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Politique migratoire américaine : tapis rouge pour les ultra-riches

13. Dezember 2025 um 10:28

«Les gens riches arriveront dans ce pays en achetant cette carte. Ils seront riches, ils auront du succès, ils dépenseront beaucoup d’argent, ils paieront beaucoup d’impôts et emploieront beaucoup de monde». Telle est la nouvelle approche de Donald Trump qui monétise de facto l’immigration vers son pays. Aux dépens des plus modestes. 

 

Il faut admettre que M. Trump possède une qualité rare chez les hommes politiques : dire ouvertement et publiquement le fond de sa pensée, souvent d’une manière crue, voire blessante.

Pour s’en convaincre, prenons l’exemple de sa politique migratoire. Ainsi, dernièrement, le locataire de la Maison Blanche a annoncé clairement son intention de «suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du Tiers-monde».

Sitôt dit, sitôt fait. Profitant d’un fait divers, une banale fusillade à Washington attribuée à un Afghan, l’administration du président républicain annonça dare-dare un nouveau tour de vis pour freiner les entrées sur le sol américain. Et ce, en suspendant toutes les demandes d’immigration pour les ressortissants de 19 pays (Afghanistan, Myanmar, Tchad, Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen, Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkménistan et Venezuela). Or, il se trouve qu’à l’exception de l’Iran, la Libye et le Venezuela, les autres pays listés figurent parmi les plus pauvres de la planète. Un simple hasard ?

Rien d’étonnant puisqu’il avait promis de «chasser toute personne qui n’est pas un atout pour les États-Unis», de «dénaturaliser les migrants qui nuisent à la tranquillité nationale et d’expulser tout ressortissant étranger qui constitue un fardeau public, un risque pour la sécurité ou qui n’est pas compatible avec la civilisation occidentale».

Intrusion dans la vie privée

Faut-il pour autant taxer M. Trump de xénophobie primaire vis-à-vis de «ces pays de merde», selon son aimable expression ? Pas si vite, puisque même les visiteurs étrangers compatibles «avec la civilisation occidentale» – en l’occurrence les ressortissants de pays bénéficiant du programme d’exemption de visa : l’Australie, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, Israël, le Japon ou encore la Corée du Sud – devront désormais fournir aux services d’immigration américains l’historique de leurs activités sur les réseaux sociaux depuis cinq ans !

De plus, l’U.S. Customs and Border Protection (CBP) souhaite également collecter les numéros de téléphone utilisés par ces visiteurs au cours des cinq dernières années, les adresses électroniques des dix dernières années, ainsi que des informations sur les membres de leur famille.

Des mesures drastiques qui inquiètent les défenseurs des libertés publiques en raison du caractère intrusif d’une collecte aussi large de données personnelles ; tandis que les professionnels du tourisme redoutent un effet dissuasif. Sachant que cette mesure intervient alors que les États-Unis, le Canada et le Mexique s’apprêtent à accueillir la Coupe du monde de football 2026, qui doit attirer des centaines de milliers de supporters.

Le sésame des riches

Alors, que faire si vous voulez immigrer légalement aux Etats-Unis et que vous êtes un ressortissant du Tiers-monde ou ressortissant de pays bénéficiant du programme d’exemption de visa mais que vous refusez de déballer votre vie intime sur les réseaux sociaux ? Avoir les poches bien remplies !

Ainsi, dans sa logique de durcir les conditions d’entrée aux États-Unis, tout en espérant, en homme d’affaires avisé, attirer des profils «capables d’apporter une contribution substantielle aux États-Unis», Trump a officiellement lancé la nouvelle carte de séjour pour permettre aux étrangers d’accéder au territoire national contre une importante somme d’argent, en occurrence 1 million de dollars. Une fois approuvé, le détenteur de la Gold Card reçoit un document lui donnant le droit de vivre aux États-Unis, d’y travailler, d’y créer ou posséder une entreprise, puis de demander la citoyenneté américaine après la durée légale de résidence.

Mais l’addition ne s’arrête pas là puisqu’il faudra au préalable  débourser 15 000 dollars de frais de traitement pour espérer obtenir ce visa spécial. Sachant que des «frais supplémentaires minimes peuvent être exigés selon le profil du candidat» par le Département d’État. Avant de payer un million de dollars.

Les entreprises peuvent également acheter cette carte dorée pour permettre à un étranger de travailler pour eux aux États-Unis. Cette fois, c’est 2 millions de dollars qu’il faudra lâcher pour accélérer les démarches de visa.

D’autre part, lors d’une table ronde à la Maison Blanche dans la nuit de mercredi à jeudi 11 décembre, le président américain a dévoilé les contours d’une autre carte, la «Trump Platinum Card».

Encore au stade de projet, les «ressortissants étrangers peuvent s’inscrire dès maintenant et réserver leur place sur la liste d’attente pour la carte Trump Platinum». Une fois lancée, elle permettra de «séjourner jusqu’à 270 jours aux États-Unis sans être imposés sur les revenus non américains».

Et une fois de plus, il faudra s’acquitter d’une somme de 15 000 dollars de frais de traitement, sans oublier une contribution fixée à… 5 millions de dollars. Il est également précisé que «les personnes ayant déjà été imposées aux États-Unis sur des revenus non américains (par exemple, les citoyens américains et les résidents permanents) ne sont pas admissibles à la carte Trump Platinum».

Logique mercantile

Au final, ces mesures sont explicitement pensées comme une réforme économique de l’immigration : il s’agit de privilégier les étrangers jugés «bénéfiques pour la nation américaine» et de générer des recettes massives ; en mettant en avant des promesses d’investissements étrangers «de plusieurs milliers de dollars».

Bref, on peut désormais «acheter» la nationalité américaine à coup de millions de dollars. Avis aux amateurs.

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Tawasol Group Holding réalise un bénéfice d’un million de dinars en 2024

13. Dezember 2025 um 09:51

Tawasol Group Holding (TGH) a réalisé un résultat net bénéficiaire de près d’un million de dinars pour l’exercice clos au 31 décembre 2024. Ce résultat inverse le déficit d’environ 400 000 dinars enregistré l’année précédente. Ce retour à la rentabilité est principalement attribuable à un événement non récurrent. Il s’agit de la génération de produits nets sur cessions de valeurs mobilières s’élevant à plus de 1,5 million de dinars. Le total du bilan de la société s’établit à environ 138,4 millions de dinars à la clôture.

Ce gain significatif résulte de la plus-value obtenue par Tawasol. Cette plus-value fait suite à la cession de sa participation dans la société L’Affichette à la société Esseyaha. L’impact de cette opération a fait grimper les produits des placements à plus de 2 millions de dinars. Cette somme représente une augmentation marquée par rapport aux 1,1 million de dinars enregistrés en 2023. En dépit de ce résultat net positif, le résultat d’exploitation de TGH demeure déficitaire à 293 274 dinars. Cette situation s’est détériorée par rapport au déficit de 8 602 dinars de 2023. Le résultat net par action est passé de moins 0,004 dinar en 2023 à 0,009 dinar en 2024.

Retour sur les chiffres

Sur le plan de la structure financière, les actifs immobilisés ont augmenté. Ils sont passés d’environ 117,5 millions à plus de 126 millions de dinars. Cette progression est due à la hausse des immobilisations financières. Leur solde net débiteur atteint plus de 122,5 millions de dinars. Simultanément, les actifs courants ont diminué de près de moitié. Ils s’établissent à environ 12,3 millions de dinars en 2024, contre plus de 24,1 millions de dinars en 2023. Cette réduction provient principalement de la diminution des placements et autres actifs financiers. Ces derniers ont chuté de 6,75 à 2,5 millions de dinars. L’assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice 2024 est prévue pour le 30 décembre 2025. Ce retard a été noté par les commissaires aux comptes. Le capital social de TGH est fixé à 108 millions de dinars.

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États-Unis–Afrique : un pas décisif vers la reconduction de l’Agoa

13. Dezember 2025 um 09:25

La reconduction de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), accord clé qui permet à plusieurs pays d’Afrique subsaharienne d’exporter leurs produits vers les États-Unis sans droits de douane ou à tarifs préférentiels, vient de franchir une étape importante au Congrès américain.

Ainsi, mercredi 10 décembre 2025, une commission centrale de la Chambre des représentants a approuvé un projet de loi visant à prolonger l’accord, qui a expiré le 30 septembre dernier (après 25 ans d’existence), pour trois ans, jusqu’à fin 2028.

Le Comité des voies et moyens de la Chambre des représentants, chargé des questions fiscales et commerciales, a adopté le texte à une large majorité, avec 37 voix pour et 3 contre, selon l’agence Reuters. Et selon un communiqué, la commission a qualifié l’Agoa de «pierre angulaire des relations économiques entre les États-Unis et les pays d’Afrique subsaharienne».

Lire aussi : Commerce Afrique – USA : l’AGOA vacille, les économies africaines sous tension

 

Le projet de loi prévoit non seulement la prolongation de l’accord jusqu’au 31 décembre 2028, mais aussi une disposition rétroactive : les droits de douane payés par les exportateurs africains depuis l’expiration de l’Agoa, le 30 septembre 2025, pourraient être remboursés. L’accord avait expiré dans un contexte de tensions commerciales liées à la politique protectionniste de l’administration Trump.

Mais en dépit de ce vote favorable, la reconduction de l’Agoa n’est pas tout à fait acquise. Le texte doit encore être adopté par le Sénat, puis par l’ensemble de la Chambre des représentants, avant d’être soumis à la signature du président américain. Les acteurs africains mobilisés à Washington soulignent que le processus législatif reste incertain et pourrait prendre du temps.

L’inquiétude est d’autant plus forte que, lors de son précédent mandat, Donald Trump avait déjà refusé de renouveler certaines dispositions de l’Agoa, dans le cadre de sa stratégie de guerre commerciale tous azimuts.

De ce fait, plusieurs pays africains suivent de très près l’évolution de ce dossier. C’est le cas notamment de Madagascar et du Kenya, fortement dépendants des exportations textiles vers les États-Unis. L’île Maurice, autre bénéficiaire majeur de l’Agoa, n’est pas en reste, il a enregistré une chute de près de 43% de ses exportations vers le marché américain depuis août dernier, par rapport à 2024.

La reconduction de l’Agoa est donc perçue comme un enjeu économique majeur pour de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, qui y voient un levier essentiel pour préserver l’accès au marché américain et soutenir leurs exportations.

Nous pensons que cet épisode devrait alerter les pays africains au sud du Sahara sur deux facteurs, à savoir : primo, il ne faut pas compter sur un seul marché, fût-il important ; secundo, la Chine n’a pas été capable ou n’a pas voulu remplacer leur perte en termes de marché, au contraire, elle a augmenté ses exportations vers l’Afrique.

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La loi de finances 2026 publiée au JORT

13. Dezember 2025 um 08:41

La loi de finances pour l’année 2026 a été publiée au JORT après sa promulgation par le président de la République.

La loi de finances a suivi un processus législatif marqué par son adoption successive par l’Assemblée des représentants du peuple et par le Conseil national des régions et des districts. L’Assemblée a approuvé l’ensemble du projet de loi de finances ainsi que le budget de l’État pour 2026 le 4 décembre courant. Le CNRD a validé le même texte dans son intégralité à l’aube du 7 décembre 2025.

La loi de finances 2026 a ensuite été transmise au président de la République conformément à l’article 18 du décret-loi régissant le fonctionnement de l’Assemblée des représentants du peuple. Selon le président du Parlement, Brahim Bouderbala, la version remise au chef de l’État est celle qui a été adoptée par les députés.

Lors de la séance plénière conjointe de clôture tenue le 10 décembre courant entre les membres des deux chambres législatives, Bouderbala a indiqué que la commission paritaire entre les deux conseils, qui avait poursuivi ses travaux durant les trois derniers jours, n’est pas parvenue à un accord sur un texte unifié concernant les articles litigieux. Par conséquent, le projet a été transmis au président de la République dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles.

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La Société Bouzguenda Frères construira les hôpitaux de Sbiba et d’El Jem

13. Dezember 2025 um 08:36

La Société Bouzguenda Frères aurait été choisie pour construire les nouveaux hôpitaux de Sbiba et d’El Jem. C’est en tout cas ce qu’on lit sur la page LinkedIn du groupe.

Selon le premier responsable de la société, «ce projet d’envergure, d’une durée de 20 mois, est une formidable opportunité pour nous de mettre notre expertise au service de la santé des Tunisiens». Il a promis que l’entreprise fera tout son possible pour «… livrer des hôpitaux modernes et performants, équipés des dernières technologies médicales ».

Par contre, à ce stade, on ignore le montant du contrat signé avec le ministère tunisien de la Santé.

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Nouvelles nominations au Conseil d’administration de la BCT

13. Dezember 2025 um 07:00

Le mandat de Ghazi Boulila, en tant que membre du Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie, est renouvelé pour une durée de trois ans à compter du 13 septembre 2025, en vertu d’un décret paru au JORT vendredi 12 décembre 2025.

Deux autres nominations au titre de membres ayant de l’expertise dans le domaine bancaire et financier ont également été annoncées, à savoir :

  • Rim Charfi épouse Kalsi, en remplacement de Fatma Meraï
  • Mouldi Zayene, en remplacement de Abdelmonem Souyah.

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Gestern — 12. Dezember 2025Haupt-Feeds

La fin du droit international comme boussole des relations internationales

12. Dezember 2025 um 22:25

Les crimes israéliens en Palestine ne sont pas anecdotiques et isolés. Ils disent l’entrée dans une ère politique marquée par l’affirmation d’une violence normalisée de puissance hégémonique.

 

Théoriquement, les relations internationales ne sont pas qu’une affaire de force et de puissance. Elles sont aussi une affaire de principes, de règles. Ainsi, le président américain George H. W. Bush avait décrété en 1990 (à la fin de la guerre froide) l’avènement d’un «nouvel ordre mondial», d’«une nouvelle ère, moins menacée par la terreur, plus forte dans la recherche de la justice et plus sûre dans la quête de la paix (…) ; où la primauté du droit remplace la loi de la jungle. Un monde où les Etats reconnaissent la responsabilité commune de garantir la liberté et la justice. Un monde où les forts respectent les droits des plus faibles». Une perspective qui devait signer la «fin de l’Histoire». Finalement, l’Histoire continue et s’éloigne plus que jamais de cette vision «idéaliste».

 

Le débat théorique sur la place du droit dans les relations internationales 

La question théorique de la place du droit dans les relations internationales oppose traditionnellement les «réalistes» et les «libéraux». L’approche réaliste (dominante) tend à minorer voire à marginaliser le rôle du droit international sur le comportement des puissances internationales : les relations internationales sont réduites essentiellement à une logique de puissance et de rapports de force. Le droit international ne serait pas de nature à peser sur les logiques d’intérêt national et les politiques de puissance.

 

A l’inverse, pour les libéraux, la nature anarchique des relations internationales n’est pas rédhibitoire : elle peut être tempérée, grâce à des modes pacifiques de régulation : la coopération, la diplomatie, le commerce et le droit international. A travers ces vecteurs de pacification des relations internationales, il s’agit de rechercher les moyens et conditions de prévenir la guerre et de promouvoir une paix durable entre les puissances. Un discours de «paix internationale par le droit» qui sera consacré et assumé par les actes fondateurs de la Société des Nations (SDN), puis de l’ONU (Organisation des Nations unies), à la base de l’ordre international post-1945.

 

Le droit international comme fondement de l’ordre international post-1945

La Seconde Guerre mondiale a enfanté un nouvel ordre international fondé (par les vainqueurs, en général, et le Etats-Unis, en particulier) sur des principes (non recours à la force, égalité des États souverains, mais aussi égalité des individus – constitutive des droits universels de l’Homme) et objectifs (paix et sécurité collective) consacrés par la Charte des Nations unies instituant une nouvelle organisation universelle : l’ONU. Le préambule de son acte fondateur, la Charte des Nations unies, énonce une aspiration à l’application effective de valeurs morales communes dans la conduite des affaires internationales.

 

Afin de protéger «les générations futures du fléau de la guerre», il prône la «foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites».

 

A ces principes s’ajoute une mission : celle de chercher à «créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international» et à «favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande». Ce préambule sera par la suite largement développé par la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée à l’Assemblée générale de l’ONU (1948).

 

Premier catalogue des droits humains conçus à l’échelle mondiale, elle assume sa vocation de guide politique et moral à l’usage de toutes les nations présentes ou futures. Sa postérité normative exceptionnelle a, de plus, inspiré les conventions internationales ou régionales de protection des droits humains ayant suivi, ainsi que des cours judiciaires internationales et régionales permettant un recours international face à leurs violations par les Etats.

 

Cet ordre international qualifié de libéral s’est renforcé à la fin de la guerre froide. Ainsi, depuis les années 1990, les discours et instruments juridiques internationaux des Etats et des organisations internationales ont développé les références à l’«état de droit», l’emploi de la minuscule «é» tendant à souligner que le principe de prévalence du droit ne concerne pas les seuls «Etats».

 

Toutefois, cet ordre international dit libéral n’a empêché ni des conflits interétatiques ou les foyers de tension, ni les crimes de masse contre des civils. En témoignent l’invasion de l’Irak, le génocide au Rwanda ou encore les crimes contre l’humanité en ex-Yougoslavie. Mais il existait un consensus relatif sur les principes fondamentaux de cet ordre : non recours à la force, respect de la souveraineté, universalité des droits de l’Homme. Or on assiste aujourd’hui à un mouvement révisionniste nourri par les puissances mondiales, russe et chinoise, mais aussi américaine.

 

La remise en cause de la centralité du droit dans le nouvel ordre internationale

La nouvelle configuration internationale repose sur l’affirmation de la logique de puissance et des valeurs autoritaires qui signifient une marginalisation du droit comme vecteur de régulation des relations internationales.

 

D’une part, l’imprévisibilité, l’instabilité et l’incertitude caractéristiques d’un ordre mondial chaotique, en phase de transition, où la loi de la jungle prévaut sur la loi internationale. La promesse d’une « paix mondiale » ou, du moins, d’une sécurité internationale, se heurte à une pluralité de crises et de conflits récurrents, persistants.

 

D’autre part, la première puissance mondiale, fondatrice de l’ordre international post-1945 est aussi responsable de la violation de ses piliers : respect du droit international et (donc) de la souveraineté des Etats, principe du non recours à la force, valorisation de la coopération et du multilatéralisme. L’affirmation des velléités d’une domination impériale des Etats-Unis de Trump rejoint en cela celle d’une puissance mondiale autoritaire comme la Russie…

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L’américain Visteon inaugure un centre de recherche et d’innovation à Tunis

12. Dezember 2025 um 21:31

Un centre de recherche et d’innovation de l’entreprise américaine Visteon, spécialisée dans la fabrication de composants automobiles et l’ingénierie logicielle, électronique et mécanique, a été inauguré, vendredi 12 décembre à Tunis.

Employant 200 ingénieurs tunisiens, ce centre devrait créer de nouveaux emplois pour atteindre 500 ingénieurs dans les années à venir, a indiqué, à cette occasion, Afef Chachi, cheffe de cabinet de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

Et de souligner qu’il marque « une avancée significative » en permettant de passer de la fabrication de composants à la formation de talents capables de développer des solutions innovantes pour Visteon en Tunisie et à l’international.

Présente dans le pays depuis 2005, l’entreprise a déjà créé 560 emplois et prévoit d’en atteindre 900 d’ici 2028, dont près de 40 % d’encadrement.

« Visteon », qui possède 14 usines et 18 centres de R&D dans le monde, est spécialisée dans les systèmes électroniques intelligents, la climatisation et l’éclairage pour les principales marques automobiles, assurant plus de 10 000 emplois à l’échelle mondiale.

La cheffe de cabinet a rappelé l’importance du secteur tunisien des composants automobiles, qui compte plus de 300 entreprises et 120 000 emplois, et dont les exportations ont atteint 3 milliards de dollars en 2024.

Pour le Président directeur général de Visteon, Sachin Lawande, ce centre servira de pôle d’ingénierie stratégique et permettra à l’entreprise de renforcer sa présence dans l’écosystème technologique et industriel tunisien en créant des emplois à forte valeur ajoutée.

« La Tunisie dispose de très bonnes compétences, c’est pourquoi nous avons choisi ce pays pour élargir nos activités dans la fabrication, l’ingénierie et le design », a-t-il précisé.

De son côté, la présidente de l’Instance tunisienne de l’investissement (TIA), Namia Ayadi, a affirmé que la Tunisie constitue aujourd’hui « un site attractif pour les investissements à forte valeur ajoutée grâce aux compétences tunisiennes », soulignant le choix de Visteon de s’implanter dans le pays.

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Adapter la diplomatie tunisienne aux enjeux de l’économie mondiale

12. Dezember 2025 um 21:24

Des chefs d’entreprise et des diplomates ont appelé, vendredi 12 décembre, lors d’un workshop organisé à Sousse, en marge des 39ème Journées de l’entreprise, à renforcer les ambassades et les missions diplomatiques de la Tunisie par les compétences nécessaires et spécialisées « pour mettre en oeuvre une diplomatie économique qui faciliterait l’accès aux marchés extérieurs, le développement des investissements étrangers et la conquête davantage de marchés africains ».

Dans ce cadre, l’universitaire Fethi Sellaouti, a souligné que le renforcement des missions économiques par des compétences capables de bien mener des « discussions d’ordre économique » avec les pays d’accueil et d’informer sur le climat d’investissement et les avantages qu’offre la Tunisie, « nécessite une gouvernance diplomatique souple », citant, en exemple, l’Indonésie qui intègre et associe les hommes d’affaires à ses missions diplomatiques.

Sellaouti, ex-ministre et professeur d’Economie à l’Université de Tunis El Manar estime que la diplomatie économique tunisienne pourrait travailler sur plusieurs secteurs économiques, dont l’industrie 4.0, l’économie numérique, l’économie verte et la numérisation des secteurs de la santé et l’agriculture.

Pour sa part, l’ex-ambassadeur de la Tunisie à Washington, Hatem Atallah, estime que les chefs des missions diplomatiques sont les exécutants des orientations de l’Etat, en ce qui concerne les relations extérieures, relevant que les cadres diplomates tunisiens ont réussi à faire mieux connaitre la Tunisie en tant que destination économique attractive. « Le meilleur témoigne de cette réussite est la relation entre la Tunisie et le Japon, comme en témoigne le volume d’investissement et de financement et aussi l’évolution des projets mixtes », a-t-il dit.

Concernant l’évolution des relations tuniso-chinoises au cours des dernières années, Atallah a expliqué que la Tunisie oeuvre à diversifier ses partenariats avec la Chine, plusieurs pays de l’Union européenne et d’autres encore, relevant que ces efforts sont « nécessaires pour impulser l’économie ».

« Notre boussole doit être l’autonomie de la décision, l’intérêt économique de la Tunisie avant tout, et le refus de toute dépendance », a-t-il résumé.

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Affaire « Bureau d’ordre » : lourde peine contre Abir Moussi, 12 ans de prison

12. Dezember 2025 um 18:53

La quatrième chambre criminelle près du tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict contre la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, impliquée dans l’affaire dite du « bureau d’ordre ».

Une source judiciaire a confié à l’agence TAP, vendredi 12 décembre, que la cour a condamné Moussi à 12 ans de prison et la dirigeante du parti, Mariem Sassi (en état de liberté) à deux ans de prison.

Pour rappel, Moussi a été arrêtée dans cette affaire depuis le 3 octobre 2023 alors qu’elle s’apprêtait à déposer des recours contre des décrets-lois présidentiels auprès du bureau d’ordre de la présidence de la République.

Sur fond de cette affaire, la chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis a décidé de placer la présidente du PDL, Abir Moussi, en état de détention et de renvoyer la dirigeante du même parti, Mariem Sassi, en état de liberté devant la chambre criminelle près le tribunal de première instance de Tunisie.

Les deux doivent répondre de tentative de changement de la forme du gouvernement, d’incitation des gens à s’armer les uns contre les autres et de vouloir provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire Tunisien, conformément aux dispositions de l’article 72 du Code pénal.

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Bourse de Tunis: le Tunindex clôture vendredi en hausse de 0,13%

12. Dezember 2025 um 17:16

Le marché a clôturé la séance de vendredi, dans le vert. Le benchmark a pris 0,13%, à 13 226,9 points dans un volume de 14 MDT, soutenu par cinq transactions de bloc portant sur le titre CARTHAGE CEMENT et totalisant une enveloppe de 7,6 MDT, selon Tunisie Valeurs.

Le titre ICF s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la société s’est hissée de 4,2% à 86,970 D, dans un volume relativement soutenu de 113 mille dinars. Le titre EURO-CYCLES s’est retrouvé dans le palmarès des meilleures performances. L’action s’est bonifiée de 4,1% à 12,900 D, dans un flux soutenu de 339 mille dinars.

Le titre SAM s’est placé en lanterne rouge du Tunindex. L’action a trébuché de 3,7% à 4,700 D, dans de maigres échanges de 42 mille dinars.

Toujours du côté des baisses, le titre SOTRAPIL a perdu 2,8 % à 22,000 D. L’action a amassé un volume limité de 20 mille dinars sur la séance.

CARTHAGE CEMENT a été la valeur la plus échangée de la séance en amassant un volume de 7,8 MDT. Le titre s’est effrité de 1% à 1,940 D.

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La rédaction scientifique à l’ère numérique au centre du congrès de la STSM

12. Dezember 2025 um 17:09

Le 50e congrès national de médecine de la Société tunisienne des sciences médicales s’est ouvert vendredi à Tunis sous le thème « De l’intelligence artificielle à l’intelligence pratique dans la rédaction scientifique ». L’événement réunit pendant deux jours chercheurs, médecins, universitaires et étudiants pour discuter des apports de l’intelligence artificielle dans la recherche, des enjeux éthiques qu’elle soulève et des méthodes assurant une rédaction scientifique rigoureuse.

La présidente de la Société tunisienne des sciences médicales, Lilia Zakhama, a rappelé que ce thème met en lumière l’importance de la rédaction scientifique, qui répond à des règles spécifiques, différentes de celles de l’écriture littéraire ou journalistique. Elle a souligné que l’intelligence artificielle apporte de nombreux avantages, facilitant l’ensemble du processus de rédaction : formulation de l’idée de recherche, sélection des sources et références, collecte et organisation des données. Selon elle, ces outils contribuent également à la publication des travaux dans des revues internationales de renom.

Placée sous l’égide de l’Université de Tunis El Manar et de la Faculté de médecine de Tunis, cette rencontre scientifique propose des conférences, ateliers et tables rondes pour échanger sur l’avenir de la rédaction scientifique à l’ère du numérique. Zakhama a rappelé que la Société tunisienne des sciences médicales, fondée en 1902 et considérée comme la plus ancienne association médicale en Tunisie et en Afrique, reste active grâce à ses publications, notamment La Tunisie médicale, seule revue indexée du Maghreb et des pays africains francophones, évaluée selon des normes internationales.

Elle a ajouté que le congrès permettra de présenter plusieurs applications et programmes gratuits basés sur l’intelligence artificielle et conçus pour faciliter la rédaction scientifique. Un hommage sera également rendu à cinq médecins chercheurs tunisiens classés parmi les deux pour cent des meilleurs chercheurs actifs dans les revues scientifiques au niveau mondial. Enfin, un prix récompensera la meilleure contribution médicale tunisienne de l’année 2024.

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Gafsa & Kairouan – La Tunisie et la FAO enclenchent un nouveau modèle de gouvernance durable de l’eau

12. Dezember 2025 um 16:39

Un projet stratégique destiné à atténuer la pression croissante sur les ressources hydriques dans les gouvernorats de Gafsa et Kairouan et à améliorer l’accès des communautés locales – en particulier des femmes – à l’eau et aux services associés vient d’être lancé. Financé à hauteur de 2,6 millions de dollars par le Fonds des Nations unies pour la Consolidation de la Paix, il vise également à instaurer des mécanismes de gouvernance équitables afin de renforcer la cohésion sociale dans ces régions fortement touchées par le stress hydrique. Le programme s’étalera sur 24 mois, indique la FAO dans un communiqué.

Selon l’organisation onusienne, « la sécheresse prolongée, la baisse des nappes phréatiques et la surexploitation des ressources ont fragilisé ces deux régions », où la vulnérabilité sociale est particulièrement élevée, notamment pour les femmes, les jeunes et les communautés rurales. Cette situation, souligne la FAO, fait de l’accès à l’eau un enjeu crucial et un potentiel facteur de tensions.

Céline Moyroud, représentante résidente du PNUD en Tunisie, rappelle que « la réalité des ressources en eau devient l’un des enjeux géopolitiques majeurs du XXIᵉ siècle », notant que près de deux milliards de personnes vivent déjà sous stress hydrique sévère. « Dans plusieurs régions du monde, la raréfaction de l’eau accentue les tensions sociales, économiques et territoriales », a-t-elle averti.

Le projet, baptisé APAISE-PBF, repose sur une approche interagences coordonnée par la FAO, en partenariat avec le Pnud et l’Unicef. Abdourahman Mak, représentant de la FAO Tunisie, précise que l’initiative vise à renforcer la disponibilité de l’eau, l’efficience hydrique en agriculture et la gouvernance locale. Michel Le Pechoux souligne pour sa part que « le PNUD pilote la gouvernance locale et la prévention des conflits » tandis que « l’Unicef renforce le dispositif grâce à son expertise en mobilisation communautaire et en communication de proximité ».

Conçu en collaboration avec la DGACTA et divers acteurs nationaux, le projet accorde une place centrale à la participation des femmes rurales et des jeunes, traditionnellement peu présents dans les structures de décision. Des ateliers, des espaces de dialogue et des actions de sensibilisation permettront de « favoriser un engagement citoyen plus fort et plus inclusif ». Une évaluation spécifique de l’accès des femmes à l’eau guidera des formations ciblées en irrigation économe, gestion durable et leadership communautaire.

Les GDA et les autorités locales de Gafsa Sud, Ksar, Sbikha et Hajeb Laâyoune bénéficieront d’un accompagnement technique et de formations destinées à promouvoir une gestion collaborative des ressources. Le projet prévoit également des investissements dans des techniques de conservation de l’eau et des infrastructures de proximité pour améliorer l’accès équitable et renforcer la résilience face aux aléas climatiques.

En plaçant l’inclusion, la coopération locale et la prévention des tensions au cœur de son action, le programme ambitionne de réduire les causes structurelles des conflits liés à l’eau et de « promouvoir une gouvernance apaisée et durable au bénéfice des générations futures ».

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Lancement du Hub Industrie 4.0 pour accélérer la transformation digitale industrielle

12. Dezember 2025 um 16:25

Le lancement du Hub Industrie 4.0 au siège de l’IACE, le 12 décembre 2025, illustre l’engagement de la Tunisie à accélérer la transformation digitale de son industrie et à fédérer acteurs publics et privés autour d’une vision nationale partagée. L’atelier de restitution a permis de définir des priorités concrètes et des axes stratégiques essentiels pour orienter cette transition.

Les travaux de l’atelier de lancement du Hub Industrie 4.0 ont porté sur trois questions fondamentales : les projets prioritaires à développer, les actions nécessaires pour accélérer la transition et les compétences à renforcer. Ces discussions ont conduit à la synthèse de six axes stratégiques : le financement, la communication et la sensibilisation, la formation, la mise en place d’outils opérationnels, la gouvernance et l’adoption d’un cadre réglementaire et politique favorable à la transition écologique et numérique.

Le financement, identifié comme prioritaire, implique la structuration d’un fonds et la mise en place d’instruments tels que les vouchers 4.0 pour amorcer la transformation digitale. La communication et la sensibilisation mobilisent l’ensemble des acteurs, tandis que la formation garantit une compréhension homogène de l’Industrie 4.0. Des outils opérationnels comme les diagnostics de maturité, les plateformes sectorielles et le baromètre national permettront de suivre les progrès et de diffuser les bonnes pratiques. La gouvernance fédère les acteurs et assure la réussite du programme, tandis que le cadre réglementaire encadre la transition tout en favorisant l’implication des parties prenantes via une convention-cadre.

Une vision nationale pour la transformation digitale

Le directeur général de l’APII, Omar Bouzouada, a rappelé que le Hub Industrie 4.0 s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique industrielle et de la stratégie d’innovation à l’horizon 2035, dont un axe prioritaire est la promotion de l’innovation et l’accélération de la transition digitale. Selon lui, le Hub joue un rôle central en fédérant acteurs publics et privés autour d’une vision nationale commune et en facilitant l’accès des entreprises aux mécanismes d’appui nécessaires à leur transformation. Il coordonne les activités des centres techniques et de compétences et développe un label « branding » I4.0 tunisien, élaboré collégialement avec tous les intervenants. Le financement des initiatives repose sur les programmes existants de soutien aux entreprises industrielles et de mise à niveau.

Si les secteurs stratégiques comme l’aéronautique, l’automobile, l’agroalimentaire et l’industrie pharmaceutique sont particulièrement ciblés, les secteurs traditionnels tels que le textile, le cuir, la chaussure et les matériaux de construction participent également à la transition. L’industrie tunisienne compte environ 5 000 à 5 200 entreprises. Le programme débutera par un pilote, et le nombre d’entreprises qui s’engageront dans la transformation dépendra de leurs ambitions et investissements. La stratégie industrielle 2035 fixe des objectifs ambitieux : doubler les exportations pour atteindre 36 milliards d’euros, augmenter les emplois industriels de 520 000 à 840 000 et accroître la contribution de l’industrie au PIB de 18  à 20 %. Pour M. Bouzouada, la réussite se mesure davantage à l’impact sur l’emploi et la compétitivité qu’au nombre d’entreprises impliquées.

Coopération internationale et modernisation industrielle

Alexander Beetz, directeur du programme de transformation digitale de la GIZ, a rappelé l’importance de la Tunisie en tant que partenaire économique et politique stratégique pour l’Allemagne et a salué l’excellente coopération entre les deux pays. La présence de plus de 280 entreprises allemandes en Tunisie illustre ces relations. Selon lui, la GIZ apporte principalement un soutien technique et favorise le transfert de connaissances et d’expertise afin que les entreprises tunisiennes puissent s’intégrer aux chaînes de production internationales.

Le chef composante Industrie 4.0 et intelligence artificielle du programme GIZ Tunisie a présenté les initiatives de modernisation de l’industrie nationale, réalisées en partenariat avec le ministère de l’Industrie et l’APII. L’approche consiste à intervenir directement auprès des entreprises, à travers des diagnostics de maturité et des feuilles de route stratégiques pour la transformation des produits et des processus. Les vouchers 4.0, bientôt disponibles, permettront aux industriels de mettre en œuvre des solutions intelligentes et d’assurer un impact concret sur leurs activités. La transformation numérique répond aux exigences de traçabilité, de mesure de l’empreinte carbone, aux normes ISO et aux standards internationaux, tout en renforçant la compétitivité et l’image des entreprises. Initié en 2019, le projet prévoit désormais de transférer l’ensemble des compétences et la gestion de l’écosystème à l’APII, assurant ainsi la pérennité de l’initiative grâce aux financements de l’État et à l’ouverture à d’autres bailleurs.

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Forte hausse des allocations chômage aux États-Unis

12. Dezember 2025 um 16:10

Le nombre de nouvelles demandes d’allocations chômage aux États-Unis a fortement augmenté. Ce qui laisse penser que le recul à un niveau plus bas en plus de trois ans était probablement dû aux récentes vacances de Thanksgiving.

Plus précisément, au cours de la semaine se terminant le 6 décembre, 236 000 nouvelles demandes d’allocations de chômage ont été déposées. Un nombre qui a augmenté de 44 000 par rapport à la semaine précédente, qui comprenait Thanksgiving (révision marginale à 192 000 demandes contre 191 000).

Ainsi, la moyenne mobile sur quatre semaines est passée de 214 750 à 216 750 nouvelles demandes d’allocations chômage. Cependant, le nombre de bénéficiaires d’allocations chômage en cours a suivi une évolution inverse. Ce qui indique le rythme des embauches, qui est calculé par rapport à la semaine de référence précédente.

En effet, au cours de la semaine se terminant le 29 novembre, 1,838 million de demandes d’allocations chômage ont été déposées. A savoir un chiffre en baisse par rapport aux 1,937 million de la semaine précédente.

Cette baisse est intervenue, alors que les estimations moyennes des analystes prévoyaient une augmentation à 1,95 million.

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Maltaise tunisienne : la campagne française démarre le 31 décembre 2025

12. Dezember 2025 um 15:12

La campagne d’exportation de l’orange maltaise tunisienne vers la France débutera le 31 décembre 2025, soit avec deux semaines d’avance par rapport aux années précédentes, avec des prévisions d’exportation estimées à près de 15 000 tonnes, annonce le Groupement interprofessionnel des fruits (GIFruits).

Le sous-directeur commercial du GIFruits, Tarek Tira, cité par l’agence TAP, a précisé que cette date a été fixée après concertation avec l’ensemble des professionnels du secteur. Cette anticipation fait suite aux analyses du laboratoire du GIFruits sur l’indice de maturité du fruit, conformément aux normes internationales du Codex Alimentarius.

Huit stations de calibrage et de conditionnement agréées participeront à cette campagne. Pour garantir sa réussite, le GIFruits renforce les contrôles sur l’utilisation des pesticides. Un traitement aérien avec un pesticide biologique contre la mouche méditerranéenne a déjà été effectué. À partir du 15 décembre, des prélèvements systématiques seront réalisés dans les exploitations pour analyser les résidus de pesticides. Des conventions ont également été signées avec trois laboratoires agréés pour intensifier ces analyses.

Un programme de promotion ambitieux a été élaboré sous l’égide du ministère de l’Agriculture. À cet égard, la Tunisie sera présente au Salon international de l’agriculture 2025 à Paris, avec des journées de dégustation et de distribution gratuite dans des grandes surfaces françaises. Deux spots publicitaires en 2D et un nouveau slogan « La maltaise de Tunisie, la reine des oranges, une noblesse à part » seront déployés sur les réseaux sociaux.

Quatre camions aux couleurs de la campagne sillonneront les routes entre la Tunisie et l’Europe pour renforcer la visibilité du produit. L’opération cible notamment les consommateurs âgés de 20 à 40 ans.

La production nationale d’agrumes pour 2025/2026 est estimée à 376 mille tonnes, en légère baisse de 2% par rapport à la saison précédente. L’orange maltaise, avec 88 200 tonnes (–1%), représente 23% de la production, derrière la variété Navel (31%). Le gouvernorat de Nabeul, principal bassin de production (71% du total), enregistre un recul cette année.

Lors de la saison 2024/2025, les exportations totales d’oranges avaient atteint 14 mille tonnes, destinées principalement à la Libye (8 500 t) et à la France (5 500 t). Le marché libyen a absorbé 52,6% du total, suivi du marché français (45,6%). Les exportations vers les pays du Golfe ont représenté quant à elles environ 1,4% du volume total.

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Avis des sociétés – Reprise de l’activité de la TSI à partir du 15 décembre

12. Dezember 2025 um 13:11

La TSI – Tuniso-saoudienne d’investissement – annonce la reprise progressive de ses activités à compter du 15 décembre 2025, conformément à la décision rendue par le Tribunal de première instance de Tunis le 5 décembre 2025. Cette réouverture s’effectue dans le cadre de la procédure judiciaire en cours et sous strict contrôle judiciaire, afin de garantir une activité sécurisée et conforme aux exigences légales.

Un redémarrage sous supervision judiciaire renforcée

Depuis la décision du 16 juin 2025 plaçant la TSI sous mandat judiciaire, trois mandataires – Nour El Houda Abassi, Faouzi Ben Salem et Mohamed Haouidhek – assurent la gestion de l’intermédiaire en Bourse, sous la supervision de Madame le juge contrôleur Dorra Bougharka.

La reprise annoncée intervient après une période de suspension visant prioritairement à protéger les intérêts des clients et à sécuriser l’ensemble des opérations.

Un cadre renouvelé pour une reprise maîtrisée

La TSI informe le public que la relance de l’activité s’appuie sur un dispositif resserré, garantissant la transparence et la conformité des opérations. Les mesures suivantes entrent en vigueur dès la réouverture :

  1. Migration des comptes gérés vers des comptes libres.
  2. Notification aux clients de leurs positions débitrices, avec invitation à régularisation.
  3. Réactivation encadrée des ordres d’achat et de vente, soumise à validation d’un négociateur.
  4. Interdiction de retrait sur tous les anciens comptes.
  5. Souscriptions OPCVM limitées aux montants issus de ventes déjà dénouées.
  6. Interdiction des rachats OPCVM et des transferts de titres vers d’autres intermédiaires ou banques.
  7. Dérogations pour les comptes CEA : achats, ventes et souscriptions au FCP AFEK CEA possibles selon des conditions spécifiques.
  8. Plein accès aux services habituels pour les nouveaux comptes : achat/vente de titres, souscription et rachat OPCVM, dépôt et retrait de liquidités.
  9. Reprise des opérations sur dossiers (enregistrements, déclarations, opérations à la criée, etc.) sans modification des procédures.
  10. Réutilisation possible des montants issus de ventes réalisées sur anciens comptes CEA échus ou comptes ordinaires, pour ouvrir de nouveaux comptes CEA, à condition que les fonds ne soient pas retirés.

Communication continue

La TSI s’engage à publier toute information supplémentaire exigée par l’autorité de régulation dans le cadre du suivi de la procédure judiciaire.

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La BIAT lance une plateforme digitale pour dynamiser les sociétés communautaires

12. Dezember 2025 um 14:35

Dans le prolongement de son engagement en faveur d’un développement économique inclusif et durable en Tunisie, la BIAT annonce le lancement d’une nouvelle plateforme numérique dédiée à la soumission des demandes de financement pour les sociétés communautaires. 

 

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la BIAT de simplifier et digitaliser les démarches d’accès au financement, offrant ainsi aux entrepreneurs communautaires un outil accessible et convivial.

 

Grâce à cette plateforme, les utilisateurs pourront :

  • soumettre leurs demandes de financement en ligne via une interface intuitive et sécurisée ;
  • bénéficier d’un traitement plus rapide de leurs demandes, grâce à l’automatisation de plusieurs étapes du processus.

 

Pour accompagner les utilisateurs dans cette nouvelle expérience, la BIAT met à disposition une équipe dédiée, chargée d’assurer un accompagnement personnalisé à chaque étape, de la soumission de la demande jusqu’à la décision finale. Cette équipe est également disponible pour répondre à toutes les questions et fournir une assistance technique si nécessaire.

 

Ce projet s’inscrit dans la stratégie de la BIAT visant à soutenir les entrepreneurs communautaires. En facilitant l’accès au financement, la BIAT réaffirme son rôle de partenaire de confiance pour les sociétés communautaires, contribuant ainsi au développement socioéconomique du pays.

 

Avec communiqué

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Investissement agricole privé : 4 586 opérations pour une valeur de 323 MDT à fin septembre 2025

12. Dezember 2025 um 13:52

Quelque 4 586 opérations d’investissement agricole, d’une valeur de 323,027 millions de dinars (MDT), ont été approuvées à fin septembre 2025, soit une hausse de 30% (en valeur) par rapport à la même période de 2024, selon les données publiées, vendredi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

L’ensemble de ces opérations d’investissement approuvées ont bénéficié de subventions d’une valeur de 80,335 MDT, enregistrant ainsi une légère baisse de 1% par rapport à la même période de 2024.

Des crédits fonciers d’une valeur de 4,128 millions de dinars ont été approuvés, à fin septembre 2025, et ce, pour permettre l’intégration de 232 hectares de terres dans le cycle économique.

Selon la répartition des investissements approuvés par l’APIA, le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés estimés à 138,37 MDT, suivi de l’aquaculture (75,047 MDT), des activités des services liés à l’agriculture (71,052 MDT), de la pêche (13,041 MDT) et de la filière de la première transformation des produits agricoles et de la pêche (3,12 MDT).

Ces investissements ont permis de créer 1815 emplois à fin septembre 2025, soit une hausse de 8% par rapport à la même période de 2024 (1682 emplois).

Il convient de rappeler que les investissements approuvés au profit des jeunes promoteurs ont atteint une valeur de 34,554 MDT, soit 11,5% du total des investissements approuvés, tandis que les investissements approuvés en faveur des femmes promotrices se sont établis à 13,035 MDT, soit 4,4% du total des investissements.

Pour ce qui est des investissements étrangers, ils ont atteint 3,507 millions de dinars, contre 8,1 millions durant la même période de 2024, soit une baisse de 57%.

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