Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 24. Dezember 2025Haupt-Feeds

Bourse de Tunis : Tawasol Group Holding, perte consolidée de 3,3 MDT en 2024

24. Dezember 2025 um 21:01

Tawasol Group Holding a accusé une perte consolidée de 3,3 millions de dinars (MDT) en 2024. C’est ce qu’a fait savoir, mercredi 24 décembre, le Conseil du marché financier (CMF).

Conformément à ses instructions publiées dans son communiqué du 16 décembre 2025, explique le CMF, la société Tawasol Group Holding a établi des états financiers consolidés pro forma arrêtés au 31 décembre 2024, tenant compte des provisions objet des réserves figurant dans le rapport des commissaires aux comptes relatif aux états financiers consolidés arrêtés au 31 décembre 2024.

Ces états traduisent la situation financière et les performances qui auraient été constatées, si ces réserves avaient été prises en compte ou corrigées à la date de leur survenance effective.

Les états financiers consolidés pro forma font apparaître un résultat consolidé pro forma-part du groupe déficitaire de 3,3 millions de dinars au lieu d’un résultat consolidé-part du groupe bénéficiaire de 1,15 million de dinars.

A la demande du Conseil du marché financier, la cotation du titre «TGH» avait été suspendue à partir du jeudi 18 décembre 2025 et ce, dans l’attente de la publication par ladite société d’un communiqué contenant notamment l’élaboration des états financiers en proforma. La cotation du titre « TGH », reprendra jeudi 25 décembre 2025.

L’article Bourse de Tunis : Tawasol Group Holding, perte consolidée de 3,3 MDT en 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Immeubles bâtis : le compte à rebours est lancé pour l’amnistie fiscale 2025

24. Dezember 2025 um 20:44

La date limite pour bénéficier de l’amnistie fiscale 2025 relative à la taxe sur les immeubles bâtis est fixée au 31 décembre 2025, rappelle la Direction générale de la comptabilité publique et du recouvrement (DGCPR) sur sa page Facebook.

La DGCPR, relevant du ministère des Finances, exhorte les contribuables redevables de dettes liées à cette taxe à régulariser leur situation sans délai auprès des recettes municipales. L’objectif est d’éviter les afflux de dernière minute et de permettre à chacun de profiter pleinement des avantages de cette mesure d’amnistie, qui prévoit la suppression des pénalités et intérêts de retard sous certaines conditions.

Les autorités fiscales soulignent l’importance d’une démarche anticipée afin de garantir un traitement fluide et efficace des dossiers avant la clôture de l’année.

L’article Immeubles bâtis : le compte à rebours est lancé pour l’amnistie fiscale 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bourse de Tunis: le Tunindex clôture mercredi en baisse de 0,1%

24. Dezember 2025 um 18:34

Le marché boursier a changé, mercredi, de trajectoire comparativement aux dernières séances. L’indice de référence a trébuché de 0,1%, à 13 277 points, dans un volume relativement soutenu de 14,5 millions de dinars (MDT), selon l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Les échanges ont profité de la réalisation de deux transactions de bloc sur les titres MAGASIN GENERAL (pour une enveloppe de 6,4 MDT) et SAH LILAS (pour un montant de 1,9 MDT).

Le titre STAR s’est offert la plus forte hausse de la séance. L’action de la compagnie d’assurance n°1 en Tunisie a signé une progression de 4,5% à 63,820 D, dans un volume relativement soutenu de 582 mille dinars.

Le titre TPR a également terminé la séance sur une note positive. L’action de l’extrudeur d’aluminium a affiché une embellie de 2,7% à 11,290 D. Les échanges sur la valeur se sont montés à 182 mille dinars sur la séance.

Le titre ASSAD s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. Pénalisée par un courant vendeur, l’action du spécialiste des batteries automobiles a cédé 4,4% à 3,040 D, dans un flux de 310 mille dinars.

Le titre UIB a figuré parmi les plus grands perdants sur la séance. L’action de la filiale du groupe SOCIETE GENERALE a abandonné 3,4% à 24,050 D, dans un maigre volume de 40 mille dinars.

Le titre MAGASIN GENERAL a chapeauté le palmarès des échanges sur la séance. Terminant inchangée à 10,430 D, l’action du spécialiste de la grande distribution a alimenté le marché avec des capitaux bien fournis de 6,4 MDT.

L’article Bourse de Tunis: le Tunindex clôture mercredi en baisse de 0,1% est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Banque d’Algérie décide de fermer le robinet du cash

24. Dezember 2025 um 18:51

Dans une note datée du 22 décembre 2025 et adressée aux banques, la Banque d’Algérie annonce un durcissement des conditions d’alimentation des comptes commerciaux. Le document précise que ces comptes devront désormais être approvisionnés exclusivement par des moyens de paiement scripturaux.

La Banque d’Algérie a annoncé de nouvelles mesures relatives aux dépôts d’espèces, adoptant les méthodes de paiement documentées comme règle pour le dépôt de fonds sur les comptes bancaires commerciaux et faisant des espèces l’exception, dans le cadre des efforts déployés pour réduire les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

Conformément aux nouvelles instructions envoyées aux banques, la Banque d’Algérie a demandé le respect des mesures de vigilance à l’égard des clients selon une approche fondée sur les risques, ce qui implique l’application de procédures renforcées concernant les clients et les transactions susceptibles de constituer une source de risque élevé.

La banque a ajouté que, compte tenu des risques élevés liés aux dépôts d’espèces, les comptes professionnels doivent être approvisionnés par des moyens de paiement non monétaires « vérifiés », tels que les cartes bancaires, les chèques, etc. Les dépôts d’espèces ne seront autorisés que dans des cas exceptionnels et justifiés. Elle a souligné que les transactions des clients doivent être conformes à leur profil et aux informations détenues par la banque.

Les instructions de la Banque d’Algérie soulignent que, dans ce contexte, il convient d’appliquer strictement les dispositions réglementaires relatives au devoir de vigilance et aux mesures d’atténuation des risques liés à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive.

La Banque d’Algérie a indiqué que les nouvelles mesures ne devaient pas entraver l’inclusion financière, notamment pour les clients à faible risque. Malgré cette orientation claire, la Banque d’Algérie a souligné la nécessité de trouver un équilibre entre un contrôle rigoureux et la garantie de la continuité de l’activité économique, sans pour autant exclure certaines catégories de clients bancaires.

L’article La Banque d’Algérie décide de fermer le robinet du cash est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ESCDA Tunisie 2026: Quand la satisfaction client devient un standard de performance

24. Dezember 2025 um 17:02

Pour sa 7ᵉ édition, l’Élection du Service Client de l’Année Tunisie s’impose comme une référence exigeante de la relation client, dans un contexte où les consommateurs tunisiens attendent désormais des preuves concrètes plutôt que des promesses.

La cérémonie officielle, organisée au Radisson Blu de Tunis, a réuni entreprises, partenaires et acteurs économiques autour d’un constat partagé : le service client n’est plus un avantage concurrentiel, mais un critère de crédibilité durable. Les entreprises distinguées sont celles qui ont structuré leurs processus et placé l’expérience client au cœur de leur performance.

En ouverture, Monsieur Kaïs Aïdi, Directeur d’ESCDA Tunisie, a rappelé l’ADN du label :

« Ce soir, ESCDA affirme son rôle de référence en réunissant des secteurs et des équipes engagés autour d’une même exigence : faire du service client un facteur clé de différenciation et un véritable outil de pilotage pour les entreprises. Un signal clair est envoyé ce soir : en Tunisie, l’excellence de la relation client existe, elle progresse et elle a un nom : l’Élection du Service Client de l’Année. »

Moment fort de la soirée, Monsieur Ludovic Nodier a annoncé l’extension internationale du dispositif : après le Sénégal en 2025, le Canada rejoint le réseau en 2026, confirmant la reconnaissance internationale de la méthodologie ESCDA.

Partenaire historique, Madame Sahar Mechri (MANAGERS) a souligné l’impact stratégique de la démarche, qui installe une culture de l’évaluation, de l’amélioration continue et de la responsabilité managériale, essentielle pour aligner les entreprises tunisiennes sur les standards internationaux.

Maître de cérémonie, Monsieur Wassim Bel Arbi (Express FM) a salué une dynamique unique :

« Année après année, on ressent une réelle progression et une volonté collective d’élever les standards du service en Tunisie. »

Lauréats 2026 – Élection du Service Client de l’Année Tunisie

  • Catégorie Service aux automobilistes : TOTAL ENERGIES
  • Catégorie Assurances : LLOYD ASSURANCES
  • Catégorie Concessionnaire automobile : BYD
  • Catégorie Opérateur de téléphonie mobile et fixe : OOREDOO
  • Catégorie Établissement de paiement et transfert d’argent : WAFACASH
  • Catégorie Banque islamique : WIFAK BANK
  • Catégorie Agence de voyages : TRAVELTODO
  • Catégorie Émission de chèques, cartes restaurant et services : PLUXEE
  • Catégorie Banque : BIAT
  • Catégorie Réparation automobile : AUTOP
  • Catégorie Restauration rapide : BAGUETTE ET BAGUETTE
  • Catégorie Grande distribution : CARREFOUR
  • Catégorie Agence immobilière : TECNOCASA
  • Catégorie Solutions de télécommunications pour les entreprises : OOREDOO
  • Catégorie Courtier en assurance et réassurance : OLEA
  • Catégorie Intermédiaire en bourse : BH INVEST
  • Catégorie Animalerie : Z’ANIMO
  • Catégorie Constructeur électroménager : BRANDT
  • Catégorie Fournisseur d’accès internet : OOREDOO
  • Catégorie Carte carburant : TOTAL ENERGIES
  • Catégorie Agroalimentaire : Délice DANONE
  • Catégorie Distribution de plis et colis : LOG’IN
  • Catégorie Assurance Takaful : EL AMANA TAKAFUL
  • Catégorie Livraison de repas : YASSIR

À travers ces distinctions, ESCDA célèbre des équipes engagées, pour qui l’écoute, la réactivité et la qualité de service sont un engagement quotidien.

Bien plus qu’une remise de prix, cette 7ᵉ édition a confirmé que la satisfaction client est un levier stratégique, mesurable et perfectible, au cœur de la confiance et de la croissance durable.

Rendez-vous à la prochaine édition pour poursuivre cette dynamique d’excellence.

L’article ESCDA Tunisie 2026: Quand la satisfaction client devient un standard de performance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Reprise de la cotation du titre TGH à partir du 25 décembre 2025

24. Dezember 2025 um 14:40

Le Conseil du marché financier a annoncé la reprise de la cotation du titre « TGH » à compter de la séance du jeudi 25 décembre 2025. Cette décision marque la réintroduction du titre sur le marché à partir de cette date.

L’article Reprise de la cotation du titre TGH à partir du 25 décembre 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Reprise de la navigation fluviale entre l’Égypte et le Soudan, six ans après

24. Dezember 2025 um 14:34

Le président du conseil d’administration de la Compagnie de navigation fluviale de la vallée du Nil au Soudan, Ahmed Mohamed Adam, a annoncé mardi 23 décembre la reprise de la navigation fluviale entre le Haut Barrage en Égypte et le port fluvial de Wadi Halfa via le navire à passagers « Sinaï », après une interruption de 6 ans.

Lors de sa rencontre avec le directeur exécutif de la localité de Halfa, Abou Obeida Mirghani, Adam a déclaré que des préparatifs étaient en cours pour faciliter la circulation entre le Soudan et l’Égypte par voie fluviale, soulignant que les autorités locales étaient déterminées à surmonter les obstacles liés à l’équipement du port et aux infrastructures nécessaires pour assurer le succès de l’opération.

Il a ajouté que le mois de décembre verra le lancement officiel de la navigation fluviale entre les deux pays via le vapeur « Sinaï », selon le site web soudanais « Al-Mashhad ».

Assurer le succès du programme de retour volontaire des citoyens soudanais

Adam a souligné la nécessité de mettre en place les infrastructures indispensables au succès du programme de retour volontaire des Soudanais, qui constitue l’un des objectifs les plus importants de la reprise de la navigation fluviale avec l’Égypte.

L’ambassade du Soudan au Caire avait précédemment annoncé sa décision de prolonger la réduction de 30 % sur les frais de délivrance des passeports pour les résidents soudanais à l’étranger, pour la période allant du 1er décembre 2025 au 31 mars 2026. Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement de transition pour faciliter l’accès aux services pour les citoyens soudanais à l’étranger et réduire les charges financières et administratives liées à l’obtention de passeports, en veillant à ce qu’ils obtiennent facilement et au moindre coût possible les documents de voyage officiels.

L’article Reprise de la navigation fluviale entre l’Égypte et le Soudan, six ans après est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Maher Belhadj : « L’année 2026 s’annonce comme le véritable catalyseur de l’investissement »

24. Dezember 2025 um 13:47

L’année 2026 s’annonce comme le véritable catalyseur de l’investissement en Tunisie, marquant une transition majeure après une année 2025 consacrée à la consolidation des bases économiques. Selon l’expert en économie et finance Maher Belhadj, cette dynamique est portée par une performance bancaire solide, stimulée dès 2025 par une excellente récolte agricole qui a injecté une force d’exécution significative dans les secteurs productifs.  Alors qu’en 2025 les banques publiques ont principalement assuré le financement de la consommation tout en amorçant des projets structurels, l’année 2026 verra une accélération massive des investissements productifs tant nationaux qu’internationaux.

Le secteur bancaire oriente désormais sa stratégie vers le financement des industries et du secteur énergétique, avec un accent particulier mis sur le photovoltaïque afin d’améliorer l’écosystème global de l’investissement. Cette politique volontariste vise à soutenir des chantiers d’envergure, notamment dans le domaine des infrastructures où l’on observe déjà un avancement de 35 % dans la réalisation des réseaux autoroutiers tunisiens. Ces efforts s’inscrivent dans une vision de continuité où les projets entamés en 2025 trouvent leur pleine réalisation technique et financière dans les années à venir.  Notre invité estime qu’en 2025, les banques publiques ont assumé comme il se doit leur rôle dans le financement des projets structurants.

Le secteur stratégique des phosphates occupe également une place centrale dans cette relance économique. Les autorités et les banques publiques se mobilisent pour dynamiser la production, le transport et l’exportation de cette ressource vitale, avec des perspectives de finalisation de grands projets de transport d’ici à 2027. L’objectif est de renforcer la capacité exportatrice de la Tunisie tout en modernisant les outils de production pour répondre aux exigences du marché mondial.

Parallèlement à ces enjeux industriels, la Tunisie s’engage dans une transformation écologique profonde de son économie. Des investissements majeurs sont déployés pour favoriser une agriculture verte et mettre en œuvre des solutions techniques permettant d’éviter les rejets polluants en mer. Cette approche durable est perçue comme un levier essentiel pour attirer de nouveaux investisseurs et garantir une croissance pérenne qui respecte l’environnement tout en boostant la compétitivité nationale.

 

 

L’article Maher Belhadj : « L’année 2026 s’annonce comme le véritable catalyseur de l’investissement » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

UGTT : un craquement assourdissant

24. Dezember 2025 um 12:38

La démission du secrétaire général de l’UGTT, bien que cela ne soit pas une surprise pour les gens avertis, a été perçue comme un craquement assourdissant par toute la sphère politique, syndicale, société civile, dont les échos ont porté loin dans la société tunisienne. Non pas à cause de la personnalité et du poids politico-syndical de Noureddine Taboubi; mais parce qu’elle annonce le début d’une longue période de déclin de la centrale syndicale. Laquelle, il faut le dire clairement, est une structure archaïque, qui n’a pas su se réformer à temps.

L’UGTT de 2025 n’a plus rien à voir avec celle d’avant l’Indépendance tunisienne et de la construction de l’Etat-Nation. Le syndicalisme, partout dans le monde connait cette tendance au déclin. Mais celle de notre centrale est plus grave. Car l’UGTT n’est pas un simple syndicat; elle est une partie intégrante de l’Etat tunisien. C’est la spécificité et l’exception tunisiennes. C’est donc une partie de l’Etat qui est en danger, un pilier historique de la construction nationale et la seule soupape de sécurité en cas de crise grave. On vient de la casser ! Mais la cassure peut être réparée à condition que l’on comprenne pourquoi on en est arrivé là.

La boule de feu

La démission de Taboubi n’est que l’aboutissement logique, d’un processus d’évolution de la centrale, qui est devenu au cours du temps un des principaux acteurs politiques et sociaux; surtout après la disparition de l’autre acteur principal, le parti destourien après le coup d’Etat de 2011. Or l’UGTT a été créée par ce parti, comme les syndicats qui l’ont précédée, sur la base d’une doctrine bien tunisienne, qui veut que l’action syndicale est indissociable de l’action pour l’édification de l’Etat-Nation. C’est donc quand l’Etat va mal que le syndicat va mal et l’inverse est vrai.

Même indépendant du destour, la centrale, depuis 1978, a continué à être un des piliers de l’Etat. Et elle a fini par absorber tous les contestataires, toutes les sensibilités politiques et idéologiques. Ce qui a eu pour conséquence d’empêcher le développement de partis politiques modernes; hormis les islamistes dont l’idéologie est fondamentalement antisyndicale. Après 2011, la centrale est devenue, non seulement le partenaire syndical, mais presque un membre des différents gouvernements jusqu’au 25 juillet 2021. Elle fut aussi le faiseur des rois dans cette période très équivoque. Ce n’est pas un hasard si les partisans de la direction actuelle scandaient : « L’UGTT est la force la plus puissante du pays ». Tout en sous-entendant, qu’elle était devenue plus puissante que l’Etat lui-même. Et ses dirigeants se comportaient comme les vrais patrons du pays.

Cette dérive syndicale a été facilitée par la faiblesse grandissante de cette dernière, confrontée à des multitudes de défis occasionnées par l’état d’anarchie générale dû à la prise du pouvoir par les islamistes et leurs alliés comme Nida Tounes. Ce que n’avaient pas compris les nouveaux dirigeants non destouriens, c’est que l’affaiblissement de l’Etat préparait leur propre affaiblissement. Puisque jusqu’au départ de A. Jrad c’étaient des destouriens qui occupaient le poste clef de la centrale syndicale, le secrétariat général. Et cela est valable pour la situation actuelle. On est totalement dans le cercle vicieux. Car, il ne faut pas confondre affaiblissement de l’Etat et affaiblissement du gouvernement.

Ce qui se passe maintenant est comparable à la boule de feu. En effet, le pouvoir politique, au lieu de se débarrasser de la boule de feu qui est ici la crise économique aigue, l’a jetée aux syndicalistes, qui ont voulu la lui rejeter. Or la démission du secrétaire général a mis le feu dans le foyer syndical, qui s’est propagé comme une trainée de poudre dans le corps syndical. Les conséquences de cette démission dont les vraies raisons sont encore inconnues, et à cause de la décapitation de la tête, le principal organe de l’organisation, vont être terribles pour le syndicat et le pays. C’est la boite de Pandore qui est ouverte et cela peut enfanter des monstres. Fermer cette boite est le devoir principalement de l’Etat et accessoirement des syndicalistes, du moins les plus sages parmi eux.

L’indispensable compromis

Nous l’avons dit auparavant, dans nos rubriques, un indispensable compromis entre le gouvernement et la centrale, où tout le monde sauve la face est possible. Car le conflit ne porte pas sur des revendications salariales, mais sur le rôle et la place du syndicat dans la société et la politique du gouvernement. La logique du bras de fer ne peut que nuire aux uns et aux autres. L’histoire de l’UGTT le confirme et la situation politique et économique l’impose.

Tout d’abord, les syndicalistes doivent rassurer les autorités qu’ils ne se rangeront pas, du moins leurs syndicats, dans les conflits politiques qui rongent le pays, seraient-ils sous couvert de la défense des libertés et des droits de l’homme, qui sont des causes justes, mais qui sont l’objet d’une grande manipulation, visant à déstabiliser le pays. L’UGTT étant un garant de cette stabilité et étant une partie de l’Etat, elle ne doit en aucune façon souffler sur le feu de la discorde. Bien sûr, libres sont les syndicalistes de choisir le camp qu’ils veulent, mais sans impliquer le syndicat. D’autre part, l’annonce d’une date pour la grève générale, bien que celle-ci soit un droit confirmé par la constitution et la loi, est une faute politique. Car il y a une différence entre menacer, faire pression et passer à l’action.

L’annulation ou le report de la grève générale peut être un message positif en direction des autorités. Surtout qu’il va y avoir une nouvelle direction, dont il ne faut pas lui savonner la planche. Du côté des autorités, le rétablissement des liens entre le gouvernement et la centrale peut ouvrir une voie au retour de cette dernière à jouer son rôle traditionnel.

Reste que la situation politique générale ne semble pas favoriser un tel processus en apparence. La bipolarisation politique entre les radicaux, appuyés et mis en avant par les islamistes, et les partisans du pouvoir étant à son comble, on va naviguer obligatoirement en eaux troubles. Mais il semble qu’il n’y a pour le moment aucun autre choix.

Pourquoi pas un comité de sages ?

L’initiative prise par certains vétérans du syndicalisme tunisien en signant une pétition, comme Ali Romdhane, Abdelmajid Sahraoui, Salem Abdelmajid, Rachid Najjar et d’autres, doit évoluer vers un comité de résolution des différends, aussi graves soient-t-ils. Et ce, pour renouer les liens du dialogue avec les autorités, sans que ce comité s’immisce dans la préparation du prochain congrès. Ce dernier pouvant seul conduire à une nouvelle direction bien élue et qui doit continuer à repositionner la centrale en dehors des clivages politiques actuels, pour que le syndicat garde sa neutralité, et qui peut renforcer la liberté syndicale, qui à notre avis n’est pas remise en cause jusqu’à maintenant du moins. La présence de personnalités non syndicalistes dans ce comité mais qui ont un poids symbolique et une aura nationale et suffisamment d’expérience ne peut que renforcer, sa crédibilité. La transparence de ses actions peut aussi être une garantie pour éviter les malentendus et se prémunir de la manipulation. Le seul objectif étant la reprise du dialogue. Car il y va de l’intérêt national, de la stabilité sociale et politique du pays, et surtout de sa souveraineté. Et ce, afin de ne pas ouvrir une faille par laquelle s’infiltre les ingérences étrangères.

La crise au sein de l’UGTT et la démission du secrétaire général risquent de la plonger dans un processus irréversible de scissions et de divisions qui peut aboutir à l’apparition de plusieurs unions syndicales. Car rappelons le, le multipartisme ne peut exister réellement qu’avec le multi syndicalisme. Avec toujours un syndicat dominant, ce que d’ailleurs la loi tunisienne a toujours autorisé. Mais l’UGTT étant la centrale historique, faisant partie de l’Etat national (ce qui est une exception tunisienne), est vouée à ressusciter.

L’article UGTT : un craquement assourdissant est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

États-Unis : forte croissance de 4,3 % au troisième trimestre

24. Dezember 2025 um 12:15

L’économie américaine a connu une forte croissance au troisième trimestre de l’année 2025, déjouant tous les pronostics.

En particulier, comme l’ont montré les données préliminaires publiées mardi 23 décembre, l’économie américaine a progressé au dernier trimestre à un taux annuel de 4,3 %, après les 3,8 % enregistrés au deuxième trimestre.

Il s’agit du taux de croissance le plus rapide depuis deux ans; alors que l’estimation moyenne des analystes prévoyait un taux nettement inférieur de 3,3 %.

Le principal moteur de la première économie mondiale, la consommation des ménages, a progressé de 3,5% au troisième trimestre, après une hausse de 2,5 % au deuxième.

Il convient toutefois de noter que l’accélération des dépenses de consommation est en grande partie due à une forte demande de véhicules électriques avant l’expiration des subventions le 30 septembre. À titre indicatif, les ventes de véhicules automobiles ont diminué en octobre et en novembre; tandis que la consommation dans les autres secteurs a affiché des tendances mitigées.

Malgré ce taux de croissance impressionnant, des doutes importants subsistent quant à la dynamique réelle de l’économie du pays, et notamment quant au pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires.

Comme le souligne Reuters, les études économiques montrent que la hausse des dépenses de consommation est principalement due à la contribution des ménages à hauts revenus, grâce à la flambée des marchés boursiers qui a fait exploser leur patrimoine. À l’inverse, les consommateurs à revenus moyens et faibles peinent à joindre les deux bouts face à l’augmentation du coût de la vie, conséquence des droits de douane massifs imposés par le président Donald Trump.

Cette tendance semble également se manifester dans le monde des affaires. Les économistes affirment que les grandes entreprises ont pour la plupart réussi à résister à l’impact des droits de douane et investissent dans l’intelligence artificielle; mais que les petites entreprises rencontrent des difficultés importantes.

L’article États-Unis : forte croissance de 4,3 % au troisième trimestre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Israël : légaliser le massacre des prisonniers palestiniens ?

24. Dezember 2025 um 11:51

L’extrême droite israélienne veut le rétablissement d’une peine de mort « obligatoire, rapide et non susceptible d’appel » pour les « terroristes palestiniens ». Notamment les prisonniers reconnus coupables d’attaques ou d’attentats meurtriers anti-israéliens.

C’est un projet de loi d’une extrême gravité et d’une rare violence qui a déjà récemment franchi avec succès la première des trois lectures à la Knesset. Presque en catimini et surtout dans l’indifférence générale.

Déposé par Limor Son Har-Melech, une députée du parti raciste Otzma Yehudit (Force juive) qui fait partie de la coalition de l’extrême droite au pouvoir et dont le chef de file n’est autre qu’ Itamar Ben-Gvir,  le ministre de la Sécurité nationale, fasciste et premier soutien du génocide à Gaza, discrètement appuyé par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, ce projet de loi qui ambitionne « de couper le terrorisme à la racine et de créer un puissant moyen de dissuasion », a été approuvé par 39 voix contre 16.

Une peine capitale « discriminatoire »

Que contient ce projet de loi controversé et dénoncé même en Israël par l’organisation locale de défense des droits de l’Homme ? Au cas où il serait définitif, ce texte prévoit que la peine capitale sera infligée à tout individu jugé coupable d’avoir « causé la mort d’un citoyen israélien juif dans le but de nuire à l’Etat d’Israël et à la renaissance du peuple juif sur sa terre natale». Mais, la sentence ne sera appliquée qu’aux Palestiniens, pas aux citoyens de religion juive. Car, « il n’existe pas de terroriste juif », selon l’estimation lumineuse de la députée Otzma Yehudit à l’origine de ce projet de loi. Pire. Si un accusé (obligatoirement un palestinien. NDLR) répond à ces critères, la peine de mort deviendra obligatoire et sera appliquée dans les 90 jours, sous la forme d’une injection létale. Mieux : le verdict ne sera pas susceptible d’appel.

La mort comme seule option

« Il est proposé qu’un terroriste reconnu coupable de meurtre motivé par le racisme ou la haine envers le public, et dans des circonstances où l’acte a été commis dans l’intention de nuire à l’État d’Israël soit condamné à la peine de mort obligatoire » lit-on dans la note explicative qui accompagne ce projet de loi.

En clair,  la nature « obligatoire » de la peine de mort veut dire que le tribunal n’aurait aucune marge de manœuvre afin d’éviter que l’on ôte la vie à un prisonnier. D’ailleurs, Itamar Ben-Gvir, le dit sans détour : « Tout terroriste qui s’apprête à commettre un meurtre doit savoir qu’il n’existe qu’une seule punition : la peine de mort ».

Dans la pratique, ce texte taillé sur mesure sera appliqué aux auteurs de l’attaque du 7 octobre et les Palestiniens, dont une partie du peuple est visée par un génocide dans la bande de Gaza et l’autre par une colonisation intensive en Cisjordanie : leur chance d’échapper à la peine capitale pourrait de facto s’avérer inexistante.

Autre singularité de ce texte : avec une telle formulation, la peine de mort pourrait s’appliquer à un Palestinien qui tuerait un Israélien, mais en aucun cas à un Israélien qui tuerait un Palestinien !

Une sentence d’un autre âge

De quoi alarmer le quotidien israélien de gauche Haaretz qui rappelle pertinemment que la mort obligatoire n’est appliquée « dans aucun autre pays occidental, y compris aux États-Unis. Ce n’est même pas le cas dans la loi israélienne relative à la peine des nazis ».

Haaretz pointe notamment la partie de la note explicative dédiée aux motivations de racisme, de haine envers le public et d’intention de nuire à l’État d’Israël, censées justifier la peine de mort. « Cela sous-entend qu’Israël ne cherche pas à infliger la peine de mort aux « terroristes » mais seulement aux Arabes. Puisque les terroristes juifs ne chercheraient pas à « nuire à l’État d’Israël et à la renaissance nationale du peuple juif sur sa terre » », estime le grand quotidien avec pertinence.

The New Arab, le site d’information, soulève pour sa part que si la peine de mort existe bien pour plusieurs crimes en Israël, elle n’a pas été prononcée depuis plusieurs décennies. « La dernière personne exécutée fut Adolf Eichmann, auteur nazi de l’Holocauste, en 1962 ». Toutefois, « de nombreux Palestiniens sont morts en détention israélienne des suites de négligences et de mauvais traitements », souligne le média basé à Londres.

« Fasciste et sadique »

Notons enfin que l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas avait quant à elle dénoncé à juste titre « une étape dangereuse visant à poursuivre le génocide et le nettoyage ethnique sous le couvert de la légitimité ».

Pour sa part, le Hamas a souligné que l’adoption de cette législation « fasciste et sadique », représente « un mépris flagrant du droit international et des conventions internationales, notamment du droit international humanitaire et des principes relatifs aux droits humains ».

L’article Israël : légaliser le massacre des prisonniers palestiniens ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

TPR : une cinquième transaction de bloc depuis le début de l’année

24. Dezember 2025 um 11:37

Une nouvelle opération d’envergure a animé la cote tunisienne ce mardi, mettant une nouvelle fois le titre TPR sous les projecteurs.

Les intervenants du marché ont échangé 828.000 actions TPR dans le cadre d’une transaction de bloc réalisée hors carnet, au prix unitaire de 10,700 dinars. Cette opération a généré un volume financier d’environ 8,85 millions de dinars. Depuis le début de l’année 2025, le marché a enregistré cinq transactions de ce type sur le titre. Au total, ces opérations ont mobilisé près de 78,3 millions de dinars, traduisant l’ampleur des flux institutionnels orientés vers l’action TPR.

L’article TPR : une cinquième transaction de bloc depuis le début de l’année est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Turquie : le salaire minimum augmentera de 27 % à compter du 1er janvier

24. Dezember 2025 um 11:29

Le gouvernement turc a décidé d’augmenter le salaire minimum de 27 % à compter du 1er janvier 2026, a annoncé mardi 23 décembre le ministre du Travail, Vedat Isihan. Il s’élèvera ainsi à 28 075 livres turques, soit environ 556 euros.

« Notre objectif est de protéger le pouvoir d’achat de nos citoyens et d’améliorer leur qualité de vie. Nous ne sommes pas populistes. Nous n’avons jamais pris au sérieux les approches populistes de l’opposition », a déclaré M. Isihan.

Pourtant, Ergun Atalay, président de Türk-İş  – la principale confédération syndicale de Turquie – a négativement vivement réagi au montant annoncé : « Cela ne répond pas à nos revendications, c’est inacceptable ».

En 2024, près de 11,2 millions de travailleurs en Turquie étaient rémunérés au salaire minimum, selon les données d’Eurostat.

L’article Turquie : le salaire minimum augmentera de 27 % à compter du 1er janvier est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Streaming foot : la Tunisie dans le top des pays africains les mieux connectés

24. Dezember 2025 um 11:12

À l’occasion d’un grand tournoi continental de football très suivi sur le continent africain, en l’occurrence la CAN, cette analyse nPerf des débits de téléchargement mobiles met en lumière de fortes disparités entre pays.

Et en la matière, la Tunisie et le Maroc dominent au classement, suivis du Sénégal. Et ce sont les performances réseau qui jouent un rôle clé dans l’accès aux matchs en streaming, avec des écarts significatifs selon les territoires.

 

À l’approche de la Coupe d’Afrique des nations “CAN 2025 Maroc“, l’entreprise nPerf – qu’on connaît en Tunisie grâce à ses évaluations des opérateurs des télécommunications – a comparé les débits de téléchargement mobiles observés entre janvier et décembre 2025 dans tous les pays africains participants à la compétition.

L’objectif : évaluer les conditions dans lesquelles les supporters peuvent suivre les rencontres de leur équipe nationale, notamment via le streaming vidéo, explique l’entreprise dans un communiqué.

 

Le Maghreb occupe les deux premières places 

La Tunisie se place en tête du classement avec un débit moyen de 62,6 Mb/s, devant le Maroc qui arrive loin (52,5 Mb/s) ; les deux pays se distinguant nettement du reste du panel. Car le Sénégal, classé 3ème, ne récolte que 29,5 Mb/s, suivi du Bénin (24,5 Mb/s) et de l’Afrique du Sud (24,4 Mb/s).

Derrière ce groupe, les débits mesurés sont plus modestes. La Côte d’Ivoire enregistre un petit 18,5 Mb/s, devant l’Algérie (17,1 Mb/s) et le Burkina Faso (16,9 Mb/s). L’Égypte atteint 15,5 Mb/s. Tandis que la République démocratique du Congo ferme le classement avec seulement 12,7 Mb/s.

 

Le débit descendant impacte fortement le streaming 

Le débit de téléchargement conditionne directement la capacité d’un réseau mobile à diffuser des contenus vidéo dans de bonnes conditions. Lorsqu’un utilisateur lance un match ou une vidéo en direct, le flux doit être reçu en continu et à un rythme suffisant pour éviter les interruptions. Plus le débit est élevé, plus le chargement initial est rapide et plus la lecture peut se maintenir sans saccades, explique le communiqué de nPerf.

À l’inverse, un débit insuffisant entraîne des temps de démarrage plus longs, et des baisses automatiques de qualité d’image. Ces phénomènes sont particulièrement visibles lors des événements sportifs, où la vidéo est consommée en direct et ne peut pas être préchargée à l’avance.

Le débit joue également un rôle clé dans la stabilité de la résolution. Pour maintenir une image nette, notamment en haute définition, le réseau doit être capable d’absorber les pics de consommation, souvent concentrés sur les mêmes créneaux horaires. Lorsque le débit moyen disponible est limité ou instable, les plateformes adaptent automatiquement la qualité de la vidéo, au détriment de l’expérience de visionnage.

Voici un aperçu de la qualité de visionnage selon les débits observés :
–    60 Mb/s : 4K fluide sur tablette/smartphone
–    30 Mb/s : Full HD fluide, 4K ponctuel si la couverture est stable
–    15 Mb/s : Full HD possible, 4K très limité.

Cette photographie des performances de débits descendants en réseau mobile met en évidence les inégalités d’accès au streaming sportif sur le continent, à un moment où le mobile constitue le principal point d’entrée vers les contenus vidéo pour une grande partie des supporters africains. Pour cause, le réseau fixe est moins développé dans certains pays en raison de son coût important lié aux infrastructures, contrairement au réseau mobile où les antennes relais permettent de couvrir certaines zones à moindre coût, même dans les plus rurales.

L’article Streaming foot : la Tunisie dans le top des pays africains les mieux connectés est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Recrutement exceptionnel : les critères et modalités fixés par la loi

24. Dezember 2025 um 09:58

Publiée au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) le mardi 23 décembre 2025, la Loi n°2025-18 du 22 décembre 2025 instaure un mécanisme exceptionnel destiné à intégrer les diplômés de l’enseignement supérieur en situation de chômage de longue durée dans le secteur public et la fonction publique. Le texte a été promulgué par le président de la République, Kaïs Saïed.

Présentée par les autorités comme une réponse directe aux difficultés persistantes d’accès à l’emploi stable pour les diplômés, cette loi met en place un dispositif spécifique de recrutement au sein des institutions publiques de l’État.

La loi prévoit le règlement de la situation des diplômés concernés par un recrutement exceptionnel dans les différents secteurs publics, sous la supervision du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Cette démarche vise à établir un lien direct entre le chômage prolongé et l’accès à un poste public, à travers une gestion centralisée des candidatures.

Mise en place d’une plateforme numérique dédiée

Afin d’organiser le processus, le texte prévoit la création d’une plateforme numérique chargée de centraliser les données des candidats. Les demandes y seront classées selon un ordre préférentiel fondé sur plusieurs critères précis :

  • l’âge, avec une priorité accordée aux candidats âgés de plus de quarante ans;

  • l’ancienneté du diplôme, en privilégiant ceux obtenus depuis plus de dix ans;

  • la représentativité familiale, un seul membre par famille pouvant bénéficier du dispositif, quel que soit son âge;

  • la situation sociale, les cas les plus précaires pouvant être favorisés.

La plateforme sera actualisée une fois par an afin de tenir compte de l’évolution des situations individuelles et de garantir l’équité du dispositif.

Des conditions d’éligibilité strictement définies

L’accès à ce recrutement exceptionnel est soumis à plusieurs conditions cumulatives. Les candidats doivent notamment :

  • être inscrits auprès des bureaux de l’emploi;

  • ne pas avoir bénéficié de mesures antérieures de régularisation professionnelle;

  • ne pas être affiliés de manière continue au régime de retraite et de prévoyance sociale;

  • ne pas disposer d’un identifiant fiscal au cours de l’année précédant l’inscription sur la plateforme;

  • ne pas avoir contracté de prêts supérieurs à 40 000 dinars auprès des établissements financiers et bancaires.

Ces critères visent à cibler exclusivement les diplômés en situation réelle de chômage prolongé.

Modalités de recrutement et répartition des postes

Le recrutement s’effectuera sur la base d’un examen des dossiers, suivi d’une phase de qualification adaptée aux postes ou fonctions à pourvoir. Les emplois vacants dans le secteur public et la fonction publique devront être prioritairement attribués aux bénéficiaires de ce dispositif, dans le respect d’une répartition équilibrée entre les différentes spécialités.

Une application progressive sur trois ans

La loi prévoit une mise en œuvre échelonnée du recrutement sur une période maximale de trois ans à compter de sa date de publication. Cette progressivité vise à faciliter le suivi administratif et à assurer une intégration organisée des diplômés concernés au sein des structures publiques.

L’article Recrutement exceptionnel : les critères et modalités fixés par la loi est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’ISGI de Sfax lance la recharge solaire pour véhicules électriques

24. Dezember 2025 um 09:38

Le premier établissement universitaire public tunisien, l’Institut supérieur de gestion industrielle de Sfax, aurait réussi à installer une borne de recharge de 22 kW pour véhicules électriques, alimentée par une unité de production d’énergie solaire.

Cette réalisation s’inscrit dans le cadre d’un programme pilote supervisé par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), qui vise à installer 60 bornes dans les différentes régions du pays. Elle renforce l’ancrage de l’établissement dans une logique de développement durable et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Cette initiative, estime l’ANME sur sa page Facebook, marque une avancée significative dans la promotion de la mobilité propre au sein des campus universitaires et illustre l’engagement croissant des institutions publiques en faveur de la transition énergétique.

Le programme pilote, qui implique plusieurs municipalités et institutions publiques, a pour objectif d’établir un réseau national de recharge capable de soutenir l’adoption croissante des véhicules électriques en Tunisie. Les travaux se poursuivent pour installer les bornes restantes, en cohérence avec la stratégie nationale en faveur d’une économie verte et d’une mobilité durable.

L’article L’ISGI de Sfax lance la recharge solaire pour véhicules électriques est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunis : maintien en détention de Ridha Charfeddine

24. Dezember 2025 um 09:28

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du tribunal de première instance de Tunis a rejeté la demande de remise en liberté déposée par l’homme d’affaires Ridha Charfeddine, selon des informations rapportées le mardi 23 décembre 2025.

La même juridiction a également annoncé que l’ouverture du procès est programmée pour le mois de février 2026, sans préciser de date exacte. Cette décision intervient dans le cadre d’une affaire dans laquelle Ridha Charfeddine est poursuivi pour des accusations de blanchiment d’argent et de falsification de documents à caractère juridique.

Par ailleurs, l’homme d’affaires fait l’objet de poursuites dans un autre dossier relatif à la constitution de biens à l’étranger sans l’autorisation préalable de la Banque centrale de Tunisie.

L’article Tunis : maintien en détention de Ridha Charfeddine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Renault Trucks Tunisie : une expérience exclusive au cœur du Sud pour valoriser une offre de transport à 360°

24. Dezember 2025 um 08:42

Ennakl Automobiles, représentant officiel de Renault Trucks en Tunisie, a organisé le Renault Trucks Exclusive Experience, un événement d’exception au cœur du Sud tunisien, réunissant clients, partenaires et acteurs clés du secteur du transport. Pensée comme une véritable immersion dans l’univers Renault Trucks, cette rencontre a permis aux participants de vivre une expérience complète, combinant essais camions en conditions réelles, ateliers commerciaux et techniques, ainsi que des moments d’échange et de convivialité dans un cadre authentique.

À travers cet événement, Ennakl Automobiles a réaffirmé la dynamique positive de Renault Trucks sur le marché tunisien des poids lourds. La marque a enregistré une performance commerciale solide, lui permettant de consolider une part de marché significative représentant environ 21 % de part de marché 16 tonnes et plus, positionnant ainsi Renault Trucks parmi les acteurs majeurs du secteur.

Au-delà des résultats commerciaux, le Renault Trucks Exclusive Experience a été l’occasion de mettre en valeur la stratégie globale de la marque, fondée sur une offre de transport à 360 °. Celle-ci intègre des véhicules robustes et performants, des outils de gestion de flotte connectées via Optifleet, ainsi qu’une offre Après-Vente complète reposant sur la disponibilité des pièces de rechange d’origine, des contrats d’entretien sur mesure, et des services de maintenance préventive et corrective conformes aux standards du constructeur. Cette approche permet aux clients d’optimiser la disponibilité de leurs véhicules et de mieux maîtriser les coûts d’exploitation de leurs flottes.

Cet événement s’inscrit également dans la volonté d’Ennakl Automobiles de renforcer sa proximité avec les professionnels du transport, en allant à leur rencontre et en valorisant un engagement continu en matière d’investissement dans les infrastructures, de développement des compétences et de qualité de service.

Dans cette dynamique de croissance, Ennakl Automobiles poursuit le développement du réseau Renault Trucks en Tunisie. Après l’ouverture d’une première agence à Sfax (SAPL), Ennakl Automobiles prévoit de renforcer davantage la couverture géographique de la marque avec l’ouverture prochaine d’une nouvelle agence à Sousse, afin de mieux accompagner les clients de la région du Centre.

L’article Renault Trucks Tunisie : une expérience exclusive au cœur du Sud pour valoriser une offre de transport à 360° est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Et si Tunis confiait son transport intelligent à Huawei ?

24. Dezember 2025 um 08:22

La Tunisie et Huawei ont engagé de nouvelles discussions pour renforcer leur coopération dans le transport intelligent et la digitalisation des infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires.

Lors d’une réunion tenue lundi 22 décembre 2025, le ministre du Transport, Rachid Amri, a reçu une délégation du géant chinois des TIC, Huawei. A cette occasion, le ministre a souligné la volonté commune des deux pays d’intensifier leur partenariat et de s’appuyer sur les expériences internationales en matière de transport intelligent, notamment pour moderniser les ports, les aéroports, les postes frontaliers et les réseaux routiers et ferroviaires.

Le ministère du Transport explique que cette orientation vise à améliorer la qualité des services, renforcer la productivité et relever les standards de sécurité dans un secteur confronté à plusieurs défis. La digitalisation est ainsi présentée comme un levier essentiel pour moderniser les infrastructures existantes.

Pour sa part, la délégation de Huawei a exposé ses solutions intégrées de transport intelligent et exprimé son intérêt pour des partenariats en Tunisie, fondés sur l’échange d’expertise et l’accompagnement de projets numériques. La partie tunisienne a présenté les principaux programmes en cours liés à la numérisation du secteur.

Si aucune convention n’a été annoncée, en revanche cette rencontre confirme l’intérêt croissant des entreprises chinoises pour le site Tunisie et relance le débat sur le rôle des technologies numériques dans la réforme du transport public et logistique en Tunisie.

Alors, de là à dire que la Tunisie va confier la modernisation de ses transports, il y a un pas…

L’article Et si Tunis confiait son transport intelligent à Huawei ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌