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Heute — 25. Dezember 2025Haupt-Feeds

Dettes agricoles : l’ARP s’empare de la question

25. Dezember 2025 um 17:26

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra, le 12 janvier 2026, une journée d’étude consacrée à la proposition de loi n°060/2025 visant à régulariser les dettes agricoles impayées. Présenté par des députés, ledit texte prévoit que les banques publiques prennent en charge la restructuration des créances bancaires des agriculteurs et entreprises du secteur, notamment celles classées en catégories 4 et plus par la Banque centrale de Tunisie.

La proposition introduit un rééchelonnement jusqu’à sept ans, assorti d’une année de grâce, ainsi que l’allègement des pénalités de retard, plafonnées à 20 % des intérêts contractuels. Les banques publiques seraient chargées d’élaborer sous six mois les procédures de régularisation et d’adopter les accords de conciliation, incluant la possibilité d’abandonner intérêts et pénalités.

Elles pourraient également renoncer, à titre exceptionnel, jusqu’à 5 % du principal des crédits agricoles anciens (accordés avant fin 2022), à condition que le reste soit réglé dans un délai de six mois. Ces mesures seraient applicables jusqu’au 31 juillet 2026, avec possibilité d’une prolongation d’un an, informe l’ARP.

Le texte s’appuie sur un constat alarmant : sécheresses répétées, impacts de la pandémie de Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne ont fragilisé les agriculteurs – surtout les petits – ainsi que des secteurs clés comme l’olive, les dattes et les semences, rendant difficile le remboursement des crédits bancaires.

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Tunisie – Le bio au féminin : une plateforme révèle la force des femmes rurales

25. Dezember 2025 um 16:17

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a procédé au lancement officiel de la plateforme FEMBIOTEC  à Tabarka, en Tunisie. Cette plateforme permet un accès direct à toute source d’information en mesure de renforcer l’autonomisation économique et les connaissances dans le secteur de l’agriculture biologique en Tunisie. C’est ce qu’il ressort d’un communiqué de l’organisme onusien.

Soixante-dix (70) participantes et participants, comprenant des femmes agricultrices et des représentants d’institutions publiques nationales, notamment la Direction générale de l’agriculture biologique (DGAB), le Centre technique de l’agriculture biologique (CTAB), le Bureau d’appui à la femme en milieu rural (BFAR) et l’Agence de vulgarisation et de formation agricoles (AVFA) y participent.

Dans ce cadre, la FAO a présenté la démarche ayant conduit à la conception et au développement de la plateforme FEMBIOTEC. Cette démarche s’appuie sur une approche participative, fondée sur l’identification des besoins exprimés par les femmes en milieu rural, la co-construction des contenus et des fonctionnalités, ainsi que l’intégration d’outils numériques adaptés aux contextes locaux.

A noter que la plateforme FEMBIOTEC vise à améliorer l’accès à l’information technique, aux ressources de formation, aux opportunités de mise en marché et aux réseaux professionnels, en lien avec l’agriculture biologique. Elle s’inscrit dans l’action de la FAO en faveur de systèmes agroalimentaires plus inclusifs, durables et résilients, conformément à son mandat en Tunisie.

Les échanges ont permis d’aborder les perspectives de développement de la plateforme, notamment l’enrichissement progressif des contenus, le renforcement des capacités des utilisatrices, l’élargissement à d’autres régions et filières, ainsi que les possibilités de synergies avec des initiatives nationales et internationales liées à l’agroécologie et à la biodiversité, ajoute le communiqué.

Le lancement de la plateforme FEMBIOTEC illustre l’importance d’intégrer les besoins et les savoirs des femmes en milieu rural dans les processus d’innovation agricole. En facilitant l’accès à l’information et aux réseaux, cette initiative contribue aux efforts visant à soutenir des moyens de subsistance durables et inclusifs.

La FAO poursuivra son accompagnement technique dans le cadre de la mise en œuvre de FEMBIOTEC, en coordination avec les partenaires institutionnels concernés. Les prochaines étapes porteront notamment sur le suivi de l’utilisation de la plateforme, l’adaptation continue des contenus et l’exploration de complémentarités avec d’autres programmes soutenant le développement rural durable en Tunisie.

Avec communiqué

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2025-2026 : le compte à rebours climatique du CMF pour la finance

25. Dezember 2025 um 15:56

Le Conseil du marché financier (CMF) oblige désormais les sociétés faisant appel public à l’épargne à fournir des informations détaillées sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs états financiers arrêtés au 31 décembre 2025. Le régulateur inscrit cette mesure dans son plan stratégique pour la durabilité et vise à garantir aux investisseurs l’accès à des données pertinentes et fiables pour leurs prises de décision. Conformément au cadre comptable national et aux normes internationales IFRS S1 et S2, les entreprises doivent désormais intégrer ces éléments dans les notes annexes de leurs comptes individuels et consolidés.

La transparence requise porte spécifiquement sur les risques et opportunités ESG susceptibles d’affecter la situation financière, la performance ou la continuité d’exploitation des sociétés. Le CMF précise que ces informations doivent couvrir aussi bien les activités propres de l’entreprise que celles des entités comprises dans son périmètre de consolidation. Cette initiative de régulation intervient alors que les acteurs du marché considèrent désormais les facteurs extra-financiers comme des informations essentielles pour évaluer les perspectives d’avenir des acteurs économiques.

L’impact du mécanisme carbone européen

L’Union européenne instaure le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF), qui entrera en vigueur au 1er janvier 2026. Ce dispositif applique une tarification du carbone aux produits importés sur le territoire européen et est susceptible d’impacter la compétitivité et les coûts des exportateurs tunisiens. En conséquence, le CMF appelle les sociétés concernées à publier dès fin 2025 des informations précises sur leur exposition à ce mécanisme. Elles doivent notamment inclure l’évaluation des impacts financiers attendus et décrire la gestion de leur empreinte carbone.

Méthodologie et accompagnement pour les entreprises

Pour répondre à ces exigences, les entreprises doivent détailler la manière dont elles intègrent les risques liés au MACF dans leur gestion. Elles doivent aussi présenter les systèmes internes qu’elles mettent en place pour mesurer et déclarer les émissions de gaz à effet de serre de leurs produits. Le régulateur encourage également l’ensemble des émetteurs à renforcer leur gouvernance et leurs processus de reporting. Enfin, le CMF juge la collaboration avec les commissaires aux comptes indispensable pour assurer la qualité et la conformité des données publiées par rapport aux normes en vigueur.

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Taxe de circulation : ce qui change avec la nouvelle procédure numérique

25. Dezember 2025 um 15:30

À compter du début de l’année prochaine, les automobilistes tourneront définitivement la page du macaron collé sur le pare-brise. La taxe de circulation entre dans l’ère du numérique, avec une procédure profondément remaniée qui privilégie désormais le paiement en ligne. C’est ce qu’explique Aziza Ben Salem, directrice générale de la comptabilité publique et du recouvrement au ministère des Finances, lors d’une récente intervention radiophonique.

Jusqu’ici, le règlement de cette taxe imposait un passage obligatoire par la recette des finances, contre remise d’une quittance et d’une vignette physique. Dès janvier, cette démarche pourra être effectuée à distance via la plateforme dédiée www.taxedelacirculation.org.tn, dont la mise en service est annoncée pour les prochaines semaines. Les usagers pourront régler le montant dû par carte bancaire ou via une carte de paiement électronique e-Dinar, quel que soit le type de véhicule ou le tarif appliqué.

Fin de la vignette papier, place au récépissé numérique

Avec ce nouveau dispositif, la vignette autocollante disparaît officiellement. Une fois le paiement effectué en ligne, le contribuable pourra télécharger et imprimer un récépissé électronique muni d’un QR code. Ce document fera foi lors des contrôles routiers et permettra aux agents de vérifier instantanément le paiement de la taxe.

Les personnes qui ne souhaitent pas utiliser les services numériques conservent toutefois la possibilité de s’acquitter de la taxe directement auprès de la recette des finances. Les montants exigés ainsi que les délais de paiement restent identiques à ceux appliqués jusque-là, a précisé Aziza Ben Salem, responsable au ministère des Finances, lors d’une intervention radiophonique.

Un calendrier de paiement étalé selon les catégories

Comme les années précédentes, les échéances sont fixées en fonction de la nature des véhicules et du statut de leurs propriétaires. Les véhicules de transport de personnes et de marchandises, les taxis, les louages, les semi-remorques et engins assimilés seront les premiers concernés, avec une date limite arrêtée au 10 janvier.

Les établissements publics administratifs, les collectivités locales, les organismes assimilés ainsi que les personnes morales devront, quant à eux, régler la taxe au plus tard le 5 février.

Les particuliers propriétaires de véhicules portant un numéro d’immatriculation pair disposeront d’un délai allant jusqu’au 5 mars 2026. Les détenteurs de véhicules à immatriculation impaire devront s’acquitter de la taxe avant le 5 avril.

Tandis que les véhicules destinés à la location et ceux acquis dans le cadre de contrats de leasing clôtureront la période de paiement, avec une échéance fixée au 5 mai 2026.

Cas particuliers et mesures d’accompagnement

S’agissant des motos, les propriétaires disposant d’une carte grise pourront payer la taxe en ligne ou, en cas de difficulté, directement auprès de la recette des finances. Le ministère des Finances a également indiqué que la plateforme numérique restera accessible tout au long de l’année et fera l’objet d’améliorations progressives après son lancement.

Enfin, une mesure incitative accompagne cette réforme : les propriétaires de véhicules et d’engins qui s’acquitteront de la taxe de circulation dans les délais impartis pourront bénéficier d’une amnistie fiscale portant sur d’éventuelles pénalités antérieures non réglées. Une disposition destinée à encourager la régularisation et à faciliter la transition vers le nouveau système.

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L’Égypte discute de nouvelles incitations fiscales sur la propriété

25. Dezember 2025 um 15:13

Le ministre égyptien des Finances, Ahmed Kouchouk, a déclaré que l’Égypte examine actuellement de nouvelles mesures. Elles concernent la taxe foncière et la taxe sur les transactions immobilières.

Il a ajouté que les recettes fiscales ont enregistré une croissance de 35 % au cours des cinq premiers mois de l’exercice fiscal en cours 2025-2026. De même qu’un excédent primaire de 1,5 % du PIB a été réalisé en Égypte au cours de ladite période.

Le ministre des Finances a expliqué que la baisse du rendement des obligations internationales égyptiennes à différentes échéances était une réaction à l’amélioration des indicateurs de l’économie égyptienne. Il annonce également que l’assurance contre le risque de non-paiement a diminué.

En outre, il note que le ratio dette totale/PIB avait diminué, passant de 96 % à 84 % en juin 2025.

Par ailleurs, Ahmed Kouchouk a indiqué que 12 mesures de réforme structurelle menées avec le Fonds monétaire international avaient été intégralement mises en œuvre. Il assure que les négociations avec le Fonds monétaire international sont très positives et reflètent les bons résultats financiers et les capacités latentes de l’économie égyptienne. « Nous continuons d’adopter des politiques financières plus équilibrées qui stimulent l’investissement, la production et les exportations. Sachant que la priorité absolue de l’État est de réduire de manière significative et efficace la dette et les charges des organismes budgétaires au cours de la période à venir ».

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Rapport IACE 2025 : les entreprises privées, pilier fiscal face à l’érosion de la base imposable

25. Dezember 2025 um 15:09

Réalisé par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), le Rapport National sur l’Entreprise en Tunisie pour l’année 2025 révèle une économie marquée par une forte atomisation de son tissu productif. Sur 824 593 entreprises recensées fin 2023, près de 87,5 % sont des structures sans salariés, traduisant une concentration massive sur le micro-travail indépendant et l’auto-emploi. Les entreprises employeuses ne représentent que 103 518 unités, dont 89 958 microentreprises, 12 663 petites et moyennes entreprises et 897 grandes entreprises.

Cette configuration met en évidence une base productive numériquement dense mais économiquement fragile. Les microentreprises dominent avec 87 % des entreprises employeuses mais ne contribuent qu’à 17,8 % de l’emploi salarié et 3 % aux impôts directs. À l’opposé, les grandes entreprises, bien que ne représentant que 0,87 % des entreprises employeuses, concentrent 44 % de l’emploi salarié avec 511 988 postes.

Le secteur privé, pilier du financement public

L’analyse de la contribution fiscale révèle le rôle central des entreprises privées dans le financement de l’État. Ces entreprises assurent en moyenne près de 53 % des recettes fiscales totales, incluant l’impôt sur les sociétés à hauteur de 13,24 %, la taxe sur la valeur ajoutée collectée représentant près de 28 % et l’impôt sur le revenu retenu à la source pour environ 11 %. Toutefois, le nombre d’entreprises déclarantes a chuté de 8,3% entre 2023 et 2024, passant de 113 137 à 103 756 unités, révélant une érosion de la base imposable.

Les entreprises privées dominent également la création de richesse avec une valeur ajoutée de 90 772 millions de dinars en 2024, soit 58,69 % du total, contre 10,52 % pour les entreprises publiques. Sur le plan de l’investissement, le secteur privé représente 79,21 % de la formation brute de capital fixe des entreprises avec une moyenne de 10 512,9 millions de dinars sur la période 2020-2024.

Le fardeau des entreprises publiques

Le contraste avec les entreprises publiques est saisissant. Entre 2020 et 2024, leurs flux budgétaires nets demeurent négatifs. En 2022, l’écart entre les transferts reçus de l’État, soit 14 560,6 millions de dinars, et les paiements effectués au profit du budget, soit 7 620,8 millions de dinars, représentait 62,7 % du déficit budgétaire. L’écart moyen sur la période avoisine 2 338,6 millions de dinars par an, soit 22,13 % du déficit budgétaire moyen.

La rémunération annuelle moyenne d’un travailleur des entreprises publiques atteint 45 217 dinars. Tandis que les subventions publiques moyennes s’élèvent à 9 809 millions de dinars par an pour un déficit agrégé de près de 2 981 millions de dinars. Les entreprises publiques n’emploient que 106 879 personnes, soit 4,05 % de l’emploi formel, et leur taux d’investissement de 14,6 % reste inférieur de trois points à la moyenne nationale.

Disparités régionales persistantes

L’examen des dix dernières délégations en termes d’indice de développement régional pour les années 2021 et 2024 met en lumière un déséquilibre territorial profond. Les délégations concernées se situent presque exclusivement dans les gouvernorats de Kasserine, Kairouan, Jendouba, Sidi Bouzid et Gafsa. Le constat montre que l’impact des entreprises dépend moins du nombre total d’unités que de la présence d’un noyau de petites et moyennes entreprises employeuses et de grandes entreprises structurantes.

Des délégations comptant entre 2 000 et 3 600 unités de production mais sans petites et moyennes entreprises matures ni grandes entreprises restent en bas du classement. Tandis que celles disposant d’un noyau de petites et moyennes entreprises avec des effectifs de 50 à 100 emplois ou plus améliorent rapidement leurs indicateurs. Et ce, particulièrement lorsqu’une grande entreprise ancre des chaînes de valeur locales.

L’industrie manufacturière en difficulté

En 2022, le salaire annuel moyen dans l’industrie manufacturière s’élève à 12 886 dinars par travailleur, variant de 8 477 dinars dans l’habillement à 29 438 dinars dans le raffinage. Les grandes entreprises manufacturières conservent un poids déterminant avec 43 % de l’emploi salarié privé et 18 % de la valeur ajoutée marchande.

Les indicateurs d’efficacité du capital révèlent cependant des signaux préoccupants. Entre 2018 et 2022, le coefficient du capital a reculé dans la quasi-totalité des branches industrielles, passant de 0,27 à 0,248 dans l’agroalimentaire, de 0,40 à 0,33 dans le textile-habillement et de 0,49 à 0,40 dans l’industrie chimique. Ces baisses traduisent un désinvestissement relatif dans plusieurs branches, accentué par la faiblesse de la demande interne et les tensions de trésorerie.

Le stock de capital moyen par entreprise confirme ces écarts structurels avec : 457 447 dinars pour l’industrie chimique; 335 579 dinars pour l’agroalimentaire; et seulement 159 890 dinars pour le textile-habillement. Reflétant ainsi la nature main-d’œuvre intensive de ce segment.

Trois priorités pour un nouveau pacte productif

Face à ces constats, le rapport préconise un nouveau pacte productif articulant trois priorités majeures. La première consiste à renforcer la productivité et la taille critique du secteur privé. Et ce, en soutenant la montée en gamme des microentreprises vers le statut de petites et moyennes entreprises innovantes. Cette transition suppose d’élargir l’assiette de l’impôt sur les sociétés par la formalisation des microentreprises, de digitaliser la fiscalité et de lutter plus efficacement contre la sous-déclaration et la concurrence informelle. L’amélioration de l’accès au financement et à l’innovation pour les petites et moyennes entreprises constitue également un levier essentiel.

La deuxième priorité porte sur la réforme de la gouvernance et de la performance des entreprises publiques pour réduire leur charge budgétaire. La nécessité de repenser la viabilité financière de ces entreprises, dont la contribution nette au budget demeure négative, apparaît indispensable pour préserver la soutenabilité budgétaire du modèle économique tunisien.

La troisième priorité vise à stimuler l’investissement industriel et technologique, condition indispensable d’une croissance inclusive et durable. Le rapport recommande de relancer l’investissement productif, de renforcer la capacité d’innovation et de stimuler la montée en gamme technologique afin d’enrayer la dégradation du capital productif et de réduire la dépendance à la main-d’œuvre à bas coût. La modernisation du tissu industriel apparaît donc comme une condition essentielle pour consolider la croissance, améliorer la compétitivité externe et soutenir la soutenabilité fiscale du pays. Le renforcement des passerelles entre petites et moyennes entreprises et grandes structures permettrait de favoriser une intégration productive et une croissance plus équilibrée entre les régions.

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Algérie – France : Alger relance sa demande de pardon et de réparations 

25. Dezember 2025 um 12:13

Le Parlement algérien a approuvé mercredi 24 décembre une loi exigeant de la France des « excuses officielles » et le versement de réparations pour ses 120 ans d’occupation de l’Algérie. Ce qui risque d’aggraver un différend qui dure depuis des mois avec Paris.

Les parlementaires algériens ont voté mercredi en faveur d’un projet de loi déclarant le colonialisme français « crime d’État » et tenant le pays responsable de « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » commis durant son occupation de 1830 à 1962. Ce texte érige également en infraction toute « glorification » de cette période.

Cette décision intervient alors que les relations entre l’Algérie et la France ont atteint leur point le plus bas depuis dix ans. Et ce, après que le président Emmanuel Macron a soutenu l’an dernier la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, provoquant la colère d’Alger.

Une législation similaire avait été proposée une première fois en 1984, puis à plusieurs reprises au cours des décennies suivantes, à mesure que les relations avec Paris se détérioraient. Cependant, elle n’avait jamais été adoptée par la Chambre basse. Elle doit encore être approuvée par le Conseil des juges et le président Abdelmadjid Tebboune pour entrer en vigueur.

Lire aussi — Conférence d’Alger : reconnaissance du fait colonial et réparations

Le texte du projet de loi comprend plus de 24 articles, dont l’un recense 27 formes de crimes liés au colonialisme français. Parmi lesquelles : les attaques militaires contre des civils; l’usage excessif de la force armée; et l’utilisation d’armes non conventionnelles.

Un autre article exige que la France dépollue les zones contaminées par les essais nucléaires menés dans le désert algérien dans les années soixante (17 au total) et fournisse des cartes des zones touchées, ainsi que des indemnisations pour les victimes de ces essais.

Toutefois, et malgré des échanges souvent houleux sur l’immigration et les événements historiques, les deux pays entretiennent des relations commerciales importantes. L’Algérie fournit une partie du gaz naturel liquéfié (GNL) à la France, tandis que TotalEnergies SE est partenaire dans des projets pétroliers en Algérie.

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SFBT : plus de 62 millions de dinars mobilisés hors marché central en 2025

25. Dezember 2025 um 11:57

Le titre phare SFBT continue de focaliser l’attention des investisseurs institutionnels en cette fin d’année. Le mardi 23 décembre 2025, la Bourse de Tunis a enregistré une nouvelle opération d’envergure portant sur un volume de 191 110 actions.

Les opérateurs ont exécuté cette transaction au prix unitaire de 12 dinars, générant un flux immédiat de capitaux de 2,3 millions de dinars. Ce mouvement s’inscrit dans une dynamique annuelle particulièrement soutenue. En effet, depuis le 1er janvier, le marché a réalisé 15 transactions de bloc sur le titre, pour une enveloppe globale qui atteint désormais 62,2 millions de dinars.

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Tunisair libère intégralement 25,2 millions de dinars au titre de son emprunt obligataire 2025-2

25. Dezember 2025 um 10:34

Tunisair a annoncé la libération totale du montant relatif aux 252 000 d’obligations souscrites le 20 novembre 2025 dans la catégorie B de l’« Emprunt Obligataire Tunisair 2025-2 ».

D’un montant de 25,2 millions de dinars, cet emprunt a été émis sans recours à l’appel public à l’épargne. La libération complète des fonds est intervenue le 18 décembre 2025.

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L’usine laitière de Sidi Bou Ali renaît sous le nom de « Tunisie Lait »

25. Dezember 2025 um 09:17

Un acteur majeur du secteur laitier va sortir de sa léthargie. L’usine de Sidi Bou Ali, à l’arrêt depuis novembre 2018, reprendra prochainement du service sous une nouvelle identité et un nouveau contrôle, après une intervention directe des plus hautes autorités de l’État. Cette information a été confirmée ce mercredi 24 décembre 2025 par Sadok Laarif, commissaire aux comptes et mandataire judiciaire, sur les ondes de Jawhara FM.

Le processus de relance est le fruit d’une opération de rachat orchestrée par la puissance publique. Selon M. Laarif, le président de la République, Kaïs Saïed, est intervenu directement pour renforcer la participation nationale dans le capital de la société. « Après un travail coordonné avec tous les intervenants, nous avons réussi à ramener l’usine de Sidi Bou Ali sous contrôle de l’État », a-t-il déclaré.

L’opération a été concrétisée par l’acquisition de la société Elbene Industrie par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), en partenariat avec trois établissements bancaires publics : la BNA, la STB et la BH Bank. La nouvelle entité issue de cette structure porte le nom de « Tunisie Lait ». Un directeur général a déjà été nommé pour piloter la phase de redémarrage, et la recherche d’un partenaire stratégique pour accompagner le développement futur est en cours. Le délai estimé pour une reprise complète de la production est d’environ douze mois.

La fermeture de l’usine en 2018 intervenait dans un contexte de graves difficultés financières, comme en attestent les derniers états financiers publiés, arrêtés au 31 décembre 2018. À cette date, les commissaires aux comptes avaient émis un avis avec réserves, pointant une incertitude significative sur la capacité de l’entité à poursuivre son exploitation.

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Gestern — 24. Dezember 2025Haupt-Feeds

Bourse de Tunis : Tawasol Group Holding, perte consolidée de 3,3 MDT en 2024

24. Dezember 2025 um 21:01

Tawasol Group Holding a accusé une perte consolidée de 3,3 millions de dinars (MDT) en 2024. C’est ce qu’a fait savoir, mercredi 24 décembre, le Conseil du marché financier (CMF).

Conformément à ses instructions publiées dans son communiqué du 16 décembre 2025, explique le CMF, la société Tawasol Group Holding (TGH) a établi des états financiers consolidés pro forma arrêtés au 31 décembre 2024, tenant compte des provisions objet des réserves figurant dans le rapport des commissaires aux comptes relatif aux états financiers consolidés arrêtés au 31 décembre 2024.

Ces états traduisent la situation financière et les performances qui auraient été constatées, si ces réserves avaient été prises en compte ou corrigées à la date de leur survenance effective.

Lire aussi: Le CMF suspend la cotation de Tawasol Group Holding

Les états financiers consolidés pro forma font apparaître un résultat consolidé pro forma-part du groupe déficitaire de 3,3 millions de dinars au lieu d’un résultat consolidé-part du groupe bénéficiaire de 1,15 million de dinars.

A la demande du Conseil du marché financier, la cotation du titre «TGH» avait été suspendue à partir du jeudi 18 décembre 2025 et ce, dans l’attente de la publication par ladite société d’un communiqué contenant notamment l’élaboration des états financiers en proforma. La cotation du titre « TGH », reprendra jeudi 25 décembre 2025.

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Immeubles bâtis : le compte à rebours est lancé pour l’amnistie fiscale 2025

24. Dezember 2025 um 20:44

La date limite pour bénéficier de l’amnistie fiscale 2025 relative à la taxe sur les immeubles bâtis est fixée au 31 décembre 2025, rappelle la Direction générale de la comptabilité publique et du recouvrement (DGCPR) sur sa page Facebook.

La DGCPR, relevant du ministère des Finances, exhorte les contribuables redevables de dettes liées à cette taxe à régulariser leur situation sans délai auprès des recettes municipales. L’objectif est d’éviter les afflux de dernière minute et de permettre à chacun de profiter pleinement des avantages de cette mesure d’amnistie, qui prévoit la suppression des pénalités et intérêts de retard sous certaines conditions.

Les autorités fiscales soulignent l’importance d’une démarche anticipée pour une amnistie fiscale afin de garantir un traitement fluide et efficace des dossiers avant la clôture de l’année.

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Bourse de Tunis: le Tunindex clôture mercredi en baisse de 0,1%

24. Dezember 2025 um 18:34

Le marché boursier a changé, mercredi, de trajectoire comparativement aux dernières séances. L’indice de référence a trébuché de 0,1%, à 13 277 points, dans un volume relativement soutenu de 14,5 millions de dinars (MDT), selon l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Les échanges ont profité de la réalisation de deux transactions de bloc sur les titres MAGASIN GENERAL (pour une enveloppe de 6,4 MDT) et SAH LILAS (pour un montant de 1,9 MDT).

Le titre STAR s’est offert la plus forte hausse de la séance. L’action de la compagnie d’assurance n°1 en Tunisie a signé une progression de 4,5% à 63,820 D, dans un volume relativement soutenu de 582 mille dinars.

Le titre TPR a également terminé la séance sur une note positive. L’action de l’extrudeur d’aluminium a affiché une embellie de 2,7% à 11,290 D. Les échanges sur la valeur se sont montés à 182 mille dinars sur la séance.

Le titre ASSAD s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. Pénalisée par un courant vendeur, l’action du spécialiste des batteries automobiles a cédé 4,4% à 3,040 D, dans un flux de 310 mille dinars.

Le titre UIB a figuré parmi les plus grands perdants sur la séance. L’action de la filiale du groupe SOCIETE GENERALE a abandonné 3,4% à 24,050 D, dans un maigre volume de 40 mille dinars.

Le titre MAGASIN GENERAL a chapeauté le palmarès des échanges sur la séance. Terminant inchangée à 10,430 D, l’action du spécialiste de la grande distribution a alimenté le marché avec des capitaux bien fournis de 6,4 MDT.

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La Banque d’Algérie décide de fermer le robinet du cash

24. Dezember 2025 um 18:51

Dans une note datée du 22 décembre 2025 et adressée aux banques, la Banque d’Algérie annonce un durcissement des conditions d’alimentation des comptes commerciaux. Le document précise que ces comptes devront désormais être approvisionnés exclusivement par des moyens de paiement scripturaux.

La Banque d’Algérie a annoncé de nouvelles mesures relatives aux dépôts d’espèces, adoptant les méthodes de paiement documentées comme règle pour le dépôt de fonds sur les comptes bancaires commerciaux et faisant des espèces l’exception, dans le cadre des efforts déployés pour réduire les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

Conformément aux nouvelles instructions envoyées aux banques, la Banque d’Algérie a demandé le respect des mesures de vigilance à l’égard des clients selon une approche fondée sur les risques, ce qui implique l’application de procédures renforcées concernant les clients et les transactions susceptibles de constituer une source de risque élevé.

La banque a ajouté que, compte tenu des risques élevés liés aux dépôts d’espèces, les comptes professionnels doivent être approvisionnés par des moyens de paiement non monétaires « vérifiés », tels que les cartes bancaires, les chèques, etc. Les dépôts d’espèces ne seront autorisés que dans des cas exceptionnels et justifiés. Elle a souligné que les transactions des clients doivent être conformes à leur profil et aux informations détenues par la banque.

Les instructions de la Banque d’Algérie soulignent que, dans ce contexte, il convient d’appliquer strictement les dispositions réglementaires relatives au devoir de vigilance et aux mesures d’atténuation des risques liés à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive.

La Banque d’Algérie a indiqué que les nouvelles mesures ne devaient pas entraver l’inclusion financière, notamment pour les clients à faible risque. Malgré cette orientation claire, la Banque d’Algérie a souligné la nécessité de trouver un équilibre entre un contrôle rigoureux et la garantie de la continuité de l’activité économique, sans pour autant exclure certaines catégories de clients bancaires.

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ESCDA Tunisie 2026: Quand la satisfaction client devient un standard de performance

24. Dezember 2025 um 17:02

Pour sa 7ᵉ édition, l’Élection du Service Client de l’Année Tunisie s’impose comme une référence exigeante de la relation client, dans un contexte où les consommateurs tunisiens attendent désormais des preuves concrètes plutôt que des promesses.

La cérémonie officielle, organisée au Radisson Blu de Tunis, a réuni entreprises, partenaires et acteurs économiques autour d’un constat partagé : le service client n’est plus un avantage concurrentiel, mais un critère de crédibilité durable. Les entreprises distinguées sont celles qui ont structuré leurs processus et placé l’expérience client au cœur de leur performance.

En ouverture, Monsieur Kaïs Aïdi, Directeur d’ESCDA Tunisie, a rappelé l’ADN du label :

« Ce soir, ESCDA affirme son rôle de référence en réunissant des secteurs et des équipes engagés autour d’une même exigence : faire du service client un facteur clé de différenciation et un véritable outil de pilotage pour les entreprises. Un signal clair est envoyé ce soir : en Tunisie, l’excellence de la relation client existe, elle progresse et elle a un nom : l’Élection du Service Client de l’Année. »

Moment fort de la soirée, Monsieur Ludovic Nodier a annoncé l’extension internationale du dispositif : après le Sénégal en 2025, le Canada rejoint le réseau en 2026, confirmant la reconnaissance internationale de la méthodologie ESCDA.

Partenaire historique, Madame Sahar Mechri (MANAGERS) a souligné l’impact stratégique de la démarche, qui installe une culture de l’évaluation, de l’amélioration continue et de la responsabilité managériale, essentielle pour aligner les entreprises tunisiennes sur les standards internationaux.

Maître de cérémonie, Monsieur Wassim Bel Arbi (Express FM) a salué une dynamique unique :

« Année après année, on ressent une réelle progression et une volonté collective d’élever les standards du service en Tunisie. »

Lauréats 2026 – Élection du Service Client de l’Année Tunisie

  • Catégorie Service aux automobilistes : TOTAL ENERGIES
  • Catégorie Assurances : LLOYD ASSURANCES
  • Catégorie Concessionnaire automobile : BYD
  • Catégorie Opérateur de téléphonie mobile et fixe : OOREDOO
  • Catégorie Établissement de paiement et transfert d’argent : WAFACASH
  • Catégorie Banque islamique : WIFAK BANK
  • Catégorie Agence de voyages : TRAVELTODO
  • Catégorie Émission de chèques, cartes restaurant et services : PLUXEE
  • Catégorie Banque : BIAT
  • Catégorie Réparation automobile : AUTOP
  • Catégorie Restauration rapide : BAGUETTE ET BAGUETTE
  • Catégorie Grande distribution : CARREFOUR
  • Catégorie Agence immobilière : TECNOCASA
  • Catégorie Solutions de télécommunications pour les entreprises : OOREDOO
  • Catégorie Courtier en assurance et réassurance : OLEA
  • Catégorie Intermédiaire en bourse : BH INVEST
  • Catégorie Animalerie : Z’ANIMO
  • Catégorie Constructeur électroménager : BRANDT
  • Catégorie Fournisseur d’accès internet : OOREDOO
  • Catégorie Carte carburant : TOTAL ENERGIES
  • Catégorie Agroalimentaire : Délice DANONE
  • Catégorie Distribution de plis et colis : LOG’IN
  • Catégorie Assurance Takaful : EL AMANA TAKAFUL
  • Catégorie Livraison de repas : YASSIR

À travers ces distinctions, ESCDA célèbre des équipes engagées, pour qui l’écoute, la réactivité et la qualité de service sont un engagement quotidien.

Bien plus qu’une remise de prix, cette 7ᵉ édition a confirmé que la satisfaction client est un levier stratégique, mesurable et perfectible, au cœur de la confiance et de la croissance durable.

Rendez-vous à la prochaine édition pour poursuivre cette dynamique d’excellence.

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Reprise de la cotation du titre TGH à partir du 25 décembre 2025

24. Dezember 2025 um 14:40

Le Conseil du marché financier a annoncé la reprise de la cotation du titre « TGH » à compter de la séance du jeudi 25 décembre 2025. Cette décision marque la réintroduction du titre sur le marché à partir de cette date.

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Reprise de la navigation fluviale entre l’Égypte et le Soudan, six ans après

24. Dezember 2025 um 14:34

Le président du conseil d’administration de la Compagnie de navigation fluviale de la vallée du Nil au Soudan, Ahmed Mohamed Adam, a annoncé mardi 23 décembre la reprise de la navigation fluviale entre le Haut Barrage en Égypte et le port fluvial de Wadi Halfa via le navire à passagers « Sinaï », après une interruption de 6 ans.

Lors de sa rencontre avec le directeur exécutif de la localité de Halfa, Abou Obeida Mirghani, Adam a déclaré que des préparatifs étaient en cours pour faciliter la circulation entre le Soudan et l’Égypte par voie fluviale, soulignant que les autorités locales étaient déterminées à surmonter les obstacles liés à l’équipement du port et aux infrastructures nécessaires pour assurer le succès de l’opération.

Il a ajouté que le mois de décembre verra le lancement officiel de la navigation fluviale entre les deux pays via le vapeur « Sinaï », selon le site web soudanais « Al-Mashhad ».

Assurer le succès du programme de retour volontaire des citoyens soudanais

Adam a souligné la nécessité de mettre en place les infrastructures indispensables au succès du programme de retour volontaire des Soudanais, qui constitue l’un des objectifs les plus importants de la reprise de la navigation fluviale avec l’Égypte.

L’ambassade du Soudan au Caire avait précédemment annoncé sa décision de prolonger la réduction de 30 % sur les frais de délivrance des passeports pour les résidents soudanais à l’étranger, pour la période allant du 1er décembre 2025 au 31 mars 2026. Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement de transition pour faciliter l’accès aux services pour les citoyens soudanais à l’étranger et réduire les charges financières et administratives liées à l’obtention de passeports, en veillant à ce qu’ils obtiennent facilement et au moindre coût possible les documents de voyage officiels.

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Maher Belhadj : « L’année 2026 s’annonce comme le véritable catalyseur de l’investissement »

24. Dezember 2025 um 13:47

L’année 2026 s’annonce comme le véritable catalyseur de l’investissement en Tunisie, marquant une transition majeure après une année 2025 consacrée à la consolidation des bases économiques. Selon l’expert en économie et finance Maher Belhadj, cette dynamique est portée par une performance bancaire solide, stimulée dès 2025 par une excellente récolte agricole qui a injecté une force d’exécution significative dans les secteurs productifs.  Alors qu’en 2025 les banques publiques ont principalement assuré le financement de la consommation tout en amorçant des projets structurels, l’année 2026 verra une accélération massive des investissements productifs tant nationaux qu’internationaux.

Le secteur bancaire oriente désormais sa stratégie vers le financement des industries et du secteur énergétique, avec un accent particulier mis sur le photovoltaïque afin d’améliorer l’écosystème global de l’investissement. Cette politique volontariste vise à soutenir des chantiers d’envergure, notamment dans le domaine des infrastructures où l’on observe déjà un avancement de 35 % dans la réalisation des réseaux autoroutiers tunisiens. Ces efforts s’inscrivent dans une vision de continuité où les projets entamés en 2025 trouvent leur pleine réalisation technique et financière dans les années à venir.  Notre invité estime qu’en 2025, les banques publiques ont assumé comme il se doit leur rôle dans le financement des projets structurants.

Le secteur stratégique des phosphates occupe également une place centrale dans cette relance économique. Les autorités et les banques publiques se mobilisent pour dynamiser la production, le transport et l’exportation de cette ressource vitale, avec des perspectives de finalisation de grands projets de transport d’ici à 2027. L’objectif est de renforcer la capacité exportatrice de la Tunisie tout en modernisant les outils de production pour répondre aux exigences du marché mondial.

Parallèlement à ces enjeux industriels, la Tunisie s’engage dans une transformation écologique profonde de son économie. Des investissements majeurs sont déployés pour favoriser une agriculture verte et mettre en œuvre des solutions techniques permettant d’éviter les rejets polluants en mer. Cette approche durable est perçue comme un levier essentiel pour attirer de nouveaux investisseurs et garantir une croissance pérenne qui respecte l’environnement tout en boostant la compétitivité nationale.

 

 

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UGTT : un craquement assourdissant

24. Dezember 2025 um 12:38

La démission du secrétaire général de l’UGTT, bien que cela ne soit pas une surprise pour les gens avertis, a été perçue comme un craquement assourdissant par toute la sphère politique, syndicale, société civile, dont les échos ont porté loin dans la société tunisienne. Non pas à cause de la personnalité et du poids politico-syndical de Noureddine Taboubi; mais parce qu’elle annonce le début d’une longue période de déclin de la centrale syndicale. Laquelle, il faut le dire clairement, est une structure archaïque, qui n’a pas su se réformer à temps.

L’UGTT de 2025 n’a plus rien à voir avec celle d’avant l’Indépendance tunisienne et de la construction de l’Etat-Nation. Le syndicalisme, partout dans le monde connait cette tendance au déclin. Mais celle de notre centrale est plus grave. Car l’UGTT n’est pas un simple syndicat; elle est une partie intégrante de l’Etat tunisien. C’est la spécificité et l’exception tunisiennes. C’est donc une partie de l’Etat qui est en danger, un pilier historique de la construction nationale et la seule soupape de sécurité en cas de crise grave. On vient de la casser ! Mais la cassure peut être réparée à condition que l’on comprenne pourquoi on en est arrivé là.

La boule de feu

La démission de Taboubi n’est que l’aboutissement logique, d’un processus d’évolution de la centrale, qui est devenu au cours du temps un des principaux acteurs politiques et sociaux; surtout après la disparition de l’autre acteur principal, le parti destourien après le coup d’Etat de 2011. Or l’UGTT a été créée par ce parti, comme les syndicats qui l’ont précédée, sur la base d’une doctrine bien tunisienne, qui veut que l’action syndicale est indissociable de l’action pour l’édification de l’Etat-Nation. C’est donc quand l’Etat va mal que le syndicat va mal et l’inverse est vrai.

Même indépendant du destour, la centrale, depuis 1978, a continué à être un des piliers de l’Etat. Et elle a fini par absorber tous les contestataires, toutes les sensibilités politiques et idéologiques. Ce qui a eu pour conséquence d’empêcher le développement de partis politiques modernes; hormis les islamistes dont l’idéologie est fondamentalement antisyndicale. Après 2011, la centrale est devenue, non seulement le partenaire syndical, mais presque un membre des différents gouvernements jusqu’au 25 juillet 2021. Elle fut aussi le faiseur des rois dans cette période très équivoque. Ce n’est pas un hasard si les partisans de la direction actuelle scandaient : « L’UGTT est la force la plus puissante du pays ». Tout en sous-entendant, qu’elle était devenue plus puissante que l’Etat lui-même. Et ses dirigeants se comportaient comme les vrais patrons du pays.

Cette dérive syndicale a été facilitée par la faiblesse grandissante de cette dernière, confrontée à des multitudes de défis occasionnées par l’état d’anarchie générale dû à la prise du pouvoir par les islamistes et leurs alliés comme Nida Tounes. Ce que n’avaient pas compris les nouveaux dirigeants non destouriens, c’est que l’affaiblissement de l’Etat préparait leur propre affaiblissement. Puisque jusqu’au départ de A. Jrad c’étaient des destouriens qui occupaient le poste clef de la centrale syndicale, le secrétariat général. Et cela est valable pour la situation actuelle. On est totalement dans le cercle vicieux. Car, il ne faut pas confondre affaiblissement de l’Etat et affaiblissement du gouvernement.

Ce qui se passe maintenant est comparable à la boule de feu. En effet, le pouvoir politique, au lieu de se débarrasser de la boule de feu qui est ici la crise économique aigue, l’a jetée aux syndicalistes, qui ont voulu la lui rejeter. Or la démission du secrétaire général a mis le feu dans le foyer syndical, qui s’est propagé comme une trainée de poudre dans le corps syndical. Les conséquences de cette démission dont les vraies raisons sont encore inconnues, et à cause de la décapitation de la tête, le principal organe de l’organisation, vont être terribles pour le syndicat et le pays. C’est la boite de Pandore qui est ouverte et cela peut enfanter des monstres. Fermer cette boite est le devoir principalement de l’Etat et accessoirement des syndicalistes, du moins les plus sages parmi eux.

L’indispensable compromis

Nous l’avons dit auparavant, dans nos rubriques, un indispensable compromis entre le gouvernement et la centrale, où tout le monde sauve la face est possible. Car le conflit ne porte pas sur des revendications salariales, mais sur le rôle et la place du syndicat dans la société et la politique du gouvernement. La logique du bras de fer ne peut que nuire aux uns et aux autres. L’histoire de l’UGTT le confirme et la situation politique et économique l’impose.

Tout d’abord, les syndicalistes doivent rassurer les autorités qu’ils ne se rangeront pas, du moins leurs syndicats, dans les conflits politiques qui rongent le pays, seraient-ils sous couvert de la défense des libertés et des droits de l’homme, qui sont des causes justes, mais qui sont l’objet d’une grande manipulation, visant à déstabiliser le pays. L’UGTT étant un garant de cette stabilité et étant une partie de l’Etat, elle ne doit en aucune façon souffler sur le feu de la discorde. Bien sûr, libres sont les syndicalistes de choisir le camp qu’ils veulent, mais sans impliquer le syndicat. D’autre part, l’annonce d’une date pour la grève générale, bien que celle-ci soit un droit confirmé par la constitution et la loi, est une faute politique. Car il y a une différence entre menacer, faire pression et passer à l’action.

L’annulation ou le report de la grève générale peut être un message positif en direction des autorités. Surtout qu’il va y avoir une nouvelle direction, dont il ne faut pas lui savonner la planche. Du côté des autorités, le rétablissement des liens entre le gouvernement et la centrale peut ouvrir une voie au retour de cette dernière à jouer son rôle traditionnel.

Reste que la situation politique générale ne semble pas favoriser un tel processus en apparence. La bipolarisation politique entre les radicaux, appuyés et mis en avant par les islamistes, et les partisans du pouvoir étant à son comble, on va naviguer obligatoirement en eaux troubles. Mais il semble qu’il n’y a pour le moment aucun autre choix.

Pourquoi pas un comité de sages ?

L’initiative prise par certains vétérans du syndicalisme tunisien en signant une pétition, comme Ali Romdhane, Abdelmajid Sahraoui, Salem Abdelmajid, Rachid Najjar et d’autres, doit évoluer vers un comité de résolution des différends, aussi graves soient-t-ils. Et ce, pour renouer les liens du dialogue avec les autorités, sans que ce comité s’immisce dans la préparation du prochain congrès. Ce dernier pouvant seul conduire à une nouvelle direction bien élue et qui doit continuer à repositionner la centrale en dehors des clivages politiques actuels, pour que le syndicat garde sa neutralité, et qui peut renforcer la liberté syndicale, qui à notre avis n’est pas remise en cause jusqu’à maintenant du moins. La présence de personnalités non syndicalistes dans ce comité mais qui ont un poids symbolique et une aura nationale et suffisamment d’expérience ne peut que renforcer, sa crédibilité. La transparence de ses actions peut aussi être une garantie pour éviter les malentendus et se prémunir de la manipulation. Le seul objectif étant la reprise du dialogue. Car il y va de l’intérêt national, de la stabilité sociale et politique du pays, et surtout de sa souveraineté. Et ce, afin de ne pas ouvrir une faille par laquelle s’infiltre les ingérences étrangères.

La crise au sein de l’UGTT et la démission du secrétaire général risquent de la plonger dans un processus irréversible de scissions et de divisions qui peut aboutir à l’apparition de plusieurs unions syndicales. Car rappelons le, le multipartisme ne peut exister réellement qu’avec le multi syndicalisme. Avec toujours un syndicat dominant, ce que d’ailleurs la loi tunisienne a toujours autorisé. Mais l’UGTT étant la centrale historique, faisant partie de l’Etat national (ce qui est une exception tunisienne), est vouée à ressusciter.

L’article UGTT : un craquement assourdissant est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

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