Mohamed Ali Turki, directeur technique à l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL), a affirmé que l’agence vise la protection de 15% des côtes menacées par l’érosion maritime en Tunisie à l’horizon 2030, contre une moyenne de 10% réalisés jusqu’à ce jour.

Lors d’une séance d’audition des représentants de l’APAL tenue, mardi 10 juin, par la commission des secteurs productifs relevant du Conseil national des régions et des districts (CNRD), Turki a précisé qu’une grande partie de ces projets est financée par des dons internationaux.

Il a souligné que les régions bénéficiaires de ces projets ont enregistré une nette amélioration sur le plan environnemental, accompagnée d’un essor de l’activité touristique et économique. Des avancées qui contribuent à dynamiser le processus de développement régional, selon des données publiées par le Conseil sur sa page officielle Facebook.

La rencontre a été l’occasion de mettre en lumière les principaux projets réalisés dans le pays, en particulier la construction d’ouvrages rocheux de protection et les opérations d’alimentation artificielle des plages en sable.

Les députés ont, pour leur part, soulevé les grandes difficultés auxquelles l’APAL est confrontée. Ils ont insisté sur l’importance de renforcer les campagnes de sensibilisation auprès des citoyens, en associant l’ensemble des parties prenantes et les médias.

Objectif : mieux faire connaître les projets de protection du littoral et en valoriser les retombées positives, tant sur le plan économique que social. Ils ont également appelé à fonder ces évaluations sur des indicateurs fiables et précis.

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L’agence de Protection et de l’Aménagement du Littoral (APAL) vise la protection de 15% des côtes menacées par l’érosion maritime en Tunisie à l’horizon 2030, contre une moyenne de 10% réalisés jusqu’à ce jour, selon Mohamed Ali Turki, directeur technique à l’APAL.

Turki a précisé, lors d’une séance d’audition des représentants de l’APAL tenue, mardi, par la commission des secteurs productifs relevant du Conseil National des régions et des districts,  que la protection des plages nécessite beaucoup d’investissements et un entretien durable, rappelant qu’une grande partie de ces projets est financée par des dons internationaux.

Il a ajouté que les régions concernées par ces projets ont connu une amélioration significative au niveau environnemental, en plus d’une croissance de l’activité touristique et économique dans ces régions, ce qui est de nature à impulser le processus de développement régional, selon des données publiées par le conseil sur sa page officielle facebook.

Cette rencontre a mis en valeur les plus importants projets réalisés dans le pays, consistant notamment en des constructions rocheuses pour la protection outre les opérations d’alimentation artificielle par les sables pour les plages.

Les députés se sont interrogés notamment sur les grandes difficultés auxquelles est confrontées l’APAL. Ils ont insisté sur la nécessité d’intensifier les campagnes de sensibilisation auprès des citoyens, impliquant les différentes parties prenantes et les médias, pour mettre en valeur les plus importants projets de la protection et leur impact positif sur tous les niveaux économique et social, appelant à l’impératif de s’appuyer sur des indicateurs réels et précis.

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Le programme national de nettoyage des plages, lancé depuis le 14 mai dernier, couvre 133 plages réparties tout au long du littoral tunisien, a précisé, le chef du projet de nettoyage automatique des plages au sein de l’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL), Nabil Mokhtar.

Il s’agit de 82 plages publiques et 51 plages touristiques situées dans 13 gouvernorats côtiers, a souligné la même source, à l’Agence TAP.

Mokhtar a précisé que le programme prévoit 11 interventions par plage publique durant toute la saison estivale, à un rythme régulier, tandis que pour les plages touristiques, le programme comprend 23 interventions tout au long de la saison.

L’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral finance 40% du programme, tandis que le Fonds de Protection des Zones Touristiques (FPZT) prend en charge les 60% restants. Le coût total du programme est estimé à environ 88 millions de dinars, alors que ces interventions couvrent plus de 5 mille hectares sur une distance de 192 km de littoral.

Ce programme national vise à soutenir les efforts des municipalités côtières en matière de propreté et à contribuer à la préservation de l’esthétique des zones littorales.

Les interventions se répartissent en deux niveaux : un niveau de nettoyage automatique des zones fréquentées pour la baignade, et un niveau de nettoyage manuel, notamment au niveau des dunes de sable, afin de préserver la biodiversité qui y existe.

La section régionale de l’APAL à Ben Arous a déjà entamé les travaux préparatoires en amont du nettoyage et le tamisage annuel du littoral de la banlieue sud de la capitale, qui coïncide chaque année avec le début de la saison estivale et se poursuit jusqu’au mois de septembre.

Les zones d’intervention ont été délimitées le long du littoral s’étendant de la plage de Radès à celle de Soliman, y compris la zone touristique de Borj Cedria, sur une longueur de 11 km.

L’opération comprendra 11 interventions sur plus de 100 hectares.

Le programme de nettoyage prévoit également des opérations de tamisage sur l’ensemble du littoral, ainsi que le ramassage des déchets accumulés sur les plages, qu’ils soient dus aux comportements des usagers ou rejetés par la mer dans le cadre de son processus naturel d’auto-nettoyage.

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