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Bourse de Tunis: le Tunindex clôture vendredi en hausse de 0,13%

12. Dezember 2025 um 17:16

Le marché a clôturé la séance de vendredi, dans le vert. Le benchmark a pris 0,13%, à 13 226,9 points dans un volume de 14 MDT, soutenu par cinq transactions de bloc portant sur le titre CARTHAGE CEMENT et totalisant une enveloppe de 7,6 MDT, selon Tunisie Valeurs.

Le titre ICF s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la société s’est hissée de 4,2% à 86,970 D, dans un volume relativement soutenu de 113 mille dinars. Le titre EURO-CYCLES s’est retrouvé dans le palmarès des meilleures performances. L’action s’est bonifiée de 4,1% à 12,900 D, dans un flux soutenu de 339 mille dinars.

Le titre SAM s’est placé en lanterne rouge du Tunindex. L’action a trébuché de 3,7% à 4,700 D, dans de maigres échanges de 42 mille dinars.

Toujours du côté des baisses, le titre SOTRAPIL a perdu 2,8 % à 22,000 D. L’action a amassé un volume limité de 20 mille dinars sur la séance.

CARTHAGE CEMENT a été la valeur la plus échangée de la séance en amassant un volume de 7,8 MDT. Le titre s’est effrité de 1% à 1,940 D.

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La rédaction scientifique à l’ère numérique au centre du congrès de la STSM

12. Dezember 2025 um 17:09

Le 50e congrès national de médecine de la Société tunisienne des sciences médicales s’est ouvert vendredi à Tunis sous le thème « De l’intelligence artificielle à l’intelligence pratique dans la rédaction scientifique ». L’événement réunit pendant deux jours chercheurs, médecins, universitaires et étudiants pour discuter des apports de l’intelligence artificielle dans la recherche, des enjeux éthiques qu’elle soulève et des méthodes assurant une rédaction scientifique rigoureuse.

La présidente de la Société tunisienne des sciences médicales, Lilia Zakhama, a rappelé que ce thème met en lumière l’importance de la rédaction scientifique, qui répond à des règles spécifiques, différentes de celles de l’écriture littéraire ou journalistique. Elle a souligné que l’intelligence artificielle apporte de nombreux avantages, facilitant l’ensemble du processus de rédaction : formulation de l’idée de recherche, sélection des sources et références, collecte et organisation des données. Selon elle, ces outils contribuent également à la publication des travaux dans des revues internationales de renom.

Placée sous l’égide de l’Université de Tunis El Manar et de la Faculté de médecine de Tunis, cette rencontre scientifique propose des conférences, ateliers et tables rondes pour échanger sur l’avenir de la rédaction scientifique à l’ère du numérique. Zakhama a rappelé que la Société tunisienne des sciences médicales, fondée en 1902 et considérée comme la plus ancienne association médicale en Tunisie et en Afrique, reste active grâce à ses publications, notamment La Tunisie médicale, seule revue indexée du Maghreb et des pays africains francophones, évaluée selon des normes internationales.

Elle a ajouté que le congrès permettra de présenter plusieurs applications et programmes gratuits basés sur l’intelligence artificielle et conçus pour faciliter la rédaction scientifique. Un hommage sera également rendu à cinq médecins chercheurs tunisiens classés parmi les deux pour cent des meilleurs chercheurs actifs dans les revues scientifiques au niveau mondial. Enfin, un prix récompensera la meilleure contribution médicale tunisienne de l’année 2024.

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Gafsa & Kairouan – La Tunisie et la FAO enclenchent un nouveau modèle de gouvernance durable de l’eau

12. Dezember 2025 um 16:39

Un projet stratégique destiné à atténuer la pression croissante sur les ressources hydriques dans les gouvernorats de Gafsa et Kairouan et à améliorer l’accès des communautés locales – en particulier des femmes – à l’eau et aux services associés vient d’être lancé. Financé à hauteur de 2,6 millions de dollars par le Fonds des Nations unies pour la Consolidation de la Paix, il vise également à instaurer des mécanismes de gouvernance équitables afin de renforcer la cohésion sociale dans ces régions fortement touchées par le stress hydrique. Le programme s’étalera sur 24 mois, indique la FAO dans un communiqué.

Selon l’organisation onusienne, « la sécheresse prolongée, la baisse des nappes phréatiques et la surexploitation des ressources ont fragilisé ces deux régions », où la vulnérabilité sociale est particulièrement élevée, notamment pour les femmes, les jeunes et les communautés rurales. Cette situation, souligne la FAO, fait de l’accès à l’eau un enjeu crucial et un potentiel facteur de tensions.

Céline Moyroud, représentante résidente du PNUD en Tunisie, rappelle que « la réalité des ressources en eau devient l’un des enjeux géopolitiques majeurs du XXIᵉ siècle », notant que près de deux milliards de personnes vivent déjà sous stress hydrique sévère. « Dans plusieurs régions du monde, la raréfaction de l’eau accentue les tensions sociales, économiques et territoriales », a-t-elle averti.

Le projet, baptisé APAISE-PBF, repose sur une approche interagences coordonnée par la FAO, en partenariat avec le Pnud et l’Unicef. Abdourahman Mak, représentant de la FAO Tunisie, précise que l’initiative vise à renforcer la disponibilité de l’eau, l’efficience hydrique en agriculture et la gouvernance locale. Michel Le Pechoux souligne pour sa part que « le PNUD pilote la gouvernance locale et la prévention des conflits » tandis que « l’Unicef renforce le dispositif grâce à son expertise en mobilisation communautaire et en communication de proximité ».

Conçu en collaboration avec la DGACTA et divers acteurs nationaux, le projet accorde une place centrale à la participation des femmes rurales et des jeunes, traditionnellement peu présents dans les structures de décision. Des ateliers, des espaces de dialogue et des actions de sensibilisation permettront de « favoriser un engagement citoyen plus fort et plus inclusif ». Une évaluation spécifique de l’accès des femmes à l’eau guidera des formations ciblées en irrigation économe, gestion durable et leadership communautaire.

Les GDA et les autorités locales de Gafsa Sud, Ksar, Sbikha et Hajeb Laâyoune bénéficieront d’un accompagnement technique et de formations destinées à promouvoir une gestion collaborative des ressources. Le projet prévoit également des investissements dans des techniques de conservation de l’eau et des infrastructures de proximité pour améliorer l’accès équitable et renforcer la résilience face aux aléas climatiques.

En plaçant l’inclusion, la coopération locale et la prévention des tensions au cœur de son action, le programme ambitionne de réduire les causes structurelles des conflits liés à l’eau et de « promouvoir une gouvernance apaisée et durable au bénéfice des générations futures ».

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Lancement du Hub Industrie 4.0 pour accélérer la transformation digitale industrielle

12. Dezember 2025 um 16:25

Le lancement du Hub Industrie 4.0 au siège de l’IACE, le 12 décembre 2025, illustre l’engagement de la Tunisie à accélérer la transformation digitale de son industrie et à fédérer acteurs publics et privés autour d’une vision nationale partagée. L’atelier de restitution a permis de définir des priorités concrètes et des axes stratégiques essentiels pour orienter cette transition.

Les travaux de l’atelier de lancement du Hub Industrie 4.0 ont porté sur trois questions fondamentales : les projets prioritaires à développer, les actions nécessaires pour accélérer la transition et les compétences à renforcer. Ces discussions ont conduit à la synthèse de six axes stratégiques : le financement, la communication et la sensibilisation, la formation, la mise en place d’outils opérationnels, la gouvernance et l’adoption d’un cadre réglementaire et politique favorable à la transition écologique et numérique.

Le financement, identifié comme prioritaire, implique la structuration d’un fonds et la mise en place d’instruments tels que les vouchers 4.0 pour amorcer la transformation digitale. La communication et la sensibilisation mobilisent l’ensemble des acteurs, tandis que la formation garantit une compréhension homogène de l’Industrie 4.0. Des outils opérationnels comme les diagnostics de maturité, les plateformes sectorielles et le baromètre national permettront de suivre les progrès et de diffuser les bonnes pratiques. La gouvernance fédère les acteurs et assure la réussite du programme, tandis que le cadre réglementaire encadre la transition tout en favorisant l’implication des parties prenantes via une convention-cadre.

Une vision nationale pour la transformation digitale

Le directeur général de l’APII, Omar Bouzouada, a rappelé que le Hub Industrie 4.0 s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique industrielle et de la stratégie d’innovation à l’horizon 2035, dont un axe prioritaire est la promotion de l’innovation et l’accélération de la transition digitale. Selon lui, le Hub joue un rôle central en fédérant acteurs publics et privés autour d’une vision nationale commune et en facilitant l’accès des entreprises aux mécanismes d’appui nécessaires à leur transformation. Il coordonne les activités des centres techniques et de compétences et développe un label « branding » I4.0 tunisien, élaboré collégialement avec tous les intervenants. Le financement des initiatives repose sur les programmes existants de soutien aux entreprises industrielles et de mise à niveau.

Si les secteurs stratégiques comme l’aéronautique, l’automobile, l’agroalimentaire et l’industrie pharmaceutique sont particulièrement ciblés, les secteurs traditionnels tels que le textile, le cuir, la chaussure et les matériaux de construction participent également à la transition. L’industrie tunisienne compte environ 5 000 à 5 200 entreprises. Le programme débutera par un pilote, et le nombre d’entreprises qui s’engageront dans la transformation dépendra de leurs ambitions et investissements. La stratégie industrielle 2035 fixe des objectifs ambitieux : doubler les exportations pour atteindre 36 milliards d’euros, augmenter les emplois industriels de 520 000 à 840 000 et accroître la contribution de l’industrie au PIB de 18  à 20 %. Pour M. Bouzouada, la réussite se mesure davantage à l’impact sur l’emploi et la compétitivité qu’au nombre d’entreprises impliquées.

Coopération internationale et modernisation industrielle

Alexander Beetz, directeur du programme de transformation digitale de la GIZ, a rappelé l’importance de la Tunisie en tant que partenaire économique et politique stratégique pour l’Allemagne et a salué l’excellente coopération entre les deux pays. La présence de plus de 280 entreprises allemandes en Tunisie illustre ces relations. Selon lui, la GIZ apporte principalement un soutien technique et favorise le transfert de connaissances et d’expertise afin que les entreprises tunisiennes puissent s’intégrer aux chaînes de production internationales.

Le chef composante Industrie 4.0 et intelligence artificielle du programme GIZ Tunisie a présenté les initiatives de modernisation de l’industrie nationale, réalisées en partenariat avec le ministère de l’Industrie et l’APII. L’approche consiste à intervenir directement auprès des entreprises, à travers des diagnostics de maturité et des feuilles de route stratégiques pour la transformation des produits et des processus. Les vouchers 4.0, bientôt disponibles, permettront aux industriels de mettre en œuvre des solutions intelligentes et d’assurer un impact concret sur leurs activités. La transformation numérique répond aux exigences de traçabilité, de mesure de l’empreinte carbone, aux normes ISO et aux standards internationaux, tout en renforçant la compétitivité et l’image des entreprises. Initié en 2019, le projet prévoit désormais de transférer l’ensemble des compétences et la gestion de l’écosystème à l’APII, assurant ainsi la pérennité de l’initiative grâce aux financements de l’État et à l’ouverture à d’autres bailleurs.

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Forte hausse des allocations chômage aux États-Unis

12. Dezember 2025 um 16:10

Le nombre de nouvelles demandes d’allocations chômage aux États-Unis a fortement augmenté. Ce qui laisse penser que le recul à un niveau plus bas en plus de trois ans était probablement dû aux récentes vacances de Thanksgiving.

Plus précisément, au cours de la semaine se terminant le 6 décembre, 236 000 nouvelles demandes d’allocations de chômage ont été déposées. Un nombre qui a augmenté de 44 000 par rapport à la semaine précédente, qui comprenait Thanksgiving (révision marginale à 192 000 demandes contre 191 000).

Ainsi, la moyenne mobile sur quatre semaines est passée de 214 750 à 216 750 nouvelles demandes d’allocations chômage. Cependant, le nombre de bénéficiaires d’allocations chômage en cours a suivi une évolution inverse. Ce qui indique le rythme des embauches, qui est calculé par rapport à la semaine de référence précédente.

En effet, au cours de la semaine se terminant le 29 novembre, 1,838 million de demandes d’allocations chômage ont été déposées. A savoir un chiffre en baisse par rapport aux 1,937 million de la semaine précédente.

Cette baisse est intervenue, alors que les estimations moyennes des analystes prévoyaient une augmentation à 1,95 million.

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Maltaise tunisienne : la campagne française démarre le 31 décembre 2025

12. Dezember 2025 um 15:12

La campagne d’exportation de l’orange maltaise tunisienne vers la France débutera le 31 décembre 2025, soit avec deux semaines d’avance par rapport aux années précédentes, avec des prévisions d’exportation estimées à près de 15 000 tonnes, annonce le Groupement interprofessionnel des fruits (GIFruits).

Le sous-directeur commercial du GIFruits, Tarek Tira, cité par l’agence TAP, a précisé que cette date a été fixée après concertation avec l’ensemble des professionnels du secteur. Cette anticipation fait suite aux analyses du laboratoire du GIFruits sur l’indice de maturité du fruit, conformément aux normes internationales du Codex Alimentarius.

Huit stations de calibrage et de conditionnement agréées participeront à cette campagne. Pour garantir sa réussite, le GIFruits renforce les contrôles sur l’utilisation des pesticides. Un traitement aérien avec un pesticide biologique contre la mouche méditerranéenne a déjà été effectué. À partir du 15 décembre, des prélèvements systématiques seront réalisés dans les exploitations pour analyser les résidus de pesticides. Des conventions ont également été signées avec trois laboratoires agréés pour intensifier ces analyses.

Un programme de promotion ambitieux a été élaboré sous l’égide du ministère de l’Agriculture. À cet égard, la Tunisie sera présente au Salon international de l’agriculture 2025 à Paris, avec des journées de dégustation et de distribution gratuite dans des grandes surfaces françaises. Deux spots publicitaires en 2D et un nouveau slogan « La maltaise de Tunisie, la reine des oranges, une noblesse à part » seront déployés sur les réseaux sociaux.

Quatre camions aux couleurs de la campagne sillonneront les routes entre la Tunisie et l’Europe pour renforcer la visibilité du produit. L’opération cible notamment les consommateurs âgés de 20 à 40 ans.

La production nationale d’agrumes pour 2025/2026 est estimée à 376 mille tonnes, en légère baisse de 2% par rapport à la saison précédente. L’orange maltaise, avec 88 200 tonnes (–1%), représente 23% de la production, derrière la variété Navel (31%). Le gouvernorat de Nabeul, principal bassin de production (71% du total), enregistre un recul cette année.

Lors de la saison 2024/2025, les exportations totales d’oranges avaient atteint 14 mille tonnes, destinées principalement à la Libye (8 500 t) et à la France (5 500 t). Le marché libyen a absorbé 52,6% du total, suivi du marché français (45,6%). Les exportations vers les pays du Golfe ont représenté quant à elles environ 1,4% du volume total.

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Avis des sociétés – Reprise de l’activité de la TSI à partir du 15 décembre

12. Dezember 2025 um 13:11

La TSI – Tuniso-saoudienne d’investissement – annonce la reprise progressive de ses activités à compter du 15 décembre 2025, conformément à la décision rendue par le Tribunal de première instance de Tunis le 5 décembre 2025. Cette réouverture s’effectue dans le cadre de la procédure judiciaire en cours et sous strict contrôle judiciaire, afin de garantir une activité sécurisée et conforme aux exigences légales.

Un redémarrage sous supervision judiciaire renforcée

Depuis la décision du 16 juin 2025 plaçant la TSI sous mandat judiciaire, trois mandataires – Nour El Houda Abassi, Faouzi Ben Salem et Mohamed Haouidhek – assurent la gestion de l’intermédiaire en Bourse, sous la supervision de Madame le juge contrôleur Dorra Bougharka.

La reprise annoncée intervient après une période de suspension visant prioritairement à protéger les intérêts des clients et à sécuriser l’ensemble des opérations.

Un cadre renouvelé pour une reprise maîtrisée

La TSI informe le public que la relance de l’activité s’appuie sur un dispositif resserré, garantissant la transparence et la conformité des opérations. Les mesures suivantes entrent en vigueur dès la réouverture :

  1. Migration des comptes gérés vers des comptes libres.
  2. Notification aux clients de leurs positions débitrices, avec invitation à régularisation.
  3. Réactivation encadrée des ordres d’achat et de vente, soumise à validation d’un négociateur.
  4. Interdiction de retrait sur tous les anciens comptes.
  5. Souscriptions OPCVM limitées aux montants issus de ventes déjà dénouées.
  6. Interdiction des rachats OPCVM et des transferts de titres vers d’autres intermédiaires ou banques.
  7. Dérogations pour les comptes CEA : achats, ventes et souscriptions au FCP AFEK CEA possibles selon des conditions spécifiques.
  8. Plein accès aux services habituels pour les nouveaux comptes : achat/vente de titres, souscription et rachat OPCVM, dépôt et retrait de liquidités.
  9. Reprise des opérations sur dossiers (enregistrements, déclarations, opérations à la criée, etc.) sans modification des procédures.
  10. Réutilisation possible des montants issus de ventes réalisées sur anciens comptes CEA échus ou comptes ordinaires, pour ouvrir de nouveaux comptes CEA, à condition que les fonds ne soient pas retirés.

Communication continue

La TSI s’engage à publier toute information supplémentaire exigée par l’autorité de régulation dans le cadre du suivi de la procédure judiciaire.

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La BIAT lance une plateforme digitale pour dynamiser les sociétés communautaires

12. Dezember 2025 um 14:35

Dans le prolongement de son engagement en faveur d’un développement économique inclusif et durable en Tunisie, la BIAT annonce le lancement d’une nouvelle plateforme numérique dédiée à la soumission des demandes de financement pour les sociétés communautaires. 

 

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la BIAT de simplifier et digitaliser les démarches d’accès au financement, offrant ainsi aux entrepreneurs communautaires un outil accessible et convivial.

 

Grâce à cette plateforme, les utilisateurs pourront :

  • soumettre leurs demandes de financement en ligne via une interface intuitive et sécurisée ;
  • bénéficier d’un traitement plus rapide de leurs demandes, grâce à l’automatisation de plusieurs étapes du processus.

 

Pour accompagner les utilisateurs dans cette nouvelle expérience, la BIAT met à disposition une équipe dédiée, chargée d’assurer un accompagnement personnalisé à chaque étape, de la soumission de la demande jusqu’à la décision finale. Cette équipe est également disponible pour répondre à toutes les questions et fournir une assistance technique si nécessaire.

 

Ce projet s’inscrit dans la stratégie de la BIAT visant à soutenir les entrepreneurs communautaires. En facilitant l’accès au financement, la BIAT réaffirme son rôle de partenaire de confiance pour les sociétés communautaires, contribuant ainsi au développement socioéconomique du pays.

 

Avec communiqué

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Investissement agricole privé : 4 586 opérations pour une valeur de 323 MDT à fin septembre 2025

12. Dezember 2025 um 13:52

Quelque 4 586 opérations d’investissement agricole, d’une valeur de 323,027 millions de dinars (MDT), ont été approuvées à fin septembre 2025, soit une hausse de 30% (en valeur) par rapport à la même période de 2024, selon les données publiées, vendredi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

L’ensemble de ces opérations d’investissement approuvées ont bénéficié de subventions d’une valeur de 80,335 MDT, enregistrant ainsi une légère baisse de 1% par rapport à la même période de 2024.

Des crédits fonciers d’une valeur de 4,128 millions de dinars ont été approuvés, à fin septembre 2025, et ce, pour permettre l’intégration de 232 hectares de terres dans le cycle économique.

Selon la répartition des investissements approuvés par l’APIA, le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés estimés à 138,37 MDT, suivi de l’aquaculture (75,047 MDT), des activités des services liés à l’agriculture (71,052 MDT), de la pêche (13,041 MDT) et de la filière de la première transformation des produits agricoles et de la pêche (3,12 MDT).

Ces investissements ont permis de créer 1815 emplois à fin septembre 2025, soit une hausse de 8% par rapport à la même période de 2024 (1682 emplois).

Il convient de rappeler que les investissements approuvés au profit des jeunes promoteurs ont atteint une valeur de 34,554 MDT, soit 11,5% du total des investissements approuvés, tandis que les investissements approuvés en faveur des femmes promotrices se sont établis à 13,035 MDT, soit 4,4% du total des investissements.

Pour ce qui est des investissements étrangers, ils ont atteint 3,507 millions de dinars, contre 8,1 millions durant la même période de 2024, soit une baisse de 57%.

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L’Alliance Française de Tunis lance le Programme ALECA sur les échanges intellectuels

12. Dezember 2025 um 11:14

L’Alliance Française de Tunis annonce le lancement du Programme ALECA « Avenir-Liens-Echanges-Cultures-Académies ». Un projet, comme son nom l’indique, dédié aux échanges intellectuels, philosophiques et culturels entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe.

La première rencontre-débat de ce cycle de réflexion, placée au cœur des enjeux culturels et géopolitiques contemporains s’intitule « Exiger un humanisme relationnel ». Elle est prévue le 15 décembre 2025 à l’auditorium de l’Institut Français de Tunis (IFT).

Cet échange se tiendra en présence de personnalités reconnues dans leurs domaines. Au nombre desquelles on peut citer : François Dosse, épistémologue et historien français spécialisé en histoire intellectuelle; Alain Godonou, historien béninois spécialiste des politiques patrimoniales; et Thiémélé Léon Boa, intellectuel ivoirien et figure majeure des humanités africaines.

Ces intervenants apporteront des regards croisés sur les défis du monde contemporain. Mais aussi sur la construction des savoirs et la nécessité d’un humanisme fondé sur la relation et le dialogue entre les cultures. La rencontre se poursuivra par un spectacle de danse aux couleurs africaines, interprété par de jeunes artistes tunisiens.

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Forum économique tuniso-algérien : signature de sept accords de partenariat

12. Dezember 2025 um 10:37

Des entreprises tunisiennes et leurs homologues algériennes ont signé, jeudi 11 décembre 2025 à Tunis, sept (7) accords de partenariat. Et ce, en marge du Forum économique tuniso-algérien, organisé à l’occasion de la 23ᵉ session de la Grande commission mixte tuniso-algérienne, en présence de plusieurs ministres des deux pays.

Le premier de ces accords a été signé entre l’entreprise tunisienne ACS, spécialisée dans les équipements industriels destinés au textile et à la confection, et l’entreprise algérienne PEC (Plastic Electromechanic Company), spécialisée dans la fabrication de moules d’injection et la transformation du plastique technique.

Un autre accord a été conclu entre le groupe tunisien Coficab, partenaire majeur des fabricants de câbles automobiles et de la plupart des constructeurs automobiles, et l’entreprise algérienne IdeNet, opérant dans le domaine de la géolocalisation.

Le troisième accord concerne le groupe tunisien Fondinor, actif dans le secteur de la fonderie industrielle et l’entreprise algérienne Techno Cast, spécialisée dans la maintenance industrielle.

D’autres accords ont impliqué l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles (TAA) et l’Institut algérien de normalisation (IANOR).

Dans le domaine de la distribution, l’entreprise tunisienne IGL Distribution, spécialisée dans la distribution en gros, a conclu un accord avec l’entreprise algérienne Tapidor spécialisée dans la fabrication de tapis, moquettes et gazon synthétique.

Par ailleurs, One Tech, spécialisé dans les solutions technologiques, a conclu un accord avec le groupe algérien Condor, opérant dans le secteur des appareils électroménagers.

L’entreprise tunisienne Jomaa SA, active sur le marché des équipements automobiles, notamment la distribution de marques internationales de pneus, lubrifiants et équipements de garage, a signé un accord avec le groupe algérien Iris, qui possède des usines de fabrication d’appareils électriques et électroniques ainsi que de produits de télécommunication.

Lors de la cérémonie de signature, le vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Hichem Elloumi, a déclaré que ces accords de coopération « revêtent une grande importance pour les deux pays ». Tout en soulignant l’existence de fortes opportunités de partenariat entre la Tunisie et l’Algérie dans plusieurs secteurs, notamment le tourisme, l’industrie, les énergies renouvelables, le commerce et l’investissement.

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L’OPEP, la Russie et Suez façonneront le marché de l’affrètement de pétroliers en 2026

12. Dezember 2025 um 10:26

Le marché du fret maritime par les pétroliers en 2026 dépendra moins de la demande que d’une série de décisions géopolitiques et de production.

Cette volatilité s’explique principalement par trois facteurs d’incertitude : la stratégie de l’OPEP, la stabilité des exportations russes et la possibilité de transiter en toute sécurité par le canal de Suez. Telles ont été les principales conclusions liées au secteur des pétroliers et présentées, jeudi 11 décembre, par Rajesh Verma, directeur adjoint de la recherche chez Drewry, lors d’un événement en ligne organisé par l’entreprise.

Les mesures prises par l’OPEP en 2025, une série d’augmentations de production, ont déjà créé un environnement qui pourrait conduire à un excédent allant jusqu’à 3 millions de barils par jour en 2026, a-t-il expliqué. Ce volume serait même supérieur à la surproduction enregistrée pendant la pandémie, avec un impact direct sur le marché des VLCC.

Plus précisément, M. Drewry a analysé trois scénarios pour l’année à venir.

Dans le premier scénario, l’OPEP maintient ses niveaux de production actuels et le marché se retrouve en situation de surproduction. Les capacités de stockage terrestres sont saturées et la demande de stockage en mer par pétroliers augmente.

Secundo, l’organisation reprend sa croissance, aggravant la surabondance de l’offre et entraînant une forte hausse de la demande de stockage flottant. Cette situation absorbe les navires disponibles et provoque une augmentation marquée des taux de fret.

Tertio, l’OPEP choisit d’équilibrer le marché. Ce qui se traduit par une situation plus favorable, une baisse des prix du pétrole et un affaiblissement des taux de fret.

Les exportations russes constituent un second facteur d’instabilité. Ainsi, M. Drewry estime qu’un éventuel accord de paix entre la Russie et l’Ukraine modifierait immédiatement les itinéraires de transport des produits, réduisant ainsi la demande en tonnes-kilomètres dans le secteur des énergies propres.

Le Brésil remplacerait les flux de diesel russe longue distance vers l’Europe par des approvisionnements en provenance des États-Unis. Tandis que les marchés asiatiques se tourneraient vers des sources plus proches pour remplacer les flux de naphta russe actuellement destinés à Singapour et à Taïwan.

Par ailleurs, Suez demeure un point de passage crucial, mais la sécurité des traversées reste fragile. Ces incertitudes coïncident avec une période d’expansion intense de la flotte.

Les livraisons de produits raffinés par les pétroliers ont presque triplé en 2025 par rapport aux deux années précédentes. Pour 2026, M. Drewry prévoit plus de 300 livraisons. Soit une nouvelle augmentation de 6 % de la flotte de navires propres, un taux identique à celui de 2025.

Il en résulte un marché qui aborde l’année 2026 avec des signaux contradictoires. Du côté de l’offre, la surcroissance prévaut. Tandis que du côté de la demande, les décisions géopolitiques et les stratégies de production pétrolière détermineront l’évolution des taux de fret.

Au final, M. Drewry précise qu’il est clair que la santé du marché des pétroliers l’année prochaine dépendra non seulement des indicateurs économiques, mais aussi des équilibres qui se formeront entre l’OPEP, la Russie et Suez.

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La BAD adopte sa « Stratégie pays 2025-2030 » pour l’Algérie

12. Dezember 2025 um 10:02

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, dans un communiqué publié le 8 décembre, que son Conseil d’administration venait d’approuver la Stratégie pays 2025-2030 pour l’Algérie. Ce nouveau cadre de coopération vise à soutenir « la diversification économique, renforcer les infrastructures stratégiques et stimuler une intégration régionale plus dynamique », précise le communiqué.

Cette stratégie de la BAD pour l’Algérie repose sur deux axes majeurs : développer les infrastructures pour dynamiser l’économie et renforcer l’intégration régionale; accélérer la transformation structurelle par des réformes économiques et la création de chaînes de valeur agro-industrielles.

Le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, affirme à la même source que cette stratégie « illustre notre engagement à accompagner l’Algérie dans sa transition vers une économie diversifiée et résiliente ». Et ce, avec un accent particulier sur la compétitivité et la création d’emplois à forte valeur ajoutée.

Le communiqué souligne encore les interventions de la BAD cibleront quatre secteurs clés. A savoir : les transports, l’énergie, l’agro-industrie et la gouvernance économique.

En outre, elles se baseront sur les avancées déjà réalisées dans l’énergie, l’agriculture et la gouvernance. Tout en intégrant des enjeux transversaux, tels que : l’employabilité des jeunes; l’adaptation climatique; et la réduction des inégalités de genre.

Avec cette nouvelle feuille de route, la BAD envisage également de constituer un portefeuille d’investissements ambitieux. Il combinera des financements souverains, un PPP et une assistance technique. Et ce, afin de maximiser l’impact sur la croissance et de soutenir la diversification d’une économie encore très dépendante des hydrocarbures. Ainsi conclut le communiqué.

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Le plaidoyer de Samir Majoul pour un accord de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie

12. Dezember 2025 um 09:10

Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, a appelé, jeudi 11 décembre, à la conclusion d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, supprimant les barrières douanières et non douanières et dédouanant les produits des deux pays

S’exprimant à l’ouverture du Forum économique tuniso-algérien à Tunis, M. Majoul a souligné l’importance de promouvoir l’investissement conjoint, permettant aux investisseurs des deux pays de s’implanter librement dans tous les secteurs économiques, d’accéder au financement auprès des institutions bancaires et financières des deux pays et de bénéficier de la liberté de circulation, de résidence, de propriété et d’investissement réciproque.

M. Majoul a également insisté sur la nécessité de miser sur les secteurs à forte valeur ajoutée et stratégiques, tels que l’agriculture, la pêche, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, la santé, l’énergie, les énergies renouvelables, la cybersécurité et l’économie du savoir. Il a ajouté que les projets dans les travaux publics, les composants automobiles, le textile et l’habillement, le textile technique, les accessoires textiles, le cuir, la chaussure, le tourisme, l’environnement, les transports et la logistique doivent également être encouragés.

Le président de l’UTICA a insisté sur la nécessité de libéraliser pleinement les monnaies des deux pays et les transactions économiques et touristiques, après l’accord des banques centrales sur un taux de change unifié, tout en appelant au développement d’un partenariat tripartite entre les entreprises tunisiennes, algériennes et africaines.

Il a rappellé que les précédentes rencontres bilatérales ont déjà offert de réelles opportunités de coopération, mais que les résultats restent encore en deçà des ambitions et des potentialités des deux pays. Il a, dans ce contexte, évoqué l’impératif d’explorer de nouveaux domaines de coopération dans des secteurs prioritaires, en tirant parti des avantages comparatifs et compétitifs des deux économies ainsi que de la confiance mutuelle des acteurs privés.

 

Kamel Moula, président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), juge indispensable de développer des axes de coopération dans le secteur de l’industrie automobile où la Tunisie est l’un des principaux acteurs.

 

Pour sa part, Kamel Moula, président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), a jugé indispensable de développer des axes de coopération dans le secteur de l’industrie automobile où la Tunisie est l’un des principaux acteurs.

Il a précisé que le pays avait renforcé sa capacité d’investissement dans ce domaine grâce à l’innovation et au renouvellement, en s’adaptant aux évolutions du marché mondial. « Avec plus de 155 entreprises actives dans ce secteur, il représente l’un des piliers de l’industrie tunisienne, générant des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects », a-t-il indiqué.

M. Moula a proposé de moderniser les PME algériennes, d’adopter les normes internationales et de créer un système intégré via le développement de plateformes de partenariat facilitant la liaison entre les fabricants automobiles des deux pays.

 

Kamel Moula : l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat et les entreprises algériennes, avec l’accompagnement de l’UTICA et du CREA, pourraient établir une feuille de route commune.

 

Il a ajouté que l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat et les entreprises algériennes, avec l’accompagnement de l’UTICA et du CREA, pourraient établir une feuille de route commune.

Il a également souligné que la mutualisation des efforts dans la sous-traitance pourrait contribuer à créer un pôle industriel solide, générateur de richesse et d’emploi, tout en favorisant le transfert des connaissances et des compétences.

Concernant le secteur touristique, M. Moula a exprimé le souhait de l’Algérie de développer ce secteur à fort potentiel, en s’appuyant sur l’expertise tunisienne. Il a indiqué que l’échange d’expériences dans le tourisme et la formation professionnelle pourrait permettre de bâtir un partenariat stratégique pour une croissance commune et une meilleure intégration régionale.

Enfin, il a affirmé que le développement économique conjoint tuniso-algérien s’inscrit dans le cadre de la feuille de route élaborée par le CREA en partenariat avec l’UTICA, visant à unir ressources et compétences pour atteindre des objectifs communs.

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Le PM algérien, Sifi Ghrieb, reçu au Palais de Carthage 

12. Dezember 2025 um 08:58

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu jeudi 11 décembre au palais de Carthage le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et de l’ambassadeur Azzouz Baalal, dans le cadre des préparatifs de la 23e session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne.

Selon un communiqué de la présidence, la rencontre a porté sur le renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays, la coordination politique régionale et l’examen des projets bilatéraux en cours.

Dès l’ouverture de l’entretien, le chef de l’État a souligné le caractère « privilégié » des relations tuniso-algériennes, rappelant les étapes historiques fondatrices de la solidarité entre les deux peuples. Il a également adressé ses salutations au président Abdelmadjid Tebboune. Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de lever les obstacles entravant l’exécution des projets communs et d’accélérer la coopération sectorielle dans un contexte mondial marqué par « des mutations rapides » qui exigent une action conjointe pour créer davantage de richesse, tant dans le secteur public que privé.

Sur le plan diplomatique, les deux parties ont passé en revue les évolutions régionales et internationales. Le président Saïed a réaffirmé la position constante de la Tunisie en soutien au peuple palestinien, défendant son droit à établir un État indépendant avec Al-Qods pour capitale. Il a également insisté sur l’importance de la concertation tuniso-algérienne pour faire face aux défis sécuritaires et aux enjeux de stabilité dans la région.

À l’issue de l’entretien, le premier ministre algérien a déclaré avoir transmis au président Saïed les salutations du président Tebboune ainsi que sa volonté de renforcer le partenariat bilatéral dans la continuité de la visite d’État de décembre 2021. Il a souligné la convergence de vues entre les deux pays sur les dossiers régionaux, notamment la Palestine et la situation en Libye, appelant à soutenir le processus politique dans ce pays voisin.

Sifi Ghrieb a également indiqué que la réunion avait permis de faire le point sur les préparatifs de la Haute Commission mixte et sur les opportunités de renforcer les cadres juridiques et institutionnels de coopération. Il a mis en avant les perspectives de développement du commerce et des investissements, au cœur du Forum économique tuniso-algérien qui se tient en parallèle avec la participation de nombreux opérateurs économiques.

Selon le responsable algérien, ce forum constitue une étape essentielle pour consolider un partenariat global fondé sur la mobilisation des compétences et des ressources des deux pays, et visant une prospérité partagée au service des aspirations des deux peuples frères.

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Sifi Ghrieb : « La Tunisie est devenue un des partenaires commerciaux les plus importants de l’Algérie »

12. Dezember 2025 um 08:32

« La Tunisie est devenue un des partenaires commerciaux les plus importants de l’Algérie, en assurant l’approvisionnement en produits semi-finis à base de phosphate, en matériaux verriers, en produits en aluminium, ainsi qu’en véhicules et remorques ». C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, à l’ouverture, jeudi 11 décembre à Tunis, du Forum économique tuniso-algérien.

M. Ghrieb indique que la coopération entre les deux pays a atteint, ces dernières années, des niveaux « prometteurs », avec des échanges bilatéraux ayant dépassé 2,3 milliards de dollars en 2024, soit une hausse de 12 % par rapport à 2023.

Il a ajouté que la Tunisie occupe également la 9ᵉ place parmi les clients de l’Algérie, notamment, pour le gaz, les produits pétroliers dérivés, l’électricité, le sucre, les produits alimentaires et le ciment.

En matière d’investissement, M. Ghrieb a indiqué que l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) avait recensé, à fin octobre 2025, près de 66 projets tunisiens en Algérie, impliquant des acteurs économiques tunisiens. La valeur totale de ces projets atteint environ 353 millions de dollars, dont 90 % sont concentrés dans le secteur industriel, principalement dans les industries pharmaceutiques et électriques.

 

Le Centre algérien du registre du commerce (CNRC) a comptabilisé, en 2023, près de 750 entreprises tunisiennes opérant dans divers secteurs, soit plus de 9 % du total des entreprises étrangères implantées en Algérie.

 

 

Pour sa part, le Centre algérien du registre du commerce (CNRC) a comptabilisé, en 2023, près de 750 entreprises tunisiennes opérant dans divers secteurs, soit plus de 9 % du total des entreprises étrangères implantées en Algérie.

Pour le Premier ministre algérien, « tous ces indicateurs sont encourageants, mais restent en deçà des objectifs fixés », compte tenu des évolutions internationales rapides.

« Cela impose aux deux gouvernements et au secteur privé d’accélérer le rythme et d’adopter de nouveaux mécanismes pour faciliter la circulation des biens entre les deux pays », a-t-il insisté.

Il est également nécessaire de déterminer les avantages compétitifs des deux économies, de se concentrer sur l’intégration mutuelle et de développer des projets communs dans différents domaines. Et ce, afin de construire des infrastructures interconnectées et des chaînes de valeur.

 

Il est nécessaire de déterminer les avantages compétitifs des deux économies, de se concentrer sur l’intégration mutuelle et de développer des projets communs dans différents domaines. Et ce, afin de construire des infrastructures interconnectées et des chaînes de valeur.

 

Le Premier ministre algérien a souligné également que ces projets pourraient s’inscrire dans le cadre d’une coopération tripartite entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye, compte tenu des potentialités d’intégration partagées par les trois pays, conformément à la vision définie par les dirigeants des trois pays lors du sommet consultatif tenu à Tunis le 22 avril 2024.

Il a précisé que certains projets sont actuellement en cours de réalisation, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports et de l’eau.

Il a en outre estimé que la coopération entre le Conseil algérien du renouveau économique (CREA) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), appuyée par la signature d’un accord de coopération visant à stimuler le partenariat entre les deux pays, peut constituer une base solide pour améliorer la communication, l’échange d’informations et la création de partenariats entre les entreprises des deux pays.

 

Évoquant le Forum économique tuniso-algérien, le Premier ministre algérien a souligné que cette rencontre constitue une occasion d’évaluer les progrès réalisés en matière de coopération économique entre les deux pays depuis la 22ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, qui s’est tenue à Alger en juillet 2023.

 

Selon lui, cela peut se concrétiser par la programmation d’activités coordonnées, l’organisation de missions et d’événements économiques conjoints, ainsi que la participation active aux salons et foires organisés dans les deux pays.

Évoquant le Forum économique tuniso-algérien, le Premier ministre algérien a souligné que cette rencontre constitue une occasion d’évaluer les progrès réalisés en matière de coopération économique entre les deux pays depuis la 22ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, qui s’est tenue à Alger en juillet 2023.

Il a aussi estimé que le forum, qui s’inscrit dans le cadre de la 23ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, de ce vendredi 12 décembre à Tunis, représente « une opportunité pour les entreprises et les hommes d’affaires des deux pays d’explorer les multiples possibilités de partenariats ».

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Réunion préparatoire du Comité de suivi de la Grande commission mixte tuniso-algérienne

11. Dezember 2025 um 17:27

La réunion du Comité de suivi préparatoire de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne s’est tenue, jeudi 11 décembre à Tunis, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, et en présence de Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger d’Algérie , dans le cadre des préparatifs de la 23e session de la Grande commission mixte tuniso-algérienne.

Les deux ministres ont, à cette occasion, tenu une rencontre bilatérale au cours de laquelle ils ont souligné la profondeur des liens fraternels authentiques et anciens unissant les deux pays frères, ainsi que la volonté des dirigeants des deux États de renforcer les relations bilatérales afin de répondre aux aspirations des deux peuples à la sécurité, à la stabilité et au développement, indique un communiqué du département des Affaires étrangères.

La réunion du Comité de Suivi a été une occasion pour examiner l’avancement des préparatifs de la 23e session de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne, qui se tiendra vendredi 12 décembre, sous la présidence de Sarra Zaafrani Zenzeri, cheffe du Gouvernement tunisien, et de Saïfi Ghrib, Premier ministre algérien.

Elle a également permis d’évaluer l’état d’avancement des différents dossiers de coopération, d’explorer de nouvelles perspectives de partenariat tuniso-algérien dans les secteurs prioritaires pour les deux pays, ainsi que de mettre à jour le cadre juridique régissant les relations de coopération dans divers domaines.

Les deux ministres ont insisté sur l’importance de la coordination et de la concertation tuniso-algérienne à tous les niveaux concernant les différents développements régionaux et internationaux.

Au terme de leurs travaux, les deux ministres ont convenu de soumettre les conclusions de la réunion du Comité de Suivi à la Grande Commission Mixte.

La réunion s’est tenue en présence des représentants des différents Ministères et structures concernés par la coopération entre les deux pays.

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Éthique, transparence, action : la SFBT témoigne de son engagement concret

11. Dezember 2025 um 17:02

En pleine Journée mondiale de lutte contre la corruption, la Société de fabrication de boissons de Tunisie (SFBT) réaffirme son engagement en faveur de l’intégrité et de la transparence. Et ce, en plaçant l’éthique au cœur de sa gouvernance.

Depuis 2018, la SFBT déploie son Programme Éthique & Conformité, un dispositif évolutif aligné sur les standards internationaux. Il formalise une culture déjà présente au sein des équipes et renforce la confiance des investisseurs et partenaires financiers. Cotée à la Bourse de Tunis, l’entreprise revendique une transparence totale et a obtenu la certification MSI 20000, confirmant la conformité de ses procédures aux normes internationales.

Au cœur de ce programme, le Code de Conduite guide les décisions quotidiennes, sécurise les collaborateurs et l’entreprise et consolide une gouvernance rigoureuse, pilier d’une performance durable. Une dimension essentielle de cette culture éthique est la lutte active contre la corruption. En effet, une plateforme interne confidentielle permet aux collaborateurs de signaler des actes de corruption ou des anomalies. La direction générale peut intervenir rapidement, conformément aux règles, garantissant un environnement de travail sûr et transparent.

Pour rendre cette démarche tangible et montrer l’adhésion des équipes, la SFBT a récemment publié une vidéo institutionnelle. Ouvrant la séquence, le directeur général Elyes Fakhfakh souligne l’importance de l’éthique dans la stratégie de l’entreprise. Plusieurs décideurs et collaborateurs témoignent de leur engagement. Tout en illustrant comment cette culture anti-corruption est vécue au quotidien et profondément ancrée dans l’entreprise.

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Plus de 30 ans de prison pour Youssef Mimouni pour corruption financière

11. Dezember 2025 um 14:25

La sixième chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis condamne l’homme d’affaires Youssef Mimouni à plus de 30 ans derrière les barreaux. Cette peine est assortie de lourdes amendes. Elle intervient dans le cadre de sept dossiers de corruption financière instruits à son encontre. C’est ce que rapporte une radio de la place.

Deux de ses proches ont été condamnés également, respectivement à cinq et trois ans de prison, accompagnés de sanctions financières.

De son côté, le pôle judiciaire économique et financier confirme que Youssef Mimouni a bien été renvoyé devant la juridiction correctionnelle spécialisée. Et ce, pour répondre de plusieurs affaires liées à des infractions douanières et violations de la législation sur le change.

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