Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 17. Dezember 2025Haupt-Feeds

La Banque mondiale lance un nouveau partenariat 2026-2030 axé sur la croissance et l’emploi en Mauritanie

17. Dezember 2025 um 17:42

Le gouvernement mauritanien et le Groupe de la Banque mondiale viennent de lancer, à Nouakchott la capitale, un nouveau cadre de partenariat pour la période 2026-2030, destiné à renforcer la croissance économique et créer des emplois, comme le rapporte Sahara Media.

Ce cadre stratégique vise à accélérer la diversification de l’économie du pays, à stimuler une croissance durable et à élargir les opportunités d’emploi, notamment pour les jeunes. Il s’articule autour de plusieurs priorités : la création d’emplois de qualité, le renforcement des institutions, l’amélioration de la connectivité entre les régions et le soutien à la résilience économique et sociale.

S’exprimant à cette occasion, le ministre mauritanien des Affaires économiques et du Développement, Abdallahi Souleiman Cheikh Sidiya, a souligné que ce partenariat constitue « une opportunité unique pour accélérer la transformation structurelle de l’économie nationale vers un modèle plus durable et inclusif » .

De son côté, Anna Bjerde, directrice générale des opérations du Groupe de la Banque mondiale, a déclaré en substance que ce cadre permettra d’accompagner la Mauritanie dans son ambition de devenir un hub régional de la logistique et de l’énergie, tout en soutenant le développement du secteur privé et le renforcement des compétences des jeunes.

Il faut rappeler que le portefeuille de la Banque mondiale en Mauritanie s’élève actuellement à 1,15 milliard de dollars, couvrant neuf projets nationaux, deux opérations d’appui budgétaire et neuf projets d’intégration régionale. En parallèle, l’IFC soutient des investissements privés à hauteur de 120 millions de dollars, tandis que la MIGA offre des garanties pouvant atteindre 300 millions de dollars afin de réduire les risques pour les investisseurs.

Le Groupe de la Banque mondiale a réaffirmé son engagement à accompagner la Mauritanie à travers une approche intégrée mobilisant l’IDA, l’IFC et la MIGA, au service de la diversification économique, de la croissance et de l’emploi, selon Sahara Media.

L’article La Banque mondiale lance un nouveau partenariat 2026-2030 axé sur la croissance et l’emploi en Mauritanie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bilan économique: 15 ans de la révolution, trajectoire mitigée

17. Dezember 2025 um 15:41

À l’aune des 15 ans de la révolution du 17 décembre 2010, il est impératif de poser un regard lucide sur le bilan économique post-révolutionnaire. L’économiste Aram Belhaj dresse un bilan économique où il souligne via son post fb que le pays affiche une trajectoire de dégradation marquée, particulièrement au cours des cinq dernières années.

Il estime que malgré quelques timides signes de stabilisation récente, comme une légère baisse du chômage des jeunes ou du déficit budgétaire, la réalité reste alarmante. Pire encore : confrontés aux niveaux pré-2010, les indicateurs économiques peignent un tableau bien plus sombre, révélant un échec structurel profond.

II ajoute toujours via son post: “Ce naufrage chiffré s’explique par un cocktail toxique : climat des affaires hostile, absence totale de planification stratégique, politiques publiques inefficaces et paralysie des réformes structurelles. L’économie tunisienne reste enchaînée à un modèle obsolète : secteurs à faible valeur ajoutée, main-d’œuvre bon marché et innovation quasi inexistante.

Des acquis bien maigres

Où sont les réussites ? Elles se comptent sur les doigts d’une main, mais pour le reste, les optimistes devront sortir les chiffres : les preuves concrètes manquent cruellement.

 

 

L’article Bilan économique: 15 ans de la révolution, trajectoire mitigée est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Nous avons lu pour vous!

17. Dezember 2025 um 15:24

Si vous êtes ou voulez devenir « investisseur », voici six questions fondamentales auxquelles il faudra faire très attention. Elles ont été formulées par nos confrères de Boursorama, sous le titre « Six questions essentielles pour les investisseurs en 2026″

À l’approche de 2026, les investisseurs évoluent dans un marché qui semble à la fois familier et fondamentalement différent. La croissance est inégale mais conserve encore un potentiel d’expansion. La technologie transforme la productivité, bien que son impact sur les bénéfices reste à confirmer…

Question 1 : L’économie mondiale peut-elle maintenir son équilibre délicat en 2026 ?

(…) La croissance américaine devrait mener la charge en 2026, alors que la Réserve fédérale (Fed) assouplit sa politique et que les mesures fiscales prennent effet. L’Europe devrait connaître une expansion modérée. La reprise de la Chine restera probablement irrégulière, en raison des tensions dans le secteur immobilier et des pressions déflationnistes… Nous restons optimistes et suivrons de près l’évolution des signaux.

Question 2 : Quelle est la prochaine étape pour les banques centrales ?

Avec une inflation américaine prévue légèrement au-dessus de l’objectif, la Fed mettra probablement l’accent sur le soutien à l’emploi et à la croissance, bien que les prochains changements du Board pourraient influencer la taille et la rapidité des baisses de taux. La Fed continuera probablement à baisser les taux l’année prochaine jusqu’à ce que l’économie et les marchés financiers l’arrêtent, ramenant la borne inférieure de la fourchette de taux à 2,5 % d’ici 2027.

La Banque centrale européenne pourrait assouplir légèrement sa politique, tandis que la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon devraient adopter une politique plus ferme, cette dernière devant composer avec une transition gouvernementale complexe qui la rend vulnérable à la pression politique intérieure.

Question 3 : Comment la divergence des trajectoires de taux façonne-t-elle les opportunités obligataires aux États-Unis, en Europe et sur les marchés émergents ?

Après des années d’assouplissement synchronisé, les politiques monétaires suivent désormais des chemins différents. Cette dispersion crée de nouvelles opportunités sur les marchés obligataires, mais exige également une approche plus sélective. Aux États-Unis, les nouvelles baisses de taux de la Fed et l’expansion budgétaire pourraient soutenir les bons du Trésor à court terme et le crédit de haute qualité, bien que des risques subsistent sur les maturités longues. En Europe, la croissance inégale et les tensions budgétaires favorisent une sélection de titres prudente…

Question 4 : 2026 sera-t-elle un tournant pour le dollar américain ?

(…) Les vulnérabilités budgétaires des économies développées pèsent sur les principales devises, ce qui fragilise le statut de valeur refuge du dollar américain. Nous pensons que les investisseurs couvriront de plus en plus leur exposition au dollar américain … Les investisseurs étrangers sont généralement sous-exposés aux États-Unis et, compte tenu de nos perspectives de croissance pour les États-Unis en 2026, il est probable qu’ils augmenteront leur exposition aux actifs américains tout en gérant activement le risque de change.

Question 5 : Les valorisations des actions américaines sont-elles trop élevées ?

Nous considérons les valorisations actuelles comme faisant partie d’un environnement caractérisé par des multiples plus élevés, soutenu par une rentabilité accrue et une pondération plus importante du secteur technologique dans les indices. La croissance économique et celle des bénéfices restent solides, avec des révisions globales des résultats en hausse et une rentabilité qui s’étend au-delà des grandes entreprises technologiques…

Question 6 : Qui seront les gagnants à long terme de l’IA ?

L’intelligence artificielle réduit le coût d’accès et de transformation de l’information, diminuant ainsi la rareté qui sous-tend les avantages concurrentiels fondés sur l’information. Par conséquent, les secteurs dont les avantages reposent sur des actifs physiques, des barrières réglementaires ou des effets de réseau pourraient voir ces avantages préservés, et les gains de productivité liés à l’IA dans ces secteurs pourraient davantage bénéficier aux actionnaires.

Par ailleurs, l’impact de l’IA dépasse la seule productivité pour toucher la demande : à mesure que les prix baissent, davantage de consommateurs peuvent accéder à des biens et services auparavant inaccessibles. Cette dynamique pourrait ouvrir de nouveaux marchés et générer une rentabilité plus large.

Les investisseurs sont confrontés à l’imprévu en 2026, ce qui fait de la diversification un thème central. Globalement, des bilans solides, des conditions macroéconomiques favorables et des politiques monétaires accommodantes offrent un soutien considérable à la poursuite de la croissance mondiale et à la performance des actifs risqués. Selon nous, les opportunités résident à la fois dans le renforcement de la position sur le marché américain et dans l’identification de nouvelles opportunités à travers les secteurs, les régions et les classes d’actifs. L’évolution des dynamiques budgétaires, la divergence des politiques monétaires et les vents contraires sur les devises restent des risques. Les risques sont réels, mais les opportunités le sont tout autant. Nous pensons que les marchés sont positionnés pour croître dans un environnement favorable, mais de plus en plus multidimensionnel.

Source: Boursorama

 

L’article Nous avons lu pour vous! est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Décès de Hmida Ben Ammar, célèbre réalisateur tunisien à l’âge de 84 ans

17. Dezember 2025 um 11:35

Le célèbre réalisateur tunisien Hmida Ben Ammar s’est éteint lundi 15 décembre 2025, à l’âge de 84 ans, après une carrière prolifique qui a marqué de son empreinte le cinéma documentaire tunisien.

Le ministère des Affaires culturelles a déploré, dans un communiqué, le décès du réalisateur, considéré comme l’un des plus éminents pionniers du film documentaire en Tunisie. Le ministère a affirmé que la scène culturelle perd ainsi l’une de ses figures majeures, un homme qui a contribué de manière significative à la documentation de la mémoire nationale grâce à sa profonde vision artistique.

Né en 1941 à Akouda dans le gouvernorat de Sousse, Hamida Ben Ammar a consacré l’essentiel de son œuvre au cinéma documentaire. Il a maîtrisé cet art et s’est distingué par une perspective humaniste et esthétique qui a fait de lui l’un des réalisateurs les plus profondément engagés dans les transformations historiques et culturelles de la société tunisienne. Cette vision lui a permis de créer un univers cinématographique unique, alliant rigueur documentaire et profondeur artistique.

Parmi les œuvres les plus marquantes qui ont jalonné sa carrière et façonné sa personnalité artistique figurent les films « Calligraphie arabe » (1971), « Les Journées cinématographiques de Carthage – JCC 68 » (1968), « La Zitouna au cœur de Tunis » (1982) , parmi d’autres qui ont contribué à enrichir et mettre en valeur le patrimoine audiovisuel national.

Paix à son âme!

L’article Décès de Hmida Ben Ammar, célèbre réalisateur tunisien à l’âge de 84 ans est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie – Énergie : déficit en hausse, indépendance en recul

17. Dezember 2025 um 11:24

A fin octobre 2025, le déficit du bilan d’énergie primaire s’est creusé à 5,3 Mtep, en hausse de 16% sur un an, selon l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Le taux d’indépendance énergétique a reculé à 35%, contre 41% un an plus tôt. Sans la redevance sur le transit du gaz algérien, il chuterait même à 27% (contre 31% en 2024).

Les ressources d’énergie primaire ont atteint 2,9 Mtep, en baisse de 9%, pénalisées par le recul de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel, qui représentent toujours 70% des ressources, s’inquiète l’Observatoire. Les énergies renouvelables restent marginales, avec seulement 3% du total. La redevance sur le transit du gaz algérien a, elle, diminué de 12%.

Côté demande, la consommation d’énergie primaire a progressé de 6%. La demande de gaz naturel a augmenté de 8%, celle des produits pétroliers de 3%, tandis que la production d’électricité renouvelable a bondi de 12%. La structure de la demande évolue légèrement : la part des produits pétroliers recule de 49% à 48%, tandis que celle du gaz naturel progresse de 50% à 51%, explique l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

L’article Tunisie – Énergie : déficit en hausse, indépendance en recul est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

BH INVEST renoue avec l’excellence et décroche, pour la deuxième année consécutive, le label international «Élu Service Client de l’Année 2026»

17. Dezember 2025 um 10:37

BH INVEST, Filiale du Groupe BH et un des principaux intermédiaires en bourse en Tunisie, clôture l’année 2025 en apothéose en remportant, pour la deuxième fois consécutive, le prestigieux label international « Élu Service Client de l’Année 2026 » dans la catégorie « Intermédiaire en Bourse » et ce, après une première distinction obtenue à la fin de l’année 2024 ainsi que sa certification ISO 9001 en 2025.

Cette nouvelle reconnaissance, célébrée le 16/12/2025, témoigne de la persévérance et de la solidité de la démarche qualité mise en place par BH INVEST pour le bien-être de ses clients. Elle est le fruit des efforts concertés de l’ensemble des équipes de BH INVEST, pleinement mobilisées autour d’une ambition commune qui est l’amélioration continue de la qualité de service et de la relation client.

Elle prouve l’efficacité des processus mis en place et l’engagement quotidien des collaborateurs à offrir une expérience client irréprochable, répondant aux normes les plus exigeantes.

Avec ce nouveau sacre, BH INVEST confirme également l’alignement de sa stratégie avec celle du Groupe BH BANK auquel elle est affiliée, résolument engagée dans une dynamique durable d’excellence opérationnelle, de satisfaction client et développement commercial rentable mais aussi sain et conforme.

Les fondements de cette démarche reposent sur des principes solides et structurants, tels que la transparence, la réactivité, la confiance et l’innovation, qui sont les piliers de la relation de confiance établie avec ses clients et partenaires.

Il est à rappeler que la BH BANK a déjà obtenu et maintenu la certification MSI 20000 (résilience et performance financière), la certification ISO 9001-2015 et la certification AML 30000, qui couvrent respectivement la qualité des services bancaires à l’international et la conformité à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

De même, la BH BANK et Dans le cadre des exigences SWIFT et du passage obligatoire aux normes ISO 20022 avant le 22 novembre 2025, a été parmi les premières Banques de la place à réussir son passage au format MX CBPR+ en émission et en réception.

Avec communiqué

L’article BH INVEST renoue avec l’excellence et décroche, pour la deuxième année consécutive, le label international «Élu Service Client de l’Année 2026» est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Visite surprise de Kaïs Saïed à l’aube devant le théâtre municipal de Tunis

17. Dezember 2025 um 10:24

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu dans les premières heures de l’aube de ce mercredi sur l’avenue Habib Bourguiba, plus précisément devant le Théâtre municipal, où il était entouré d’un groupe de citoyens scandant des slogans de soutien et d’appui, selon des vidéos circulant dans les médias et sur les réseaux sociaux.

 

Cette visite intervient quelques heures avant une marche prévue sur l’avenue Habib Bourguiba, organisée par les partisans et soutiens du » 25 juillet » et du président de la République Kaïs Saïed, à l’occasion de la célébration du quinzième anniversaire de la révolution.

L’article Visite surprise de Kaïs Saïed à l’aube devant le théâtre municipal de Tunis est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Innovation industrielle : LAPP choisit la Tunisie pour son futur centre R&D

16. Dezember 2025 um 21:50

Le groupe allemand LAPP, acteur mondial de référence dans la fabrication de câbles, fils et accessoires, a annoncé la création d’un centre de Recherche et Développement en Tunisie, selon l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA).

Cette annonce a été faite à l’issue d’une rencontre entre le PDG du groupe, Michael Seddig, des responsables régionaux de LAPP pour la zone EMEA, et des représentants de la FIPA.

L’Agence a salué cette décision, y voyant une reconnaissance du positionnement de la Tunisie dans les activités à forte valeur ajoutée, et a réaffirmé son engagement à accompagner ce projet dans le cadre d’un partenariat durable et orienté vers le co-développement.

L’article Innovation industrielle : LAPP choisit la Tunisie pour son futur centre R&D est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Foncier public : un levier social au service du logement

16. Dezember 2025 um 21:38

La Commission consultative nationale des opérations immobilières a validé la cession de terrains appartenant à l’État, situés à l’Ariana et à Ben Arous, au profit de l’Agence foncière d’habitation (AFH), avec une réduction de 70 % sur leur valeur. Cette mesure vise la réalisation de lotissements urbains, dont au moins 50 % seront réservés aux ménages à revenu limité, la décote étant répercutée sur le prix final de vente.

Dans le même cadre, l’État poursuit sa politique de soutien au logement social en cédant des terrains au dinar symbolique à la Société immobilière de Tunisie dans plusieurs gouvernorats, et en préparant des opérations similaires à Gabès. Parallèlement, des biens fonciers sont destinés à des projets publics structurants, dont l’extension de marchés de production à Sidi Bouzid, ainsi qu’à des projets relevant des secteurs de l’agriculture, de la santé et de l’éducation.

Le ministère des Domaines de l’État a souligné l’urgence d’accélérer les procédures afin de concrétiser rapidement ces projets et de renforcer l’impact social et économique du patrimoine foncier public.

L’article Foncier public : un levier social au service du logement est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Révolution : 15 ans de mémoire et d’engagement renouvelé envers les martyrs

16. Dezember 2025 um 21:25

À l’occasion du 15ᵉ anniversaire de la Révolution, la Fondation Fidaa a organisé une journée d’information à Tunis sous le thème « Fidaa, fidèle à la mémoire des martyrs », réaffirmant son engagement envers les martyrs, les blessés et les victimes du terrorisme.

Son président, Ahmed Jaâfer, a mis en avant une nouvelle approche fondée sur l’efficacité, le respect des engagements et la restitution des droits, avec l’appui des institutions publiques. Le nombre de bénéficiaires est passé à 2 900, et 5,5 millions de dinars ont été alloués en aides financières directes.

La Fondation a également souligné l’importance de la dimension symbolique à travers la transmission des valeurs de la Révolution, notamment via une exposition documentaire et le lancement d’un projet de Registre national des martyrs.

De son côté, le ministère de l’Emploi a réaffirmé son engagement pour l’insertion professionnelle des affiliés, tandis que plusieurs conventions ont été signées pour favoriser l’intégration économique et l’accès à l’emploi. La Banque tunisienne de solidarité a annoncé un soutien financier de 2 millions de dinars et des mesures de financement préférentielles pour assurer la pérennité des projets des bénéficiaires.

Cet ensemble d’initiatives traduit une volonté commune de préserver la mémoire nationale tout en garantissant une prise en charge durable et digne des familles des martyrs et des blessés.

L’article Révolution : 15 ans de mémoire et d’engagement renouvelé envers les martyrs est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ARP – Bonne nouvelle pour les diplômés du supérieur en chômage de longue durée

16. Dezember 2025 um 20:10

La proposition de loi n° 023/2023 relative à des dispositions exceptionnelles pour le recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur en situation de chômage de longue durée dans le secteur public et la fonction publique a été adoptée, ce mardi, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par 92 voix pour, 4 abstentions et une voix contre.

Composée de huit articles et présentée par le bloc « Pour que le peuple triomphe », cette loi prévoit le recrutement exceptionnel des diplômés du supérieur en chômage de longue durée dans le secteur public et dans la fonction publique.

Elle stipule également la création d’une plateforme numérique sur laquelle seront téléchargées les données des candidats.

La loi accorde la priorité au recrutement aux personnes âgées de plus de 40 ans, selon l’année d’obtention du diplôme (priorité à ceux diplômés depuis plus de dix ans), à raison d’un membre par famille sans considération de la condition d’âge, ainsi qu’en fonction de la situation sociale.

Pour bénéficier de ces mesures exceptionnelles, le candidat doit, conformément à la loi, être inscrit auprès d’un bureau de l’emploi, ne pas avoir bénéficié de mesures de régularisation de sa situation professionnelle, ne pas être affilié de manière continue au régime de retraite et de prévoyance sociale, ne pas avoir disposé d’un identifiant fiscal durant l’année précédant l’inscription sur la plateforme, et ne pas avoir obtenu, au moment de l’inscription sur la plateforme, un prêt dépassant 40 mille dinars auprès des établissements financiers et bancaires accordant des crédits.

La nouvelle loi prévoit également que les postes vacants destinés à l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée dans le secteur public et la fonction publique soient pourvus parmi les personnes inscrites sur la plateforme et remplissant les conditions requises, tout en veillant à l’équilibre dans la répartition entre les spécialités.

Le recrutement se fera par tranches sur une période ne dépassant pas trois ans à compter de la date de promulgation de la loi, tandis que les données des personnes inscrites sur la plateforme seront mises à jour une fois par an.

L’article ARP – Bonne nouvelle pour les diplômés du supérieur en chômage de longue durée est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Cour des comptes européenne épingle le cadre anti-fraude de l’UE

16. Dezember 2025 um 18:04

L’UE présente des faiblesses dans la lutte contre la fraude, notamment dans la manière dont les principaux organismes échangent des informations, selon un nouveau rapport de la Cour des comptes européenne (CCE) publié lundi 15 décembre.

Entre 2022 et 2024, 27 000 plaintes pour fraude ont été soumises aux institutions de l’UE chargées de la combattre, dont un tiers ont été jugées recevables pour enquête.

Dans le cadre du dispositif antifraude de l’UE, les plaintes sont instruites par le Parquet européen, tandis que l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) est chargé des enquêtes administratives. L’Olaf et le Parquet européen bénéficient du soutien d’Eurojust, de l’Agence de l’UE pour la coopération judiciaire en matière pénale, d’Europol et des autorités nationales…

Par ailleurs, la Cour des comptes européenne constate que, bien que les enquêtes de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) et du Parquet européen (EPPO) aient permis de récupérer des millions d’euros auprès des fraudeurs, la Commission européenne ignore si la totalité des sommes dues au budget de l’UE a été remboursée.

Suite à ses enquêtes menées durant cette période, l’Olaf a recommandé le remboursement de 615 millions d’euros au budget de l’UE. Fin 2024, 23 millions d’euros avaient déjà été recouvrés. Au cours de la même période, le Parquet européen a gelé des avoirs d’une valeur de 3 milliards d’euros. À la suite de ses enquêtes, en 2024, les juridictions ont ordonné aux autorités nationales de recouvrer 232 millions d’euros provenant d’activités criminelles. Toutefois, la Commission ne dispose d’aucun mécanisme lui permettant de contrôler la mise en œuvre des recouvrements ordonnés par les juridictions ni de vérifier si les sommes dues au budget de l’UE ont été intégralement recouvrées.

Par conséquent, l’Olaf souligne la nécessité pour la Commission de renforcer sa surveillance des enquêtes pour fraude.

L’article La Cour des comptes européenne épingle le cadre anti-fraude de l’UE est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bourse de Tunis : le Tunindex clôture en petite forme mardi

16. Dezember 2025 um 17:39

Le marché boursier a perdu du terrain sur la séance du mardi. Le benchmark a glissé de 0,1 % à 13 181 points, dans un volume soutenu de 17,3 MDT, selon l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Les échanges ont, notamment, profité de la réalisation de cinq transactions de bloc sur le titre CARTHAGE CEMENT, portant sur une enveloppe globale de 7,7 MDT.

Le titre OFFICEPLAST s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du spécialiste des fournitures scolaires et bureautiques a signé une progression de 4,4 % à 1,900 D, dans un modeste flux de 73 mille dinars.

Le titre TAWASOL GROUP HOLDING a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du holding appartenant au groupe CHABCHOUB a inscrit une avancée de 3,5 % à 0,880 D. La valeur a amassé de faibles échanges de 118 mille dinars sur la séance.

Le titre CARTHAGE CEMENT a accusé le plus fort repli de la séance. L’action du cimentier public a essuyé une baisse de –3,1 % à 1,890 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 7,9 MD, soit le volume le plus élevé de la cote.

Le titre ATB a, également, terminé la séance en territoire négatif. L’action de la filiale du groupe ARAB BANK a régressé de –1,6 % à 3,630 D. La valeur a mobilisé un volume relativement soutenu de 816 mille dinars sur la séance.

Avec TAP

L’article Bourse de Tunis : le Tunindex clôture en petite forme mardi est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Accusations de « lois anti-Blancs » : l’Afrique du Sud riposte à Elon Musk

16. Dezember 2025 um 17:39

Le milliardaire Elon Musk a affirmé que l’Afrique du Sud, son pays natal, compte désormais davantage de lois discriminatoires que celles imposées à la population noire sous l’Apartheid.

La présidence sud-africaine a condamné, le 15 décembre 2025, les propos du milliardaire américain, Elon Musk, qui affirme que Pretoria appliquait désormais davantage de lois discriminatoires sur le plan racial qu’à l’époque de l’Apartheid, citant des données de l’Institut des relations raciales (IRR).

Dans un message publié sur les réseaux sociaux faisant référence à l’organisme de recherche, Musk a affirmé que la législation post-apartheid ciblait injustement les Sud-africains blancs et devrait être abolie. Il a ensuite affirmé que les lois fondées sur la race sont fondamentalement injustes, quel que soit le contexte historique. « C’est profondément erroné : l’objectif devrait être l’absence de lois fondées sur la race  ».

Les propos de Musk ont ​​suscité une vive réaction de la présidence. Le porte-parole du président Cyril Ramaphosa, Vincent Magwenya, a rejeté la comparaison comme étant offensante et racialement insensible. Et ce, compte tenu de l’histoire d’oppression institutionnalisée de l’Afrique du Sud. « Seul un raciste déséquilibré et impénitent ne comprendra pas à quel point de tels mots sont profondément offensants pour les personnes qui portent encore les cicatrices de l’Apartheid ».

Il a souligné que les tentatives visant à présenter les politiques de transformation et de réparation comme équivalentes aux lois de l’époque de l’Apartheid ignorent à la fois la réalité historique et les inégalités actuelles.

« Les gens portent encore les stigmates de l’Apartheid et travaillent chaque jour à démanteler le chaos laissé par le colonialisme et l’Apartheid qui ont profité à votre espèce », a ajouté Magwenya.

L’article Accusations de « lois anti-Blancs » : l’Afrique du Sud riposte à Elon Musk est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump réclame 10 milliards de dollars à la BBC pour diffamation

16. Dezember 2025 um 17:34

Le président américain Donald Trump a déposé, lundi 15 décembre, une plainte contre la British Broadcasting Corporation (BBC). Il réclame au moins 10 milliards de dollars de dommages et intérêts, après l’avoir accusée de diffamation, suite à la création d’un clip vidéo trompeur.

La plainte déposée par Trump en Floride réclame « au moins 5 milliards de dollars de dommages et intérêts ». Et ce, pour chacun des deux chefs d’accusation de diffamation et de violation d’une loi relative aux pratiques commerciales trompeuses et déloyales.

On rappelle que la BBC avait présenté ses excuses pour avoir modifié un discours de Trump dans un documentaire qui donnait l’impression qu’il avait appelé à des « actions violentes ». Cette manipulation se déroulant avant que ses partisans ne prennent d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021, relève l’AFP.

Ainsi, la chaîne est en pleine tourmente depuis la réapparition du segment modifié de son émission phare d’information « Panorama », diffusée avant l’élection présidentielle de 2024.

Dans ce contexte, le président de la BBC, Samir Shah, a adressé une « lettre personnelle » à la Maison Blanche contenant les excuses de la société. Mais cette initiative ne semble pas avoir réussi à apaiser la colère du président américain.

En effet, un porte-parole de l’avocat du président Trump a d’ailleurs déclaré à l’AFP : « La BBC, qui était autrefois respectée mais qui est maintenant discréditée, a terni la réputation du président Trump. Et ce, en modifiant délibérément, malicieusement et de manière trompeuse son discours, dans le but clair d’interférer dans l’élection présidentielle de 2024 ».

Il a conclu : « La BBC a une longue tradition de désinformation de son public dans sa couverture du président Trump, au service de son agenda politique de gauche ».

L’article Trump réclame 10 milliards de dollars à la BBC pour diffamation est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le portugais BA Glass cible la Tunisie pour un nouvel investissement industriel

16. Dezember 2025 um 17:19

L’entreprise portugaise « BA Glass », spécialisée dans la fabrication de produits en verre, prévoit d’investir en Tunisie, annonce son président-directeur général, Tiego Morira Da Silva, alors qu’il rencontrait, mardi 16 décembre, le ministre de l’Économie et de la Planification, ministre, Samir Abdelhafidh.

À cette occasion, le responsable a indiqué que le choix de la Tunisie repose sur plusieurs facteurs clés, notamment sa position géographique stratégique ainsi que la disponibilité de compétences et de ressources humaines qualifiées, selon un communiqué du ministère.

Il a précisé que cette décision s’inscrit dans la stratégie de son entreprise visant à élargir ses activités vers de marchés prometteurs, en particulier sur le continent africain.

De son côté, le ministre de l’Économie et de la Planification s’est félicité de l’intérêt porté par l’entreprise à la Tunisie pour l’extension de ses activités, soulignant la convergence de ses orientations stratégiques avec les priorités nationales, notamment en matière de création d’emplois, de transfert de technologies modernes et de promotion des exportations.

Il a également affirmé la disponibilité de son département et des structures concernées par l’investissement à accompagner l’entreprise afin d’assurer le lancement de son projet dans les meilleures conditions et dans les délais requis.

L’article Le portugais BA Glass cible la Tunisie pour un nouvel investissement industriel est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Nidhal Ouerfelli, transition énergétique, souveraineté et hub euro-méditerranéen pour la Tunisie

16. Dezember 2025 um 17:14

A l’occasion de la 39e édition des Journées de l’Entreprise de l’IACE à Sousse (11-13 décembre 2025), sous le thème « L’Entreprise et le nouvel ordre économique », Nidhal Ouerfelli, ancien ministre et expert en transition énergétique au CEA, a dressé un tableau alarmant du paysage énergétique.

En Méditerranée, des inégalités criantes opposent un nord en maîtrise énergétique (demande en baisse de 4% depuis 2010) à un Sud en explosion démographique et urbaine (demande en hausse de 6%), dépendant à 80% des fossiles, avec instabilité des prix et risques géopolitiques.

Transition énergétique : impératif stratégique

Dans un monde post-axe Est-Ouest (désintégré par la crise russo-européenne), un nouvel axe Sud-Nord émerge, reliant ressources africaines et décarbonation européenne.

De ce fait, il estime que la Tunisie, à 140 km des côtes européennes, doit devenir un hub énergétique et non un simple transit. Ce qui permet d’exporter son énergie tout en investissant dans infrastructures et accords long terme, pour sécuriser corridors et influence géopolitique.

Par ailleurs, il met l’accent sur les opportunités qui s’ouvrent à la Tunisie. A savoir, un potentiel renouvelable exceptionnel (3 000 h/an de soleil), interconnexions, ports, tissu industriel (mécanique, électronique) et capital humain (ingénieurs en énergie, IA, cybersécurité).

En outre, Nidhal Ouerfelli appelle à une vision claire : gouvernance , PPP et cadre incitatif pour transformer défis en levier de croissance.

En termes de priorités figurent les énergies renouvelables (solaire/éolien >100 MW) pour réduire la facture énergétique permettant ainsi de créer des emplois. il en va de même de l’amélioration des infrastructures (réseaux HT/THT, stockage batteries/pompage).

Ainsi en conclusion, il souligne comme suit: « réveiller notre âme conscience, résilience, collaboration solidaire pour un co-développement technologique. La Tunisie peut pivoter en centre stratégique méditerranéen, rayonnant sur Europe-Afrique-Moyen-Orient. »

L’article Nidhal Ouerfelli, transition énergétique, souveraineté et hub euro-méditerranéen pour la Tunisie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Moez Belkhiria dénonce l’illogique fiscal sur les hybrides dans la loi de finances 2026

16. Dezember 2025 um 16:25

Lors d’une conférence de presse, ce mardi 16 décembre 2025 à 11h, au siège de BSB La Marsa, Moez Belkhiria, PDG de BSB Toyota, a analysé les enjeux de la loi de finances 2026, en se focalisant sur les dispositifs de rabattement fiscal. Il a critiqué l’absence de consultation préalable, soulignant un projet de loi arrivé sans débat approfondi lors des auditions parlementaires. L’intervention visait à éclairer les impacts sur le secteur automobile tunisien, en appelant à des amendements pour favoriser la transition énergétique.

Contexte fiscal et simplification manquée

Moez Belkhiria a rappelé les attentes d’une fiscalité simplifiée pour 2026, intégrant le nouveau code des douanes, les taxes sur le tabac et l’alcool, et des procédures allégées (visites, déclarations papier).

Le cœur de la critique porte sur l’article 4 de l’annexe libérale, applicable dès avril 2026, modifiant les exonérations fiscales pour les véhicules hybrides. Actuellement (fin 2025), les hybrides bénéficient d’une exonération de 50 % des taxes d’usage, basée sur la cylindrée; contre 68 % pour un moteur thermique 1.6L. Le nouveau projet assimile les hybrides aux moteurs thermiques <1600 cm³, les taxant au taux le plus élevé (50 %), ignorant leur motorisation hybride (moteur électrique + thermique).

Exemples concrets : Toyota RAV4

Hybride : Vendue 180 mille dinars, elle passe à 220 mille dinars sous le nouveau régime, perdant son avantage fiscal; malgré une autonomie de 80 km/jour en mode électrique, idéale pour les trajets urbains (matin/soir, sans carburant).

Il estime que le RAV4 Toyota, leader tunisien (800 unités en 2024 vs. 50-200 pour les concurrents), voit son moteur 2.5L pénalisé malgré une puissance équivalente à un 1.6L (stockage d’air comprimé). Fiscalement à 9 chevaux, il perd le bonus-malus face à des rivaux à 10 chevaux. En 2025, Toyota a écoulé plus de 650 unités RAV4, première mondiale en ventes (10 millions d’unités globales).

Moez Belkhiria dénonce l’illogisme : les seuils à 1.6L/1.7L excluent les hybrides (aucune marque n’atteint cela), favorisant les thermiques bas de gamme. Les hybrides rechargeables, absents du marché tunisien, mériteraient des incitations pour réduire le CO2 et la consommation (2.5L hybride consomme moins qu’un thermique équivalent).

Arguments pour encourager les hybrides rechargeables

Il insiste qu’au lieu de protéger les cylindrées basses inadaptées (taxis urbains), la loi pénalise les modèles premium éco-efficaces. Il note un manque de consultation avec les parlementaires et la société civile, malgré des divergences récentes au sein du Conseil financier. Des interviews techniques montrent que plus grande cylindrée = meilleure puissance à vitesse élevée (2.5L à 160 km/h vs. 1.6L à 130 km/h), justifiant des ajustements.

La Tunisie manque d’hybrides rechargeables, pourtant essentiels pour réduire la dépendance au carburant. Moez Belkhiria propose d’accorder aux hybrides les bases fiscales des électriques pures, évitant de « réduire les utilisateurs ». Il critique les répétitions dans le texte (réduction/protection), appelant à une logique cohérente : encourager la consommation du neuf, un CO2 bas, sans favoriser de marques spécifiques.

En conclusion, Moez Belkhiria espère des modifications, soulignant un impact sociétal durable. Cette conférence éclaire les distorsions fiscales, plaidant pour une loi équilibrée favorisant l’innovation du secteur automobile

L’article Moez Belkhiria dénonce l’illogique fiscal sur les hybrides dans la loi de finances 2026 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : hausse de 4% de la production d’électricité, à 17 499 GWh

16. Dezember 2025 um 16:21

La production nationale d’électricité a enregistré, à fin octobre 2025, une hausse de 4 %. Et ce, pour se situer à 17 499 gigawattheures (GWh), y compris l’autoproduction renouvelable; contre 16 782 GWh à fin octobre 2024. C’est ce que révèle le rapport sur « La conjoncture économique » d’octobre 2025, que vient de publier l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production destinée au marché local a enregistré une hausse de 2 %. Ainsi les achats d’électricité principalement de l’Algérie ont couvert 11 % des besoins du marché local à fin octobre 2025. La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 94 % de la production nationale à fin octobre 2025.

La production d’électricité à partir des énergies renouvelables s’est située à 6 %.

Par ailleurs, environ 400  mégawatt (MW) de toitures photovoltaïques ont été installées à fin octobre 2025 dans le secteur résidentiel. Et 70 MW l’ont été sur la moyenne et la haute tension dans les secteurs industriel, tertiaire et agriculture.

La pointe a enregistré une baisse de 1 % pour se situer à 4 837 MW à fin octobre 2025; contre 4 888 MW à fin octobre 2024. Les ventes d’ électricité ont enregistré une légère hausse de 1 % entre fin octobre 2024 et fin octobre 2025. Les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une augmentation de 18 %; celles des clients de la moyenne tension ont enregistré une quasi-stabilité.

L’Office national de l’énergie et des mines note que pour les ventes basse tension destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75 % en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle. Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 57 % de la totalité de la demande des clients haute tension et moyenne tension (HT&MT) à fin octobre 2025.

Enfin, plusieurs secteurs ont enregistré une hausse des ventes principalement les ventes de l’industrie du papier et de l’édition (+11 %), le pompage d’eau et service sanitaire(+10 %) et les industries extractives (+7 %); contre une baisse du pompage agricole (-5 %) et les industries du textile et de l’habillement (-3 %).

L’article Tunisie : hausse de 4% de la production d’électricité, à 17 499 GWh est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌