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Prix mondial pour la liberté de la presse: Sonia Dahmani sacrée à New York 

20. November 2025 um 20:47

La journaliste et avocate Sonia Dahmani va recevoir dans la soirée du jeudi 20 novembre à New York le Prix international de la liberté de la presse 2025, l’une des distinctions les plus prestigieuses décernées par le Committee to Protect Journalists (CPJ), une organisation qui surveille les violations de la liberté de la presse dans plus de 180 pays à travers le monde.

Pour l’avocat Sami Ben Ghazi, cité cette situation relève d’une « ironique amertume ». Selon lui, le monde honore précisément ce que la Tunisie choisit de punir. Dahmani est accusée d’atteinte à l’image de l’État, mais l’avocat soutient que la véritable atteinte provient de l’usage de la répression pour étouffer la parole libre.

Le paradoxe s’accentuera vendredi 21 novembre, lorsque Dahmani sera de nouveau présentée devant la justice pour des déclarations déjà examinées lors d’un précédent procès, rappelle-t-on.

Avec cette distinction internationale, Sonia Dahmani devient malgré elle un symbole mondial de la liberté de la presse et une voix qui, même réduite au silence en prison, trouve un écho planétaire.

Me Ben Ghazi souligne : « le préjudice à la réputation nationale ne provient pas de la parole libre, mais de ceux qui ferment l’espace public et transforment la justice en outil d’étouffement ».

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Débats budgétaires 2026: la rupture du dialogue entre l’Education et les syndicats impacte la qualité de l’enseignement

20. November 2025 um 20:23

Certains députés ont critiqué, jeudi après-midi 20 novembre au cours d’une séance plénière conjointe entre l’ARP et le CNRD consacrée à la discussion du projet de budget du ministère de l’éducation pour l’année 2026, ce qu’ils qualifient de « rupture du dialogue entre le ministère de l’Education et les syndicats de l’éducation, la baisse de la qualité de l’enseignement, la non-régularisation de certaines situations professionnelle et l’aggravation du phénomène de fraude dans les examens nationaux, mise à part d’autres problématiques dans le secteur éducatif ».

Dans leurs interventions, ils ont souligné que la tension sociale s’est répercutée sur la stabilité des établissements éducatifs, appelant par conséquent le ministère à adopter une approche basée sur le dialogue à même de préserver la paix en milieu scolaire et à rétablir la confiance avec le cadre éducatif.

Plus précisément, le député Hassan Jroui a critiqué le refus par le ministère d’entamer des négociations avec les syndicats de l’éducation, estimant que « l’absence de dialogue accroît les tensions et pourrait apparaitre comme un manque de sérieux dans la gestion des dossiers professionnels des enseignants ».

Il a fait état de cas de « favoritisme » dans la nomination des directeurs d’établissements éducatifs, appelant par ailleurs à accélérer les projets de maintenance et d’équipement des établissements.

Concernant la non exécution des accords signés entre le ministère et les syndicats, la députée Olfa Marouani a souligné que « le respect des engagements est un devoir éthique et légal, et toute rétractation pourrait accroître la tension sociale ».

Elle a également évoqué le dossier des promotions professionnelles, rappelant que la date convenue pour l’entrée en vigueur aux niveaux administratifs et financiers est le premier janvier de chaque année.  » Le ministère n’a pas respecté cet engagement sans justifications », a-t-elle précisé.

Pour sa part, le député Ridha Dlaï a souligné la nécessité d’ouvrir un dialogue sérieux avec les syndicats de l’éducation pour éviter les conflits sociaux dans un secteur considéré comme l’un des plus sensibles du pays, appelant à régulariser la situation des enseignants suppléants qui ne figurent pas dans la base de données.

Il a également appelé à clarifier les critères du concours des conseillers pédagogiques pour l’année 2022 suite à de nombreuses plaintes, critiquant le changement des critères de promotion pour les administrateurs.

Quant à la députée Najla Lahiani a mis l’accent sur la détérioration des conditions de travail au sein de l’école publique, en raison de  » l’encombrement des salles de classe » (40 élèves dans certaines écoles à l’Ariana) estimant que « cette situation a causé l’épuisement des enseignants et a poussé les familles à opter pour l’enseignement privé ».

Elle a appelé le ministère à publier les résultats de la consultation nationale sur la réforme du système éducatif, signalant la nécessité de surveiller les programmes dans certains établissements privés. La député a également évoqué les projets de réforme bloqués dont notamment le fonds national pour la réforme éducative.

Le député Ali Zaghdoud a estimé que l’augmentation de 8 % dans le budget du ministère pour l’année 2026 demeure insuffisante compte tenu des problématiques  accumulées au cours des années précédentes.

 La députée Nour Chebrak a passé en revue « les difficultés de communication avec la nouvelle génération au sein de l’école publique », notant que les vidéos circulant sur les  comportements des élèves sur les réseaux sociaux reflètent l’absence d’un langage commun entre l’établissement éducatif et les élèves.

Elle a affirmé que l’enseignement privé s’est adapté rapidement aux transformations technologiques, ce qui a même poussé les familles de classe moyenne à choisir le secteur privé malgré la détérioration du pouvoir d’achat, selon ses propos.

La députée a appelé à la nécessité de développer les programmes et les supports éducatifs, expliquant que l’absence de dialogue avec les élèves pourrait creuser le fossé entre l’école publique d’une part, et les parents et les élèves d’autre part.

Hatem Labaoui, député lui aussi, a abordé la question de la fraude aux examens nationaux, affirmant que ce phénomène est organisé par le biais d’appareils électroniques, et d’équipements sophistiqués avec la participation de réseaux criminels.

Il a critiqué l’inefficacité des appareils de brouillage dans les lycées, malgré leur acquisition depuis des années à des coûts élevés, appelant à ouvrir une enquête sur les raisons de leur achat sans utilisation et leur inefficacité dans la surveillance des examens nationaux.

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Ouvriers des chantiers – Régularisation, retraite et fin de la précarité : ce que prévoit le nouveau texte

20. November 2025 um 20:05

Le Décret n°2025-459 du 19 novembre 2025 publié sur le Journal officiel de la République tunisienne (JORT), jeudi 20 novembre, met officiellement fin au mécanisme d’emploi des ouvriers des chantiers régionaux et des chantiers agricoles hors chantier.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, ce texte modifie le décret gouvernemental n°2021-436 et vise principalement à régulariser la situation des ouvriers âgés de plus de 45 ans et de moins de 55 ans, tout en définissant un nouveau cadre pour ceux ayant atteint l’âge de 60 ans.

Selon le gouvernement, cette mesure s’inscrit dans les orientations du président Kaïs Saïed, qui prône un renforcement du rôle social de l’État et une stratégie globale destinée à éradiquer l’emploi précaire dans le pays. « L’État social n’est pas un slogan mais un processus de libération appliqué sur le terrain dans toutes les régions et dans tous les secteurs », rappelle le communiqué.

En effet, le décret prévoit la cessation de l’emploi pour toute personne ayant atteint 60 ans, avec attribution automatique d’une allocation mensuelle et d’une carte de soins gratuits. Cette allocation correspond au SMIG non agricole pour les travailleurs dont les cotisations sociales ne permettent pas l’accès à une pension de retraite ou à une allocation de vieillesse. Elle ne peut être cumulée avec aucune autre pension ou allocation, mais est accordée si elle s’avère plus avantageuse que les droits existants.

Pour les ouvriers âgés de 45 à 55 ans, le texte introduit une dérogation permettant la poursuite temporaire du travail selon le mécanisme des chantiers encore en vigueur, dans la perspective de leur intégration progressive dans la fonction publique.

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Allemands : trop épargnants, trop pessimistes

20. November 2025 um 19:54

Les Allemands épargnent plus que nécessaire sur leurs comptes bancaires, ce qui nuit à l’économie de leur pays, avertissent des économistes, qui réclament des mesures et des informations de la part du gouvernement. Un économiste danois parle d’un « pessimisme allemand » excessif.

D’après un sondage de l’institut YouGov publié mercredi 19 novembre, 75 % des Allemands estiment qu’il est conseillé d’épargner actuellement, malgré la réalité des augmentations de salaires.

Selon Katharina Gangl, directrice de l’Institut de Nuremberg pour les décisions de marché (NIM), cela est principalement dû à la récente inflation qui a suivi la période de pandémie.

Le problème, comme le souligne Gangl sur n-tv, c’est que lorsque les consommateurs dépensent moins pour leurs achats, cela nuit à l’autre volet, à savoir le commerce, l’emploi, les salaires et les recettes fiscales.

Il propose même que le gouvernement impose une taxe sur les comptes d’épargne bancaires , non pas tant pour que l’État perçoive de l’argent, mais plutôt comme un « signal d’alarme » pour les citoyens.

« Attention, un compte d’épargne n’est peut-être pas le meilleur endroit pour protéger votre argent des politiciens », déclare Gangl, fidèle à son habitude, et conseille aux consommateurs de ne pas laisser tout leur argent à la banque, mais de choisir des investissements.

Cependant, selon le sondage YouGov, 49 % des personnes interrogées affirment pouvoir actuellement économiser un montant équivalent ou supérieur à celui de l’année dernière.

Le « pessimisme » allemand est sans fondement, souligne l’économiste danois Erik Fossing Nielsen qui, dans une interview accordée au magazine Der Spiegel, affirme que le pessimisme en Allemagne est excessif, notamment par rapport aux États-Unis.

« Nous vivons une époque où le monde semble de plus en plus dangereux et instable. L’Allemagne, pourtant, jouit d’une stabilité remarquable. Certes, des risques et des bouleversements existent, mais ils sont loin d’être aussi graves que dans d’autres régions du monde. Voyez l’évolution de la situation politique aux États-Unis. La Chine, elle aussi, prend une mauvaise direction sur les plans politique et économique. L’Allemagne et l’Europe, en revanche, se caractérisent par des politiques fondamentalement saines, même si leur mise en œuvre est souvent décevante », déclare Nielsen, qui a travaillé de nombreuses années pour la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, ainsi que pour Goldman Sachs et UniCredit.

Répondant à une question sur le leadership des États-Unis, par exemple dans le domaine des nouvelles technologies, l’économiste danois note que la production économique par habitant aux États-Unis est de 90 000 $, tandis qu’en Allemagne, elle est de 60 000 $ et de 75 000 $ selon les différentes pondérations.

« Mais vous savez quoi ? Je préférerais vivre en Allemagne avec 75 000 dollars qu’aux États-Unis avec 90 000 dollars », dit-il avec son humour habituel, expliquant qu’aux États-Unis, d’énormes sommes d’argent sont gaspillées sans raison, notamment dans le domaine de la santé, qui coûte beaucoup plus cher qu’en Allemagne, « mais avec des résultats bien pires ».

De plus, il souligne que l’espérance de vie en Allemagne est actuellement supérieure de trois ans à celle des États-Unis. Il cite même une étude récente de l’université Brown, qui a démontré que les Américains les plus riches vivent autant que les Allemands aux revenus plus modestes.

Nielsen parle également de « tristesse européenne », qui se traduit par des plaintes constantes à l’égard de nos pays, même s’il reconnaît que l’image que l’Allemagne a d’elle-même est un problème, mais aussi une raison de son succès.

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Grande-Bretagne : l’inflation chute à 3,6 % en octobre

20. November 2025 um 19:44

L’inflation au Royaume-Uni est tombée à 3,6 % en octobre, contre un pic de 3,8 % en septembre (son niveau le plus élevé en 18 mois), selon les données officielles publiées mercredi 19 novembre. Il s’agit de la première baisse depuis mai, ce qui apporte un certain « soulagement » au gouvernement et à la Banque d’Angleterre.

Tant la Banque d’Angleterre que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à ce que l’indice des prix à la consommation tombe à 3,6 % en octobre, après que l’inflation en septembre ait été inférieure aux 4 % que la banque centrale avait précédemment prévus.

Cependant, la Banque d’Angleterre (BoE) a suspendu sa baisse trimestrielle des taux au début du mois et la chancelière de l’Échiquier, Rachel Reeves, a déclaré qu’elle chercherait à éviter les mesures fiscales et budgétaires susceptibles d’augmenter l’inflation dans son budget annuel du 26 novembre.

Certains économistes estiment que la hausse du salaire minimum, les augmentations d’impôts pour les employeurs et autres prélèvements annoncés l’an dernier ont ajouté jusqu’à 1 point de pourcentage à l’inflation britannique, qui reste la plus élevée parmi les principales économies développées.

Plus tôt ce mois-ci, la Banque d’Angleterre a prévu que l’inflation resterait supérieure à son objectif de 2 % jusqu’à mi-2027, principalement en raison d’une croissance des salaires plus rapide que ce que de nombreux responsables politiques de la Banque d’Angleterre jugent compatible avec l’objectif d’inflation, compte tenu de la faible croissance de la productivité.

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FMI : La croissance du G20 sera la plus faible depuis la crise de 2009

20. November 2025 um 18:32

Le Fonds monétaire international (FMI) assure que les 20 plus grandes économies mondiales ne connaîtront qu’une croissance de 2,9 % en 2030, sous la pression de l’incertitude et des politiques protectionnistes, ce qui représente les prévisions à moyen terme les plus pessimistes du Fonds depuis la crise financière mondiale de 2009.

Dans un rapport au G20, le FMI a identifié une série de défis auxquels est confrontée l’économie mondiale, notamment les pressions sur les finances publiques et le vieillissement de la population dans les économies avancées.

Le rapport indique que certaines économies du G20 (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon et Corée du Sud) devraient connaître une croissance économique de seulement 1,4 % en 2030. Par contre, les économies de marché émergentes du G20 (Argentine, Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Mexique, Russie, Afrique du Sud et Turquie) enregistreront une croissance plus forte, pouvant atteindre 3,9 %.

A noter que les dirigeants du G20 tiennent un sommet en Afrique du Sud en début de semaine prochaine, sans les présidents américain, Donald Trump, et chinois, Xi Jinping.

Le Fonds monétaire international a exhorté les pays à coopérer afin de réduire les barrières commerciales et de limiter l’incertitude qui affecte les perspectives de croissance, et a exhorté les membres du G20 à adopter des « feuilles de route claires et transparentes pour la politique commerciale ».

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Tunisie 2035 : l’administration se prépare à sa mue industrielle grâce au partenariat ONUDI-ENA

20. November 2025 um 17:22

L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et l’École Nationale d’Administration (ENA) ont organisé une journée de formation dédiée aux futurs cadres de l’administration publique tunisienne sur les enjeux de l’industrialisation durable. Cette initiative, qui coïncide avec la célébration de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique, vise à préparer la relève administrative à accompagner la transformation économique du pays.

L’événement a réuni des experts de l’ONUDI, des représentants institutionnels et les élèves du Cycle Supérieur de l’ENA autour de conférences thématiques et d’ateliers collaboratifs. Les travaux ont porté sur trois axes prioritaires : l’autonomisation économique des femmes comme levier d’industrialisation inclusive; le rôle stratégique de la jeunesse dans la transformation du modèle productif; et la transition vers une industrialisation durable fondée sur l’innovation verte et l’efficacité énergétique.

Un partenariat stratégique pour moderniser l’administration

Mme Khaoula Labidi, Directrice de l’ENA, a souligné l’importance de cette collaboration : « La formation de nos élèves doit s’appuyer sur une compréhension fine des transformations industrielles en cours. Ce partenariat permet d’intégrer ces enjeux au cœur de notre mission et de préparer des cadres capables d’accompagner la modernisation de l’État et du tissu productif tunisien. »

Cette célébration s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Afrique 2023-2025 de l’ONUDI, qui soutient l’intégration industrielle du continent et le développement de chaînes de valeur régionales compétitives. Elle intervient alors que la Tunisie a marqué en 2024 trente ans de coopération avec l’ONUDI et a formulé une demande officielle d’adhésion au Programme de Partenariat Pays (PCP) pour soutenir sa Vision Industrielle Tunisie 2035.

Une vision commune pour l’avenir industriel

Pour sa part, M. Lassaad Ben Hassine, Représentant de l’ONUDI en Tunisie, a confirmé cet engagement.« Préparer la relève administrative est essentiel pour réussir la transformation industrielle de la Tunisie. L’ONUDI reste pleinement engagée aux côtés du pays pour accompagner une industrialisation compétitive, innovante et durable », souligne-t-il.

Cette journée de formation s’inscrit également dans le cadre de l’initiative nationale déclarant 2025 comme année dédiée au renforcement de l’action multilatérale. Et ce, conformément aux orientations du Ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

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Fadhila Gargouri : “La Cour des comptes, un pilier de la transparence publique”

20. November 2025 um 16:39

Lors de l’examen de la mission dédiée à la Cour des comptes dans le projet de budget de l’État pour 2026, la première vice-présidente de l’institution, Fadhila Gargouri, a rappelé le rôle stratégique que joue la Cour dans la gestion rigoureuse des deniers publics et dans la lutte contre la corruption, en phase avec les orientations de l’État. Elle a mis en avant l’intégrité des magistrats et du personnel. Tout en soulignant que la qualité des travaux produits illustre pleinement leur engagement. De même qu’elle affirme que la Cour entend appliquer la loi avec l’ensemble des moyens juridiques à sa disposition.

Elle a précisé que les rapports de la Cour des comptes rassemblent des indicateurs économiques et financiers majeurs, tels que l’endettement, l’inflation, le déficit budgétaire ou encore les ressources de l’État. Élaborés selon les standards internationaux et la règle de « l’exercice + 2 », ces rapports sont ensuite publiés au public dans une version détaillée et vulgarisée afin d’en faciliter l’accès. Mme Gargouri a également rappelé que la Cour se soumet elle-même à plusieurs niveaux de contrôle : un contrôle préalable assuré par le contrôleur des dépenses publiques; un contrôle a posteriori effectué par une commission nommée par le Conseil de la justice financière; complétés par un audit interne destiné à renforcer sa gouvernance.

Elle estime que le budget de la Cour ne constitue pas une charge supplémentaire pour l’État. Mais elle est plutôt un investissement au service du contrôle de la gestion des fonds publics dans des secteurs essentiels comme le transport, la santé, les affaires sociales ou l’éducation. Ce contrôle permet de détecter erreurs et irrégularités, certaines susceptibles de relever du pénal. Fadhila Gargouri a également distingué le rôle de la Cour de celui de la Chambre des comptes, en soulignant l’approche proactive de l’institution dans l’identification des risques de corruption.

Elle a révélé que les investigations de la Cour ont mis en lumière d’importants financements étrangers reçus par plusieurs associations, dans un contexte où l’État ne dispose d’aucun système d’information centralisé pour en mesurer l’ampleur. Elle plaide ainsi pour un cadre juridique permettant de suivre et d’encadrer l’activité des associations et, plus largement, du tissu de la société civile.

Mme Gargouri a par ailleurs annoncé plusieurs chantiers de modernisation, dont le renforcement de la formation des magistrats via une plateforme numérique d’apprentissage à distance. Elle est développée en partenariat avec l’Université numérique et désormais accessible aux organismes publics.

L’intervenante conclut en rappelant que la finalité du contrôle exercé par la Cour réside dans la transparence et la reddition des comptes, essentielles à la préservation des ressources nationales et à la consolidation d’institutions publiques gouvernées selon les principes de la bonne gouvernance. Elle a salué la qualité du dialogue avec le pouvoir législatif et estimé que ses contributions renforcent l’efficacité de la Cour des comptes.

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Epstein : Trump donne son feu vert à la publication du dossier

20. November 2025 um 16:36

Donald Trump a signé, mercredi 19 novembre, une loi visant à rendre public le dossier Jeffrey Epstein.

« Je viens de signer la loi pour rendre public le dossier Epstein ! » C’est ce qu’a déclaré le président républicain, en lettres majuscules, dans un message de près de quatre cents mots où il accusait les Démocrates de tenter de dissimuler la « vérité » sur le courtier en Bourse et conseiller en investissements millionnaire décédé dans une prison new-yorkaise en 2019; avant d’être jugé pour une série de crimes sexuels sur des victimes, notamment des mineures.

L’affaire Epstein – avec lequel Trump, alors homme d’affaires, avait entretenu des relations amicales pendant des années – est devenue une épine dans son pied ces derniers temps, alors même que c’est lui qui alimentait les théories du complot et promettait des révélations fracassantes pendant sa campagne électorale.

La ministre de la Justice de son gouvernement, Pamela Bondi, a assuré lors d’une conférence de presse que les documents relatifs à l’affaire Epstein seraient rendus publics dans les 30 jours, comme l’exige la loi, promettant une « transparence maximale ».

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Plan de paix US : Kiev sommée de réduire son armée

20. November 2025 um 16:11

Les États-Unis ont élaboré un plan visant à mettre fin à la guerre en Ukraine et ont exhorté le président Volodymyr Zelensky à l’accepter. Ce projet, présenté comme une base de négociation, demanderait à Kiev de céder des territoires et de renoncer à certaines capacités militaires jugées essentielles.

Selon plusieurs sources, le texte prévoit notamment une réduction significative des forces armées ukrainiennes. Washington souhaiterait que Kiev accepte les éléments centraux de ce plan.

Comme l’a rapporté mercredi 19 novembre le Financial Times, l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, a présenté cette semaine à Kiev un document en 28 points. Il s’était entretenu auparavant à Miami avec Rustam Umerov, actuel secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien et ancien ministre de la Défense.

Le projet exigerait que l’Ukraine abandonne le reste du Donbass encore sous contrôle de Kiev et réduise de moitié la taille de son armée. Il demanderait également à Kiev de renoncer à certaines catégories d’armements clés et prévoit la fin de l’aide militaire américaine. Un soutien pourtant vital pour la défense du pays.

L’acceptation d’un tel plan constituerait un revers majeur pour Kiev. Alors que la Russie poursuit ses avancées dans l’est du pays et que l’administration Zelensky est fragilisée par un scandale de corruption ayant conduit à la suspension des ministres de l’Énergie et de la Justice.

En déplacement en Turquie, mercredi 19 novembre pour rencontrer Recep Tayyip Erdogan, Zelensky doit recevoir jeudi des responsables militaires américains à Kiev. Ces initiatives diplomatiques ont entraîné mercredi la plus forte hausse des obligations souveraines ukrainiennes depuis plusieurs mois.

Des terres contre des garanties ?

Selon Axios, qui cite un responsable américain, le nouveau plan prévoirait que l’Ukraine cède une partie de l’est du pays qu’elle ne contrôle déjà plus. Et ce, en échange de garanties de sécurité américaines destinées à protéger Kiev et les pays européens contre une nouvelle agression russe.

Un diplomate européen a estimé qu’il pourrait s’agir d’une tentative de l’administration Trump « d’acculer Kiev ». Tout en rappelant qu’aucune solution viable ne saurait ignorer la position de l’Ukraine ni celle des alliés européens. Un autre diplomate a jugé que la proposition de réduire l’armée ukrainienne ressemblait davantage à une demande russe qu’à une initiative crédible.

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Classement FIFA : la Tunisie dans le top 7 africain et 40e mondiale

20. November 2025 um 15:01

La FIFA a publié son nouveau classement mondial. Ce n’est pas un simple classement, puisque ce dernier va servir de base pour le tirage au sort de la phase de poules de la prochaine Coupe du Monde (juin-juillet 2026, au Canada, Etats-Unis et Mexique).

Au niveau mondial, les trois premières places du classement FIFA restent inchangées : Espagne, Argentine et France. Ces pays sont suivis, respectivement par l’Angleterre, le Brésil, le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne et la Croatie.

Juste derrière ces dix, on trouve le Maroc à la 11ème position, l’Italie (12ème). Le Sénégal  est le 19ème, l’Egypte  est 34ème, l’Algérie 35ème, la Tunisie 40ème, la Côte d’Ivoire 42ème et la RD Congo  se retrouve en 56ème.

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À Tunis et Zaghouan, Marinette Pendola retrace l’enracinement des Siciliens de Tunisie

20. November 2025 um 14:41

La cinéaste et écrivaine Marinette Pendola présente en Tunisie le film Il posto degli olivi, que Marcello Bivona a réalisé et où elle tient l’un des rôles principaux. La Dante Alighieri programme deux projections les 20 et 21 novembre à Tunis, puis à Zaghouan lors d’un colloque sur l’histoire de cette région.

Lors d’une rencontre d’Italo-Tunisiens, Matabi, à Marseille, le film avait déjà rencontré un vif succès et touché un public partagé entre nostalgie et sentiment de déracinement. Des spectateurs italiens ont découvert cette méconnue histoire à Cento, près de Ferrare. Tout en établissant un parallèle avec les migrations actuelles. À Milan, un public mélangé – personnes nostalgiques de la Tunisie et autres novices – a assisté à une autre séance. Marcello Bivona assistera à la projection de la Dante Alighieri à Tunis. Et Rosie Candiani présentera la séance. Le lendemain, au colloque de Zaghouan, Marinette Pendola relatera l’enracinement de sa famille dans cette région.

Genèse du film

Marinette Pendola raconte que sa collaboration avec le réalisateur a débuté par hasard lors d’une édition tunisienne de Matabi. Un ami l’avait invitée à Zaghouan, où elle avait exprimé le souhait de revoir sa maison d’enfance. Marcello Bivona a alors proposé de filmer les lieux qui ont inspiré ses romans. L’équipe a poursuivi le tournage jusqu’à Bologne, où elle a enregistré une dernière interview pendant un repas familial dédié à la préparation du couscous.

L’auteure évoque aussi son lien profond avec la Tunisie, son retour après dix ans d’absence et l’émotion que lui a valu la reconnaissance en tant que « bent Mariano ». Elle décrit ses visites difficiles à la maison familiale, mais que des souvenirs tenaces ravivent – comme la rencontre d’un berger qui a identifié les oliviers que son père avait plantés. Elle rappelle que sa famille a acquis la ferme en 1942 et a commencé à l’exploiter en 1948 à Djebel Oust, dans le cadre d’un contrat de métayage.

Au sujet de son œuvre littéraire, son premier livre La riva lontana, publié en 2000 et réédité depuis, captive encore des doctorants, notamment aux États-Unis, où on le traduit actuellement. Le roman relate le jour du départ de la Tunisie, mêlant évocations personnelles et communautaires. Il a inspiré La traversata del deserto, qu’elle a écrit pour compléter l’histoire en abordant déracinement et réenracinement.

Une fusion culturelle

Elle précise que sa langue d’écriture emprunte beaucoup au sicilo-arabe, reflet d’un sicilien tunisien ancien teinté de mots tunisiens et français. Dans L’erba di vento, elle a transposé la cadence sicilienne en italien pour préserver l’intelligibilité du texte. Elle signale que les éditions Sellerio l’ont publiée en premier, avant qu’elle ne rejoigne Arcadia.

Son dernier ouvrage, Lunga è la notte, s’inspire d’un fait divers survenu à Bir El Aïna, village sicilien du Sahel tunisien. Le roman mêle mémoire et enquête, puisque le protagoniste affronte un traumatisme d’enfance longtemps refoulé.

Marinette Pendola évoque également les figures tunisiennes de son enfance, Mamia et Khalifa. Et elle décrit une cohabitation sans rapports hiérarchiques entre Siciliens et Tunisiens. Elle considère cette proximité comme une chance et souligne l’importance de cette mémoire dans son œuvre.

L’auteure explique qu’elle destine son écriture à ses enfants et petits-enfants; mais qu’elle rejoint aussi les personnes ayant vécu le même déracinement. Si L’erba di vento et Lunga è la notte ne sont pas autobiographiques, ils s’ancrent dans l’histoire des Siciliens de Tunisie.

Aujourd’hui installée à Bologne, elle affirme maintenir un lien constant avec Tunis et Zaghouan, qui restent au cœur de ses romans. La Sicile, qu’elle a découverte tardivement, lui a offert un sentiment paradoxal de familiarité et de dépaysement.

Retour sur le film

À propos du film, elle souligne l’abondance des images, la sélection rigoureuse que le réalisateur a opérée, et le thème central de la quête de la maison, lié au travail d’une mémoire qui s’estompe. Les oliviers, derniers témoins des cultures familiales, incarnent pour elle un symbole d’éternité.

Marinette Pendola affirme revenir souvent en Tunisie et confie que le pays lui a beaucoup manqué pendant la pandémie de Covid. L’intervenante  poursuit son travail d’écriture et prépare un nouveau projet inspiré de l’histoire d’un oncle résistant en Italie, en lien avec la vie de sa famille restée en Tunisie. Elle se réjouit de l’intérêt croissant que son œuvre suscite chez les universitaires tunisiens et étrangers, ainsi que des traductions en cours. Elle exprime le vœu d’être un jour lue en arabe. Les deux projections tunisiennes d’Il posto degli olivi lui offrent l’occasion de renouer avec le public tunisien et de partager cette histoire familiale et collective, ancrée dans la mémoire du territoire zaghouanais.

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Wine Vision by Open Balkan : la Tunisie dévoile ses trésors viticoles

20. November 2025 um 12:33

La Tunisie sera présente à la quatrième édition du salon international « Wine Vision by Open Balkan ». Lequel se tiendra du 22 au 25 novembre à Belgrade. Comme l’a annoncé l’Ambassade de Tunisie dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Cet événement majeur rassemble producteurs, professionnels et institutions des Balkans occidentaux et d’ailleurs. Il constitue une plateforme stratégique pour renforcer la coopération internationale et développer les opportunités commerciales dans les secteurs du vin, de l’alimentation et du tourisme.

Animé par le Groupe Interprofessionnel des Fruits (GiFruits) en tant qu’exposant principal, le stand tunisien mettra en lumière l’excellence et la diversité de la production viticole nationale. Celle-ci plonge ses racines dans une histoire de plus de deux millénaires, remontant aux Phéniciens et aux Carthaginois, puis perpétuée sous les Romains et les Byzantins.

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Acupuncture et IA : les deux visages de l’excellence médicale sino-tunisienne

20. November 2025 um 11:46

À la veille du Forum pour le développement de la médecine sino-africaine, le Professeur Ahmed Laatar, chef du service de rhumatologie à l’Hôpital Mongi Slim de La Marsa, précise les enjeux de cette coopération ambitieuse. Lors d’une intervention sur les ondes de RTCI, il a exposé la vision d’une Tunisie servant de pont entre la Chine et l’Afrique, intégrant médecine traditionnelle, innovations technologiques et approche intégrative, pour répondre aux défis sanitaires et économiques contemporains.

La Tunisie aspire à incarner un rôle central dans l’émergence d’un axe médical stratégique entre la Chine et l’Afrique. Cette ambition a été longuement développée par le Professeur Ahmed Laatar, également ancien directeur du Centre de Médecine Traditionnelle Chinoise de La Marsa et coordinateur du projet de jumelage avec l’Hôpital de Médecine Traditionnelle du Jiangxi. Il a insisté sur la volonté politique tunisienne de renforcer un partenariat médical historique avec la Chine, vieux d’une cinquantaine d’années, et récemment dynamisé par des visites présidentielle et ministérielle en 2024 et 2025. L’exemption de visa pour les citoyens tunisiens se rendant en Chine constitue un facilitateur notable de cette collaboration.

Un forum pour concrétiser la vision par des échanges et des projets

Le Forum pour le développement de la médecine sino-africaine, qui se tient les 21 et 22 novembre 2025 au Palais des Congrès, est conçu comme la concrétisation de cette vision. Son programme, élaboré et validé conjointement par les deux pays, répartit équitablement les interventions entre experts tunisiens et chinois. L’événement dépasse le cadre purement médical en associant étroitement des entrepreneurs et des start-up, représentant près de la moitié des participants. L’objectif déclaré est de créer une plateforme d’échanges et de rencontres entre praticiens, chercheurs et entreprises, catalysant ainsi des projets communs.

Quatre thèmes majeurs structurent les réflexions du forum. Le premier est la médecine traditionnelle et la phytothérapie. Le Pr Laatar a souligné l’intérêt mutuel d’un échange de savoirs et de plantes médicinales entre la Chine, qui en recense plusieurs centaines, et la Tunisie, dont la flore présente des spécificités. Le deuxième axe est l’acupuncture, dont l’enseignement est assuré en Tunisie depuis 1994 et qui est la médecine alternative la plus développée dans le pays. Le troisième et le quatrième piliers sont l’innovation technologique et l’intelligence artificielle, domaines dans lesquels la Chine affiche une forte créativité, avec par exemple des machines d’aide au diagnostic basé sur l’analyse du visage ou de la langue.

La médecine intégrative, un levier économique et thérapeutique

Le professeur a mis en avant le concept de « médecine intégrative » comme fil conducteur de cette coopération. Il s’agit de coupler intelligemment les techniques de médecine traditionnelle avec la médecine moderne. Et ce, afin d’optimiser les résultats thérapeutiques, de réduire la consommation médicamenteuse, ses effets indésirables et, surtout, de maîtriser les coûts de santé. Cet aspect économique est présenté comme un argument décisif pour les économies tunisienne et africaines, confrontées au coût élevé des médicaments modernes.

Concernant l’acupuncture, le Pr Laatar a précisé qu’elle démontre une efficacité probante principalement dans le traitement de la douleur, en particulier pour les pathologies ostéo-articulaires comme l’arthrose, la lombalgie et certains rhumatismes inflammatoires. Il a réfuté l’idée qu’elle ne sert qu’à cela, évoquant aussi son utilité pour le stress, les troubles du sommeil et les problèmes digestifs. Il a également confirmé son enseignement officiel et universitaire en Tunisie, le caractère strictement à usage unique des aiguilles, et l’existence de bases scientifiques validées, notamment via l’imagerie cérébrale.

Le jumelage entre l’Hôpital Mongi Slim et l’hôpital de Nanchang est un pilier opérationnel de cette coopération. Il permet déjà d’envoyer des étudiants et des médecins tunisiens se former en Chine, pris en charge intégralement par l’institution partenaire. À moyen terme, l’objectif est de renforcer l’autonomie tunisienne en formant des formateurs locaux et en déployant l’acupuncture dans les structures de soins de première ligne sur l’ensemble du territoire.

Face aux obstacles potentiels, le Pr Laatar estime que les réticences culturelles s’estompent face à une demande croissante du public et que les autorités sanitaires facilitent de plus en plus cette approche. En s’appuyant sur la réputation de l’excellence médicale tunisienne en Afrique, la Tunisie peut ainsi devenir un hub incontournable, connectant le potentiel d’innovation chinois aux besoins du continent africain et au dynamisme de ses propres start-up. Ce forum, présenté comme un début prometteur, vise à jeter les bases solides d’une collaboration pérenne qui pourrait, à l’avenir, donner lieu à de nouvelles éditions en Chine, en Tunisie ou ailleurs en Afrique.

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Visite de MBS à Washington : le deal du siècle !

20. November 2025 um 11:14

Le prince Mohammed Ben Salmane (MBS) achevait hier mercredi deux jours de visite à Washington où il affichait avec Donald Trump une connivence rare. Au menu de cette visite, des investissements saoudiens colossaux aux Etats-Unis en contre partie d’un accord de sécurité mutuelle.

Garde d’honneur montée sur des chevaux arborant les drapeaux américain et saoudien, coups de canon, survol d’avions de combat F-15 et F-35, réception officielle au porche sud de la Maison Blanche où des chasseurs américains ont effectué un spectacle aérien, le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) fût traité avec des égards exceptionnels lors de sa visite de travail, mardi 18 novembre, à Washington.

L’on est loin du temps où, sous l’ère de Joe Biden, le dirigeant de facto du royaume Wahhabite était une sorte de paria, une persona non grata. Et ce, pour avoir commandité, selon un rapport de la CIA en 2018, l’assassinat du journaliste saoudien Jamal KhashoggiJamal Khashoggi. Celui-ci avait été séquestré, assassiné, puis découpé à la scie dans le consulat saoudien à Istanbul. Autre temps, autres priorités.

MBS innocenté

D’ailleurs, le président américain Donald Trump a volé au secours de MBS quand une journaliste de la chaîne ABC a posé une question au sujet de Jamal Khashoggi, l’ancien collaborateur saoudien du Washington Post : « Vous mentionnez une personne qui fut extrêmement controversée. Beaucoup de gens n’aimaient pas ce monsieur dont vous parlez. Qu’on l’aime ou pas, des choses arrivent ». Puis, désignant le prince héritier : « Mais il ne savait rien de tout cela. Et on peut en rester là. Vous n’êtes pas obligée d’embarrasser notre invité ».

« Nous avons aujourd’hui dans le Bureau ovale un homme extrêmement respecté, un ami de longue date, un très bon ami. Je suis très fier du travail qu’il a accompli », a déclaré le président américain avant de saluer, sans rire , les « accomplissements incroyables en matière de droits de l’homme » de son invité.

« C’est douloureux et c’est une énorme erreur et nous faisons tout notre possible pour que cela ne se reproduise plus », a déclaré pour sa part Mohammed Ben Salmane.

Des investissements colossaux

Pourquoi tant d’égards pour le prince héritier saoudien ? C’est que l’homme fort du royaume n’est pas venu les mains vides à Washington. Il a promis au locataire de la Maison Blanche d’investir la somme astronomique de 1 000 milliards de dollars dans l’économie américaine contre 600 auparavant.

« Nous croyons en l’avenir de l’Amérique. Je crois, monsieur le président, qu’aujourd’hui et demain, nous pouvons annoncer que nous allons augmenter ces 600 milliards à près de 1 000 milliards de dollars pour l’investissement », a-t-il promis. A la grande satisfaction du président américain, qui, manifestement, ne s’attendait pas à tant de largesse.

Le danger vient de Tel-Aviv

En contre partie, Donald Trump a donné son feu vert à un accord de vente d’armement majeur, qui inclut de futures livraisons de 28 F-35, des avions de combat furtifs. Sachant que jusqu’à présent, Israël est le seul pays du Proche-Orient à posséder des avions de chasse américains F-35.

C’est qu’aujourd’hui, la domination militaire écrasante d’Israël est considérée par Ryad comme l’élément le plus déstabilisant dans la région. Les ambitions expansionnistes d’Israël au Liban et en Syrie, les nombreuses violations du cessez-le-feu à Gaza depuis l’adoption du plan Trump, la recrudescence des violentes attaques commises par les colons contre les Palestiniens de Cisjordanie avec la complicité de l’armée israélienne, sont perçues comme une volonté délibérée d’étendre la « pax hébraïca » à l’ensemble du Moyen-Orient.

Partenariat stratégique

A part la vente d’avions américains de technologie avancée, les deux pays s’étaient entendus sur un partenariat de défense. L’Arabie saoudite- dont l’objectif est de se prémunir contre de nouvelles attaques visant des sites stratégiques vitaux, comme celles revendiquées par les Houthis contre les installations pétrolières saoudiennes de Khuraïs et d’Abqaiq, le 14 septembre 2019- veut des garanties américaines renforcées afin d’éviter que ne se reproduise le scénario traumatique des frappes israéliennes contre le Qatar du 9 septembre 2025. Or, les deux fois, l’administration Trump s’est abstenue de venir à la rescousse de ses partenaires du Golfe.

Cette instabilité régionale persistante explique que la priorité absolue pour MBS consiste à d’obtenir de Washington la signature d’un accord de sécurité mutuelle. Lequel stipule que toute attaque contre son pays serait considérée comme « une menace pour la paix et la sécurité des États-Unis ». Celui-ci prendrait d’abord la forme d’un Ordre exécutif, qui ne nécessite pas l’aval du Congrès, pour se formaliser ensuite en un accord de sécurité engageant et pérenne.

En attendant la signature officielle de cet accord stratégique, Donald Trump a par ailleurs annoncé lors du dîner de gala en l’honneur de son invité de marque, que l’Arabie saoudite devenait un « allié majeur non-membre de l’Otan ». Sachant que seuls 19 pays bénéficient actuellement de ce statut privilégié qui prévoit une étroite coopération militaire avec les États-Unis.

Or, l’Arabie saoudite ne peut se contenter de gestes symboliques. Riyad et Islamabad ont déjà signé un accord de défense mutuelle le 17 septembre 2025, une semaine après les bombardements israéliens sur Doha. Une manière de rappeler à leur grand allié américain que le royaume dispose de plusieurs cordes à son arc pour instaurer un rééquilibrage stratégique des rapports de force dans la région du Moyen-Orient.

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Poulina Group Holding : 30 transactions de bloc réalisées depuis janvier 2025

20. November 2025 um 10:41

La valeur Poulina Group Holding (PGH) s’impose comme le théâtre privilégié des gros porteurs sur le marché boursier. Mardi 19 novembre, une transaction de bloc d’un million de dinars est venue renforcer une dynamique déjà soutenue depuis le début de l’exercice. L’opération porte à 30 le nombre de blocs négociés sur cette valeur depuis janvier, pour un montant cumulé avoisinant les 54,9 millions de dinars.

Cette fréquence élevée de mouvements significatifs souligne l’attrait persistant des investisseurs institutionnels et des fonds pour un groupe aux activités diversifiées (agroalimentaire, matériaux de construction, emballage et biens de consommation). Une assise sectorielle large, alliée à une influence notable dans l’économie locale, semblent justifier cet engouement pour Poulina.

La séance boursière de ce mardi a également été marquée par un volume total d’échanges de 1,6 million de dinars sur le titre. PGH a clôturé en légère hausse de 0,41 %, à 17,200 dinars. Confirmant ainsi une appréciation de plus de 103 % depuis le 1er janvier.

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Salaires jusqu’à 6 500 € : la Suisse recrute massivement dans les secteurs en tension

20. November 2025 um 10:06

Face à une pénurie de compétences qui s’installe durablement, la Suisse s’apprête à faire appel à près de 85 000 travailleurs venus de l’étranger. Une nécessité pour maintenir à flot des secteurs clés de son économie, où les salaires proposés oscillent généralement entre 3 500 et 6 500 euros mensuels, selon le niveau de qualification.

Depuis 2020, les autorités helvétiques constatent un déséquilibre croissant entre l’offre et la demande de compétences. Malgré les recrutements domestiques et l’intégration progressive de réfugiés liés au conflit en Ukraine, les besoins restent largement supérieurs aux capacités locales. Les projections officielles évoquent un manque immédiat de 85 000 professionnels, un chiffre qui pourrait grimper jusqu’à 365 000 postes non pourvus d’ici la fin de l’année si aucune mesure n’est prise.

Des secteurs variés, du hautement qualifié aux métiers opérationnels

Les employeurs suisses recherchent à la fois des spécialistes et des profils techniques. Les domaines les plus sous pression sont :

– Santé : hôpitaux, centres de soins, établissements privés.
– Hôtellerie-restauration : personnel d’accueil, service, cuisine.
– Numérique et informatique : développement, systèmes, cybersécurité.
– Ingénierie et études techniques.
– Métiers de conduite et autres professions techniques.
– Éducation et services domestiques.

Profils activement recherchés

Parmi les fonctions les plus difficiles à pourvoir figurent les :

– médecins,
– ouvriers qualifiés,
– chauffeurs,
– informaticiens,
– enseignants,
– ingénieurs,
– professionnels de la restauration et de l’hôtellerie,
– spécialistes du numérique,
– commerciaux à expertise sectorielle,
– employés domestiques.

Les propositions destinées aux candidats étrangers s’établissent généralement dans une fourchette allant de 3 500 à 6 500 euros par mois. Les écarts dépendent du domaine d’activité, du niveau d’expérience et de la technicité du poste.

Malgré la forte demande en profils expérimentés, les entreprises suisses restent ouvertes aux jeunes diplômés, notamment dans les secteurs en tension. La priorité est donnée aux candidats disponibles rapidement et disposés à s’installer dans l’un des cantons où les besoins sont les plus urgents.

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L’UBCI, partenaire du Global AI Congress Africa 2025

20. November 2025 um 09:36

L’UBCI annonce son Partenariat avec le Global AI Congress Africa (GAICA 2025), le plus grand rassemblement africain dédié à l’Intelligence Artificielle. Il se tiendra du 17 au 19 novembre 2025 à NOVATION CITY à Sousse.

En tant que banque de référence, l’UBCI mise sur l’IA pour renforcer son agilité et son innovation.

 GAICA 2025 : l’épicentre de l’IA en Afrique

Le GAICA 2025 réunit des experts mondiaux de l’IA, des innovateurs africains, des investisseurs et des startups pour développer des solutions IA répondant aux besoins spécifiques du continent.

L’IA, accélérateur de la transformation

En soutenant cette initiative majeure, l’UBCI vise à accélérer son adoption de l’Intelligence artificielle, consolider son positionnement d’acteur financier innovant, et contribuer au rayonnement de la Tunisie dans l’écosystème technologique africain. L’UBCI soutient également les « Tunisian AI Awards 2025 », organisés en marge du GAICA, confirmant ainsi son engagement durable en faveur de l’innovation et des talents tunisiens dans le domaine de l’IA.

Communiqué

 

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Football: Achraf Hakimi, « Joueur africain de l’année 2025 »

20. November 2025 um 08:24

Les CAF Awards 2025 ont sacré le Marocain Achraf Hakimi comme “meilleur Joueur africain de l’année 2025“, devant Mohamed Salah (Egypte) et Victor Osimhen (Nigeria).

La cérémonie a eu lieu mercredi 19 novembre à Rabat, la capitale marocaine. Il faut dire que le défenseur du PSG, a pratiquement tout remporté en club au cours de la saison 2024-2025. Mais à part Hakimi, le Maroc a gagné plusieurs trophées à cette occasion, à savoir ceux de “meilleurs jeunes de l’année“ pour Doha El Madani et Othmane Maamma. Ainsi que celui de la “meilleure sélection“ pour les champions du monde U20 marocains.

« Champion de France, vainqueur de la Ligue des champions, finaliste de la Coupe du monde des clubs et vainqueur de la Supercoupe d’Europe, Achraf Hakimi a auréolé ce palmarès de statistiques impressionnantes pour un latéral droit », écrit RFI.

Avec seulement 4 buts et six passes décisives, on entend donc qu’il ne suffit pas d’être “meilleur buteur“ avec son club ou en équipe nationale pour être sacré “meilleur joueur africain de l’année“.

Concernant les entraîneurs, sans surprise c’est Bubista, qui a qualifié le Cap-Vert pour la première Coupe du monde de son histoire, qui a été sacré “meilleur entraîneur de l’année 2025“.

Le palmarès des CAF Awards 2025

Joueur de l’année : Achraf Hakimi.

Joueuse de l’année : Ghizlane Chebbak.

Entraîneur de l’année (Hommes) : Bubista (Cap-Vert).

Gardien de but de l’année : Yassine Bounou (Maroc / Al-Hilal).

Gardienne de but de l’année : Chiamaka Nnadozie (Nigeria / Brighton).

Jeune Joueur de l’année : Othmane Maamma (Maroc / Watford).

Jeune Joueuse de l’année : Doha El Madani (Maroc / AS FAR).

Équipe Nationale de l’année (Hommes) : Maroc U20.

Équipe Nationale de l’année (Femmes) : Nigeria.

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