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Heute — 14. Juni 2025Französischsprachig

Samir Allal - Crise du capitalisme et crise écologique : Changer de logiciel

14. Juni 2025 um 09:30
Samir Allal - Crise du capitalisme et crise écologique : Changer de logicielPar Pr Samir Allal - La mondialisation à base d’un libre-échange érigé en norme économique vertueuse nous a conduit à la crise économique mondiale, aux guerres (voire au génocide comme à Gaza) que connaît aujourd’hui le capitalisme. Le retour au protectionnisme à la Trump n’est pas la solution.  Nous vivons à l'aube d'un basculement historique où nous risquons de sombrer collectivement dans une époque obscure. Une période imprévisible dont l’histoire nous enseigne qu’elle peut finir très mal. Le monde est désormais cerné par des empires, dépourvus de toute considération pour l’humain, et pour le climat. Nous le voyons dans les coûts supportés par les ...

Bientôt un nouveau plan de développement sanitaire axé sur l’équité et l’accès pour tous

14. Juni 2025 um 08:16

Le ministère de la Santé a tenu, vendredi 13 juin, une séance de travail consacrée à l’élaboration du plan national de développement sanitaire 2026-2030.

La rencontre, organisée au siège du ministère, a réuni des représentants du ministère de l’Économie et de la Planification ainsi que les directeurs régionaux de la santé, connectés à distance en visioconférence.

Un plan centré sur les besoins des régions

Ce nouveau plan ambitionne de répondre aux besoins spécifiques des régions, en particulier celles souffrant d’un accès limité aux services de santé. Il s’inscrit dans une approche territoriale visant à réduire les disparités et à garantir à chaque citoyen l’exercice effectif de son droit à la santé.

Une vision présidentielle pour une santé accessible à tous

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a affirmé que ce projet de réforme s’aligne sur la vision du président de la République, qui place la santé parmi les priorités nationales. « Le droit à la santé, partout et pour tous, est une obligation de l’État », a-t-il souligné, selon un communiqué publié par le ministère.

Cinq axes stratégiques

Le plan 2026-2030 reposera sur cinq axes majeurs, à savoir : renforcement de la prévention et de la sécurité sanitaire; accès équitable et sécurisé aux services de santé; mise en place d’une couverture sanitaire universelle; accélération de la transformation numérique du secteur; positionnement de la santé comme moteur du développement économique et social.

Ce chantier ambitieux vise à moderniser le système de santé tunisien tout en assurant sa durabilité et sa résilience face aux défis actuels et futurs.

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Khaled Shili préside la première réunion du nouvel Office de Rjim Maatoug

14. Juni 2025 um 07:39

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a présidé, vendredi 13 juin 2025, la première réunion du conseil de l’Office de Rjim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara, récemment réorganisé.

La réunion s’est tenue au siège du ministère, en présence du directeur général de l’Office et de représentants de plusieurs ministères et institutions concernés.

Un nouveau cadre pour une nouvelle mission

Cette réunion marque le lancement officiel des travaux de l’Office sous sa nouvelle appellation, en application du décret n° 247 du 8 mai 2025. Ce texte a modifié l’ancien intitulé de l’établissement – auparavant limité à la région de Rjim Maatoug – pour étendre son champ d’action à l’ensemble du Sud et du Sahara tunisiens.

À cette occasion, Khaled Shili a rappelé que cette évolution vise à instaurer un développement équilibré, durable et mieux adapté aux besoins des régions concernées.

Mobilisation collective et plan d’action intégré

Il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective entre les différents acteurs étatiques pour assurer la réussite de cette nouvelle orientation. La mise en œuvre du décret doit s’appuyer sur un plan d’action intégré, réaliste et ciblé, garantissant des résultats concrets sur le terrain, ajoute le ministre.

Une approche fondée sur l’autonomie locale

« Ce projet reflète une approche de développement intégrée, basée sur l’autonomisation des populations locales et le principe du compter sur soi », a déclaré le ministre. Il s’agit également, selon lui, de répondre efficacement aux défis socio-économiques spécifiques aux zones reculées.

Parmi les priorités évoquées figurent la prise en charge des catégories vulnérables, la lutte contre le chômage et la réduction du décrochage scolaire précoce.

Sélection rigoureuse des projets

Pour garantir un impact durable, Khaled Shili appelle à une sélection rigoureuse des projets financés dans le cadre de cette nouvelle dynamique. L’objectif est de privilégier les initiatives à forte valeur ajoutée pour les habitants des régions concernées.

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Trump et la crise Iran-Israël : une mise en scène pour l’entrée en guerre des États-Unis ?

À quelques heures des frappes israéliennes contre l’Iran, Donald Trump affichait publiquement une position prudente, mettant en garde contre une escalade qui risquait de faire « exploser » les négociations nucléaires en cours entre Washington et Téhéran. Pourtant, peu après le début des bombardements, Trump a brusquement changé de ton, qualifiant ces attaques « d’excellentes ». Une volte-face spectaculaire qui soulève des questions sur le rôle joué par Trump dans cette montée des tensions, et la possible instrumentalisation de sa communication dans la perspective d’une implication plus directe des États-Unis.

Un revirement en quelques heures

Avant les frappes, Trump s’était montré inquiet, expliquant qu’il ne voulait pas que « Israël y aille » car cela compromettrait les discussions sur le nucléaire iranien. Mais une fois les bombardements lancés, il s’est empressé de saluer ces actions militaires comme une réussite stratégique, rejetant la responsabilité sur l’Iran qu’il accuse de refuser un accord proposé par Washington pour arrêter l’enrichissement d’uranium.

Sur sa plateforme Truth Social, Trump a même annoncé que d’autres frappes, « encore plus brutales », pourraient suivre. Il a posé ces futurs bombardements comme une pression destinée à forcer l’Iran à revenir à la table des négociations. Ce discours montre clairement un équilibre instable entre deux tendances contradictoires : d’un côté, une posture diplomatique promettant la paix, de l’autre, une inclinaison guerrière favorisant l’usage de la force.

Entre diplomatie et bellicisme : le dilemme républicain

Ce double jeu reflète aussi les divisions internes au sein du Parti républicain. Une partie espère que Trump incarnera ce président pacificateur qu’il avait promis lors de son investiture en 2017, mettant fin aux guerres américaines à l’étranger. L’autre, emmenée par les « faucons de guerre », plaide pour une implication plus agressive, notamment des frappes directes contre l’Iran, menace perçue par beaucoup comme imminente.

Trump semble naviguer entre ces influences selon ce qui lui paraît le plus avantageux à court terme. Ce positionnement fluctuant alimente la confusion sur la stratégie américaine au Moyen-Orient et questionne la sincérité de ses prétentions pacifistes.

Israël mise sur l’implication américaine

Plus inquiétant encore, Israël compte visiblement sur la dynamique que ce conflit pourrait créer pour entraîner les États-Unis dans une confrontation plus large. Tel-Aviv sait que Washington a une obligation historique et stratégique de garantir sa sécurité, et par conséquent, une attaque israélienne sur l’Iran pourrait devenir un catalyseur pour une entrée officielle de l’armée américaine dans le conflit.

L’enjeu est majeur : si les hostilités se prolongent, le risque d’une guerre régionale étendue augmente considérablement, avec un effet domino impliquant d’autres pays et acteurs non étatiques. Pour Israël, la tension prolongée avec l’Iran n’est pas seulement une question de défense, mais aussi un moyen de pousser Washington à intervenir pleinement.

Le passé récent : une leçon d’échecs

Il faut rappeler le contexte historique pour mieux comprendre les enjeux actuels. Lors de sa prestation de serment pour un second mandat en janvier, Trump s’était engagé à « arrêter toutes les guerres » et à laisser derrière lui un héritage de « pacificateur et d’unificateur ». Pourtant, moins d’un an plus tard, des missiles volent à nouveau au-dessus du Moyen-Orient, menaçant de replonger la région dans un conflit ouvert susceptible d’entraîner des troupes américaines.

Les précédentes interventions militaires américaines en Irak et en Afghanistan sont encore très présentes dans les mémoires. Ces conflits ont causé la mort de milliers de soldats américains, laissé des centaines de milliers de blessés, et généré des traumatismes durables. En outre, ces guerres ont souvent été jugées contre-productives, favorisant l’émergence d’entités hostiles, comme l’État islamique, et renforçant l’influence régionale de l’Iran.

En Irak, l’effort de « nation building » a conduit à l’installation d’un gouvernement pro-iranien et à la montée de groupes armés déstabilisateurs. En Afghanistan, l’échec militaire américain est patent : après vingt ans de présence, le retrait a conduit au retour au pouvoir des talibans en 2021, marquant un échec cuisant.

Trump capitalise sur le rejet des guerres

Lors de sa campagne pour la présidentielle 2024, Trump a largement exploité le mécontentement suscité par ces interventions militaires. Il a régulièrement affirmé qu’avec lui à la Maison Blanche, la chute du gouvernement afghan n’aurait jamais eu lieu, qualifiant ce retrait d’« humiliant » pour les États-Unis.

Il n’a pas manqué d’attaquer ses adversaires démocrates, en particulier Kamala Harris, qu’il accuse de s’allier avec les « faucons de guerre » comme Liz Cheney, qu’il décrit comme une partisane de l’intervention militaire au Moyen-Orient. Pour Trump, le passé de Cheney dans l’administration Bush symbolise tout ce qu’il rejette : des guerres interminables qui n’ont, selon lui, fait que « tuer des millions de personnes ».

Un risque de piège américain dans un nouveau conflit

Cependant, la position ambivalente de Trump face aux frappes israéliennes sur l’Iran soulève une inquiétude majeure : celle que les États-Unis soient une fois de plus « entraînés » dans une guerre dont ils ne maîtrisent ni les origines ni l’issue.

La relation étroite entre Washington et Tel-Aviv, combinée à la pression des cercles républicains favorables à un durcissement avec l’Iran, notamment le sénateur Lindsey Graham, rend cette perspective d’autant plus probable. Plusieurs experts avertissent qu’il existe un « risque énorme » que l’Amérique soit embarquée dans un conflit qui pourrait s’étendre à l’ensemble du Moyen-Orient.

Au final, le comportement de Donald Trump dans cette crise semble osciller entre un rôle de stratège politique jouant un scénario pré-écrit, et celui d’un homme d’État pris dans les pressions contradictoires de son camp. Sa communication fluctuante pourrait ainsi faire partie d’une mise en scène destinée à préparer l’opinion publique américaine à une éventuelle entrée en guerre.

Cette situation pose une question cruciale pour l’avenir : les États-Unis pourront-ils, cette fois, éviter le piège d’un engagement militaire coûteux et sans fin, ou seront-ils à nouveau les acteurs d’un drame régional aux conséquences lourdes pour la paix mondiale ?

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Israël frappe en premier, Téhéran réplique : 24 heures de guerre ouverte

Plus de 200 sites iraniens visés par Israël

Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a lancé une opération aérienne d’ampleur inédite contre l’Iran, visant à neutraliser ses infrastructures militaires et nucléaires. Plus de 200 sites à travers le pays ont été bombardés, notamment les bases de Tabriz, Hamadan, Ispahan ainsi que des installations nucléaires comme Natanz et Fordo. L’objectif officiel de Tel-Aviv est de frapper le cœur du programme militaire iranien et de détruire la chaîne de commandement des Gardiens de la Révolution.

Bilan humain iranien : 78 morts et plus de 320 blessés

Les autorités iraniennes font état de 78 morts, dont plusieurs responsables militaires, et plus de 320 blessés, en grande majorité des civils. Les frappes ont provoqué des incendies et d’importants dégâts matériels, en particulier à proximité de l’aéroport Mehrabad de Téhéran, où des colonnes de fumée ont été observées.

Riposte iranienne : plusieurs vagues de missiles sur Israël

En représailles, l’Iran a lancé plusieurs salves de missiles balistiques dans la nuit de vendredi à samedi, touchant diverses régions israéliennes, notamment Tel-Aviv, Jérusalem, Rishon LeZion et Ramat Gan. Les alertes aériennes ont retenti pendant plusieurs heures, et la population a été invitée à se mettre à l’abri dans les abris anti-aériens.

Bilan israélien : 3 morts et une quarantaine de blessés

Le bilan côté israélien fait état de trois morts, dont deux dans un quartier résidentiel de Rishon LeZion frappé par un missile, et une sexagénaire tuée à Ramat Gan par la chute d’un fragment d’arme. Environ 40 à 46 personnes ont été blessées. Des bâtiments ont été endommagés, et des secours sont intervenus pour dégager des personnes piégées sous les décombres.

Défense antimissile partiellement efficace

L’armée israélienne affirme avoir intercepté plusieurs missiles grâce à son système de défense antimissile « Dôme de fer ». Toutefois, certains projectiles ont échappé à l’interception, causant des dégâts et des victimes, témoignant des limites du dispositif face à l’intensité des tirs iraniens.

Cibles israéliennes touchées, mais dommages limités en Iran

Israël revendique avoir détruit la base militaire de Tabriz, un centre stratégique pour les opérations de missiles, ainsi que des infrastructures à Hamadan et Ispahan. L’Iran minimise l’ampleur des dégâts et affirme que ses installations nucléaires restent opérationnelles malgré les attaques.

Discours belliqueux des dirigeants

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a averti que ces frappes ne sont que le début et que l’Iran paiera un prix très lourd. Le ministre de la Défense a dénoncé le fait qu’Iran vise des zones civiles, ce qu’il qualifie de « franchissement d’une ligne rouge ». Du côté iranien, les responsables promettent de poursuivre leurs frappes contre Israël aussi longtemps que Tel-Aviv ne cessera pas ses attaques.

Risques d’escalade régionale

La situation reste extrêmement tendue, et la crainte d’un embrasement régional est palpable. Les chancelleries internationales appellent à la retenue et multiplient les efforts diplomatiques pour éviter une guerre plus large. L’ONU devrait convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité dans les prochaines heures.

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Maroc : Les exportations industrielles ont atteint 43,8 milliards de dollars en 2024

14. Juni 2025 um 08:26
Les exportations industrielles du Maroc ont plus que quintuplé depuis le début des années 2000, a déclaré mercredi le ministre de l’Industrie, Ryad Mezzour.Il s’est exprimé lors d’une séance-débat sur le thème « Politiques macroéconomiques, climat d’investissement et dynamique de l’emploi au Maroc ».Cet événement s’inscrit dans le cadre d’une conférence nationale organisée par le […]

La conférence sur l’Etat palestinien reportée mais sera organisée « au plus vite », dit Macron

14. Juni 2025 um 08:26
La conférence à l’ONU sur l’État palestinien, qui devait se tenir la semaine prochaine à New York, doit être reportée « pour des raisons logistiques et sécuritaires » mais « aura lieu au plus vite », a déclaré vendredi Emmanuel Macron.« Dès les prochains jours, en lien évidemment avec les dirigeants de la région et plus particulièrement avec l’Arabie saoudite, […]

Attaque contre l’Iran, une « déclaration de guerre » pour Téhéran

14. Juni 2025 um 08:25
Téhéran a qualifié vendredi de « déclaration de guerre » les frappes israéliennes massives sur le sol iranien, qui pourraient être suivies d’attaques « encore plus brutales », a averti le président américain Donald Trump, si l’Iran ne conclut pas un accord sur le nucléaire.Cette attaque d’une ampleur sans précédent a visé des sites militaires et nucléaires et tué […]

L’armée américaine a contribué à empêcher des missiles iraniens de se diriger vers Israël

14. Juni 2025 um 08:24
L’armée américaine a contribué à abattre des missiles iraniens qui se dirigeaient vers Israël, ont déclaré deux responsables américains à Reuters.Ces responsables, qui se sont exprimés sous le couvert de l’anonymat, n’ont pas fourni d’autres informations, notamment sur le fait de savoir si ce sont des avions de chasse ou des navires de guerre qui […]

L’Iran a visé des centres militaires et des bases aériennes israéliens par des frappes de missiles

14. Juni 2025 um 08:23
Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a déclaré avoir visé des centres militaires et des bases aériennes israéliens par des frappes de missiles.« En utilisant une combinaison de systèmes de précision et de systèmes intelligents, l’Iran a pris pour cible les centres militaires et les bases aériennes qui ont servi de source […]

Alors que la RAM décolle, Tunisair stagne dans une léthargie inquiétante  

14. Juni 2025 um 08:14

Alors que certains ses voisins avancent à pas sûrs vers l’avenir, la Tunisie semble résolument attachée à une vision figée de son transport aérien. Le monde se réinvente autour de nous, mais Tunisair s’arc-boute sur un modèle dépassé, sans anticipation ni ambition, ce qui lui vaut (et nous vaut) une marginalisation progressive sur les plans régional et international.

Leith Lakhoua *

Dernière illustration en date : l’annonce par Royal Air Maroc (RAM) d’un projet d’envergure pour renouveler et élargir sa flotte. La compagnie marocaine est sur le point de conclure une commande colossale de près de 14 milliards de dollars, comprenant : 24 Boeing 787 Dreamliner pour ses vols long-courrier; jusqu’à 50 Boeing 737 pour les lignes court-courriers ; et 20 Airbus A220 pour les dessertes régionales.

La RAM déploie ses ailes

Ce plan s’inscrit dans une stratégie claire et assumée du royaume chérifien : faire du Maroc un hub aérien de premier plan en Afrique de l’Ouest. Tout est pensé dans une logique de connectivité régionale, de compétitivité internationale et de rayonnement économique.

Et nous, en Tunisie ? Du côté de Tunisair, c’est le silence radio. Aucun plan connu. Aucun signal fort. Aucune stratégie publique digne de ce nom. La compagnie nationale, autrefois fleuron régional, stagne dans une léthargie inquiétante, prise en étau entre une flotte vieillissante, des problèmes structurels chroniques et un immobilisme politique confondant.

Tunisair clouée au sol

Les années passent, les gouvernements se succèdent, les promesses s’accumulent, mais rien ne change vraiment. Pire, alors que le monde se réinvente autour de nous, Tunisair semble s’arc-bouter sur un modèle dépassé, sans anticipation ni ambition.

À qui incombe cette responsabilité ?

Il serait trop facile de la faire peser uniquement sur les directions successives de Tunisair. La responsabilité est collective et politique.

Elle est celle des ministères concernés qui n’ont pas su ou voulu bâtir une vision nationale de l’aviation civile; de l’État actionnaire qui, au lieu de soutenir une réforme courageuse, a trop longtemps maintenu la compagnie sous perfusion sans réelle restructuration; des partenaires sociaux, parfois arc-boutés sur des positions rigides, qui freinent toute évolution; et, enfin, celle de l’élite politique, incapable de faire de l’aviation civile un levier stratégique pour le tourisme, le commerce et la diplomatie tunisiennes.

Le contraste avec le Maroc est cruel. Tandis que Casablanca s’équipe pour devenir une plateforme aérienne moderne et ambitieuse, Tunis semble accepter une marginalisation progressive, y compris dans son propre espace géographique.

Il est encore temps d’agir. Mais pour cela, il faut du courage politique, une vision long terme, et une volonté de rupture avec les habitudes du passé. La Tunisie a les compétences, les talents et la position géographique pour redevenir un acteur majeur du transport aérien en Méditerranée et en Afrique.

Encore faut-il s’en donner les moyens. Sinon, nous continuerons à regarder nos voisins décoller… pendant que nous restons cloués au sol.

* Consultant en organisation industrielle et logistique.  

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My-oya et les plaisirs de l’été

14. Juni 2025 um 07:28

My-oya est une marque de prêt-à-porter créée il y a quelques années par Oumayma Kefi et qui, à l’approche de l’été, fait parler d’elle. Et pour cause : ses collections de maillots de bains pour hommes ne laissent pas les femmes indifférentes. Et ce marketing croisé fonctionne bien, d’autant que l’appel de la mer, du soleil et des autres plaisirs de l’été font toujours vibrer, les petits et les grands. Vidéo.

On a parlé de marketing croisé ? Justement, parce que la collection de l’été 2025 de My-oya s’intitule «À table, à la plage !», évoquant, en plus du maillot de bain, l’appel de la mer, les plaisirs de la table et le sens de l’amitié.

My-oya, c’est une marque de prêt-à-porter qui vous fait vibrer au rythme d’une vague de fraîcheur.

«Quand nous avons créé la marque My-oya, nous voulions qu’elle reflète l’image d’une Tunisie vive et joyeuse, libre, authentique, pleine d’énergie positive et de good vibes. Une Tunisie à laquelle on croit, et que l’on souhaite promouvoir à notre manière», explique Oumayma.

Evoquant sa collection de maillots pour l’été 2025, elle parle, un brin lyrique, des «souvenirs de plage, moments simples et saveurs inoubliables», ajoutant que «la nourriture a un goût différent quand elle est dégustée les pieds dans le sable ! Tout devient plus intense, plus savoureux, plus vivant».

Et pour revenir à ses maillots, parce qu’il s’agit surtout de cela, les histoires qu’ils racontent ne sont pas dissociables des symboles forts de la culture culinaire tunisienne : «le felfel piquant, l’harissa, la brika croustillante de La Goulette, le goût iodé du poisson grillé, les scènes animées des marchés pleins de fruits, de légumes frais et de poissons du jour… Sans oublier nos épices uniques, qui font toute la différence».

Pourquoi résister au souvenir, quand le présent appelle : le soleil, la plage, le sable fin, l’eau fraîche, les amis, les vannes, et la bonne bouffe ?

I. B.

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Israël-Iran │ L’heure est aux règlements de comptes

14. Juni 2025 um 06:44

Entre attaques israéliennes et représailles iraniennes, c’est une guerre qui se déroule depuis vendredi au Moyen-Orient dont les observateurs ont du mal à apprécier l’éventuelle durée. En attendant le retour aux négociations politiques, qui ne sont pas pour le moment à l’ordre du jour, les deux parties continuent d’enregistrer des morts, des blessés et des dégâts matériels. Un climat d’instabilité et de peur règne dans toute la région, provoquant une onde de choc planétaire. (Ph. Secours israéliens déployés après une frappe iranienne).

Deux personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées dans une frappe iranienne sur Israël, a indiqué le Maguen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, à l’aube de ce samedi 14 juin 2025. Cela porte à trois morts le bilan des tirs de représailles menés par l’Iran contre les attaques aériennes israéliennes d’une ampleur sans précédent qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires.

La télévision d’Etat iranienne a annoncé, ce matin, «une nouvelle série d’attaques dans le cadre de l’opération “Promesse honnête 3”», nom donné aux tirs de représailles aux frappes israéliennes.

Téhéran, dont la riposte a commencé vendredi soir a affirmé viser «des dizaines de cibles», «de bases et d’infrastructures militaires» en Israël.

Certains de ces missiles ont pu être interceptés, a déclaré l’armée israélienne qui avait appelé la population à se réfugier dans des abris anti-bombardements. Vendredi soir, les pompiers israéliens ont fait état de «plusieurs incidents majeurs» autour de Tel-Aviv.

Dans le même temps, de fortes explosions ont été entendues dans la nuit à Téhéran, alors que la défense antiaérienne était activée, selon l’agence officielle Irna, contre de nouvelles frappes israéliennes. Des flammes dégageant une épaisse fumée s’élevaient, samedi matin, à l’aéroport Mehrabad de Téhéran, a constaté un journaliste de l’AFP alors que les médias locaux faisaient état d’une explosion dans les environs.

La République islamique iranienne a annoncé, ce matin, avoir abattu samedi des drones israéliens qui étaient en mission de reconnaissance au-dessus du nord-ouest du pays, a rapporté un média d’État.

Les forces iraniennes «ont réussi à abattre des drones israéliens qui avaient violé l’espace aérien du pays dans la région frontalière de Salmas», a indiqué la télévision d’État iranienne, ajoutant que «les drones avaient pénétré dans l’espace aérien iranien pour des missions d’espionnage et de reconnaissance».

Les frappes israéliennes en Iran ont tué 78 personnes et en ont blessé plus de 320 autres, «une large majorité étant des civils, dont des femmes et des enfants», selon l’ambassadeur iranien à l’Onu, Amir Saeid Iravani.

En Israël, le bilan des tirs de missiles iraniens s’élève à 3 morts et une cinquantaine de blessés. Les services de secours avaient fait état, vendredi soir, de 47 blessés, puis une sexagénaire est décédée de ses blessures dans la région de Tel-Aviv, selon les médias locaux.

L’armée israélienne a annoncé avoir « démantelé » la base militaire de Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran.Une attaque a également visé le site d’Hamadan, situé 500 km environ plus au sud.

L’armée israélienne a aussi affirmé avoir «démantelé» une usine d’uranium à Ispahan, au centre du pays. Les dégâts sur ces installations comme sur le site de Fordo, au sud de Téhéran, sont mineurs, a, au contraire, assuré l’organisation iranienne du nucléaire.

Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël avait mis en place contre l’Iran «une des plus grandes opérations militaires de l’histoire». L’heure est venue pour les Iraniens de se révolter contre le «régime maléfique et oppressif» qui les gouverne, a ajouté le premier ministre israélien.

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, a écarté, vendredi, toute retenue vis-à-vis d’Israël. De son côté, le ministre de la défense israélien a estimé que l’Iran avait franchi des «lignes rouges» en tirant des missiles sur des centres urbains israéliens.

L’organisation de l’aviation civile iranienne a annoncé que l’espace aérien du pays serait fermé jusqu’à samedi, à 14 heures (12 h 30, heure de Paris). De nombreuses compagnies, comme Air India, Emirates ou Air France avaient déjà supprimé ou dérouté des dizaines de vols, vendredi, après les frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a appelé, vendredi soir, Iran et Israël à mettre fin à leurs attaques. «Bombardements israéliens sur des sites nucléaires iraniens. Frappes de missiles iraniens sur Tel-Aviv. Assez de l’escalade, il est temps que ça cesse. La paix et la diplomatie doivent l’emporter», a-t-il écrit sur X.

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président américain, Donald Trump, ont, eux, «convenu» de «l’importance de la diplomatie et du dialogue» dans la résolution du conflit entre Israël et l’Iran, lors d’un entretien téléphonique vendredi soir, a annoncé Downing Street.

I. B. (avec agence).

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ATB-Prix arabe Mustapha Azzouz 2025 : Palmarès complet

14. Juni 2025 um 00:27

Les activités de clôture de la 16ème édition du Prix arabe Mustapha Azzouz de littérature pour enfants 2025 se sont déroulées récemment sur deux jours à la Cité de la Culture de Tunis, capitale.

Cet événement a été organisé en partenariat entre le Forum de la Littérature pour Enfants et l’Arab Tunisian Bank (ATB).

Le jury, présidé par l’écrivaine Nafla Dhahab et composé des écrivains Amal Mokhtar, Professeur Mohamed Al-Qadi, Hedi Khadhraoui, et du chercheur Fathi Ben Maamer, a tenu une série de réunions pour examiner 117 textes soumis par des auteurs et créateurs de littérature pour adolescents, ainsi que 22 textes créatifs écrits par de jeunes auteurs.

C’est lors de la cérémonie de clôture de haut niveau sur les lauréats des différentes catégories ont été dévoilés et récompensés.

L’écrivaine tunisienne Ichraf Ben Mourad, résidant au Qatar, a remporté le premier prix, d’une valeur de 12 000 dinars tunisiens (DT), pour son roman « Rêve de Lumière » (حلم نور).

Le deuxième prix, d’une valeur de 8 000 DT, a été attribué au roman « Couleurs de la Vie » (ألوان الحياة) de l’écrivaine tunisienne Basma Ghandouzi.

Quant au troisième prix, doté de 5 000 DT, il a été décerné à l’écrivain tunisien Ibrahim Riahi pour son roman « Le Garçon à l’œil paresseux » (الفتى ذو العين الكسولة).

Par ailleurs, le jury a remis trois prix financiers d’une valeur de 1 000 DT à chacun aux jeunes lauréats du concours destiné aux adolescents… Il s’agit de :

Nourcine Charfi d’Algérie pour son histoire « Les Graines d’Olivier » (بذور الزيتون),

de son compatriote Moatassam Billah Wathek Midani pour son roman « Vivons avec Respect » (لنعش باحترام),

et d’Islam Majoul de Tunisie pour son histoire « Là où est la Liberté… là est la Patrie » (حيث تكون الحرية.. يكون الوطن).

Au cours de la cérémonie de clôture, un hommage posthume a été rendu à feu Faraj Chouchane, éminent homme de culture et de médias, et ancien conseiller scientifique du Prix.

Madame Anissa Bouhajba Saâdaoui, ancienne directrice de la communication à l’Arab Tunisian Bank, a également été honorée en reconnaissance à l’importance de son rôle dans la création et le développement du Prix arabe Mustapha Azzouz de littérature pour enfants, et pour avoir encouragé le soutien régulier de la banque.

Les activités de clôture avaient débuté par l’accueil de 60 enfants ayant participé à trois ateliers organisés en marge de l’événement, en coopération et en partenariat avec le Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes Âgées.

Cela a créé une atmosphère de carnaval rafraîchissante pour le Forum arabe de littérature pour enfants, dont l’ouverture a été supervisée par le Dr. Mohamed Ait Mihoub, président du Forum de la Littérature pour Enfants, et Madame Jamila Bel Tayeb, Directrice Générale de l’Enfance.

Cette année, le forum s’est penché sur le thème de « L’humour, la comédie et le jeu dans la création destinée aux enfants », et a présenté dix interventions scientifiques par les chercheurs Mohamed El Mai, Samia Dridi, El Idy Jallouli (Algérie), Chafik Jendoubi, Adel Khadhra, Noureddine Krediss, Moawia Al Farjani, Ridha Ben Salah, Ali Boujdidi et Soumaya Ben Salem.

Site web : ATB

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Gestern — 13. Juni 2025Französischsprachig
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