, Najoua Riri, directrice au Cepex, a souligné que ce séminaire vise à informer et outiller les exportateurs pour se positionner à l’international en termes de durabilité afin de favoriser l’équilibre entre l’économie et la durabilité.

Il se veut une occasion pour présenter certaines réglementations et bonnes pratiques liées à la durabilité dans l’agroalimentaire, un secteur phare pour les exportations tunisiennes, a-t-elle précisé.

Pour la consultante en environnement et changement climatique, Amel Jrad, les entreprises tunisiennes disposant de relations avec le marché européen doivent respecter les normes et les règles européennes, d’autant plus que l’espace économique mondial a montré ses limites en termes de résilience. Et d’ajouter que la transition écologique permettra de transformer les sociétés non durables en des sociétés plus durables.

Elle a rappelé, dans ce cadre, que l’élaboration de la Stratégie nationale de transition Ecologique (SNTE) à l’horizon 2035, qui est déclinée en plusieurs stratégies, démontre que le pays est en marche vers une transition écologique.

Cette stratégie, a-t-elle ajouté, devrait être adoptée et appliquée par l’ensemble des acteurs nationaux, dont les ministères et les administrations, dans l’ensemble de leurs projets et plans de financement et non seulement par le ministère de l’Environnement afin de favoriser sa concrétisation.

 Jrad a souligné, par ailleurs, que la stratégie fait face à quelques difficultés, citant à titre d’exemple la création de la Haute instance de transition écologique qui n’a pas encore vu le jour, en dépit de son rôle primordial en matière de suivi et d’évaluation de la réalisation des objectifs.

Elle a mis l’accent sur la disponibilité des mécanismes de financement pour intégrer la durabilité en faveur des industriels mais qui doivent être revus à travers la restructuration des fonds environnementaux.

Elle a souligné que la SNTE, qui offre un nouveau cadre de compréhension et d’action et une transformation systémique en termes de développement neutre en carbone, de résilience climatique et sociale, de transformation culturelle et sociétale et d’économie sobre en ressources, donnera à l’environnement sa place en tant que levier de développement.

De son côté, la représentante de l’APIA, Kaouthar Kouki, a souligné que son institution offre plusieurs avantages financiers spécifiques dans le cadre de la transition écologique, citant notamment la prime de développement durable qui peut atteindre jusqu’à 50% des composantes de l’investissement.

Cette prime cible les projets de traitement de la pollution de l’eau et de l’air générée par l’activité de l’entreprise et les projets d’adoption de technologies propres et non polluantes visant à réduire la pollution.

Elle est accordée pour financer l’agriculture biologique, les travaux de conservation des sols et des eaux, la plantation d’espèces adaptées au changement climatique et les équipements d’économie d’eau et d’énergie solaire.

Elle a fait savoir dans ce sens que les investissements durables (économie d’eau, énergie solaire pour les exploitations agricoles, agriculture biologique et plantations adaptées au changement climatique) ont crû de 125% (115 MDT) entre 2020 et 2024.

Avec TAP

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Tunisie-Algérie : un forum économique sous haute intensité pour booster les partenariats

05. Dezember 2025 um 14:39

Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) appelle les entreprises voulant participer aux rencontres professionnelles bilatérales tuniso-algériennes, qui seront organisées en marge du Forum économique tuniso-algérien (du 9 au 12 décembre 2025) à Tunis, à remplir le formulaire de participation sur son site web.

Cet événement économique est organisé à l’initiative du CEPEX, en coopération avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), sous la présidence de la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre algérien, indique le CEPEX.

La Tunisie et l’Algérie œuvrent à développer la coopération économique bilatérale, à la lumière de la croissance des échanges commerciaux entre les deux pays, dont le taux a atteint 11,4% au cours des dix dernières années, contre 8,9% avec les autres partenaires, selon les données du CEPEX.

Le volume total des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Algérie s’est élevé, au cours des neuf premiers mois de l’année 2025, à 5 810 millions de dinars tunisiens (MDT).

Les acteurs économiques des deux pays s’accordent sur le fait qu’en dépit de l’importance de cette valeur, les échanges restent concentrés sur un nombre limité de secteurs, ce qui nécessite une restructuration et une diversification des processus de coopération.

Des opportunités prometteuses s’offrent à la Tunisie, notamment en renforçant sa position dans les industries manufacturières, en développant ses exportations dans le secteur agroalimentaire, notamment les produits de la pêche et les préparations alimentaires, et en tirant profit de la demande croissante en produits mécaniques et en composants automobiles.

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Explosion de richesse mondiale, dopée par les nouveaux milliardaires

05. Dezember 2025 um 14:13

La banque universelle leader en Suisse, UBS, a publié jeudi 4 décembre un rapport d’UBS intitulé « Billionaire Ambitions Report« . Le document analyse les moteurs actuels de la création de richesse, l’essor des héritiers et l’évolution des priorités des familles influentes.

Selon UBS, une nouvelle génération de créateurs de richesse transforme profondément le paysage mondial. En 2025, 196 milliardaires autodidactes ont ajouté 386,5 milliards de dollars au patrimoine mondial. Ce qui porte la richesse totale des milliardaires à 15 800 milliards de dollars. Soit la deuxième plus forte hausse jamais enregistrée. Le nombre de milliardaires a progressé de 8,8 %, passant de 2 682 à près de 3 000.

Cette expansion est stimulée par des succès spectaculaires dans la technologie, la génétique, le marketing logiciel, le GNL ou encore les infrastructures, avec les États-Unis et la région Asie-Pacifique en tête. Les fortunes issues du secteur technologique ont grimpé de 23,8 %. Tandis que la croissance des biens de consommation ralentit, notamment en raison d’un recul du luxe européen face aux marques chinoises. Le secteur industriel affiche la progression la plus rapide (+27,1 %), suivi de la finance (+17 %), soutenue par la vigueur des marchés et la reprise des cryptomonnaies.

Le rapport met également en avant l’accélération du transfert intergénérationnel de richesse. En 2025, 91 héritiers ont reçu un total record de 297,8 milliards de dollars. Soit une hausse de 36 % par rapport à l’an dernier. Le nombre de milliardaires multigénérationnels continue donc de croître, atteignant environ 860 personnes cumulant 4 700 milliards de dollars.

Femmes milliardaires

Les femmes milliardaires, désormais au nombre de 374, voient leur fortune augmenter plus rapidement que celle des hommes : +8,4 % contre +3,2 % en 2025. Elles surpassent les milliardaires masculins dans l’accumulation de richesse pour la quatrième année consécutive.

Mobilité des milliardaires

La mobilité des grandes fortunes reste élevée : 36 % des milliardaires ont déjà déménagé au moins une fois. Et ce, principalement pour améliorer leur qualité de vie, répondre à des préoccupations géopolitiques ou optimiser leur fiscalité.

La dynamique familiale évolue également. Huit milliardaires sur dix souhaitent que leurs enfants deviennent indépendants. Tandis que la majorité privilégie la transmission de valeurs, les investissements à impact et le progrès technologique. Les jeunes générations sont perçues comme plus attachées à l’innovation, au mode de vie et à l’impact social.

Amérique du Nord…

Sur le plan de l’investissement, malgré la volatilité de 2025, l’Amérique du Nord reste la zone privilégiée (63 %), devant l’Europe de l’Ouest (40 %) et la Grande Chine (34 %). Beaucoup prévoient d’augmenter leur exposition aux marchés émergents, au capital-investissement, aux hedgefunds et aux infrastructures. Tout en surveillant de près les risques liés aux droits de douane, aux tensions géopolitiques et à l’instabilité politique.

Au final, UBS souligne que le « grand transfert de richesse » va se poursuivre : d’ici 2040, les milliardaires devraient transmettre environ 6 900 milliards de dollars, dont la majeure partie à leurs enfants.

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