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Gestern — 20. Dezember 2025Leconomiste Maghrebin

Cementos Molins renforce sa présence en Tunisie avec le rachat de Secil pour 1,64 milliard de dollars

20. Dezember 2025 um 21:50

Le groupe espagnol Cementos Molins a finalisé l’acquisition du cimentier portugais Secil auprès du conglomérat Semapa pour une valeur d’entreprise de 1,4 milliard d’euros (1,64 milliard de dollars), selon Zonebourse.

Cette transaction, financée par des liquidités, un crédit syndiqué et une émission obligataire, devrait être bouclée au premier trimestre 2026.Secil détient 99,772% des Ciments de Gabès (SCG), une cimenterie tunisienne stratégique implantée à Gabès. Cette unité produit 2 millions de tonnes de ciment par an, emploie plus de 500 personnes et s’étend au secteur du béton prêt à l’emploi.

Cementos Molins, déjà majoritaire dans la Société tuniso-andalouse de ciment blanc (SOTACIB), consolide ainsi sa position en Tunisie et en Afrique du Nord via cette opération.Conséquences stratégiques.

Ce rachat marque le désengagement de Semapa du secteur cimentier, tandis que SCG reste essentiel pour l’approvisionnement en ciment sur le marché tunisien. Pour Cementos Molins, il s’agit d’une avancée majeure dans la région, renforçant sa capacité de production et sa présence industrielle en Méditerranée.

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Russie/Afrique – Le plaidoyer de Nafti pour un partenariat durable et global

20. Dezember 2025 um 21:07

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a souligné que le contexte régional et international délicat, marqué par l’aggravation des crises, commande de conjuguer les efforts, notamment entre l’Afrique et la Russie, dans le cadre d’un partenariat global et durable, au service des intérêts des deux parties.

Dans une allocution prononcée, lors de la deuxième Conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique, tenue au Caire les 19 et 20 décembre 2025, le chef de la diplomatie tunisienne a plaidé pour un partenariat Afrique-Russie fondé sur les valeurs de solidarité, de dialogue constructif, de respect mutuel, de souveraineté nationale, de non-ingérence dans les affaires intérieures des États et de partage des responsabilités.

Fière de son appartenance au continent africain et de ses contributions historiques face aux différents défis, la Tunisie est déterminée à poursuivre ses actions en coopération et en coordination avec les autres pays africains afin de diversifier les partenariats internationaux, tant au niveau bilatéral que multilatéral, a-t-il soutenu.

Quid du Plan d’Action du Forum Russie-Afrique

Par ailleurs, Nafti estime que cette Conférence offre une occasion propice pour évaluer les progrès accomplis depuis sa première édition, tenue à Sotchi en Russie en novembre 2024, concernant les différents projets et initiatives inscrits dans le Plan d’Action du Forum Russie-Afrique.

Ce plan, a-t-il dit, requiert la mise en place de mécanismes appropriés capables d’en assurer le financement afin de garantir une mise en œuvre concrète sur le terrain.

Dans ce contexte, il a proposé la mise en place d’une nouvelle coopération entre le groupe africain et d’autres regroupements régionaux dans lesquels la Russie joue un rôle central, à l’instar de l’Union économique eurasiatique.

Appel à la Russie

Le ministre a invité la partie russe à développer davantage ses échanges commerciaux avec les pays du continent et à accroître ses investissements en Afrique, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des énergies renouvelables, et ce au regard des immenses potentialités dont disposent le continent.

 Cette rencontre ministérielle joue pleinement le rôle qui lui est dévolu dans la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies à l’horizon 2030, a-t-il dit.

Un continent, une voix…

Pour le ministre, l’Afrique est le continent du présent et de l’avenir, compte tenu de l’abondance de ses richesses naturelles et de l’importance de ses ressources humaines, ce qui l’a placé au cœur des intérêts du monde.

Il a souligné que l’Afrique doit disposer d’une voix unifiée et influente sur la scène internationale, en tant que partenaire fort et actif, dans le cadre d’un ordre international plus juste et plus équilibré.

 À cette occasion, il a réaffirmé le soutien total de la Tunisie à la sécurité et à la stabilité du Soudan, dans le respect de sa souveraineté, de son unité et de l’intégrité de son territoire, afin de mettre fin aux souffrances de son peuple.

Appel aux frères libyens

Il a également exprimé l’espoir de voir l’ensemble des frères libyens parvenir à un règlement politique consensuel, prenant en considération l’intérêt du peuple libyen et répondant à ses aspirations en matière de sécurité, de stabilité et de développement, sur la base d’un dialogue inter-libyen sous l’égide des Nations unies.

 Il a, à cet égard, salué les résultats du mécanisme de concertation tripartite entre la Tunisie, l’Égypte et l’Algérie, en tant qu’outil de coordination des efforts et d’harmonisation des positions, garantissant la préservation de l’unité de la Libye et de l’intégrité de son territoire.

En marge de leur participation à cette conférence, les ministres des Affaires étrangères et les chefs de délégations participantes ont été reçus par le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi.

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Rencontre avec Hend Chaouch lors du 40e anniversaire de Béchir Salem Belkhiria

20. Dezember 2025 um 20:17

Qui ne connaît pas Hend Chaouch ? Tout le monde la connaît comme la première Tunisienne Maghrébine, Africaine et Arabe à s’imposer dans l’univers du rallye, un domaine traditionnellement réservé aux hommes et pourtant elle l’a fait.  Cela prouve que l’ADN féminin tunisien est toujours au plus haut niveau.

Son parcours professionnel parle pour elle : elle est l’icône et la première pilote féminine de rallye à avoir hissé le drapeau tunisien partout où elle passe.

Elle a commencé à concourir en 1996, à l’âge de 29 ans, et elle célébrera prochainement 30 ans de carrière en 2026. Elle a participé à des événements majeurs comme le Rallye Paris-Dakar, qu’elle a terminé en 2001 en tant que première pilote de ses régions à achever cette course épuisante de 9 600 km sans assistance. Hend Chaouch a couru en Tunisie, au Maroc, à Dubaï et au Tunisie Challenge, souvent comme unique équipe tunisienne parmi des concurrents internationaux.

Récemment, elle a participé au rallye Tunisie Challenge à travers des sites du sud tunisien comme Douz, Ksar Ghilane, Djerba et bien d’autres. Une chose est sûre: Hend Chaouch inspire en tant que symbole du Rallye et de la persévérance.

Rencontrée lors de la cérémonie du 40ᵉ anniversaire du décès de Béchir Salem Belkhiria, figure emblématique de l’économie tunisienne moderne, ce samedi 20 décembre 2025, en présence de personnalités du monde économique et sportif.

Hommage à Béchir Salem Belkhiria

Elle rappelle que c’est un grand monsieur qui a énormément fait pour le rugby, on peut l’appeler « Monsieur Rugby » en Tunisie. Il y a cru quand personne n’y croyait, et c’est ce que j’aime : les gens qui défrayent la chronique et défrichent les buissons. Il est important de ne pas suivre comme les moutons de Panurge et de faire quelque chose de différent.

Elle précise dans ce contexte: « Tout le monde peut sponsoriser et pousser les sports collectifs comme le football, le volley ou le basket. Mais le rugby n’est pas un sport tunisien. On le connaît en Australie, en Nouvelle-Zélande, etc. Pourtant, il l’a instauré en Tunisie, et en 2002, il a lancé le rugby féminin, qui a énormément évolué depuis. En 2026, on verra l’académie du sport féminin avant celle des hommes en 2027. Cela veut tout dire : le sport féminin, au rugby, a réussi sur les plans national et international, grâce à monsieur Belkhiria. »

Et de poursuivre: « J’ai pris la parole tout à l’heure pour dire que j’étais très heureuse de la relève assurée par Aref Belkhiria, président du groupe BSB  et par Moez Belkhiria de Toyota, mon sponsor. Je fais donc partie de la famille Belkhiria d’une autre manière, sur le plan sportif. Ils m’ont beaucoup aidée en me sponsorisant, car je suis connue comme « Madame Toyota » en Tunisie, dans les sports automobiles. Toyota m’a énormément soutenue : je roule en Toyota et j’aime sentir qu’il y a quelqu’un derrière moi. Aujourd’hui, comme l’équipe de rugby, la Fédération tunisienne ou africaine a rendu hommage à Béchir Salem Belkhiria. Je suis très contente que la relève soit assurée par ses enfants, qui portent le flambeau dans les sports automobiles. C’est un devoir de mémoire collective, un hommage, une gratitude et une reconnaissance dont nous avons besoin dans cette ère d’ingratitude. Rendre hommage à son père et en être fier, c’est magnifique. »

Vision avant-gardiste

Et de conclure: « Il y a une reconnaissance, comme dans les témoignages d’aujourd’hui. D’un autre côté, Béchir Salem Belkhiria avait une vision avant-gardiste, ce qui n’est pas donné à tout le monde. C’est magnifique, comme dans les sports automobiles : quand j’ai commencé il y a 30 ans, on disait « Qui c’est celle-là ? Une fille, Tunisienne, africaine, arabe, maghrébine dans les sports automobiles ? ». J’avais cette vision avant-gardiste. C’est pour cela que j’ai beaucoup de respect pour feu Béchir Belkhiria, qui a instauré un sport absent de nos mœurs  en Tunisie. Cela lui fait honneur. Aujourd’hui, tous les éloges émis par les présents sont justes : ils savent que c’est un grand monsieur, et ses enfants portent le flambeau sur le plan sportif et sponsoring. C’est magnifique. »

Hend Chaouch

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40 ans après la disparition de Bechir Salem Belkhiria, pionnier économique et du rugby tunisien

20. Dezember 2025 um 19:27

À l’occasion du 40ᵉ anniversaire du décès de Béchir Salem Belkhiria, figure emblématique de l’économie tunisienne moderne, une cérémonie s’est tenue ce samedi 20 décembre 2025, en présence de personnalités du monde économique et sportif.

L’événement a mis en lumière son parcours visionnaire à travers la projection d’un film inédit retraçant ses valeurs, ses réalisations et son engagement indéfectible pour le développement national, notamment dans le domaine du sport comme le rugby.

Un visionnaire au service du progrès économique et social

Homme d’action, entrepreneur précurseur et promoteur infatigable du développement intégré, Béchir Salem Belkhiria a marqué l’histoire par une vision résolument moderne et inclusive. Ses engagements pivotent autour d’axes majeurs :

La communication et la promotion d’une nouvelle culture économique.

Le lancement de projets pilotes pour diffuser l’innovation dans les régions.

Il a plaidé très tôt pour une ouverture économique de la Tunisie vers l’Asie du Sud-Est, une diversification des partenariats et une approche libérale éclairée. Passionné de sport, il a mis l’accent sur l’importance  du rugby en Tunisie au début des années 1970, structurant ses premières pratiques et favorisant son essor au niveau national et international, permettant à la Tunisie de jouer dans la cour des grands.

Un legs durable dans le rugby tunisien et africain

Grâce à son action déterminante, la Tunisie a développé un rugby structuré, avec des championnats nationaux maintenus malgré les défis économiques et logistiques. Des talents tunisiens se forment et évoluent à l’étranger, contribuant au rayonnement international du sport. Contrairement à de nombreuses unions africaines marquées par des interruptions ou une instabilité, la Tunisie a assuré une permanence institutionnelle, héritage direct de Béchir Salem Belkhiria.

La Fédération tunisienne de rugby a toujours été un acteur majeur du rugby africain : soutien aux programmes de développement de Rugby Afrique, accueil de compétitions, stages et séminaires, envoi d’administrateurs, arbitres et experts techniques, et partenariats loyaux avec Rugby Afrique et World Rugby. 

Ce rôle reflète l’esprit de responsabilité continentale prôné par Belkhiria. Il croyait que le rugby était une école de valeurs, que la gouvernance prime autant que la performance, et que le développement de la jeunesse assure la durabilité. Aujourd’hui, alors que Rugby Afrique renforce sa gouvernance, ses politiques de protection, le rugby féminin et les parcours jeunes, sa vision avant-gardiste se confirme.

Son message aux générations futures  joueurs, entraîneurs, administrateurs et dirigeants – reste clair : le vrai leadership se bâtit sur des décennies, avec patience, intégrité et esprit de service. Le rugby africain a besoin de dirigeants pensant à long terme, respectant l’histoire et érigeant des institutions durables. 

Quarante ans après sa disparition, Béchir Salem Belkhiria vit encore dans les structures de Rugby Afrique, la résilience du rugby tunisien et les valeurs qui guident la famille du rugby continental.

Un événement pour inspirer les nouvelles générations

Au nom de Rugby Afrique, un hommage profond a été rendu à sa famille, à la Fédération tunisienne de rugby et à tous ceux qui perpétuent son œuvre. Cette commémoration visait à :

Rappeler la contribution d’un bâtisseur engagé pour le progrès social et économique.

Mettre en lumière ses valeurs cardinales : innovation, exemplarité, modernité et humanisme.

Offrir aux jeunes un modèle d’intégrité et de vision stratégique.

La projection du film-hommage a été suivie d’une discussion ouverte avec des témoins et anciens du monde sportif, enrichissant la perspective historique et actualisant les enjeux de son legs.

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Fiscalité tunisienne : les forfaitaires, un poids plume à 0,5 % des recettes 

20. Dezember 2025 um 18:39

Bien que les forfaitaires représentent 38,9% des contribuables, leur apport dans les recettes fiscales n’a pas dépassé 0,5% durant les 5 dernières années. Le régime forfaitaire constitue une illustration manifeste de l’inégalité du système fiscal tunisien», a souligné l’Institut tunisien des études Stratégiques (ITES), dans un rapport, publié récemment, sous l’intitulé «Vers un système fiscal équitable, incitatif et résilient, au service de la vision 2035».

«L’analyse de l’équité du système fiscal tunisien révèle des déséquilibres préoccupants, tant en termes d’équité horizontale (traitement égal des contribuables dans des situations similaires) que d’équité verticale (progressivité selon la capacité contributive)» d’après l’ITES.
S’agissant de l’équité horizontale, l’existence de multiples régimes préférentiels avait créé des distorsions significatives, a noté l’ITES, se référant à une étude menée par le Centre de Recherches et d’études sociales (CRES) en 2022, lequel a identifié 347 mesures dérogatoires au droit fiscal commun, entraînant un manque à gagner estimé à 2,8% du PIB.

Lire aussi: Oxfam: Le système fiscal tunisien privilégie les formes d’impôts les plus inéquitables

«Ces dérogations bénéficient, principalement, aux secteurs exportateurs et aux zones de développement régional, sans que leur efficacité économique ne soit systématiquement évaluée».
Evoquant l’équité verticale, l’Institut a fait savoir que « l’indice de progressivité calculé par l’INS pour 2023 révèle que les ménages du décile le plus pauvre (10% de la population ayant le niveau de vie le plus bas), supportent un taux d’imposition effectif de 18,2%, contre 16,7% pour le décile le plus riche. Ceci a motivé la réforme du barème d’impôt menée par la loi de finances de 2025, rapportant le taux marginal à 40% et aménageant les paliers du barème de l’IRPP.

«L’indice de progressivité calculé par l’INS pour 2023 révèle que les ménages du décile le plus pauvre (10% de la population ayant le niveau de vie le plus bas), supportent un taux d’imposition effectif de 18,2%, contre 16,7% pour le décile le plus riche»

Fiscalité : 1 000 mesures introduites en moins de 14 ans

Par ailleurs, l’ITES a pointé du doigt la complexité du système fiscal, indiquant que plus de 1000 mesures ont été introduites dans la législation fiscale en Tunisie en moins de 14 ans. « Cette instabilité normative génère une incertitude juridique préjudiciable à l’investissement et accroît les coûts de conformité pour les entreprises » .
Sur un autre registre, l’Institut a affirmé que «le rendement global du système fiscal tunisien révèle un écart considérable avec les standards internationaux», dans la mesure où le ratio moyen des recettes fiscales au PIB en Tunisie s’est limité à 25,2%, contre 33,9% des pays de l’OCDE, en 2023. « Cette performance dégradée, soit un écart de plus de 8 points de pourcentage avec la moyenne OCDE, révèle l’ampleur du défi fiscal tunisien et masque des inefficiences structurelles importantes ».

«Le rendement global du système fiscal tunisien révèle un écart considérable avec les standards internationaux, dans la mesure où le ratio moyen des recettes fiscales au PIB en Tunisie s’est limité à 25,2%, contre 33,9% des pays de l’OCDE, en 2023». 

L’ITES estime, ainsi, le «Tax Gap» (écart entre les recettes potentielles et les recettes effectivement collectées) à environ 4,2% du PIB, soit près de 5,2 milliards de dinars tunisiens. D’où l’urgence de concevoir une réforme fiscale structurelle, qui repose sur une série d’axes, dont la digitalisation intégrale de l’administration et de l’économie fiscales, l’instauration d’une fiscalité verte alignée sur les Objectifs de Développement Durable, le renforcement de l’équité fiscale et de l’inclusion sociale, l’amélioration de la compétitivité économique par une fiscalité incitative, l’adaptation de la fiscalité tunisienne aux standards internationaux, l’introduction de règles anti-évasion…

Lire également : Les communes tunisiennes à l’école de la digitalisation du service public

Une fois mise en place, cette réforme permettrait d’améliorer l’efficacité du recouvrement, de réduire le Tax Gap et d’élargir progressivement l’assiette, ce qui favoriserait la hausse des recettes fiscales de 3 à 4 points de PIB à horizon 2035, soit 4 à 5 milliards de dinars de ressources additionnelles annuelles.
Sur le plan économique, la simplification du système fiscal, l’amélioration de la prévisibilité, la réduction des coûts de conformité et l’introduction d’incitations ciblées à l’investissement et à l’innovation stimuleraient l’activité économique. Un gain de productivité de 0,5 point par an pourrait être attendu de la seule simplification administrative, se traduisant par un surcroît de croissance de 0,3 à 0,4 point de PIB annuel.
Il convient de noter que la réforme fiscale doit être élaborée dans le cadre d’une vision stratégique cohérente, articulée autour des objectifs de développement durable et d’inclusion sociale définis  dans la Vision Tunisie 2035.
Pour rappel, la Vision Tunisie 2035 dessine les contours d’un modèle de développement fondé sur quatre piliers stratégiques, à savoir la gouvernance démocratique ; l’économie compétitive et créatrice d’emplois ; le développement humain ; et la durabilité environnementale.

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Fatma Thabet Chiboub clôt une session de formation sur le secteur automobile

20. Dezember 2025 um 18:09

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a présidé, vendredi 19 décembre, au siège de la Tunisian Automotive Association (TAA) à Tunis, la clôture d’une session de formation au profit de journalistes de différents médias écrits, électroniques et audiovisuels.

La cérémonie s’est tenue en présence de la cheffe de cabinet, Afef Chachi Tayari, de la présidente de la TAA, Mariem Elloumi, ainsi que de représentants de l’Association et de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Organisée par la Tunisian Automotive Association, en collaboration avec les services du ministère et avec le soutien de la GIZ et du programme Invest For Jobs, cette session s’est déroulée du 17 au 19 décembre.

Dans son intervention, la ministre a souligné le rôle des médias dans la promotion du secteur automobile, rappelant que l’industrie des composants automobiles renforce le positionnement de la Tunisie dans l’espace euro-méditerranéen et en Afrique.

Le secteur compte près de 300 entreprises, assure plus de 120 000 emplois et enregistre des exportations estimées à 3,9 milliards d’euros, principalement destinées à l’Allemagne, la France, la Roumanie et l’Italie.

La formation a également permis aux journalistes de visiter plusieurs entreprises du secteur, dont TPS Plastivaloire, Draxlmaier, PSZ Electronic et ACTIA, ainsi que le pôle de compétitivité de Sousse.

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Natation: Hédia Mansour, c’est elle la nouvelle présidente de la FTN

20. Dezember 2025 um 17:42

Hédia Mansour a été élue à la tête de la Fédération tunisienne de natation (FTN) pour la période 2025-2028, annonce la Fédération samedi sur sa page officielle.

La liste unique candidate, conduite par Hédia Mansour, a obtenu la majorité requise lors de l’Assemblée générale élective tenue ce 20 décembre 2025, conformément au règlement intérieur de l’instance, explique la FTN.

Cette liste élue est composée de :

  • Hédia Mansour (présidente),
  • Mohamed Mettigi, Rim Ouaghlissi, Maher Somaï, Youssef Mlayeh, Mohamed Taha Ben Slimane, Abdelwahab Kamoun, Mohamed Jomaa, Abdelkarim Touati, Mohamed Ali Boufayed, Anis Sdoud et Fathi Ben Zekri.

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Nouveau variant K : un virologue tire la sonnette d’alarme et recommande la vaccination

20. Dezember 2025 um 17:39

Un spécialiste en virologie, Mahjoub Aouni appelle les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et celles ayant une santé fragile à se faire vacciner contre la grippe saisonnière, en particulier avec la propagation du nouveau variant K, dérivé du virus de la grippe saisonnière A (H3N2).

Aouni explique que ce variant n’est pas nouveau, mais résulte de changements et de mutations qui se produisent chaque année sur la souche originale, ce qui la rend rapidement transmissible et plus contagieuse, tout en conservant les caractéristiques habituelles du virus de la grippe, rapporte la TAP.

Il ajoute que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prend en compte ces changements lors de la composition des vaccins annuels. En effet, le vaccin contre la grippe saisonnière de cette année comprend des anticorps contre le nouveau variant, vu qu’il est composé d’anticorps contre les virus A (H1N1 et H3N2) et le virus saisonnier B.

Le spécialiste en virologie a relevé que le nouveau variant K est apparu pour la première fois en Australie en août 2025, puis a commencé à se propager pour atteindre aujourd’hui plus de 30 pays, appelant à la nécessité de respecter les mesures de prévention et de se faire vacciner.

« Il est encore temps de se faire vacciner avant d’atteindre le pic des infections prévu en janvier 2026 », a-t-il recommandé.

Selon Aouni, aucun pays n’est actuellement en mesure de freiner la propagation de ce variant, surtout à l’approche des vacances de fin d’année et des vacances scolaires. Il a appelé les femmes enceintes, les enfants et les personnes ayant une santé fragile à se faire vacciner, tout en respectant le protocole sanitaire notamment, la distanciation sociale, le port du masque, le lavage des mains et l’aération des espaces clos.

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La Banque centrale de Russie abaisse son taux directeur de 50 points à 16%

20. Dezember 2025 um 17:30

La Banque centrale de Russie a de nouveau abaissé ses taux d’intérêt, sur fond d’inquiétudes croissantes quant au risque de relance des pressions inflationnistes suite à la hausse d’impôts prévue l’année prochaine.

La Banque de Russie a abaissé vendredi 19 décembre son taux directeur de 50 points de base à 16% pour la deuxième fois consécutive. Une petite minorité d’analystes anticipait une mesure plus radicale, avec un taux à 15,5%.

Dans sa déclaration, la Banque centrale a averti que la hausse des anticipations d’inflation pourrait entraver une baisse régulière, en raison de la décision du gouvernement de relever la TVA de 20 à 22% en 2026 et d’élargir la base fiscale pour financer les dépenses militaires dans un contexte de baisse des recettes pétrolières.

En conséquence, les anticipations d’inflation des ménages ont bondi à 13,7% en décembre, tandis que les anticipations des entreprises ont également atteint leur plus haut niveau depuis le début de l’année.

La gouverneure de la Banque centrale, Elvira Nabiullina, a déclaré que la politique monétaire serait ajustée en fonction de la réaction des prix et des anticipations aux hausses d’impôts et de droits de douane, laissant ouverte la possibilité d’une suspension des baisses de taux d’intérêt. « Il n’y aura pas de baisses automatiques », a-t-elle insisté.

Malgré l’assouplissement progressif d’une politique monétaire extrêmement restrictive depuis juin, les coûts d’emprunt restent élevés pour les entreprises et les ménages. Bien que la Russie ait évité des faillites massives, la production se contracte dans de nombreux secteurs hors du secteur de la défense, la pression étant particulièrement forte dans la construction, l’énergie, les transports et surtout dans le secteur du charbon.

Le président russe Vladimir Poutine a publiquement exprimé son soutien aux actions de la banque centrale, soulignant qu’elle opère « de manière responsable » et sans ingérence politique.

La banque centrale estime que l’inflation devrait tomber à 4 % – l’objectif officiel – au cours du second semestre 2026, tandis que la prochaine réunion de politique monétaire est prévue pour le 13 février.

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Le Liban annonce un plan global pour recouvrer les dépôts en quatre ans

20. Dezember 2025 um 16:29

Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a annoncé, le 19 décembre 2025, que le gouvernement avait mis en place un cadre juridique complet pour faire face à la crise des dépôts bancaires. Les déposants dont les dépôts sont inférieurs à 100 000 dollars les recevront intégralement, une mesure visant à rendre justice aux petits déposants et à rétablir la confiance dans le système financier.

Pour leur part, les déposants dont les dépôts dépassent 100 000 $ recevront, en plus de ce même montant, des obligations négociables d’une valeur équivalente au solde de leur dépôt, sans aucune déduction du capital, dans le cadre d’un mécanisme organisé qui garantit l’équité et la viabilité financière, promet Nawaf Salam.

Il a ajouté que les dépôts seraient versés dans un délai n’excédant pas quatre ans, soulignant l’engagement du gouvernement à respecter un calendrier clair et réalisable, après des années de paralysie et de confusion dans le traitement de cette question.

Le Premier ministre a indiqué que les mécanismes de recouvrement des dépôts comprendront l’imposition d’amendes et de mesures légales contre ceux qui ont réalisé des profits inhabituels ou qui ont profité de l’effondrement financier, soulignant que le principe de responsabilité sera un élément essentiel de la solution.

Dans ce contexte, le gouvernement libanais se prépare à discuter de la « Loi sur le déficit financier », qui détermine l’ampleur des pertes estimées à environ 80 milliards de dollars, représentant les investissements des banques auprès de la Banque centrale du Liban, en échange du gel des dépôts appartenant à environ un million de comptes appartenant à des déposants résidents et non-résidents, y compris des particuliers, des institutions, des entreprises, des fonds de garantie et des associations professionnelles.

Salam a déclaré lors de sa récente rencontre avec Magali Cesana, chef du département des affaires bilatérales et de l’internationalisation des entreprises au Trésor français, que le projet de loi est préparé en coordination avec diverses parties prenantes, dans le but de parvenir à un large consensus qui constitue une base solide pour sa bonne mise en œuvre.

Il a souligné que les déposants des banques libanaises souffrent depuis environ six ans du gel de leurs économies, avec des prélèvements directs et indirects effectués sur ces dernières, en l’absence de toute véritable obligation de rendre des comptes pour les propriétaires de banques ou les membres du conseil d’administration.

Salam a souligné lors d’une conférence de presse tenue au Palais du gouvernement que le gouvernement « n’offre pas une solution temporaire à une crise qui dure depuis des années… Nous entamons une nouvelle phase fondée sur la transparence, avec la justice pour objectif et une loi juste et applicable comme outil ».

Il convient de noter que depuis six ans, les déposants des banques libanaises subissent la « saisie » de leurs économies, avec des prélèvements directs et indirects imposés lors de retraits partiels, alors qu’aucun bien ni fonds des propriétaires ou membres du conseil d’administration des banques n’a été saisi et qu’ils n’ont fait l’objet de poursuites pour détournement de fonds publics.

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La Chine réduit ses avoirs en bons du Trésor américain 

20. Dezember 2025 um 15:32

La Chine a réduit ses avoirs en bons du Trésor américain en octobre à leur plus bas niveau en 17 ans, apporte le South China Morning Post.

Les réserves nationales ont chuté à 688,7 milliards de dollars en octobre, contre 700,5 milliards en septembre, selon les données du département du Trésor américain publiées jeudi 18 décembre.

Selon la société chinoise de données financières Wind, la valeur d’octobre était la plus basse depuis novembre 2008 et représentait une baisse de plus de 47 % par rapport au pic d’environ 1,32 billion de dollars atteint en novembre 2013.

La Chine a poursuivi le déclin de ses avoirs en bons du Trésor américain, amorcé lors du premier mandat du président américain Donald Trump, tombant à la troisième place des détenteurs étrangers de bons du Trésor en mars, derrière le Japon et le Royaume-Uni.

Cette année, cette tendance s’est maintenue dans un contexte de préoccupations persistantes quant à la soutenabilité de la dette américaine, notamment à la lumière du projet de loi « One BigBeautiful Bill » de cet été et des inquiétudes concernant l’indépendance de la Fed alors que la Maison Blanche fait pression pour une baisse des taux d’intérêt.

En novembre, Pékin a maintenu sa politique d’achat d’or pour le treizième mois consécutif, tout en réduisant ses achats d’obligations du Trésor américain. Selon les chiffres officiels, ses réserves ont augmenté de 30 000 onces, portant son stock total à 74,12 millions d’onces, pour une valeur de 310,6 milliards de dollars.

Bien que les avoirs étrangers globaux en obligations du Trésor américain aient légèrement diminué, passant de 9 248 milliards de dollars en septembre à 9 243 milliards de dollars en octobre, ils ont continué de dépasser les 9 000 milliards de dollars pour le huitième mois consécutif.

Le Japon, principal détenteur étranger, a augmenté ses avoirs de 1 189 milliards de dollars à 1 200 milliards de dollars en octobre. Le Royaume-Uni, deuxième détenteur, a quant à lui accru ses avoirs, les faisant passer de 864,7 milliards de dollars en septembre à 877,9 milliards de dollars en octobre.

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Huile d’olive tunisienne : offensive pour conquérir de nouveaux marchés mondiaux

20. Dezember 2025 um 13:10

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, indique que son département œuvre à identifier de nouveaux marchés pour la commercialisation de l’huile d’olive, telles que l’Asie, l’Europe du Nord et l’Amérique du Sud (Brésil, Colombie et Venezuela).

Intervenant au cours d’une séance de travail, vendredi 19 décembre à Djerba (Médenine) et consacrée au suivi de la saison de récole des olives et les mécanismes de stockage et de commercialisation de l’huile d’olive, Abid a fait savoir que les efforts sont axés sur l’exportation de l’Huile d’olive conditionnée.

Il a fait savoir que la saison écoulée a été marquée par l’exportation de l’huile d’olive vers plus de 50 destinations, ajoutant que l’objectif est d’hisser ce nombre.

Le ministre a, par ailleurs, rappelé le démarrage de l’exportation de l’huile d’olive vers huit marchés dont la France, la Libye, le Canada et la Jordanie, mettant l’accent sur les efforts déployés par les représentants commerciaux dans 16 pays.

Et d’ajouter que la récole des olives devrait atteindre, au cours de cette saison, un chiffre record, occupant ainsi la deuxième place mondiale après l’Espagne. Il a fait savoir que le taux d’avancement de la cueillette des olives à l’échelle nationale a atteint 25%, ajoutant qu’un intérêt particulier a été accordé au suivi et à la mise à disposition des tous les intervenants de la filière (agriculteurs, propriétaires des huileries et des petits et grands exportateurs) des conditions adéquates.

Il a rappelé dans ce sens les mesures adoptées pour soutenir le stockage, soulignant que des mesures ont été prises pour palier aux difficultés et résoudre les problèmes auxquels font face les agriculteurs et les huileries et tout intervenant de la filière.

Au cours de leurs interventions, les participants ont présenté des recommandations, dont notamment la mise en place d’une structure au sein du 5ème district chargée de la collecte et de l’exportation de l’huile d’olive que se soit à travers l’Etat ou les privés. Cette structure sera chargée d’accueillir un stock suffisant d’huile d’olive et de créer des représentations de l’Office national de l’huile dans la région, outre la révision des conditions de financement des banques et l’optimisation des résultats de la recherche scientifique dans l’objectif de garantir une meilleure qualité de l’huile.

Il s’agit, également, d’intervenir en vue d’accélérer l’exécution du programme d’investissement du complexe agricole Chammakh à Zarzis qui contrairement à d’autres fermes de la région, réalise des bénéfices annuels.

Les participants ont en outre suggérer l’octroi de primes d’investissement dans le domaine de l’emballage de l’huile d’olive et la baisse de la subvention destinée aux huiles végétales pour l’orienter vers l’huile d’olive afin de permettre au consommateur tunisien de bénéficier de ce produit. Il s’agit également de mettre en place une stratégie claire qui permettra de préserver et valoriser le secteur.

Selon les données régionales présentées par le commissaire régional au développement agricole à Médenine, Ammar Jamii, la récolte du gouvernorat pour cette saison est estimée à 90 mille tonnes. Le taux d’avancement de la récolte a atteint 28%, selon le responsable soit 17 500 tonnes, dont 300 000 tonnes d’huile sont stockés auprès de l’Office national de l’huile.

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France : la dette publique atteint 117,4%, à 3 482 milliards d’euros en septembre

20. Dezember 2025 um 13:00

La dette publique française a atteint le chiffre de 3 482 milliards d’euros en septembre, a annoncé vendredi 19 décembre l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

En pourcentage du PIB, cela représente 117,4 %, un niveau sans précédent si l’on exclut la période de crise sanitaire liée au coronavirus.

Comme le souligne l’institut économique français, rien que l’an dernier, alors que le déficit budgétaire de la France atteignait 5,5% du PIB, la dette publique a augmenté de 181 milliards d’euros.

La presse et les analystes ne cachent pas leurs inquiétudes quant à l’avenir de l’économie française et aux effets potentiels sur l’économie européenne en général, sachant que, sauf mesures extraordinaires, la dette publique française continuera d’augmenter, le FMI n’excluant pas la possibilité d’atteindre 129% du PIB en 2030.

D’autres inquiétudes sont suscitées par le fait que la Commission paritaire de l’Assemblée nationale et du Sénat n’ont pas encore réussi à s’entendre sur les chiffres de base du budget de l’État pour 2026.

Dans ces conditions, il est probable que la France débute l’année sans budget d’État approuvé, obligeant le gouvernement à promulguer une loi spéciale pour garantir les recettes et les dépenses de l’État tant que perdurera cette situation.

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Tapis et textile traditionnel : une croissance portée par le tourisme

20. Dezember 2025 um 12:58

Les exportations du secteur du tapis et du textile traditionnel ont enregistré une hausse de 50%  en 2025 par rapport à l’année précédente, selon la directrice générale de l’Office national de l’artisanat, Leïla Meslati, lors de l’inauguration de la 14e édition du Salon national du tapis et des textiles traditionnels.

Le secteur du tapis et du textile représente 70% de l’ensemble des acteurs du domaine de l’artisanat, ce qui reflète son importance en tant que levier économique et social essentiel pour soutenir l’emploi et le développement régional.

Concernant le programme d’accompagnement des artisans, le nombre de bénéficiaires est passé à 294 artisans en 2025, contre 170 artisans en 2024, selon le directeur général du Centre technique d’innovation et de renouvellement du tapis.

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a inauguré vendredi 19 décembre 2025 les activités du salon au Palais des expositions du Kram, qui se poursuit jusqu’au 28 décembre 2025.  Meslati a attribué cette croissance au développement de l’activité touristique, notamment la progression des croisières dont les passagers sont réputés pour leur intérêt pour le tapis et l’artisanat traditionnel, ainsi qu’à l’amélioration de la qualité des produits et leur adaptation aux exigences des marchés nationaux et internationaux

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Interdiction de voyage : Abdelkader Ben Elhaj Nasr s’indigne

20. Dezember 2025 um 12:07

L’écrivain et scénariste Abdelkader Ben Elhaj Nasr a rendu publique sur son compte officiel du réseau social Facebook, le vendredi 19 décembre 2025, une lettre ouverte destinée au président de la République  Kaïs Saïed. Il indique être soumis à une mesure d’interdiction de voyage.

L’auteur affirme dans son texte qu’il serait le premier écrivain tunisien concerné par une telle décision depuis le 25 juillet 2021. Cette mesure l’aurait empêché de se rendre à Paris pour le démarrage du tournage d’un documentaire consacré à son itinéraire littéraire, intellectuel et artistique.

Un projet de film documentaire interrompu

Le tournage prévu devait se dérouler devant l’Université de la Sorbonne avec une équipe technique. D’après les informations communiquées par Ben Elhaj Nasr, le projet avait fait l’objet de démarches de coordination avec des structures universitaires et culturelles françaises, incluant le IFT (Institut français de Tunisie).

Dans sa lettre, Abdelkader Ben Elhaj Nasr mentionne les désagréments qui lui ont causé et à la cadreuse impliquée dans la production. Il y exprime également sa perception de la situation, décrivant celle-ci comme contradictoire au regard de ses travaux antérieurs portant sur l’histoire et le patrimoine national.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, les autorités compétentes n’ont pas commenté cette affaire.

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Russie–Afrique : Le Caire accueille une conférence ministérielle stratégique

20. Dezember 2025 um 10:18

Pour Moscou, cette réunion ministérielle conjointe est l’occasion de hisser les relations avec le continent à un niveau stratégique.

La deuxième Conférence ministérielle du Partenariat Russie-Afrique s’est ouverte le 19 décembre au Caire en Egypte, marquant une étape clé dans la préparation du troisième Sommet Russie-Afrique prévu en 2026. Pendant deux jours, la capitale égyptienne accueille le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et ses homologues de plus de cinquante pays africains.

Cette rencontre vise à renforcer la coopération économique et commerciale entre la Russie et les États africains, avec un accent particulier sur les secteurs de l’énergie, de l’investissement et des infrastructures. Les dirigeants des organes exécutifs des organisations africaines d’intégration régionale participent également aux travaux.

Le programme prévoit notamment une présentation de l’Agence égyptienne pour le partenariat de développement (EAPD) et un événement thématique destiné à explorer le potentiel de la coopération trilatérale Russie–Égypte–Afrique, notamment dans les domaines économique et éducatif.

Pour Moscou, cette réunion ministérielle conjointe — une première organisée sur le continent africain — constitue une occasion stratégique de porter ses relations avec l’Afrique à un niveau supérieur. Le rôle de l’Égypte apparaît central : en accueillant l’événement, Le Caire affirme son ambition de se positionner comme un pont entre l’Afrique, la Méditerranée et le Moyen-Orient.

En marge de la conférence, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a rencontré Sergueï Lavrov pour échanger sur plusieurs dossiers régionaux et internationaux, notamment les situations à Gaza, au Soudan, en Libye et en Syrie…

S’agissant de Gaza, le chef de la diplomatie égyptienne a affirmé que son pays multipliait les efforts pour consolider le cessez-le-feu et faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. Il a insisté sur le rejet de toute intervention susceptible de déstabiliser la région, estimant que la sécurité régionale ne peut être assurée que par une coordination « sérieuse et responsable » avec les partenaires internationaux, dont la Russie.

Les discussions ont également porté sur la Syrie, avec un appel commun à préserver son intégrité territoriale, ainsi que sur la Libye, où les deux parties ont plaidé pour la fin des ingérences étrangères et l’organisation simultanée d’élections présidentielle et législatives.

Le conflit au Soudan a aussi été abordé, Le Caire mettant en avant ses efforts pour atténuer les souffrances de la population…

Selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, les travaux de la conférence porteront sur les enjeux les plus urgents de l’agenda international et russo-africain. Les participants examineront notamment l’état d’avancement du Plan d’action du Forum de partenariat Russie-Afrique pour la période 2023-2026, adopté lors du sommet de Saint-Pétersbourg en 2023. Une attention particulière sera accordée au développement des relations commerciales, économiques et d’investissement, ainsi qu’aux perspectives de coopération future…

En amont de la conférence, Sergueï Lavrov a publié une tribune dans des médias africains, affirmant que la Russie n’a jamais considéré l’Afrique comme une simple source de matières premières, mais privilégie des projets d’investissement favorisant un développement autonome des ressources africaines. Il a souligné la croissance soutenue des échanges commerciaux russo-africains, qui ont dépassé 27 milliards de dollars en 2024, se félicitant d’une multiplication par plus de cinquante depuis 2019.

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Système fiscal tunisien : un gouffre de 8 points avec les standards internationaux

20. Dezember 2025 um 11:59

25,2%. Ce ratio des recettes fiscales au PIB résume à lui seul le mal tunisien. Loin, très loin des 33,9% affichés par les pays de l’OCDE en 2023, ce chiffre creuse un gouffre de plus de 8 points qui handicape durablement les finances publiques. Derrière cette performance peu flatteur se cache une réalité encore plus préoccupante : un système fiscal « obsolète, injuste, et incapable » de financer les ambitions de la « Vision Tunisie 2035 ».

L’Institut tunisien des études stratégiques (ITES) tire la sonnette d’alarme dans une étude intitulée « Vers un système fiscal équitable, incitatif et résilient au service de la Vision 2035 ». Le diagnostic est sans appel: l’architecture fiscale tunisienne souffre de déséquilibres profonds, hérités de décennies d’ajustements improvisés.

Premier constat : la Tunisie fait reposer son système fiscal sur les épaules des consommateurs. Les impôts indirects captent 57,2% des recettes totales (25 891 millions de dinars en 2025), pendant que les impôts directs peinent à atteindre 42,8% (19 358 millions de dinars). À titre de comparaison, les pays développés affichent un équilibre inverse : dans l’OCDE, les taxes sur la consommation ne pèsent que 31,6% du total.

La TVA règne en maître absolu avec 26,6% des recettes fiscales (12 028 millions de dinars en 2025). Cette prédominance garantit certes une certaine stabilité budgétaire, mais au prix d’une profonde injustice sociale. Les ménages modestes, qui consacrent l’essentiel de leurs revenus aux dépenses courantes, subissent proportionnellement une pression fiscale bien plus lourde que les catégories aisées.

Des entreprises sous-contributives

L’impôt sur les sociétés ne représente que 14,5% des recettes en 2025 (6 578 millions de dinars, secteur pétrolier inclus). Un niveau anémique comparé aux standards internationaux, qui révèle une double fragilité: d’une part, une base fiscale étroite concentrée sur quelques grandes entreprises ; d’autre part, une vulnérabilité excessive aux fluctuations du marché énergétique, les sociétés pétrolières contribuant à hauteur de 983 millions de dinars contre 5.595 millions pour les entreprises non-pétrolières.

Mais l’illustration la plus criante de l’inégalité du système reste le régime forfaitaire. Ses bénéficiaires représentent 38,9% des contribuables, pourtant leur apport n’a jamais dépassé 0,5% des recettes fiscales ces 5 dernières années. Un paradoxe qui alimente le sentiment d’injustice fiscale.

5,2 milliards de dinars volatilisés

Au-delà des déséquilibres structurels, le système souffre d’une hémorragie de recettes. L’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ) évalue le « tax gap » – l’écart entre ce qui devrait être collecté et ce qui l’est effectivement – à 4,2% du PIB, soit environ 5,2 milliards de dinars qui échappent chaque année aux caisses de l’État.

Face à ces constats accablants, l’ITES martèle son message : réformer le système fiscal n’est plus une option politique parmi d’autres, mais une question de survie économique. Les décisions prises aujourd’hui détermineront la capacité de la Tunisie à tenir les promesses de développement durable, d’équité et d’inclusion portées par la Vision 2035. Pour la jeunesse tunisienne surtout, l’enjeu est existentiel : c’est leur avenir qui se joue dans ces arbitrages fiscaux.

La réforme ne pourra être ni superficielle ni fragmentée. Elle exige une refonte complète, guidée par une vision stratégique cohérente. Le statu quo, lui, n’est tout simplement plus tenable.

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CAN 2025 : Tour de piste pour le Maroc avant le Mondial 2030?

20. Dezember 2025 um 11:23

Le Maroc, qui organise la 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), compte en profiter pour mieux se préparer sur le plan de l’organisation logistique et sécuritaire en se projetant déjà à l’horizon 2030.

 

Et si pour le Maroc, la 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations qui s’ouvre du dimanche 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 à Rabat, n’était qu’une répétition grandeur nature à la Coupe du monde 2030 que le pays co-organisera avec l’Espagne et le Portugal et l’occasion de montrer au monde entier que non seulement il est prêt à accueillir la grand-messe footballistique, mais aussi à d’aller le plus loin possible dans la course au trophée ?

Palmarès impressionnant

Rêves de grandeur, ambitions démesurées ? A voir l’épopée historique des Lions de l’Atlas jusqu’en demi-finales de la Coupe du monde 2022, la victoire, en octobre, du Mondial des moins de 20 ans et la Coupe arabe remportée haut la main la semaine dernière à Doha avec, excusez de peu,  une équipe de remplaçants, il n’est pas étonnant que l’entraîneur du Brésil, Carlo Ancelotti, place l’équipe nationale marocaine parmi les quatre pays prétendants à remporter la prochaine Coupe du monde qui aura lieu l’année prochaine aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada.

Investissements colossaux

Or, le palmarès impressionnant des poulains de Walid Ragragui n’est pas le fruit du hasard. Depuis une dizaine d’années, Rabat a investi près de 21 milliards de dirhams (1,9 milliard d’euros) pour la CAN. Sur le long terme, l’enveloppe cumulée des projets liés aux deux compétitions atteindra une somme équivalente au PIB annuel marocain moyen des cinq dernières années, soit 120 milliards d’euros, destinée à accélérer l’aménagement du territoire : 9 stades ultramodernes dans 6 villes du pays, lignes à grande vitesse, réseaux autoroutiers, transports urbains et équipements touristiques, etc.

A signaler à ce propos que ces dépenses colossales ont été notamment permises par l’accord signé entre la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et l’Office chérifien des phosphates – groupe marocain qui emploie plus de 17 000 personnes et détient 68% des réserves mondiales de phosphate. Mais aussi facilitées par l’identité du président de la FRMF : Fouzi Lekjaa, également ministre du Budget depuis 2021.

Grogne sociale

A noter toutefois à ce propos que ces sommes colossales dédiées au sport roi ne sont pas du goût de tout le monde notamment du côté des jeunes de la “Gen Z“, lesquels se sont mobilisés en septembre dernier pour dénoncer les arbitrages budgétaires ayant privilégié les infrastructures sportives au détriment de secteurs essentiels comme la santé ou l’éducation et appelant parfois au boycott. Un sentiment qui s’est transformé en manifestations à l’automne dernier, après plusieurs décès de femmes enceintes à l’accouchement dans des hôpitaux publics.

« Beaucoup de Marocains affichent ce paradoxe entre les investissements colossaux dans le football et le délaissement d’autres secteurs comme les hôpitaux publics ou l’enseignement public. Il y a un sentiment d’injustice et d’abandon », tranche Brahim Oumansour, directeur de l’Observatoire du Maghreb à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).

Ce à quoi a répondu le souverain chérifien, Mohammed VI, dans un discours début octobre, arguant qu’il il n’y a point d’incompatibilité entre ces investissements qui sont dans l’intérêt du pays, et donnant l’exemple du Mondial 1982 qui aura contribué au développement de ce pays.

D’ailleurs, les organisateurs tablent sur l’entrée d’entre 500 000 et 1 million de visiteurs étrangers supplémentaires, à même de générer des retombées économiques comprises entre 4,5 et 12 milliards de dirhams grâce aux dépenses liées à l’hébergement, à la restauration, au transport et aux services annexes.

De plus, les organisateurs misent particulièrement sur le public de nations au fort pouvoir d’achat… La contribution de leurs supporters, par la durée de leur séjour et l’intensité de leurs dépenses, devrait substantiellement renflouer les recettes et revivifier l’activité économique des villes hôtes.

Foot et politique

Au final, il s’agit pour le Makhzen de convaincre les Marocains que ces grands événements sportifs leur profitent également et pas seulement à l’aura du pays à l’international.

Faut-il rappeler que le foot a toujours été très politique au Maroc ? Saviez-vous, pour l’anecdote, que feu le roi Hassan II était intervenu personnellement dans le choix de l’entraîneur de la sélection pendant le Mondial 1994, considérant le choix du sélectionneur comme « une affaire royale » ?

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L’IA transforme le voyage – Amadeus et les agences tunisiennes à l’épreuve du changement

20. Dezember 2025 um 11:03

Le 9 décembre 2025, Amadeus Tunisie, filiale du groupe Tunisair, a organisé dans un hôtel sis Sidi Boussaid une conférence/débat axée sur le thème des nouvelles attentes des voyageurs qui évoluent et changent, de la technologie qui bouleverse les pratiques, et la digitalisation qui devient un levier clé de performance.

 

Pour cela, l’entreprise a fait appel à des experts nationaux et internationaux venus débattre avec les agences de voyage tunisiennes des nouveaux défis de l’heure… pour mieux préparer et se préparer face à ceux de demain.

Dans ce cadre, un panel intitulé «Comment l’IA, la digitalisation et l’automatisation transforment le voyage» a constitué le moment fort de cette rencontre. Elle a enregistré la participation de Jamel Chandoul, senior vice-président d’Amadeus IT Group à Dubaï, Fabrice Pelissier, Director, Innovation and Knowledge Management, et Haythem El Mir, spécialiste en cybersécurité, directeur général de Keystone.

L’essentiel du débat a porté sur comment la technologie est devenue le fondement sur lequel repose la transformation continue. Ainsi, il a été longuement souligné que toutes les grandes tendances technologiques – qu’il s’agisse de l’intelligence artificielle, de la biométrie ou du cloud – ont déjà ou sont sur le point d’avoir un impact significatif sur notre façon de voyager.

En effet, nos spécialistes présents n’ont pas manqué de souligner que l’intelligence artificielle (IA) – encore elle – mais aussi les technologies numériques avancées en général redéfinissent chaque étape du parcours du voyageur — de l’inspiration à l’engagement post-voyage. Ces innovations, nous ont-ils expliqué, s’alignent sur la vision «Transformer le voyage» d’Amadeus, permettant des expériences fluides, personnalisées et durables.

On aura compris : les agences de voyage tunisiennes se doivent désormais de s’aligner sur ces nouvelles tendances afin de continuer à pouvoir répondre aux attentes de leurs clients et assurer la pérennité de leur métier de ‘Travel Sellers’.

Sont-elles prêtes ou ont-elles la volonté de faire ? On répondra par oui, en jugeant par leur forte présence à cette rencontre. Ont-elles les moyens de suivre cette tendance ? Possible. Mais de toute évidence, elles pas vraiment d’autre alternative que suivre.

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