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Heute — 20. Dezember 2025Haupt-Feeds

Quand l’IA parle tunisien !

20. Dezember 2025 um 09:41

Il va sans dire que les générateurs d’IA les plus avancés d’aujourd’hui sont capables de comprendre et de traiter le dialecte tunisien, mais de manière limitée. Bien que des avancées considérables aient été réalisées, plusieurs défis demeurent, le dialecte tunisien étant une forme linguistique en perpétuelle évolution, hybride et profondément contextuelle, échappant souvent aux modèles traditionnels.

L’absence d’une orthographe standardisée, la charge émotionnelle intense, la pluralité graphique, les emprunts à d’autres langues et la richesse des nuances culturelles rendent l’interprétation exacte de ce dialecte particulièrement complexe pour les machines. Ces difficultés expliquent pourquoi la compréhension du tunisien, même par des IA avancées, reste imparfaite.

Dès lors, le jour où une machine comprendra pleinement des expressions comme « taw taw » (pressé) ou « ya hassra » (nostalgique), la Tunisie marquera un tournant technologique et son identité linguistique sera enfin intégrée dans l’architecture mondiale des technologies IA.

Bien que cet horizon semble possible selon plusieurs recherches en cours, le tunisien, dialecte hybride et mouvant, reste difficile à appréhender pour les machines, où il mêle l’arabe, le français, l’italien et le turc dans une même phrase, et son écriture n’est pas standardisée, ce qui complique encore l’apprentissage automatique.

Les corpus de données disponibles sont souvent incomplets, mal annotés et peu représentatifs de la langue vivante, celle que l’on parle dans les cafés, sur les réseaux sociaux ou dans les marchés. Cette dispersion des données empêche les modèles linguistiques de saisir la complexité du tunisien et les subtilités d’une phrase comme « Tawa nsoblik kahwa w n7kiw ». La polysémie, les variations régionales et les écritures phonétiques créent un défi supplémentaire pour l’IA, qui peine à déchiffrer les nuances implicites, humoristiques et émotionnelles.

Pour surmonter ces difficultés, des chercheurs tunisiens ont entrepris de constituer des ressources linguistiques massives adaptées au dialecte, comme les modèles TunBERT. Ces projets visent à collecter et annoter des milliers de phrases authentiques provenant d’internet pour entraîner des IA capables de différencier les nuances contextuelles du tunisien. L’objectif est de ne pas simplement identifier des mots, mais de restituer l’intention et l’émotion derrière les expressions, rendant l’IA plus sensible à la texture affective de la langue.

L’innovation ne vient pas seulement des chercheurs mais aussi des startups tunisiennes qui parient également sur l’identité linguistique pour développer des assistants vocaux, des chatbots et des interfaces interactives qui parlent le tunisien authentique. En s’appuyant sur des enregistrements récoltés dans différentes régions, elles visent à créer des modèles sensibles aux accents et variations phonétiques, dépassant ainsi le « tunisien générique » pour refléter la diversité réelle du pays.

L’IA qui comprend le dialecte tunisien n’est pas seulement un enjeu culturel, mais aussi économique. Dans des secteurs comme les services clients, la santé, la banque ou l’éducation, l’intégration du tunisien dans les systèmes conversationnels pourrait améliorer l’expérience utilisateur et rendre les services numériques plus accessibles et plus proches des besoins réels des Tunisiens. Les machines qui comprennent des requêtes comme « Chnowa najem n3awnek? » pourraient réduire la frustration des usagers et améliorer l’efficacité des services.

Au-delà de l’aspect utilitaire, l’enjeu est aussi de rendre accessible un patrimoine linguistique riche et culturel, souvent transmis oralement où comprendre des expressions comme « ya weldi » ironique ou « yezzi malla ! » impatient nécessite une modélisation fine de la culture locale, un défi qui va bien au-delà de l’ingénierie logicielle. C’est une véritable traduction culturelle que les chercheurs et les ingénieurs entreprennent, dans l’espoir de rendre l’IA capable non seulement de comprendre, mais aussi de produire un tunisien nuancé, contextuel et expressif.

À terme, des projets comme un « GPT-TN » pourraient voir le jour, entraînés sur des archives radiophoniques, des productions humoristiques, des conversations sur les réseaux sociaux et des corpus de proverbes populaires aboutissant à une IA imprégnée de la culture tunisienne, capable de saisir non seulement la signification des mots, mais aussi la profondeur des expressions et des émotions qui les accompagnent.

À ce titre, le développement d’une IA parlant tunisien n’est pas une simple innovation technologique, mais un défi culturel de grande envergure et si les machines parviennent un jour à saisir la portée exacte d’un « tawa, baed chweya », ce sera une victoire pour la Tunisie, un pas décisif vers la reconnaissance technologique de son identité linguistique, longtemps confinée à l’oral.

 

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Mahjoub Lotfi Belhedi

Spécialiste en réflexion stratégique optimisée IA // Data scientist & Aiguilleur d’IA

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« Témoin libre d’une époque »: les mémoires d’Anouar Moalla

20. Dezember 2025 um 09:05

Parler, c’est bien, mais écrire, c’est mieux : les écrits restent. Car au-delà des mots, ce sont les récits et les mémoires d’un observateur indépendant, Anouar Moalla, qui prennent vie dans son livre Témoin libre d’une époque. Ni historien ni sociologue, comme il le précise dans son introduction, l’auteur nous entraîne au fil de ses réflexions dans le récit d’une existence semée d’embûches et de joies. Tout au long de son parcours, il évoque les époques qui l’ont marqué, notamment à la veille du bouleversement de décembre 2010- janvier 2011 et la manière dont il l’a vécu.

La deuxième partie du livre relate les épisodes marquants de son engagement associatif. À l’instar du premier rassemblement des acteurs de la société civile maghrébine mobilisés contre le VIH/Sida, du Téléthon au profit des myopathes, des Restos du Cœur, la liste est longue…

La troisième partie est dédiée aux portraits. L’auteur y célèbre son père, son héros Taoufik Moalla ; son oncle Mohamed Moalla, qui lui a dispensé mille leçons de vie ; et les figures emblématiques du combat pour les libertés. Il rend un grand hommage aux femmes tunisiennes, notamment Fatma Moalla, première Tunisienne docteure en sciences mathématiques à moins de 23 ans en 1961. Anecdote savoureuse : elle fut invitée, en compagnie de son père, à déjeuner avec le président Habib Bourguiba, qui croyait fermement en la femme tunisienne.

Au-delà de ces portraits familiaux riches en histoire, qui nous plongent dans son enfance, Anouar Moalla rend hommage à sa femme Hajer, à ses deux enfants, à ses petits-enfants, ainsi qu’aux hommes d’État qui l’ont soutenu en croyant en son travail. Comme il le confie lors de la présentation de son livre, jeudi 18 décembre 2025 à 17h, en bon Sfaxien, “ sa religion est le travail”. Une après-midi riche en témoignages, modérée par la voix inimitable de RTCI, Donia Chaouch.

À l’issue de ces anecdotes et des retrouvailles avec amis et famille, Anouar Moalla  répond à nos questions. Interview: 

On parle aussi de la mémoire collective de ce que vous avez vécu tout au long de votre vie militante et personnelle, des portraits émouvants. Pourquoi ce choix d’être témoin de cette histoire ?

Anouar Moalla : J’ai l’avantage de l’âge et l’inconvénient de l’âge. L’avantage, c’est l’accumulation : avoir vécu suffisamment de périodes de la vie de ce pays, l’avoir aimé, avoir épousé toutes ces causes, milité quand l’occasion s’en est présentée. L’inconvénient, c’est que la mémoire est parfois sélective : on embellit certaines choses, on pardonne prématurément des erreurs ou des personnes qui ne le méritent pas. Parmi les invités, j’ai reconnu tant de visages qui ravivent des souvenirs. Ce pays foisonne de compétences, de femmes et d’hommes animés de bonne volonté. J’ai pour la femme tunisienne une admiration sans borne. Sarra ( la fille de son oncle Mohamed) pour moi, en est le symbole : elle avait cinq sœurs, dont Fatma, grande première femme docteure en sciences mathématiques à 22 ans en 1963, alors que la Tunisienne n’allait même pas à l’école. Son père était libraire. J’ai tant de motifs de fierté dans ma famille que je suis toujours fier d’être tunisien, sans prétention.

Même si on rebrousse chemin, globalement, notre réputation reste bonne, malgré quelques débordements. Finalement, nous avons bien réussi notre pays. Il nous reste ce problème majeur de démocratisation. Certains disent que la démocratie est la cerise sur le gâteau ; moi, je dis que c’est le gâteau lui-même. Sans désir d’égalité, de légitimité, de promotion de la compétence, il n’y a pas de gâteau. Nous avons beaucoup fait en la matière, et j’en suis heureux. Mais je ne rends pas service à mon pays si je perds mon esprit critique. Je l’ai exercé dans ce livre, peut-être pas autant que je l’aurais voulu, à cause de cette autocensure qui muselle les journalistes et nous tous. Heureusement, notre pays n’est pas en guerre ; nous pouvons résoudre pacifiquement nos différends. Il faut la soif de l’excellence et l’amour du travail. Né à Sfax, j’y ai appris qu’une seule religion existe : le travail. Avec ça, même le Japon peut nous craindre. Reconnaissons le mérite, promouvons par le mérite, gardons confiance et optimisme. Nous triompherons des lendemains difficiles.

Vous avez évoqué être témoin, c’est aussi s’engager.

Oui. Si mon oncle Mohamed n’avait pas écrit ses papiers quand il dirigea la rédaction du journal « Al Asr el Jadid » en 1924, je n’aurais pas pu lire ses mots. Si des poètes n’avaient pas documenté, les écrits resteraient muets. La transmission orale existe, mais elle manque de pérennité. Les écrits, eux, restent : vous vous engagez, et on peut vous les ressortir. Vous êtes journaliste, vous savez : même si le contexte change, on vous confronte à vos mots comme à une vérité éternelle. Les journalistes doivent être prudents, ne pas juger hâtivement. Écoutez d’abord. L’art de l’écoute est la clé de la réussite, surtout en journalisme.

En tant qu’observateur indépendant, comment voyez-vous la société tunisienne aujourd’hui ?

C’est une société perchée. Habib Bourguiba nous a mis sur les bons rails en alphabétisation, santé et éducation, mais il a oublié la démocratisation, comme ceux qui ont suivi. Revenons aux pères fondateurs, comme aux États-Unis : quatre hommes ont posé des règles claires, et le miracle américain tient bon malgré les ethnies et inégalités. Sur 250 millions, la précarité est minime en pourcentage ; les gens travaillent. À Sfax, une seule religion : le travail. Mon père me l’a inculqué, comme son père avant lui. Je l’inculque à mes enfants. C’est la réussite par le mérite et la soif d’excellence. Dans mon métier de formateur et consultant en communication, je vise à être le meilleur, non par peur de la concurrence, mais pour me remettre en question. On évalue l’impact après chaque formation, chaque document : on peut toujours faire mieux. Gardons l’esprit critique, visons l’excellence des plus grands: Japonais, Chinois  etc.. tout en respectant les autres. Car si les scènes de pauvreté en Afrique me font mal au cœur, mon ambition reste d’atteindre ce sommet pour, un jour, mieux aider ceux qui en ont besoin. 

Le mot de la fin ?

Je suis heureux d’avoir gardé intactes certaines amitiés. J’y crois : elles transcendent les années. Un coup de fil suffit, et quelqu’un accourt : “ Anouar, en quoi puis-je t’aider ?” Même absent de Facebook ou de RTCI à une époque, on m’appelle. Non que j’étais exceptionnel, mais nous, les Sfaxiens, gardons nos amitiés. »

Retour en images de la présentation du livre « Témoin libre d’une époque »

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Réforme de la formation administrative : la directrice de l’ENA reçue à La Kasbah

20. Dezember 2025 um 08:15

La réforme globale du système de formation des cadres administratifs a été au centre de la réunion, tenue vendredi 19 décembre 2025  au Palais de la Kasbah, entre la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, et le directrice de l’École nationale d’administration (ENA), Khaoula Laabidi.

La cheffe du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de former le personnel administratif en fonction des priorités nationales, plaidant en faveur d’une « approche ouverte et positive axée sur la recherche de solutions immédiates aux problèmes plutôt que sur la résistance au progrès, le report des décisions et le recours aux prétextes juridiques injustifiés », indique un communiqué de La Kasbah.

Mme Zenzri, par ailleurs, souligné l’impératif de rompre définitivement et de manière irréversible avec les approches administratives classiques et obsolètes ainsi que les mentalités « étroites, conservatrices et réfractaires au changement ». Et avec pour objectif d’édifier une administration efficace et performante qui soit en mesure de fournir au citoyen tunisien des services administratifs de qualité dans les plus brefs délais, explique-t-elle.

Cette réforme, précise le communiqué, prévoit notamment le développement des programmes de formation initiale des cadres supérieurs et intermédiaires à l’ENA ainsi que leur préparation pratique aux fonctions administratives au sein des différentes institutions de l’État.

Elle a souligné l’importance de développer la formation continue et de renforcer les compétences administratives à tous les niveaux et dans tous les ministères, entreprises et établissements publics afin qu’ils soient en phase avec les progrès technologiques, l’innovation et de la modernisation.

La cheffe du gouvernement a également insisté sur l’importance pour l’ENA d’élaborer un plan d’action fondé sur une réforme structurelle du système de formation administrative.

Ce plan doit s’aligner à la fois sur les politiques socio-économiques de l’État et les programmes et projets inscrits dans le plan de développement 2026-2030.

Engagement de Laabidi

Pour sa part, la directrice de l’ENA s’est engagée à entreprendre les réforme des structurelles nécessaires au niveau de la formation des futurs cadres administratifs et de leurs formateurs ainsi qu’à élaborer une vision stratégique pour la mise à jour des différents programmes de formation initiale et continue afin de relever les défis actuels.

Elle s’est aussi engagée à revoir tous les programmes de formation actuellement en vigueur afin de garantir leur adéquation aux besoins des ministères, des établissements publics et du marché du travail, de manière à contribuer au développement et à l’amélioration des services administratifs.

Par ailleurs, la cheffe du gouvernement a appelé la directrice de l’ENA à collaborer avec tous les ministères et organismes publics aux niveaux central, régional et local pour concevoir des cycles de formations continue fondés sur une approche novatrice tirant parti des technologies modernes.

L’objectif est de renforcer les compétences du personnel administratif, de garantir la qualité de la formation et de moderniser l’administration, grâce à une évaluation régulière de ces formations.

Lors de cette réunion, la directrice de l’ENA a présenté à la cheffe du gouvernement un rapport de synthèse sur la 17ème session de formation qui a porté sur le thème « Leadership administratif et innovation publique ».

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Gestern — 19. Dezember 2025Haupt-Feeds

Le pari solaire de Malte : 520 millions d’euros misés sur Gafsa

19. Dezember 2025 um 20:04

Une délégation de la société maltaise HandsOn Systems Ltd. a été reçue jeudi 18 décembre 2025 par FIPA-Tunisia pour présenter un projet d’investissement dans l’énergie solaire estimé à 520 millions d’euros.

La rencontre, qui s’est tenue au siège de FIPA-Tunisia, a réuni Geoffrey Farrugia, directeur général de HandsOn Systems Ltd., Ahmed Marwan, directeur technique, et Marouen Ketat, directeur Afrique. Ils ont été reçus par Ibrahim Medini, ingénieur général à FIPA-Tunisia.

Le projet consiste en la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 350 MW dans la région de Gafsa, dans le sud tunisien. L’investissement total est estimé à environ 520 millions d’euros.

HandsOn Systems Ltd. est une société internationale de technologie basée à Malte, spécialisée dans les solutions de suivi GPS et de gestion de flotte, la gestion d’actifs RFID, les solutions énergétiques intelligentes et les plateformes IoT.

La délégation maltaise a exprimé sa satisfaction concernant le climat des affaires en Tunisie et a affirmé sa volonté de poursuivre de futurs projets dans le pays. Ibrahim Medini a indiqué que FIPA-Tunisia accompagnerait le projet et faciliterait les étapes de sa mise en œuvre.

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Peine de Bolsonaro allégée : un vote explosif qui divise le Brésil

19. Dezember 2025 um 19:45

Le Congrès brésilien a définitivement approuvé mercredi une loi visant à réduire la peine de prison de l’ex-président Jair Bolsonaro, condamné en septembre dernier à 27 ans de réclusion pour tentative de coup d’État.

Adopté par le Sénat par 48 voix contre 25, après un vote houleux à la Chambre des députés, le texte pourrait ramener sa peine à un peu plus de deux ans pour cette condamnation précise, tout en ouvrant la voie à des aménagements plus rapides.

Portée par la majorité conservatrice, la loi a provoqué une vive polémique dans le pays. Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues dimanche pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une atteinte à l’État de droit. L’opposition de gauche dénonce une manœuvre politique, tandis que les partisans de Bolsonaro y voient une première victoire en attendant une amnistie plus large.

Incarcéré depuis fin novembre dans les locaux de la Police fédérale à Brasilia, l’ancien président d’extrême droite, âgé de 70 ans, pourrait toutefois rester détenu environ huit ans avant de bénéficier d’une libération conditionnelle, selon la justice brésilienne.

Le texte prévoit également la liberté conditionnelle pour plusieurs dizaines de ses partisans condamnés pour les émeutes du 8 janvier 2023, lors desquelles les sièges des institutions brésiliennes avaient été saccagés.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva dispose encore de la possibilité de mettre son veto à la loi, mais celui-ci pourrait être annulé par le Parlement, largement dominé par les conservateurs. À gauche, plusieurs sénateurs estiment que le texte est « voué au veto », tandis que d’autres dénoncent des compromis politiques en coulisses.

La condamnation de Jair Bolsonaro, reconnu coupable d’avoir dirigé une organisation criminelle visant à se maintenir au pouvoir après sa défaite électorale de 2022, est au cœur de tensions diplomatiques entre le Brésil et les États-Unis, qui avaient imposé des sanctions économiques au pays avant leur récente levée.

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Voici le Palmarès des 34 éditions de la CAN depuis 1957

19. Dezember 2025 um 19:44

Palmarès de la Coupe d’Afrique des nations de football depuis la première édition en 1957 et avant le début de la 35e édition (21 décembre 2025 -18 janvier 2026 au Maroc).

1957: Egypte (au Soudan), 4-0 contre l’Ethiopie

1959: Egypte (en Egypte), première de la poule finale

1962: Ethiopie (en Ethiopie), 4-2 a.p. contre l’Egypte

1963: Ghana (au Ghana), 3-0 contre le Soudan

1965: Ghana (en Tunisie), 3-2 a.p. contre la Tunisie

1968: RD Congo (en Ethiopie), 1-0 contre le Ghana

1970: Soudan (au Soudan), 1-0 contre le Ghana

1972: Congo (au Cameroun), 3-2 contre le Mali

1974: Zaïre (en Egypte), 2-0 contre la Zambie

1976: Maroc (en Ethiopie), premier de la poule finale

1978: Ghana (au Ghana), 2-0 contre l’Ouganda

1980: Nigeria (au Nigeria), 3-0 contre l’Algérie

1982: Ghana (en Libye), 1-1 a.p., 7-6 t.a.b. contre la Libye

1984: Cameroun (en Côte d’Ivoire), 3-1 contre le Nigeria

1986: Egypte (en Egypte), 0-0 a.p., 5-4 t.a.b. contre le Cameroun

1988: Cameroun (au Maroc), 1-0 contre le Nigeria

1990: Algérie (en Algérie), 1-0 contre le Nigeria

1992: Côte d’Ivoire (au Sénégal), 0-0 a.p., 11-10 t.a.b. contre le Ghana

1994: Nigeria (en Tunisie), 2-1 contre la Zambie

1996: Afrique du Sud (en Afrique du Sud), 2-0 contre la Tunisie

1998: Egypte (au Burkina Faso), 2-0 contre l`Afrique du Sud

2000: Cameroun (au Ghana et Nigeria), 2-2 a.p., 4-3 t.a.b. contre le Nigeria

2002: Cameroun (au Mali), 0-0 a.p., 4-2 t.a.b. contre le Sénégal

2004: Tunisie (en Tunisie), 2-1 contre le Maroc

2006: Egypte (en Egypte), 0-0 a.p., 4-2 t.a.b. contre la Côte d’Ivoire

2008: Egypte (au Ghana), 1-0 contre le Cameroun

2010: Egypte (en Angola), 1-0 contre le Ghana

2012: Zambie (au Gabon), 0-0 a.p., 8-7 t.a.b. contre la Côte d’Ivoire

2013: Nigeria (en Afrique du Sud), 1-0 contre le Burkina Faso

2015: Côte d’Ivoire (en Guinée Equatoriale), (0-0, 9 t.a.b. à 8) contre le Ghana

2017: Cameroun (au Gabon), 2-1 contre l’Egypte

2019: Algérie (en Egypte), 1-0 contre le Sénégal

2021 (reportée à 2022) : Sénégal (au Cameroun), 0-0 a.p, 4-2 t.a.b contre l’Egypte

2023: Côte d’Ivoire-Nigeria 2-1 (après prolongation).

Ont gagné la compétition:

7 fois: Egypte

5 fois: Cameroun

4 fois: Ghana

3 fois: Nigeria, Côte d’Ivoire

2 fois: Algérie, RD Congo (RDC)

1 fois: Afrique du Sud, Congo, Ethiopie, Maroc, Soudan, Tunisie, Zambie, Sénégal.

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Récolte exceptionnelle, revenus en chute libre : l’équation impossible de l’huile d’olive

19. Dezember 2025 um 19:29

Les oliviers tunisiens n’ont jamais été aussi généreux : 500 000 tonnes d’huile attendues cette année sous l’effet d’une météo favorable. Mais cette manne se retourne contre ceux qui la produisent, dénonce Faouzi Zayani, président de Tunisie Oléiculture et expert en politique agricole.

Le principal problème réside dans un écart de prix considérable entre les cours internationaux et les offres faites aux exportateurs tunisiens. Alors que l’huile d’olive se négocie au-delà de 4,40 euros le kilogramme sur les marchés internationaux, soit l’équivalent de 15 dinars, les importateurs étrangers proposent entre 3 et 3,50 euros le kilo aux exportateurs tunisiens. Selon Faouzi Zayani, ces prix ne couvrent même pas le coût de production, qu’il estime entre 3 500 et 4 000 dinars par tonne, sans compter les frais de stockage.

Lors de son intervention sur les ondes radiophonique de  RTCI, l’expert attribue cette situation à une faiblesse structurelle du secteur tunisien en matière de commercialisation et de marketing. En l’absence d’un programme solide dans ces domaines, les acheteurs étrangers continuent de déstabiliser le marché tunisien, bénéficiant d’une capacité financière supérieure. Faouzi Zayani assume toutefois que la responsabilité incombe d’abord aux acteurs tunisiens plutôt qu’aux acheteurs étrangers.

La prime de stockage proposée par l’Office National de l’Huile fait l’objet de vives critiques. Le montant actuel de 100 à 110 dinars par tonne pour une durée de trois mois est jugé largement insuffisant. L’expert recommande une prime d’au moins 500 dinars par tonne, versée à l’avance et prolongée sur six mois, afin de permettre aux producteurs de stocker leur production et d’attendre de meilleurs prix.

Faouzi Zayani appelle l’Office National de l’Huile à reprendre son rôle régulateur historique en acquérant une partie significative de la production nationale, soit environ 100 000 tonnes. Il estime que les capacités de stockage privées, qui dépassent 300 000 tonnes, peuvent compléter la capacité publique de 90 000 tonnes. Selon lui, une simple déclaration d’intention d’achat par l’État à des prix proches des cours internationaux suffirait à rééquilibrer le rapport de force en faveur des producteurs et à envoyer un signal clair aux importateurs étrangers.

Au-delà de la crise immédiate, l’expert soulève le problème structurel de l’exportation en vrac, qui représente 85% des volumes tunisiens. Cette pratique, apparentée à de la sous-traitance selon lui, fait perdre de la valeur ajoutée et nuit à l’identité de l’huile tunisienne. Il plaide pour une nouvelle politique commerciale privilégiant l’export conditionné, particulièrement pour l’huile d’olive biologique, domaine dans lequel la Tunisie pourrait se positionner comme leader.

Faouzi Zayani met en garde contre un risque d’abandon du secteur par les producteurs et une concurrence accrue d’autres pays qui développent leur oléiculture. Il regrette que la Tunisie n’exploite pas ses atouts historiques, géographiques et culturels pour se différencier sur le marché mondial.

Pour sortir de cette impasse, il propose à court terme une intervention urgente de l’Office National de l’Huile pour acquérir des volumes importants, accompagnée d’un financement adapté et rapide à faibles taux pour soutenir le stockage. À plus long terme, il suggère la création d’une agence nationale de l’exportation regroupant tous les acteurs concernés pour élaborer une stratégie cohérente.

Malgré les difficultés actuelles, l’expert reste optimiste sur les débouchés. Il estime que la production internationale ne couvre pas la demande mondiale, avec un déficit de 10% ou plus, ce qui obligera finalement les acheteurs étrangers à se tourner vers l’huile tunisienne. Il conclut en appelant les acteurs du secteur à assumer leurs responsabilités pour transformer cette abondance en véritable opportunité économique.

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Nafti participe au Caire à la 2e conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique

19. Dezember 2025 um 19:26

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, participe à la 2e conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique qui se tient vendredi 19 et samedi 20 décembre, au Caire, à l’invitation de ses homologues égyptien et russe.

Cette participation s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant de la Tunisie en faveur de l’action africaine commune et de son ouverture aux partenariats internationaux en vue de renforcer la coopération multilatérale dans divers domaines, de manière à garantir la réalisation des intérêts communs et à contribuer à relever les défis actuels, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Les travaux de cette 2e Conférence ministérielle porteront notamment sur la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’Action conjoint 2023-2026, en perspective de la préparation du 3e Sommet Afrique–Russie, prévu en 2026.

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BVMT: le Tunindex clôture la semaine en hausse de 0,2%

19. Dezember 2025 um 19:15

La Bourse de Tunis a terminé la semaine du 15 au 19 décembre courant sur une note haussière. Lu Tunindex a inscrit une avancée de 0,2% à 13 249 points, portant ainsi sa performance annuelle à 33,3%, selon l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

La semaine écoulée a été marquée par un rythme soutenu des échanges. Les volumes hebdomadaires se sont établis à 56 MDT, nourris par 12 transactions de bloc, portant sur une enveloppe totale de 25 MDT. Les plus importantes transactions ont porté sur les titres TPR (une transaction pour 7,9 MDT), CARTHAGE CEMENT (cinq transactions pour 7,7 MDT) et STAR (deux transactions pour 4,3 MDT).

Analyse des valeurs

Sans faire l’objet de transactions, le titre STIP s’est offert la meilleure performance de la semaine. L’action de l’unique producteur de pneus en Tunisie s’est hissée de 18,5 % à 3,530 D.

Le titre MAGASIN GENERAL a figuré parmi les plus grands gagnants de la semaine. L’action du spécialiste de la grande distribution s’est offert une progression de 15,9 % à 10,650 D. La valeur a brassé de faibles échanges hebdomadaires de 16 mille dinars.

Le titre SANIMED a enregistré la moins bonne performance de la semaine. Sans faire l’objet de transactions, l’action du spécialiste des articles sanitaires s’est délestée de –13,1 % à 0,530 D

Le titre ASSAD s’est, également, mal comporté sur la semaine. L’action du producteur des batteries automobiles a reculé de –12,7 % à 3,220 D. La valeur a été échangée à hauteur de 304 mille dinars seulement sur la semaine.

SFBT a été la valeur la plus convoitée par les investisseurs sur la semaine. L’action du spécialiste des boissons gazeuses et alcoolisées a signé une hausse de 2,1 % à 12,490 D, tout en alimentant le marché avec des capitaux de 9,7 MDT.

Les nouvelles du marché

La SOTUVER informe le public que ses actionnaires de référence ont procédé le 16 décembre 2025 à la signature de la documentation contractuelle organisant la cession d’actions représentant 41,3 % du capital de la SOTUVER à B.A Glass BV, société du Groupe B Glass, l’un des plus importants acteurs de l’industrie mondiale de l’emballage en verre.

Il est à noter que la Compagnie Financière d’Investissement – CFI (holding du Groupe BAYAHI) agissant de concert avec les personnes physiques et morales du Groupe BAYAHI détiennent actuellement 82,7 % du capital de la SOTUVER. Le prix par action retenu pour cette transaction a été fixé à 13,020 D.

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une revue stratégique de l’actionnariat, visant à accompagner le développement à long terme de la SOTUVER, à renforcer sa structure financière et à soutenir ses perspectives de croissance. La réalisation effective de la cession demeure soumise à la levée des conditions suspensives usuelles, notamment l’obtention des autorisations réglementaires requises.

La société SOTUVER tiendra le marché informé de toute évolution significative relative à cette opération, conformément à la réglementation en vigueur.

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États-Unis : baisse inattendue de l’inflation à 2,7% en novembre

19. Dezember 2025 um 18:51

L’inflation aux États-Unis a considérablement ralenti en novembre, contredisant même les estimations qui prévoyaient une légère hausse.

En particulier, l’indice des prix à la consommation (IPC) aux États-Unis s’est établi à un taux annuel de 2,7% le mois dernier, contre 3% précédemment, alors que les prévisions moyennes des analystes tablaient sur une accélération à 3,1%

Une tendance similaire a également été observée avec la mesure plus restrictive de ce qu’on appelle l’inflation structurelle, qui n’inclut pas la volatilité des prix de l’énergie et des produits frais et est donc considérée comme plus informative sur les tendances inflationnistes…

Il est à noter que le rapport de novembre a été publié en retard en raison de la fermeture des services gouvernementaux aux États-Unis qui l’a précédé, ce qui a également entraîné l’annulation de la mesure correspondante d’octobre.

Dans ce contexte, le rapport qui vient d’être publié ne contient pas tous les éléments habituels d’une publication standard, l’agence statistique américaine indiquant qu’elle n’avait pas pu collecter les données d’octobre de manière rétrospective et qu’elle avait utilisé certaines « sources de données non issues d’enquêtes » pour calculer l’indice.

Cela pourrait empêcher les économistes de se précipiter pour interpréter cette mesure comme le début d’une tendance à la baisse de l’inflation ; toutefois, pour les investisseurs, l’optimisme relatif est plus intense, comme en témoignent les premières réactions des marchés…

Les contrats à terme sur le Dow Jones progressent de 0,45%, ceux sur le S&P 500 de 0,80 % et ceux sur le Nasdaq de 1,45%.

En conséquence, le rendement de l’obligation du Trésor américain à 2 ans a baissé de 3,3 points de base pour s’établir à 3,45% et celui à 10 ans de 3,5 points de base pour atteindre 4,11%.

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La Tunisie, destination phare pour les fêtes de fin d’année

19. Dezember 2025 um 18:34

La revue Travel & Tour World cite la Tunisie parmi les destinations les plus attractives pour les fêtes de fin d’année 2025-2026 et souligne que les voyageurs s’intéressent de plus en plus au pays en hiver.

Le pays séduit par son climat doux, sa diversité naturelle et culturelle, ainsi que par la qualité de son offre touristique, offrant aux visiteurs un cadre idéal pour échapper au froid européen et profiter d’un séjour reposant et dépaysant.

Les voyageurs privilégient particulièrement les destinations balnéaires tunisiennes, telles que Hammamet, Sousse et Djerba, pour les célébrations du Nouvel An.

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Première édition de « LeBridge25 » : l’UBCI au cœur du soutien à l’innovation

19. Dezember 2025 um 18:10

L’UBCI, partenaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF), a participé à la première édition de « LeBridge25 », un événement dédié à la mise en relation des entreprises innovantes et des startups, organisé le lundi 15 décembre 2025.

Depuis plusieurs années, l’UBCI entretient une collaboration étroite et constructive avec la CCITF, fondée sur une vision commune de soutien au développement économique. En tant que partenaire financier exclusif de la CCITF, la banque joue un rôle clé dans l’accompagnement des entreprises tunisiennes souhaitant s’exporter, ainsi que des entreprises françaises désireuses de s’implanter ou de se développer en Tunisie, dans un contexte économique marqué par des défis importants et un besoin croissant de solutions concrètes.

La participation de l’UBCI à « LeBridge25 » s’inscrit pleinement dans cette dynamique. L’événement constitue un espace privilégié pour stimuler les échanges, favoriser des collaborations porteuses et connecter entreprises, startups et acteurs de l’innovation. Cette première édition a mis en lumière des discussions autour de l’open innovation, des modèles de coopération entre entreprises et startups, ainsi que des opportunités d’implantation sur le marché français pour les jeunes pousses tunisiennes. Elle a également offert une plateforme de rencontres professionnelles, destinée à faciliter les interactions directes et à multiplier les opportunités de partenariat.

Dans ce cadre, une équipe dédiée de l’UBCI a été mobilisée pour les rencontres B2B avec les entreprises et startups présentes, afin d’identifier des pistes de collaboration, notamment autour de solutions innovantes intégrant l’intelligence artificielle. Ces rencontres ont permis de détecter des opportunités concrètes en matière de financement, développement et innovation.

Convaincue que les passerelles entre les écosystèmes bancaire et entrepreneurial sont essentielles pour encourager l’investissement, l’innovation et la compétitivité, l’UBCI réaffirme son engagement à soutenir le tissu économique tunisien.

 

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CMF : conformité et lutte anti-blanchiment au centre des priorités

19. Dezember 2025 um 17:39

Le Conseil du marché financier (CMF) appelle les intermédiaires en bourse et les sociétés de gestion de portefeuilles à renforcer leurs dispositifs de conformité pour lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes.

Cette recommandation fait suite à la diffusion récente du résumé de la mise à jour de l’évaluation nationale des risques pour la période 2022-2024, du guide sur les sanctions financières ciblées publié par la Commission nationale de lutte contre le terrorisme, ainsi que du rapport sectoriel de mise à jour sur les risques de blanchiment et de financement du terrorisme de septembre 2025.

Le CMF insiste sur la nécessité pour ces acteurs financiers de mettre à jour leur évaluation interne des risques et d’adapter leurs politiques et procédures de conformité, notamment en matière de gestion des risques, de vigilance continue et d’application des sanctions financières ciblées. L’objectif est de garantir la bonne application de la législation et de la réglementation en vigueur tout en renforçant l’intégrité et la transparence du secteur financier tunisien.

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Tunisie : 4e au classement africain des écosystèmes numériques

19. Dezember 2025 um 17:13

L’Afrique subsaharienne enregistre la plus forte progression mondiale (+42% relatif) dans l’Index VIGS 2025 des écosystèmes d’entrepreneuriat numérique, dopée par ses avancées en infrastructures et citoyenneté numérique. C’est ce qu’a révélé l’agence Ecofin.

L’Afrique du Sud domine le continent (59e mondial, 43,4 pts), suivie de Maurice (60e) et du Maroc (83e). La Tunisie s’empare de la 4e place africaine (87e mondial), devançant l’Égypte (92e) et le Cap-Vert (93e).

Zoom sur la performance tunisienne

Dans le Top 10 africain, la Tunisie (87e/170 pays) surpasse l’Algérie (111e) et le Sénégal (118e). Ses atouts : compétences numériques solides, applications locales développées et réseau d’incubateurs, évalués sur plus de 50 critères (TIC, cybersécurité, capital-risque, accès électricité).

Contexte régional : MENA progresse de +8,5 pts (36,4 pts). L’Afrique subsaharienne explose de 9,7 à 13,8 pts malgré sa base faible.

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Quitter pour survivre : enquête sur les déplacés climatiques tunisiens

19. Dezember 2025 um 17:10

Dans son rapport intitulé « La mobilité environnementale en Tunisie à la lumière du changement climatique mondial », le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) dresse un état des lieux alarmant d’une crise humanitaire souvent « ignorée par les autorités ». Alors que le changement climatique s’impose comme un moteur majeur de déplacement de population, l’absence de statut juridique pour les déplacés environnementaux laisse des milliers de citoyens dans une précarité extrême, oscillant entre survie locale et exil forcé.

Le phénomène de la mobilité environnementale n’est plus une simple projection mais une réalité statistique concrète en Tunisie. Selon les résultats de l’Afrobaromètre 2024, environ 8 % des Tunisiens ont déjà été contraints de quitter leur région d’origine à cause de la sécheresse. Cette dynamique locale s’inscrit dans un contexte mondial où l’Observatoire des déplacements internes a recensé 45,8 millions de nouveaux déplacés climatiques pour la seule année 2024, un chiffre que la Banque mondiale estime pouvoir atteindre 216 millions d’ici 2050 en l’absence de politiques climatiques efficaces. Une étude spécifique du FTDES menée dans les régions d’el El Alaa ( Kairouan)  et de Qalaat Al-Andalus révèle par ailleurs que 12 % des personnes interrogées envisagent sérieusement de migrer en raison des effets du changement climatique.

La faillite des infrastructures et l’effondrement des moyens de subsistance

Les témoignages recueillis à Kairouan, notamment dans les localités de Hammad ( délégation Sbikha)  et Marmar ( délégation de Haffouz), illustrent une dégradation profonde des conditions de vie liée à la gestion défaillante des ressources hydrauliques. À Hammad, l’accès à l’eau est totalement interrompu depuis 2018 en raison de l’endettement et de la mauvaise gestion du Groupement de Développement Agricole (GDA), forçant les jeunes à l’exil et condamnant les femmes à des corvées d’eau épuisantes auprès de puits informels.

À Marmar, l’activité agricole et l’élevage se sont effondrés : un éleveur témoigne avoir vu son cheptel passer de centaines de têtes à seulement quelques dizaines à cause du coût prohibitif des citernes d’eau, tandis que la production d’huile d’olive a chuté de manière drastique. Cette précarité est accentuée par des facteurs biologiques comme la cochenille du cactus qui, depuis 2021, ravage une ressource économique vitale pour les familles rurales sans intervention efficace de l’État.

Les conséquences sociales et sanitaires d’un abandon institutionnel

L’impact de la crise environnementale sur les déplacés climatiques dépasse le cadre économique pour toucher à la dignité humaine et à la santé publique. La consommation d’eau non contrôlée dans les zones marginalisées provoque une multiplication des maladies rénales, de l’hépatite A et des pathologies gastriques. Sur le plan social, le rapport souligne une désintégration des familles où la migration forcée disperse les membres, laissant les personnes âgées dans l’isolement et privant les enfants d’un environnement scolaire sain. L’école de Hammad, bien que réhabilitée en 2024, reste dépourvue de raccordement à l’eau, ce qui compromet le droit fondamental des élèves à l’éducation et à l’hygiène.

Un cadre juridique inadapté à la situation des déplacés climatiques

Le rapport du FTDES pointe du doigt un vide législatif majeur : l’État tunisien ne reconnaît pas officiellement la catégorie de « déplacé environnemental », ce qui empêche toute protection sociale ciblée. L’article 44 de la Constitution de 2022 garantit certes un environnement sain, mais ce principe reste une déclaration d’intention sans mécanismes de mise en œuvre. De plus, certaines législations aggravent la vulnérabilité des populations, à l’instar de la loi 99 qui interdit la commercialisation des semences locales, pourtant plus résilientes au changement climatique, renforçant ainsi la dépendance des agriculteurs. La fragmentation institutionnelle entre les ministères de l’Environnement, de l’Agriculture et des Affaires sociales conduit à des politiques réactives et peu coordonnées.

Recommandations pour une justice environnementale et spatiale

Pour répondre à cette urgence, le rapport préconise une refonte globale des politiques publiques intégrant la mobilité environnementale comme une variable stratégique. Cela passe par l’intégration formelle de ce concept dans les plans nationaux et la création d’une base de données précise pour recenser les déplacés internes. Le rapport appelle à une véritable justice spatiale qui inclurait la réhabilitation urgente des infrastructures hydrauliques, le soutien aux races locales plus robustes comme la sécurisation des routes pour désenclaver les zones rurales. Enfin, une réforme du système des GDA est jugée indispensable pour garantir une distribution équitable de l’eau et prévenir les conflits locaux liés à la rareté de cette ressource vitale

 

 

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IA et cybercriminalité: ESET alerte sur l’explosion des menaces

19. Dezember 2025 um 16:51

L’IA passe du génie à la escroqueries rusées, qui l’aurait cru! En effet selon le dernier rapport de ESET Recherche en date du du 18 décembre 2025, les ransomwares se codent tout seuls et les escrocs deepfakes vous ruinent en un clic.

Au second semestre 2025, les cybermenaces font un bond dans l’ère de l’IA, avec des applications bien concrètes. ESET a détecté PromptLock, pionnier des ransomwares boostés à l’IA qui génèrent automatiquement des scripts malveillants.

Autrement dit, si l’IA sert encore surtout à peaufiner hameçonnages et arnaques ultra-convaincants, PromptLock et consorts inaugurent une génération de menaces redoutables. Ce qui signifie les escroqueries financières et ransomwares sont en pleine explosion.

Par ailleurs,  les signalements grimpent de 62% sur un an, malgré un petit essoufflement en fin d’année. Après Meta, les pubs frauduleuses envahissent YouTube, armées de deepfakes perfectionnés, sites phishing IA et campagnes publicitaires furtives pour esquiver les radars.

Cela dit,  le nombre de victimes a pulvérisé les records de 2024 dès le début de l’année, avec une hausse annuelle prévue à +40%.

Malwares en mutation

Lumma Stealer : Écrasé mondialement en mai, il tente un comeback éclair avant de s’effondrer (-86% de détections). Son cheval de Troie fétiche, HTML/FakeCaptcha via attaques ClickFix, a virtuellement disparu.

CloudEyE (GuLoader) : Activité multipliée par 30 ! Propagé par e-mails piégés, il déploie ransomwares et info-stealers stars (Rescoms, Formbook, Agent Tesla). La Pologne paie le plus lourd tribut (32% des attaques détectées).

En somme, basé sur la télémétrie ESET (juin-novembre 2025), ce rapport alerte sur l’accélération IA et mobile, où la détection reste un parcours du combattant.

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Banque d’Angleterre : baisse du taux d’intérêt à 3,75 %, mais…

19. Dezember 2025 um 16:43

La Banque d’Angleterre a abaissé, jeudi 18 décembre 2025, ses taux d’intérêt, à la suite d’une courte majorité au sein du comité compétent.

En particulier, suite à la baisse de l’inflation constatée dans les données publiées cette semaine et aux nouvelles prévisions des services de la Banque d’Angleterre selon lesquelles la croissance restera stagnante fin 2025, cinq membres du Comité de politique monétaire de l’institution ont voté en faveur d’une réduction de son taux directeur pour la quatrième fois en 2025, le ramenant de 4% à 3,75%.

Les quatre autres membres étaient favorables au maintien du niveau de 4%, exprimant des inquiétudes quant à la possibilité que l’inflation reste particulièrement élevée en Grande-Bretagne (qui affiche toujours le taux le plus élevé parmi les économies du G7).

Le vote du gouverneur de la Banque d’Angleterre, Andrew Bailey, qui a changé d’avis et s’est finalement prononcé en faveur d’une réduction, s’est avéré décisif pour la décision.

Dans ses déclarations accompagnant cette décision, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Andrew Bailey, a affirmé que « nous continuons de croire que les taux d’intérêt suivent une trajectoire de baisse progressive », mais qu’« à chaque réduction que nous effectuons, il devient de plus en plus crucial de déterminer jusqu’où nous irons ».

Il a également déclaré qu’il ne constatait pas encore de signes de récession plus marquée sur le marché du travail du pays, reconnaissant cependant que les anticipations d’inflation n’avaient pas diminué de manière significative jusqu’à présent.

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Avoirs russes gelés : l’UE renonce, Moscou applaudit

19. Dezember 2025 um 16:31

L’envoyé spécial du président russe Vladimir Poutine pour les investissements et la coopération économique, Kirill Dmitriev, a déclaré que « le droit et le bon sens » avaient triomphé après que les dirigeants de l’Union européenne ont décidé d’emprunter de l’argent pour financer l’Ukraine plutôt que d’utiliser les avoirs russes gelés.

« Coup dur pour les bellicistes de l’UE menés par l’incompétente Ursula : les voix de la raison au sein de l’UE ont bloqué l’utilisation illégale des réserves russes pour financer l’Ukraine », a écrit Dmitriev sur X, en référence à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Un accord a été conclu jeudi lors du Sommet sur le financement de l’Ukraine pour la période de deux ans 2026-2027, a annoncé le président du Conseil européen, Antonio Costa, via X.

« La décision de prêter 90 milliards d’euros à l’Ukraine pour la période 2026-2027 a été approuvée. Nous avons tenu notre engagement », a-t-il souligné.

Par conséquent, les États membres ont convenu de financer l’Ukraine par le biais d’emprunts européens sur les marchés de capitaux, à hauteur de 90 milliards d’euros sur les deux prochaines années. Ce financement sera assuré par une coopération renforcée, appuyée par la marge budgétaire de l’UE et fondée sur un accord unanime visant à modifier le cadre financier pluriannuel actuel, a expliqué Mme von der Leyen.

Comme pour le prêt au titre des réparations, l’Ukraine ne sera tenue de rembourser ce prêt que si elle reçoit des réparations de guerre de la Russie.

Le financement de l’Ukraine après 2027 fera partie des discussions en cours sur le prochain cadre financier pluriannuel (2028-2034).

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La BCE laisse inchangés ses taux directeurs pour la quatrième fois, mais…

19. Dezember 2025 um 15:55

La Banque centrale européenne (BCE) a, pour la quatrième réunion consécutive, maintenu ses taux directeurs inchangés. Le taux de dépôt reste fixé à 2%, tandis que le taux directeur demeure à 3,75%, conformément aux anticipations des marchés. Cette stabilité reflète la volonté de la BCE d’adopter une approche prudente face à un contexte international marqué par de fortes incertitudes économiques et géopolitiques, comme le rapportent plusieurs médias européens.

Citée par La Tribune, la présidente Christine Lagarde a rappelé que « toutes les options restent sur la table », assurant que la BCE demeure attentive aux risques liés au commerce mondial, aux tensions géopolitiques et à l’évolution des conditions financières.

Dans la zone euro, la dynamique des prix est jugée plus équilibrée, ce qui justifie le maintien des taux.

Le communiqué de la BCE réaffirme l’objectif d’une inflation stabilisée autour de 2% à moyen terme.

Inflation en hausse, croissance également

Les nouvelles projections économiques de la BCE étendues à 2028 montrent une inflation attendue à 1,9% en 2026, puis 1,8% en 2027, pour atteindre 2% en 2028. Les pressions persistantes dans les services expliquent ce relèvement.

La croissance de la zone euro devrait atteindre 1,2% en 2026 et 1,4% en 2027-2028, tirée par la demande intérieure. Le plan de relance allemand et une éventuelle détente sur la scène ukrainienne pourraient renforcer cette tendance.

Par ailleurs, la hausse annoncée des droits de douane américains et les baisses de taux attendues de la Réserve fédérale pourraient entraîner une appréciation de l’euro, à même de peser sur les exportations européennes. Dans ce contexte, Christine Lagarde reste prudente, tandis que plusieurs analystes anticipent une première hausse des taux fin 2026.

Les chiffres clés pour comprendre la décision de la BCE

Taux inchangés

  • Taux de dépôt : 2 %
  • Taux directeur : 3,75 %.

Inflation (prévisions BCE)

  • 2026 : 1,9 %
  • 2027 : 1,8 %
  • 2028 : 2 %.

Croissance de la zone euro

  • 2026 : 1,2 %
  • 2027 : 1,4 %
  • 2028 : 1,4 %.

Points de vigilance

  • Droits de douane américains en hausse
  • Baisse des taux attendue aux États-Unis
  • Risque d’appréciation de l’euro
  • Impact potentiel sur les exportations et la croissance.

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