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Feu vert du gouvernement à la fusion Snipe–La Presse / Dar Assabah

13. Dezember 2025 um 22:10

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé, samedi 13 décembre, au palais du gouvernement à La Kasbah, une réunion ministérielle au terme de laquelle il a été décidé d’autoriser la Société nouvelle d’impression, de presse et d’édition «Snipe La Presse» à transférer, à son profit et en dinar symbolique, l’intégralité des actions de la Société tunisienne de presse, d’impression, d’édition, de distribution et de publicité «Dar Assabah», dans le cadre de la fusion entre les deux sociétés.

Il a également été convenu d’autoriser «Snipe La Presse» à entamer officiellement les démarches de fusion par absorption de «Dar Assabah», conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, précise la présidence du gouvernement dans un communiqué.

«Cette fusion est de nature à ouvrir la voie à la reconstruction d’une institution médiatique nationale unifiée, plus apte à assurer sa pérennité et son développement», a indiqué la cheffe du gouvernement.

Elle a insisté sur l’impératif d’élaborer un programme global de restructuration visant à améliorer les performances, garantir la durabilité et assurer la continuité des publications de la nouvelle structure.

Zenzri a également souligné l’importance de renforcer la gouvernance interne, de mettre en place les mécanismes organisationnels nécessaires, de moderniser les activités et les moyens de production, de favoriser l’innovation, d’accélérer la transition numérique et de numériser les archives.

En outre, elle a appelé à préparer un plan d’affaires prospectif avec un calendrier précis de mise en œuvre.

D’autre part, elle a réaffirmé la volonté de l’État de trouver une solution durable qui garantisse la pérennité des deux entreprises et la protection des droits des travailleurs, tout en développant les contenus, en unifiant les moyens de production et en relançant le secteur de la presse écrite.

Elle a insisté sur la mutualisation des ressources et la maîtrise des dépenses pour renforcer la compétitivité, élargir la part de marché et enrichir le paysage médiatique et culturel, dans le respect de la mémoire nationale.

A rappeler que le président de la République, Kaïs Saïed, avait visité les sièges de «Snipe La Presse et de «Dar Assabah», respectivement les 11 mars et 16 juin 2023.

Lors de ces visites, il avait décidé de sauver les deux entreprises par leur fusion et la mise en place d’un programme de restructuration, soulignant leur rôle central dans la mémoire médiatique nationale.

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Manifestation à Tunis pour réclamer «la liberté de l‘action civile et politique»

13. Dezember 2025 um 19:12

Une manifestation s’est déroulée dans l’après-midi du samedi 13 décembre, à l’appel des partis politiques de l’opposition, tels que le Parti des travailleurs, le Parti Al Jomhouri et Ettakattol, ainsi que la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

La marche a démarré du siège du Syndicat national des journalistes tunisiens en direction de la place de l’Indépendance.

Les organisateurs ont indiqué dans leurs déclarations que cette marche vient exprimer «le refus de la criminalisation de l’action civile, l’atteinte à la vie politique et la violation des droits et des libertés».

Les participants à la manifestation ont brandi des slogans dénonçant les «arrestations politiques» à l’encontre des activistes civiles, réclamant la liberté de l’action civile et politique et de mettre fin au «harcèlement subi par les partis de l’opposition».

Ils ont surtout réclamé la libération de la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, l’avocat Ayachi Hammami, l’ancien magistrat, Ahmed Souab, l’homme politique Ahmed Chebbi et des détenus dans l’affaire dite du «complot contre la sûreté de l’Etat».

Le secrétaire général du Parti des travailleurs, Hamma Hammami, a dénoncé, dans une déclaration médiatique, la situation politique dans le pays qui «ne cesse d’étendre le champ des restrictions contre la liberté de la presse et l’action politique et civile».

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Fethi Zouhair Nouri : « Une nouvelle ère pour l’investissement: « technologie, confiance et mentalité innovante »

13. Dezember 2025 um 18:15

À la clôture des 39es Journées de l’Entreprise de l’IACE, le gouverneur de la BCT Fethi Zouhair Nouri a mis l’accent sur l’importance l’investissement dans une déclaration aux médias, à l’issue de cet événement. 

Fethi Zouhair Nouri a souligné comme suit: « Il est impératif que les banques se rapprochent des hommes d’affaires, et que ces derniers adoptent une nouvelle approche, une mentalité renouvelée. Ce qui est requis aujourd’hui, c’est une culture innovante et, surtout, une relation de confiance et de respect mutuel entre investisseurs, banquiers et entrepreneurs. »
Et de poursuivre: « Même à la Banque Centrale, nous adoptons cette vision : tout doit s’appuyer sur des relations nouvelles, bâties sur la confiance et le respect. Avançons vers des projets innovants, ceux qui explosent aujourd’hui dans le monde entier. Laissons derrière nous les projets obsolètes et les usines traditionnelles : cette ère est révolue.
Nous entrons dans l’ère de la technologie, où les investissements se concentrent massivement. Si nos jeunes talents et compétences émigrent à l’étranger pour y investir dans les technologies avancées, nous n’avons rien en Tunisie qui rivalise en compétitivité,  nous ne pourrons ni les rapatrier, ni les inciter à miser ici sur des projets de haute qualité.
Une génération de projets s’est achevée. Tourner-nous vers des initiatives nouvelles, rentables, fondées sur la valeur ajoutée. En Tunisie, les opportunités ne manquent pas : il faut une mentalité nouvelle. Celle des investisseurs modernes existe déjà, et l’environnement est prêt. Tout est disponible. »

Avant de poursuivre: « Interrogez un homme d’affaires : il évoquera d’abord les coûts élevés, foncier, matières premières, charges… Mais il omettra la qualité des projets, sa culture d’investisseur et son audace. On se focalise toujours sur les obstacles techniques, alors que ce n’est pas le cœur du problème ! »

Et de conclure: « Tout projet a un coût, certes. La vraie question est : comment le transformer en rentabilité ? C’est là qu’intervient votre culture entrepreneuriale, dans un environnement qui la favorise. Aujourd’hui, cet écosystème est en place, tout est à portée de main. J’appelle à une nouvelle génération d’investisseurs, une culture de l’investissement renouvelée, une vague de projets innovants. Les banques doivent s’adapter à cette génération et lui fournir tous les outils nécessaires. »

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Normes internationales : un « mur invisible » freine les économies émergentes, dénonce la BM

13. Dezember 2025 um 14:50

Les normes techniques, censées sécuriser et harmoniser les échanges internationaux, sont en train de devenir des goulots d’étranglement et un frein pour nombre de pays en développement; et ce, quant à leur participation au commerce mondial.

C’est ce que vient de reconnaître la Banque mondiale (BM) dans son dernier rapport, qui dénonce « un système de normes dominé par les grandes puissances, où les pays du Sud sont contraints d’appliquer des règles qu’ils n’ont ni formulées ni négociées ».

Tout en considérant que « ces standards jouent un rôle crucial : garantir la qualité et la sécurité des produits, encadrer les exigences environnementales, harmoniser les procédures logistiques ou encore assurer l’interopérabilité technologique, et que leur fonction régulatrice est incontestable »; l’institution de Bretton Woods souligne cependant que « leur prolifération – couvrant désormais plus de 90 % du commerce mondial, contre seulement 15 % à la fin des années 1990 – s’est transformée en un véritable obstacle structurel pour les économies émergentes ».

D’ailleurs, Indermit Gill, chef économiste de la BM, estime que « les normes représentent aujourd’hui la plus grande barrière au commerce mondial, souvent plus déterminante que les droits de douane dont les débats publics continuent pourtant de s’emparer. Les pays en développement n’ont pas voix au chapitre dans la création de ces normes; alors qu’ils doivent impérativement s’y conformer. »

Toujours précise la Banque mondiale, « les normes agissent comme une forme d’infrastructure invisible : elles structurent les marchés, orientent les choix technologiques, définissent l’accès aux chaînes de valeur mondiales. Et, dans certains cas, verrouillent ces chaînes au profit des grandes entreprises déjà dominantes ». Celles-ci, soutenues par les gouvernements des économies avancées, jouent un rôle direct dans l’élaboration des standards, influençant leur contenu technique pour consolider leur avantage compétitif.

Par contre, les entreprises africaines en particulier, et celles d’autres pays du Sud en général, demeurent largement absentes des processus de normalisation. Leurs États, bien que représentés au sein d’organisations comme l’ISO, disposent rarement des capacités institutionnelles, techniques ou financières pour peser sur les décisions. Cette asymétrie crée un déficit structurel de représentation qui se répercute sur leur compétitivité internationale.

Pour changer la donne, la Banque mondiale appelle, dans son rapport, les pays en développement à s’inspirer des trajectoires historiques du Japon ou de la Corée du Sud, « qui ont intégré très tôt les organes de normalisation pour en faire un levier stratégique de montée en gamme ». Car, la BM est convaincue que seule une participation active et coordonnée permettra de transformer les normes en moteur de croissance et non en barrière invisible.

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Hambourg : vitrine stratégique du savoir-faire aérospatial tunisien

13. Dezember 2025 um 13:17

La Tunisie a mis en avant la solidité et la compétitivité de son écosystème aérospatial lors du Forum de l’aviation de Hambourg, confirmant son positionnement comme plateforme industrielle fiable et intégrée sur la chaîne de valeur mondiale du secteur. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 12 décembre, l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-Tunisia).

Organisé les 10 et 11 décembre, sous le thème « La prochaine ère de l’aviation : résiliente, numérique, durable », le forum figure parmi les rendez-vous majeurs de l’industrie aéronautique en Europe. Il a rassemblé quelque 1 200 participants, issus des segments clés de l’ingénierie, de la fabrication, de la maintenance et des services aéronautiques.

Présente à travers son bureau en Allemagne, FIPA-Tunisia a eu plusieurs rencontres B2B et d’échanges de networking, dans l’objectif de renforcer l’attractivité de la Tunisie auprès des investisseurs internationaux et de consolider des partenariats industriels durables.

Cette participation s’est inscrite dans une coordination étroite avec le Groupement des Industries Tunisiennes Aéronautiques et Spatiales (GITAS), fortement représenté lors de l’événement. Le stand du GITAS a servi de point d’ancrage pour des discussions stratégiques avec des donneurs d’ordres, équipementiers et fournisseurs de rang mondial.

Tunis aura ses “Rencontres aérospatiales » en juillet 2026

La délégation tunisienne a mis en lumière la maturité du secteur aérospatial national, structuré autour de l’ingénierie, de la production et de la maintenance. L’écosystème tunisien compte aujourd’hui plus de 80 entreprises, majoritairement exportatrices, générant plus de 20 000 emplois directs. L’accent a également été mis sur le capital humain, soutenu par un réseau d’écoles d’ingénieurs spécialisées et une main-d’œuvre qualifiée répondant aux standards internationaux.

Le forum a également servi de cadre au lancement de la promotion des “Rencontres Aérospatiales Tunisie”, une convention B2B prévue à Tunis du 7 au 9 juillet 2026. Des invitations ont été distribuées aux participants afin de renforcer la visibilité de ce rendez-vous auprès des acteurs internationaux.

La participation tunisienne a enfin été saluée par la visite officielle du Consul de Tunisie à Hambourg, qui a souligné l’importance stratégique de cette présence pour soutenir le développement et le rayonnement du secteur aérospatial tunisien.

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Retraite – Issam Chouchane : « Baisse nette des salaires des députés de 488 dinars dès janvier 2026 »

13. Dezember 2025 um 12:35

Une chose est sûre : les retraités ne sont pas les seuls à vouloir bénéficier d’une retraite sécurisante. En effet, les députés eux aussi s’assureront une retraite digne grâce à l’intégration d’un nouvel article dans la loi de finances 2026. 

Rencontré en marge de la 39e édition des Journées de l’Entreprise, le député Issam Chouchane a souligné dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com que les chiffres sont précis, tirés de son expérience en commission des finances : « Le député perçoit un salaire et des indemnités (le salaire de base, plus mille deux cents dinars de prime). Désormais, tout est requalifié en salaire de base, soumis aux cotisations de retraite. Le net ne diminue pas, il augmente légèrement pour équilibrer les comptes. Résultat : pas d’augmentation, mais une baisse nette du salaire de 488 dinars à partir du mois de janvier 2026 ». Il conclut : “Ceux qui parlent de hausses se trompent”.

Régime de retraite : une clarification contre les idées reçues

Le député ne part pas à la retraite sitôt son mandat achevé ; il attend l’âge légal. Prenons l’exemple d’un ex-chômeur élu pour cinq ans : il reprend sa situation initiale après son mandat. La loi reste inflexible sur la double rémunération (article 89). “Qui mérite un double salaire ? Celui qui arrive à la retraite et suspend son ancienne pension pour percevoir celle de parlementaire. Logiquement, on la lui restitue après son mandat, sans cumul abusif. Imaginez : 30 ans de service public, des indemnités versées depuis des décennies, et on les coupe net au Parlement ? Illogique !”

Issam Chouchene député

 

 

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Politique migratoire américaine : tapis rouge pour les ultra-riches

13. Dezember 2025 um 10:28

«Les gens riches arriveront dans ce pays en achetant cette carte. Ils seront riches, ils auront du succès, ils dépenseront beaucoup d’argent, ils paieront beaucoup d’impôts et emploieront beaucoup de monde». Telle est la nouvelle approche de Donald Trump qui monétise de facto l’immigration vers son pays. Aux dépens des plus modestes. 

 

Il faut admettre que M. Trump possède une qualité rare chez les hommes politiques : dire ouvertement et publiquement le fond de sa pensée, souvent d’une manière crue, voire blessante.

Pour s’en convaincre, prenons l’exemple de sa politique migratoire. Ainsi, dernièrement, le locataire de la Maison Blanche a annoncé clairement son intention de «suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde».

Sitôt dit, sitôt fait. Profitant d’un fait divers, une banale fusillade à Washington attribuée à un Afghan, l’administration du président républicain annonça dare-dare un nouveau tour de vis pour freiner les entrées sur le sol américain. Et ce, en suspendant toutes les demandes d’immigration pour les ressortissants de 19 pays (Afghanistan, Myanmar, Tchad, Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen, Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkménistan et Venezuela). Or, il se trouve qu’à l’exception de l’Iran, la Libye et le Venezuela, les autres pays listés figurent parmi les plus pauvres de la planète. Un simple hasard ?

Rien d’étonnant puisqu’il avait promis de «chasser toute personne qui n’est pas un atout pour les États-Unis», de «dénaturaliser les migrants qui nuisent à la tranquillité nationale et d’expulser tout ressortissant étranger qui constitue un fardeau public, un risque pour la sécurité ou qui n’est pas compatible avec la civilisation occidentale».

Intrusion dans la vie privée

Faut-il pour autant taxer M. Trump de xénophobie primaire vis-à-vis de «ces pays de merde», selon son aimable expression ? Pas si vite, puisque même les visiteurs étrangers compatibles «avec la civilisation occidentale» – en l’occurrence les ressortissants de pays bénéficiant du programme d’exemption de visa : l’Australie, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, Israël, le Japon ou encore la Corée du Sud – devront désormais fournir aux services d’immigration américains l’historique de leurs activités sur les réseaux sociaux depuis cinq ans !

De plus, l’U.S. Customs and Border Protection (CBP) souhaite également collecter les numéros de téléphone utilisés par ces visiteurs au cours des cinq dernières années, les adresses électroniques des dix dernières années, ainsi que des informations sur les membres de leur famille.

Des mesures drastiques qui inquiètent les défenseurs des libertés publiques en raison du caractère intrusif d’une collecte aussi large de données personnelles ; tandis que les professionnels du tourisme redoutent un effet dissuasif. Sachant que cette mesure intervient alors que les États-Unis, le Canada et le Mexique s’apprêtent à accueillir la Coupe du monde de football 2026, qui doit attirer des centaines de milliers de supporters.

Le sésame des riches

Alors, que faire si vous voulez immigrer légalement aux États-Unis et que vous êtes un ressortissant du tiers-monde ou ressortissant de pays bénéficiant du programme d’exemption de visa mais que vous refusez de déballer votre vie intime sur les réseaux sociaux ? Avoir les poches bien remplies !

Ainsi, dans sa logique de durcir les conditions d’entrée aux États-Unis, tout en espérant, en homme d’affaires avisé, attirer des profils «capables d’apporter une contribution substantielle aux États-Unis», Trump a officiellement lancé la nouvelle carte de séjour pour permettre aux étrangers d’accéder au territoire national contre une importante somme d’argent, en l’occurrence 1 million de dollars. Une fois approuvé, le détenteur de la Gold Card reçoit un document lui donnant le droit de vivre aux États-Unis, d’y travailler, d’y créer ou posséder une entreprise, puis de demander la citoyenneté américaine après la durée légale de résidence.

Mais l’addition ne s’arrête pas là puisqu’il faudra au préalable débourser 15 000 dollars de frais de traitement pour espérer obtenir ce visa spécial. Sachant que des «frais supplémentaires minimes peuvent être exigés selon le profil du candidat» par le département d’État. Avant de payer un million de dollars.

Les entreprises peuvent également acheter cette carte dorée pour permettre à un étranger de travailler pour eux aux États-Unis. Cette fois, c’est 2 millions de dollars qu’il faudra lâcher pour accélérer les démarches de visa.

D’autre part, lors d’une table ronde à la Maison Blanche dans la nuit de mercredi à jeudi 11 décembre, le président américain a dévoilé les contours d’une autre carte, la «Trump Platinum Card».

Encore au stade de projet, les «ressortissants étrangers peuvent s’inscrire dès maintenant et réserver leur place sur la liste d’attente pour la carte Trump Platinum». Une fois lancée, elle permettra de «séjourner jusqu’à 270 jours aux États-Unis sans être imposés sur les revenus non américains».

Et une fois de plus, il faudra s’acquitter d’une somme de 15 000 dollars de frais de traitement, sans oublier une contribution fixée à… 5 millions de dollars. Il est également précisé que «les personnes ayant déjà été imposées aux États-Unis sur des revenus non américains (par exemple, les citoyens américains et les résidents permanents) ne sont pas admissibles à la carte Trump Platinum».

Logique mercantile

Au final, ces mesures sont explicitement pensées comme une réforme économique de l’immigration : il s’agit de privilégier les étrangers jugés «bénéfiques pour la nation américaine» et de générer des recettes massives ; en mettant en avant des promesses d’investissements étrangers «de plusieurs milliers de dollars».

Bref, on peut désormais «acheter» la nationalité américaine à coup de millions de dollars. Avis aux amateurs.

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Tawasol Group Holding réalise un bénéfice d’un million de dinars en 2024

13. Dezember 2025 um 09:51

Tawasol Group Holding (TGH) a réalisé un résultat net bénéficiaire de près d’un million de dinars pour l’exercice clos au 31 décembre 2024. Ce résultat inverse le déficit d’environ 400 000 dinars enregistré l’année précédente. Ce retour à la rentabilité est principalement attribuable à un événement non récurrent. Il s’agit de la génération de produits nets sur cessions de valeurs mobilières s’élevant à plus de 1,5 million de dinars. Le total du bilan de la société s’établit à environ 138,4 millions de dinars à la clôture.

Ce gain significatif résulte de la plus-value obtenue par Tawasol. Cette plus-value fait suite à la cession de sa participation dans la société L’Affichette à la société Esseyaha. L’impact de cette opération a fait grimper les produits des placements à plus de 2 millions de dinars. Cette somme représente une augmentation marquée par rapport aux 1,1 million de dinars enregistrés en 2023. En dépit de ce résultat net positif, le résultat d’exploitation de TGH demeure déficitaire à 293 274 dinars. Cette situation s’est détériorée par rapport au déficit de 8 602 dinars de 2023. Le résultat net par action est passé de moins 0,004 dinar en 2023 à 0,009 dinar en 2024.

Retour sur les chiffres

Sur le plan de la structure financière, les actifs immobilisés ont augmenté. Ils sont passés d’environ 117,5 millions à plus de 126 millions de dinars. Cette progression est due à la hausse des immobilisations financières. Leur solde net débiteur atteint plus de 122,5 millions de dinars. Simultanément, les actifs courants ont diminué de près de moitié. Ils s’établissent à environ 12,3 millions de dinars en 2024, contre plus de 24,1 millions de dinars en 2023. Cette réduction provient principalement de la diminution des placements et autres actifs financiers. Ces derniers ont chuté de 6,75 à 2,5 millions de dinars. L’assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice 2024 est prévue pour le 30 décembre 2025. Ce retard a été noté par les commissaires aux comptes. Le capital social de TGH est fixé à 108 millions de dinars.

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États-Unis–Afrique : un pas décisif vers la reconduction de l’Agoa

13. Dezember 2025 um 09:25

La reconduction de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), accord clé qui permet à plusieurs pays d’Afrique subsaharienne d’exporter leurs produits vers les États-Unis sans droits de douane ou à tarifs préférentiels, vient de franchir une étape importante au Congrès américain.

Ainsi, mercredi 10 décembre 2025, une commission centrale de la Chambre des représentants a approuvé un projet de loi visant à prolonger l’accord, qui a expiré le 30 septembre dernier (après 25 ans d’existence), pour trois ans, jusqu’à fin 2028.

Le Comité des voies et moyens de la Chambre des représentants, chargé des questions fiscales et commerciales, a adopté le texte à une large majorité, avec 37 voix pour et 3 contre, selon l’agence Reuters. Et selon un communiqué, la commission a qualifié l’Agoa de «pierre angulaire des relations économiques entre les États-Unis et les pays d’Afrique subsaharienne».

Lire aussi : Commerce Afrique – USA : l’AGOA vacille, les économies africaines sous tension

 

Le projet de loi prévoit non seulement la prolongation de l’accord jusqu’au 31 décembre 2028, mais aussi une disposition rétroactive : les droits de douane payés par les exportateurs africains depuis l’expiration de l’Agoa, le 30 septembre 2025, pourraient être remboursés. L’accord avait expiré dans un contexte de tensions commerciales liées à la politique protectionniste de l’administration Trump.

Mais en dépit de ce vote favorable, la reconduction de l’Agoa n’est pas tout à fait acquise. Le texte doit encore être adopté par le Sénat, puis par l’ensemble de la Chambre des représentants, avant d’être soumis à la signature du président américain. Les acteurs africains mobilisés à Washington soulignent que le processus législatif reste incertain et pourrait prendre du temps.

L’inquiétude est d’autant plus forte que, lors de son précédent mandat, Donald Trump avait déjà refusé de renouveler certaines dispositions de l’Agoa, dans le cadre de sa stratégie de guerre commerciale tous azimuts.

De ce fait, plusieurs pays africains suivent de très près l’évolution de ce dossier. C’est le cas notamment de Madagascar et du Kenya, fortement dépendants des exportations textiles vers les États-Unis. L’île Maurice, autre bénéficiaire majeur de l’Agoa, n’est pas en reste, il a enregistré une chute de près de 43% de ses exportations vers le marché américain depuis août dernier, par rapport à 2024.

La reconduction de l’Agoa est donc perçue comme un enjeu économique majeur pour de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, qui y voient un levier essentiel pour préserver l’accès au marché américain et soutenir leurs exportations.

Nous pensons que cet épisode devrait alerter les pays africains au sud du Sahara sur deux facteurs, à savoir : primo, il ne faut pas compter sur un seul marché, fût-il important ; secundo, la Chine n’a pas été capable ou n’a pas voulu remplacer leur perte en termes de marché, au contraire, elle a augmenté ses exportations vers l’Afrique.

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La loi de finances 2026 publiée au JORT

13. Dezember 2025 um 08:41

La loi de finances pour l’année 2026 a été publiée au JORT après sa promulgation par le président de la République.

La loi de finances a suivi un processus législatif marqué par son adoption successive par l’Assemblée des représentants du peuple et par le Conseil national des régions et des districts. L’Assemblée a approuvé l’ensemble du projet de loi de finances ainsi que le budget de l’État pour 2026 le 4 décembre courant. Le CNRD a validé le même texte dans son intégralité à l’aube du 7 décembre 2025.

La loi de finances 2026 a ensuite été transmise au président de la République conformément à l’article 18 du décret-loi régissant le fonctionnement de l’Assemblée des représentants du peuple. Selon le président du Parlement, Brahim Bouderbala, la version remise au chef de l’État est celle qui a été adoptée par les députés.

Lors de la séance plénière conjointe de clôture tenue le 10 décembre courant entre les membres des deux chambres législatives, Bouderbala a indiqué que la commission paritaire entre les deux conseils, qui avait poursuivi ses travaux durant les trois derniers jours, n’est pas parvenue à un accord sur un texte unifié concernant les articles litigieux. Par conséquent, le projet a été transmis au président de la République dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles.

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La Société Bouzguenda Frères construira les hôpitaux de Sbiba et d’El Jem

13. Dezember 2025 um 08:36

La Société Bouzguenda Frères aurait été choisie pour construire les nouveaux hôpitaux de Sbiba et d’El Jem. C’est en tout cas ce qu’on lit sur la page LinkedIn du groupe.

Selon le premier responsable de la société, «ce projet d’envergure, d’une durée de 20 mois, est une formidable opportunité pour nous de mettre notre expertise au service de la santé des Tunisiens». Il a promis que l’entreprise fera tout son possible pour «… livrer des hôpitaux modernes et performants, équipés des dernières technologies médicales ».

Par contre, à ce stade, on ignore le montant du contrat signé avec le ministère tunisien de la Santé.

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Nouvelles nominations au Conseil d’administration de la BCT

13. Dezember 2025 um 07:00

Le mandat de Ghazi Boulila, en tant que membre du Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie, est renouvelé pour une durée de trois ans à compter du 13 septembre 2025, en vertu d’un décret paru au JORT vendredi 12 décembre 2025.

Deux autres nominations au titre de membres ayant de l’expertise dans le domaine bancaire et financier ont également été annoncées, à savoir :

  • Rim Charfi épouse Kalsi, en remplacement de Fatma Meraï
  • Mouldi Zayene, en remplacement de Abdelmonem Souyah.

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La fin du droit international comme boussole des relations internationales

12. Dezember 2025 um 22:25

Les crimes israéliens en Palestine ne sont pas anecdotiques et isolés. Ils disent l’entrée dans une ère politique marquée par l’affirmation d’une violence normalisée de puissance hégémonique.

 

Théoriquement, les relations internationales ne sont pas qu’une affaire de force et de puissance. Elles sont aussi une affaire de principes, de règles. Ainsi, le président américain George H. W. Bush avait décrété en 1990 (à la fin de la guerre froide) l’avènement d’un «nouvel ordre mondial», d’«une nouvelle ère, moins menacée par la terreur, plus forte dans la recherche de la justice et plus sûre dans la quête de la paix (…) ; où la primauté du droit remplace la loi de la jungle. Un monde où les Etats reconnaissent la responsabilité commune de garantir la liberté et la justice. Un monde où les forts respectent les droits des plus faibles». Une perspective qui devait signer la «fin de l’Histoire». Finalement, l’Histoire continue et s’éloigne plus que jamais de cette vision «idéaliste».

 

Le débat théorique sur la place du droit dans les relations internationales 

La question théorique de la place du droit dans les relations internationales oppose traditionnellement les «réalistes» et les «libéraux». L’approche réaliste (dominante) tend à minorer voire à marginaliser le rôle du droit international sur le comportement des puissances internationales : les relations internationales sont réduites essentiellement à une logique de puissance et de rapports de force. Le droit international ne serait pas de nature à peser sur les logiques d’intérêt national et les politiques de puissance.

 

A l’inverse, pour les libéraux, la nature anarchique des relations internationales n’est pas rédhibitoire : elle peut être tempérée, grâce à des modes pacifiques de régulation : la coopération, la diplomatie, le commerce et le droit international. A travers ces vecteurs de pacification des relations internationales, il s’agit de rechercher les moyens et conditions de prévenir la guerre et de promouvoir une paix durable entre les puissances. Un discours de «paix internationale par le droit» qui sera consacré et assumé par les actes fondateurs de la Société des Nations (SDN), puis de l’ONU (Organisation des Nations unies), à la base de l’ordre international post-1945.

 

Le droit international comme fondement de l’ordre international post-1945

La Seconde Guerre mondiale a enfanté un nouvel ordre international fondé (par les vainqueurs, en général, et le Etats-Unis, en particulier) sur des principes (non recours à la force, égalité des États souverains, mais aussi égalité des individus – constitutive des droits universels de l’Homme) et objectifs (paix et sécurité collective) consacrés par la Charte des Nations unies instituant une nouvelle organisation universelle : l’ONU. Le préambule de son acte fondateur, la Charte des Nations unies, énonce une aspiration à l’application effective de valeurs morales communes dans la conduite des affaires internationales.

 

Afin de protéger «les générations futures du fléau de la guerre», il prône la «foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites».

 

A ces principes s’ajoute une mission : celle de chercher à «créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international» et à «favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande». Ce préambule sera par la suite largement développé par la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée à l’Assemblée générale de l’ONU (1948).

 

Premier catalogue des droits humains conçus à l’échelle mondiale, elle assume sa vocation de guide politique et moral à l’usage de toutes les nations présentes ou futures. Sa postérité normative exceptionnelle a, de plus, inspiré les conventions internationales ou régionales de protection des droits humains ayant suivi, ainsi que des cours judiciaires internationales et régionales permettant un recours international face à leurs violations par les Etats.

 

Cet ordre international qualifié de libéral s’est renforcé à la fin de la guerre froide. Ainsi, depuis les années 1990, les discours et instruments juridiques internationaux des Etats et des organisations internationales ont développé les références à l’«état de droit», l’emploi de la minuscule «é» tendant à souligner que le principe de prévalence du droit ne concerne pas les seuls «Etats».

 

Toutefois, cet ordre international dit libéral n’a empêché ni des conflits interétatiques ou les foyers de tension, ni les crimes de masse contre des civils. En témoignent l’invasion de l’Irak, le génocide au Rwanda ou encore les crimes contre l’humanité en ex-Yougoslavie. Mais il existait un consensus relatif sur les principes fondamentaux de cet ordre : non recours à la force, respect de la souveraineté, universalité des droits de l’Homme. Or on assiste aujourd’hui à un mouvement révisionniste nourri par les puissances mondiales, russe et chinoise, mais aussi américaine.

 

La remise en cause de la centralité du droit dans le nouvel ordre internationale

La nouvelle configuration internationale repose sur l’affirmation de la logique de puissance et des valeurs autoritaires qui signifient une marginalisation du droit comme vecteur de régulation des relations internationales.

 

D’une part, l’imprévisibilité, l’instabilité et l’incertitude caractéristiques d’un ordre mondial chaotique, en phase de transition, où la loi de la jungle prévaut sur la loi internationale. La promesse d’une « paix mondiale » ou, du moins, d’une sécurité internationale, se heurte à une pluralité de crises et de conflits récurrents, persistants.

 

D’autre part, la première puissance mondiale, fondatrice de l’ordre international post-1945 est aussi responsable de la violation de ses piliers : respect du droit international et (donc) de la souveraineté des Etats, principe du non recours à la force, valorisation de la coopération et du multilatéralisme. L’affirmation des velléités d’une domination impériale des Etats-Unis de Trump rejoint en cela celle d’une puissance mondiale autoritaire comme la Russie…

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L’américain Visteon inaugure un centre de recherche et d’innovation à Tunis

12. Dezember 2025 um 21:31

Un centre de recherche et d’innovation de l’entreprise américaine Visteon, spécialisée dans la fabrication de composants automobiles et l’ingénierie logicielle, électronique et mécanique, a été inauguré, vendredi 12 décembre à Tunis.

Employant 200 ingénieurs tunisiens, ce centre devrait créer de nouveaux emplois pour atteindre 500 ingénieurs dans les années à venir, a indiqué, à cette occasion, Afef Chachi, cheffe de cabinet de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

Et de souligner qu’il marque « une avancée significative » en permettant de passer de la fabrication de composants à la formation de talents capables de développer des solutions innovantes pour Visteon en Tunisie et à l’international.

Présente dans le pays depuis 2005, l’entreprise a déjà créé 560 emplois et prévoit d’en atteindre 900 d’ici 2028, dont près de 40 % d’encadrement.

« Visteon », qui possède 14 usines et 18 centres de R&D dans le monde, est spécialisée dans les systèmes électroniques intelligents, la climatisation et l’éclairage pour les principales marques automobiles, assurant plus de 10 000 emplois à l’échelle mondiale.

La cheffe de cabinet a rappelé l’importance du secteur tunisien des composants automobiles, qui compte plus de 300 entreprises et 120 000 emplois, et dont les exportations ont atteint 3 milliards de dollars en 2024.

Pour le Président directeur général de Visteon, Sachin Lawande, ce centre servira de pôle d’ingénierie stratégique et permettra à l’entreprise de renforcer sa présence dans l’écosystème technologique et industriel tunisien en créant des emplois à forte valeur ajoutée.

« La Tunisie dispose de très bonnes compétences, c’est pourquoi nous avons choisi ce pays pour élargir nos activités dans la fabrication, l’ingénierie et le design », a-t-il précisé.

De son côté, la présidente de l’Instance tunisienne de l’investissement (TIA), Namia Ayadi, a affirmé que la Tunisie constitue aujourd’hui « un site attractif pour les investissements à forte valeur ajoutée grâce aux compétences tunisiennes », soulignant le choix de Visteon de s’implanter dans le pays.

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Adapter la diplomatie tunisienne aux enjeux de l’économie mondiale

12. Dezember 2025 um 21:24

Des chefs d’entreprise et des diplomates ont appelé, vendredi 12 décembre, lors d’un workshop organisé à Sousse, en marge des 39ème Journées de l’entreprise, à renforcer les ambassades et les missions diplomatiques de la Tunisie par les compétences nécessaires et spécialisées « pour mettre en oeuvre une diplomatie économique qui faciliterait l’accès aux marchés extérieurs, le développement des investissements étrangers et la conquête davantage de marchés africains ».

Dans ce cadre, l’universitaire Fethi Sellaouti, a souligné que le renforcement des missions économiques par des compétences capables de bien mener des « discussions d’ordre économique » avec les pays d’accueil et d’informer sur le climat d’investissement et les avantages qu’offre la Tunisie, « nécessite une gouvernance diplomatique souple », citant, en exemple, l’Indonésie qui intègre et associe les hommes d’affaires à ses missions diplomatiques.

Sellaouti, ex-ministre et professeur d’Economie à l’Université de Tunis El Manar estime que la diplomatie économique tunisienne pourrait travailler sur plusieurs secteurs économiques, dont l’industrie 4.0, l’économie numérique, l’économie verte et la numérisation des secteurs de la santé et l’agriculture.

Pour sa part, l’ex-ambassadeur de la Tunisie à Washington, Hatem Atallah, estime que les chefs des missions diplomatiques sont les exécutants des orientations de l’Etat, en ce qui concerne les relations extérieures, relevant que les cadres diplomates tunisiens ont réussi à faire mieux connaitre la Tunisie en tant que destination économique attractive. « Le meilleur témoigne de cette réussite est la relation entre la Tunisie et le Japon, comme en témoigne le volume d’investissement et de financement et aussi l’évolution des projets mixtes », a-t-il dit.

Concernant l’évolution des relations tuniso-chinoises au cours des dernières années, Atallah a expliqué que la Tunisie oeuvre à diversifier ses partenariats avec la Chine, plusieurs pays de l’Union européenne et d’autres encore, relevant que ces efforts sont « nécessaires pour impulser l’économie ».

« Notre boussole doit être l’autonomie de la décision, l’intérêt économique de la Tunisie avant tout, et le refus de toute dépendance », a-t-il résumé.

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Affaire « Bureau d’ordre » : lourde peine contre Abir Moussi, 12 ans de prison

12. Dezember 2025 um 18:53

La quatrième chambre criminelle près du tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict contre la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, impliquée dans l’affaire dite du « bureau d’ordre ».

Une source judiciaire a confié à l’agence TAP, vendredi 12 décembre, que la cour a condamné Moussi à 12 ans de prison et la dirigeante du parti, Mariem Sassi (en état de liberté) à deux ans de prison.

Pour rappel, Moussi a été arrêtée dans cette affaire depuis le 3 octobre 2023 alors qu’elle s’apprêtait à déposer des recours contre des décrets-lois présidentiels auprès du bureau d’ordre de la présidence de la République.

Sur fond de cette affaire, la chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis a décidé de placer la présidente du PDL, Abir Moussi, en état de détention et de renvoyer la dirigeante du même parti, Mariem Sassi, en état de liberté devant la chambre criminelle près le tribunal de première instance de Tunisie.

Les deux doivent répondre de tentative de changement de la forme du gouvernement, d’incitation des gens à s’armer les uns contre les autres et de vouloir provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire Tunisien, conformément aux dispositions de l’article 72 du Code pénal.

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Bourse de Tunis: le Tunindex clôture vendredi en hausse de 0,13%

12. Dezember 2025 um 17:16

Le marché a clôturé la séance de vendredi, dans le vert. Le benchmark a pris 0,13%, à 13 226,9 points dans un volume de 14 MDT, soutenu par cinq transactions de bloc portant sur le titre CARTHAGE CEMENT et totalisant une enveloppe de 7,6 MDT, selon Tunisie Valeurs.

Le titre ICF s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la société s’est hissée de 4,2% à 86,970 D, dans un volume relativement soutenu de 113 mille dinars. Le titre EURO-CYCLES s’est retrouvé dans le palmarès des meilleures performances. L’action s’est bonifiée de 4,1% à 12,900 D, dans un flux soutenu de 339 mille dinars.

Le titre SAM s’est placé en lanterne rouge du Tunindex. L’action a trébuché de 3,7% à 4,700 D, dans de maigres échanges de 42 mille dinars.

Toujours du côté des baisses, le titre SOTRAPIL a perdu 2,8 % à 22,000 D. L’action a amassé un volume limité de 20 mille dinars sur la séance.

CARTHAGE CEMENT a été la valeur la plus échangée de la séance en amassant un volume de 7,8 MDT. Le titre s’est effrité de 1% à 1,940 D.

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La rédaction scientifique à l’ère numérique au centre du congrès de la STSM

12. Dezember 2025 um 17:09

Le 50e congrès national de médecine de la Société tunisienne des sciences médicales s’est ouvert vendredi à Tunis sous le thème « De l’intelligence artificielle à l’intelligence pratique dans la rédaction scientifique ». L’événement réunit pendant deux jours chercheurs, médecins, universitaires et étudiants pour discuter des apports de l’intelligence artificielle dans la recherche, des enjeux éthiques qu’elle soulève et des méthodes assurant une rédaction scientifique rigoureuse.

La présidente de la Société tunisienne des sciences médicales, Lilia Zakhama, a rappelé que ce thème met en lumière l’importance de la rédaction scientifique, qui répond à des règles spécifiques, différentes de celles de l’écriture littéraire ou journalistique. Elle a souligné que l’intelligence artificielle apporte de nombreux avantages, facilitant l’ensemble du processus de rédaction : formulation de l’idée de recherche, sélection des sources et références, collecte et organisation des données. Selon elle, ces outils contribuent également à la publication des travaux dans des revues internationales de renom.

Placée sous l’égide de l’Université de Tunis El Manar et de la Faculté de médecine de Tunis, cette rencontre scientifique propose des conférences, ateliers et tables rondes pour échanger sur l’avenir de la rédaction scientifique à l’ère du numérique. Zakhama a rappelé que la Société tunisienne des sciences médicales, fondée en 1902 et considérée comme la plus ancienne association médicale en Tunisie et en Afrique, reste active grâce à ses publications, notamment La Tunisie médicale, seule revue indexée du Maghreb et des pays africains francophones, évaluée selon des normes internationales.

Elle a ajouté que le congrès permettra de présenter plusieurs applications et programmes gratuits basés sur l’intelligence artificielle et conçus pour faciliter la rédaction scientifique. Un hommage sera également rendu à cinq médecins chercheurs tunisiens classés parmi les deux pour cent des meilleurs chercheurs actifs dans les revues scientifiques au niveau mondial. Enfin, un prix récompensera la meilleure contribution médicale tunisienne de l’année 2024.

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Gafsa & Kairouan – La Tunisie et la FAO enclenchent un nouveau modèle de gouvernance durable de l’eau

12. Dezember 2025 um 16:39

Un projet stratégique destiné à atténuer la pression croissante sur les ressources hydriques dans les gouvernorats de Gafsa et Kairouan et à améliorer l’accès des communautés locales – en particulier des femmes – à l’eau et aux services associés vient d’être lancé. Financé à hauteur de 2,6 millions de dollars par le Fonds des Nations unies pour la Consolidation de la Paix, il vise également à instaurer des mécanismes de gouvernance équitables afin de renforcer la cohésion sociale dans ces régions fortement touchées par le stress hydrique. Le programme s’étalera sur 24 mois, indique la FAO dans un communiqué.

Selon l’organisation onusienne, « la sécheresse prolongée, la baisse des nappes phréatiques et la surexploitation des ressources ont fragilisé ces deux régions », où la vulnérabilité sociale est particulièrement élevée, notamment pour les femmes, les jeunes et les communautés rurales. Cette situation, souligne la FAO, fait de l’accès à l’eau un enjeu crucial et un potentiel facteur de tensions.

Céline Moyroud, représentante résidente du PNUD en Tunisie, rappelle que « la réalité des ressources en eau devient l’un des enjeux géopolitiques majeurs du XXIᵉ siècle », notant que près de deux milliards de personnes vivent déjà sous stress hydrique sévère. « Dans plusieurs régions du monde, la raréfaction de l’eau accentue les tensions sociales, économiques et territoriales », a-t-elle averti.

Le projet, baptisé APAISE-PBF, repose sur une approche interagences coordonnée par la FAO, en partenariat avec le Pnud et l’Unicef. Abdourahman Mak, représentant de la FAO Tunisie, précise que l’initiative vise à renforcer la disponibilité de l’eau, l’efficience hydrique en agriculture et la gouvernance locale. Michel Le Pechoux souligne pour sa part que « le PNUD pilote la gouvernance locale et la prévention des conflits » tandis que « l’Unicef renforce le dispositif grâce à son expertise en mobilisation communautaire et en communication de proximité ».

Conçu en collaboration avec la DGACTA et divers acteurs nationaux, le projet accorde une place centrale à la participation des femmes rurales et des jeunes, traditionnellement peu présents dans les structures de décision. Des ateliers, des espaces de dialogue et des actions de sensibilisation permettront de « favoriser un engagement citoyen plus fort et plus inclusif ». Une évaluation spécifique de l’accès des femmes à l’eau guidera des formations ciblées en irrigation économe, gestion durable et leadership communautaire.

Les GDA et les autorités locales de Gafsa Sud, Ksar, Sbikha et Hajeb Laâyoune bénéficieront d’un accompagnement technique et de formations destinées à promouvoir une gestion collaborative des ressources. Le projet prévoit également des investissements dans des techniques de conservation de l’eau et des infrastructures de proximité pour améliorer l’accès équitable et renforcer la résilience face aux aléas climatiques.

En plaçant l’inclusion, la coopération locale et la prévention des tensions au cœur de son action, le programme ambitionne de réduire les causes structurelles des conflits liés à l’eau et de « promouvoir une gouvernance apaisée et durable au bénéfice des générations futures ».

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