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IACE : 12 663 PME boostent l’économie nationale

26. Dezember 2025 um 16:17

À fin 2023, l’entrepreneuriat révèle une fragmentation alarmante, qui questionne la solidité du modèle économique national. Le dernier « Rapport national sur l’entreprise en Tunisie 2025 » de l’IACE mentionne que 87,5% des entreprises sont des structures sans salarié, dominées par l’auto-emploi de subsistance et le micro-travail indépendant, dont le nombre s’élève à 824 593 unités économiques recensées.

Ainsi, le total des entreprises s’élève à 103 518 unités, dont 87% sont des micro-entreprises de moins de 10 salariés. Ce clivage structurel cache une vulnérabilité profonde des petites et moyennes entreprises (PME). 

Par ailleurs, ces PME absorbent 38,3% de l’emploi total des entreprises, contrairement aux  grandes entreprises qui génèrent 44% des emplois salariés formels, formant le cœur stratégique de l’économie.

Pour comprendre cet écart, le rapport mentionne que cela évolue géographiquement, car les grandes entités se concentrent  dans les grandes villes. Alors que les régions intérieures manquent de dynamiques compétitives. Le rapport met en lumière une base productive abondante en nombre, mais fragile en substance. 

La question essentielle est de savoir comment propulser les micro-entreprises vers une échelle viable, notamment une montée en gamme et un accompagnement ciblé.  Car il faut comprendre que sans ces critères, l’économie demeurera piégée dans une atomisation freinant productivité et emplois qualifiés massifs, souligne toujours le rapport. 

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Le rouble enregistre sa plus forte hausse depuis 1994

26. Dezember 2025 um 14:45

Le rouble russe a connu cette année une hausse plus marquée que toute autre grande devise mondiale, enregistrant ainsi sa meilleure performance depuis 1994, selon les calculs de Bloomberg publiés jeudi 25 décembre. La monnaie nationale est également devenue cette année l’un des cinq actifs majeurs les plus rémunérateurs au monde, juste derrière les métaux précieux : le platine, l’argent, le palladium et l’or.

Le rouble a progressé de 45 % depuis le début de l’année, se négociant à près de 78 pour un dollar et approche des niveaux jamais atteints depuis la guerre contre l’Ukraine en 2022, a indiqué le média.

La vigueur du rouble a été liée à une forte baisse de la demande russe de devises étrangères dans un contexte de sanctions occidentales, conjuguée à une politique monétaire rigoureuse qui a renforcé l’attrait des actifs libellés en roubles pour les résidents.

La Banque centrale a maintenu un taux d’intérêt directeur record pendant trois ans, jusqu’en décembre, date à laquelle il a été réduit de cinq points de pourcentage à 16 % dans le cadre de mesures visant à freiner l’inflation face aux sanctions massives liées au conflit ukrainien.

La dernière baisse des taux d’intérêt s’inscrit dans une continuité du resserrement d’urgence intervenu après les restrictions, lorsque le taux directeur avait bondi de 9,5 % à 20 % pour stabiliser le rouble. Après un assouplissement puis un nouveau resserrement face à la recrudescence des pressions inflationnistes, le taux avait culminé à 21 % en octobre 2024 avant que la Banque centrale n’entame des baisses progressives cette année.

Le soutien apporté au rouble provient également des ventes de devises étrangères de la Banque de Russie, reflétant la gestion par le ministère des Finances du yuan et de l’or pour compenser les pertes de revenus énergétiques, a ajouté le média.

La croissance du rouble cette année le place parmi les cinq actifs mondiaux les plus rentables en termes de rendement au comptant, après le platine, l’argent, le palladium et l’or.

Historiquement, les taux de change officiels russes du dollar et de l’euro étaient déterminés par les échanges à la Bourse de Moscou. Cependant, en juin 2024, les transactions formelles sur ces devises ont été suspendues en raison des sanctions occidentales visant l’infrastructure financière russe.

Depuis cette suspension, la Banque de Russie fixe les taux de change officiels du rouble par rapport au dollar et à l’euro à partir des données des banques commerciales. La méthodologie de la Banque centrale repose sur les résultats des transactions de change interbancaires de gré à gré.

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Attijari Bank boucle avec succès un emprunt obligataire subordonné de 40 millions de dinars

26. Dezember 2025 um 14:35

 La banque Attijari Bank  a annoncé la clôture de son emprunt obligataire subordonné, intitulé « Attijari bank Subordonné 2025-2 », pour un montant total de 40 millions de dinars.

Cette opération, qui a été réalisée sans recours à l’appel public à l’épargne, a permis de mobiliser l’intégralité des fonds visés par l’institution. Les souscriptions à cet emprunt se sont déroulées sur une période particulièrement brève de trois jours. Ouvertes le 23 décembre 2025, les opérations ont officiellement pris fin le 25 décembre 2025 après avoir atteint l’objectif financier fixé par la banque.

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Paris-Alger/Conflit mémoriel : excuses et réparations

26. Dezember 2025 um 13:07

Le Parlement algérien vient d’adopter une loi criminalisant la colonisation française en Algérie et réclamant à l’ancienne puissance coloniale des « excuses officielles ». Et ce, au moment où Paris et Alger sont confrontés à une crise diplomatique majeure.

On peut tourner la page d’une histoire qui a duré cent trente ans, mais on ne peut pas effacer l’Histoire. Par un geste à forte portée symbolique, le Parlement algérien a adopté mercredi 24 décembre à l’unanimité une loi criminalisant la colonisation française et réclamant à la France « des excuses officielles ». Tout en pointant « la responsabilité juridique du passé colonial de l’État français en Algérie et des tragédies qu’il a engendrées ».

Crimes imprescriptibles

Ainsi, la nouvelle loi liste les crimes, jugés imprescriptibles, de la colonisation française : essais nucléaires, exécutions extrajudiciaires, pratique de la torture physique et psychologique à large échelle, ou encore pillage systématique des richesses. Par conséquent, ladite loi stipule qu’ « une indemnisation complète et équitable pour tous les dommages matériels et moraux engendrés par la colonisation française est un droit inaliénable pour l’État et le peuple algériens ».

D’autre part, le document détaille les « crimes commis par la France » et demande notamment la restitution des archives et des biens algériens transférés en France durant la période coloniale et le partage avec Alger des cartes précises des essais nucléaires français réalisés en Algérie entre 1960 et 1966. Selon le texte, l’État algérien s’emploiera à réclamer à la France qu’elle décontamine les sites des essais nucléaires. Sachant qu’entre 1960 et 1966, la France aura procédé à 17 essais sur plusieurs sites dans le Sahara algérien.

À cela s’ajoute la revendication de la récupération des dépouilles de « certaines figures de la résistance populaire, pour une inhumation sur le sol algérien ».

Enfin, le texte qualifie de « haute trahison » la « collaboration des harkis et prévoit de punir toute personne faisant l’apologie ou justifiant la colonisation.

Toutefois, « juridiquement, cette loi n’a aucune portée internationale et ne peut donc obliger la France ». Mais « elle marque un moment de rupture dans le rapport mémoriel avec l’ancienne puissance coloniale », estime pour sa part Hosni Kitouni, chercheur en histoire de la période coloniale à l’université britannique d’Exeter.

Un lourd tribut

Au-delà de la charge symbolique de cette loi, il y a lieu de signaler que les historiens sont unanimes à estimer que la conquête de l’Algérie, à partir de 1830, a été marquée par des violences extrêmes concrétisées par des tueries massives et des déportations à grande échelle. À titre d’exemple, rien que la sanglante guerre d’indépendance (1954-1962) aura fait 1,5 million de martyrs selon l’Algérie, 500.000 dont 400.000 Algériens, selon les historiens français.

À signaler que ce vote « historique », qui soulève les affres de la colonisation française en Algérie, intervient au moment où les relations en dents de scie entre les deux capitales ont connu une poussée de fièvre à la suite de la reconnaissance à l’été 2024 par la France de la marocanité du Sahara occidental; en passant par la condamnation et l’incarcération de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, finalement gracié à la faveur d’une intervention allemande.

Un pas en avant, deux pas en arrière

Pourtant, les relations souvent tumultueuses entre Paris et Alger auraient pu prétendre à un certain apaisement relatif au passé mémoriel commun fait à la fois de proximité et de répulsion, quand Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle française, qualifia en 2017 la colonisation de l’Algérie de « crime contre l’humanité ». Ajoutant que « cela fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes ». Paroles, paroles…

Car, une fois à l’Elysée, le chef de l’État français s’engagea à des « actes symboliques » pour tenter de réconcilier les deux pays, mais en excluant cette fois des « excuses ». Par la suite, par une bourde monumentale, il avait provoqué l’ire d’Alger en s’interrogeant, selon le journal Le Monde, sur « l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation ». Impardonnable.

Quai d’Orsay : « Une initiative hostile »

C’est « une initiative manifestement hostile, à la fois à la volonté de reprise du dialogue franco-algérien, et à un travail serein sur les enjeux mémoriels ». Ainsi a déploré, mercredi 24 décembre, le ministère français des Affaires étrangères.

Le porte-parole du Quai d’Orsay a souligné pour sa part que la France n’avait « pas vocation à commenter la politique intérieure algérienne ». Tout en déclarant qu’elle ne pouvait que déplorer une telle initiative, relevant « l’ampleur du travail engagé par le président Emmanuel Macron s’agissant de la mémoire de la colonisation au travers d’une commission mixte d’historiens français et algériens ».

De toute évidence, le passé colonial traumatisant continue de planer sur les deux rives de la Méditerranée. Aussi faudra-t-il donner du temps au temps pour que les plaies finissent enfin par se cicatriser.

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Japon : le gouvernement approuve un budget record de 665 milliards d’euros

26. Dezember 2025 um 12:36

Le gouvernement du Japon a approuvé un budget d’État sans précédent pour le prochain exercice fiscal. Il est destiné à financer à la fois l’augmentation des dépenses militaires et la hausse des coûts de la sécurité sociale. Et ce, à un moment où l’inflation persistante ralentit la consommation.

Ce budget, s’élevant à 122,3 billions de yens (soit près de 665 milliards d’euros) pour l’exercice fiscal commençant le 1er avril, prévoit des dépenses de 9 milliards de yens pour la défense. Car la Première ministre du Japon, Sanae Takaichi, souhaite accélérer la modernisation des forces armées, dans un contexte de détérioration des relations avec la Chine.

Dans un document présentant ses demandes budgétaires, le ministère de la Défense a estimé que le Japon était « confronté à l’environnement sécuritaire le plus grave et le plus complexe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Jugeant ainsi nécessaire de « renforcer fondamentalement » les capacités de défense de l’archipel.

Le budget prévoit des dépenses de 100 milliards de yens pour le système de défense côtière, baptisé SHIELD, qui permettra notamment de mobiliser des drones en cas d’invasion par des troupes étrangères.

Le Japon souhaite que le projet SHIELD soit achevé d’ici mars 2028. Mais on ignore encore s’il protégera une partie de son littoral et, le cas échéant, quel pourcentage.

Les marchés s’inquiètent des dépenses colossales du gouvernement Takaichi, anticipant une augmentation de la dette publique déjà extrêmement élevée, qui devrait dépasser 232 % du PIB en 2025, selon le Fonds monétaire international (FMI).

Début décembre, le Parlement japonais a approuvé un important budget supplémentaire destiné à financer un plan de relance économique, d’un coût supérieur à 100 milliards d’euros. Ce qui a entraîné une chute du yen et une hausse des rendements des obligations d’État japonaises.

Mme Takaichi plaide en faveur de ces importantes dépenses publiques, arguant qu’elles sont nécessaires pour stimuler la croissance économique. « Ce dont le Japon a besoin aujourd’hui, ce n’est pas de saper sa force nationale par des politiques d’austérité excessives, mais de la renforcer par des politiques budgétaires proactives », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse la semaine dernière. Elle a réaffirmé son engagement envers la santé économique du pays, rejetant toute « émission d’obligations ou réduction d’impôts irresponsable ».

Le montant actuel du budget ne devrait pas surprendre les acteurs du marché obligataire, a déclaré Takahide Kiuchi, économiste à l’Institut de recherche Nomura. Mais une forte augmentation du budget « aggraverait les turbulences sur le marché obligataire, déjà en crise », a-t-il poursuivi.

« Si la dépréciation du yen et des obligations s’accélère en raison de l’ampleur du budget, les inquiétudes quant aux conséquences négatives pour l’économie et la vie des Japonais s’intensifieront », a-t-il ajouté.

La faiblesse du taux de change du yen renchérit les importations pour le Japon, pays qui dépend de cette monnaie pour divers produits alimentaires, l’énergie et les matières premières.

Le projet de budget de l’État doit maintenant être approuvé par le Parlement japonais.

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STIA en liquidation : le naufrage financier d’un fleuron industriel

26. Dezember 2025 um 12:03

L’ancienne Société Tunisienne d’Industrie Automobiles (STIA), désormais en phase de liquidation, présente un visage financier dévastateur selon ses états financiers arrêtés à la fin de l’année 2017 et publiés sur le site officiel de la BVMT le 26 décembre 2025.

Les chiffres officiels qui seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale à la fin du mois révèlent un résultat net déficitaire de 1 114 573 dinars tunisiens pour cet exercice. Plus alarmant encore, les capitaux propres de l’entreprise s’effondrent pour atteindre un solde négatif colossal de 44 951 323 dinars, témoignant d’une situation nette irrémédiablement compromise. Cette déroute comptable s’inscrit dans un processus de dissolution anticipée entamé officiellement en mars 2018 après des années de déclin industriel et une réduction drastique d’activité .

Historiquement implantée à Sousse depuis 1961, la STIA avait pourtant fait l’objet d’une tentative de restructuration financière en 2009 marquée par la cession de ses actifs opérationnels au groupe ICAR pour un montant global de plus de 31 millions de dinars . Cette opération, qui incluait les locaux, les stocks et le fonds de commerce, n’a toutefois pas permis d’apurer les passifs exigibles auprès des partenaires bancaires historiques tels que la BNA et la STB . Le bilan final de cette entreprise publique emblématique se résume désormais à une longue bataille judiciaire et un passif insurmontable que les actionnaires devront acter lors de leur réunion prévue sept ans après la clôture officielle de l’exercice concerné.

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Mariages et naissances en chute libre, Fethi Jelassi livre son analyse

26. Dezember 2025 um 11:55

Entre mariages et naissances en chute libre, une mortalité en hausse et un exode massif : pour la première fois, la population a reculé de 4 000 habitants en 2025. C’est ce que révèlent les derniers chiffres de l’Institut national de la Statistique. Fethi Jelassi, architecte, alerte sur un déclin démographique alarmant via son post Facebook.

Il qualifie les Tunisiens de « race en voie de disparition », un terme provocateur qui met en lumière des tendances statistiques concrètes. Ces projections, basées sur des données récentes, confirment une inversion historique de la croissance démographique en Tunisie.

Si on suit les tendances démographiques clés sur une décennie, on note que les chiffres soulignent un effondrement des indicateurs vitaux. À savoir que pour les mariages, il y a comme une évidence d’une chute de moitié. Il en va de même des naissances.
Quant à la croissance démographique naturelle, elle se limite à seulement 38 000 personnes.

Résultat, estime Fethi Jelassi, pour la première fois, la population tunisienne diminue de 4 000 habitants en 2025; contre une augmentation de 168 000 en 2014.
Il explique dans ce contexte : « Une chute marquée des mariages et des naissances, associée à une hausse de la mortalité et à une émigration nette accrue, provoquent un ralentissement démographique sans précédent. La croissance forte de 2014 cède la place à une quasi-stagnation en 2024, puis à un déclin effectif dès 2025. »

Une chose est sûre, toujours selon les chiffres de l’INS, la Tunisie fait face à un virage démographique historique. D’ailleurs, lors du dernier recensement de la population, dont les résultats mettent en lumière la période 2014-2024, on observe un vieillissement inédit et un coup de frein brutal de la croissance naturelle, le pays entre dans une nouvelle ère démographique.

Il faut bien l’avouer, pour la première fois depuis l’indépendance, le rythme d’accroissement de la population chute sous la barre symbolique de 1 %. Avec un taux annuel moyen de 0,87 % sur la dernière décennie, contre 1,03 % entre 2004 et 2014. Ce qui en fait le ralentissement plus marqué que jamais. Ainsi au total, la Tunisie compte désormais 11 972 169 habitants. Soit une progression de moins d’un million de personnes en dix ans.

Ce fléchissement s’explique par un effet de ciseaux : d’un côté, une baisse continue des naissances amorcée en 2015 et accentuée par la pandémie de COVID-19 (-21 707 naissances entre 2019 et 2020). De l’autre, une surmortalité exceptionnelle liée à la crise sanitaire, avec plus de 27 000 décès supplémentaires enregistrés en 2021 par rapport à 2019.

Quant au spectre du vieillissement, il n’est pas en reste. En effet, la structure de la pyramide des âges témoigne d’un basculement profond. La moitié des Tunisiens, qui représentait les jeunes de moins de 20 ans, a chuté à 30,4 %. Alors que la population des 60 ans a triplé depuis l’indépendance pour atteindre 17 % en 2024.

Les indicateurs de dépendance s’affolent : l’indice de vieillissement est passé de 49 % en 2014 à 74 % en 2024.  Ce phénomène est soutenu par l’allongement de l’espérance de vie. Lequel atteint 79,3 ans pour les femmes; contre 74,7 ans pour les hommes,.

Mariage tardif et prédominance féminine

Même si les femmes prennent le dessus démographique, cela n’empêche que les Tunisiens repoussent de plus en plus le pas vers le mariage. Ce qui fait que l’âge moyen du mariage passe à 35,3 ans chez les hommes (contre 33 ans en 2014) et reste stable à 28,9 ans pour les femmes, creusant l’écart à 6,4 ans par couple.

Ce retard nuptial s’inscrit dans un basculement démographique inédit. En somme, la Tunisie compte désormais 50,7 % de femmes, une prédominance féminine qui émerge dès 21 ans.

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Les États-Unis reportent à juin 2027 leurs droits de douane sur les puces chinoises

26. Dezember 2025 um 10:22

L’administration Trump déterminera le taux de droits de douane supplémentaires sur les puces, et ce jusqu’en juin 2027, selon le représentant américain au commerce.

Le gouvernement américain a annoncé mercredi 24 décembre qu’il augmenterait les droits de douane sur les importations chinoises de semi-conducteurs en juin 2027, à un taux qui sera décidé au moins un mois à l’avance.

Le taux de droits de douane sur les puces chinoises sera nul jusqu’à cette date, selon un document déposé auprès du Bureau du représentant américain au commerce (USTR).

« Le représentant américain au commerce a déterminé que les actes, politiques et pratiques de la Chine sont passibles de sanctions en vertu de l’article 301 de la loi de 1974 sur le commerce et que les mesures appropriées comprennent l’imposition immédiate de droits de douane sur les semi-conducteurs en provenance de Chine, avec un taux initial de 0 %, qui augmentera dans 18 mois, le 23 juin 2027… », indique le document.

Lire aussi — Etats-Unis et Chine : entre accord commercial et confrontation géopolitique

Dans le cadre d’une enquête ouverte il y a un an, l’agence a affirmé que la Chine se livrait à des pratiques commerciales déloyales dans ce secteur. « Depuis des décennies, la Chine cible l’industrie des semi-conducteurs pour dominer le secteur et a mis en œuvre des politiques et des pratiques non marchandes de plus en plus agressives et radicales pour y parvenir », a-t-on déclaré.

La décision de reporter l’imposition de nouveaux droits de douane pendant au moins 18 mois suggère que l’administration Trump tente d’apaiser les tensions commerciales entre Washington et Pékin.

En octobre, le président américain Donald Trump et le président chinois Xi Jinping ont convenu d’une trêve dans la guerre commerciale, les États-Unis abaissant certains droits de douane et la Chine autorisant les exportations de terres rares.

Selon le document déposé par le représentant américain au commerce (USTR), les droits de douane augmenteront le 23 juin 2027.

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L’or à plus de 4 544 $ l’once

26. Dezember 2025 um 10:46

Le prix de l’or a augmenté de près de 42 dollars lors des échanges du vendredi 26 décembre, établissant de nouveaux records, à 4 544,30 $ l’once.

Les contrats à terme sur l’or pour livraison en février 2026 avaient augmenté de 0,92 %, soit 41,50 $ ce matin, pour atteindre 4 544,30 $ l’once. Le cours de l’or au comptant a augmenté de 0,77 % pour atteindre 4 513,93 dollars l’once, selon les chiffres suivis par la plateforme énergétique basée à Washington.

Parallèlement, les cours au comptant de l’argent ont bondi de 3,99% pour atteindre 74,73 dollars l’once, un record. Tandis que les cours au comptant du platine ont grimpé de 7,92 % pour s’établir à 2 435,15 dollars l’once et ceux du palladium de 4,29 % pour atteindre 1 800,94 dollars l’once.

En revanche, l’indice du dollar, qui suit la performance de la devise américaine par rapport à six grandes devises, a progressé de 0,04 % pour atteindre 98,02 points.

Cette situation survient dans un contexte de demande accrue pour les valeurs refuges et d’anticipations croissantes de baisses de taux d’intérêt de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed).

La dynamique spéculative, la baisse des liquidités en fin d’année et l’escalade des tensions géopolitiques ont toutes contribué à la hausse des prix des métaux précieux.

Les investisseurs achètent des métaux précieux pour se prémunir contre les risques géopolitiques et commerciaux, dans un contexte d’anticipations de nouvelles baisses des taux d’intérêt américains en 2026.

Kelvin Wong, analyste de marché senior chez OANDA, a déclaré : « Ce sont les acteurs et les spéculateurs, portés par la dynamique du marché, qui ont mené la hausse des prix de l’or et de l’argent depuis début décembre ». Et d’ajouter : « Des facteurs tels que la faible liquidité en fin d’année, les anticipations de baisses prolongées des taux d’intérêt américains, la faiblesse du dollar et l’escalade des risques géopolitiques se sont conjugués pour propulser les métaux précieux à de nouveaux sommets historiques ».

En effet, le cours de l’argent a bondi de 158 % depuis le début de l’année. Il surpasse les gains de l’or, qui ont atteint environ 72 %, grâce à des déficits structurels, à son inclusion parmi les métaux essentiels aux États-Unis et à une forte demande industrielle.

Quant aux prix du platine et du palladium, largement utilisés dans les pots catalytiques automobiles, ils ont augmenté en raison d’une offre limitée, de l’incertitude liée aux droits de douane et d’un report de la demande des investisseurs vers l’or. Le platine a progressé d’environ 165 % et le palladium de plus de 90 % depuis le début de l’année.

Jigar Trivedi, analyste de recherche senior chez Reliance Securities, société basée à Mumbai, a déclaré : « Les prix du platine sont soutenus par une forte demande industrielle. Et les entrepôts aux États-Unis ont rempli leurs stocks, malgré les inquiétudes liées aux sanctions. Ce qui contribue à maintenir les prix élevés. »

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Hayfa Sdiri, la Tunisienne de 27 ans qui révolutionne l’impact social et l’entrepreneuriat jeune, selon Forbes

26. Dezember 2025 um 10:27

À seulement 18 ans, la Tunisienne Hayfa Sdiri lançait Entr@crush, l’incubateur en ligne pionnier au MENA offrant une éducation entrepreneuriale simplifiée en dix dialectes arabes.

Racheté deux ans plus tard par le PNUD et relancé sous le nom de SDG Camps, ce programme a été redéfini et dirigé par Hayfa en tant qu’associée Jeunesse & Innovation, impactant plus de 10 000 jeunes Tunisiens de moins de 30 ans issus de communautés marginalisées.

En 2022, elle rejoint RIVET, plateforme de microfinancement ambitieuse visant un million de micro-subventions, qui a déjà soutenu plus de 1 300 projets portés par des jeunes dans 66 pays.

Aujourd’hui Directrice Impact chez RIVET, Hayfa Sdiri supervise l’engagement des jeunes, les partenariats stratégiques et l’impact global, confirmant son statut de leader inspirante selon Forbes.

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Répartition des titres de capital de la Cote de la Bourse : voici ce qui va changer en 2026

26. Dezember 2025 um 09:55

La répartition des titres de capital de la Cote de la Bourse en compartiments et en groupes de cotation pour l’année 2026 vient d’être approuvée par la Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT).

 

C’est ainsi que dès le vendredi 02 janvier 2026, trois sociétés, à savoir AIR LIQUIDE TUNISIE, SANIMED et SIAME, quitteront le compartiment « B » pour le « S ».

 

A souligner que le compartiment « B » inclut les émetteurs dont la capitalisation boursière est inférieure à 200 millions de dinars (MDT) ; alors que le « S » (Sous Surveillance) inclut les émetteurs qui ne respectent pas leurs obligations en matière d’information financière ou qui sont touchés par des événements susceptibles de perturber durablement leur situation ou compromettre le bon fonctionnement du marché.

 

Pour sa part, la société LES CIMENTS DE BIZERTE fera le sens contraire, elle quittera le compartiment « S » pour le « B ». Elle sera transférée du groupe 99 (Fixing) au groupe 12 (Fixing). TUNISIE LEASING & FACTORING quittera le compartiment « B » pour intégrer le compartiment « A ».

 

Toujours selon la Bourse de Tunis, ASSURANCES MAGHREBIA, CELLCOM, CIL, OFFICEPLAST, ESSOUKNA  et STAR seront transférées du groupe 12 (Fixing) au groupe 11 (Continu). En revanche, TUNIS RE et WIFACK INTERNATIONAL BANK seront transférées du groupe 11 (Continu) au groupe 12 (Fixing).

 

Au total, le compartiment « A », qui inclut les émetteurs dont la capitalisation boursière est supérieure ou égale à 200 MDT, sera composé de 29 sociétés, contre 33 et 13 sociétés pour les compartiments « B » et « S », respectivement

 

A noter que la capitalisation boursière utilisée pour l’affectation aux compartiments « A » et « B » est la moyenne quotidienne des capitalisations entre le 1er septembre et le 30 novembre 2025. Pour les valeurs nouvellement introduites, la capitalisation boursière est calculée sur la base du prix d’introduction.

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Nigeria – Frappes américaines contre Boko Haram

26. Dezember 2025 um 09:39

De l’Iran au Nigeria, en passant par la Syrie, Donald Trump, qui nourrissait – et nourrit toujours – l’envie de remporter le “prix Nobel de la Paix“, est sur le point de devenir le président américain le plus “interventionniste“ en une année.

La dernière en date de ses interventions militaires c’est celle qui a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi 26 décembre au Nigeria. Au motif de “protéger les chrétiens de militants islamiques“.

Et voici ce que le chef de la Maison Blanche a déclaré, jeudi 25 décembre sur son réseau Truth Social : « Joyeux Noël à tous, y compris aux terroristes qui seront encore plus nombreux si leurs massacres de Chrétiens continuent ».

C’est tout comme message ? Non, bien évidemment. Il a « … officialisé les frappes américaines au Nigeria, ciblant les militants de l’État islamique qui sévissent dans le nord-ouest du pays, écrit Courrier international. Et ce avec l’accord du gouvernement du Nigeria ».

Il faut rappeler que Donald Trump avait ordonné, il y a environ un mois, à son ministère de la Guerre de se préparer à intervenir militairement au Nigeria pour protéger les Chrétiens des militants islamiques, comme le rappelle le New York Times.

« J’avais précédemment prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas leurs massacres de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé », a ajouté Donald Trump.

De son côté, Peter Hegseth, le secrétaire à la Défense, lui aussi n’a pas manqué de rappeler sur X que « le président a été clair le mois dernier : le meurtre de Chrétiens innocents au Nigeria (et ailleurs) doit cesser. Le ministère de la Guerre est toujours prêt. Daech l’a appris en ce soir de Noël ».

Pour l’heure, on ignore quelles ont été les victimes de ces frappes et combien sont-elles.

Il faut rappeler le Nigeria, pays de 237 millions d’habitants, fait face depuis des années aux attaques du groupe Boko Haram et de l’État islamique dans le Nord.

Plusieurs analystes expliquent cette intervention par le fait que « la base de Trump au sein de la droite chrétienne américaine appelle à agir contre les meurtres de Chrétiens au Nigeria ». Cependant, même si certains militants américains sont allés jusqu’à « évoquer un génocide chrétien, la Maison Blanche n’a pas utilisé ce langage et les officiels nigérians estiment que le conflit est plus compliqué que cela », écrit Wall Street Journal.

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Les présidents de l’ARP et du CNRD reçus au Palais de Carthage

26. Dezember 2025 um 08:08

Jeudi 25 décembre 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu au palais de Carthage le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Ibrahim Bouderbala, et le président du Conseil national des régions et des districts (CNRD), Imed Derbali.

Le chef de l’État a réaffirmé l’attachement de la Tunisie à sa souveraineté et au choix de son peuple, et l’engagement à œuvrer sans relâche, chacun dans le cadre de ses compétences, à relever les défis, notamment d’ordre social et économique, informe un communiqué de la présidence.

Lire aussi: Kaïs Saïed invite le gouvernement à passer à la vitesse supérieure…

En outre, il a réitéré sa ferme et profonde conviction que la Tunisie est un pays qui regorge de potentialités et expertises, ajoutant que sa jeunesse est bien capable de réaliser ses espoirs et attentes non seulement dans les textes mais également dans la pratique.

Ces attentes et aspirations, a poursuivi le président de la République, seront concrétisées par des patriotes libres soucieux de faire prévaloir l’intérêt de la patrie et la dignité de son peuple sur toute autre considération et qui sont disposés à faire preuve d’altruisme et d’abnégation pour lutter contre l’injustice, le chômage et l’exclusion.

Le chef de l’Etat a, dans ce contexte, appelé à la nécessité de resserrer les rangs et de s’aligner en un seul front afin d’aller de l’avant sur la voie tracée par le peuple, promettant de relever les défis qui se posent et de barrer la route aux forces rétrogrades qui tentent inlassablement de faire remonter le temps en arrière.

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Gestern — 25. Dezember 2025Haupt-Feeds

Tunisie – L’IRESA parmi les leaders arabes de la recherche scientifique

25. Dezember 2025 um 22:39

L’Institution de la recherche et de l’enseignement supérieur agricoles (IRESA) s’est hissé à la 7ᵉ place sur un total de 317 institutions de recherche arabes dans le classement Scimago 2025, a annoncé le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Cette performance positionne l’IRESA parmi les dix meilleures institutions de recherche du monde arabe, consacrant un parcours marqué par la régularité et la qualité de sa production scientifique, notamment dans les domaines agricole et environnemental.

Le ministère a également relevé que trois institutions tunisiennes figurent parmi les quinze premiers centres de recherche arabes, un résultat qui témoigne de la solidité du système national de recherche et de sa capacité à rivaliser à l’échelle régionale.

Dans son communiqué, le département de l’Agriculture a salué cette reconnaissance internationale, estimant qu’elle reflète à la fois l’excellence scientifique atteinte et l’efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour soutenir la recherche et l’innovation en Tunisie.

Selon le ministère, ce classement conforte la position de la Tunisie en tant qu’acteur scientifique de premier plan dans le monde arabe et ouvre de nouvelles perspectives en matière de partenariats régionaux et internationaux, d’attraction de projets et de financements, au service du développement durable, de la souveraineté alimentaire et de l’économie nationale.

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Rebond du tourisme tunisien : 7,8 milliards de dinars de recettes en 2025

25. Dezember 2025 um 21:36

Les recettes touristiques ont atteint 7,8 milliards de dinars jusqu’au 25 décembre 2025, ce qui correspond à une hausse de 6,3 % par rapport à la même période de 2024, selon les derniers indicateurs publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Cette performance s’inscrit dans une dynamique soutenue du secteur, marquée par un afflux record de visiteurs. Ainsi, depuis le début de l’année et jusqu’au 22 décembre, plus de 11 millions de touristes ont visité la Tunisie, a annoncé le ministre du Tourisme, Sofien Tekia, lors d’une cérémonie organisée dans le cadre de la campagne « Tounes Lik », dédiée à la promotion du tourisme intérieur et au lancement de l’élaboration du programme « Tunis, capitale du tourisme arabe en 2027 ».

Pour le ministre, ce chiffre dépasse largement le niveau atteint en 2019, c’est-à-dire avant la pandémie de Covid-19, année au cours de laquelle le pays avait accueilli environ 9,4 millions de touristes.

Sofien Tekia a estimé que le tourisme tunisien a désormais dépassé la phase de redressement, évoluant vers une nouvelle étape axée sur la montée en gamme de l’offre et sa diversification. Il a souligné que cette reprise témoigne de la capacité du secteur à renforcer les flux touristiques et les recettes, en dépit d’un contexte international marqué par de multiples défis.

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Bouderbala met l’accent sur la diplomatie parlementaire avec l’Asie et l’Australie

25. Dezember 2025 um 21:21

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, a souligné l’importance de la diplomatie parlementaire et du renforcement des relations de coopération de la Tunisie avec les pays d’Asie et d’Australie, lors de deux séances de travail tenues mercredi et jeudi avec les groupes de coopération parlementaire concernés.

Selon un communiqué du Parlement, Bouderbala a mis en avant l’efficacité de l’action parlementaire extérieure menée à travers les groupes de coopération régionaux, estimant que cette approche facilite la communication entre parlementaires, favorise l’examen des perspectives de coopération bilatérale et multilatérale et permet d’aborder les enjeux dans une vision globale.

Il a rappelé que la diplomatie parlementaire constitue un levier essentiel pour consolider les relations extérieures de la Tunisie, dans le respect de la souveraineté nationale, de l’indépendance de la décision et de la primauté de l’intérêt national. Dans ce contexte, il a insisté sur la nécessité d’une coordination étroite entre les pouvoirs législatif et exécutif afin de garantir l’efficacité de l’action parlementaire à l’échelle internationale.

Le président de l’ARP a également réaffirmé l’intérêt accordé par la Tunisie au développement de partenariats stratégiques avec les pays d’Asie et d’Australie dans divers domaines. Il a appelé à la création de groupes d’amitié parlementaires et annoncé la visite prochaine d’une délégation parlementaire de la République de Corée en Tunisie, prévue début janvier.

De leur côté, les députés ont réitéré leur engagement à mettre la diplomatie parlementaire au service des relations extérieures du pays, à relayer les aspirations des citoyens et à contribuer à la résolution de certaines difficultés rencontrées par les Tunisiens résidant à l’étranger. Ils ont également souligné la nécessité de mettre en place des mécanismes favorisant la réussite de leur action et formulé des recommandations visant à renforcer l’efficacité des missions diplomatiques et des visites réciproques.

Les participants sont enfin convenus de former des groupes d’amitié parlementaires, en tenant compte des considérations géographiques, avec notamment la République de Corée, la Chine, la Turquie, l’Iran, le Japon, le Pakistan, l’Inde et l’Arménie, et de désigner un coordinateur pour chacun de ces groupes.

Avec TAP

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Classement économique du FMI : l’Algérie tire profit de sa résilience

25. Dezember 2025 um 19:35

Selon les dernières prévisions du FMI (octobre, World Economic Outlook), l’Algérie devient la troisième puissance économique d’Afrique, avec un PIB nominal estimé à 290 milliards de dollars en 2025. Elle dépasse le Nigeria et réduit l’écart avec l’Égypte (≈350 milliards $). Tandis que l’Afrique du Sud reste première (≈420 milliards $).

Ainsi, le pays le plus peuplé du continent, en l’occurrence le Nigeria, perd une place et passe à la 4ᵉ place, pénalisé par la forte dépréciation de sa devise nationale (naira), une inflation élevée et les difficultés du secteur pétrolier. Ce qui fait chuter son PIB en dollars (≈280 milliards $).

L’Algérie, au contraire, bénéficie de prix élevés des hydrocarbures, d’une meilleure résilience macroéconomique et d’efforts de diversification. Consolidant ainsi durablement sa position sur le podium africain, rapportent les médias algériens.

Quant au Maroc, il reste 5ᵉ (≈180 milliards $), en stagnation, freiné par le stress hydrique, sa dépendance énergétique et une reprise industrielle lente. Ce qui a pour effet d’accentuer l’écart avec les trois premières économies.

Enfin, le classement, basé sur le PIB nominal en dollars, reflète aussi la vulnérabilité aux fluctuations monétaires. Dans ce contexte, l’Algérie apparaît comme l’une des grandes gagnantes récentes. Tandis que le Maroc doit trouver de nouveaux leviers pour éviter un décrochage.

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Les pétroliers ont supporté le plus gros des exportations de navires chinois

25. Dezember 2025 um 19:25

Les pétroliers ont été le principal moteur des exportations de navires chinois entre janvier et novembre 2025.Compensant ainsi le net recul des exportations de porte-conteneurs et de vraquiers. Les données de l’Administration générale des douanes de Chine, publiées le 24 décembre, révèlent une forte réorientation de la production vers les navires transportant des liquides, tant en nombre qu’en valeur.

Au total, durant les onze premiers mois de 2025, la Chine a exporté 6 159 navires. Soit une hausse de 17,8 % par rapport à la même période de l’année précédente. Et ce, pour une valeur totale de 362,51 milliards de yuans (environ 51,6 milliards de dollars), en progression de 27,8 %. Rien qu’en novembre, 507 navires ont été exportés. Un chiffre cependant en baisse de 4,9 % par rapport à novembre 2024. Mais leur valeur a atteint 36,46 milliards de yuans. Soit une augmentation de 46,4 %.

Cette situation s’explique presque exclusivement par les performances des pétroliers. De janvier à novembre, la Chine a exporté 280 navires transportant des liquides, pour une valeur de 81,65 milliards de yuans. Leur nombre a augmenté de 37,3 %. Tandis que leur valeur a enregistré une hausse spectaculaire de 115,1 % par rapport à la même période en 2024. Rien qu’en novembre, 31 pétroliers ont été exportés, pour une valeur de 11,23 milliards de yuans. A savoir : une augmentation annuelle de 63,2 % en nombre et de 109,7 % en valeur.

En revanche, les exportations de porte-conteneurs ont diminué sur les onze mois à 165, pour une valeur totale de 84,7 milliards de yuans. Soit une baisse de 43,1 % en nombre et de 24,7 % en valeur par rapport à la même période de l’année précédente. En novembre, 16 navires ont été exportés, en baisse de 5,9 %; mais leur valeur a augmenté de 39,5 %. Ce qui indique que les navires livrés sont moins nombreux, mais plus coûteux, de plus grande capacité ou technologiquement plus sophistiqués.

Le secteur des vraquiers présente un tableau similaire. De janvier à novembre, 465 vraquiers ont été exportés, pour une valeur de 69,32 milliards de yuans. Leur nombre a diminué de 14 %. Tandis que leur valeur a légèrement augmenté de 4,2 %. En novembre, les exportations se sont limitées à 34 navires, soit une baisse de 38,2 % en nombre et de 5,7 % en valeur.

Les données confirment que l’industrie navale chinoise s’adapte aux conditions du marché international du fret. La forte demande de pétroliers, due aux bouleversements géopolitiques, aux modifications d’itinéraires et au vieillissement de la flotte mondiale, stimule la production et accroît de manière disproportionnée la valeur des exportations. À l’inverse, le ralentissement du transport maritime de conteneurs et la situation plus modérée du transport de marchandises sèches limitent le volume des livraisons, sans toutefois impacter les recettes globales.

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Dettes agricoles : l’ARP s’empare de la question

25. Dezember 2025 um 17:26

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra, le 12 janvier 2026, une journée d’étude consacrée à la proposition de loi n°060/2025 visant à régulariser les dettes agricoles impayées. Présenté par des députés, ledit texte prévoit que les banques publiques prennent en charge la restructuration des créances bancaires des agriculteurs et entreprises du secteur, notamment celles classées en catégories 4 et plus par la Banque centrale de Tunisie.

La proposition introduit un rééchelonnement jusqu’à sept ans, assorti d’une année de grâce, ainsi que l’allègement des pénalités de retard, plafonnées à 20 % des intérêts contractuels. Les banques publiques seraient chargées d’élaborer sous six mois les procédures de régularisation et d’adopter les accords de conciliation, incluant la possibilité d’abandonner intérêts et pénalités.

Elles pourraient également renoncer, à titre exceptionnel, jusqu’à 5 % du principal des crédits agricoles anciens (accordés avant fin 2022), à condition que le reste soit réglé dans un délai de six mois. Ces mesures seraient applicables jusqu’au 31 juillet 2026, avec possibilité d’une prolongation d’un an, informe l’ARP.

Le texte s’appuie sur un constat alarmant : sécheresses répétées, impacts de la pandémie de Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne ont fragilisé les agriculteurs – surtout les petits – ainsi que des secteurs clés comme l’olive, les dattes et les semences, rendant difficile le remboursement des crédits bancaires.

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