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Le CMF valide les représentants de BNA CAPITAUX pour ESSOUKNA et BNA Assurances

28. November 2025 um 19:58

Le Conseil du marché financier a approuvé ce vendredi la désignation de deux représentants permanents pour la société de courtage BNA CAPITAUX à la Bourse.

Mohamed Wassim Ben Amer est nommé représentant permanent de BNA CAPITAUX pour la société ESSOUKNA. Faker Raïs exercera les mêmes fonctions pour le compte de BNA Assurances.

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L’UE accuse les USA de « chantage » dans les négociations commerciales

28. November 2025 um 19:16

La présidente de l’Autorité européenne de la concurrence, Teresa Ribera, a lancé jeudi 27 novembre une attaque virulente contre l’administration Trump, l’accusant d’avoir recours au « chantage » pour pousser l’UE à assouplir ses règles en matière de technologie.

Lundi à Bruxelles, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a déclaré que « les États-Unis pourraient modifier leur approche concernant les droits de douane sur l’acier et l’aluminium si l’UE revoyait sa réglementation numérique ». Les responsables européens ont interprété ses propos comme visant « des réglementations technologiques clés de l’UE, notamment la loi sur les marchés numériques, en l’occurrence le Digital Markets Act (DMA) ».

« C’est du chantage », estime Teresa Ribera dans une interview accordée à Politico. « Le fait que ce soit leur intention ne signifie pas que nous acceptons ce genre de chantage ».

Ribera, vice-présidente exécutive de la Commission, a rappelé que la réglementation numérique de l’UE ne devait pas interférer avec les négociations commerciales. L’équipe de Donald Trump cherche à réviser l’accord-cadre sur le commerce conclu avec Ursula von der Leyen en juillet 2025.

Cette intervention survient à un moment délicat des négociations commerciales en cours. Washington considère la loi sur les marchés numériques comme discriminatoire, car les principales plateformes technologiques qu’elle réglemente — telles que Microsoft, Google ou Amazon — sont presque toutes américaines.

Les États-Unis s’opposent également à la loi sur les services numériques (Digital Services Act – DSA), qui vise à limiter les propos illégaux en ligne, arguant qu’elle est conçue pour restreindre les réseaux sociaux comme Google Play, la plateforme d’Elon Musk.

Ribera a fait valoir que « les règles relèvent de la souveraineté et ne devraient pas être incluses dans le champ d’application des négociations commerciales ».

A noter qu’en collaboration avec Henna Virkkunen, directrice technique de l’UE, Ribera supervise la DMA, qui surveille le comportement des principales plateformes numériques et veille au maintien d’une concurrence loyale.

Elle a également vivement critiqué les propos tenus par le secrétaire au Commerce des États-Unis, Lutnik, après sa rencontre avec des responsables et des ministres de l’UE lundi, affirmant que « la réglementation numérique européenne n’est pas négociable »…

Fissures

Malgré la réponse intransigeante de Ribera, le consensus autour du la DMA commence à se fissurer parmi les pays de l’UE.

Lutnik, à l’issue de la réunion de lundi, a constaté que certains ministres européens du Commerce n’étaient pas aussi opposés à l’idée d’une révision des règles numériques de l’UE que la Commission. « Je vois beaucoup de ministres… certains sont plus ouverts que d’autres », a-t-il déclaré à Bloomberg TV, ajoutant que si l’Europe souhaite attirer les investissements américains, elle devra faire évoluer son modèle réglementaire.

Au moins une participante européenne semblait partager cet avis. L’Allemande Katerina Reiche, s’exprimant en marge de la réunion, a déclaré aux journalistes qu’elle était favorable à un nouvel assouplissement des règles numériques de l’UE.

La volonté de Washington d’affaiblir la réglementation numérique de l’UE s’inscrit dans un contexte plus large d’efforts déployés par les États-Unis à l’échelle mondiale pour affaiblir les lois numériques dans les juridictions étrangères.

Ce mois-ci, la Corée du Sud a cédé aux pressions de l’administration Trump et a renoncé à son propre projet de régime de concurrence numérique.

Cependant, alors que Washington bombarde les rangs et que les pays de l’UE se divisent, la question n’est pas seulement de savoir ce que dit l’examen, mais aussi si le DMA peut survivre à la guerre commerciale.

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La fédération des Banques menace d’une nouvelle grève

28. November 2025 um 19:15

La Fédération générale des banques, des institutions financières et des assurances alerte sur une tension sans précédent dans le secteur bancaire, provoquée par plusieurs facteurs :La dégradation continue du pouvoir d’achat des agents, aggravée par la baisse des salaires liée à la législation fiscale, dans un contexte d’explosion du coût de la vie.

L’absence d’augmentations salariales justes et équitables permettant de compenser l’inflation et d’assurer un niveau de vie décent. Une politique de pression, d’intimidation, de répression des grèves, avec des retenues salariales arbitraires et des sanctions à caractère revanchard.

Le refus d’entendre les revendications professionnelles légitimes, favorisant l’imposition du fait accompli au détriment d’un dialogue sérieux et responsable.Face à cette situation, la Fédération réaffirme son attachement total au droit des agents à un salaire juste et à des conditions de travail dignes. Elle rejette fermement toutes les formes de menaces, de pressions et de retenues salariales liées à l’exercice du droit syndical. Elle tient aussi le Conseil bancaire et financier ainsi que l’autorité de tutelle pleinement responsables de la dégradation actuelle.

La Fédération exige l’ouverture immédiate de négociations sérieuses sur les discussions collectives de 2025, la mise en œuvre de l’article 412  troisièmement du Code de commerce, ainsi qu’un calendrier précis pour le traitement de l’ensemble des revendications professionnelles et sociales, incluant tous les employés des banques.

Elle avertit qu’elle ne restera pas silencieuse face à une politique de délai et d’ignorance, et qu’elle s’opposera fermement à toute atteinte aux droits syndicaux. La Fédération se réserve le droit de mener des actions collectives plus fortes, y compris une nouvelle grève générale dans le secteur, pour défendre la dignité des agents et leurs droits légitimes.À noter que la Fédération avait déjà organisé une grève les 3 et 4 novembre 2025.

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PLF 2026 : les énergies renouvelables au cœur d’un bras de fer parlementaire

28. November 2025 um 18:39

La Chambre sectorielle de l’énergie photovoltaïque de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat et le Groupement professionnel des énergies renouvelables de la Conect ont appelé à reconsidérer la décision de rejeter l’article 47 du projet de loi de finances 2026, qui proposait de réduire les droits de douane sur les panneaux solaires de 30% à 15%.

Cette position intervient après que la commission des finances et du budget commune aux deux chambres législatives a supprimé cette proposition, une mesure jugée contraire à la stratégie nationale de transition énergétique à l’horizon 2030, qui vise à porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 35%, contre 6% actuellement.

Les organisations professionnelles alertent sur les conséquences économiques de ce rejet. Le déficit énergétique du pays, estimé à 56%, coûte 10 milliards de dinars annuellement au budget de l’État. Le maintien de droits de douane élevés alourdira le coût d’installation pour les citoyens et freinera leur adhésion à cette alternative.

Selon les représentants du secteur, la production locale ne peut répondre seule aux besoins du pays pour atteindre les objectifs fixés. Ils plaident pour un soutien aux fabricants tunisiens sans compromettre l’intérêt national en matière d’indépendance énergétique et de développement durable.

Parmi les mesures proposées figurent l’allocation d’une partie des appels d’offres publics aux équipements locaux et l’encouragement à leur intégration dans les projets.

La Chambre sectorielle et le Groupement professionnel appellent l’Assemblée des représentants du peuple, le Conseil national des régions et des districts et le gouvernement à réintroduire cet article en séance plénière pour alléger la charge fiscale pesant sur le secteur.

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AMEN BANK : Karim Ben Yedder transfère 147 742 actions à sa société patrimoniale

28. November 2025 um 18:07

Karim Ben Yedder, membre du directoire d’AMEN BANK, a transféré 147 742 actions au profit de la société EDHIA.P.I, une entité créée en janvier 2025 pour la gestion du patrimoine de sa famille proche. C’est ce qu’annonce MAC SA – Intermédiaire en Bourse.

L’opération a été réalisée le 28 novembre 2025 sous forme de transaction de bloc sur la Bourse de Tunis, au prix de 47,5 dinars l’action, pour un montant total de 7,02 millions de dinars.

Selon MAC SA, cette transaction s’inscrit dans un processus de réorganisation patrimoniale. Elle ne modifie pas le contrôle indirect exercé par Karim Ben Yedder sur les titres concernés et n’a aucun impact sur la gouvernance ni sur la stratégie d’AMEN BANK.

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Pourquoi l’action TUNINVEST SICAR s’envole ?

28. November 2025 um 17:33

La hausse fulgurante de l’action de TUNINVEST SICAR s’explique officiellement par un dividende exceptionnel versé par la compagnie Nouvelair, selon les précisions fournies par la société à la demande du Conseil du Marché Financier (CMF).

Le Conseil du Marché Financier avait invité les actionnaires de la Société TUNINVEST SICAR et le public à communiquer des informations supplémentaires susceptibles de justifier la hausse continue du cours de l’action, au-delà de la seule référence à une « augmentation des dividendes distribués par les sociétés du portefeuille » mentionnée dans les indicateurs d’activité.

En réponse à cette sollicitation, la société TUNINVEST SICAR a indiqué que l’augmentation significative du cours de son titre découlait directement de la publication de ses indicateurs d’activité au 30 septembre 2025. Ces données mettaient clairement en évidence une progression des revenus générés par la société.

Cette progression des revenus est principalement soutenue par les performances de la société Nouvelair. TUNINVEST SICAR a précisé détenir 8,5% du capital de Nouvelair. En 2025, Nouvelair a procédé, pour la première fois depuis l’entrée de TUNINVEST SICAR à son capital, à une distribution de dividendes d’un montant significatif. Cet événement a eu un impact direct sur les revenus de TUNINVEST SICAR au cours de la période et constitue, selon la société, l’élément très probablement explicatif de la variation observée sur le marché.

La société a par ailleurs assuré au CMF qu’elle ne disposait, à ce jour, d’aucun autre élément non encore communiqué au marché qui serait de nature à influer sur le cours de l’action ou susceptible de générer une asymétrie d’information.

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Accusations d’exécution à Jénine : la vidéo qui met Israël sous pression

28. November 2025 um 16:50

Les forces de sécurité israéliennes ont abattu deux Palestiniens qui semblaient se rendre, selon des images diffusées par la chaîne Palestine TV et par le JRI de l’AFP, lors d’un raid mené à Jénine, en Cisjordanie occupée.

La vidéo montre deux hommes non armés sortir d’un bâtiment, à Jénine, les mains levées, encerclés par des soldats israéliens. Ils s’agenouillent au sol avant que les militaires ne leur ordonnent de se relever et de retourner à l’intérieur du bâtiment, où des tirs à bout portant sont ensuite entendus…

Le ministère palestinien de la Santé a confirmé la mort des deux hommes, Montasser Billah Mahmoud Abdullah, 26 ans, et Youssef Ali Assassa, 37 ans.

Dans un communiqué conjoint, l’armée et la police israéliennes ont annoncé l’ouverture d’une enquête, sans expliquer les circonstances ayant conduit les soldats à tirer. Elles affirment que les forces encerclaient un bâtiment abritant des individus recherchés et qu’une « procédure de reddition » s’était prolongée sur plusieurs heures.

Les autorités israéliennes ajoutent que les deux hommes étaient affiliés à un « réseau terroriste opérant dans le secteur de Jénine », sans apporter de précisions, ni de preuves concernant les accusations avancées.

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ARP-Slim Salem: Fin du bras de fer concernant l’impôt sur la fortune avant l’adoption de la LF 2026 !

28. November 2025 um 16:45

Le PLF 2026 suscite des débats entre les députés. Entre les pour et les contre, une chose est sûre: tout le monde n’est pas d’accord.

Selon Slim Salem, président de la Commission des finances du Conseil national des régions et des districts, un accord a été conclu sous forme de document signé entre les présidents des commissions des finances du Conseil national des régions et des districts et de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Ce document recommande de résoudre le différend sur la gestion des articles conflictuels lors du vote, ainsi que le vide juridique potentiellement non résolu par le décret n°1 de 2024, avant l’examen de la loi de finances 2026.​

Le rapport ou son résumé, à présenter en séance plénière, détaillera le différend, notamment sur l’article 50 relatif à l’impôt sur la fortune, sa gestion entre les commissions, et inclura la recommandation du document signé. Cela vise à clarifier la situation pour l’opinion publique et à dépasser le blocage.​

L’article 50, retoqué en commission pour ses impacts sur l’épargne et l’investissement, ne figure pas dans la version actuelle ; des engagements ont été pris par la ministre des Finances et les parties impliquées pour le soumettre à nouveau en plénière. La proposition gouvernementale, déposée par la ministre dans sa forme originale, sera suivie d’un débat sur les amendements issus de la séance conjointe des commissions, complétant les autres articles restants.​

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Ahmed Ounaïes: Un précédent inédit dans les relations Tunisie-UE

28. November 2025 um 16:39

Ahmed Ounaïes, ancien diplomate, a réagi sur les ondes d’Express fm, ce vendredi 28 novembre 2025, rappelant la nécessité de respecter les cartes diplomatiques en vigueur dans les interactions et la coordination avec les institutions de l’État tunisien.


Dans le même contexte, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a convoqué, ce vendredi, l’ambassadrice des Pays-Bas en Tunisie pour lui adresser une remarque similaire, dans le cadre du suivi de certains dossiers liés à la coopération avec les partenaires européens.

Une première dans l’histoire de la diplomatie

Ahmed Ounaïes a souligné que cet incident constitue une première dans l’histoire de la diplomatie tunisienne. Il a ajouté: “L’envoi de messages officiels au ton ferme aux représentants de l’Union européenne et des Pays-Bas constitue une démarche inhabituelle et un précédent dans l’histoire de la diplomatie tunisienne, susceptible de provoquer un certain malaise dans les relations avec les partenaires européens”. 

Il a rappelé que la diplomatie tunisienne s’est toujours fondée sur l’ouverture et le respect de la liberté d’expression. 

Il a également noté que les relations entre la Tunisie et l’Union européenne se sont toujours appuyées sur les principes de liberté et de franchise, appelant à poursuivre dans cette voie, considérée comme le fondement de la confiance et du développement de la coopération.

 

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Les commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD rejettent trois articles du PLF

28. November 2025 um 16:16

Trois articles du projet de loi de finances (PLF) 2026 proposés par le gouvernement ont été rejetés par les commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD. Il s’agit des articles 20, 47 et 50, d’après le Rapport des deux commissions sur le PLF 2026, publié sur le site de l’ARP.

En effet, l’article 20 du PLF 2026 est relatif à la poursuite de l’application des dispositions provisoires de la contribution sociale de solidarité. Pour rappel, l’article 53 de la loi de finances 2018 (loi n°2017-66 du 18 décembre 2017) a institué une contribution sociale de solidarité de 1%, due par les personnes physiques et les entreprises.

Lire aussi: PLF 2026 : une dizaine d’articles retoqués par les députés

Les commissions des finances et du budget relevant des deux chambres législatives ont également rejeté l’article 47, relatif à la révision des droits de douane imposés au titre des importations de panneaux solaires. Cet article stipule une réduction de 15% des tarifs douaniers imposés au titre des importations de panneaux solaires.

Le troisième article rejeté est l’article 50 du projet de loi de finances 2026, qui prévoyait l’instauration d’un impôt sur la fortune. Cet article prévoit un impôt sur les biens des personnes physiques, y compris les biens de leurs enfants mineurs sous leur tutelle, intitulé «impôt sur la fortune». Il concerne aussi bien les biens immobiliers que mobiliers. Les taux prévus ont été fixés à 0,5% pour les biens dont la valeur varie de 3 à 5 millions de dinars, et à 1% pour ceux dépassant les 5 millions de dinars.

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Le potentiel d’exportation des dattes algériennes est-il de 1 milliard de dollars ?

28. November 2025 um 15:40

Selon les données disponibles, l’Algérie produirait, annuellement, plus de 11,5 millions de quintaux de dattes, plaçant ainsi du pays parmi les poids lourds mondiaux du secteur. Mais en dépit de cet important volume, ses exportations atteignent à peine les 70 millions de dollars. Alors que les professionnels évaluent le potentiel réel (d’exportation) des dattes algériennes à près d’un milliard de dollars. Un paradoxe qui alerte les spécialistes, inquiets de voir une filière stratégique sous-exploiter un gisement économique colossal, assure Maghreb Emergent.

D’ailleurs, en 2025, le contraste est encore plus saisissant. En effet, la saison est exceptionnelle dans les palmeraies : production abondante, qualité au rendez-vous. Ce que confirme du reste Mohamed Yazid Hambali, directeur de la Chambre nationale de l’agriculture, qui parle d’un “raccord” inédit. Toutefois, l’exportation des dattes algériennes, elle, a du mal à décoller. “Atteindre seulement 70 millions de dollars est insignifiant au regard de notre potentiel”, déplore-t-il.

Nécessité d’un plan de commercialisation des dattes algériennes

Pour résoudre la situation, il demande la mise en place d’un plan de commercialisation solide et à la formation de jeunes professionnels en vue de mieux valoriser la datte algérienne qui est déjà, selon ses dires, très prisée sur les marchés internationaux.

Conséquence de cette surproduction de la datte : les prix dans les marchés de gros sont tirés vers le bas. Dans les régions productrices comme Oulad Djellal, les agriculteurs se réjouissent des récoltes tout en s’interrogeant sur la faiblesse des recettes extérieures.

Alors, le problème vient-il d’un manque de stratégie publique ou de défaillances structurelles dans la chaîne de valeur ? Ainsi s’interroge Maghreb Emergent.

Des obstacles…

Il y a sans doute plusieurs réponses, selon les analystes, dont l’inertie institutionnelle et les obstacles logistiques. Citons par exemple, le Salon international des dattes d’Alger, organisé du 15 au 18 novembre, qui, au lieu de service justement comme tremplin commercial, s’est malheureusement contenté de mettre en avant les difficultés auxquelles font face certains producteurs pour accéder à ce type d’événements.

… et l’impact du marché parallèle 

Les dattes algériennes font également face un autre problème : le marché parallèle où est vendue une bonne quantité et sur les circuits officiels, parfois via des réseaux informels ou sous le « ticket » d’autres pays. C’est ainsi qu’un agriculteur affirme avoir été contacté par « des opérateurs tunisiens souhaitant faire passer clandestinement des dattes algériennes pour les exporter sous label étranger », rapporte notre source. De toute évidence, cela prive l’État de recettes et affaiblit la visibilité internationale du produit, pourtant emblématique, qu’est la datte algérienne.

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Les prix du café resteront élevés malgré le geste américain

28. November 2025 um 15:08

Les amateurs de café qui espéraient un soulagement rapide face aux prix historiquement élevés devront peut-être patienter, car le soulagement attendu de la réduction des droits de douane américains ne s’est pas encore concrétisé, selon la société italienne de torréfaction Illycaffe SpA.

L’entreprise, connue pour son Espresso de haute qualité vendu dans des canettes argentées et rouges, prévoit d’augmenter à nouveau ses prix en janvier, après deux hausses cette année, a déclaré la directrice générale Cristina Scocchia dans une interview, rapporte Bloomberg.

Le prix du café Arabica a atteint des sommets historiques en octobre, mais les prix ont légèrement baissé depuis la prolongation par Donald Trump des exonérations tarifaires pour le café brésilien, mais ils demeurent néanmoins à des niveaux records.

« Une entreprise ne peut absorber qu’une limite au niveau excessif du prix du café vert », a souligné Scocchia, faisant référence à la hausse du coût des grains de café. « Nous allons augmenter le prix dans tous les pays et sur tous les circuits de distribution », a-t-il ajouté…

L’entreprise Illycaffe a maintenu sa stratégie d’approvisionnement au Brésil pendant la période où les États-Unis ont imposé des droits de douane, car elle propose des mélanges uniques qui nécessitent le café de ce pays. Elle prévoit désormais de développer ses partenariats de production aux États-Unis, qui représentent 20% de son chiffre d’affaires…

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Poutine refroidit les espoirs de paix de Trump et durcit ses conditions envers Kiev

28. November 2025 um 14:44

Le président russe Vladimir Poutine a douché les espoirs de Donald Trump d’une issue à la guerre en Ukraine. Jeudi 27 novembre, il affirmait : « Il n’y a pas de plan de paix ». Tout en ajoutant que le projet discuté à Genève et transmis à son bureau ne constituait qu’« une simple liste de points à débattre ».

S’il admet que ce document pourrait « servir de base à de futurs accords »; Poutine prévient que plusieurs propositions ukrainiennes lui paraissaient « ridicules ». De même qu’il déclare que le processus serait long, « chaque mot devant être sérieusement discuté ».

Depuis Bichkek, au Kirghizistan, le chef du Kremlin a répété qu’il ne mettrait fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retiraient des territoires qu’elles occupent », sans préciser lesquels. C’est ce que rapporte The Guardian. À défaut, « nous atteindrons nos objectifs militaires », menace-t-il.

Par ailleurs, Poutine a également qualifié Volodymyr Zelensky d’« illégitime », en raison du report de la présidentielle ukrainienne de 2024, jugée impossible à organiser en temps de guerre.

En outre, réagissant à la « fuite d’une conversation téléphonique », Poutine dénonce comme des « absurdités » les accusations de partialité visant l’envoyé spécial américain Steve Witkoff. Et ce, tout en confirmant sa venue en Russie la semaine prochaine.

Enfin, interrogé sur les sanctions américaines visant Lukoil et Rosneft, le président russe s’est dit « surpris » par le revirement de l’administration Trump, rapporte le New York Times. Il rappelle que les deux dirigeants avaient convenu, après leur sommet en Alaska en août, de s’accorder « un temps de réflexion ». Une décision dont il dit ne pas comprendre la remise en cause.

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Cyberviolence envers les femmes : l’ébauche d’une dynamique arabe

28. November 2025 um 14:23

Dans le cadre des « 16 jours d’activisme » contre les violences faites aux femmes, la 72ᵉ édition du Salon arabe en ligne, pilotée par la Dr Hanane Youssef, a mobilisé les experts d’une dizaine de pays arabes et du Canada pour alerter sur l’explosion de la cyberviolence, du chantage, du harcèlement. Tout en appelant à faire de la sécurité numérique un droit fondamental, cette rencontre pluridisciplinaire plaide pour des lois renforcées, des formations et une sensibilisation massive face à un fléau destructeur pour la santé mentale et la société.

Sous l’égide de l’Organisation arabe pour le dialogue et la coopération internationale, la 72ᵉ édition du Salon, animée par la Dr Hanane Youssef, s’est tenue en ligne via Zoom, jeudi 27 novembre 2025, autour du thème : « La lutte contre la cyberviolence ». Cette rencontre a rassemblé de nombreux experts et universitaires venus de plusieurs pays arabes pour débattre notamment de l’addiction croissante aux réseaux sociaux.

Dr Hanane Youssef a souligné l’importance cruciale de renforcer la sensibilisation collective, tant auprès des citoyens que de la société tout entière, afin de combattre efficacement ce fléau numérique. Cette initiative s’inscrivait en parallèle des « 16 jours d’activisme » consacrés à la lutte contre la violence faite aux femmes, dans le cadre de la Journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, instituée par l’ONU chaque 25 novembre.

Cette année, l’attention s’est particulièrement portée sur la cyberviolence ciblant les femmes. Experte des médias et présidente de l’Organisation, la Dr Youssef a mis en lumière les répercussions négatives, psychologiques et sociales, que l’usage intensif du numérique engendre pour les femmes. Elle a affirmé que la sécurité numérique doit être reconnue comme un droit fondamental pour la femme arabe.

Le salon a réuni des participants d’Égypte, du Soudan, de Jordanie, d’Irak, d’Arabie saoudite, des Émirats, du Yémen, de Tunisie, d’Algérie et du Canada, tous professionnels issus des domaines du droit, des médias et des droits des femmes. Tous ont insisté sur la gravité de la « violence numérique » sous ses multiples formes et son impact destructeur sur les femmes arabes, appelant à un effort collectif pour intensifier la sensibilisation au numérique et encourager une culture de la sécurité en ligne.

Parmi les manifestations de cette violence numérique figurent le chantage électronique, le harcèlement en ligne, la diffamation, la violation de la vie privée et les atteintes à la réputation numérique. Ces menaces mettent en danger la vie des femmes et alimentent des crimes graves liés à la haine, à l’honneur et à la violence.

Les débats ont couvert plusieurs dimensions : juridique, médiatique, éducative, culturelle, sociale, technologique et sanitaire, tout en tenant compte des engagements internationaux. Des témoignages et des études récentes ont démontré l’explosion de ce phénomène sur les plateformes numériques, soulignant l’urgence de lancer des programmes éducatifs et médiatiques pour protéger les femmes et les filles contre ces agressions.

L’initiative comprend la mise en place de cas pratiques, de formations, de brochures et de contenus médiatiques destinés à promouvoir la protection numérique face à la cyberviolence visant les femmes. Pour la Tunisie, une étude du Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme, Credif, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population, révèle que quatre femmes sur cinq ont subi de la violence numérique.

Il faut aussi rappeler que les femmes journalistes ont souvent été prises pour cible. En 2022, une journaliste tunisienne a été victime de moqueries publiées via une story Instagram par un footballeur, ce qui constitue un cas typique de cyberviolence. Derrière un simple écran, les mots peuvent blesser profondément et affecter la santé mentale des victimes, provoquant perte de confiance en soi, isolement, anxiété, dépression, etc.

Bien que la Tunisie ait progressé en matière de prévention et de traitement de la violence faite aux femmes, notamment via la loi 58, cette dernière ne couvre pas encore la cyberviolence. Cela soulève la nécessité de réfléchir ensemble à un renforcement du cadre législatif.

Pour clôturer cette rencontre, l’artiste Nada El-Mansy, membre du salon culturel, a interprété la chanson « La moitié du monde », suivie d’un extrait de l’opérette « La grande patrie الوطن الأكبر », dans une ambiance enthousiaste.

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Anis Ben Said : « Sur une voiture, l’État perçoit parfois plus que le fabricant »

28. November 2025 um 13:45

L’enseignant universitaire et conseiller fiscal Anis Ben Said a dressé un tableau sévère du secteur automobile, dénonçant l’impact de la fiscalité sur le coût des véhicules et remettant en question la cohérence des récentes initiatives législatives, notamment celles du projet de loi de finances (PLF 2026).

Il affirme que la fiscalité constitue la principale cause de la cherté des voitures en Tunisie, soulignant que l’État perçoit parfois davantage que le fabricant lui-même, entre droits de douane, TVA et autres taxes. Il met également en lumière les marges jugées excessives des concessionnaires.

Pour les voitures populaires, la marge est encadrée par le ministère du Commerce entre 500 000 et 1 000 000 de dinars, le prix étant également réglementé. En revanche, pour les autres véhicules, les prix sont libres, et l’intervenant estime que la marge ne descend jamais sous les 10% (soit 10 millions de dinars sur un véhicule à 100 millions de dinars).

Une initiative jugée insuffisante

À propos de l’initiative « voiture pour tous », ajoutée au PLF 2026 pour répondre à la dégradation du transport public, l’expert la juge insuffisante. Il critique notamment le seuil de revenu permettant de bénéficier de l’avantage fiscal : pour un célibataire, il est fixé à dix fois le SMIG brut (566 dinars), soit environ 4,5 millions de dinars par mois. Il considère ce seuil absurde et craint qu’il n’encourage les salariés à sous-déclarer leurs revenus pour devenir éligibles. Il propose plutôt un système progressif, où l’avantage fiscal diminuerait à mesure que le revenu augmente — par exemple, avantage réduit jusqu’à 20 fois le SMIG et nul au-delà de 50 fois le SMIG. Il relève aussi que certains concessionnaires redoutent que la mesure n’« inonde le marché » de voitures. Cependant, il rappelle que l’objectif de l’initiative est d’aider les citoyens à acquérir un véhicule, compte tenu de l’état du transport public.

Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) et régime FCR

Une mesure du PLF vise à modifier l’article 109 du Code des droits et procédures fiscaux, en dispensant les Tunisiens non résidents de présenter le reçu de leur déclaration annuelle lors du changement de carte grise. Anis considère cette évolution comme une correction logique, puisque le statut de non-résident découle déjà de la carte grise et non d’un avantage fiscal.

Concernant le régime FCR, rétabli par la loi de finances 2023 tous les dix ans pour les TRE, il rappelle que les concessionnaires craignaient un impact sur les transferts de devises, estimant que les TRE importeraient des voitures au lieu d’envoyer des fonds en Tunisie. Il conteste cette crainte, soulignant que les TRE paient de toute façon leurs véhicules en devises à l’étranger.

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Pesticides dangereux : Les Tunisiens échappent-ils au trafic européen ?

28. November 2025 um 13:05

Selon RFI, une enquête des organisations Public Eye et Unearthed, basée sur des documents d’exportation officiels, révèle que les pays européens ont accru leurs exportations de pesticides interdits sur leur propre sol. Ces ventes ont plus que doublé en cinq ans, atteignant 122 000 tonnes en 2024. Les principaux exportateurs sont l’Allemagne, la Belgique et l’Espagne.

Les pays africains sont des destinations majeures pour ces produits, avec le Maroc et l’Afrique du Sud en tête des importateurs, suivis de près par le Kenya. Ce dernier importe annuellement près de 500 tonnes de pesticides dangereux, dont de l’Imidacloprid et de l’Iprodione, utilisés dans des cultures comme le café ou les haricots verts.

Les autorités de ces pays défendent l’usage de ces produits sous condition de mesures de protection strictes. Cependant, une étude kényane de 2020 a montré que seul un agriculteur sur six portait des équipements de protection adaptés, exposant la majorité à des risques sanitaires. Face à ce danger, des actions en justice ont été intentées au Kenya pour demander le retrait de ces pesticides du marché.

Compte tenu de cette pratique d’exportation massive vers d’autres pays africains, la question se pose : ces pesticides interdits en Europe circulent-ils également en Tunisie ?

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Sommet UA-UE à Luanda : l’Afrique, clé oubliée de la sécurité internationale

28. November 2025 um 10:03

L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) se sont réunies en sommet – le 7ème du genre – les 24 et 25 novembre 2025 à Luanda, en Angola.

Au menu de cette rencontre, la coopération tous azimuts, la paix, la migration, la réforme du multilatéralisme, etc., entre l’l’Afrique et l’Europe. Disons-le tout de suite, le bilan reste mitigé, car sans décision majeure. Mais des promesses importantes ont pu tout de même émerger.

A cette occasion, le chef de l’Etat du Togo, Faure Gnassingbé, a appelé à une coopération stratégique et structurée entre l’Afrique et l’Europe pour répondre aux défis sécuritaires, économiques et géopolitiques, rapporte la presse togolaise. Il a insisté sur l’urgence de bâtir un partenariat capable d’affronter la montée des tensions internationales, la fragmentation politique et les menaces hybrides.

A cet égard, tous les chefs d’Etat et de gouvernement présents n’ont pas manqué de rappeler que « la paix est désormais un enjeu global, menacé par l’instabilité, les conflits et la défiance entre les puissances ». En ce concernant les conflits sur le continent, il a été largement souligné que les États africains ont « la première responsabilité » de garantir la sécurité sur leur sol. Toutefois, cette stabilité est indissociable de celle du reste du monde. D’ailleurs, que l’avenir de l’Europe et celui de l’Afrique sont « mutuellement liés », ajoute le président Gnassingbé.

Le dirigeant togolais a également plaidé pour une réforme profonde du multilatéralisme. Tout en jugeant le système actuel insuffisamment représentatif et incapable d’anticiper les crises. Il faut donc un nouvel ordre international qui soit plus équitable, reposant sur la coopération plutôt que sur les rapports de force.

Appel à la création d’une structure de paix entre l’Afrique et l’Europe

Sur le plan opérationnel, il a été proposé la création d’une architecture de paix conjointe UA–UE, mieux adaptée aux menaces contemporaines. A savoir celles qui reposent sur : le terrorisme, la cybercriminalité, la désinformation ou l’insécurité maritime. Dans ce cadre, il est nécessaire d’intégrer et d’impliquer pleinement la jeunesse africaine dans cette dynamique, parce qu’aucune paix durable ne peut être imposée « sans transmission et apprentissage ».

En outre, notons que le sommet de Luanda a permis de consolider un partenariat renouvelé entre l’Union africaine et l’Union européenne. Et ce, en particulier autour de la stratégie d’investissement “Global Gateway“, dotée de 150 milliards d’euros pour l’Afrique. Les priorités communes incluent la transformation locale des ressources naturelles, le renforcement de la coopération sécuritaire, la gestion concertée des migrations et l’accélération de la transition durable face au changement climatique.

Ce 7ᵉ sommet marque ainsi une étape majeure dans la définition d’une vision géostratégique commune, où Africains et Européens entendent construire un avenir plus stable, plus équitable et davantage fondé sur des intérêts partagés.

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PLF 2026 : une dizaine d’articles retoqués par les députés

28. November 2025 um 09:38

L’article 20 du PLF 2026, relatif à la poursuite de l’application des dispositions provisoires de la contribution sociale de solidarité, a été retiré. Le taux de prélèvement était de 1 % pour les personnes physiques et 1 % pour les personnes morales dans la loi de finances 2018, puis ramené à 0,5 % pour les personnes physiques et 4 % pour les personnes morales dans la loi de finances 2023, déclare Mohamed Zied Maher, membre de la Commission des finances de l’ARP, qui intervenait sur les ondes d’Express FM, jeudi 27 novembre 2025.

Le gouvernement avait demandé, dans le cadre du PLF 2026, la prolongation de l’application de ces taux. Zied Maher précise que le retrait constituait une forme de protestation contre l’absence d’une vision de réforme structurelle. Tout en ajoutant toutefois que l’article reste objet de discussion et sera de nouveau soumis en séance plénière.

En cas de maintien du retrait de cet article, les anciens taux reprendraient effet. Par conséquent, les députés devraient présenter une proposition soit pour les réduire, les supprimer ou prolonger l’application des taux de 0,5 % et 4 %.

Article 23 : transport des salariés

L’article 23 du PLF 2026, qui prévoit l’exonération de l’impôt sur le revenu au titre des services de transport pris en charge par l’employeur, a été modifié. De nombreuses entreprises ayant fait l’objet de contrôles pour avoir fourni un transport gratuit aux salariés, celui-ci a été considéré comme un avantage en nature devant entrer dans la base de calcul des cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale. La modification étend cette disposition à toutes les entreprises, et non plus seulement aux établissements industriels.

Article 24 : financement des régions défavorisées

L’article 24 concernant le soutien au financement des entreprises économiques dans les régions les moins développées a subi une légère modification portant sur l’ouverture d’une ligne de financement de 15 millions de dinars sur les ressources du Fonds national pour l’emploi durant l’année 2026, au lieu de la période allant du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2027.

Article 30 : conditionnement de l’huile d’olive

L’article 30 relatif au soutien au conditionnement de l’huile d’olive, concernant le bénéfice de l’exonération des droits de douane et la suspension de la TVA pour les intrants nécessaires au conditionnement de l’huile d’olive produite localement, a fait l’objet de discussions. Un nouveau paragraphe a été ajouté à la fin de l’article stipulant que « pour bénéficier de l’avantage mentionné, le bénéficiaire doit obtenir un programme annuel visé par les services compétents du ministère chargé de l’Industrie ».

L’article 30 modifié a été approuvé par les membres de la Commission des finances et du budget des deux chambres (ARP et Cnrd).

Article 37 : allègement fiscal

L’article 37 concernant l’allègement de la fiscalité sur les autobus et véhicules automobiles au profit des « enfants de la lune » a été restreint aux associations œuvrant pour la réhabilitation et l’intégration des enfants autistes, et limité à l’année 2026 uniquement pour évaluation, avant de redéfinir les objectifs ultérieurement.

Article 39 : soutien à la contribution sociale

L’article 39 relatif au soutien à la contribution sociale pour les individus et les entreprises a vu le retrait de la mesure pour les associations s’occupant de l’enfance, des personnes âgées, de la famille, des personnes handicapées, de la culture et des petites associations sportives.

Article 45 : projets publics financés par l’étranger

L’article 45 concernant l’allègement du coût des projets publics financés par des prêts extérieurs mobilisés a intégré un point relatif aux groupements de maintenance et de gestion des zones industrielles pour les projets classés d’intérêt public, à réglementer par décret.

Article 47 : panneaux solaires

L’article 47 prévoit la révision des droits de douane exigibles au titre de l’importation de panneaux solaires. Les droits de douane, qui s’élevaient à 43 % accompagnés de 19 % de TVA, ont été réduits en 2018 à 10 % et 7 % respectivement, puis relevés en 2023 à 30 %.

La question a été rationalisée en maintenant le taux de 30 % pour les droits de douane, cette mesure intervenant dans le contexte du démarrage effectif de la production de l’usine 3 en 2026, selon notre interlocuteur.

Article 48 : batteries au lithium

L’article 48 concernant l’allègement de la fiscalité sur les intrants nécessaires à la fabrication de batteries au lithium a vu le ministère proposer l’exonération des droits de douane de certains intrants. Le Parlement a ajouté des intrants supplémentaires après coordination avec les services compétents.

Retrait de l’article 50

L’article 50 relatif à l’équité fiscale entre les individus, qui proposait l’augmentation d’autres taux, a été retiré. Il posait problème lors de l’application de l’impôt sur l’épargne ou l’investissement en actions. Une initiative de révision a été présentée, et l’article reviendra modifié par le Parlement et le gouvernement lors de la séance plénière.

Nouvelles dispositions ajoutées

Des articles supplémentaires ont été ajoutés, notamment l’octroi d’un avantage fiscal lors de l’acquisition d’un véhicule pour les familles résidentes sur le marché local. Les discussions avec le gouvernement ont été longues et l’initiative a été intégrée.

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Kaïs Saïed : les majorations salariales dépassent le cadre de la loi de finances 2026

28. November 2025 um 08:34

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a été reçu en audience au Palais de Carthage par le président de la République, Kaïs Saïed.

Au cours de cette rencontre, indique un communiqué de la présidence de République, le chef de l’Etat a souligné que le projet de loi de finances pour l’année à venir, prévoyant entre autres des majorations salariales, « n’est pas une invention et ne fait pas figure de cas isolé », citant à titre indicatif et non limitatif, des dispositions traitant de la même question qui ont été inscrites dans le texte des lois de finances des années 1973, 1974, 1975 et 1976.

Le président Saïed indique d’ailleurs que l’Etat social doit assumer pleinement ses devoirs envers les citoyens, et que les efforts sont en cours dans les différents secteurs et régions pour garantir aux citoyens où qu’ils se trouvent les attributs de la dignité et de la justice sociale.

Dans le même ordre d’idées, le président Saïed a donné ses instructions en vue d’acheminer des aides urgentes à plusieurs régions du pays, rappelant que celles-ci doivent bénéficier pleinement d’un développement équitable et disposer ainsi des infrastructures nécessaires.

« Il s’agit là d’une question de portée nationale qui concerne la Tunisie tout entière et non une région déterminée », a tenu à préciser le président Saïed, rappelant que les catégories marginalisées ne sont pas nées ainsi; mais plutôt elles sont les victimes de l’échec cuisant de multiples politiques publiques datant de plusieurs décennies qui ont abouti à l’exclusion et à la misère du peuple tunisien.

Sur un autre plan, le président Saïed a mis l’accent sur la nécessité de trouver des solutions au financement des caisses sociales, plaidant à ce propos en faveur de la restructuration de ces organismes afin qu’ils puissent accomplir au mieux leurs missions.

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