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Tunisie : une nouvelle vision 2035 pour la recherche, l’innovation et la souveraineté scientifique

26. November 2025 um 17:22

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a organisé, mercredi à la cité des sciences à Tunis, une rencontre ayant pour thème “Recherche, innovation et souveraineté à l’horizon 2035” en vue d’élaborer une vision multidisciplinaire pour la recherche et l’innovation.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une dynamique nationale visant à redéfinir le rôle de la recherche scientifique et l’innovation en tant que catalyseurs du développement durable et de l’économie, à même de renforcer le rayonnement de la Tunisie et de consolider la souveraineté nationale.

Le chef de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mourad Belassoued a souligné dans une déclaration aux médias, que l’économie du savoir est devenue le moteur de l’essor économique dans les pays développés ou en voie de développement.

“Malgré les réussites enregistrées en Tunisie en matière de restructuration du secteur de la recherche scientifique, les connexions entre la recherche académique et le tissu économique et social demeurent insuffisants ” a-t-il relevé.

“Ce qui a conduit le ministère à entamer l’élaboration d’une stratégie nationale pour la recherche et l’innovation” a-t-il expliqué.

Belassoued a précisé que cette stratégie, dont les grandes lignes seront définies en 2026, sera élaborée de manière participative avec tous intervenants du secteur public et privé, affirmant que la recherche scientifique englobe tous les secteurs, notamment la santé, l’agriculture, l’industrie, la technologie, l’environnement et les organisations professionnelles.

Cette rencontre a offert l’opportunité de rassembler tous les intervenants dans le secteur de la recherche scientifique, afin qu’ils contribuent à la réflexion autour de l’avenir de la recherche et l’innovation en Tunisie.

Le programme de cette rencontre comporte des interventions et des tables rondes avec la participation de représentants des ministères concernés et des chercheurs, en vue de débattre des principaux enjeux du secteur de la recherche et de l’innovation.

A noter que cette rencontre est organisée en partenariat avec le programme de soutien au secteur éducatif, financé conjointement par l’Union européenne et le ministère fédéral de la coopération économique et du développement d’Allemagne. Ce programme est mis en œuvre en Tunisie par l’Agence allemande de coopération internationale.

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Tunisie : la Banque mondiale alerte sur l’éviction du crédit privé par le financement de la dette publique

26. November 2025 um 17:08

“Le recours soutenu au financement local pour financer la dette publique risque d’évincer le crédit au secteur privé”, indique la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Depuis 2019, la dette publique tunisienne est passée de 67,8 % du PIB à 84,6 % en 2023, où elle s’est depuis stabilisée, rappelle la note de la BM. En août 2025, l’encours total de la dette atteignait 135 milliards de dinars tunisiens (84,5 % du PIB). La combinaison d’un environnement de financement extérieur restreint et d’une dette publique croissante a conduit à un plus grand recours à l’égard du secteur bancaire national.

La part de la dette intérieure dans la dette publique totale est passée de 29,7 % en 2019 à 77 % en 2024. Cette évolution a nécessité un financement direct substantiel et une augmentation des opérations de refinancement par la Banque centrale de Tunisie (BCT) afin de soutenir le système bancaire local.

D’après le rapport “les injections de liquidités par le biais d’opérations de refinancement ont réorienté les ressources bancaires vers les prêts publics, limitant ainsi la disponibilité du crédit pour d’autres segments de l’économie”.

“Au cours des dernières années, la part du gouvernement dans le crédit bancaire total n’a cessé d’augmenter, atteignant un tiers en août 2025, contre 15 % en 2019. Dans un contexte de croissance globale limitée du crédit, cette part croissante des créances sur le gouvernement a supplanté le crédit au reste de l’économie, qui n’a augmenté que de 3 % en août 2025 par rapport à août 2024”.

En réponse, indique encore la même source, “le gouvernement a introduit des mesures dans diverses lois de finance afin de compenser partiellement les taux d’intérêt pour les PME. En outre, à la suite de la révision de la loi sur les chèques bancaires en août 2024, les banques sont tenues d’allouer au moins 8 % de leurs bénéfices de l’année précédente à des lignes de financement à court terme (jusqu’à deux ans) sans intérêt ni garantie pour les petites entreprises et les particuliers. En même temps, la diminution des créances sur le secteur privé suggère que les effets de ces mesures restent limités à ce stade”.

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Banque mondiale : les secteurs offshore compensent partiellement le lourd déficit onshore en Tunisie

26. November 2025 um 16:56

Le déficit commercial de la Tunisie masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore, d’après la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Ce déficit s’est creusé au cours des neuf premiers mois de 2025 en raison de la stagnation des exportations et de la hausse des importations. Le déficit commercial a atteint 9 % du PIB, contre 8,5 % au cours des neuf premiers mois de 2024, selon le rapport de la BM. Les exportations ont stagné en termes nominaux (25 % du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 29,1% en 2024), tandis que les importations ont augmenté de 5 % (34% du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 37,5% en 2024).

Le déficit hors produits de l’énergie est tiré par l’agroalimentaire et les industries mécaniques et électriques. Le déficit des industries mécaniques a doublé, passant de –1,2 % du PIB à –2,2 % du PIB, en raison de l’augmentation des importations de véhicules automobiles (+1,4 milliard de dinars tunisiens). Le déficit énergétique, qui représente la moitié du déficit commercial, a diminué de 4 % grâce à la baisse des prix mondiaux de l’énergie (le prix du baril de pétrole a baissé de 16 dollars entre octobre 2024 et octobre 2025).

L’excédent agricole de 2024 (0,1 % du PIB) s’est transformé en déficit en 2025 (–0,6 % du PIB) en raison de la baisse des prix de l’huile d’olive.

Une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore

D’après l’analyse de la BM, le déficit commercial masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore.

En effet, le déficit du secteur onshore (30,5 milliards de dinars au cours des neuf premiers mois de 2025, soit 16,4 % du PIB) est partiellement compensé par un excédent de 1,38 milliard de dinars (7,4 % du PIB) dans le secteur offshore. Ce dernier est tiré par les industries mécaniques et électriques, dont l’excédent offshore a atteint 4,8 % du PIB au cours de la même période, contre un déficit d’environ 6,7 % pour la composante onshore. Le textile-habillement arrive en deuxième position, avec un excédent des entreprises offshore atteignant 1,3 % du PIB entre janvier et septembre 2025.

Les exportations de services et les transferts de fonds n’ont pas compensé le déficit commercial des biens, ce qui a entraîné une augmentation du déficit courant. Au 1er octobre 2025, les recettes touristiques ont augmenté de 8,2 % (sur une base annuelle), atteignant 6,3 milliards de dinars tunisiens, soit 3,6 % du PIB. Les recettes touristiques ont été légèrement inférieures aux envois de fonds (6,5 milliards de dinars tunisiens, soit 3,7 % du PIB), qui ont également enregistré une augmentation de 8 %, restant une source essentielle de devises étrangères pour le pays. La hausse des paiements d’intérêts (+9,4 %) combinée à l’aggravation du déficit commercial a entraîné un déficit courant de 2 % du PIB au premier semestre 2025, contre 1,2 % au cours de la même période en 2024.

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Tunisie : le déficit du compte courant attendu à 2,7 % du PIB en 2025, selon la Banque mondiale

26. November 2025 um 16:44

Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait atteindre 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial, selon les prévisions récentes, lit-on dans la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

Cette détérioration serait toutefois partiellement, compensée par une progression modérée des recettes touristiques et la baisse des prix du pétrole.

À moyen terme, le déficit extérieur poursuivrait sa hausse pour s’établir à 3,1 % du PIB en 2027.

Les investissements directs étrangers devraient rester globalement stables, tandis que les entrées de capitaux de portefeuille demeureraient très faibles.

Dans ce contexte, les pressions sur le financement extérieur devraient rester fortes. Face à des options limitées, les autorités pourraient être amenées à recourir davantage à des emprunts en devises auprès de la Banque centrale.

Parallèlement, les finances publiques devraient afficher une relative stabilisation. Le déficit budgétaire est attendu à  5,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’une hausse contenue des subventions et de la masse salariale, et d’une augmentation modérée des recettes fiscales.

À l’horizon 2027, il devrait légèrement reculer pour atteindre 4,4 % du PIB, grâce aux efforts engagés pour maîtriser les dépenses de subventions et de rémunération.

La dette publique connaîtrait une baisse marginale, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027. Mais les besoins globaux de financement resteraient très élevés, portés par une hausse des remboursements de la dette. Ils atteindraient 28 milliards de dinars en 2026 et 27 milliards en 2027.

Dans un contexte de limitation de l’endettement extérieur, la couverture du déficit budgétaire demeure un défi, faute de sources alternatives de financement. Les prêts souverains devraient ainsi couvrir une large partie des besoins, réduisant la nécessité de recourir aux réserves pour financer le budget.

Toutefois, le recours au financement monétaire comporte plusieurs risques, notamment, l’éviction du crédit au secteur privé, les pressions inflationnistes et les vulnérabilités accrues pour le système bancaire, même si les risques externes venaient à s’atténuer.

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Croissance, inflation, dette : la Banque mondiale dresse un bilan nuancé de la conjoncture tunisienne

26. November 2025 um 16:32

La note de la Banque mondiale a rappelé que “l’économie tunisienne montre des signes de reprise, soutenue par une production agricole plus robuste, un regain d’activité dans le secteur de la construction, et une amélioration du tourisme. Le PIB réel a progressé de 2,4 % au cours des neuf premiers mois de 2025, après des années de croissance modérée et les effets persistants de la crise de COVID-19”.

“La croissance devrait atteindre 2,6 % en 2025, et se stabiliser autour de 2,4 % en 2026-2027. Si des conditions météorologiques favorables et un regain d’activité dans les secteurs clés devraient soutenir la reprise, des contraintes structurelles — notamment des financements extérieurs limités, une croissance de la productivité atone et un niveau d’investissement insuffisant — continuent de peser sur les perspectives à moyen terme” a encore indiqué le rapport.

S’agissant des autres indicateurs macroéconomiques, l’inflation a poursuivi sa baisse pour le septième mois consécutif, atteignant 4,9 % en octobre, après un pic de 10,4 % en février 2023.

Cette baisse est principalement liée au recul des prix mondiaux de l’énergie et des céréales, l’inflation alimentaire s’étant repliée à 5,6 %. Le déficit du compte courant s’est accentué pour atteindre 2 % du PIB au premier semestre, sous l’effet d’une hausse des importations et d’exportations stagnantes.

Toutefois, la solidité des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger auront contribué à atténuer les pressions extérieures. Les investissements directs étrangers ont augmenté de 41 % au cours des sept premiers mois, tirés par les projets dans les énergies renouvelables, soutenant ainsi la stabilité extérieure malgré un accès limité aux marchés internationaux. Sur le plan budgétaire, le déficit public s’est réduit à 6,3 % du PIB en 2024, tandis que la dette publique s’établit autour de 84,5 % du PIB.

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Examen des politiques commerciales de la Tunisie par l’OMC (quatrième révision, du 25 au 27 novembre 2025)

Von: Managers
26. November 2025 um 17:00

Le quatrième examen de la politique et des pratiques commerciales de la Tunisie a lieu les 25 et 27 novembre 2025. Il est basé sur un rapport du secrétariat de l’OMC et sur un rapport du gouvernement de la Tunisie.

UN RAPPEL DE LA MISSION DE L’OMC 

«L’Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale à vocation mondiale qui s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l’Organisation se trouvent les Accords de l’OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est de favoriser autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges».

La Tunisie, membre fondateur de l’OMC, a précédemment présenté ses politiques commerciales lors des révisions de 1995, 2005 et 2016. La révision actuelle représente la quatrième de ce type pour le pays.

 TRAVAUX PRÉPRATIFS DE LA TUNISIE 

La Commission nationale chargée des relations avec l’OMC est l’organe chargé de la préparation du «Rapport de Révision».

La commission est tenue officiellement à la préparation d’un rapport, mettant en avant les réformes et les orientations stratégiques du pays, notamment:

-la simplification des procédures administratives,

-les progrès en digitalisation pour plus de transparence,

-le renforcement des droits de propriété intellectuelle et les mesures prises pour améliorer le climat des affaires.

Vu l’importance de ce rendez-vous et du respect du délai programmé, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a récemment présidé des réunions de pilotage avec les membres de la Commission nationale, accompagnés de représentants de divers ministères, structures publiques, secteur privé et société civile pour suivre l’évolution de ce rapport.

Les objectifs fixés de cette révision par l’OMC 

  • Le Mécanisme d’examen des politiques commerciales (“MEPC”) a pour objet de contribuer à ce que tous les Membres respectent davantage les règles, disciplines et engagements définis dans les Accords commerciaux multilatéraux et, le cas échéant, dans les Accords commerciaux plurilatéraux, et donc à faciliter le fonctionnement du système commercial multilatéral, en permettant une transparence accrue et une meilleure compréhension des politiques et pratiques commerciales des Membres. En conséquence, le mécanisme d’examen permet d’apprécier et d’évaluer collectivement, d’une manière régulière, toute la gamme des politiques et pratiques commerciales des divers Membres et leur incidence sur le fonctionnement du système commercial multilatéral. Il n’est toutefois pas destiné à servir de base pour assurer le respect d’obligations spécifiques découlant des accords ni pour des procédures de règlement des différends, ni à imposer aux Membres de nouveaux engagements en matière de politique.

 

  • L’évaluation à laquelle il est procédé dans le cadre du mécanisme d’examen s’inscrit, pour autant que cela est pertinent, dans le contexte des besoins, des politiques et des objectifs généraux du Membre concerné dans le domaine de l’économie et du développement, ainsi que dans le contexte de son environnement extérieur. Toutefois, ce mécanisme d’examen a pour fonction d’examiner l’incidence des politiques et pratiques commerciales d’un Membre sur le système commercial multilatéral.

 

«En bref, la Tunisie dispose d’un réel potentiel de croissance porté notamment par son agriculture de rente, ses ressources minières, son industrie manufacturière relativement diversifiée et ses atouts touristiques. La transition vers une économie numérique et un recours accru aux énergies renouvelables pourraient également constituer des leviers importants pour accélérer cette dynamique. Toutefois, dans un contexte de croissance économique particulièrement faible et des perspectives encore incertaines, la concrétisation de ces opportunités nécessite de progresser sur plusieurs fronts, notamment par l’amélioration et la simplification du cadre économique, la relance de l’investissement, une politique tarifaire plus simple et prévisible, un développement plus soutenu des énergies renouvelables, la réduction des disparités régionales, et une meilleure maîtrise du secteur informel. Ces évolutions pourraient jouer un rôle clé dans le renforcement à long terme de la compétitivité et de l’attractivité économique du pays».

-Malgré un contexte international difficile et les pressions liées aux changements climatiques, l’économie tunisienne, en tant qu’économie ouverte et diversifiée, a fait preuve de résilience et d’une capacité d’adaptation remarquable. Cette performance ouvre des perspectives de décollage et de croissance économique soutenable et durable, prenant en considération à la fois la dimension économique et sociale, tout en consolidant le positionnement du pays dans les chaines de valeur mondiales et régionales.

-En outre, l’engagement constant de la Tunisie dans le système commercial multilatéral a été toujours un facteur positif permettant aux acteurs économiques de minimiser les impacts négatifs de la conjoncture et de saisir des opportunités pour un commerce ouvert non discriminatoire et transparent.

-Les réformes entreprises, notamment dans l’amélioration du climat des affaires, l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales et régionales, la facilitation du commerce, la digitalisation des procédures, la modernisation du cadre réglementaire, ainsi que les programmes de renforcement des capacités soutenus par le secrétariat de l’OMC, ont renforcé l’efficacité, la compétitivité et la transparence du commerce en Tunisie.

-Ces réalisations et engagements placent la Tunisie dans une trajectoire favorable pour poursuivre son développement économique inclusif et durable, promouvoir l’ouverture commerciale, renforcer ses partenariats commerciaux, et consolider sa participation active et constructive au système commercial multilatéral.

-Ce quatrième examen des politiques commerciales offre une opportunité précieuse à la Tunisie pour mettre en lumière ses réalisations et réaffirmer sa détermination à poursuivre ses réformes économiques et commerciales dans le but de renforcer sa compétitivité et son intégration active dans le commerce multilatéral.

 

Tous les efforts déployés et l’importance dédiée du premier niveau à ce rendez-vous donnent encore une fois la preuve de la grande volonté du gouvernement tunisien pour garder l’alignement et la conformité de ces politiques commerciales et économiques et de mettre en œuvre les mesures nécessaires afin de garder toute la crédibilité dans l’environnement international fortement dynamique.

La bonne réputation de notre politique économique vulgarisée par les instances internationales officielles aura toujours des répercussions positives attendues sur notre «Label National» quant aux échanges commerciaux, notamment les chiffres d’affaires export des entreprises tunisiennes ainsi que l’incitation aux investissements locaux et étrangers.

                                                   Mehdi Alaya, consultant et formateur en commerce international

 

 

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Afreximbank en Tunisie : un nouveau chapitre s’ouvre

26. November 2025 um 16:55


Le 25 novembre 2025, le président tunisien Kaïs Saïed a reçu George Elombi, nouveau président d’Afreximbank, pour sceller un partenariat renforcé entre la Tunisie et la banque panafricaine.

 Cette rencontre marque une étape clé dans la coopération économique et financière entre les deux parties, avec des projets concrets visant à stimuler le développement national et à consolider la position de la Tunisie dans le commerce africain.

Le président Kaïs Saïed a accueilli ce 25 novembre George Elombi au Palais de Carthage, dans le cadre d’une visite officielle visant à renforcer les liens entre la Tunisie et Afreximbank.

 Les discussions ont porté sur la coopération stratégique renforcée à entreprendre  ainsi que  les moyens de soutenir l’économie tunisienne grâce à des financements ciblés pour des projets structurants.

 Le chef de l’État a souligné le rôle clé de la banque dans le développement économique national, en particulier pour le financement de projets d’infrastructure, le soutien aux entreprises et la facilitation des échanges commerciaux avec le continent africain.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau régional d’Afreximbank en Tunisie, une initiative qui devrait faciliter l’accès aux financements et renforcer l’accompagnement des entreprises locales.

George Elombi a exprimé l’engagement de la banque à fournir des ressources adaptées pour des projets prioritaires, mettant l’accent sur des secteurs stratégiques tels que l’énergie, les transports et l’industrie.

Parmi les projets évoqués figurent l’extension de l’aéroport de Tunis-Carthage, la construction d’un port en eau profonde et le soutien à des entreprises publiques majeures telles que la Compagnie de Phosphate de Gafsa (CPG) et la Société Tunisienne d’Électricité et de Gaz (STEG).

 Afreximbank se dit également prête à financer des initiatives optimistes et optimisée  de connectivité régionale, notamment le projet d’interconnexion électrique entre la Libye, l’Algérie et la Tunisie, qui constitue un levier essentiel pour le renforcement des infrastructures énergétiques nationales.

Le président Saïed a insisté sur l’importance d’un partenariat durable avec Afreximbank, capable d’accompagner la Tunisie dans ses ambitions de relance économique tout en consolidant sa place dans le commerce intra-africain.

Cette rencontre traduit la volonté des deux parties de transformer les intentions en actions concrètes, offrant des perspectives encourageantes pour le développement économique et la modernisation des infrastructures tunisiennes.

Avec cette nouvelle dynamique, la Tunisie et Afreximbank ouvrent effectivement un nouveau chapitre de coopération, susceptible de soutenir durablement la croissance nationale et de renforcer les liens économiques du pays avec le continent africain.

 

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Alessandro Prunas ambassadeur d’Italie : « La Tunisie est capable d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés dans le domaine de la transition énergétique »

26. November 2025 um 17:38

L’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, a estimé que la Tunisie est capable d’atteindre les objectifs ambitieux qu’elle s’est fixés en matière de transition énergétique, et qu’elle dispose de tous les facteurs (compétences et capacités) nécessaires pour y parvenir. Prunas a souligné, dans une déclaration à l’agence « TAP » (Tunis Afrique Presse) ce mercredi, à l’occasion […]

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60 % des femmes ont été victimes de violence numérique basée sur le genre

26. November 2025 um 17:34

Une étude nationale publiée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) en Tunisie sur la « Violence basée sur le genre facilitée par la technologie en Tunisie » a révélé que 60 % (soit 6 Tunisiennes sur 10) ont été victimes d’une forme de violence numérique au cours de leur vie. Cet indicateur reflète […]

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Avenue Habib Bouguiba: la vente de dattes du producteur au consommateur se poursuit jusqu’au 7 décembre

26. November 2025 um 17:34

Le Fonds des Nations Unies pour la Population a affirmé que les résultats de l’étude reflètent le besoin urgent de traiter la violence basée sur le genre dans l’espace numérique comme un véritable prolongement de la violence à laquelle les femmes sont confrontées dans la société, et non comme de simples « incidents virtuels » isolés. Le […]

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Tunisie – Libye : L’heure d’un vrai tandem a sonné

26. November 2025 um 17:30

Face aux appétits étrangers et à un monde prédateur, Tunis et Tripoli n’ont plus le luxe d’hésiter. L’union, longtemps différée, redevient une stratégie. Et peut-être le chemin du salut le plus tangible. La Presse — La phrase de l’ancien président Habib Bourguiba, lancée en 1972, n’a jamais sonné aussi juste : «Entre la Tunisie et […]

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Le déficit courant de la Tunisie se contracte à 2,7 % du PIB, selon la Banque mondiale

26. November 2025 um 17:21

Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait atteindre 2,7 % du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2025, sous l’effet de l’aggravation du déficit commercial, selon les dernières prévisions contenues dans la nouvelle note économique de la Banque mondiale intitulée « Renforcer la protection sociale pour plus d’efficience et de justice sociale ». Cette détérioration sera […]

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Aide à l’enfance : signature d’une convention de partenariat entre SOS Tunisie et SOS France

26. November 2025 um 17:18

L’Association Tunisienne des Villages d’Enfants SOS, représentée par son président Mohamed Magdiche, et la Fondation Villages d’Enfants SOS France, représentée par son président Daniel Baroin, ont signé le mardi 25 novembre 2025 à Paris, capitale française, un protocole d’accord de coopération portant sur un projet commun qui consacre l’intérêt supérieur de l’enfant. Ce projet vise […]

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Nouvelle réussite médicale : ablation d’une grosse tumeur utérine à l’hôpital de Kébili

26. November 2025 um 17:16

Une équipe médicale du service de Gynécologie-Obstétrique de l’Hôpital Régional de Kébili, renforcée par une équipe du service de Réanimation et d’Anesthésie, a réussi à réaliser la première opération d’ablation d’une grande tumeur de l’utérus pour une femme de la région dans cet hôpital, selon le directeur régional de la Santé. La même source a […]

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Marchés publics : Une modernisation urgente pour sortir de l’impasse

26. November 2025 um 17:15

La Tunisie s’attaque enfin à l’un de ses blocages les plus lourds, celui de son système de marchés publics devenu synonyme de lenteur, de centralisation et de formalités décourageantes. En lançant une révision profonde du cadre réglementaire, le gouvernement espère mettre fin à une bureaucratie qui étouffe les projets, multiplie les contrôles et freine l’investissement.  […]

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Foot-Argentine : la Fédération de football éclaboussée par un vaste réseau de blanchiment

26. November 2025 um 17:06

Le gouvernement argentin a déposé plainte contre une société financière liée au président de la Fédération argentine de football (AFA), Claudio « Chiqui » Tapia, pour un vaste système présumé de blanchiment d’argent et de fraude fiscale. Selon l’administration fiscale argentine (DGI), l’entreprise en question aurait facilité des opérations financières irrégulières atteignant 818 milliards de […]

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La paix sous les bombes

26. November 2025 um 17:00

Depuis le 10 octobre, date d’entrée en vigueur de la trêve, l’opinion internationale a respiré un air d’espoir et de sérénité. La tension dans les capitales et les villes a baissé, les manifestations se sont tues, les mots d’ordre scandés contre l’occupation sioniste ont été entendus : la guerre est finie. Est-elle réellement et définitivement finie […]

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Alexandre Arrobbio – « La transition énergétique, un levier clé pour l’économie tunisienne »

26. November 2025 um 17:11

L’économie tunisienne enregistre une reprise modérée, soutenue par une forte progression production agricole, un regain d’activité dans la construction, et une amélioration du tourisme.

C’est ce qu’a révélé la Banque mondiale, mercredi 26 novembre 2025, à Tunis, lors d’un point de presse.

A cette occasion, Alexandre Arrobbio, représentant résident de la Banque mondiale pour la Tunisie, a souligné l’importance de la transition énergétique qui est un levier clé pour l’économie tunisienne.

Interrogé sur le rôle que joue la transition énergétique dans l’attraction des investissements étrangers, il a répondu qu’il s’agit d’un domaine important pour l’économie tunisienne, directement et indirectement, et qui est plutôt multifacette.

Et de préciser dans ce contexte qu’il s’agit d’abord d’un aspect économique, notamment en termes de réduction du coût de l’énergie, qui pourrait passer de 10 à 3 dinars le kilowattheure. Ensuite, il y a la compétitivité des entreprises, où l’État intervient dans le financement de l’énergie.

« Cela entraîne automatiquement une baisse des coûts, ce qui agit favorablement sur la balance des paiements, puisque l’un des deux grands postes du déficit commercial est l’énergie, avec les importations d’hydrocarbures nécessaires au fonctionnement des centrales. Par ailleurs, cela dépendra des politiques nationales pour voir si, à un certain moment, la production locale sera suffisante pour satisfaire les besoins nationaux et éventuellement exporter », explique le représentant de la BM en Tunisie.

Il ajoute : “Il y a un aspect positif multifacette sur le plan de l’indépendance économique, voire de la souveraineté, puisque la Tunisie dépendrait moins des fournisseurs étrangers. Il y a donc une dynamique positive qui aura des effets sur la croissance. De plus, cela peut attirer les investissements privés, à travers des concessions accordées par la STEG à ses investisseurs, ce qui évite d’accroître l’endettement de l’État”.

Toujours selon Alexandre Arrobbio : “On constate les efforts du gouvernement dans son ensemble, ainsi que ceux du ministère de l’Industrie et de l’Énergie, et des acteurs comme la STEG. Depuis 2022, une dynamique s’est mise en place sur le marché, ainsi qu’une vision. On a entendu parler de cette stratégie pour 2030, qui vise à atteindre 35 % d’énergies renouvelables”.

Il conclut : “Je ne sais pas si ce chiffre pourra être atteint, mais en tout cas, cela a créé une dynamique. Ce dont on est certain, c’est que nous dépasserons au moins les 20 %. Cela s’explique presque automatiquement par les contrats, les concessions qui ont été accordées, et la facilité de construction comparée à celle d’un barrage ou d’une centrale thermique, qui est beaucoup plus complexe. Ici, le fonctionnement est plus simple. C’est vraiment un domaine dans lequel la Tunisie a eu raison d’investir et devrait continuer à le faire”.

En somme, tout cela appelle à un niveau macroéconomique, le déficit énergétique devrait être réduit. Ce qui veut dire que même si la Tunisie pourrait exporter de l’énergie, cela pourrait totalement modifier la situation extérieure.

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IDE en plein boom : l’Afrique convertira-t-elle l’opportunité en industrialisation durable ?

26. November 2025 um 17:00

L’Afrique s’impose progressivement comme nouvelle destination de nearshoring stratégie de délocalisation qui consiste à externaliser des services ou des opérations dans un pays voisin, souvent frontalier ou partageant le même fuseau horaire -, portée et exacerbée par les tensions géopolitiques, la hausse des coûts asiatiques et la reconfiguration des chaînes de valeur.

En 2024, souligne afrique.le360.ma, les investissements directs étrangers (IDE) ont bondi à 97 milliards de dollars, soit 6 % des flux mondiaux, un record. Pourtant, le continent ne africain ne représente encore que 2 % de la valeur ajoutée manufacturière mondiale, illustrant l’écart entre afflux de capitaux et transformation productive.

Le potentiel est considéré comme immense : la population africaine active dépassera le milliard d’ici 2030, créant un besoin urgent d’emplois industriels. Le nearshoring pourrait justement absorber cette main-d’œuvre, mais à la condition de s’inscrire dans « une stratégie d’industrialisation endogène ». Cependant, force est de constater qu’aujourd’hui, les délocalisations restent concentrées dans quelques pays pionniers – Maroc, Égypte, Éthiopie, Rwanda, Kenya, Sénégal, Afrique du Sud – où infrastructures logistiques, zones économiques spéciales et politiques industrielles ciblées commencent à porter leurs fruits.

Espoirs

La dynamique mondiale joue en faveur du continent africain : la stratégie “China+1” pousse les multinationales à diversifier leurs bases productives, tandis que la ZLECAf crée progressivement un marché intégré de 1,4 milliard de consommateurs. Cette intégration régionale renforce l’attractivité d’une production continentale capable de desservir plusieurs marchés limitrophes, souligne la même source.

Mais de nombreux obstacles persistent. Les IDE restent concentrés dans l’énergie, les mines et les mégaprojets plutôt que dans le manufacturier, lequel a un énorme potentiel. L’ancrage local demeure faible, les chaînes d’approvisionnement domestiques peu développées, et les infrastructures énergétiques ou logistiques souvent insuffisantes. Les risques sociaux et environnementaux – conditions de travail, faible productivité, industries intensives en énergie – menacent la durabilité du modèle.

Intégration commerciale via la ZLECAf

Pour convertir les flux d’IDE en industrialisation durable, ajoute afrique.le360.ma, les politiques publiques doivent agir simultanément sur cinq leviers : stabilité macroéconomique, politiques industrielles exigeantes (contenu local, innovation, R&D), intégration commerciale via la ZLECAf, infrastructures énergétiques et logistiques, montée en compétences. Sans cela, l’Afrique restera une périphérie productive sans aucun ou peu d’apport pour les pays concernés. Avec une stratégie cohérente, elle peut devenir l’un des pôles manufacturiers les plus dynamiques du monde d’ici 2030–2040, transformant le nearshoring en véritable moteur de souveraineté économique.

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