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Voix, dialectes, santé : l’IA égyptienne s’enracine dans le réel

21. November 2025 um 23:50

Le 21 novembre 2025, à la Cité de la culture de Tunis, l’Égypte a affiché avec force son ambition de bâtir une intelligence artificielle souveraine, profondément enracinée dans sa langue, sa culture et ses besoins nationaux. Lors du Forum MED IA, Deena Hassan, du ministère égyptien des Communications et des Technologies de l’information, a détaillé la stratégie du pays : développer ses propres modèles et technologies pour faire émerger une IA méditerranéenne fondée sur la pluralité culturelle et l’innovation locale, dans le cadre du panel intitulé l’intelligence artificielle méditerranéenne : enjeux d’ancrage, de pluralité et de responsabilité.

L’Égypte avance désormais comme un pays déterminé à maîtriser et produire ses propres technologies d’intelligence artificielle. C’est ce qu’a affirmé avec force Deena Hassan, rappelant qu’une décision stratégique a été prise il y a quelques années : passer du statut de simple utilisateur de technologies étrangères à celui de développeur. Cette orientation s’est traduite en 2020 par la première édition de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle et par la création du Centre d’innovation appliquée, structure opérationnelle du ministère chargée de concevoir des solutions innovantes fondées sur des technologies émergentes afin de répondre aux défis nationaux. L’Égypte revendique une approche résolument ancrée dans son contexte local.

Les ingénieurs égyptiens ont développé des modèles d’IA adaptés aux réalités du pays en commençant par poser les fondations linguistiques nécessaires. Le moteur de reconnaissance vocale mis au point ne se limite pas à l’arabe standard moderne partagé à l’échelle du monde arabophone. Il intègre également l’ensemble des variantes dialectales égyptiennes. Qu’il s’agisse du dialecte de la capitale, le plus largement parlé, ou de ceux du Sinaï, du sud et du nord du pays, chacun est représenté avec la volonté d’inclure toute la diversité linguistique nationale.

Les usages issus de ces technologies se déploient déjà dans plusieurs secteurs clés. Dans les tribunaux, le moteur de reconnaissance vocale est utilisé pour transcrire automatiquement les audiences et consigner précisément les déclarations des juges, des défendeurs et des avocats. Cette innovation met fin à des pratiques héritées du passé où la transcription reposait sur un travail entièrement manuel, ce qui apporte au système judiciaire une rapidité et une fiabilité nouvelles. La traduction automatique constitue un autre axe majeur de développement.

Le moteur conçu par les équipes égyptiennes traduit l’arabe standard et l’arabe dialectal égyptien vers quarante langues européennes et asiatiques. À côté du modèle généraliste, des versions spécialisées sont créées selon les domaines afin de préserver et renforcer la transmission du patrimoine culturel et des savoirs nationaux. En parallèle, la technologie de synthèse vocale occupe une place croissante. Elle a été mise en œuvre à l’international en août 2023 lors des championnats du monde d’athlétisme de Budapest, où elle a permis de fournir des informations adaptées aux visiteurs arabophones grâce à une voix artificielle issue des travaux égyptiens.

Pour Deena Hassan, la clé réside dans l’existence de moteurs et de modèles effectivement localisés, construits à partir de données linguistiques nationales. Cette condition ouvre la voie à une multiplication de cas d’usage, particulièrement dans tous les domaines où l’expression des émotions est culturellement sensible. Elle souligne que les émotions ne se manifestent ni ne se formulent de la même manière selon les cultures, ce qui rend indispensable une IA capable de comprendre ces nuances. Cette préoccupation se retrouve au cœur des projets menés dans le secteur de la santé. L’Égypte développe des outils de diagnostic du cancer du sein fondés sur l’analyse d’images mammographiques collectées spécifiquement auprès de femmes égyptiennes.

Si les équipes travaillent également sur les troubles physiques, elles étendent désormais leur action à la santé mentale, un champ où la dimension culturelle joue un rôle décisif. Les recherches portent sur la création d’un agent conversationnel capable de détecter des signes de dépression ou d’anxiété grâce à une analyse fine des échanges verbaux. L’objectif est de proposer un outil de dépistage qui, en cas d’indicateurs préoccupants, oriente le patient vers un professionnel de santé pour un diagnostic formel. Deena Hassan insiste sur ce point : chaque individu exprime ses émotions de manière singulière, façonnée par sa culture, et c’est précisément cette réalité que l’Égypte veut intégrer dans ses technologies d’intelligence artificielle.

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IA en langue arabe : un chantier freiné par la pénurie de données dialectales

21. November 2025 um 23:48

Comment développer une intelligence artificielle en langue arabe quand les dialectes qui font vivre cette langue au quotidien demeurent invisibles sur le web et que les talents formés fuient vers d’autres horizons ? Lors du panel « L’intelligence artificielle méditerranéenne : enjeux d’ancrage, de pluralité et de responsabilité » organisé dans le cadre du Forum MED IA le 21 novembre 2025, Wissam Antoun, doctorant au sein de l’équipe Almanach au Liban, a exposé le paradoxe d’une région qui dispose d’une richesse linguistique considérable mais peine à la transformer en souveraineté numérique, coincée entre l’inaccessibilité des données dialectales, des budgets académiques dérisoires et une hémorragie des compétences.

Le constat de départ demeure inchangé depuis les travaux pionniers menés entre 2020 et 2021. Lorsque Wissam Antoun et son équipe ont lancé les premiers modèles AraBERT, puis développé une version arabe de GPT-2 en réponse aux modèles multilingues de Google, ils défendaient déjà la nécessité d’un modèle centré exclusivement sur la langue arabe, sans dilution avec d’autres idiomes. Cette conviction s’est heurtée à un obstacle qui perdure aujourd’hui avec la même acuité : l’absence de données reflétant la diversité dialectale des pays arabes.

Les données en arabe standard moderne abondent relativement, mais les dialectes demeurent invisibles dans l’espace numérique ouvert. Cette carence ne relève pas d’un manque d’existence de ces contenus, mais de leur localisation. Les dialectes vivent sur les réseaux sociaux, dans les émissions télévisées, les interviews et les diffusions publiques, autant de contenus qui appartiennent aux sociétés de radiodiffusion publique ou aux entreprises privées. L’équipe de recherche, limitée en effectifs et en moyens, n’a pas pu accéder aux journaux des différents pays. Les journaux égyptiens intégrés au corpus ne reflétaient d’ailleurs pas l’arabe dialectal recherché, illustrant l’écart entre la langue écrite standardisée et les pratiques orales réelles.

Cette situation appelle une démarche de licenciement des données auprès de fournisseurs d’intelligence artificielle souverains, soulevant directement la question de la souveraineté numérique et de l’exploitation de ces ressources pour renforcer la culture et l’identité propres. Wissam Antoun a articulé cette ambition autour de trois niveaux distincts de souveraineté, constituant autant d’étapes progressives vers l’autonomie technologique.

Le premier niveau, qu’il juge le plus facilement atteignable, consiste simplement à posséder ses données et à contrôler leur traitement sur son propre territoire ou sous sa propre supervision. Cette étape fondamentale établit les bases d’une maîtrise minimale mais essentielle des ressources informationnelles.

Le deuxième niveau implique de posséder au moins le processus d’affinage des modèles, c’est-à-dire la capacité d’adapter des modèles fondamentaux open source aux besoins et dialectes locaux. Wissam Antoun a salué l’approche égyptienne qui illustre précisément cette démarche en modifiant des modèles existants pour y injecter l’histoire, la culture, la langue et les dialectes du pays. Cette étape présente l’avantage d’être relativement accessible car elle ne nécessite pas une puissance de calcul considérable, rendant possible sa mise en œuvre à l’échelle nationale.

Le troisième niveau représente le défi le plus complexe : posséder la création même du modèle fondamental. Le chercheur a rappelé qu’à ses débuts dans ce domaine, il travaillait sur des modèles de 1,5 milliard de paramètres, considérés aujourd’hui comme modestes alors qu’ils étaient jugés importants à l’époque. Passer à ce niveau de modèles fondamentaux représente un effort colossal qui doit être entrepris au moins à l’échelle d’un pays pour collecter les données nécessaires. L’acquisition des processeurs graphiques et de la puissance de calcul requise doit même se faire à l’échelle régionale, tant l’investissement est considérable et nécessite une prise de conscience collective.

Au-delà des infrastructures et des données, la question du talent occupe une place centrale dans cette équation. Wissam Antoun a souligné que la création de ces modèles, bien qu’étiquetée comme relevant de l’informatique, s’apparente davantage à une alchimie informatique. Le processus exige une expérimentation considérable, des millions d’échecs, et la capacité de se permettre ces tâtonnements pour progresser. Une fois qu’un talent a été formé, a appris de ces erreurs et s’est développé, sa rétention locale devient cruciale. Sans cela, le risque est grand de voir ce talent partir travailler ailleurs et faire bénéficier d’autres entités de l’investissement consenti dans sa formation, vidant ainsi la région de ses compétences les plus précieuses précisément au moment où elle en aurait le plus besoin pour construire sa souveraineté numérique.

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De la charte à l’action : l’IA au service de l’égalité

21. November 2025 um 23:37

Lors du panel « L’intelligence artificielle méditerranéenne : enjeux d’ancrage, de pluralité et de responsabilité » organisé le 21 novembre 2025 à la Cité de la Culture à Tunis dans le cadre du Forum MED IA, Cristina Lunghi, déléguée générale du fonds de dotation Arborus en France, a présenté l’intelligence artificielle comme un levier d’inclusion et d’égalité. Elle a détaillé des outils concrets et des certifications internationales qui permettent de prévenir les biais algorithmiques et guident les organisations vers une IA responsable.

Fondatrice d’une ONG spécialisée depuis trente ans dans l’égalité et l’inclusion, Cristina Lunghi a développé une certification internationale présente dans cinquante-six pays, qui intègre désormais un volet spécifique à l’IA inclusive. Elle a intensifié son engagement dans ce domaine il y a un peu plus de cinq ans, après qu’Amazon et Google ont révélé des biais dans leurs algorithmes de recrutement et que des banques aux États-Unis ont refusé des cartes de crédit aux femmes en raison de plafonds financiers qu’elles n’atteignaient pas. Ces incidents l’ont poussée à veiller à ce que l’intelligence artificielle ne compromette pas les années de travail qu’elle a consacrées à l’égalité dans les entreprises et dans la société.

La pandémie de Covid-19 a accéléré le développement de l’IA, que les gens ont utilisée pour regarder des contenus sur les plateformes de streaming, acheter de la nourriture, travailler à distance et maintenir le lien avec leurs proches. Face à cette évolution, Cristina Lunghi a choisi, avec le groupe Orange, fondateur de sa fondation et partenaire historique, de transformer l’IA en un accélérateur de l’égalité plutôt qu’en un facteur de discrimination, en se dotant d’outils concrets. Elle a lancé la première initiative en créant la Charte internationale pour une IA inclusive, qu’elle a élaborée avec le ministère du Numérique français et la Commission européenne et présentée en plein confinement. Cette charte sensibilise et propose des principes directeurs aux entreprises, organisations non gouvernementales et administrations afin de guider leurs pratiques vers l’inclusion.

Cent cinquante-six entités ont signé la charte et participent à un club de travail qui aborde des thématiques variées telles que la ville intelligente, le bâtiment durable, le cyberharcèlement et le recrutement inclusif. Cristina Lunghi a intégré le volet IA inclusive à la certification internationale sur l’égalité et l’inclusion, ce qui permet d’auditer tous les aspects des ressources humaines utilisant des algorithmes pour vérifier leur inclusivité. Elle a illustré ces travaux avec un exemple concret chez Orange, où l’IA dirigeait jusqu’alors le bouquet télévisé sport, notamment le football, uniquement vers les hommes. Après qu’Orange a corrigé ce biais, l’entreprise a constaté un retour sur investissement, car les femmes intéressées par le football se sont abonnées au service.

Elle a également mis en garde contre les dérives possibles lorsque l’IA circule sans vigilance, citant un exemple avec ChatGPT. Lors des trente ans d’Arborus le 3 juin dernier, elle a rédigé un manifeste en prévision de la directive européenne sur l’égalité salariale, proposant la création d’un fonds solidaire pour l’égalité et l’inclusion. ChatGPT a modifié la formulation en remplaçant ce terme par Fonds social européen d’investissement, parmi d’autres erreurs similaires. Selon Cristina Lunghi, ces incidents soulignent l’importance de normes claires et d’outils de gouvernance pour permettre à l’IA de devenir un vecteur réel d’inclusion, de responsabilité et de respect de l’égalité.

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IA : combler le fossé linguistique pour un développement inclusif

21. November 2025 um 23:35

Face à des grands modèles de langage dominés par l’anglais et le mandarin, la Méditerranée risque-t-elle de rester à la marge de la révolution de l’intelligence artificielle ? C’est la question que Kheira Boulhila a soulevée le 21 novembre 2025 lors du panel « L’intelligence artificielle méditerranéenne : enjeux d’ancrage, de pluralité et de responsabilité » au Forum MED IA, insistant sur la nécessité de combler les déséquilibres linguistiques et de renforcer la connaissance de l’IA au sein des directions d’entreprise.

Plus de 80 % des grands modèles de langage reposent sur des données en anglais et en mandarin, alors que le monde compte près de sept mille langues. Ce constat, qu’a souligné Kheira Boulhila, senior Tech Leader spécialisée en solutions logicielles, met en évidence un déséquilibre majeur : ces outils, censés refléter la société, n’en représentent qu’une fraction. Il devient urgent, selon elle, de corriger cette asymétrie pour que l’intelligence artificielle puisse devenir un miroir véritablement pluriel de la société.

Pourtant, la région méditerranéenne possède des atouts considérables pour s’imposer dans ce domaine. Chaque année, plus d’un demi-million de diplômés sortent des écoles scientifiques et techniques locales, offrant un vivier de talents qualifiés, même si certains choisissent de poursuivre leur carrière à l’étranger. La région bénéficie également d’infrastructures solides, avec de nombreux centres de données en Tunisie, au Maroc et en Égypte, reliés par des câbles sous-marins à très haut débit. Ces installations constituent un socle technologique stratégique. À cela s’ajoutent des programmes gouvernementaux ambitieux qui placent l’intelligence artificielle au cœur des stratégies de transformation des pays méditerranéens.

Kheira Boulhila a insisté sur l’importance cruciale de la formation et de la compréhension de l’intelligence artificielle. Si le sujet fait l’objet de nombreuses conférences et discussions, il existe encore une méconnaissance réelle des enjeux de l’IA. Selon elle, cette formation doit commencer au sommet des entreprises : l’intelligence artificielle n’est pas uniquement un sujet technique, mais un moteur de transformation profonde qui concerne l’ensemble des équipes de direction, du directeur général au responsable marketing ou aux ressources humaines.

Pour acquérir cette expertise, l’intervenante recommande l’utilisation de plateformes de formation déjà disponibles, comme Coursera, mais aussi d’autres dispositifs en ligne permettant d’acquérir des connaissances fondamentales avant de les compléter par des formations plus spécialisées. Cette approche, souligne-t-elle, est essentielle pour que l’IA devienne un levier de développement et de responsabilité dans la région méditerranéenne.

 

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 L’éthique au cœur de l’IA méditerranéenne

21. November 2025 um 23:31

Saida Belouali, Professeure en éthique de l’IA à l’université Mohammed Premier et fondatrice de l’Africaya Institute, a lancé un vibrant appel : l’intelligence artificielle méditerranéenne doit refléter la diversité et la complexité de la région. Selon elle, il ne s’agit plus de se contenter d’être de simples consommateurs de technologies, mais de développer des intelligences artificielles profondément enracinées dans les réalités locales, capables de transformer la richesse culturelle et linguistique de la Méditerranée en un atout stratégique à l’échelle mondiale. Retour sur son intervention lors du panel « L’intelligence artificielle méditerranéenne : enjeux d’ancrage, de pluralité et de responsabilité » au Forum MED IA, le 21 novembre 2025 à la Cité de la Culture.

En clôture des interventions, Saida Belouali a insisté sur la nécessité de revenir aux fondamentaux et de résoudre d’abord des débats conceptuels avant toute avancée technologique. Selon elle, il est crucial de définir sémantiquement ce que recouvre l’« IA méditerranéenne » et de la « désancrer » d’une vision abstraite qui la ferait apparaître neutre et objective. La standardisation, a-t-elle rappelé, est précisément le terreau des biais, préjugés et autres problèmes éthiques qui jalonnent le développement de l’intelligence artificielle.

Pour Belouali, désancrer l’IA, c’est se rappeler qu’il s’agit avant tout de calculs produits par des industriels, financés par des investisseurs et guidés par des logiques concurrentielles. Mais c’est aussi comprendre la Méditerranée comme un espace pluriel, multilingue et multi-culturel, où coexistent plus de quatre-vingts langues et dialectes, une multitude de cosmologies et d’héritages religieux et culturels, et des valeurs évoluant différemment selon les pays depuis soixante-dix ans. Construire une IA méditerranéenne, a-t-elle souligné, nécessite d’identifier ce socle commun capable de servir de fondement à une intelligence artificielle représentative et responsable.

La question des investissements et des responsabilités économiques est également centrale. Alors que la Méditerranée ne représente que 4,4 % de l’investissement global en IA, la majeure partie revient à la France et à Israël. Belouali a rappelé qu’il faut « désancrer certains mythes » et admettre que la région subit des risques sans bénéficier pleinement des opportunités. Entre janvier 2024 et janvier 2025, l’Observatoire des incidents et dangers de l’IA de l’OCDE a enregistré une augmentation de 1538 % des incidents liés à l’IA. Pour la Méditerranée, ce chiffre se traduit par 11 % des incidents en juillet 2025, alors même que sa contribution à l’investissement global reste marginale.

La professeure a conclu en appelant à une mobilisation urgente pour créer une intelligence artificielle méditerranéenne, « une IA qui nous ressemble », capable de transformer la pluralité de la région en force et de placer la Méditerranée sur la carte mondiale de l’innovation technologique tout en respectant les principes éthiques.

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Gestern — 21. November 2025Haupt-Feeds

Les lampions se sont éteints sur la 2ème édition du FMIA

21. November 2025 um 22:30

Le Forum méditerranéen de l’IA clôture sa 2e édition à Tunis en confirmant la Méditerranée comme un acteur clé de l’IA éthique, durable et inclusive.

La 2e édition du Forum méditerranéen de l’Intelligence artificielle (FMIA), organisée sous l’égide du ministère tunisien des Technologies et de la communication et du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères (Délégation interministérielle à la Méditerranée), s’est achevée ce 21 novembre 2025 à la Cité de la Culture de Tunis.

Avec plus de 3 000 participants, cette édition a confirmé la Tunisie comme un hub régional de l’IA en Méditerranée, un espace où se construisent des solutions innovantes, durables et au service de l’Humain.

Des solutions concrètes pour les défis méditerranéens

Pendant deux jours, chercheurs, entrepreneurs, jeunes talents et décideurs ont présenté des projets concrets pour répondre aux enjeux régionaux :
• Gestion de l’eau et du climat : des modèles d’IA pour optimiser les ressources hydriques et prédire les sécheresses.
• Agriculture intelligente : des outils pour aider les agriculteurs à s’adapter au changement climatique.
• Santé et éducation : des plateformes de télémédecine et d’apprentissage personnalisé.

Un parcours Business inauguré par Nadia HAI, déléguée interministérielle à la Méditerranée, a permis de mettre en relation plus de 100 start-ups et entreprises du secteur de l’IA et d’annoncer le démarrage d’un Fonds Équipe France « IA en Méditerranée » de 2 millions d’euros pour positionner la rive sud de la Méditerranée comme un pôle stratégique en intelligence artificielle, en structurant un écosystème dynamique favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat et la collaboration régionale et accompagner les acteurs émergents de l’IA dans cinq pays de la région (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Liban).

Les lauréats du Hackathon Talents Tunisie, dont les projets en IA pour l’éducation et l’environnement ont été mis à l’honneur, illustrant le dynamisme des jeunes innovateurs tunisiens et méditerranéens.
« Ces deux jours ont démontré que la Méditerranée regorge de solutions innovantes, portées par des jeunes talents de toute la région et dopées par la connectivité du bassin méditerranéen », a souligné S. Exc. Mme Anne Guéguen.

Prochaine édition en 2026 : vers une Méditerranée encore plus innovante

Les organisateurs ont annoncé que la 3e édition du FMIA se tiendra en 2026 à Marseille.

À propos du Forum méditerranéen de l’Intelligence artificielle (FMIA) : https://fmia.ai/

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Les exportations textiles dépasseront 9 milliards de dinars

21. November 2025 um 22:16

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, s’attend à ce que les exportations tunisiennes de produits textiles dépassent cette année 9 milliards de dinars.

 Lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la célébration du 19ème anniversaire du pôle de développement, Monastir-Fajja dans la capitale, la ministre a souligné que le secteur textile a connu un changement qualitatif qui a fait de la Tunisie l’un des plus grands fournisseurs de vêtements professionnels à l’Union européenne, avec plus de 9,7 millions de pièces professionnelles exportées.

Elle a relevé que la Tunisie vient au quatrième rang des pays fournissant à l’Union européenne des produits de jeans avec une part dépassant 8%, soulignant que ces indicateurs ont aidé à faire de l’industrie nationale un moteur vital pour l’économie nationale.

Il est à noter que le pôle de développement « Monastir-Fajja » a contribué, depuis sa création, à attirer les investissements dans divers secteurs industriels et à fournir un soutien technique aux industriels, aux chefs d’entreprise et aux initiateurs de projets, ainsi qu’à développer des services intégrés, surtout dans le secteur textile, selon la responsable.

 Le pôle se compose d’un incubateur d’entreprises, d’un centre pour l’industrie intelligente 4.0, d’un centre de ressources technologiques, de laboratoires ouverts, de laboratoires d’analyse dans le secteur textile, et de quatre zones industrielles.

Le pôle a également permis de soutenir 60 entreprises émergentes, dont 90% ont pu poursuivre leurs activités.

D’autre part, le pôle a soutenu environ 50 institutions industrielles dans la transition vers l’industrie intelligente 4.0 et a joué un rôle important dans l’information des institutions industrielles pour les accompagner dans le domaine de l’environnement, la transition énergétique et la transition vers une économie verte.

A cette même occasion, une convention de partenariat a été signée entre l’Université Tunisienne du Textile et de l’Habillement, le Pôle de Développement de Monastir et Fajja, et le Centre Technique du Textile, dans le but d’augmenter la compétitivité du secteur, attirer davantage d’investissements, et informer les industriels et les institutions.

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Hammamet abrite la 29e session de la Commission des statistiques agricoles pour l’Afrique

21. November 2025 um 21:54

La 29e session de la Commission des statistiques agricoles pour l’Afrique (CSAA), organe statutaire de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), se tiendra à Hammamet (gouvernorat de Nabeul) du 24 au 28 novembre 2025, sous l’égide du ministre de l’Agriculture, Ezzeddine Ben Cheikh.

Cette réunion biennale, qui rassemblera des délégations officielles de pays africains, des experts internationaux et des partenaires techniques, a pour objectif central d’évaluer l’état des systèmes statistiques agricoles et alimentaires sur le continent. Elle visera également à définir les priorités de réforme pour renforcer la qualité, la fiabilité et l’utilisation des données en vue de la souveraineté alimentaire et du développement durable.

Sous le thème « Partenariats efficaces et exploitation des statistiques pour transformer les systèmes agroalimentaires africains », la session 2025 s’articulera autour de trois axes majeurs :

  • le suivi des indicateurs des Objectifs de développement durable (ODD), notamment l’agriculture durable et la diversité alimentaire minimale chez les femmes,
  • la modernisation des méthodologies statistiques,
  • la mise en œuvre du Programme mondial pour le recensement de l’agriculture 2020 (PRA 2020).

Les travaux seront ponctués de présentations techniques inédites. Une séance spéciale sera consacrée aux droits fonciers des femmes, s’appuyant notamment sur l’expérience marocaine en matière de collecte et de diffusion des données selon les indicateurs des ODD.

Par ailleurs, des avancées dans les statistiques de la pêche, de l’aquaculture et de la sylviculture seront présentées. Seront notamment abordés le Système national d’information sur les pêches du Kenya, de nouvelles méthodes de collecte de données forestières, ainsi que les résultats préliminaires de l’Évaluation des ressources forestières mondiales 2025.

La session s’achèvera par l’adoption d’un rapport final contenant des recommandations concrètes à l’intention des États africains. Le pays hôte et la date de la prochaine édition de la CSAA seront également annoncés à cette occasion.

Organisée par la FAO, cette réunion constitue une plateforme stratégique essentielle pour aligner les capacités statistiques africaines avec les exigences du développement durable, de la sécurité alimentaire et de l’autonomie décisionnelle des pays. En accueillant pour la première fois cet événement d’envergure, la Tunisie affirme son rôle de leader régional en matière de gouvernance agricole et statistique.

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Septembre 2025 : les lettres de change dopent l’activité financière (BCT)

21. November 2025 um 19:53

En matière de télécompensation, le nombre des opérations menées par lettres de change a enregistré, à fin septembre 2025, une hausse remarquable de 160% par rapport à la même période de l’année écoulée pour atteindre 3,4 millions de lettres, représentant une enveloppe globale de 39,78 milliards de dinars, selon le bulletin « Paiements en chiffres », publié vendredi 21 novembre par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Par contre, le nombre des opérations effectuées par chèques a régressé de 67,9 % à 5,9 millions de chèques, soit un montant total de 40,212 milliards de dinars.

A noter que le taux de rejet des lettres de change et des chèques s’élève respectivement à 10,2 % et 2,2 %.

Selon les données de la BCT, les virements sont en hausse de 10,2 % à 28,1 millions d’opérations, mobilisant une enveloppe de 58 milliards de dinars.

 La BCT fait état, ainsi, de l’accroissement du nombre de cartes bancaires octroyées aux Tunisiens de 6,4 %, à 5:843 millions cartes.

Quant au nombre de distributeurs automatiques (DAB/GAB), il a régressé de 0,5 %, à 3 290 appareils.

Pour ce qui est des opérations d’E-paiement et de paiement de proximité (TPE), elles ont enregistré une hausse en nombre respectivement de 19 % (à 14,1 millions d’opérations) et de 16,3 % (à 34,8 millions d’opérations), à fin septembre 2025.

S’agissant des sites marchands actifs, ils ont enregistré une hausse de 2 % à 1 148 sites par rapport au 31 décembre 2024. Le nombre de TPE (terminal de paiement électronique) installés a progressé, quant à lui, de 9,2 %, à 42,8 mille appareils.

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USA : Mamdani va rencontrer Trump

21. November 2025 um 18:32

Le nouveau maire de New York, Zohran Mamdani, a déclaré, jeudi 20 novembre, qu’il était « prêt, quoi qu’il arrive » pour sa rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche aujourd’hui, assurant qu’il comptait aborder avec le président la question du « coût de la vie ».

« Il ne s’agit pas d’une relation avec une seule personne. Il s’agit d’une relation entre la ville de New York et la Maison Blanche », a-t-il assuré lors d’une conférence de presse, ajoutant que « ses intérêts dépassent le cadre de toute personne en particulier ».

Il faut dire que Zohran Mamdani est un opposant farouche à Donald Trump, qu’il accuse notamment de défendre avant tout les Américains les plus riches, alors qu’il a été élu sur des promesses liées au pouvoir d’achat.

« J’ai rencontré de nombreux New-Yorkais qui ont voté pour le président Trump et ils m’ont dit qu’ils l’avaient fait à cause de la crise du coût de la vie », a également déclaré le maire démocrate.

De son côté, Trump n’a pas cessé de qualifier ce socialiste autoproclamé de « communiste », menaçant de « geler » les fonds fédéraux destinés à la ville.

Un certain apaisement semble toutefois s’opérer ces derniers jours : la réunion a été organisée à la demande du nouveau maire, et Donald Trump s’est montré positif dès le départ, assurant même, il y a quelques jours, qu’il souhaitait que « tout se passe bien à New York »…

Parmi les principales promesses de campagne du nouveau maire, âgé de 34 ans, figurent l’augmentation du nombre de logements à loyer modéré, de bus et de crèches gratuites.

À rappeler que Zohran Mamdani a été élu maire le 4 novembre avec plus de 50% des voix face à ses deux adversaires, dont l’un était l’ancien gouverneur démocrate Andrew Cuomo, lors d’une élection qui a mobilisé plus de 2 millions d’électeurs, un niveau de participation jamais vu depuis 1969.

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Sfax : le textile mise sur la formation pour relancer l’emploi régional

21. November 2025 um 17:45

Le forum régional sur la formation professionnelle et l’emploi dans le secteur du textile a clôturé ses travaux, vendredi 21 novembre, à Sfax, à travers des visites de terrain au Centre sectoriel de formation en habillement « Mohamed-Ali » et à deux entreprises de textile de la région.

L’objectif de ce forum est d’encourager les jeunes à se former dans le secteur du textile, un secteur porteur, employeur et fortement demandeur de main-d’œuvre, a souligné la directrice régionale de l’emploi et de la formation professionnelle, Noura Zaïdi, citée par la TAP.

Dans le cadre de ce partenariat entre le ministère et l’AICS (Agence italienne pour la coopération au développement), les jeunes pourront bénéficier d’une formation professionnelle de qualité, suivie d’un recrutement et d’une intégration au sein des entreprises du textile. a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que plus de 300 entreprises du textile sont implantées dans le gouvernorat de Sfax, mais 20 d’entre elles ont adhéré à ce programme.

Parmi ces entreprises, huit grandes structures seront appuyées sur le plan technique, tandis que les unités de plus petite taille bénéficieront d’un dispositif d’accompagnement combinant appui technique et soutien financier.

Ce forum régional a attiré prés de 300 jeunes, issus de niveaux d’enseignement variés, demandeurs d’emploi ou déjà formés dans la formation professionnelle.

Il s’est déroulé sur deux jours en partenariat avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, l’Agence italienne pour la coopération au développement, les espaces d’exposition représentés par ledit centre sectoriel, des centres privés de formation professionnelle, des entreprises économiques et des structures d’appui.

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Dix mille participants au 38e Marathon international de la COMAR

21. November 2025 um 17:11

Quelque 10 000 participants sont attendus à la 38e édition du marathon international de la COMAR, prévue le 30 novembre 2025 sous le thème « Courir pour une Tunisie plus verte », annoncent les organisateurs, vendredi 21 courant.

Lors d’une conférence de presse tenue à Tunis, le président du comité d’organisation, Lotfi Haj Kacem, a souligné que cette édition s’annonce exceptionnelle, avec un nombre d’inscrits en hausse par rapport à l’an dernier (8 000). Il a également mis en avant la dimension touristique du marathon, qui accueillera cette année plus de 1 500 athlètes étrangers issus de 50 pays, un chiffre en progression notable par rapport la précédente édition (44 pays), ce qui ne manquera pas, selon lui, de renforcer le rayonnement international de l’événement et de contribuer à la promotion de la destination Tunisie.

Il a précisé que le comité d’organisation veille à réussir ce marathon, lancé en 1986 et organisé de manière régulière, à l’exception des années 2020 et 2021 en raison de la pandémie du Covid, alors que l’on s’approche de son 40e anniversaire en 2027.

Il a conclu que le marathon international de la COMAR demeure l’une des plus importantes manifestations sportives en Tunisie, d’autant plus qu’il est inscrit au calendrier de la Fédération internationale d’athlétisme.

De son côté, Marouène Ben Said, membre du comité d’organisation, a souligné que le nombre ses inscrits a atteint 6000 participants dix jours avant le départ. Il a révélé que la 38e édition comprendra quatre courses. La première est dédiée aux enfants, organisée sur l’avenue Mohammed V, la deuxième, est une course de 5 km ouverte à tous, qui a enregistré jusqu’à aujourd’hui environ 2 000 inscrits, la troisième est un semi-marathon de 21,1 km, auquel plus de 3800 coureurs se sont inscrits jusqu’à présent, tandis que la quatrième est le marathon (42,195 km) pour lequel le nombre d’inscrits dépasse à ce jour les 800 participants.

Les organisateurs ont également insisté sur la dimension environnementale de l’événement, avec des actions de reboisement menées en marge de la compétition. Ils ont rappelé que pas moins de 154 000 arbres ont été plantés durant les quatre dernières années dans l’objectif de contribuer à la réduction de la pollution et à la création d’un environnement plus sain.

Pour sa part, Taher Zarai, président de la Fédération tunisienne d’athlétisme, a salué le partenariat solide avec les organisateurs, affirmant que la Fédération apportera son expertise, son encadrement technique et le corps arbitral nécessaire pour assurer la réussite de la compétition. Il a ajouté que les athlètes affiliés à la fédération y participeront à titre individuel.

  Voici le parcours des courses : 

 5 km : Avenue Habib Bourguiba – avenue Mohammed V – hôtel Le Parc – gare de Tunis Marine

 21,1 km :  Avenue Mohammed V – Lac de Tunis – avenue Habib Bourguiba

 42,195 km : Avenue Mohammed V – Lac 1 – Lac 2 – La Marsa – Carthage – La Goulette – gare de Tunis Marine.

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture vendredi sur une progression de 0,52%

21. November 2025 um 16:40

« Le marché boursier a clôturé la séance de vendredi, 21 novembre 2025, du bon pied. L’indice de référence a pris +0,52% à 13262,04 points, dans un volume soutenu de 9,5 MDT », selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs. Et de préciser qu’aucune transaction de bloc n’a été réalisée sur la séance.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre SIPHAT s’est adjugé la meilleure performance de la cote, signant une progression de 4,5% à 7,780 D.

 Le titre Tuninvest a inscrit une avancée de 4,5% à 38,750 D. La valeur a été transigée à hauteur de 54 mille dinars sur la séance.

Le titre Somocer a accusé la plus forte baisse de la séance. L’action du spécialiste en céramique s’est effritée de 4,4% à 0,430 D, dans un volume très réduit de 3 mille dinars.

 Le titre SIAME a, lui aussi, terminé la séance sur une note morose. Dans un volume limité de 7 mille dinars, l’action a reculé de 4,3% à 2,480 D.

 Le titre SAH Lilas s’est adjugé le volume le plus élevé de la séance. L’action a gagné 1,1% à 13,500 D en animant le marché avec des capitaux de 1,6 MDT.

Avec TAP

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États-Unis : forte croissance des salaires, mais 4,4 % de chômage en septembre

21. November 2025 um 16:31

L’économie américaine a enregistré une hausse impressionnante des créations d’emplois en septembre, plus du double des estimations, mais dans le même temps, le taux de chômage a légèrement augmenté, alors qu’il était prévu qu’il reste inchangé.

En particulier, le rapport américain sur l’emploi de septembre, qui n’a pas été publié en raison de la fermeture des administrations, a montré un rythme d’embauche extrêmement soutenu avec 119 000 nouveaux emplois non agricoles.

Ce chiffre représente plus du double de l’estimation moyenne des analystes, qui tablait sur 50 000 nouvelles embauches, et contraste fortement avec la baisse de 4 000 embauches enregistrée avant le mois d’août, selon les données révisées. Il est à noter que le chiffre de juillet a également été revu à la baisse, à 72 000 nouvelles embauches (soit 7 000 de moins que le chiffre initialement annoncé).

Malgré la forte croissance des salaires, le taux de chômage aux États-Unis a légèrement augmenté pour atteindre 4,4%, alors que les estimations moyennes du marché prévoyaient qu’il resterait inchangé à 4,3%.

Autrement, les salaires horaires moyens ont augmenté de 0,2% sur une base mensuelle et de 3,8% sur une base annuelle, contre des prévisions de 0,3 et 3,7% respectivement.

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JMC bouscule le marché tunisien du pick-up avec le Vigus

21. November 2025 um 15:37

Jeudi 20 novembre 2025, JMC a fait une arrivée remarquée en Tunisie avec le lancement de son pick-up Vigus, distribué par Italcar.

Mornag Serail, où s’est déroulée la cérémonie de lancement de ce pick-up, n’a pas été choisie par hasard. Il s’agit d’une maison d’hôte qui symbolise la cible, en l’occurrence les professionnels agricoles, du bâtiment et autres transporteurs.

Revenons au Vigus proprement dit. Au passage, il faut noter que Vigus signifie en latin « vigil », « vigoureux », voire dynamisme, vigueur… Ce qui devrait vous indiquer pourquoi il faudra compter, dans les prochains mois, sur ce pick-up.

Kaïs Krima, le directeur général d’Italcar, a expliqué que cette marque chinoise introduit plusieurs versions du modèle JXD 25, en simple ou double cabine, en 4×2 et 4×4. Avec un objectif clair : proposer le meilleur rapport qualité/prix dans un segment déjà très concurrentiel. Bien vu.

Ainsi, le pick-up mise sur une mécanique simple mais éprouvée, adaptée aux conducteurs professionnels comme aux particuliers évoluant sur des routes difficiles ou des pistes.

Selon le site spécialisé sayarti.tn, lors d’un test-drive à Mornag, journalistes et invités ont pu constater sa robustesse, sa suspension mixte (indépendante à l’avant et à lames à l’arrière), sa direction assistée et un freinage disque/tambour. Toutes les versions sont équipées de jantes aluminium et de pneus 245/70 R16.

JMC ne sacrifie pas la sécurité, en intégrant des séries ABS + EBD, airbags frontaux, Isofix, verrouillage automatique des portes et sécurité enfant. Le véhicule reçoit aussi des équipements pratiques tels que marchepieds, rétroviseurs électriques, revêtement de benne et éclairage temporisé.

Et pour ne rien oublier, le nerf de la guerre étant l’argent, non pardon, ici on dira le nerf des ventes, c’est le prix, le pick-up est proposé entre 69 000 et 94 000 dinars – vous avez compris – , c’est en vue de se positionner frontalement comme «une alternative solide, abordable et fiable sur le marché tunisien».

D’ailleurs, le management d’Italcar a renforcé le showroom JMC sur l’avenue de Carthage à Tunis pour mieux se rapprocher des professionnels.

Voilà donc des atouts qui, a priori, devraient bousculer le marché tunisien du segment pick-up.

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L’Égypte maintient ses taux d’intérêt et prévoit quand l’inflation diminuera

21. November 2025 um 15:16

Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale d’Égypte a décidé, jeudi 20 novembre, de maintenir les taux de dépôt et de prêt au jour le jour, ainsi que le principal taux directeur de la Banque centrale, respectivement à 21, 22 et 21,5%.

Le comité a indiqué dans un communiqué que la décision de maintenir le taux d’intérêt inchangé reflète son évaluation des dernières évolutions et prévisions en matière d’inflation depuis sa précédente réunion.

Les indicateurs mondiaux laissent entrevoir une reprise continue de la croissance économique, même si les perspectives restent affectées par l’incertitude concernant les politiques commerciales et les tensions géopolitiques persistantes, rappelle le communiqué.

« Compte tenu de ces conditions, les banques centrales des marchés développés et émergents ont adopté une approche prudente en assouplissant leurs politiques monétaires ».

Le communiqué a également relevé l’évolution des marchés des matières premières, où les prix du pétrole sont restés globalement stables tandis que ceux de nombreux produits agricoles ont baissé. Toutefois, des risques de hausse persistent quant à l’évolution de l’inflation, notamment en raison d’éventuelles perturbations des chaînes d’approvisionnement.

Croissance économique égyptienne

Sur le plan intérieur, la Banque centrale prévoit une légère hausse du taux de croissance du PIB réel à 5,2% au troisième trimestre 2025, contre 5% au deuxième trimestre de la même année. Cette progression s’explique par la forte croissance des secteurs manufacturier (hors hydrocarbures), du commerce et du tourisme. Les estimations indiquent que la production continuera de se rapprocher de son potentiel maximal, qui devrait être atteint d’ici la fin de l’exercice 2025-2026.

Quant au marché du travail, le taux de chômage était de 6,4% au troisième trimestre 2025, contre 6,1% au trimestre précédent.

Taux d’inflation

Le communiqué explique que, concernant l’évolution de l’inflation, le taux annuel d’inflation globale s’est établi à 12,5% en octobre 2025, contre 11,7% en septembre 2025. De même, le taux annuel d’inflation sous-jacente a progressé à 12,1% en octobre 2025, contre 11,3% en septembre 2025…

Le taux d’inflation annuel global devrait augmenter à la fin du quatrième trimestre 2025, sous l’effet de la hausse des prix de l’énergie, avant de diminuer à nouveau au cours du second semestre 2026, pour se rapprocher de l’objectif de la Banque centrale d’Égypte.

« Toutefois, les anticipations d’inflation restent soumises à des risques de hausse tant au niveau mondial que national, notamment le risque d’escalade des tensions géopolitiques, la relative stabilité de l’inflation des prix des services et les effets, s’ils dépassent les prévisions, des mesures d’assainissement budgétaire. Ces risques exigent un suivi attentif de l’évolution de l’inflation et de son incidence sur sa trajectoire au cours de la période de prévision, et imposent une approche prudente du cycle d’assouplissement monétaire », ajoute le communiqué.

Le Comité de politique monétaire a déclaré avoir décidé d’adopter une approche attentiste en maintenant inchangés les taux d’intérêt directeurs de la Banque centrale, ce qui est approprié pour maintenir une politique monétaire qui permettra de contenir les pressions inflationnistes, de stabiliser les anticipations et de rétablir la trajectoire descendante de l’inflation.

Enfin, le comité a affirmé qu’il continuerait d’évaluer ses décisions réunion par réunion, soulignant que ces décisions dépendent des attentes, des risques environnants et des données émergentes, et qu’il n’hésiterait pas à utiliser tous les outils disponibles pour parvenir à la stabilité des prix en orientant l’inflation vers son objectif de 7% (±2 points de pourcentage) au quatrième trimestre 2026, en moyenne.

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Japon : Sanae Takaichi dévoile son plan de relance de 117 milliards d’euros

21. November 2025 um 13:01

La Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, confirme que son gouvernement a approuvé un programme visant à stimuler l’activité économique. Ce plan, qui prévoit des dépenses publiques de 117 milliards d’euros, est fiscalement « responsable ».

« Ce dont le Japon a besoin maintenant, ce n’est pas de s’affaiblir par des mesures d’austérité excessives; mais de renforcer sa puissance nationale grâce à des politiques budgétaires proactives ». C’est ce qu’a déclaré Sanae Takaichi.

« En favorisant une économie forte et en augmentant le taux de croissance, nous réduirons le ratio dette publique/PIB et parviendrons à une résilience budgétaire et à la confiance des marchés », a ajouté la cheffe du gouvernement nippon.

A cet égard, l’agence de presse Kyodo et d’autres médias japonais ont affirmé que les mesures prévues coûteront 21,3 billions de yens (117 milliards d’euros) et visent à atténuer les effets de l’inflation sur les ménages et les entreprises.

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Zelensky accepte de « travailler » sur le plan de paix de Trump en Ukraine

21. November 2025 um 12:45

Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, a déclaré, jeudi 20 novembre, avoir accepté de travailler sur le plan de paix élaboré par les États-Unis et la Russie, dans le but de « parvenir à une fin juste à la guerre ». 

Dans un communiqué de la présidence ukrainienne, Kiev annonce avoir reçu officiellement le plan de Washington. Lequel peut donner un nouvel élan aux efforts diplomatiques visant à mettre fin au conflit. « Les parties se sont engagées à travailler sur les dispositions du plan de manière à parvenir à une fin juste à la guerre ». C’est encore ce qu’indique le communiqué publié après la rencontre de Zelensky avec des hauts gradés américains à Kiev.

Selon le même communiqué, Zelensky prévoit de discuter dans les prochains jours avec le président Trump « des possibilités diplomatiques existantes et des points clés nécessaires pour parvenir à la paix ».

Rappelons que l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, a présenté à Kiev un document en 28 points. Il s’était entretenu auparavant à Miami avec Rustam Umerov, actuel secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien et ancien ministre de la Défense.

Le projet exigerait que l’Ukraine abandonne le reste du Donbass encore sous contrôle de Kiev et réduise de moitié la taille de son armée. Il demanderait également à Kiev de renoncer à certaines catégories d’armements clés et prévoit la fin de l’aide militaire américaine. Un soutien pourtant vital pour la défense du pays.

L’acceptation d’un tel plan constituerait un revers majeur pour Kiev…

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Restrictions : la LTDH alerte sur une presse sous pression

21. November 2025 um 12:28

Les pressions exercées sur les journalistes représentent, affirme la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), des « signaux alarmants » d’une campagne méthodique visant à « assujettir les médias et à museler les voix libres ».

L’organisation a publié cette déclaration suite à un mouvement de protestation initiée par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à la Place du gouvernement, à La Kasbah, et dans différentes régions. Tout en se disant préoccupée par « les poursuites judiciaires qui ciblent les journalistes sur la base du décret-loi n°54 ».

La LTDH saisit l’occasion de rappeler que le décret-loi 115 demeure l’unique cadre juridique régissant la liberté de la presse et de publication. Et ce, conformément aux standards internationaux et aux principes fondamentaux d’un Etat de droit.

La Ligue a, aussi, dénoncé la suspension des sites électroniques Nawaat et Inkyfada, ainsi que les « pressions » exercées sur le site al qatiba et The Legal Agenda. « Ces mesures portent atteinte au droit à l’information et à la liberté du travail associatif », indique l’organisation. De même qu’elles constituent « une dérive grave vers la restriction de l’espace civique ».

 

Quid de l’octroi de la carte de journaliste

Par ailleurs, la LTDH appelle les autorités à accélérer la mise en place de la commission indépendante chargée de l’octroi de la carte de journaliste professionnel et à fournir, sans délai, les cartes de l’année 2025.

Elle a, également, demandé le renouvellement immédiat des autorisations de travail des correspondants des médias étrangers et la fin de toute forme d’interdiction et de restriction administrative.

D’autre part, la LTDH a souligné la nécessité d’appliquer, dans les plus brefs délais, l’amendement et la réforme du statut des médias publics, de débloquer le financement nécessaire et de permettre aux journalistes indépendants de bénéficier pleinement du régime de l’auto-entrepreneur, tel que prévu par la loi de finances pour l’année 2025.

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