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Gestern — 03. Juli 2025Haupt-Feeds

Les multiples bienfaits du «consommer tunisien»

03. Juli 2025 um 17:00

Après des campagnes épisodiques et ponctuelles en faveur du slogan «consommer tunisien», l’idée semble être tournée vers la volonté d’en faire, plutôt, un concept structurel qui s’installe dans la durée, l’objectif étant de faire privilégier les produits locaux, ce qui contribuerait au soutien de l’emploi et à la résilience de l’économie nationale.

En effet, une étude sérieuse, menée par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (Iace), intitulée «Promouvoir la production nationale : démolir d’abord le concept du consommateur universel», appelle avec insistance à l’encouragement de la consommation des produits fabriqués localement, ce qui constitue un levier stratégique pour renforcer la résilience et la souveraineté économiques. 

Ce concept, une fois adopté d’une manière concrète, devrait avoir d’autres impacts positifs sur les différents volets du vécu quotidien dont notamment la sauvegarde de l’identité culturelle tout en favorisant l’esprit de solidarité entre les membres de la société ainsi que la consolidation du sentiment d’appartenance.

A noter, également, qu’en consommant tunisien, l’économie nationale gagne énormément dans la mesure où cela se répercute sur le volume des importations génératrices de dépenses considérables, plus précisément en devises fortes et nuirait à la résilience des produits locaux.

Dans le même ordre d’idées, l’Iace recommande, dans son étude, un étiquetage systématique et bien visible des produits nationaux sans oublier la tenue de véritables campagnes de sensibilisation mettant en exergue les bienfaits du «Made in Tunisia», d’où l’impératif de l’établissement d’une sorte d’alliance entre les divers intervenants en la matière, à savoir notamment les producteurs, les distributeurs et, bien entendu, les pouvoirs publics.

  C’est dire qu’un travail de fond est obligatoire afin d’initier un changement profond des mentalités et autres habitudes de consommation dans le sens d’une émergence de ce qu’on peut appeler «un patriotisme économique éclairé», ce qui aide au rejet de la notion de «consommateur universel» encouragée par la mondialisation ayant conduit à l’idée de la standardisation des goûts.

Consommer tunisien entre, aussi, dans le cadre de l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dont la réalisation est un facteur de sécurité alimentaire, devenue un symbole de la souveraineté nationale pour bon nombre de pays dont, bien évidemment, la Tunisie.

L’appel est lancé, donc, pour la promotion de la production et la consommation locales afin de répondre aux enjeux de sécurité alimentaire et relever les défis économiques, sociaux et environnementaux tout en constituant un puissant levier destiné à soutenir l’emploi et à préserver notre identité.

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Les frappes continuent, la faim tue encore 

02. Juli 2025 um 17:00

Après la destruction de Gaza, Netanyahu a ouvert de nouveaux fronts au Sud Liban, au Golan en Syrie, cela ne lui a pas suffi, loin de là, il a attaqué l’Iran, sachant que, tôt ou tard,  le président Trump le soutiendrait dans son entreprise criminelle, son seul credo ( nous l’avons affirmé à plusieurs reprises) est la guerre , il y recourt avec ou sans motif, il ne se maintient au pouvoir que par les armes, par l’occupation des territoires  et les bombardements; sa seule raison, lui et ses deux  affidés d’extrême droite Smotrich et Ben Gvir, est l’anéantissement de l’identité palestinienne.

Les guerres successives ont placé en arrière- plan la destruction de Gaza et les morts qui se comptent par dizaines de milliers. Plusieurs pays, notamment européens feignent d’oublier que le bourreau de Gaza est accusé pour corruption depuis cinq ans. Son procès est remonté ces derniers jours à la surface, il devait être entendu avant-hier, lundi et aujourd’hui. Mais le procès a été reporté, raison invoquée de ce report « les développements dans la région et le monde » Cette position est risible et ridicule, d’où émane-telle ? 

A la veille du procès, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il ne « tolérerait pas » la poursuite du procès contre son poulain, « Sauvez Netanyahu de cette chasse aux sorcières » l’accusé l’ayant évidemment remercié quelques heures plus tard. Le message est clair : dans les moments difficiles, le parrain, financeur répond toujours présent pour protéger son filleul. Le soutien du président Trump est logique ; il illustre, une fois de plus, les liens solides et inaltérables des Etats-Unis et l’Etat sioniste.

Par ailleurs, les attaques se poursuivent quasi quotidiennement et semblent même s’intensifier  à Gaza; des frappes ont également eu au Sud à Khan Younès lors d’une distribution alimentaire, plus de 50 personnes sont mortes, d’après les autorités sanitaires, les Gazaouis demandent que les aides alimentaires soient distribuées par le biais du Programme alimentaire mondial (PAM) ou par l’Unwra.

Réclamation légitime sachant que 549 personnes ( d’après le ministère de la Santé de Gaza dont le comptage est repris par l’ONU) sont mortes en essayant d’obtenir de la nourriture depuis le 27 mai et plus de 4 000 ont été blessés dans les mêmes circonstances. Ces frappes et tirs sont intervenus à quelques heures de l’entame des négociations à Washington en vue d’un cessez-le-feu.

L’opinion est indignée face à ces crimes perpétrés de sang-froid, la France qui, pendant longtemps, a fermé les yeux sur la politique de l’Etat sioniste « se tient prête, l’Europe aussi, à concourir à la sécurité des distributions alimentaires » a déclaré, vendredi dernier, son ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot qui n’a pas précisé en quoi consisterait cette assistance française et européenne à la distribution d’aide à Gaza.

Malheureusement, à la lumière des prises de positions versatiles et peu consistantes, l’on sait que la parole de la France et de l’Europe (principalement dans ce conflit) pèse peu face à l’alliance Etats-Unis/Etat voyou qui n’agissent que selon leurs intérêts.

L’administration tant rêvée 

30. Juni 2025 um 17:00

Nombreux sont les spécialistes et les experts à se poser la question suivante, sans parvenir à fournir même une ébauche de réponse : pourquoi l’administration tunisienne, en dépit de la mine de compétences dont elle regorge et qui sont reconnues par les instances internationales pour leur professionnalisme, voire leur génie, n’arrive pas à s’aligner sur l’approche mise en œuvre par le Président de la République dans l’objectif de mettre au point l’administration numérique.

Et ce, pour permettre à nos cadres administratifs de se mettre au diapason de leurs collègues dans le monde moderne où le cadre de l’administration joue effectivement son rôle de moteur essentiel de l’opération économique et, partant, de la promotion de l’homme, objectif suprême de toute œuvre de développement.

Le Président de la République a beau répéter que l’heure a sonné pour que l’administration se positionne à la place qui lui revient de droit dans l’œuvre nationale de construction et d’édification et pour qu’elle réponde à la précieuse confiance que la communauté nationale place en sa capacité à faire entrer le pays dans le cercle des nations avancées qui produisent, entreprennent et font l’histoire.

Certaines voix qui ont été éduquées à se suffire des ambitions modestes, pour ne pas dire insignifiantes, continuent malheureusement à rester les bras croisés face aux forces de l’inertie.

De plus, ils contribuent par leur discours à faire avorter tout espoir et toute ambition et à apporter de l’eau au moulin de ceux et celles qui ont décidé de tourner le dos à la Tunisie. Et leur argumentation fallacieuse n’échappe plus aux Tunisiens qui croient encore en leur pays : il s’agit de leurs jérémiades habituelles prétextant certaines «erreurs commises à l’encontre» des «patriotes» qui étudient avec les diplomates étrangers les meilleures stratégies à suivre en vue de destituer le Président de la République. 

Les sociétés communautaires, un modèle socioéconomique alternatif 

29. Juni 2025 um 17:00

Les sociétés communautaires représentent, de l’avis des spécialistes, un vrai modèle de développement social et économique et un choix national faisant partie du projet présidentiel visant le renforcement du rôle social de l’Etat et de l’inclusion socioéconomique en faveur de tous les citoyens sans exclusive, dans le but évident de créer de nouvelles opportunités d’emploi tout en encourageant l’initiative privée.

En effet, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, une session de formation au Centre national de formation des formateurs et d’ingénierie de la formation s’est tenue les 27 et 28 juin  à l’intention des directeurs régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle, afin de renforcer leurs compétences en matière de soutien aux sociétés communautaires.

Cette manifestation est destinée à mieux faire diffuser le concept, les objectifs et les dimensions économique, sociale et environnementale desdites sociétés, sans oublier le déroulement d’une formation quant aux modalités de création, les procédures légales et autres aspects structurels, fiscaux et financiers en relation avec ces entreprises.

Il faut dire que dans les milieux concernés, les experts sont persuadés que les sociétés communautaires constituent, désormais, un véritable modèle socio-économique alternatif appelé à répondre efficacement aux défis de création de richesse et d’emplois, outre la garantie de la bonne gouvernance et de l’accompagnement adéquat permettant d’éliminer les obstacles empêchant leur mise en activité effective.

A noter que censé s’agrandir et porter sur la création, en principe, de cinq sociétés communautaires dans chaque région, le projet semble rencontrer de graves entraves en vue de son installation généralisée et bien ancrée afin de devenir un élément essentiel du projet socioéconomique du pays dont le document réglementaire a été signé concernant le processus de financement de ces sociétés par les banques, sachant que près de deux cents sociétés sont déjà légalement constituées.

Les données concrètes prouvent, en définitive, que les sociétés communautaires constituent, à n’en point douter, un des fondements du développement durable et de l’activité économique et solidaire dans le pays, sans oublier l’importance du rôle de ces sociétés dans la réalisation de la justice sociale, la transparence des transactions financières ainsi que la consolidation du développement de la société, sa stabilité et sa pérennité.

De la citoyenneté responsable

28. Juni 2025 um 17:00

Ceux qui crient quotidiennement sur tous les toits que les lobbies de tout acabit ont réussi leurs manœuvres et sont parvenus à contenir, pour le compte de leurs intérêts, toutes les mesures présidentielles, tout en tirant profit des législations en vigueur et en imposant leur diktat doux et souple en faisant preuve d’une capacité très intelligente à exploiter les astuces «légales» qu’offrent les lois gérant les affaires publiques, se doivent de réviser leurs calculs.

Parce que la persévérance qui imprime l’approche suivie par le Président de la République en vue de prouver la compromission des corrompus ne peut que produire ses effets. Parce que contrairement à ce que certains commentateurs ou analystes prédisent, le souci du Chef de l’Etat de rappeler, à chacune de ses rencontres avec ses proches collaborateurs, en premier lieu la Cheffe du gouvernement, que les fautifs et les contrevenants n’échapperont pas à la reddition des comptes, eux et ceux qui les commanditent et les financent, malheureusement, au vu et au su de tout le monde.

En répétant ces engagements solennels, le Chef de l’Etat signe quotidiennement un pacte renouvelé de confiance et de crédibilité avec les Tunisiennes et les Tunisiens. Profondément convaincus que leur Président leur tient le langage de la vérité et de la transparence, ces derniers sont, plus que jamais, déterminés à aller de l’avant sur la voie de retrouver leur dignité et de recouvrer effectivement leur droit absolu à partager équitablement les fruits de leur labeur et de leur abnégation.

Loin des manœuvres d’antan qui permettaient aux profiteur et aux arrivistes de spolier les richesses nationales et de servir effrontément les intérêts et les agendas des forces de la réaction et de l’obscurantisme.

Et ceux qui se demandent pourquoi les lobbies et les lobbystes ne sont pas encore démasqués et pourquoi ils sont présentés comme des épouvantails, sont appelés à fouiller dans l’histoire du pays pour découvrir que ces forces invisibles sont présentes parmi nous et vivent sans pour autant être démasquées. Tout simplement parce que la culture enracinée en nous depuis des siècles et des siècles, contraire aux préceptes de notre sublime religion, nous handicape et nous empêche d’assumer pleinement notre statut de citoyens responsables.

Oui aux bâtisseurs, non aux saboteurs

27. Juni 2025 um 10:39

La rencontre, mercredi  25 juin, entre le Président Kaïs Saïed et la Cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri au palais de Carthage n’avait rien d’une réunion de routine. Et pour cause ! Elle portait la marque d’une mise en garde ferme et d’une ligne de fracture désormais clairement tracée entre ceux qui croient encore au projet de libération nationale et ceux qui, tapis dans l’ombre des bureaux feutrés, sabordent le chantier du changement.

Le Chef de l’État n’a pas mâché ses mots. L’administration, censée être le bras opérationnel de l’État, est gangrenée par des foyers de résistance passifs et actifs, souvent téléguidés par des lobbys qui refusent obstinément que la Tunisie avance. Ces lobbys, nourris par des intérêts étroits et parfois obscurs, agissent comme une machine invisible, mais redoutable, qui grippe les rouages du service public. Le Président l’a dit sans ambages : l’impunité n’est plus une option. Et ceux qui, de l’intérieur même de l’administration, servent ces agendas sont désormais dans la ligne de mire.

Faut-il rappeler que chaque Tunisien le ressent au quotidien. Retards, procédures absurdes, silences administratifs, obstacles à la limite de l’absurde. Ce n’est pas seulement une question de dysfonctionnements, mais bel et bien de sabotage organisé. Ce que Kaïs Saïed nomme « guerre de libération nationale» n’est pas une figure de style : c’est une réalité politique.  

Mais qu’on se le dise : le train est sur les rails. Les secousses sont nombreuses, les écueils abondent sur la voie, mais le courant de l’histoire ne s’arrêtera pas. L’eau trouvera toujours son chemin. Le peuple tunisien n’a pas fait sa révolution pour la voir confisquée par une poignée de réfractaires au progrès.

Les mots d’ordre sont désormais clairs : loyauté, patriotisme, rigueur et dévouement. Et à ceux qui s’accrochent à leurs privilèges comme des naufragés à leur radeau, le temps du confort est terminé. La République nouvelle exige des bâtisseurs, pas des saboteurs.

Si réforme il doit y avoir — et il y en aura—, elle passera aussi par un assainissement. Car toute résistance à la transformation n’est plus seulement un acte administratif : c’est un acte politique. Et la Tunisie n’a plus le temps d’attendre.

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