8 000 m³ de déchets jetés chaque jour sur les plages !
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Le bachelier Mohamed Laabidi a été officiellement autorisé à intégrer la faculté de médecine de Monastir, suite à la correction d’une erreur d’orientation. Initialement, il avait été affecté à la filière archéologie à Kairouan, bien qu’il n’ait pas inclus ce choix dans sa liste de vœux, et ce malgré une moyenne exceptionnelle de 18/20 au baccalauréat 2025.
Dans une publication sur sa page Facebook hier, Mohamed Laabidi a exprimé sa gratitude :
« Je tiens à exprimer mes sincères remerciements et ma gratitude au Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’attention et la réaction positive qu’il a manifestées concernant ma situation. Je témoigne également de ma profonde reconnaissance à tous les cadres et responsables du ministère qui ont suivi mon dossier et ont contribué à corriger mon orientation.
Je n’oublie pas de remercier toutes les personnes qui m’ont soutenu et qui ont exprimé leur aide, que ce soit par la parole ou par l’action. Ces gestes nobles resteront gravés dans ma mémoire. Aujourd’hui, j’ai hâte de poursuivre mes études en faculté de médecine, avec pour objectif ultime de servir mon pays. »
Pour rappel, Mohamed Laabidi avait lancé un appel au ministère de l’Éducation, à la Présidence du gouvernement et à la Présidence de la République, demandant une intervention urgente après avoir été surpris d’être orienté vers la filière archéologie à la faculté des Lettres et des Sciences humaines de Kairouan, un choix qu’il n’avait pas formulé dans sa liste de vœux universitaires.
Hatem Ben Youssef, président de la Chambre nationale des bijoutiers, a confirmé ce jeudi 7 août 2025 que le marché de l’or en Tunisie connaît une récession sans précédent. Il attribue cette situation à la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens tunisiens, conséquence de la flambée des prix.
Dans une déclaration à l’émission « Expresso », Ben Youssef a expliqué que la demande pour l’or, de la mi-juillet à août, se limite principalement aux Tunisiens résidant à l’étranger. Ces derniers sont actuellement les seuls à dynamiser le marché, alors que les Tunisiens sur place montrent un désintérêt marqué pour l’achat de bijoux.
L’invité de l’émission a souligné que les prix de l’or ont enregistré une augmentation significative au niveau mondial, ce qui a eu un impact direct sur le marché local, où le prix du gramme d’or a dépassé les 300 dinars. Il a donné l’exemple d’un bijou de 15 grammes dont la valeur atteint environ 4 500 dinars, tandis qu’une bague de fiançailles de deux grammes est estimée à 900 dinars.
Malgré cette cherté, le président de la Chambre estime que le prix de l’or reste moins élevé comparé aux autres dépenses liées au mariage. Il insiste sur le fait que le plus grand obstacle est actuellement le faible pouvoir d’achat, et non les prix en soi.
Dans un contexte similaire, Hatem Ben Youssef a appelé à la réouverture du Bureau de Garantie (Dar Et-taba’), soulignant son rôle crucial dans la lutte contre le secteur informel, la protection des consommateurs contre la fraude, et l’augmentation des revenus de l’Etat.
Toujours sous le rythme des « Continuous Vibes », la soirée du 6 août 2025 au FIH est celle qui se démarque le plus, par la spécificité de sa discipline : la danse contemporaine. « Arboune » d’Imed Jemâa est une œuvre dansante d’1h. Elle est chorégraphiée par 9 jeunes interprètes.
L’amphithéâtre abrite une musique du monde diversifiée, du théâtre également mais n’épargne pas la danse contemporaine et moderne en tant que discipline pratiquée, perpétuée d’une génération à une autre.
Entretenue par des talents montants de la scène, l’univers de la chorégraphie se démarque par sa narration et la puissance des sujets traités à travers l’expression corporelle, la puissance de la gestuelle, les corps dansants, les silhouettes en mouvements.
Une écriture autre, qui cède la part belle à la musique, aux corps qui s’expriment, à l’aspect verbal qui s’efface, aux artistes qui font de la scène un lieu de vie. Un lieu où une effusion de performances et de tableaux visuels prend forme et raconte des situations, truffés d’éléments scéniques. Autant de compositions qui reconstituent des scènes de vie, instaurent des décors et racontent le quotidien houleux des protagonistes.
Un vécu difficile est traité dans « Arboune » : celui de la situation précaire des artistes, vécue sous la pandémie du Covid19 et en post pandémie. En cas d’absence totale de droits élémentaires qui les préservent et de textes de loi qui régissent leurs statuts, les artistes étaient sans doute les plus fragilisées pendant la crise sanitaire.
Cette création chorégraphique traite le statut précaire de l’artiste lambda. Ce dernier est confronté à l’absence de normes fixées, de perspectives d’avenir et de l’impossibilité de vivre décemment de son art.
L’histoire s’ouvre sur un seul espace, qui ressemble à un lieu de vie partagé. Un espace dans lequel on peut voir un rideau rouge, un divan, une table et des chaises anciennes, un portail… Tout un décor cohérent et harmonieux qui reflète le vécu difficile d’une famille avec plusieurs de ces membres dans le besoin. Des personnes qui sombrent dans la précarité, mais qui s’accrochent malgré tout, en puisant leur force dans l’entraide et dans la vie collective pour mieux lutter contre les aléas de la vie et ses soubresauts.
Des tableaux sur scène qui expriment différents vécus, des scènes ordinaires, souvent dures et lèvent le voile sur un florilège d’interprètes : À l’affiche d’ « Arboune » : Rania Jdidi, Ameni Chatti, Chokri Jemaa, Abdelkader Drihli, Omar Abbes, Kais Boulares, Imed Jemaa, Houssem Eddine Achouri. La scénographie est réalisée par Souad Ostarcevic.
Une grande soirée en perspective est attendue pour le 8 août 2025 : celle consacrée à l’icône algérienne Cheb Mami. Il effectue son grand retour sur scène après une longue absence. La soirée est annoncée « Sold Out » depuis un mois.
Le comité directeur de la 36e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), qui se tiendra du 13 au 20 décembre 2025, a annoncé l’ouverture des candidatures pour la compétition officielle des courts-métrages.
Dans un communiqué publié hier soir sur la page officielle du festival, l’appel à candidatures a été lancé, précisant que la date limite pour soumettre les films est fixée au 30 septembre 2025. Les inscriptions doivent se faire via le site officiel des JCC.
Le comité avait déjà annoncé fin juillet l’ouverture des candidatures pour la compétition officielle des longs-métrages, dont la date limite est le 15 septembre 2025.
Toutes les inscriptions pour les différentes compétitions de cette édition doivent être soumises exclusivement sur le site dédié du festival : https://inscription.jcctunisie.org.
Il a également été annoncé précédemment que cette édition des JCC rendra hommage au compositeur, dramaturge, acteur et journaliste libanais Ziad Rahbani, décédé le 26 juillet 2025. Une sélection de films auxquels il a participé sera projetée, et des activités spéciales seront organisées pour mettre en lumière sa carrière.
Face à ces critiques, de nombreux internautes ont pris la défense de Saint Levant en appelant à plus de tolérance et à la fin des jugements hâtifs. Selon eux, chacun est libre de ses goûts : si un artiste ou un spectacle ne plaît pas, il suffit de ne pas y prêter attention ou de ne pas y assister. Ils rappellent aussi que le fait de ne plus être jeune n’est pas la faute de la nouvelle génération, et dénoncent fermement l’attitude fermée, voire toxique, qui voudrait imposer ses préférences à tous et priver les festivals de leur diversité.
Cependant, sur un autre plan, Mourad Mathari, fondateur et Promoteur de Jazz à Carthage Fondateur et Gérant de Scoop Organisation, Co Fondateur de Mûsîqât, Producteur exécutif des plus belles éditions du Tabarka Jazz Festival(1997/2004), Fondateur de la start up culturelle Evolutik et de sa plateforme de vente en ligne EazyTick.com et expert du milieu artistique, reste sceptique. Il souligne une problématique importante, souvent ignorée par le public : « Beaucoup d’artistes, bien que largement rémunérés par l’État pour leurs prestations en Tunisie, ont recours au playback ou à des séquences préenregistrées. Le public n’y voit souvent que du feu, mais la question de l’exigence artistique et de la bonne utilisation des fonds publics mérite d’être sérieusement posée. «
Ainsi, si la liberté et le respect des goûts doivent prévaloir dans le débat, il est essentiel de ne pas perdre de vue la qualité artistique et la transparence dans la gestion des ressources publiques. Le défi reste de trouver un juste équilibre entre ouverture d’esprit et exigence, pour que la scène culturelle tunisienne continue à briller avec intégrité.
L’article Les dilemmes du concert de Saint Levant : respect des goûts ou quête d’excellence? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
En fait, le plan, qui devrait être soumis par Benjamin Netanyahu à l’approbation du cabinet, a déjà commencé à fuiter dans les médias israéliens. Il semble être un compromis avec les généraux des Forces de défense israéliennes (FDI), qui seraient en désaccord avec une occupation complète de l’enclave palestinienne.
Selon un reportage de la chaîne israélienne Channel 12, le plan se concentre sur l’occupation de la ville de Gaza. Plus précisément, dans un premier temps, Israël lancera un ordre d’évacuation à l’encontre des habitants de cette ville – estimés à environ un million de personnes, soit près de la moitié de la population de la bande de Gaza – afin de leur laisser le temps de créer des infrastructures pour les citoyens du centre de Gaza, notamment des hôpitaux et des camps pour les personnes déplacées. Cette phase devrait durer plusieurs semaines.
L’armée d’occupation lancera ensuite une offensive militaire dans une deuxième phase, au cours de laquelle le président américain Donald Trump devrait annoncer l’accélération de l’aide humanitaire en coordination avec l’entité sioniste.
Dans le cadre de cette coordination, le nombre de points de distribution alimentaire devrait passer de quatre à 16, bien que le réseau n’ait pas précisé si tous les points fonctionneront sous les auspices du Fonds humanitaire pour Gaza (GHF), qui est soutenu par Israël et les États-Unis.
Le rapport, cité par Channel 12, indique que cette expansion du système d’aide humanitaire sera financée à hauteur d’un milliard de dollars de dons des États-Unis et d’autres pays. L’objectif est de permettre aux Gazaouis d’accéder à une aide qui contourne le Hamas et la ville de Gaza sous contrôle israélien.
La crise humanitaire s’aggrave
Dans la bande de Gaza, assiégée et bombardée incessamment, où des milliers de Palestiniens se rassemblent quotidiennement dans des points de distribution de nourriture, la défense civile a annoncé mercredi 6 août que 20 personnes ont perdu la vie lorsqu’un camion chargé de nourriture s’est renversé dans la foule.
La coordinatrice de l’organisation non gouvernementale Médecins sans frontières (MSF), Caroline Villemin, évoque une situation humanitaire « désespérée », « catastrophique » dans l’enclave, où « la crise de la faim » continue. « Nous continuons de voir des patients qui ont été blessés par balle ou écrasés dans des centres de distribution d’aide », a-t-elle expliqué.
Par ailleurs et selon le journal Maariv, le général de division Zamir a averti que la décision « dramatique » d’intensifier les opérations pourrait « conduire à la mort d’otages encore en vie » et a exprimé son « opposition à l’occupation complète de la bande de Gaza », une zone qui a été sous occupation israélienne de 1967 à 2005. Mais « une fois les décisions prises au niveau politique », l’armée « les exécutera avec détermination et professionnalisme (…) jusqu’à ce que les objectifs de guerre soient atteints ».
Le chef de l’opposition Yaïr Lapid indique avoir rencontré le Premier ministre Netanyahou et l’avoir averti que « l’occupation de Gaza est une très mauvaise idée » sur le « plan opérationnel, moral et économique ».
Il faut rappeler que le gouvernement israélien est confronté à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre avec le Hamas, qui fait rage depuis le 7 octobre 2023.
Une grande partie de l’opinion publique israélienne s’inquiète de plus en plus du sort des 49 otages restants dans la bande de Gaza, dont 27 ont été déclarés morts par l’armée. Tandis qu’au niveau international, les voix se multiplient soulignant les souffrances des plus de deux millions de Palestiniens de l’enclave menacés de « famine généralisée », comme l’avertit l’ONU.
L’article Occupation de Gaza : l’agenda explosif de Netanyahou est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Selon M. Ouchakov, relayé par le média russe RT Today, le lieu a été convenu et la semaine prochaine a été fixée comme repère temporel pour la tenue du sommet, bien que la durée des préparatifs reste incertaine. Il a souligné que l’essentiel est que la réunion soit « réussie et efficace ». Cette annonce intervient après la visite jugée « productive » de l’émissaire spécial américain Steve Witkoff à Moscou, au cours de laquelle un dialogue « utile » et « constructif » a eu lieu entre ce dernier et Vladimir Poutine.
Concernant une éventuelle réunion trilatérale incluant le président ukrainien Volodymyr Zelensky, M. Ouchakov a précisé que cette option, bien que mentionnée par M. Witkoff, n’a pas été commentée ni confirmée par la Russie.
Cette information a été relayée notamment par le média russe RT Today, qui a couvert le communiqué officiel du Kremlin portant sur la préparation de cette rencontre présidentielle.
L’article Poutine – Trump : sommet bilatéral imminent dans un contexte diplomatique délicat est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Et si Donald Trump cherchait à s’inspirer du scénario russe pour rester quatre années supplémentaires au pouvoir, bien que la Constitution américaine soit claire sur ce sujet : personne ne peut exercer plus de deux mandats à la tête du pays (qu’ils soient consécutifs ou non), en vertu du 22ème amendement, adopté par le Congrès le 21 mars 1947 et entré en vigueur le 27 février 1951.
Ainsi, suivant l’exemple de Poutine, Donald Trump renoncerait à ses fonctions dans un premier temps, alors son vice-président, JD Vance, reprendrait automatiquement son poste, comme le stipule la Constitution. Mais si le nouveau président choisissait l’ancien comme vice-président, il pourrait ensuite démissionner, laissant alors la voie libre à Donald Trump qui reprendrait donc son poste à la Maison Blanche.
Scénario hollywoodien né de l’imagination d’un auteur déjanté ? Pas si sûr, à moins d’avoir la mémoire courte.
Suivant l’exemple de Poutine, Donald Trump renoncerait à ses fonctions dans un premier temps, alors son vice-président, JD Vance, reprendrait automatiquement son poste, comme le stipule la Constitution.
Changement de fauteuil
Rembobinage. Moscou, 2008. Vladimir Poutine, président incontesté depuis huit ans, s’apprête à quitter le pouvoir. La Constitution l’empêche d’effectuer un troisième mandat consécutif. Mais pour l’ancien officier du KGB, la lettre de la loi n’a jamais signifié renoncement au pouvoir.
La solution est simple. Dmitri Medvedev, un juriste discret et fidèle allié, est désigné comme candidat à la présidence. Élu avec 70 % des voix, il entre au Kremlin en mai 2008. Dans la foulée, Vladimir Poutine est nommé Premier ministre.
En 2011, la mascarade prend fin. Lors d’un congrès du parti Russie Unie, Medvedev annonce publiquement qu’il renonce à briguer un second mandat. Il propose que Vladimir Poutine se présente à l’élection de 2012.
Poutine est réélu triomphalement. Medvedev redevient Premier ministre. Les rôles sont inversés, mais la hiérarchie reste intacte. Pour beaucoup, ce retour n’a jamais fait de doute. En toile de fond, la Constitution a été modifiée : les mandats présidentiels passent de quatre à six ans. La voie est libre pour que Poutine gouverne… jusqu’en 2024, voire 2036. Bref, une présidence à vie.
Pour beaucoup, ce retour n’a jamais fait de doute. En toile de fond, la Constitution a été modifiée : les mandats présidentiels passent de quatre à six ans. La voie est libre pour que Poutine gouverne… jusqu’en 2024, voire 2036. Bref, une présidence à vie.
JD Vance adoubé par Trump
Mais, revenons à nos moutons. Rattrapé pour son âge avancé -si troisième mandat il y avait, il débuterait à 82 ans, soit l’âge actuel de son prédécesseur, Joe Biden -, l’actuel locataire de la Maison Blanche vient d’évoquer l’avenir du mouvement MAGA (Make America Great Again), en marge d’un déplacement à Los Angeles pour présenter un groupe de travail spécial du gouvernement pour les Jeux olympiques de 2028. Et ce, en désignant son vice-président, J.D. Vance, comme favori du camp républicain pour l’élection présidentielle américaine de 2028.
Interrogé mardi 5 août par Fox News sur le potentiel statut de dauphin de JD Vance dans la galaxie Maga, Donald Trump a répondu sans détour : « C’est fort probable. Il est vice-président, et je pense que Marco Rubio pourrait aussi s’associer avec J.D. d’une manière ou d’une autre ».
« Il est trop tôt pour en parler, mais il fait sans aucun doute du très bon travail et il serait probablement favori à ce stade », a poursuivi le président américain, qui s’était, jusqu’alors, refusé de soutenir et nommer un successeur dans son mouvement pour l’élection de 2028.
Ainsi, la voie semble dégagée pour le colistier de Trump en 2024, qui s’impose ainsi comme l’héritier naturel du courant MAGA, avec un soutien solide au sein du parti républicain.
Ancien sénateur de l’Ohio puis colistier de Donald Trump en 2024, le vice-président Vance a émergé comme une figure majeure de la nouvelle administration Trump et des républicains. Apôtre d’une droite très conservatrice et chrétienne, il a lui-même indiqué qu’il pourrait se porter candidat à la présidentielle de 2028, mais seulement après consultation avec Donald Trump.
Revirement spectaculaire
Pourtant, pour la petite histoire, et avant de devenir l’un des plus grands fidèles du milliardaire, J.D. Vance était un farouche opposant à Trump lors de la campagne présidentielle de 2016. Dans des interviews et sur les réseaux sociaux, il décrivait Trump comme « nuisible pour la démocratie » et exprimait ouvertement son inquiétude quant à la direction populiste prise par le Parti républicain. À l’époque, Vance se présentait comme une voix modérée, lucide, issue d’un milieu ouvrier, voyait Trump comme un opportuniste exploitant les colères populaires sans offrir de vraies solutions.
« Hitler de l’Amérique », « idiot », « nocif », voici comment cet avocat de formation dépeignait l’occupant de la Maison Blanche durant son premier mandat (2017-2020). Il s’est ensuite rapproché du leader MAGA afin d’être élu sénateur de l’Ohio en 2022.
« Hitler de l’Amérique », « idiot », « nocif », voici comment cet avocat de formation dépeignait l’occupant de la Maison Blanche durant son premier mandat (2017-2020). Il s’est ensuite rapproché du leader MAGA afin d’être élu sénateur de l’Ohio en 2022.
Reconnaissant l’influence profonde et durable de Trump sur l’électorat républicain, Vance a peu à peu adopté ses positions. Depuis, il est devenu un fidèle allié, défendant Trump lors des affaires judiciaires et adoptant ses discours anti-élite et isolationnistes.
Cela étant, cette évolution témoigne de la transformation du Parti républicain lui-même. Vance illustre en effet le profil du nouveau conservateur trumpiste : cultivé, médiatique, issu des classes populaires, mais désormais aligné sur un agenda populiste et nationaliste. Ainsi, l’ancien critique est devenu un allié stratégique allant jusqu’à devenir la Voix de son maître.
L’article Présidentielle 2028 : et si Trump appliquait la bonne vieille recette de Poutine ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Le coordinateur des projets au sein de CAWTAR, Ahmed Abdennadher, a indiqué que ce projet, financé par le Fonds arabe pour l’économie, est actuellement déployé dans trois pays : la Tunisie, la Jordanie et le Sénégal. Il répond à trois défis sociaux principaux.
Il précise dans ce contexte : “Le premier objectif est d’améliorer les capacités techniques des femmes bénéficiaires, qui travaillent souvent en groupements ou au sein d’ONG féminines. Par exemple, au Sénégal, un projet similaire a permis de renforcer les compétences des femmes dans la gestion et la transformation des produits de la mer, tandis que pour celles qui se consacrent au maraîchage, la formation est adaptée à leurs activités spécifiques.”
Le deuxième axe vise à développer les compétences personnelles – ou soft skills – des femmes. Au-delà de la formation technique, il est essentiel de renforcer leur leadership féminin, leur connaissance des droits des femmes ainsi que leur éducation financière. Ces femmes doivent comprendre les notions de capital, d’épargne et les possibilités de financement via les banques ou autres structures, afin de gérer efficacement leurs micro-projets.
Il poursuit : “ Le troisième objectif concerne l’implication active des femmes rurales dans la préservation de la nature et la lutte contre les effets du changement climatique. Cela inclut, par exemple, le recyclage des déchets ménagers, comme c’est le cas au Sénégal, ou encore des actions de gestion durable de l’eau en Tunisie. Dans ce dernier pays, une activité innovante est développée autour de l’hydroponie, technique agricole utilisant peu d’eau, qui permet de cultiver en milieu contrôlé tout en économisant les ressources hydriques. “
Avant d’ajouter : “ Le projet met également l’accent sur la fourniture d’équipements adaptés et respectueux de l’hygiène, en s’appuyant notamment sur des moyens simples et accessibles, parfois issus du quotidien des bénéficiaires. De plus, il accompagne ces femmes dans la commercialisation de leurs produits, un enjeu majeur dans tous les pays concernés. Cet accompagnement passe par un soutien à la participation à des foires commerciales ainsi que par l’installation de points de vente permanents, locaux et équipés.
Un aspect fondamental du projet est de renforcer la confiance des femmes en elles-mêmes, condition essentielle à la réussite. Si l’intervention du Centre vise à leur donner un coup de pouce en termes de formation et de moyens, la poursuite et la pérennisation des activités restent leur responsabilité. Le projet est limité dans le temps, généralement à un ou deux ans, et, à l’issue de cette période, les bénéficiaires doivent être capables de développer et gérer seules leurs activités avec les compétences acquises. ”
Et de conclure : “ Enfin, le projet sensibilise à l’importance des enjeux environnementaux et climatiques. Chaque femme, même modestement, est considérée comme un acteur potentiel du changement. Par exemple, au Sénégal, un volet consiste à organiser la gestion des déchets domestiques dans un quartier pilote, comprenant sensibilisation, éducation, puis mise en place d’une collecte organisée avec des contenants adaptés. Ainsi, les femmes ne sont pas seulement bénéficiaires ; elles assument aussi un rôle de responsabilité active au sein de leur communauté. “
Il mentionne, en conclusion, qu’en Tunisie, ce projet implique environ 50 à 70 femmes bénéficiaires directes, impactant environ 250 à 280 personnes en tenant compte des familles élargies. Les activités principales se concentrent sur quatre axes : l’agriculture hydroponique avec l’installation de serres équipées, le maraîchage encadré sur les parcelles des agricultrices, la transformation des produits agricoles locaux comme la fabrication de conserves, et enfin le compostage, crucial pour l’économie circulaire.
Cette approche intégrée vise donc à améliorer durablement les conditions de vie des femmes rurales, tout en respectant les enjeux environnementaux et en favorisant un développement économique durable et inclusif.
L’article CAWTAR : autonomisation des femmes rurales au cœur de l’économie verte et solidaire est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
De janvier à juin 2025, la Tunisie a enregistré une progression des investissements déclarés à l’échelle nationale , annonce La Tunisia Investment Authority (TIA).
Dans un communiqué publié, jeudi, la TIA précise que le total des investissements s’élève à 3 299,8 millions de dinars, soit une augmentation de 16,9 % par rapport à la même période en 2024.
Cette dynamique est largement portée par un projet touristique majeur dans le gouvernorat de Jendouba, d’un montant de 300 millions de dinars, qui devrait générer 600 nouveaux emplois, explique l’Instance.
Et d’ajouter que les investissements déclarés devront créer environ 45 839 opportunités d’emploi, soit une hausse de 4 % par rapport à l’année précédente.
Les opérations de création dominent, représentant 75 % des investissements (2 477,9 millions de dinars) et 88 % des emplois déclarés (40 310 postes).
Sur le plan sectoriel, le secteur industriel reste en tête, captant 37 % des investissements totaux et 39 % des emplois projetés, avec une augmentation de 9,6 % des investissements et de 7,5 % des créations d’emplois par rapport à 2024.
Le secteur des services suit avec 23 % des investissements (749,2 millions de dinars) et 48 % des emplois (21 795 postes). Le secteur agricole, malgré un recul de 18 %, représente 18 % des investissements (586,6 millions de dinars) et 4 832 emplois.
Le tourisme, avec 13 % des investissements (434,3 millions de dinars), contribue à la création de 1 050 emplois, tandis que les énergies renouvelables représentent 9 % des investissements (307 millions de dinars).
Au niveau régional, Kairouan se distingue avec 10,1 % du total, grâce à un projet d’énergie renouvelable de 280 millions de dinars. Les investissements dans les zones de développement régional atteignent 1 685,3 millions de dinars, soit 51 % du total, indique la même source.
Par ailleurs, projets d’intérêt National (PIN) ont été déclarés à la TIA totalisant 715,2 millions de dinars et prévus pour créer 1319 emplois.
En termes de structure du capital, les projets avec participation étrangère s’élèvent à 944,5 millions de dinars (29%) et devraient générer 8880 emplois, soit 19% des emplois déclarés.
L’article Jendouba et Kairouan dopent les investissements déclarés en 2025 grâce au tourisme et aux énergies renouvelables est apparu en premier sur WMC.
Les investissements déclarés en Tunisie ont totalisé 3,3 milliards de dinars au premier semestre 2025, en hausse de 16,9 % par rapport à la même période en 2024. Cette dynamique devrait générer près de 46 000 emplois, selon le bulletin statistique publié en juin par les organismes publics en charge du suivi de l’investissement (TIA, APIA, APII, ONTT, ONAT). Les données excluent les projets supérieurs à 600 MDT, afin de garantir une lecture homogène des tendances.
Les projets de création dominent largement, représentant 75 % des montants déclarés, soit 2 477,9 MDT, et générant à eux seuls plus de 40 000 emplois, soit 88 % des postes annoncés. Le secteur industriel reste le principal moteur, concentrant 37 % des investissements et 39 % des emplois. Par rapport à l’an dernier, ses investissements progressent de 9,6 % et ses créations d’emplois de 7,5 %. Le secteur des services suit avec 749,2 MDT d’investissements, soit 23 % du total, et près de 22 000 emplois prévus. Il enregistre une croissance de 9,5 % en volume et de 2 % en emplois. L’agriculture, avec 586,6 MDT (18 %), affiche une baisse de 18 % par rapport à 2024, mais reste en troisième position. Le tourisme totalise 434,3 MDT, porté par un important projet à Jendouba, tandis que les énergies renouvelables mobilisent 307 MDT.
Sur le plan géographique, dix gouvernorats concentrent plus de 71 % des montants déclarés. Kairouan arrive en tête grâce à un projet d’énergies renouvelables de 280 MDT. Le deuxième district, qui regroupe Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Nabeul et Zaghouan, capte à lui seul 929 MDT, soit 28,1 % du total national. Par ailleurs, les zones de développement régional attirent 51 % des investissements, pour un volume de 1685,3 MDT.
Quatre projets d’intérêt national ont été enregistrés entre janvier et juin 2025. Leur montant cumulé atteint 715,2 MDT, soit 22 % du total, avec à la clé 1319 emplois. Ces projets sont répartis entre les secteurs de l’énergie (Kairouan), de l’industrie (Ben Arous et Gabès) et du tourisme (Jendouba).
Enfin, les investissements 100 % tunisiens dominent, représentant 71 % du total, soit 2355,3 MDT. Les projets intégrant une participation étrangère atteignent 944,5 MDT, soit 29 %, et devraient générer 8880 emplois.
L’article Les investissements déclarés en Tunisie ont atteint 3,3 milliards de dinars. Détails est apparu en premier sur Managers.
Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – Le secrétaire général adjoint du syndicat de base des employés de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche, Mohamed Abid, a annoncé que les agents de l’organisation entament une grève illimitée à partir d’aujourd’hui, jeudi 7 août. Cette mesure, selon Abid, est due au non-paiement des salaires de la plupart des employés pour le cinquième mois consécutif, ainsi qu’à la non-rémunération des primes et du 13ème mois depuis 2022. Il a indiqué que cela a aggravé les souffrances des employés de l’Union, les exposant à la famine, à l’humiliation et à des poursuites judiciaires en raison de leur incapacité à rembourser leurs dettes, à subvenir aux besoins de leurs familles, et à l’arrêt de la jouissance des services de sanitaires et sociaux en raison des cotisations impayés à la sécurité sociale. (M.S)